LA NATION - Convention Pour Une Guadeloupe Nouvelle

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LA NATION
    QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE FONDÉ LE 21 FEVRIER 2005
     Des guadeloupéens caribéens pensent la Guadeloupe et le Monde
     ONZIÈME ANNÉE N°1273 DU 15 OCTOBRE 2016
          1801/2016 : 215e ANNÉE DE LA NATION GUADELOUPE

       PAUVRE

         HAÏTI
                                                  COMBIEN

                                                D’ EMPLOIS

                                                    DANS

                                                LA BANANE ?

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LES TITRES
AFFAIRES NATIONALES page 3

INNOVATIONS page 8

AFFAIRES MONDIALES page 14

SANTÉ page 18

MARCHÉS FINANCIERS MONDIAUX page 20

DROIT, MANAGEMENT, PATRIMOINE page 23

TABLEAU DE BORD GUADELOUPE page 24

Nombre de pages :26

LA NATION
PUBLICATION DU GROUPE MÉDIA CARAÏBE :
22 BIS RUE ALEXANDRE ISAAC POINTE À PITRE GUADELOUPE

ADMINISTRATION :
Géré par l'association Média Caraïbe.
PRÉSIDENT DU CONSEIL D' ADMINISTRATION : DAVILA JACQUES
COORDONNATEUR ADMINISTRATIF: JEAN PAUL ELUTHER
Abonnement : O690 55 93 53 ;
Publicité : Régie Caraïbe de publicité 0690 40 42 55 ;
Agence de presse : Média info

RÉDACTION
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET RÉDACTEUR EN CHEF : ELUTHER JEAN PAUL
COMITÉ DE RÉDACTION : José Baltide ; Jacques Davila; WesleyAminata.

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AFFAIRES NATIONALES
POLITIQUE
500 EMPLOIS ET INSTALLATION DE 40 JEUNES AGRICULTEURS ?

L’exécutif régional a choisi d’accompagner le groupement des
producteurs de bananes vers un nouveau défi: atteindre une
production de 100 000 tonnes de bananes d’ici 2020. Ce
projet nommé « Cap 100 000 tonnes » permettra la création
de 500 emplois et l’installation de 40 jeunes agriculteurs.
L’annonce a été faite suite à une réunion entre Ary Chalus
président du Conseil Régional, Eric de Lucy (Président de
l’UGPBAN) et une délégation de producteurs guadeloupéens
composée de Francis Lignières, Luc Poumaroux, Guy Adolphe,
Denis Duflo, Damien Frair et Harry Guillaume. Un objectif qui
est tout fait atteignable » pour Francis Lignières, président
du groupement des Producteurs de Bananes de Guadeloupe
qui rappelle que la filière a déjà auparavant produit 140 000
tonnes de bananes. Aujourd’hui pour prétendre à une aide
compensatoire de la Commission Européenne, la production
ne peut excéder 77 000 tonnes. Toute production dépassant
ces références ne bénéficie d’aucun soutien. C’est dans ce
cadre que la Région Guadeloupe a décidé d’apporter son aide
à la filière avec un soutien de l’état, en accordant une aide
compensatoire de 404€/tonne sur la base des 23 000 tonnes
supplémentaires.      Ces    23000    tonnes    de    bananes
supplémentaires correspondent à la création de 500 emplois
permanents .« Sur le plan social, c’est un projet qui est très
intéressant, sans compter les emplois induits qu’il y a autour
de cette augmentation de la production », souligne Eric de
Lucy, Président de l’Union des groupements de producteurs
de bananes de Guadeloupe et de Martinique. Le projet « Cap
100 000 tonnes » permettra aussi l’installation de 40 jeunes
agriculteurs

Quand un décideur politique qui dirige une collectivité dont
l’une des missions est de favoriser le développement
économique les citoyens sont le plus souvent satisfaits même
si le nombre d’emplois à créer est très faible au regard des
70 000 de nos compatriotes qui sont à la recherche d’un

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emploi . Mais on ne doit pas se contenter de paroles . Il nous
faut évaluer cette proposition . Pour cela il nous faut
commencer par un diagnostic du secteur .

La banane occupe 7,6 % de la surface agricole utilisée avec 2
353 hectares. La valeur ajoutée du secteur s’établirait à 28
millions d’euros et est à l’origine de 17 % de la valeur
ajoutée du secteur de l’agriculture qui représente 8 % du PIB
évalué à 8 milliards . 62 233 tonnes sont exportés sur 75
000 tonnes produites . Le chiffre d’affaires du secteur atteint
près de 70 millions €. L’aide POSEI, versée aux producteurs,
s’est élevée à 31,3 millions €. Environ 190 exploitations
bananières sont recensées qui emploient 1000 emplois temps
plein . Le projet « Cap 100 000 tonnes » vise à atteindre cet
objectif à l’horizon 2020. L’évaluation des besoins montre
qu’une enveloppe de 9,292 M€ par an serait nécessaire à
terme pour atteindre et maintenir ces objectifs. Cette aide
sera versée proportionnellement au tonnage supplémentaire
commercialisé par les producteurs de bananes.

En prenant en compte en compte ces données officielles
l’observatoire économique caraïbe a calculé que les 75 500
tonnes produites en 2015 génèrent 0,01 emplois par tonnes
produites ce qui nous donne 260 emplois pour les 26 000
tonnes supplémentaires . Si ce projet doit être mis en place
il faudra impérativement revoir les chiffres et les fournir pour
le débat public indispensable .

JEAN PAUL ELUTHER

CRISE DE LA JUSTICE EN GUADELOUPE

François Hollande n’a pas cherché à nier. En se contentant de dire
qu’il "regrette profondément ce qui a été ressenti comme une
blessure par les magistrats", il admet implicitement que ses
déclarations sur la "lâcheté" des magistrats sont exactes. Mais ces
propos que certains ont trouvé excessifs masquent beaucoup de
choses sur cette institution. Naturellement, dire que les juges sont
des "lâches" ou des "planqués" faussement vertueux est excessif,
mais il n’en reste pas moins qu’il faut prendre au sérieux l’idée d’une
dérive ou d’une crise de la justice, crise qui ne résulte pas
seulement d’un manque de moyens (certes bien réel), mais aussi de

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causes plus profondes, d’ordre culturel, peut-être même d’ordre
idéologique. Au fond, qui sont les magistrats et que pensent-ils ?
Quelles sont leurs valeurs, quelle idée se font-ils de leur rôle ? Notre
connaissance de ce milieu est très limitée, ce qui pose problème car
la justice a pris une place considérable dans nos systèmes
démocratiques, sans que soit abordé frontalement le décalage entre
la demande de justice et les réponses des tribunaux. Ce que l’on sait
c’est qu’il est aujourd’hui plus facile de poursuivre des élus ou des
policiers que de poursuivre des magistrats . C’est encore plus vrai
sans notre guadeloupe où de toute évidence la justice coûte trop
cher et favorise certains groupes sociaux . Le débat doit donc
s’ouvrir.

Économie ET social
UN NOUVEL OPÉRATEUR DE TÉLÉPHONE EN GUADELOUPE

En faisant entrer un nouvel opérateur aux Antilles, en Guyane ainsi
que dans les îles de l'océan Indien, l'Autorité de régulation des
télécoms (Arcep) cherche à provoquer la même course aux prix
qu'avec l'arrivée de Free Mobile) en métropole en 2012. L'Autorité
de régulation des télécoms Arcep a annoncé jeudi avoir attribué une
nouvelle licence de téléphonie me réunionnais Océinde opérera, sous
la marque ZEOP Mobile, à la Réunion. L'Autorité compte sur l'arrivée
de ces nouveaux acteurs pour obile 4G aux Antilles, en Guyane et
dans les îles de l'océan Indien, portant ainsi à quatre le nombre
d'opérateurs télécoms présents dans chaque territoire. L'opérateur
français Free Mobile (Iliad) va désormais disposer d'une licence 4G
en Guyane, Guadeloupe et Martinique ainsi qu'à Saint-Barthélémy et
Saint-Martin, alors que le groupdynamiser le marché en termes de
prix, à l'image de ce qui a pu se produire avec l'entrée de Free sur le
marché mobile en métropole, avec des "offres abordables et
adaptées aux nouveaux usages", selon son communiqué. Au total,
sur les cinq territoires concernés, neuf opérateurs ont été retenus
par l'Arcep, sur les 25 dossiers reçus. En plus de Free Mobile et
ZEOP Mobile, les opérateurs déjà présents sur ces territoires,
Orange, SFR, Digicel, Outremer Telecom, Dauphin Telecom et Telco
OI, ont tous obtenu une licence 4G. Les candidats à l'attribution
d'une licence 4G devaient répondre à plusieurs critères pour être
retenus, tels que la cohérence et la crédibilité du projet et du plan
d'affaires, la contribution à l'aménagement du territoire, l'emploi et
l'investissement ou encore la stimulation du marché. Afin de

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convaincre l'Arcep, les candidats pouvaient cependant prendre des
engagements allant au-delà des obligations imposées par l'Autorité,
en particulier en termes de couverture du territoire. L'arrivée d'un
nouvel opérateur sur les marchés ultra-marins intervient moins de
six mois après la fin des frais d'itinérance entre l'outre-mer et
l'Hexagone, depuis le 1er mai dernier, conformément à une
disposition votée par le Parlement en octobre 2015. En avril dernier,
l'Insee avait estimé que la téléphonie mobile en outre-mer était plus
chère de 60% environ aux Antilles-Guyanne, 20% à la Réunion et
26% à Mayotte. Que disent sur cette affaire ceux qui ont des
attributions dans ce domaine en Guadeloupe .

LES CONDITIONS DE TRAVAIL À LA POSTE SONT MAUVAISES

Dans une lettre ouverte, huit cabinets d’experts évoquent une
"aggravation de la pénibilité physique", des "cas de suicides", des
"situations de détresse individuelle", de "fréquents conflits ouverts
entre agents" et "un climat social délétère" au sein du groupe. À les
entendre, rien ne va plus. Huit cabinets réalisant des expertises pour
le compte des CHSCT de La Poste ont adressé une lettre ouverte au
président du groupe, Philippe Wahl, pour "sonner l'alarme" sur la
dégradation des conditions de travail et de la santé des agents et le
"mépris du dialogue social", a-t-on appris de sources concordantes.
Dans cette lettre datée de jeudi, dont l'AFP a eu copie, ces cabinets
d'experts (Aptéis, Aristée, Cedaet, Eretra, Ergonomnia, Indigo
Ergonomie, Social Conseil, Odyssée) dénoncent "la dégradation des
conditions de travail et le mépris du dialogue social manifesté dans
les différents secteurs et aux différentes échelles du groupe",
parlant d'une "situation préoccupante du fait de la rapide
dégradation de l'état de santé des agents". Ils évoquent une
"aggravation de la pénibilité physique", des "cas de suicides", des
"situations de détresse individuelle", de "fréquents conflits ouverts
entre agents" et "un climat social délétère". En cause, selon eux, les
"réorganisations permanentes qui réduisent les effectifs et
soumettent les agents à des cadences accélérées", du "courrier au
colis, du réseau à la banque", malgré les "recommandations du
rapport Kaspar de 2012", après le suicide de deux cadres. Pour
prescrire le travail, affirment encore ces experts, "les directions de
proximité doivent s'appuyer sur des "modélisations statistiques" ne
correspondant pas à la réalité du terrain, "qu'elles-mêmes ne savent
pas expliquer". Interrogé par l'AFP, l'un d'entre eux, Nicolas Spire,
évoque des "logiciels qui calculent tout à la minute près, sans

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rapport avec la réalité des tournées des facteurs", qu'il accompagne
régulièrement, "une pression permanente, des réprimandes,
humiliations". Il décrit "une organisation du travail qui s'est
emballée dans ses modes de réorganisation et d'encadrement",
parle de "situation proche du cataclysme" qu'il compare à la crise
sociale de France Telecom en 2008-2009, touchée par une vague de
suicides. M. Spire se refuse cependant à avancer des chiffres précis
sur les cas de suicide, qui restent pour lui la "pointe de l'iceberg",
mais il évoque "un taux d'absence en pleine recrudescence, des
maladies et des départs". Les experts accusent aussi la direction de
La Poste de refuser le dialogue social, ce qui se traduit par "des
grèves dans de nombreux sites", et de faire entrave aux CHSCT
(comité d'hygiène, de sécurité et conditions de travail) qui
commanditent enquêtes et expertises et "constituent quasiment le
seul contre-pouvoir institutionnel". Interrogée La Poste dit avoir pris
connaissance de cette la lettre "avec beaucoup de sérieux" et vouloir
proposer "dès la semaine prochaine" de rencontrer les experts. "La
politique de La Poste est de contribuer à la bonne réalisation des
expertises votées par les CHSCT et de tenir compte de leurs
conclusions", ajoute-t-elle, disant compter "748 CHSCT qui ont
demandé la réalisation de 66 expertises en 2015 sur tout le
territoire (il y en avait 103 en 2013)".

LES CONTRATS ASSURANCES OBSÈQUES SONT SOUVENT UNE
ARNAQUE

En moyenne, 20% de l'argent placé par les particuliers dans leurs
contrats d'assurance obsèques ne seraient jamais versés aux
destinataires, selon l'enquête de 60 millions de consommateurs. "Il
faudrait en venir à souhaiter mourir le plus tôt possible !". Pas avare
en humour, l'enquête sur les contrats d'assurance obsèques publié
par le magazine 60 millions de consommateurs le 13 octobre 2016,
a surtout de quoi scandaliser. "Pour 4.815 euros versés en moyenne
par le souscripteur, le capital décès auquel pourraient prétendre les
proches ne sera, 23 ans plus tard, que de 3.838 euros !". Vous ne
rêvez pas, la famille ou les amis du défunt qui avait souscrit un
contrat d'assurance obsèques touchent donc en moyenne seulement
80% de l'argent que ce dernier avait mis de côté. Toujours selon 60
millions de consommateurs, certains compagnies n'hésitent pas à
"amputer de 40% les sommes versées". De plus, la part retenue par
l'assureur augmente proportionnellement à la durée du contrat, d'où
l'idée de "mourir le plus tôt possible" évoquée plus haut. Le

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magazine révèle également que les sommes placées par les assurés,
en plus d'être en partie amputées, sont difficiles à débloquer pour
les proches. Les contrats d'assurance obsèques sont des solutions
permettant à un particulier de mettre de l'argent de côté. Il existe
plusieurs formules, permettant de verser un capital aux proches qui
prendront en charge les obsèques ou de verser directement la
somme capitalisée à une entreprise de pompes funèbres. Les
assureurs proposant ce genre d'offres jouent ainsi sur la nécessité
quasi absolue pour un particulier de financer ses propres obsèques
ou de les faire financer par des proches. La loi prévoit qu'en cas
d'absence de contrat de ce genre, les frais d'obsèques sont prélevés
directement sur les biens de la succession. Il n'est donc pas possible
de passer outre le système de financement privé des obsèques, sauf
dans la situation où le montant de la succession et les ressources
des personnes devant assumer la charge des obsèques est trop
faible. Dans ce cas précis, c'est la commune du décès qui prend en
charge les frais d'obsèques.

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR LA RÉDACTION

INNOVATIONS , SCIENCES ET TECHNOLOGIES
L’ UNIVERS COMPTE DEUX MILLIARDS DE GALAXIES

Les scientifiques de l'Université de Nottingham au Royaume-Uni, ont
découvert que l'univers contient environ deux milliards de galaxies,
10 fois plus que prévu. Cette information a été publiée dans la revue
Astrophysical Journal. Au cours des 20 dernières années, les
chercheurs ont utilisé des images du télescope spatial Hubble pour
estimer que le cosmos contient entre 100 milliards et 200 milliards
de galaxies, dont 10 % ont été analysées . Cependant, les 90 pour
cent restants le seront quand de meilleures et de plus grands
télescopes seront développés, a expliqué l' astronome Christopher
Conselice. Pour compter les galaxies, l'équipe européenne a ajouté
aux images de Hubble et les données publiées en 3D. Avec cette
méthode, ils ont calculé la densité des galaxies, ainsi que le volume
de chaque région de l' espace . Elle a également enquêté sur une
période de plus de 13 milliards d' années et a constaté que ces
éléments ne sont pas uniformément répartis dans la histoire de
l'univers. Selon ces données quand le cosmos avait un million

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d’années les galaxies      étaient 10 fois plus nombreuses . Pour
Conselice, ce qui est très surprenant, c’est qu’ au cours des 13
milliards d’années passées corps célestes ont connu de nombreuses
fusions    fusions qui ont permis       la formation des étoiles. La
diminution du nombre de galaxies dans le temps contribue à
résoudre le paradoxe de Olbers pourquoi le ciel est sombre la nuit.
Pour les spécialistes, la plupart de ces corps spatiaux sont invisibles
à l'oeil humain et aux télescopes modernes, en raison d'un
combinaison de facteurs , y compris le redshift de la lumière, la
nature dynamique de l'univers et l'absorption de la lumière par la
poussière et le gaz intergalactique qui fait que le ciel reste en
grande partie dans le noir.

10 RÉCENTES INNOVATIONS MÉDICALES

C’est devenu un rituel . La célèbre Cleveland Clinic – qui se classe
parmi les meilleurs hôpitaux des États-Unis – livre désormais chaque
année sa sélection d’innovations marquantes pour les mois à suivre.
La liste est établie par 110 médecins et chercheurs de l’hôpital et
révélée à l’occasion de leur Medical Innovation Summit. Pour être
retenues, les technologies nominées doivent répondre à 4 critères :
(1) présenter un impact clinique important et un bénéfice significatif
pour les patients en comparaison avec les pratiques actuelles, (2)
démontrer un haut potentiel de succès commercial, (3) être
disponible sur le marché en 2015, et (4) changer la vie des patients.
Voilà la liste :

1. L’unité mobile AVC

A tout seigneur, tout honneur : la Cleveland Clinic a mis en pole
position l’unité mobile de gestion des accidents vasculaires
cérébraux (AVC) dont elle vient de faire l’acquisition. Déployé en
juin dans la capitale de l’Ohio, cette « super-ambulance » est
équipée d’un scanner et reliée à distance à une équipe de
neurologues capables de donner un diagnostic à distance . Elle
intervient, en coordination avec les Urgences de la ville. Plus de 80
patients ont déjà pu en bénéficier. Dès 2013, la revue heartwire a
décrit l’expérience berlinoise de neurologue et de scanner
embarqués dans l’ambulance permettant de thrombolyser pmus
apidement Amené à se développer bien que très coûteux, ce modèle
de prise en charge s’inspire des unités mobiles AVC mises es tôt.

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2. Le vaccin contre la dengue

La deuxième innovation plébiscitée est française puisqu’il s’agit du
premier vaccin contre la dengue, lequel est développé par Sanofi.
Deux essais de phase III, l’un en Asie, l’autre dans différents pays
d’Amérique Latine et des Caraïbes, ont montré des résultats très
encourageants et un bon profil de sécurité. Celui mené chez 20 875
enfants âgés de 9 à 16 ans, vivant en zone d’endémie au Brésil, en
Colombie, au Mexique, au Honduras et à Porto-Rico, a fait état d’un
taux de protection de 60,8% dans un essai qui a inclus plus de 20
000 enfants âgés de 9 à 16 ans dans différents pays d’Amérique
Latine et des Caraïbes. Les enfants qui recevaient le vaccin avaient
un risque diminué de 80,3 % d’être hospitalisés. Sanofi pourrait
déposer une demande d’AMM auprès des Autorités de santé au
premier trimestre 2015. Une bonne nouvelle quand on sait que la
dengue transmise par les moustiques infecte près de 400 millions de
personnes chaque année, principalement en Afrique et en Asie.

3. La prise de sang minute sans seringue ni douleur

La troisième marche est occupée par une innovation qui pourrait
bien ringardiser les laboratoires d’analyse : la prise de sang new-
look, sans aiguilles, ni douleur, ni infirmière et résultats ultra-
rapides. On doit cette nouveauté à Theranos. Avec sa nouvelle
méthode d'analyse du sang, la firme dirigée par Elizabeth Holmes –
jeune ingénieure de tout juste 30 ans –compte bien révolutionner
l’industrie du test [5]. Le principe est simple : au lieu de prélever
plusieurs flacons de sang à un patient - un pour chaque analyse (ou
presque) - le système Theranos nécessite seulement un
prélèvement au doigt, donc quasiment indolore. Avec une seule
goutte de sang, 30 tests peuvent être pratiqués. Non seulement les
prix des analyses sont cassés : 50 % moins cher que ceux
remboursés dans le cas de l’assurance maladie (Medicare), mais les
résultats sont envoyés par courrier électronique dans un délai de 4
heures. Voilà donc une jeune femme et une innovation qui ne
manquent pas de piquant.

4. L’anticorps anti-PCSK9

Les anticorps anti-PCSK9 sont-ils le nouveau traitement de choc du
LDL-cholestérol ? Vont-ils transformer la prévention secondaire,
comme les statines l’ont fait en leur temps ? Au vu de leur efficacité

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- une chute du LDL comprise entre 50 et 65% chez les patients déjà
sous statines et de 50% chez ceux qui n’en prennent pas – et de
leur tolérance, on peut le penser. Plusieurs candidats-médicaments
ont d’ores et déjà atteint un stade avancé de développement :
l’alirocumab de Sanofi/Regeneron, l’évolucumab d’Amgen, et le
bococizumab de Pfizer. Et un certain nombre d’autres laboratoires
ont des anticorps anti-PCSK9 dans les tuyaux, notamment
Roche/Genentech, Elli Lilly et Novartis. Les premières autorisations
de mise sur le marché de ces nouveaux anti-cholestérolémiants en
prise injectable sont attendues début 2015. Elles concerneraient en
premier lieu les patients intolérants aux statines.

5. Les combinaisons ciblées contre le cancer

Les chimiothérapies - qui visent les cellules tumorales mais
détruisent aussi les cellules saines -n’ont plus la côte et laissent peu
à peu place à des thérapies beaucoup plus prometteuses car ciblées.
Il s’agit de combinaisons anticorps plus molécule cytotoxique, qui
comme dans les conflits modernes, conduisent des frappes ciblées
contre les cellules cancéreuses reconnues par ces anticorps, en
limitant les dommages collatéraux. Résultats : plus focalisé, le
traitement est plus efficace et entraine moins d’effets secondaires
pour le patient. Certains de ces anticorps conjugués ont déjà reçu
une AMM. La molécule la plus emblématique est peut-être Kadcyla®
(trastuzumab emtansine), anticorps ciblant le récepteur HER 2
couplé à un cytotoxique, dans le cancer du sein HER 2 positif
métastatique ou localement avancé non résécable. Ce médicament
qui allie spécificité antitumorale en se fixant sur le récepteur HER 2
et activité cytotoxique par l’action du DM1 (un inhibiteur de
microtubules) a amélioré la médiane de survie sans progression
(gain absolu de 3,2 mois), la survie globale (gain absolu de 5,8
mois) et la qualité de vie par rapport à l’association Tyverb
(lapatinib) + Xeloda (capécitabine). Elle a été approuvée en Europe
en novembre 2013 [6].

6.Les    modulateurs             du       système        immunitaire
(immunothérapie)

L’immunothérapie est la nouvelle révolution thérapeutique en
oncologie, avec un effet spectaculaire dans la prise en charge du
mélanome métastasique. Dans le principe, il s’agit de lever des
freins du système immunitaire, de façon à booster celui-ci pour qu’il

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puisse se défendre contre les cellules cancéreuses. En pratique, on
inject Dans e un anticorps monoclonal humain dirigé contre un
récepteur (comme PD-1 ou CTL-4)Lire la suiteexprimé à la surface
des lymphocytes. Ces récepteurs modulent une voie qui conduit à «
supprimer » l’activation des lymphocytes T, cette même voie est
utilisée par les cellules cancéreuses leur permettant « d’échapper »
à la réponse immunitaire de l’hôte. En bloquant cette régulation
négative, l’immunothérapie est susceptible de renforcer la capacité
du système immunitaire à reconnaître et à éliminer les cellules
cancéreuses. L’ipilimumab le premier exemple de ce nouveau type
de thérapies, a créé l’évènement dans le mélanome en apportant un
gain important de survie, suivi désormais du pembrolizumab. Le
nivolumab, qui cible une autre voie de signalisation, est
actuellement à l’étude dans le carcinome rénal et plusieurs autres
cancers et a été approuvé au Japon. Des combinaisons de plusieurs
inhibiteurs de ce type font aussi l’objet d’essais cliniques, certaines
avec un réel succès thérapeutique.

7. Le pacemaker sans sonde

Depuis 1958, la technologie des pacemakers a peu évolué jusqu’à
ces toutes dernières années avec l’avènement de générateurs
miniaturisés. Le stimulateur sans sonde est un système tout en un.
La capsule pas plus grande qu'une pièce d'un euro comprend
l'électronique, la batterie et la sonde. La mise en place est réalisée à
l'aide d'un cathéter introduit par la veine fémorale, qui permet la
progression du stimulateur jusqu'à la pointe du ventricule droit.
Deux pacemakers (PM) sans sonde sont aujourd’hui en
développement clinique : le Nanostim™ (St Jude) et le Micra™
(Medtronic). Après essai chez l’animal, on en est aujourd’hui aux
études de validation chez l’homme. Les effectifs sont encore
modestes : pour fixer les idées, le Micra™ a été implanté chez 80
patients dans le monde, dont 6 à Bordeaux, seul centre implanteur
de PM sans sonde en France, qui a commencé cette activité au mois
de mars. Les avantages sont multiples notamment épargner au
patient une incision et les risques d’infection qui peuvent résulter –
de l’ordre de 2%. La procédure prend 15 à 30 minutes, un record.
Les PM sans sonde sont bien entendu reprogrammables, et IRM-
compatibles (jusqu’à 3 Tesla). En revanche, la capsule sans sonde
ne permet pour le moment que la stimulation ventriculaire. Reste
donc à attendre les premiers résultats, pour vérifier que le saut
technologique s’accompagne bien d’un bénéfice pour les patients.

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8.   Deux   médicaments         dans     la   fibrose     pulmonaire
idiopathique (FPI)

La FPI est une maladie pulmonaire fibrotique interstitielle
irréversible, évolutive et d’issue fatale ne bénéficiait jusqu’à il y a
peu d’aucun traitement si ce n’est la greffe pulmonaire. L’espérance
de vie médiane au moment du diagnostic étant de deux à cinq, c’est
dire à quel point l’arrivée deux nouveaux traitements changent la
donne. La pirfénidone (Esbriet®) s’est montrée efficace sur la
progression de la maladie et a – c’est une première - diminué le
risque de mortalité de 48% par rapport au groupe placebo. Le
nintedanib, lui, réduit le déclin annuel de la fonction pulmonaire
jusqu’à 55%, par rapport au 5% du placebo. Aux Etats-Unis, ces
deux nouveaux traitements ont reçu, le 15 octobre dernier,
l’approbation de la FDA [7,8]. La pirfénidone est, elle, déjà
disponible en Europe, au Japon et au Canada.

9. La radiothérapie per-opératoire dans le cancer du sein

Connue sous l’acronyme IORT, la radiothérapie intra-opératoire des
cancers mammaires consiste en une séance unique d’irradiation
appliquée au niveau de la chambre de tumorectomie,
immédiatement après la résection chirurgicale de la tumeur.
Développée dans de grandes études (Targit, IEO), cette technique
permet de limiter l’impact des effets secondaires de l’irradiation aux
seuls tissus sains compris dans le volume de la glande mammaire à
risque et de protéger les plans cutanés et sous-cutanés [9]. De plus,
la simultanéité de l’intervention chirurgicale et la radiothérapie
diminuent considérablement la durée totale du traitement…ainsi que
les coûts.

10. L’inhibiteur      de   la   néprilysine    dans     l’insuffisance
cardiaque

L’agent LCZ696 a été la star du dernier congrès européen de
cardiologie (ESC2014) et pourrait faire bouger les lignes dans
l’insuffisance cardiaque (IC), pathologie très largement répandue,
qui n’avait pas connue d’avancée majeure depuis longtemps. Sous
ce nom de code se cache en fait le premier composé d’une toute
nouvelle classe de médicament qui associe un inhibiteur de la
néprilysine et du valsartan. En mars dernier, le laboratoire Novartis a

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créé le buzz en annonçant l’arrêt prématuré de l’essai PARADIGM-HF
qui comparait le LCZ696 à l’énalapril (traitement de référence), en
raison de la forte baisse de mortalité observée dans le groupe traité
par LCZ696. L’étude avait inclus des insuffisants cardiaques de
classe II, III ou IV avec une fraction d'éjection réduite (FE ≤ 35-
40%). L’analyse finale des résultats présentés à l’ESC a établi cette
réduction de mortalité cardiovasculaire à 20% par rapport aux IEC.
Par ailleurs, le double inhibiteur a réduit le risque d’hospitalisation
pour insuffisance cardiaque de 21% (p
de la défense, les dirigeants russe et indien ont signé un accord de
plus de 5 milliards de dollars, portant sur 5 systèmes de défense
aérienne S-400. Les deux hommes ont également discuté de la
construction conjointe d'hélicoptères russes Ka-226-T en Inde et de
leur exportation. La tenue d’une conférence annuelle militaire entre
les deux pays et la coopération pour construire 4 frégates antiradars
Grigorovitch font également partie des accords russo-indiens. À eux
seuls, les pays des BRICS représentent 43% de la population
mondiale, 20% de l'ensemble des investissements et 15% du
commerce dans le monde. L'acronyme BRIC a été utilisé la première
fois en 2001 par Goldman Sachs dans leur bulletin Global
Economics, "Le monde a besoin de meilleurs BRICs économiques"
sur la base des analyses économétriques projection que les
économies du Brésil, de la Russie, l'Inde et la Chine serait
individuellement et collectivement occuper beaucoup plus espace
économique et serait parmi les plus grandes économies du monde
dans les 50 prochaines années. Sept Sommets BRICS ont eu lieu
jusqu'à présent. Les BRICS, qui représentent 53 % de la population
mondiale et quelque 16 000 milliards de dollars de PIB, se sont
constitués en 2011 pour contrebalancer l'Occident dans la gestion
des affaires du monde. Le programme prévu pour ce dimanche
s'annonce serré : réunion des dirigeants, rencontre avec des
représentants du Conseil des Affaires des Brics, séance plénière
avec la participation des délégations nationales, et finalement
signature des documents conjoints. © SPUTNIK. SERGEI GUNEEV
Vladimir Poutine discute de la Syrie avec Xi Jinping Dans un
comminiqué final les chefs d’état ont indiqué la signature de la
déclaration de Goa, du plan d'action destiné à définir les priorités de
coopérations pour le proche avenir et également de nombreux
documents sur la coopération financière, économique et
humanitaire.

DE QUEL DROIT LES ÉLITES OCCIDENTALES S’AUTOPROCLAMENT
COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ?

Si l’on suit les nombreuses déclarations     en rapport avec
l’actualité internationale, aussi bien des élites politiques
comme médiatiques de l’Occident, ils se disent constamment
« communauté internationale »… On se demande sur quelle
base ? En effet à chaque fois qu'il est question de tenter de
réaffirmer le diktat occidental s'approchant de sa fin
irrémédiable, les dirigeants à Washington, Londres ou Paris

15
ressortent leur notion de communauté dite internationale.
Vraisemblablement les habitudes coloniales ont vraiment du
mal à disparaître. On se pose donc à juste titre la question
afin de savoir et de comprendre sur quelle base les élites
politiques et médiatiques de l'Occident parlent d'eux-mêmes
à ce titre ? Qui les a autoproclamé (si ce n'est eux-mêmes) à
se prendre pour la communauté internationale ? Mais même
à titre de communauté occidentale et dans le cadre de
l'humanité toute entière, cela ne représente qu'une infime
partie de la véritable communauté internationale. De quel
droit une assemblée très réduite de personnes se prend pour
l'unique pouvoir décisionnel au niveau planétaire ? Comme si
la Russie, la Chine, l'Inde, l'Iran, les pays d'Afrique, d'Asie et
d'Amérique latine n'existaient pas. Il serait bon de rappeler
que le monde occidental dans sa définition la plus juste
(Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-
Zélande) représente environ 950 millions d'habitants, donc
moins d'un milliard à l’heure où la population mondiale est
aujourd'hui à 7,43 milliards d'habitants (chiffres du premier
juillet 2016, selon l'ONU). Donc les occidentaux ne
représentent qu’un peu plus de 10 % de la population
terrestre. Incroyable… Il faudrait quand même aussi rappeler
que c'est justement la communauté non-occidentale qui
représente aujourd'hui plus des ¾ de l'humanité et qui pèse
de plus en plus sur le plan économique, politique,
diplomatique, militaire et même culturel. Au moment où au
contraire l'influence unipolaire occidentale diminue à grands
pas. Il suffit d'ailleurs de prendre l'exemple d'organisations
telles que l'OCS ou les BRICS pour comprendre une évidence
simple : l'Occident politique ne peut plus dominer. Plus que
cela, les actions du bloc non-occidental sont aujourd'hui de
plus en plus soudées. Il suffit pour cela d'observer la
coordination de la Russie et de la Chine sur plusieurs
dossiers, allant des manœuvres militaires conjointes jusqu'à
la coordination diplomatique, sur de nombreuses questions
de l'actualité, de la Syrie jusqu'au Burundi. Tout en rappelant
aussi qu'ils sont deux des cinq pays membres permanents du
Conseil de sécurité de l'ONU. En parlant d'ailleurs de ce
Conseil de sécurité onusien, la Russie et la Chine sont
justement ouverts à l'élargissement à d'autres pays de ce
conseil jusqu'ici très fermé. Pourquoi ? Car ni la Russie, ni la
Chine, n'ont peur de voir leur influence se réduire dans le

16
cadre du monde multipolaire, tout au contraire des dirigeants
occidentaux. Les élites occidentales sont-elles donc si
aveugles ? Aucunement. Mais l'héritage colonial de ces élites
est tellement ancrée, qu'il leur est jusqu'à maintenant
toujours impossible de se débarrasser une bonne fois pour
toute de cette maladie. Car il s'agit bien de maladie. Et
comme toute maladie, elle se soigne. Donc de la même
manière que l'on soigne les personnes souffrantes, nous (la
vraie communauté internationale), soignerons ensemble les
prétendues élites de l'Occident. Le monde multipolaire, dans
lequel d'ailleurs l'Occident aura toujours sa place, gagne du
terrain chaque jour qui passe. L'unipolarité s'éloigne comme
un mauvais rêve ayant duré trop longtemps. Et l'hystérie
collective des élites de l'Occident n'y changera rien.

AMÉRIQUE ET CARAÏBE
PAUVRE HAÏTI

Le cyclone Mathew a fait de gros dégâts en Haïti . De
nombreux morts , des équipements détruits , une agriculture
à genoux et plus d’un million de personnes qui ont peu à
manger . Le drame est effarant car le même cyclone n’ a pas
déstabilisé la Jamaïque , Cuba , Santo domingo et les états
unis le pays qui reçoit le plus de cyclones dans notre région.

Seuls les hypocrites sont étonnés par ce nouveau drame qui
encore une fois envoient des communiqués larmoyants et
méprisants et se réunissent pour faire parvenir des dons qui
peuvent panser mais ne guérissent pas. Celles et ceux qui ont
pris le temps d’observer depuis de nombreuses années
connaissent, savent et craignent quand notamment la saison
des cyclones arrive . Ce pays est structurellement fragile et
on se demande comment il arrive à vivre régulièrement au
quotidien . L’état de loin la principale entreprise du pays dont
les acteurs politiques se disputent avec une extraordinaire
violence la possession est mal organisé et ses performances
sont d’une rare médiocrité et en tous cas indigne d’une
organisation en charge de la gestion d‘un pays . Cet état se
trouve dans un pays dont le PIB est en 2015 en gourdes
constantes de 15,6 milliards soit 214 millions d’euros pour
11 millions d’habitants . Cet état a adopté un budget national

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pour 2017 de 121 milliards de         gourdes ( 1,7 milliards
d‘euros ) dont 49 en investissement qui ne seront réalisés
qu’à 20 % faute de financement . Comment financer des
services publics de qualité avec un montant aussi dérisoire ?
Une monnaie dont la valeur diminue régulièrement car elle
est trop chère compte tenu des déséquilibres structurels des
balances commerciale et des comptes de ce pays dont la
chute est simplement ralentie par les transferts de la
diaspora c’est à dire de ces millions d’individus qui se font
exploiter dans tous les pays de la Caraïbe et de l’ Amérique
et qui envoient 1,9 milliards de dollars par an soit 150
dollars de contribution par contributeur au pays . Ce montant
représente 12% du PIB .De grâce les donateurs, donnez,
taisez vous et sachez que vos dons ne vont régler aucun
problème car ce pays victime de dirigeants irresponsables a
besoin de plus . En face de ce nouveau drame on a le toupet
de parler d’élections alors que tout le monde sait que
quelque soit le président élu il ne peut pas avoir de majorité
au parlement et donc toute décision sera le plus souvent
l’objet de tractations et de financements occultes .

Haïti a besoin d’un nouveau projet qui devrait comporter les
points suivant : un gouvernement d’union nationale pour
10ans ; un plan de développement de dix ans accompagné d’
une programmation budgétaire de même durée ; une
programmation précise de l’aide financière étrangère de dix
ans ; une aide au maintien de la parité de la gourde vis à vis
du dollar et un un accord de libre échange avec Santo
domingo .

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR LA RÉDACTION

SANTÉ
UN ATLAS DES CELLULES

Des chercheurs américains et britanniques ont lancé vendredi une
initiative de longue haleine qui doit aboutir au recensement et à la
description de toutes les cellules humaines dans un immense atlas
qui devrait modifier la compréhension du développement du corps et
de la maladie.Le projet, qui devrait durer plus d'une décennie, est
actuellement piloté par des chercheurs américains d'Harvard et du

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Massachusetts Institute of Technology MIT ainsi que du Sanger
Institute and Wellcome Trust en Grande-Bretagne. L'atlas, qui sera
l'occasion d'une coopération scientifique que ses instigateurs
souhaitent mondiale, vise à recenser les types et les priorités de
toutes les cellules contenues dans tous les tissus et tous les organes
humains afin d'établir une carte de référence d'un corps sain,
précisent les chercheurs. Les cellules sont les éléments
fondamentaux pour comprendre la biologie d'un état sain et d'un
état pathologique mais les scientifiques ne sont pas en mesure
actuellement de dire quel est leur nombre, combien de types
différents existent, ni en quoi elles diffèrent d'un organe à l'autre.
"Ce projet d'atlas de la cellule humaine est le point de départ d'une
nouvelle ère dans la compréhension de la cellule", a commenté
Sarah Teichmann, chef du département de génétique cellulaire au
Sanger Institute. "Nous allons découvrir de nouveaux types de
cellules, découvrir comment les cellules évoluent au cours de la
croissance et de la maladie et mieux comprendre la biologie", a-t-
elle ajouté. Cet atlas sera principalement une immense banque de
données librement accessible à tous les scientifiques à travers le
monde. Il devra servir à transformer la recherche face à la
progression de maladies comme l'asthme, Alzheimer ou le cancer. Le
corps humain est constitué de milliers de milliards de cellules (unités
fondamentales de la vie) qui se divisent, grandissent et assurent
diverses fonctions dès l'état embryonnaire de l'être humain. Jusqu'à
un passé récent, la connaissance scientifique des cellules se
résumait à une observation microscopique ou à des analyses
génétiques de groupes de centaines ou de milliers de cellules dont
on déterminait les priorités globales.             Mais les progrès
technologiques sur le génome humain (matériel génétique d'un
organisme) ont permis aux chercheurs de séparer les cellules de
différents tissus ou organes, d'analyser leurs priorités, de mesurer
et de déterminer quelles molécules sont produites par quelles
cellules. "Nous avons maintenant les outils pour comprendre de quoi
nous sommes constitués, ce qui nous permet de comprendre
comment notre corps fonctionne et de déterminer comment le
dysfonctionnement de tous ces éléments se traduit par la maladie",
a déclaré Aviv Regev, du Broad Institute qui participe à l'initiative.

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR LA RÉDACTION

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LES MARCHÉS FINANCIERS
ASIE
Les Bourses de Hong Kong et Shanghai ont fermé dans le vert
vendredi, à la faveur de chiffres positifs sur l'inflation chinoise et les
prix à la production. A Hong Kong, l'indice composite Hang Seng a
terminé la séance en progression de 0,88%, soit 202,01 points, à
23.233,31 points. La Bourse de Shanghai a fermé juste au-dessus
de l'équilibre (+0,08%), inversant la tendance après une ouverture
en baisse. L'indice composite shanghaïen a gagné 2,46 points, à
3.063,81 points, dans un volume d'échanges de 163,8 milliards de
yuans (22,08 milliards d'euros). Sur la semaine, l'indice a progressé
de 1,97%. La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine
continentale, a en revanche cédé 0,13%, ou 2,57 points, à 2.046,74
points, dans un volume d'échanges de 259,8 milliards de yuans
(35,03 milliards d'euros). L'indice composite a cependant gagné
2,56% durant la semaine.

Tokyo rebondit modestement, ne régissant que modérément à une
hausse inattendue de l'inflation en Chine en septembre: le Nikkei
récupère +0,5% à 16.856 (et le doit essentiellement à l'envolée
d'Uniqlo/Fast Retailing) le prochain objectif à la hausse demeure
17.570Pts (ex-zénith des 22 et 26 avril).Le Nikkei finit donc la
semaine sur un score nul et une parfaite stagnation (-0,02%, cela
c'est joué à quelques dixièmes de second, sinon le Nikkei finissait
dans le vert. L'objectif des 17.570 (zénith du 22 avril 2016) reste
accessible même si le Nikkei reste enfermé au sein d'un corridor
16.400/17.100 à court terme.

AMÉRIQUE

Wall Street a terminé sans grand changement la dernière séance de
la semaine, perdant du terrain dans l'après-midi car les dernières
déclarations de la présidente de la Réserve fédérale ont laissé les
investisseurs dans l'expectative. L'indice Dow Jones .DJI a gagné
39,44 points (0,22%) à 18.138,38 points vendredi. Le S&P-500
.SPX , plus large, a pris 0,43 point (0,02%) à 2.132,98 points. Le
Nasdaq Composite .IXIC a avancé de 0,83 point (0,02%) à
5.214,16 points. Sur l'ensemble de la semaine, le Dow a perdu

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0,56%, le S&P 0,96% et le Nasdaq Composite 1,48%.            La Fed
devra peut-être mener une politique adaptée à une économie "à
haute pression" pour réparer les dégâts que la crise lui a causés et
juguler des risques prenant un caractère permanent, a déclaré Janet
Yellen vendredi. Les traders évaluent à 67% la probabilité d'une
hausse des taux en décembre, celle de novembre étant négligeable
car la réunion de politique monétaire tombera quelques jours avant
l'élection présidentielle du 8 novembre.

EUROPE
Les principales Bourses européennes ont fini en nette hausse
vendredi, près de leurs plus hauts du jour, après avoir amplifié leur
rebond à l'ouverture de Wall Street, grâce notamment aux résultats
jugés encourageants de plusieurs grandes banques américaines. La
tendance sur les marchés actions a également été soutenue par les
chiffres de l'inflation en Chine, qui ont apaisé en partie les
inquiétudes sur la santé de la deuxième économie du monde. À
Paris, le CAC 40 a terminé en progression de 1,49% (65,75 points) à
4.470,92 points. Le Footsie britannique a pris 0,51% à 7.013,55 et
le Dax allemand a gagné 1,60% à 10.580,38. L'indice EuroStoxx 50
a avancé de 1,69%, le FTSEurofirst 300 de 1,35% et le Stoxx 600
de 1,29%. Sur la semaine, le CAC a gagné 0,47% et le FTSEurofirst
300 0,22%.

CHANGE
 .
A l'issue d'une semaine de chute face au dollar, l'euro baissait
encore vendredi face au billet vert, après de nouveaux chiffres
américains qui, bien que contrastés, ne semblaient pas remettre en
cause la perspective d'une rapide hausse des taux. Vers 18H00 GMT
(20H00 HEC), l'euro valait 1,0991 dollar -après être tombé à 1,0982
dollar, au plus bas depuis fin juillet- contre 1,1056 dollar jeudi vers
21H00 GMT. L'euro baissait un peu face à la monnaie nippone, à
114,33 yens contre 114,61 yens jeudi. Le dollar montait face au
yen, à 104,02 yens contre 103,66 yens la veille. "Cette semaine,
des chiffres américains mitigés, mais dans l'ensemble positifs, (...)
ont donné du crédit à l'idée que la Réserve fédérale (Fed) va relever
ses taux en décembre pour la deuxième fois depuis près d'une
décennie", a résumé dans une note Omer Esiner, de Commonwealth
Foreign Exchange. Vers 18H00 GMT, la livre britannique montait très
légèrement face à la monnaie européenne, à 90,20 pence pour un

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euro, mais baissait face au billet vert, à 1,2185 dollar. Le franc
suisse montait un peu face à l'euro, à 1,0876 franc pour un euro,
mais baissait légèrement face au billet vert, à 0,9895 franc pour un
dollar. La devise chinoise a terminé en baisse à 6,7283 yuans pour
un dollar, son niveau le plus faible en fin d'échanges depuis
septembre 2010, contre 6,7274 yuans pour un dollar jeudi à 15H30
GMT. L'once d'or a fini à 1.251,75 dollars au fixing du soir, contre
1.261,05 dollars jeudi.

MATIÈRES PREMIÈRES

Les cours du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges
européens alors que les marchés peinaient à trouver une direction
forte en fin de semaine après la réunion informelle de l'Opep à
Istanbul. Vers 16H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer
du Nord pour livraison en décembre valait 51,67 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents
par rapport à la clôture de jeudi.Sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West
Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une
variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation
du cours du brut et comme matière première pour les contrats à
terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange),
la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre
reculait de 37 cents à 50,07 dollars. Les cours s'étaient envolés
lundi, soutenus par l'annonce à Istanbul par le président russe,
Vladimir Poutine, que son pays comptait participer aux efforts de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour limiter
la production mondiale. Depuis, "les cours ont été chahutés par les
publications sur l'état du marché qui sDepuis, "les cours ont été
chahutés par les publications sur l'état du marché qui suggèrent
que, même si l'accord de l'OPEP est appliqué avec succès, il ne
suffirait pas à faire face à la surproduction mondiale", commentait
Phil Foster, de Love Energy. L'Agence Internationale de l'Energie
(AIE), l'OPEP et l'EIA (Energy Information Administration, antenne
du département américain de l'Énergie ou DoE) ont publié leurs
rapports mensuels sur l'offre et la demande globale pour l'or noir et
seule l'EIA était légèrement plus optimiste que le mois
précédent."Une production record de l'OPEP en septembre montre
que la pression est énorme. L'OPEP doit trouver un moyen de couper
sa production d'une façon politiquement acceptable par ses 17
membres, faire accepter cet accord par la Russie puis espérer que la

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