LE MENTEUR PIERRE CORNEILLE / JULIA VIDIT - Théâtre de la Manufacture
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LE MENTEUR PIERRE CORNEILLE / JULIA VIDIT CONTACT COMMUNICATION EMMANUELLE DUCHESNE, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE E.DUCHESNE@THEATRE-MANUFACTURE.FR +33(0)3 83 37 78 03 CONTACT PRODUCTION 10 RUE BARON LOUIS MARIE-HÉLÈNE RÉBOIS, CHARGÉE DE PRODUCTION 54000 NANCY MH.REBOIS@THEATRE-MANUFACTURE.FR 1 WWW.THEATRE-MANUFACTURE.FR +33(0)3 83 37 78 10 03 83 37 12 99
DISTRIBUTION LE MENTEUR COMEDIE DE PIERRE CORNEILLE ADAPTATION JULIA VIDIT, GUILLAUME CAYET MISE EN SCÈNE JULIA VIDIT Dramaturgie et écriture Guillaume Cayet Scénographie Thibaut Fack Lumière Nathalie Perrier Son Bernard Valléry et Martin Poncet Costume Valérie Ranchoux-Carta Maquillage, perruques Catherine Saint-Sever Régie générale Loïc Depierreux Régie lumière Jeanne Dreyer ou Manu Nourdin Régie son Martin Poncet Confection costumes Alix Descieux assistée de Maeva Filée, Blandine Achard et Marion Sola Construction du décor Atelier de La Manufacture-CDN de Nancy en partenariat avec Like Mirror Distribution 20/21 – sous-réserve Joris Avodo Philiste Aurore Déon ou Clarisse Lhoni-Botte Lucrèce Adil Laboudi Alcippe Nolwenn Le Du Isabelle Barthélémy Meridjen Dorante Lisa Pajon Cliton Karine Pédurand Clarice Jacques Pieiller Géronte Production Java Vérité Production déléguée (à compter du 1er janvier 2021) La Manufacture CDN de Nancy Lorraine Coproduction La Manufacture – CDN de Nancy- Lorraine, ACB - Scène Nationale de Bar-le-Duc, Théâtre Firmin Gémier / La Piscine – Pôle National du Cirque d’Antony, Le Carreau-Scène nationale de Forbach et de l’Est Mosellan, Les Théâtres (Aix-en-Provence), MC2:Grenoble, Théâtre Jacques Prévert – Aulnay-sous-Bois, Le Théâtre de Rungis. Avec la participation artistique de l’ENSATT et du Fonds d’Insertion pour les Jeunes Comédiens de l’ESAD-PSPBB Avec le soutien de la DRAC Grand Est, de la Région Grand Est, de la Ville de Nancy, de l’ADAMI, de la SPEDIDAM. Java Vérité est compagnie conventionnée par la DRAC Grand Est et la Région Grand Est. 1h45 - à partir de 14 ans Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 2
EN QUELQUES MOTS... Après avoir écrit Le Cid, Corneille écrit une dernière comédie, autobiographique et en forme de boule à facettes. Le Menteur met en scène Dorante, un jeune homme qui s’invente une vie pour prendre place dans un monde où les apparences font loi. Dès lors, il embarque son entourage au cœur d’une intrigue où chacun va devoir se mettre face à son propre masque. Mis à nus, les personnages se révèlent multiples et complexes, prisonniers des mœurs de leur siècle. Entre instabilité politique et sociale, le vieux monde tarde à mourir quand le jeune monde tarde à naître. Cette pièce baroque crée un miroir dans lequel il est troublant de se regarder. Ôde à l’imaginaire et à l’invention, l’auteur s’amuse à soulever une question essentielle : exister, n’est-ce pas déjà mentir ? Ou plutôt, mentir, n’est-ce pas cela exister ? Julia Vidit Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 4
LE MENTEUR AUJOURD’HUI Dorante revient à Paris, fraîchement débarqué de Poitiers en compagnie de son valet Cliton. Paris, ce pays du beau monde et des galanteries, semble lui offrir ses charmes et ses attraits. Dorante le sait bien et c’est en galant qu’il se présentera pour courtiser Clarice - qu’il prendra pour sa cousine Lucrèce. Le quiproquo ne s’arrêtera pas là, les cavalcades mensongères non plus. Car quand Géronte - son père - le presse d’épouser une Clarice - qu’il croit ne pas connaître - rien ne va plus, et l’arrivée de son amant ne fera qu’amplifier l’imbroglio. D’autant plus que, de son côté, Clarice a l’idée de demander à Lucrèce, sa cousine, de prendre rendez-vous avec Dorante afin de pouvoir l’observer et de lui parler en empruntant son nom ! Pour échapper au dévoilement de sa maigre condition, Dorante se dira chevalier ; pour échapper aux ordres de son père, il se dira déjà marié à Poitiers. Tantôt il usera de lyrisme pour charmer ses compagnons, tantôt il jouera au héros dans un duel fictif pour épater la galerie. C’est toujours la parole qui lui sert d’appui pour mentir. Et c’est aussi sa parole qui le sauvera. POURQUOI LE MENTEUR ? Ce nouveau spectacle s’inscrit dans le prolongement de ma recherche à créer des illusions théâtrales propices à donner le vertige à la réalité. De création en création, j’explore ce désir ambitieux de faire du théâtre un exercice de vérité à partager. Et la scène s’affirme comme le lieu d’une question passionnante parce qu’insoluble. Je la soulève avec des acteurs généreux et nous l’éclairons grâce à l’intelligence d’un texte sensible, toujours lié à des problématiques d’aujourd’hui. Il y a le réel et son double, il y a les ténèbres et notre besoin de clarté. Le mien est certainement impossible à rassasier. L’intrigue du Menteur n’est pas vraisemblable et chez Corneille, comme le rappelle l’Abbé d’Aubignac, « c’est bien la conscience de la tromperie qui en garantit l’efficacité ». Plus Dorante ment, plus nous croyons à ses élucubrations. Et mensonge après mensonge, c’est chaque fois la vérité que l’on pense voir apparaître ! Illusion ! En travaillant sur un imposant dispositif en miroirs, c’est la période baroque et la folie de la multiplicité qui se met en scène. Nous plongeons ainsi dans des réflexions sur la partialité de l’image, de l’être et du paraître. Cette comédie du 17ème en forme de boule à facettes nous emporte joyeusement vers des interrogations profondes et contemporaines. La place de l’écran, la place des femmes, mais aussi la place de la langue et des conventions. Le mensonge, lui, n’est pas seulement le pied d’appel du pouvoir... il embrasse tous les sujets. DIALOGUER AVEC UN CLASSIQUE Corneille rédige cette comédie juste avant la fronde parlementaire et l’avènement de « l’Etat, c’est moi » de Louis XIV. Je la mets en scène à l’heure de l’ultra-communication, d’une crise de la représentativité et de la démocratie. Derrière une comédie baroque jouissive, Corneille dénonce clairement un contexte politique difficile dans lequel s’agite un héros qui n’a peut-être d’autre choix que celui d’être amoral et individualiste. Dorante veut se faire une place dans une société parisienne qui détient le pouvoir, et il ment, oui, mais pour tenter de rester l’acteur de sa vie. Nous avons affirmé sa contemporanéité, en travaillant à la chair du texte, élaguant quelquefois, reformulant tantôt, pour le rendre plus direct sans infliger d’anachronisme au langage. J’ai choisi de porter un regard sur la place des femmes et de les rendre plus présentes, afin qu’elles ne soient plus seulement les objets de la convoitise masculine. Nous avons fusionné le rôle de Lucrèce - quasi-mutique chez Corneille - et celui de sa suivante. Par cette pirouette dramaturgique, elle devient la menteuse, double féminin du rôle-titre. J’ai aussi voulu épaissir le parcours de Clarice : elle cherche le vrai Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 5
et lutte contre un mariage imposé, quitte à enfreindre les conventions. Dans cette même volonté de sortir de la domination masculine et d’éviter une représentation souvent hétéro-normative des textes classiques, le rôle de Cliton est distribué à une femme. Ce trouble dans le genre rejoint les questions essentielles de la pièce sur l’être et le paraître. Enfin, toujours dans ce même souci de représenter le monde d’aujourd’hui, la distribution est métissée, à l’image de notre société, et pour en finir avec un théâtre classique, trop souvent exclusivement blanc. Citation baroque, le dispositif en miroirs évolutif, joueur et incontournable, offre un terrain d’expression à tous ces questionnements et nous plonge dans le monde de l’écran. Aujourd’hui ultra-présent, il nous empêche de nous regarder en même temps qu’il est le support de nos vies fantasmées. Cet imposant reflet en scène nous met face à la multiplicité de l’être et des points de vue : il nous engage à accepter une réalité partielle et subjective. La couleur du dispositif dynamise et traduit l’urgence de dénoncer nos propres jeux de dupes. Les costumes, eux, revisitent les lignes classiques et achèvent de créer l’esthétisme d’une société fermée, codifiée, dans laquelle les corsets sont les attributs des pions d’un jeu amusant, mais dangereux. Ce jeu, gagné par le Père et l’ordre ancien contre Dorante et sa jeunesse, fait dire à Cliton « Apprenez à mentir ! ». Corneille n’aurait-il pas teinté sa convention finale d’une touche de cynisme ? En perturbant avec humour les applaudissements, je veux susciter un regard réflexif. Pourquoi faire l’apologie du mensonge ? Ne pouvons-nous pas dire vrai ? Pourquoi ? Prêcher la vérité à ceux qui n’en supporteraient pas même des doses infimes, serait-ce s’exposer à leur vengeance ? Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 6
1643 / 2017 : DANS L’ÉCART Nous produisons un dialogue entre 1643 et 2017 qui nous permet une distanciation vis à vis de l’œuvre de Corneille et de notre époque. Les deux périodes s’éclairent, et par frottement, 1643 dit 2017. Il est historiquement probant de mettre en perspective 1643 (mort de Louis XIII un an après la disparition de Richelieu, juste avant la Fronde parlementaire, et l’avènement de « l’Etat, c’est moi » de Louis XIV) et notre époque (trouble de la démocratie, crise de la représentativité, rejet de la construction européenne). ADAPTATION : JOUER AVEC LES CONVENTION DU 17ÈME Avec Guillaume Cayet, dramaturge et auteur associé à la compagnie, nous avons considéré la place des femmes dans la pièce et avons renforcé les enjeux des personnages féminins. Nous avons travaillé à la chair du texte, élaguant quelquefois, reformulant tantôt. Nous avons voulu rendre la pièce trans-historique, sans infliger d’anachronisme au langage. Pour cela, des vers ont été réécrits selon la convention baroque, certaines références d’époque ont été supprimées. Clarice, qui cherche à être sincère et à épouser un homme qu’elle aimerait plutôt que celui qui lui est imposé, va se trouver obligée de quitter la convention de langage pour se faire entendre. Le temps d’une réplique en prose, elle tentera de ne plus se conformer à la règle, avant d’être interrompue par Géronte qui reprend le code de cette société imaginaire: l’alexandrin. Cette déviation, très furtive, parenthèse rapide d’une femme d’aujourd’hui, fait se rejoindre les deux époques en offrant un contraste à la forme classique. Enfin, le succès du héros est commenté par Cliton et son conseil « Apprenez à mentir ! » appelle conventionnellement les applaudissements ! Nous perturbons avec humour l’élan final afin de susciter un regard réflexif sur cette fin choisie par Corneille en faisant dialoguer Cliton et Philiste (personnage effacé de la pièce de Corneille, n’ayant de cesse de débusquer les mensonges de Dorante). Dès lors, nous produisons un regard sur cette pièce, au prisme notamment de la théorie foucaldienne sur les « discours de vérité ». DIRE LES VERS À L’HEURE DE L’ULTRA-COMMUNICATION Les acteurs et le verbe sont au centre du spectacle. A partir de cette contrainte formelle qu’est l’alexandrin, nous trouvons le plaisir du jeu, le rire et le sens, nous nous acharnons à faire entendre la pensée concrète des vers et à les parler. Nous accordons un sort particulier au phrasé de Géronte, la figure du père et de l’ancienne génération : en soulignant l’emphase que peut provoquer le vers, notamment dans la scène inouïe où il foudroie son fils et son monologue aux allures d’un Don Diègue revisité. Nous ne manquons pas de faire un clin d’oeil au Cid et de faire dialoguer ainsi Géronte avec ses pairs cornéliens. La jeunesse, elle, s’empare des vers de façon plus incisive, plus directe. Les mensonges de Dorante, sorte de récits de l’invraisemblable, permettent eux aussi dans leur longueur, un emballement rythmique, vocal et sonore. Nous souhaitons faire entendre la performance d’acteur que peut être le récit en alexandrins. Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 7
DU MOT À L’IMAGE Au 17ième siècle, le discours est une arme redoutable, la rhétorique est un art. Aujourd’hui, celui qui veut passer pour un autre prend des risques différemment. La surveillance et les connexions le rendent prudent : mieux vaut être taiseux, ne pas tout dire, ne faire voir qu’une réalité transformée, de sorte que les autres puissent projeter à l’envie sur celui qui feint. Dorante ou Lucrèce, sur le marché du libéralisme courtisan, évoquent des consommateurs 2.0, choisissant sur des applications leur prochaine rencontre nocturne. Comme eux, ils parviennent à leurs fins, mais masqués, ne montrant qu’une image d’eux-mêmes. Comme eux, ils sont incompris par la génération de leurs pères. Comme eux, les amant-e-s ne sont qu’une marchandise, qu’une consommation, qu’une expérience de plus. Le dispositif en miroirs et ses surfaces de réflexions nous plongent aussi dans le monde de l’écran. Aujourd’hui ultra-présent, il est le miroir de Narcisse (avec les selfies notamment) en même temps que le support de nos vies fantasmées sur les réseaux sociaux, nous mettant aussi et cruellement face à notre solitude. La couleur de notre dispositif, le orange fluo, qui dynamise les reflets des personnages, renforce l’énergie de la pièce et l’urgence à dénoncer nos propres jeux de miroirs. S’ÉMANCIPER DES HOMMES ET DES BLANCS Monsieur, quand une femme a le don de se taire, Elle a des qualités au-dessus du vulgaire. Dans la pièce de Corneille, les femmes pourraient passer pour de simples objets de la convoitise masculine. Elles ne seraient que le support de fantasmes masculins, et ne représenteraient que l’appât d’une dote qui garantit un bon avenir à celui qui réussit à les ferrer. Toutefois, nous pouvons aujourd’hui lire qu’elles jouent et trompent aussi avec intelligence et finesse. Pour l’autre personnage féminin de la pièce, Lucrèce (quasi-mutique chez Corneille), nous avons décidé de faire fusionner son rôle et celui de sa suivante. Par ce stratagème dramaturgique, Lucrèce ment aussi bien que Dorante; un double féminin du menteur apparait. Cette menteuse qui œuvre par le travestissement et non par la parole, comme le fait Dorante, devient un personnage plus complexe, plus riche, plus central. Nous ne sommes plus en face d’un seul menteur, mais de deux menteurs. Ou plutôt, d’un menteur, et d’une mentrice. Dans cette même volonté de sortir de la domination masculine et de quitter les représentations souvent hétéro-normatives dans les mises en scène des textes classiques, le rôle de Cliton est distribué à une femme. Au-delà d’une distribution plus féminine, ce trouble dans le genre rejoint les questions essentielles de la pièce sur l’être, le paraître. Enfin, toujours dans ce même souci représenter le monde d’aujourd’hui, la distribution est métissée, à l’image de notre société, et pour en finir avec un théâtre classique, trop souvent exclusivement blanc. Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 8
BIOGRAPHIES JULIA VIDIT - Metteure en scène Comédienne, metteure en scène et formatrice, Julia Vidit se forme à l’École-Théâtre du Passage, puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de 2000 à 2003. Au théâtre, elle joue sous la direction de Ludovic Lagarde, Victor Gaultier-Martin, Jean- Baptiste Sastre, Edward Bond, Alain Ollivier et Jacques Vincey. Elle fait l’expérience de Shakespeare, Marivaux, Corneille mais aussi d’auteurs contemporains : Jean Genet, Yukio Mishima, Michel Vinaver ou Carole Fréchette. Au cinéma, après quelques courts- métrage d’étude, elle tourne avec Laurent Tuel et Thomas Vincent. En 2006, elle créé la compagnie Java Vérité pour mettre en scène Emmanuel Matte dans Mon cadavre sera piégé de Pierre Desproges. En 2009, elle créé un Fantasio de Musset. En 2010, elle monte avec Emmanuel Bémer un spectacle musical Bon gré Mal gré. De 2011 à 2013, artiste associée trois ans à Scènes Vosges – Scène Conventionnée d’Epinal, elle développe deux projets avec la population : Bêtes et Méchants et Le Grand A. Le Faiseur de Théâtre de Thomas Bernhard, créé en 2014 au CDN de Thionville est repris en tournée notamment au Théâtre de l’Athénée. De 2014 à 2017, une résidence à l’ACB-Scène Nationale de Bar-le-Duc accueille la création d’Illusions d’Ivan Viripaev en mars 2015. Elle s’associe pour ce spectacle avec l’auteur et dramaturge Guillaume Cayet. Ils imaginent ensemble une forme participative avec 60 amateurs La Grande Illusion, qui sera donnée lors de la saison 2015/2016. Elle y prépare aussi la création Le Menteur dePierre Corneille qui sera créé en octobre 2017 à La Manufacture-CDN de Nancy-Lorraine, où elle est artiste associée sur la saison 2017/2018. En 2019, elle est résidence au Carreau-Scène Nationale de Forbach où elle a recréé La Grande Illusion de Guillaume Cayet avec 80 participants. En complicité avec un dessinateur-vidéaste, elle y prépare la production de La Bouche pleine de terre de Brãnimir Scepanovic qui sera créée au Studio-Théâtre de Vitry en janvier 2020 et diffusée notamment sur les temps forts numériques des CDN de Reims et Nancy. Une nouvelle création partagée voit le jour àLa Scène Nationale 61 : Le Menteur 2.0 a été créé en mai 2019 avec des habitants. Par ailleurs, elle réfléchit à mettre en scène Chacun sa vérité de Luigi Pirandello, qui sera produit et accueilli parLe NEST, CDN de Thionville- Lorraine en 2022. Régulièrement, Julia Vidit créé des formes décentralisées afin de s’adresser aux publics loin de l’offre théâtrale. Elle a ainsi créé Rixe de Jean-Claude Grumberg en 2015 et Dernières pailles de Guillaume Cayet en 2017. Ces deux spectacles sont encore en tournée. En 2019, elle met en place une itinérance artistique en région : L’Autour, est une itinérance artistique en région Grand Est. Son principe est de diffuser un spectacle puis de proposer de nombreuses actions de médiation.Pour rencontrer les publics scolaires et les inviter aux œuvres en salle, Julia Vidit et Guillaume Cayet conçoivent Nous serons à l’heure, Le Menteur 2.0 et Skolstrejk, des petites formes très demandées, qui résonnent avec les créations plus imposantes. Par ailleurs, Julia Vidit a été assistante à la mise en scène au Théâtre du Peuple-Bussang ; en 2012 et 2014, elle avait en charge la formation des acteurs amateurs. A l’été 2016, elle est metteure en scène pour Les tréteaux de France dans le cadre du stage de réalisation à Phalsbourg (57). Elle est aussi régulièrement formatrice, notamment pour les acteurs en voie de professionnalisation. Dans ses locaux en région Grand Est, la compagnie Java Vérité accueille et accompagne administrativement et artistiquement une compagnie émergente. Le 1er janvier 2021, elle prend la direction du CDN Nancy Lorraine, La Manufacture Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 9
GUILLAUME CAYET - Auteur dramaturge Il est auteur-dramaturge. Depuis sa sortie du département d’écrivain.ne-dramaturge de l’ENSATT, il collabore avec divers.es metteu.r.se.s en scène en tant que dramaturge et collaborateur artistique. Il a signé une dizaine de pièces, dont plusieurs ont fait l’objet de publication notamment aux Éditions Théâtrales (Les Immobiles, Proposition de Rachat, Dernières Pailles, Une commune, et B.A.B.A.R) aux Éditions En Actes (De l’autre côté du massif, La disparition) ainsi que chez Lanzman Éditeur. Ces pièces ont reçu différents prix (Artcena, Journée des auteurs de Lyon,...) et ont été lu dans différents festivals (Festival Focus de Théâtre Ouvert notamment) et mis en onde sur France Culture. Il collabore avec Julia Vidit en tant que dramaturge depuis la pièce Illusions d’Ivan Viripaev, et en tant qu’auteur (création de Dernières Pailles en 2017 à la scène nationale de Bar- Le-Duc par Julia Vidit). Parallèlement à cette collaboration, il est membre de la compagnie Le désordre des choses avec laquelle il créera la saison prochaine Neuf mouvements pour une cavale, une pièce autour du paysan Jérôme Laronze, et La Comparution (pièce sur les violences policières). Son parcours l’amène également à investir d’autres champs littéraires puisqu’il travaille actuellement à l’écriture de son premier roman. Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 10
JORIS AVODO - Philiste Après avoir suivi une formation de 2 ans à la Comédie de Reims sous la direction d’Emmanuel Demarcy-Mota, il entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris où il étudiera principalement auprès de Dominique Valadié, Alain Françon, Yann-Joel Collin, Nada Strancar et Michel Fau. Depuis sa sortie en 2010, il enchaîne les projets comme acteur avec pour exemple Dom Juan pour le Théâtre de la Bastille, comme artiste associé à la Comédie de Reims (Trilogie Buchner, Les enfants de Médée, Une nuit arabe), puis au Nouveau Theatre de Montreuil (série théâtrale La faille, saisons) et enfin dans le jeune public avec Venavi, ou Pourquoi ma soeur ne va pas bien mis en scène par Olivier Letellier qu’il tournera pendant 2 ans. A côté de tout cela, il fonde le Jackie Pall - Theater Group, un collectif artistique et artisanal pluridisciplinaire pour lequel il signera des mises en scènes en France (Pendant que les champs brûlent, Caudry Factory, L’entropie des trous noirs, etc.) et au Chili, plusieurs scénographies et nombreux textes pour le théâtre et scenarios pour le « metacinema ».: AURORE DÉON - Lucrèce Comédienne et danseuse, elle est formée au jeu à l’EDT91 (dir. Christian Jéhanin), en danse HipHop (Michel «Meech» Onomo) et en TapDance (Roxane Butterfly) entre Paris, New-York et Barcelone. Elle co-fonde en 2008 la Cie Comme Si, avec laquelle elle joue La Barbe bleue, Peau d’âne, met en scène Cendrillon et Baskets rouges. Elle joue notamment sous la direction : de Matthieu Roy dans Un pays dans le ciel et dans Prodiges® / How to be a modern Marvel® (spectacle nominé dans la catégorie Meilleure Distribution au Festival Fringe d’Edimbourg en 2013) ; de Marie Piemontese dans Qui déplace le soleil ; de Julia Vidit dans Le Menteur ; de Souâd Belhaddad dans Sur ma colline ; de Bernard Grosjean dans Pas si simple, de Rébecca Chaillon dans savantes ? et Carte noire nommée désir ; et récemment dans Jungle book, la nouvelle création de Robert Wilson et des CocoRosie. Passionnée par la question de la transmission, elle intervient régulièrement auprès du public adolescent dans le cadre d’ateliers, de formations et des options Théâtre. CLARISSE LHONI-BOTTE - Lucrèce (en alternance) Clarisse Lhoni-Botte est une comédienne d’origine franco-congolaise. Après avoir commencé des études de traduction, elle décide de s’orienter vers le théâtre. Elle sera formée par Carole Bergen au conservatoire du 12ème arrondissement de Paris puis au studio de formation de théâtrale sous la direction de Florian Sitbon. Au théâtre elle a joué dans La fuite de Driss Homet (Comédie Nation/Théâtre de la Reine Blanche) puis une tournée au Royaume-Uni avec la pièce Nos chers voisins d’Andrew Bardwell (théâtre jeune public). Plus récemment elle a joué le seule en scène Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux écrit et mis en scène par Cécile Mouvet (théâtre du Hublot, Colombes, centres culturels, prison et conservatoire des arts de Bamako, Mali). Elle a récemment intégré la Compagnie N8 pour leur prochaine création Divertir ou périr mis en scène par Alexandre Pavlata. ADIL LABOUDI - Alcippe Après un passage par le chant et la comédie musicale, il a étudié à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique (ESAD) sous la direction de Serge Tranvouez, Jean-Claude Cotillard, Sophie Loucachevsky et Gildas Milin et au Conservatoire Régional de Paris (CRR). Il a joué dans de nombreuses pièces du répertoire classique et contemporain : Songe d’une Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 11
nuit d’été mis en scène par Lisa Wurmser à la Tempête, Gratte Ciel (S. Chiambretto) mis en scène par Pascal Kirsch à l’Aquarium, Rituels d’une métamorphose (S.Wannous) mis en scène par Adel Hakim au Théâtre des Quartiers d’Ivry, l’Aquarium d’hier à demain de François Rancillac, Démons par Jean-Pierre Baro au théâtre de Vanves, Le Sort des Tortues par Marielle Pinsard au Tarmac et Les Trois Soeurs mis en scène par Kouhei Narumi au Théâtre National de Tokyo. Il reçoit une bourse et une résidence par le projet Médicis-Clichy-Montfermeil pour la création d’un seul en scène sur le thème de l’identité. Il dirige aussi une compagnie de théâtre amateur avec laquelle il met en scène ses propres écritures. NOLWENN LE DU - Isabelle Après sa formation à Rennes à l’école du TNB (1994 à 1997) elle joue dans les spectacles de Matthias Langhoff, de Laure Wolf, de Catherine Diverrès, de Jean Lambert- Wild, de Daniel Jeanneteau, de Philippe Eustachon, de Jean-Paul Wenzel, de Laurance Henry, d’Agnès Bourgeois, de Véronique Widock, de Joël Pommerat et de Julia Vidit. Elle traverse des écritures classiques et contemporaines -Euripide, Brecht, Ferenc Molnar, Heiner Müller, Pasolini, Strindberg, Pessoa, Valérie Rouzeau, Alexandre Vvédenski, Shakespeare, Hanock Levin, Pommerat, Bernhard, Corneille, Guillaume Cayet, et des expériences de plateau singulières telles que Matériau-Médée (création collective), Orgia, Que d’espoir joué en appartement, classes, caravanes et voitures, Le menteur 2.0 proposé aux collégiens et lycéens, et Le menteur 2.0 création partagée avec les amateurs de la Scène Nationale d’Alençon. Elle est auteur de trois textes, Mademoiselle Else (adaptation), Une Confrontation et Initials A.B. Elle écrit ce dernier texte pour IN Compagnie, compagnie de théâtre et de musique qu’elle crée en 2016 avec Irène Lecoq, violoniste. Elle a travaillé à France Culture pour les Fictions dramatiques. Au cinéma, elle a joué dans Comme tout le monde de P.-P. Renders, à la télévision dans Le Groncourt (Groland, Canal +) et dans Le bureau de légendes (Canal +, S4E2) réalisé par P.Ferran. Elle a été assistante à la mise en scène de Matthias Langhoff pour Viande de Perroquet, joué par les élèves de l’école du TNB et de Véronique Widock pour Le soldat ventre creux. Elle intervient régulièrement en milieu scolaire dans les écoles primaires et dans le secondaire, mais aussi dans des stages pour adultes. BARTHÉLÉMY MERIDJEN - Dorante dit Le Menteur Il a étudié au CNSAD avec Yann-Joël Collin, Nada Strancar, Dominique Valadié, Alain Françon et Olivier Py, à l’EDT 91 et au CNR de Montpellier. Il est titulaire d’une licence de Philosophie validée à Paris X, Nanterre. Il a collaboré pendant plusieurs saisons en Angleterre avec les compagnies Open Arts et Pip Productions, avec lesquelles il joue dans Who Stole Me (Canal Cafe Theater Londres), Karagiozis Exposed (Théâtre National de Nicosie, Arcola à Londres, Fringe theatre festival de Prague), Crescendos in blue (Maison française d’Oxford) et W (Battersea Ars Center, Londres). Il joue dans de Roméo et Juliette par Olivier Py au Théâtre National de l’Odéon, Le Citoyen par Hervé Loichemol (Comédie de Genève), Iphis et Iante, par Jean Pierre Vincent (Théâtre Gérard Philippe, Théâtre du Gymnase), Tambours dans la nuit par Dag Jeanneret (Sortie Ouest, Béziers) et Le Malade Imaginaire par Michel Dydim (Tns, Théâtre Déjazet, Manufacture de Nancy). Avec Java Vérité et sous la direction de Julia Vidit, Il joue dans Illusions de Viripaev et Le Menteur de Corneille. Il fait partie de la compagnie le Théâtre de la Démesure avec laquelle il crée Temps de Pose, Le Grand Trou et Les animaux sont partout (Théâtre de Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 12
l’Échangeur, Théâtre Berthelot, Festival In’Actes et les Plateaux Sauvages). Il a collaboré à la mise en scène Les Présidentes par Yordan Goldwaser au Théâtre de Vanves. Avec cette même compagnie - La nuit Américaine - il participe à la création de La Ville de M. Crimp joué (Le Taps Strasbourg, la Filature Mulhouse, et le théâtre de Vanves). LISA PAJON - Cliton Après une formation de comédienne notamment au Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans puis à l’École Supérieure d’Art Dramatique de Paris et enfin au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de la Ville de Paris dont elle sort en 2000, Lisa Pajon suit parallèlement des études à l’Université de Psychologie René Descartes- Paris V dont elle obtient le diplôme de psychologue clinicienne en 2006. En 2003, elle fonde avec Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, le Théâtre Irruptionnel avec lequel elle proposera une quinzaine de spectacles un peu partout en France. En tant qu’actrice elle participe au Noyau de comédiens de Théâtre Ouvert et joue sous la direction de Gilles Pajon, Raymond Acquaviva, Alain Françon, Joël Jouanneau, Alain Timar, Jacques Kraemer, Jorge Lavelli, Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, Julia Vidit... Pour la télévision, elle participe aux documentaires de France 5, France 3 et Canal +. Elle est lauréate du programme « Villa Médicis-Hors les murs » dirigé par l’Institut Français qu’elle effectue au Caire avec Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre en 2008. Enfin elle anime des formations et des ateliers de théâtres pour enfants-adolescents et adultes en partenariat avec des associations, des MJC, des écoles, des théâtres (la Maison de la Culture d’Amiens, la Scène nationale de Cherbourg, le Forum Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, la Scène nationale de Niort, les Plateaux Sauvages...). KARINE PÉDURAND, Clarice Comédienne d’origine guadeloupéenne formée au Conservatoire Départemental Jean Wiener de Bobigny, elle suit également des stages à New York et en France, dirigés entre autres par Jean-Michel Ribes ou Antonio Diaz Florian. Elle a collaboré notamment avec Alain Verspan Antoine Leonard Maestrati, Jean-Michel Martial, José Pliya,Nicolas Bigards, Nelson Rafael Madel, Mani Soleymanlou. En 2012 elle crée avec Margherita Bertoli la Compagnie KAMMA au sein de laquelle l’écriture contemporaine est privilégiée. Avec Anaïs Verspan et Audrey « Döry » Céleste, elle crée le collectif « L.P.F/loveperfectfeeling. com ». JACQUES PIEILLER, Géronte Depuis 1971, sortie de l’école du TNS, Jacques Pieiller a joué dans de nombreux théâtres publics, sous la direction de nombreux metteurs en scène: Jean-François Auguste, Bruno Bayen, Bernard Bloch, Gildas Bourdet, Jean Boilot, Robert Cantarella, André Engel, Gabriel Garran, Hubert Gignoux, Pierre-Etienne Heyman, Jean-Louis Hourdin, Jean Jourdeuil, Joël Jouanneau, Manfred Karge , Philippe Mercier, Gildas Milin, Jacques Lassalle, Olivier Perrier, François Rancillac, Henri Ronse, Jean-Baptiste Sastre, Bernard Sobel, Arlette Téphany, Charles Tordjman, Jean-Paul Wenzel, Pierre Ascaride. En 2002 il crée avec Evelyne Pieiller, Le Grand Théâtre Tilhomme. Au cinéma et la télévision il a notamment travaillé avec Michel Deville, Robert Guédiguian, Raùl Ruiz, Valéria Sarmiento, Maurice Failevic, Alain Nahum. Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 13
THIBAUT FACK, scénographe Il étudie la Harpe et le Piano ainsi que la Danse Contemporaine et la Danse Classique au Conservatoire Départemental de Châtillon (92) avant de faire des études en Architecture Intérieure à l’École Boulle à Paris. Il intègre l’École du TNS sous la direction de Stéphane Braunschweig (Groupe XXXIII). Il travaille notamment avec Serge Marzolff, Patrick Dutertre, Marc Adam, Pierre Albert, Patrick Dutertre, Yannis Kokkos, Philippe Lacoue- Labarthe, Patrice Cauchetier, Pierre Strosser, Thibaut Vancraenenbroeck, Alexandre de Dardel, Daniel Jeanneteau, Ludovic Lagarde, Stéphane Braunschweig, Yann-Joël Collin... À la sortie de l’école il participe aux créations d’Olivier Py et Pierre-André Weitz en tant qu’assistant à la scénographie (Le Soulier de satin de Paul Claudel, La Jeune Fille, le Diable et le moulin, L’Eau de la Vie, Les Vainqueurs de Olivier Py, L’Orestie d’Eschyle ainsi que pour Les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach au Grand Théâtre de Genève). Au théâtre il signe la scénographie des spectacles de Pierre Ascaride (Inutile de tuer son Père, le Monde s’en charge, ...Et ta soeur!), Michel Cerda (Pour Bobby), Jean-François Peyret (Des Chimères en Automne), Yves Beaunesne (Dommage qu’elle soit une putain), Jean Philippe Salério (Lysistrata, Le Songe d’une Nuit d’Eté), Nicolas Ducloux et Pierre Mechanick (Café Allais), Nicolas Kerzsenbaum (S.O.D.A. et A l’Intérieur et sous la Peau), Cécile Backès (J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend...et Requiem), Thomas Jolly (Le Radeau de la Méduse) et récemment, La Dama Boba de Lope de Vega mise en scène par Justine Heyneman. Il scénographie toutes les créations de Julia Vidit. A l’Opéra il signe la scénographie et la lumière de Chantier/Woyzeck d’Aurélien Dumont et de 100(miniatures) de Bruno Gillet, mis en scène par Mireille Laroche, et trois ouvrages d’Offenbach avec la compagnie Les Brigands : Croquefer, L’Ile de Tulipatan, La Grande Duchesse. Il signe la scénographie d’Eliogabalo de Cavalli au Palais Garnier et Fantasio d’Offenbach au Châtelet, mis en scène par Thomas Jolly ainsi que La Sirène d’Auber au Théâtre Impérial de Compiègne mise en scène par Justine Heynemann, La Forêt bleue de Aubert mise en scène par Victoria Duhamel. En 2007 à l’occasion du Festival Berthier il met en scène Woyzeck/Wozzeck à l’Odéon- Théâtre de l’Europe. NATHALIE PERRIER, éclairagiste Diplômée de l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), elle a complété sa formation par une recherche intitulée l’Ombre dans l’espace scénographié, sous la direction d’Anne Surgers, dans le cadre d’un DEA à l’Institut d’Etudes Théâtrales de la Sorbonne. Elle a ensuite été accueillie à Rome pour une résidence à la Villa Médicis. Elle travaille pour le théâtre et l’opéra, en France et à l’étranger, avec de nombreux metteurs en scène (Pierre Audi, Yves Beaunesne, Marcel Bozonnet, Robert Carsen, Hans Peter Cloos, Serge Aimé Coulibaly, Sylvain Creuzevault, Laurent Delvert, Olivier Fredj, Waut Koeken, Sophie Loucachevsky, Adrian Noble, Olivier Py, Volodia Serre, Adolf Shapiro, Julia Vidit, Deborah Warner...) et accompagne différents ensembles de musique baroque (Amarillis, Rosasolis, Ausonia, les Lunaisiens, les Ombres). Pour la compagnie Java Vérité, et aux côtés de Julia Vidit depuis 2009, Nathalie a créé les lumières de Fantasio, du Faiseur de Théâtre, d’Illusions et du Menteur. Parallèlement à son travail d’éclairagiste et sous la bienveillante influence du plasticien Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 14
Christian Boltanski - ils ont inventé ensemble les lumières des Limbes (Théâtre du Châtelet, Paris, 2006) et celles de Gute Nacht (Nuits Blanches, Paris, 2008) - elle crée des installations lumières éphémères telles que Ciel en Demeure présentée lors de la Fête des Lumières de Lyon. Nathalie Perrier enseigne également à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. VALÉRIE RANCHOUX, costumière En 1997, après des études de Lettres, elle débute sur des films contemporains : notamment ceux d’Eric Rochant, Andrez Zulawsky, Alain Chabat. En même temps, elle se forme aux côtés de Christian Gasc pour l’Opéra Falstaff à l’Opéra Royal de Wallonie. Elle devient son assistante, en 2001, pour l’opéra Roméo et Juliette de Gounod en République Tchèque, puis sa collaboratrice complice sur André Chénier et Le Ring à l’O.R.W., Werther à Covent Garden, Manon Lescaut à l’Opéra de Turin, Cyrano de Bergerac à l’Opéra de Montpellier, Marius et Fanny à l’Opéra de Marseille, Peter Pan au Théâtre du Châtelet, Tosca à l’Opéra de Valence, La Marquise d’O à l’Opéra de Nice. Elle crée, toujours avec lui, des costumes de théâtre : L’Eventail de Lady Windermere au Palais Royal. De 2006 à 2009, ce seront les costumes de La Surprise de l’amour, Léonce et Léna et Le Chapeau de paille d’Italie, mis en scène par Jean-Baptiste Sastre au Théâtre National de Chaillot. En 2009, ils ,travaillent sur L’Avare de Catherine Hiégel à La Comédie Française. Au cinéma, elle devient chef costumière sur des films d’époque : Les Faux Monnayeurs, Au fond des bois, Les Adieux à la Reine de Benoît Jacquot ou encore, plus récemment, Les Femmes du 6ème étage de Phillipe Leguay. Elle co-signe la création des costumes de Madame Bovary réalisé par Sophie Barthes. Au fil du temps, elle commence la création de costumes pour le théâtre. En 2010, elle dessine le costume de Natacha Régnier dans Vivre dans le Feu, mis en scène par Bérangère Jannelle. Depuis 2009, elle travaille avec la metteure en scène Julia Vidit. Elle dessine les costumes de Fantasio de Musset, en 2012 ceux de Rixe de Jean-Claude Grumberg, en 2014 ceux du Faiseur de Théâtre de Thomas Bernhard, en 2017 ceux de la pièce Le Menteur de Pierre Corneille. En 2018, elle dessine ceux du film L’Extraordinaire voyage du Fakir réalisé par K. Scott, en 2019 ceux du film Mignonnes réalisé par Maïmouna Doucouré, ainsi que ceux de la pièce Jo mis en scène par Benjamin Guillard. BERNARD VALLÉRY, créateur sonore Après sa formation au Théâtre National de Strasbourg, il travaille pour différents metteurs en scène : Jacques Nichet, Didier Bezace, Jean-Louis Benoit, Wladyslaw Znorko, Bernard Sobel, Benno Besson, Christian Rist, Olivier Perrier, Jacques Rebotier, Jean-Yves Lazennec, Olivier Werner, Yvan Grinberg, Gilberte Tsaï, Dominique Lardenois, Elisabeth Maccoco, Denis Podalydès, Frédéric Bélier-Garcia, Claudia Stavisky, Vincent Goethals, Jacques Bonnaffé, Jeanne Champagne. Il travaille également pour la danse et la marionnette avec Bouvier-Obadia et Jésus Hidalgo, Jean-Pierre Lescot, réalise différents travaux sonores et musicaux pour Angelique Ionatos, Denis Podalydès (Voix off), Nicolas Hulot (Le syndrome du Titanic), etc. Par ailleurs, il intervient sur de nombreuses muséographies : Mouvement solo Lyon Lumière, Expositions à la Maison de l’Aubrac, Planète nourricière au Palais de la Découverte, Musée du chemin de fer à Mulhouse, Musée des Télécoms, Le Familistère Godin, Installations sonores fixes sur les roches d’Oëtre en Normandie, Exposition Universelle Shanghai 2010. Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 15
MARTIN PONCET, créateur sonore Né en 1991, Martin PONCET s’éprend en 2009 du travail de création sonore, notamment pour le spectacle vivant. Il se forme entre 2009 et 2017 en Arts du Spectacle à l’Université de Metz puis à l’ENSATT à Lyon en Conception Sonore, ainsi qu’au piano. Parallèlement à sa formation il se frotte, à travers une trentaine de projets, au spectacle vivant (performance, théâtre et danse), au dispositif d’exposition (autonomes et live), à la création radiophonique et vidéo. Depuis la fin de ses études, résolument attiré par la matière sonore sous de nombreuses formes, et par la dimension « live » d’une oeuvre d’art, il travaille notamment sur des projets de performance et de musique live. Lors d’une première collaboration avec Julia Vidit, il créé, avec Bernard Valléry, la musique du spectacle Le Menteur. En 2019, il collabore avec la metteure en scène une seconde fois pour la création sonore de La bouche pleine de terre. Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 16
CALENDRIER DE TOURNÉES TOURNÉE 2020/2021 ROANNE (42) Théâtre Municipal Du 11 au 12 novembre 2020 (annulation) MONTBÉLIARD (25) MA Scène Nationale Le 17 décembre 2020 (annulation) ESCH-SUR-ALZETTE (Luxembourg) Escher Theater Du 21 au 22 janvier 2021 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08) TMC Le 18 mars 2021 JUVISY-SUR-ORGE (91) Les Bords de Scènes Le 03 avril 2021 NICE (06) | Théâtre national de Nice Du 08 au 09 avril 2021 TOURNÉE 2019/2020 MAUBEUGE (59) Le Manège, Scène Nationale du 5 au 6 décembre 2019 MAÇON (71) Le Théâtre, Scène Nationale le 12 décembre 2019 THONON-LES-BAINS (74) Maison des Arts du Léman le 17 décembre 2019 DIEPPE (76) DSN, Scène Nationale Le 05 mars 2020 (annulation) TAVERNY (95) Théâtre Madeleine-Renaud Le 13 mars 2020 (annulation) NANTES (44) Le Grand T Du 17 au 21 mars 2020 (annulation) ROANNE (42) Théâtre Municipal Du 26 au 27 mars 2020 (annulation) REDON (35) Le Canal, Théâtre Pays Redon Le 02 avril 2020 (annulation) CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08) TCM Le 09 avril 2020 (annulation) JUVISY-SUR-ORGE (91) Les Bords de Scènes Le 25 avril 2020 (annulation) TOURNÉE 2018/2019 NOISY-LE-SEC (93) Théâtre des Bergeries Le 01 décembre 2018 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (71) La Comète, Scène nationale Le 04 décembre 2018 FORBACH (57) Le Carreau, Scène nationale Le 07 décembre 2018 LE PERREUX SUR MARNE (94) Centre des Bords de Marne Le 11 décembre 2018 CESSON-SÉVIGNÉ (35) Le Carré Le 14 décembre 2018 ALENÇON (61) Scène nationale 61 Du 17 au 18 décembre 2018 BEYNES (78) La Barbacane Le 11 janvier 2019 GRENOBLE (38) MC2: Maison de la Culture Du 15 au 19 janvier 2019 PRIVAS (07) Théâtre de Privas Du 24 au 25 janvier 2019 OULLINS (69) Théâtre de la Renaissance Du 30 janvier 2019 au 01 février 2019 ARGENTEUIL (95) Le Figuier blanc Le 05 février 2019 ELANCOURT (78) Le Prisme Le 07 février 2019 RUEIL-MALMAISON (92) TAM Théâtre André Malraux Le 12 février 2019 VENDÔME (41) L’Hectare Le 27 février 2019 TOURNÉE 2017/2018 NANCY (54) CDN Nancy Lorraine, Théâtre de la Manufacture Du 3 au 8 octobre 2017 (CRÉATION) BAR-LE-DUC (55) ACB Scène Nationale Du 12 au 13 octobre 2017 TROYES (10) Théâtre de la Madeleine Le 19 octobre 2017 RUNGIS (94) Théâtre de Rungis Le 14 novembre 2017 CHÂTENAY MALABRY (92) Théâtre Firmin Gémier/LaPiscine Du 17 au 25 novembre 2017 ISTRES (13) Théâtre de l’Olivier le 05 décembre 2017 AIX-EN-PROVENCE (13) Le Jeu de Paume Du 07 au 09 décembre 2017 CORBEIL-ESSONNE (91) Théâtre de Corbeil-Essonnes Le 19 décembre 2017 FONTAINEBLEAU (77) Théâtre de Fontainebleau le 13 janvier 2018 PARIS (75) Théâtre de la Tempête du 18 janvier 2018 au 18 février 2018 AULNAY-SOUS-BOIS (93) Théâtre Jacques Prévert le 14 mars 2018 CHERBOURG (50) Le Trident Scène Nationale du 22 au 23 mars 2018 ROUEN (76) CDN de Normandie Du 28 au 30 mars 2018 Centre Dramatique National Nancy Lorraine, La Manufacture 17
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