ÉLECTIONS AU CNESER 2019 - SPÉCIAL DOCTORAT - Unef
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RETROUVE À L’INTÉRIEUR LA DÉMARCHE DES ÉLU·E·S UNEF & ASSOCIATIONS ÉTUDIANTES LA DÉMARCHE DE LA FENEC POUR LE MANDAT 2017-2019 LE PROJET POUR LE MANDAT 2019-2021 LA LISTE DES CANDIDATS UNEF & ASSOCIA- TIONS ÉTUDIANTES
LES MOTS DES PRÉSIDENCES Du 10 au 21 juin 2019, l’ensemble des élu∙e∙s étudiant∙e∙s des conseils centraux sont invité∙e∙s à voter pour élire les représentant∙e∙s étudiant∙e∙s au Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER). Les élections au CNESER se déroulent dans un contexte particulier. Depuis 2 ans le gouvernement ne cesse d’attaquer la démocratisation de l’enseignement supérieur: généralisation de la sélection à l’entrée de l’Enseignement Supérieur, augmentation des frais d’inscription des étudiant∙e∙s étranger∙e∙s, suppression des rattrapages et de la compensation obligatoire en licence etc. Dans ce contexte, nous aurons plus que jamais besoin d’associer nos forces pour nous faire entendre. Que l’on soit étudiant∙e∙s ou étudiant∙e∙s chercheur∙se∙s nous devrons agir ensemble pour défendre un enseignement supérieur accessible à tou∙te∙s quasi gratuit, non discriminatoire et vecteur d’émancipation pour l’ensemble de la population. Ces élèments sont aussi les fondations d’une recherche publique indépendante et démocratisée. Enfin nous devons défendre ensemble un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche de qualité et financé à la Mélanie LUCE hauteur des besoins. Présidente de l’UNEF, le syndicat étudiant La politique menée en matière d’enseignement supérieur et de recherche entraîne une dégradation de notre diplôme, de la qualité de nos recherches et aussi de nos conditions de vie. Unis, nous serons plus fort, pour présenter des propositions constructives pour améliorer notre quotidien. Nos actions se veulent indépendantes et nos membres défendent et défendront les doctorants et l’intérêt général de l’enseignement supérieur et de la recherche Française contre les arguments non démocratiques que nous oppose l’administration de tutelle. Avec mes collègues, nous porterons votre parole et vous défendrons auprès de l’administration, du ministère et du gouvernement. Alain Ali FOULADKAR Président de la FENEC ÉLU CNESER 2017-2019 3
LE CNESER SES PRÉROGATIVES SON FONCTIONNEMENT UN ORGANE AU COEUR DES ÉVO- LUTIONS DE L’ENSEIGNEMENT SU- PÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Le CNESER est un organe consultatif qui est invité à prendre position sur l’ensemble des sujets universitaires et scientifiques. Ce conseil est donc compétent pour rendre un avis sur l’accrédi- tation de formations des établissements d’enseignement supérieur, sur les décrets ou même les lois qui ont un impact sur l’enseignement supérieur et la recherche. IL EST COMPOSÉ DE REPRÉSENTANT·E·S DES ÉTUDIANT·E·S 11 DES CHERCHEURS·SES, D’ENSEIGNANT·E·S CHERCHEURS·SES ÉLU·E·S ÉTU- DES PERSONNELS ADMINISTRATIFS DIANT·E·S DES CONSEILS DE LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENT·E·S D’UNIVERSITÉS ET DES GRANDES ÉCOLES CENTRAUX DU MONDE SOCIO-ÉCONOMIQUE (SYNDICATS PROFESSIONNELS, MEDEF) DES ÉCOLES ET DES PARENTS D’ÉLÈVES UNIVERSITÉS DES MINISTÈRES, DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET DU SÉNAT LE CHOIX D’UNE DÉMARCHE SYNDICAL EFFICACE La démarche syndicale et combattive des élu∙e∙s « UNEF & associations étudiantes» fait notre singularité et notre force. Notre seule boussole est l’intérêt des étudiant∙e∙s et notre unique volonté est de transformer l’ensei- gnement supérieur et la société dans son ensemble pour permettre un égal accès aux études.Nous faisons ainsi le choix d’utiliser tous les outils à notre disposition pour faire valoir les intérêts matériels et moraux des étudiant∙e∙s : mobilisation, travail institutionnel, etc. Romane MAYER Face à un enseignement supérieur en profonde mutation, nous ancrons nos Tête de Liste CNESER actions dans le quotidien des étudiant∙e∙s avec une déclinaison tant nationale Élue étudiante de l’Université de Lorraine que locale. Faire avancer la démocratisation de l’Enseignement Supérieur, dé- fendre le service public de l’enseignement supérieur et l’émancipation des jeunes est notre combat de tous les jours. Pour ce combat nous aurons be- soin de ton soutien, tant pour le CNESER que pour créer à travers ces deux prochaines années le renouveau universitaire dont à besoin l’Enseignement Supérieur. 4
Les élu.e.s« UNEF & associations étudiantes » se sont toujours saisi·e·s de ce cadre consultatif pour interpeller les établissements et le ministère sur des sujets d’actualités et pour porter nos revendications. Nos élu∙e∙s ont cherché pendant ces deux dernières années à convaincre le plus largement possible les acteurs et actrices de la communauté universitaire, et notamment les syndicats professionnels afin de faire entendre nos revendications Nous avons plusieurs moyens de nous faire entendre durant ces conseils : PAR NOS VOTES bien évidemment ! La majorité des points abordés sont soumis à un vote consultatif des membres du conseil national. L’UNEF accompagne systé- matiquement ses votes d’une intervention d’explication. DES MOTIONS Ces textes permettent d’interpeller la communauté universitaire sur des sujets qui ne sont pas forcément abordés dans l’ordre du jour. DES AMENDEMENTS L’ensemble des textes de loi peuvent être soumis à des amendements par les membres du CNESER. Ceux-ci seront par la suite présentés au ministère pour avis. COMMENT VOTER ? ATTENTION ! Tu ne peux envoyer le matériel de vote au Ministère unique- ment à partir du 10 au 21 juin, toute enveloppe envoyée en amont ou en aval ne sera pas prise en compte dans le vote. Les modalités de vote étant parfois très précises et entraînant chaque année un certain nombre d’invalidation de vote, n’hésite pas à nous contacter afin d’être accompagnée dans le vote sur les modalités très pratiques et adminis- tratives afin que ton vote ne soit pas annulé. NOUS JOINDRE 01.42.02.25.55 fenec@unef.fr /unef www.unef.fr 5
LA FÉDÉRATION NATIONALE DES ÉTUDIANT·E·S CHERCHEUR·SE·S La FENEC, Fédération Nationale des Étudiant·e·s-Chercheur·e·s, est une fédération de l’UNEF, Union Nationale des Étudiants de France. Ses membres sont des doctorant·e·s qui s’organisent pour améliorer leurs conditions de travail, d’études et de recherche. Présente depuis plusieurs années dans un grand nombre de laboratoires, d’écoles doctorales et dans la majorité des sites académiques français, elle défend la mise en place d’un véritable statut du·de la doctorant·e·s qui garantissent un financement, un encadrement pédagogique et un débouché professionnel en valorisant la recherche doctorale. 6
UNE DÉMARCHE SYNDICALE : COMBATIF·VE·S DANS TOUS LES CONSEILS UNIVERSITAIRES Les élu·e·s « UNEF & associations étudiantes » et « FENEC » présentent leurs interventions dans l’ensemble des instances où se prennent les décisions concernant la recherche, les doctorant·e·s et l’avenir du doctorat. Dans ces lieux de pouvoirs, nos élu·e·s s’investissent pour mener des batailles concrètes et améliorer les conditions d’accès au doctorat et la réussite de la thèse, et cela des Conseils d’Administration, des Commissions de la Recherche, des Conseils du Collège Doctoral et des Pôles de Recherche, en passant par les regroupements universitaires jusqu’au CNESER, Les élu·e·s « UNEF & associations étudiantes » et « FENEC » luttent pour imposer des cadres de régulation et de coopération entre les laboratoires de recherche qui soient favorables aux doctorant·e·s, sont investi·e·s sur la question de la contractualisation où encore font le choix de mener la bataille pour imposer un financement à hauteur des besoins de la recherche. LA FENEC : UNE FÉDÉRATION MILITANTE La FENEC et l’UNEF s’organisent pour peser sur les décisions prises dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche grâce à un véritable poids dans les universités, et une Union Nationale permettant d’établir un rapport de force dans toute la France. La FENEC se bat localement pour faire avancer les conditions de travail des doctorant·e·s et mène des batailles locales et nationales pour la mise en place d’un véritable statut du doctorant. En partant de notre quotidien, la FENEC propose des campagnes de revendications pour protéger les doctorant·e·s et obtenir de nouveaux droits. Grâce à notre forte présence dans les différents conseils locaux et nationaux, depuis plusieurs années, nous avons défendu des doctorant·e·s en difficulté, aidé d’autres pour leur permettre de poursuivre leurs études et obtenir le diplôme, dénoncé des pratiques non légales et amélioré les procédures et les démarches liées au 3ème cycle. Nous avons participé et contribué à l’inscription du doctorat au Répertoire National des Certifications Professionnelles, notamment par le biais du Comité de Suivi L.M.D à l’amélioration de la situation actuelle des études en 3ème cycle. Nos positions étaient claires contre la faiblesse du budget de la recherche, et la hausse des frais de scolarité pour les doctorant·e·s. Dans les années qui viennent, nous veillerons sur la nouvelle loi de programmation de la recherche en France et nous continuerons nos actions et nos mobilisations afin de faire aboutir nos revendications. 7
UNE FÉDÉRATION ENGAGÉE POUR DÉFENDRE LES DOCTORANT·E·S Le rôle de la FENEC est la défense des intérêts matériels et moraux des étudiant·e·s chercheur·se·s. Cette bataille est au coeur de notre projet syndical et se traduit au quotidien aux cotés de l’UNEF et des associations étudiantes ! 8
DÉFENSE DU STATUT DES 1 DOCTORANT·E·S La charte de Grenoble, texte fondateur du syndicalisme étudiant, a au mieux définis ce qu’était un·e étudiant·e : « un jeune travailleur intellectuel ». Cette définition est particulièrement parlante lorsque l’on évoque le travail d’un·e doctorant·e, qu’il soit sous contrat ou non. Elle doit nous permettre de rappeler que dans la mesure où l’on définit l’étudiant·e comme travailleu·r·se, ce·lle·lui-ci doit être accompagné·e par une allocation universelle individualisée, dont l’UNEF en a fait une exigence pour tou·te·s les étudiant·e·s de France. Recherche personnelle, communication pour des colloques, publications d’articles, organisation de séminaire doctoraux… La réalité de l’étudiant·e-chercheur·se, est précisément de produire quotidiennement un travail scientifique, personnel ou collectif, au sein d’une université et d’un laboratoire de recherche. L’aspect professionnel du doctorat doit aujourd’hui être reconnu afin de revendiquer à terme le financement de tou·te·s les doctorant·e·s. Nous exigeons : • La limitation du nombre de doctorant·e·s par directeur·rice de thèses et que cette limitation ne dépasse pas 20 étudiant·e·s en fonction des filières, ainsi qu’un contenu précis d’encadrement comme la mise en place de rencontre régulière • Un comité de suivi individuel du doctorant·e qui soit un appuie pour le doctorant·e, et un outil de prévention des difficultés liés à la thèse (harcèlement, discrimination …) • Un plan de formations commun à toutes les écoles doctorales ainsi que des formations supplémentaires adaptées à l’orientation scientifique de chaque école • Un accès à chaque étudiant·e d’un poste bureautique personnel ainsi qu’un accès internet et à tous les centres de documentation de l’Université même ceux réservés aux Enseignant·e·s-Chercheur·se·s. • Le développement des formations à la pédagogie. Beaucoup de doctorant·e·s seront amené·e·s soit à donner des cours soit durant leur période de thèse, soit par la suite si leur débouché professionnel est l’enseignement. Par conséquent, il est important qu’une formation à la pédagogie soit effective. Le nouvel arrêté doctoral l’a intégré. Les élu·e·s « UNEF et associations étudiantes » et « FENEC » seront vigilant·e·s quant au fait que cela se traduise concrètement par des cours de didactique, et de transmission du savoir. • Le développement de la mobilité nationale et internationale. La mobilité est un élément qui joue dans l’insertion d’un·e doctorant·e au sein de sa communauté scientifique. Elle lui permet d’étayer son travail de recherche, d’être en contact avec des personnalités du monde de la recherche susceptibles de le faire progresser et développe l’ouverture et l’interdisciplinarité à travers des colloques notamment. Sauf que le coût de la mobilité est important et pas accessible à tous les doctorant·e·s. Les élu·e·s « UNEF et associations étudiantes » et « FENEC » revendiquent la mise en place d’une aide universelle à la mobilité. • Le développement des séminaires. Les séminaires sont peu fréquentés par les doctorant·e·s faute de temps. Pourtant, ils constituent un socle riche de savoirs qui permettrait de développer le travail de recherche d’un·e doctorant·e. C’est pourquoi, les élu·e·s « UNEF & associations étudiantes » et « FENEC » se battront pour une diversification de l’offre de séminaire à disposition des doctorant·e·s et une organisation durant l’année qui permette à tou·te·s les doctorant·e·s d’y avoir accès. 9
2 FINANCEMENT DU DOCTORAT La majorité des cas des doctorant·e·s subissent une précarité forte dû à un financement insuffisant et un statut peu reconnu. À la rentrée 2017, 73 % des doctorant·e·s inscrit·e·s en première année et dont la situation financière est déclarée ont bénéficié·e·s d’un financement pour leur thèse. La majorité des doctorats financés le sont par des financements publics comme les contrats doctoraux du MESRI (34 %), les financements relevant d’un organisme de recherche (10 %) ou d’une collectivité territoriale (8 %). Les CIFRE représentent près de 11 % des doctorats financés et les financements spécifiques pour doctorant·e·s étranger·e·s 17 %. 14 678 doctorats ont été délivrés durant l’année civile 2017. La moitié des doctorats relèvent des domaines scientifiques, 21 % des sciences humaines et humanités et 12 % des sciences de la société. Le contrat doctoral, comme la plupart des financements précédemment cités, est limité à trois ans, soit la durée aujourd’hui arbitrairement donnée à la thèse. Cette limitation du financement dans le temps est profondément injuste. La durée effective d’une thèse n’est pas de trois ans, en réalité moins de 35% des doctorant·e·s soutiennent une thèse en trois ans, la moyenne se situant plutôt aux alentours de cinq ans et demi. Après ces trois années de contrat il reste donc a priori 2 à 3 années durant lesquelles le·la doctorant·e sera particulièrement vulnérable. Nous exigeons : • Une égalité de financement entre les différentes filières de la recherche publique • Un réinvestissement significatif dans le financement des thèses en augmentant le nombre de contrats doctoraux, notamment par le redéploiement du Crédit Impôt Recherche (6 milliards d’euros) • L’augmentation des dotations d’Etat à destination des collectivités territoriales proposant des financements de thèses (particulièrement dans les Conseils Régionaux) • Une systématisation des prolongements de financements sur simple présentation d’une dérogation d’inscription après la troisième année de thèse 10
3 AMÉLIORER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES DOCTORANT·E·S L’insertion professionnelle est une période d’instabilité forte quelque soit le niveau d’étude. Concernant les doctorant·e·s fraichement diplômé·e·s, les difficultés sont d’autant plus importantes. L’après-thèse est en effet l’occasion pour le·a doctorant·e de vivre une période difficile, notamment dans l’attente d’un premier poste dans l’ESR. Les contrats de « Post-doctorat », sont soumis à la fois aux inconvénients des contrats doctoraux, à savoir sur l’inégalité de leur répartition (58% en chimie, 18% en SHS) mais également aux inconvénients des ATER en ne proposant qu’un contrat limité dans le temps et mal rémunéré. De plus pour les docteur·e·s qui souhaitent s’insérer professionnellement en dehors de l’université, l’insertion professionnelle est souvent difficile. En effet, si en progressant dans les études le nombre de chance d’obtenir un emploi stable augmente, la progression s’arrête au niveau master. Un·e titulaire de doctorat n’a pas plus de chance qu’un·e titulaire de master de s’insérer rapidement. Les qualifications des doctorant·e·s sont ainsi très peu valorisées. Si la publication de fiche RNCP a permis de faire avancer les choses, donnant de la lisibilité aux qualifications acquises. Nous revendiquons : • La reconnaissance du doctorat dans les conventions collectives. • Une revalorisation des rémunérations concernant les contrats d’ATER et de « post-doc » pour les doctorant·e·s et jeunes docteur·e·s 11
FAIRE ÉVOLUER EN PROFONDEUR LA RECHERCHE PUBLIQUE: LES REVENDICATIONS DE L’UNEF ET DE LA FENEC 12
Investir dans la recherche et défendre l’indépendance de la recherche publique o Financer la recherche à hauteur de ses besoins et diminuer, les investissements d’excellence, distribués o En finir avec les inégalités entre les sciences dites dures et les autres domaines o Développer des aides à la mobilité et à la recherche Sortir les doctorant·e·s de la précarité sociale et avoir une stabilité administrative o Augmenter les nombres de contrats doctoraux, surtout pour les disciplines des sciences humaines et sociales o La mensualisation du traitement des vacataires pour des ressources plus régulières et application immédiate et réelle de la circulaire sur la mensualisation des vacations o Abolition de la discrimination administrative entre les doctorant·e·s financé·e·s et les doctorant·e·s non financé·e·s o Explicitation sur les médiations dans les situations de conflits, et exiger un processus de médiation unique, notamment pour lutter contre le harcèlement sexuel o Une stabilité administrative pour les doctorant·e·s : Inscription des doctorants ·e·s dans un unique établissement seulement, ni Co-inscription, ni double inscription o Faciliter l’anticipation des recrutements et améliorer fortement la visibilité et l’indépendance des recrutements universitaires (ATER, MCF) Garantir l’indépendance de la recherche o Garantir un accès libre à toutes les ressources de recherche numériques des organismes de recherches (Open Data – accès à la recherche publique) o Financement 100% public o Sortir les entreprises privées des instances décisionnelles Améliorer les conditions de recherche des doctorants o Obligation d’adopter une nouvelle charte de doctorat unique pour chaque site universitaire, avec une partie commune à tous les sites académiques français o La création des maisons des doctorant·e·s (une vraie maison pour rassembler les doctorant·e·s, et pas seulement une petite salle de réunion !) afin de développer l’interaction entre les étudiant·e·s des différents cycles 1er, 2ème et 3ème cycle (intégrer réellement les doctorant·e·s dans la politique de la vie étudiante des sites) o Favoriser les initiatives scientifiques des doctorant·e·s en proposant un accompagnement administratif, financier et matériel, et organiser des séminaires de discussion et de travail entre les différentes disciplines STS/SHS, pour débattre de problématiques communes o Exigence de règles fixes, claires et communes à toutes les écoles doctorales pour le déroulement des Comités de Suivi Individuel (CSI) Une recherche ancrée dans les questions de sociétés o Ecologie et développement durable o Lutter contre les discriminations, ainsi que le harcèlement moral et sexuel et les abus de pouvoir de certains directeurs de thèses La défense des doctorant·e·s étranger·e·s : o Mettre fin à la discrimination administrative entre un·e doctorant·e financé·e et non- financé·e (accès automatique à un titre de séjour scientifique, passeport talent, pour tous les doctorant·e·s) o Exiger la diminution des frais du titre de séjour annuel scientifique (269 euros : valeur initiale 149 euros) ! o Mettre en place un système de parrainage pour les doctorants étrangers
11 PRIORITÉS POUR DÉMOCRATISER NOTRE ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 1. DÉFENDRE LE LIBRE ACCÈS À L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : 6. LUTTER CONTRE LES DISCRIMINATIONS DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR S’opposer à toute formes de sélection : Nos Agir contre les discriminations dans nos élu∙e∙s continuerons à défendre le libre accès établissements: Semaines thématiques de des jeunes a l’enseignement supérieur. sensibilisation sur les discriminations, généralisation Se battre pour obtenir des créations de des cellules de veille contre le harcèlement, réforme places aussi bien en licence, en master, en des commissions disciplinaires, diversifier nos DUT ou en BTS enseignements (african, asian et orient studies)... Lutter contre la hausse des frais d’inscription Défendre les droits des personnes en situation : c’est un facteur de reproduction social de handicap : respect des normes d’accès, important, français∙e∙s ou étranger∙e∙s, renforcement des relais handicaps personne ne doit payer plus pour avoir le droit Reconnaitre l’usage du prenom d’usage : d’étudier. permettre aux étudiant∙e∙s transgenres d’utiliser leur prénom d’usage ainsi que de délivrer une copie du 2. PERMETTRE LA RÉUSSITE ET SÉCURISER L’INSERTION PROFESSIONNELLE diplôme avec le prénom d’usage. 7. POUR UN ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNE Une évaluation au service de la réussite: RECHERCHE AU CŒUR DES ENJEUX ÉCOLOGIQUES un contrôle continu avec des rattrapages, une compensation des matières annuelle et Faire évoluer notre offre de formation pour répondre semestrielle ainsi que des semaines de révision aux enjeux écologiques : l’intégrer dans le tronc doivent être rendu obligatoire commun d’enseignements,mise en place d’option de sensibilisation à la question écologique Un plan d’embauche de personnels pédagogiques et administratifs Des universités engagées pour l’écologie : construction de bâtiments écoresponsables, mise aux Une refonte de nos pédagogies : en normes énergétiques des bâtiments actuels réduisant les cours en CM, en favorisant les Un financement de la recherche en innovation TD, en développant la pédagogie inversée, ... écologique à la hauteur de ses besoins Une renforcement des moyens pour les pôles d’insertion professionnelle de nos 8. DÉFENDRE LES UNIVERSITÉS DE PROXIMITÉ Garantir l’accès de tou∙te∙s à une formation de établissements qualité partout sur le territoire et bénéficiant 3. GARANTIR LA POURSUITE D’ÉTUDE EN MASTER d’investissement suffisant Garantir l’application du droit à la pour- S’opposer aux mastodontes universitaires : lutter suite d’étude : rendre obligatoire l’ac- contre les regroupements expérimentaux, fusions, MASTER ceptation par les universités des dossiers grands établissements qui se font contre les droits s’étant saisi du droit à la poursuite d’étude. des étudiant∙e∙s et renforcent la concurrence entre les universités. Appliquer le droit à la poursuite d’étude à l’ensemble des filières (notamment en droit et psycho) 9.RENFORCER LA DÉMOCRATIE ÉTUDIANT ET L’ENGAGEMENT Garantir et réformer la démocratie étudiante: Les 4. Un PLUS DE MOYENS POUR ÉTUDIER investissement d’urgence dans étudiant∙e∙s doivent avoir plus de place dans les conseils centraux et un poids décisionnel sur les sujets l’enseignement supérieur et la recherche qui les concernent directement. : 2 milliards d’euros par an sont nécessaires Favoriser l’engagement étudiant : prise en compte pour permettre à nos établissements de sortir dans la notation, généraliser les régimes dérogatoires, de la pénurie budgétaire droits d’expression aux organisations étudiantes, ... Imposer un réel fléchage des budgets vers les formations et ainsi mettre fin aux 10. DONNER LES MOYENS POUR REVALORISER LA RECHERCHE disparités dues à l’autonomie des universités Valoriser le doctorat : permettre la Refuser la mise en concurrence de nos reconnaissance du doctorat dans les conventions établissements notamment par le recours collectives, assurer des débouchés professionnels aux financements par biais privés ou par les politiques de d’appel à projet. Protéger le statut de l’étudiant∙e chercheur∙euse: garantie de financement durant l’intégralité de la 5. ÉTUDIANT∙E∙S ÉTRANGER∙E∙S, MÊMES ÉTUDES MÊMES DROITS thèse, mise à disposition d’infrastructures et réel accompagnement pédagogique Refus de l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants∙e∙s étranger∙e∙s hors UE Faire reculer la précarité administrative et 11. POUR DE RÉELLES DROITS ÉTUDIANTS EN ÉCOLE Lutter contre la hausse des frais d’inscription : frein pédagogique : généraliser réellement les à l’accès de tou∙te∙s à l’enseignement supérieur et guichets uniques, renforcer les dispositifs moteur de reproduction social d’accompagnement pédagogique, ... Garantir des droits pour les étudiant∙e∙s en école : 14 (rattrapages, compensations, régimes dérogatoires).
LA LISTE : UNEF & ASSOCIATIONS ÉTUDIANTES 15
LA LETTRE DES ÉLU∙E∙S ÉLECTIONS AU CNESER 2019 SPÉCIAL DOCTORAT
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