La LUNE Origine et Apparence
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Carte de visite rapide Taille : 3474,8 Km de diamètre Masse : 7,36 × 10²² Kg (environ 74 milliards de millions de tonnes) Distance moyenne (à la Terre) : 384 500 Km Température : Entre ‐163°C et 120°C Temps pour l'atteindre : 3 jours de vol dans l'espace. 1 jour lunaire : Environ 27 jours terrestres La Lune est ‐ quatre fois plus petite que la Terre ‐ 81 fois plus légère ‐ l'objet céleste le plus proche de nous Qui peut « disparaître » ‐ le deuxième corps le plus brillant dans le ciel de temps en temps ! ‐ approximativement 400 fois plus proche de la Terre que le Soleil ‐ aussi 400 fois plus petite que le Soleil ‐ le seul objet atteignable humainement pour le moment… 356 565 Km 384 500 Km 406 603 Km
Symbolique : éclipses En Asie un dragon céleste essayait de dévorer la Lune et le Soleil Le plus ancien mot chinois pour décrire une éclipse (shih) signifie manger. En Inde les deux parties décapitées du démon Vichnou cherchaient à dévorer la Lune et le Soleil Mayas l'éclipse de Soleil est un serpent mordant le Soleil Aztèques un monstre appelé Tzitzimine descend sur Terre pour dévorer l'humanité, seule une série de sacrifices peut conjurer ce danger. Germains le Soleil et la Lune sont poursuivis par deux loups célestes, Moongarm et Fenris, la lutte entre ces deux monstres provoque les éclipses. La peur de l’éclipse Les débuts de l’astronomie, la science de la prédiction des phénomènes célestes Grecs et Romains : le dragon dévoreur de Lune et de Soleil a été repris. noeuds de l'orbite lunaire = « Caput Draconis » et « Cauda Draconis » (la tête et la queue du dragon) intervalle entre deux passages de la Lune par un des noeuds = révolution draconitique
L’origine : Une collision ? • aucune autre lune massive autour des autres planètes rocheuses => Pas courant… • inclinaison de 5° de l'orbite de la Lune par rapport à celle de la Terre => Explicable par un choc… • densité de la Lune est inférieure à celle de la Terre => Pas de noyau ferreux… • s'éloigne progressivement de la Terre => Mouvement initié… • roches lunaires anciennes environ 4,5 milliards d'années => Idem Terre… • proportion des isotopes de l'oxygène similaire => Même région… • roches lunaires sans éléments volatiles et avec matériaux réfractaires => Haute température
L’origine : les marées… Un fait : la Lune ne tombe pas sur la Terre (attirée par gravitation) la Lune, tournant autour de la Terre, est soumise à une force centrifuge qui tend à la repousser. Donc : la Terre est à la fois attirée vers la Lune et repoussée. Les océans sont AUSSI soumis à deux forces opposées : attraction gravitationnelle ET force centrifuge Force centrifuge : constante (vitesse et distance) Attraction gravitationnelle : variable, car dépend de la distance de la Lune La résultante des deux forces (en noir), variable selon la position sur Terre, est : ‐ nulle au centre de la Terre (point O) ‐ dirigée vers la Lune au zénith (point Z) ‐ dirigée à l'opposée de la Lune au nadir (point N) ‐ dirigée plus ou moins vers le centre de la Terre pour les points situés perpendiculairement à l'axe ZN. http://www.ifremer.fr/lpo/cours/maree/forces.html
L’origine : les marées… Ne pas négliger : la Terre tourne… Donc, la hauteur des océans va varier 2x par jour Rappel synodique… Pendant que la Terre fait un tour sur elle‐ même la Lune tourne aussi un peu (de 1/28ème de tour) Donc : se répète toutes les 12h25‘ un retard de 50' tous les jours La Lune se retrouve donc exactement au dessus du même point (donc même place dans l’océan) en 24h50'28'
L’origine : les marées… Marées : PAS que la Lune… Le Soleil : un acteur non négligeable !!! Et les orbites : pas toutes dans le même plan ! Donc : des mouvements combinés… Qui ont passionnés des générations de marins et d’astronomes ! http://www.ifremer.fr/lpo/cours/maree/forces.html
Origine : Rotation synchrone « Mers lunaires », vraie origine : Eruptions volcaniques, le long de fissures d’impacts Ecoulement de lave basaltique, plusieurs périodes distinctes, plusieurs millénaires Les « mers » : 31,2 % de la surface de la face visible de la lune 2,6 % de la face cachée plus denses que le reste de la surface lunaire plus fortement attirées par la gravité terrestre Après des millions d’années, la rotation de la Lune s'est ralentie de façon que la face la plus "lourde" soit constamment orientée vers la Terre = rotation synchrone Lune met le même temps à tourner sur elle‐même qu'à orbiter autour de la Terre, ce qui a pour conséquence d'avoir toujours la même face de la Lune visible depuis la Terre
Origine : rotation synchrone La rotation synchrone ‐ mouvement d'un satellite naturel orbitant autour de sa planète qui se manifeste lorsque la période de rotation du satellite est synchrone avec sa période de révolution : le satellite présente alors toujours la même face vue de la planète. ‐ verrouillage gravitationnel (tidal locking en anglais). ‐ Pas que les satellites naturels des planètes, mais tout objet en orbite autour d'un autre. Ex : Charon et Pluton ‐ Résonance : rapport entre période de rotation et sa période de révolution est un nombre ‐ (nombre Rotation):(nombre Revolution) en une même durée ‐ Si 1:1 = synchrone, Terre – Lune ‐ Si 3:2 = Soleil ‐ Mercure = 3 rotations sur elle‐même pour 2 révolutions autour du Soleil
L’origine : Une protection et une matrice… Si la vie existe sur Terre, c’est largement aussi grâce à la Lune….
La LUNE Partie 2 Apparence
Apparence : phases, pas que la Lune !
Apparence : phases… Observation Observation Lunaison moyenne Lunaison moyenne : est l'intervalle de temps qui s'écoule en moyenne entre deux mêmes phases
Apparence : zones caractéristiques Michael Florent van Langren dit Langrenus (27 avril 1598 Arnhem‐ mai 1675 Bruxelles) ‐ ingénieur, mathématicien, cosmographe belge, ‐ astronome à la cour du roi Philippe IV d'Espagne. 1603 : dessin de la lune, œil nu par William Gilbert ‐ « regio » et « continens » ‐ Idem que Léonard de Vinci 1609 : observation avec télescope par Galilée ‐ absence de reflets sur ces surfaces = pas d’eau… ‐ une surface rocheuse, déduction : des montagnes lunaires 1627 : Langrenus veut déterminer les longitudes terrestres en calculant la différence de temps entre l'illumination et l'obscurcissement des montagnes lunaires selon la phase lunaire => besoin d'une nomenclature complète de la lune Langrenus ‐ développe la sélénographie ‐ crée les termes de « mare » et « mons » Lunette type « Kepler », du 17ème
Apparence : zones caractéristiques La nomenclature traditionnelle ‐ « maria » (mer) ‐ « oceanus » (océan) ‐ « lacus » (lac) ‐ « palus » (marais) ‐ « sinus » (baie) Première cartographie lunaire ‐ gravée sur cuivre ‐ carte de 35 cm de diamètre ‐ imprimée en 1645 la Selenographia Langreniana (ou Plenilunii Lumina Austriaca Philippica ) ‐ 322 noms sont répertoriés ‐ en l'honneur de souverains ou très fantaisiste (ce qui lui sera reproché…) Des cratères subsistent sur les cartes lunaires actuelles : ‐ Catharina, Cyrillus et Theophilus, ‐ Pythagoras (en), Endymion ‐ Et… Langrenus
Apparence : zones caractéristiques 1647 : Johannes Hevelius, réponse à Langrenus ‐ Selenographia, premier atlas lunaire. ‐ ignore la nomenclature de Van Langren ‐ noms de caractéristiques de la Terre ‐ œuvre de référence pendant un siècle 1651 : Giovanni Riccioli, Almagestum novum ‐ illustrations de Francesco Grimaldi Un système de nomenclature ‐ subdivision de la surface = « octants » de I à VIII. ‐ noms pour « terres » et « mers » ‐ Basée phénomène météorologiques ‐ Contraste (« tranquillité » vs « crises ») ‐ noms pour les cratères ‐ regroupements liés à l'octant ‐ I, II et III = Grèce antique ‐ IV, V et VI = Empire romain ‐ VII, VIII = noms de savants, d'écrivains et de philosophes .
Apparence : Tsuki no Usagi Le lapin pilonnant un mortier sur la lune Le lapin de la lune (japonais) ou Lapin de Jade (chinois) Une paréidolie : associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale.
Apparence : en visuel…
Apparence : zones caractéristiques Carte de la Lune de l’Andrees Allgemeiner Handatlas (1881), par Richard Andree
Apparence : problème du télescope…
Apparence : les mers… Présenté dans les atlas… Original – Visuel œil / jumelles
Apparence télescope : les cratères principaux Tycho ‐ Mers des Humeurs ‐ Mers des Nuées Copernic ‐ Océan des Tempètes ‐ Mers des Pluies ‐ Mers des Vapeurs Platon ‐ Mer du Froid ‐ Mers de la Sérénité ‐ Mers de la Tranquillité ‐ Mer de la Fécondité ‐ Mer des Crises
Apparence jumelles : les cratères principaux Tycho ‐ Mers des Humeurs ‐ Mers des Nuées Copernic ‐ Océan des Tempètes ‐ Mers des Pluies ‐ Mers des Vapeurs Platon ‐ Mer du Froid ‐ Mers de la Sérénité ‐ Mers de la Tranquillité ‐ Mer de la Fécondité ‐ Mer des Crises
Sur PC : la référence… https://www.ap‐i.net/avl/fr/download
Sur PC : la référence (vue Télescope)… https://www.ap‐i.net/avl/fr/download
Sur PC : la référence (vue jumelles) https://www.ap‐i.net/avl/fr/download
Sur PC : la référence (vue double) Libration active Libration inactive
Sur PC : la référence (vue double)
Sur PC : Stellarium !
Sur PC : Autres logiciels…
Sur Internet : Google Moon…
Sur Internet : Google Earth…
Sur Internet : Google Earth…
Sur Android… Un exemple parmi d’autre
Sur Iphone… Un exemple parmi d’autre
Quelque soit l’outil : s’exercer… Tycho ‐ Mers des Humeurs ‐ Mers des Nuées Copernic ‐ Océan des Tempètes ‐ Mers des Pluies ‐ Mers des Vapeurs Platon ‐ Mer du Froid ‐ Mers de la Sérénité ‐ Mers de la Tranquilité ‐ Mer de la Fécondité ‐ Mer des Crises
La LUNE Observation pratique Retrouvez la bonne orientation Retrouvez Tycho et Copernic Reconnaître les principales mers
Vous pouvez aussi lire