LES 16-25 ANS À PARIS - PORTRAIT SOCIAL ET DÉMOGRAPHIQUE SYNTHÈSE - Paris Presse
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SYNTHÈSE
LES 16-25 ANS À PARIS
PORTRAIT SOCIAL ET DÉMOGRAPHIQUE
AVRIL 2019
© Agnès Duret - Mairie de Paris
ATELIER PARISIEN D’URBANISME apur.org
Cette synthèse présente les principaux résultats du portrait
social et démographique des jeunes Parisien.ne.s réalisé
par l’Apur en avril 2019 en lien avec la Ville de Paris et avec
le soutien de la Caisse d’Allocations Familiales de Paris. Elle
souligne l’hétérogénéité d’une population dont une grande
partie réussit à intégrer des parcours de prise d’autonomie
qui vont de la décohabitation à l’entrée dans l’emploi, en
passant par l’acquisition d’une formation, tandis que d’autres
jeunes, moins armés ou favorisés, ont des parcours plus
difficiles et peuvent se trouver exposés à la précarité.
Une forte présence de jeunes à Paris
En 2014, Paris compte 323 700 jeunes Le nombre de jeunes âgés de 16 à
âgés de 16 à 25 ans, soit 14,6 % de sa 25 ans a légèrement diminué à Pa-
population. Cette part est plus élevée ris entre 2009 et 2014 (-600 jeunes en
dans la capitale que dans la Métropole du moyenne chaque année, soit -0,2 % par
Grand Paris (13,4 %) ainsi qu’au niveau an). La diminution au cours de cette pé-
régional (13,1 %) ou national (11,9 %). riode s’observe aussi pour l’ensemble de
La géographie des 16-25 ans fait appa- la Métropole du Grand Paris (-0,1 %) et de
raître une forte proportion de jeunes l’Ile-de-France (-0,2 %). Cette tendance
dans le Quartier Latin (5e et 6e arrondis- est récente : entre 1999 et 2009, le nombre
sements) et dans le 14e arrondissement de jeunes de 16-25 ans a augmenté en
où est implantée la Cité Universitaire moyenne de +0,5 % par an à Paris, simi-
14,6 %
Internationale de Paris. Ils sont propor- lairement au reste de la région et de la
tionnellement moins présents dans les MGP. Ce ne sont pas les migrations qui ex-
arrondissements de l’Est parisien où ré- pliquent cette baisse, Paris reste toujours
sident principalement des familles avec aussi attractive auprès des jeunes adultes.
des Parisien.ne.s
enfant(s) âgés de moins de 16 ans. En ef- Il s’agit d’un effet de génération. Les
fectifs, les plus grands nombres de jeunes jeunes de 16 à 25 ans en 2009 sont né.e.s
ont entre
s’observent dans les arrondissements les entre 1984 et 1993, période de forte nata- 16 et 25 ans
plus peuplés et/ou familiaux comme ceux lité. À l’inverse, les jeunes de ces âges en
du Nord-Est (18e, 19e et 20e) ainsi que 2014 sont nés durant un fléchissement du
dans les 13e et 15e arrondissements. nombre de naissances, entre 1989 et 1998.
© Jean-Baptiste Gurliat - Mairie de Paris
2
TITRE DE PARTIE OU D’ÉTUDE
DENSITÉ DES 16-25 ANS À PARIS Asnières-
La Garenne- sur-Seine Saint-Denis
Colombes Aubervilliers
DENSITÉ DES 16-25 ANS Clichy
Saint-Ouen Bobigny
PARIS
Courbevoie
Nombre de jeunes âgés de 16 à 25 ans Levallois-
Pantin
à l'hectare Perret 19e
plus de 100 Neuilly- 18e
sur-Seine
Le Pré-
de 80 à 100 Puteaux
17e Saint-
Gervais
de 60 à 80 Les Lilas
10e
de 40 à 60 9e
moins de 40 8e
2e
Les emprises des principaux équipements 20e Bagnolet
et espaces verts, ainsi que les IRIS
1er 3e
non significatifs apparaissent en gris.
11e
16e
Quartier Prioritaire 7e
4e Montreuil
Quartier de Veille Active
6e
Source : Recensement de la Population (Insee) - 2014 Saint-
5e Mandé
12e
15e
Boulogne-
Billancourt
13e
14e
Issy-
les- Vanves Charenton-
Moulineaux le-Pont
Malakoff Montrouge Ivry-
sur- Maisons-
Meudon Gentilly Seine Alfort
Clamart Le Kremlin-
0 1 2 km Châtillon Bagneux Arcueil Bicêtre Alfortville
Villejuif
La moitié des jeunes qui s’installent
Le solde à Paris arrive de province
migratoire est
La jeunesse parisienne est marquée gratoire1, qui représente la différence
excédentaire chez par la diversité de ses origines. En entre le nombre d’arrivées et de dé-
2014, 15 % des 16-25 ans ne vivaient pas parts, est excédentaire chez les jeunes
les jeunes à Paris à Paris un an plus tôt. Cette proportion à Paris (+13 800 jeunes), contrairement
est deux fois plus forte que celle obser- à l’ensemble des autres âges. Avec la
(+13 800 jeunes), vée pour l’ensemble des Parisien.ne.s naissance des enfants, le besoin d’un
(7 %). Traditionnellement Paris attire de logement plus grand et moins cher
contrairement nombreux jeunes adultes qui viennent y peut se faire sentir entraînant des
poursuivre leurs études ou commencer départs de familles. Les départs sont
aux autres leur carrière professionnelle. aussi plus nombreux au moment de la
retraite : certains retraités quittent Pa-
classes d’âges En 2014, 37 400 jeunes âgés de 15 à ris pour la province et notamment les
24 ans se sont installés à Paris alors régions littorales.
qu’ils résidaient dans le reste de la
France un an auparavant. Ces jeunes Les jeunes qui s’installent à Paris
représentent 38 % de l’ensemble des sont majoritairement originaires
nouveaux arrivants dans la capitale. de province (48 % des arrivées) et no-
À l’inverse, 23 600 jeunes de 15 à 24 tamment des villes de Toulouse, Bor-
ans ont quitté Paris au profit d’une deaux et Lille. Près d’un quart arrive de
autre commune française, soit 18 % de l’étranger et le quart restant est origi-
1 — Le solde migratoire ne prend pas en
l’ensemble des départs. Le solde mi- naire d’Ile-de-France.
compte les arrivées/départs de/vers l’étranger.
ATELIER PARISIEN D’URBANISME 3
Le nombre de jeunes double à Paris
en journée
La présence des jeunes dans la capi- La moitié de ces déplacements ont
tale ne tient pas seulement à ceux qui comme motif les loisirs ou les visites.
y résident. C’est aussi en tant que lieu
d’études, d’emplois et de loisirs que Pa-
33 % sont dus à des déplacements se-
condaires non liés au travail, tandis
Au total, près de
ris attire une population jeune considé-
rable. Au total, près de 650 000 jeunes
que 17 % sont motivés par des « af-
faires personnelles » et des achats.
650 000 jeunes
sont présents quotidiennement à Pa-
ris car aux jeunes résidents s’ajoutent : La présence de jeunes en journée
sont présents
• 184 800 jeunes de 15 à 24 ans qui
augmente dans tous les arrondisse-
ments. Leur nombre double dans 12
quotidiennement
étudient à Paris alors qu’ils ha-
bitent une autre commune. Plus de
des 20 arrondissements et va jusqu’à
quadrupler pour les 1er, 6e et 8e arron-
à Paris
la moitié de ces jeunes résident dans dissements. En journée, les jeunes
une autre commune de la Métropole sont particulièrement concentrés dans
du Grand Paris (57 %). 34 % habitent le Quartier Latin (5e et 6e arrondisse-
en grande couronne et 9 % vivent en ments) ainsi que dans les 2e, 9e, 10e et
province. Ils représentent 49 % des 11e arrondissements. C’est le 13e arron-
jeunes de 15 à 24 ans faisant leurs dissement qui compte le plus de jeunes
études à Paris. présents en journée suivis du 15e et du
5e arrondissements où le nombre de
• 80 600 jeunes de 15 à 24 ans qui tra- jeunes en journée est 4 fois supérieur
vaillent à Paris mais n’y résident au nombre de résidents. Dans le 13e et
pas. Plus de la moitié d’entre eux ha- 5e arrondissements c’est la présence de
bitent dans une commune de la Mé- plusieurs campus universitaires, no-
tropole du Grand Paris (56 %). 34 % tamment ceux de Tolbiac, des Grands
habitent en grande couronne et 10 % Moulins et de la Sorbonne, qui ex-
vivent en province. Ils représentent pliquent l’augmentation de cette pré-
57 % des jeunes de 15-24 ans ayant un sence journalière. Le 8e arrondissement
emploi à Paris. attire majoritairement de jeunes actifs
et le 12e arrondissement des jeunes
• 60 500 jeunes de 15 à 24 ans qui se pour les loisirs, avec notamment le
rendent à Paris pour d’autres rai- bois de Vincennes, la Foire du Trône ou
© Apur
sons que le travail ou les études. encore le quartier de Bercy.
© Apur - David Boureau
© DJS de Paris
4
TITRE DE PARTIE OU D’ÉTUDE
POPULATION PRÉSENTE À «MINUIT» ET À «MIDI» PAR ARRONDISSEMENT
60 000
Étudiants
Actifs
présents à midi Résidents présents à minuit
50 000 NEET
Loisirs
40 000
30 000
20 000
10 000
0
1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e 17e 18e 19e 20e
Sources: Insee, recensement de la population 2014 – Enquête Globale Transport (DRIEA,STIF), 2010
SOURCE ET MÉTHODE :
Des jeunes aux multiples profils
La « population à minuit » correspond Les jeunes à Paris connaissent des situa- té professionnelle est en lien avec leurs
aux jeunes résidant à Paris. Ces don- tions variées en termes de conditions études (contrat d’apprentissage, stage
nées sont issues du recensement de de logement, de situation par rapport rémunéré en entreprise).
2014, mené par l’Insee. à l’emploi et d’utilisation des équi-
La « population à midi » regroupe les pements et de l’espace public. Étu- Les actif.ve.s exerçant un emploi repré-
jeunes travaillant et/ou étudiant à Pa- diant.e.s ou actif.ve.s, jeunes autonomes sentent 21 % des jeunes Parisien. ne.s2,
ris quel que soit leur lieu de résidence, ou vivant encore chez leurs parents, tous soit 69 800 jeunes (contre 24 % des jeunes
ainsi que les jeunes ni en emploi ni en les profils sont présents dans la capitale. Francilien.ne.s). Ils sont plus âgés que les
étude ni en formation (NEET) qui ré- C’est en fonction de l’âge que ces ca- non actifs : ils ont en moyenne 23,6 ans
sident à Paris (recensement de popu- ractéristiques évoluent, en lien avec les contre 21,3 ans pour l’ensemble des 16-
lation). Sont aussi comptés, les jeunes différentes étapes qui caractérisent la 25 ans. Ils sont aussi majoritairement di-
qui se rendent à Paris pour d’autres jeunesse et qui marquent le passage de plômés du supérieur (66 %) et sont 36 %
raisons que leurs études ou leur travail, l’enfance à l’âge adulte. à occuper un poste de cadre. Du fait de
estimées à partir de l’Enquête Globale En 2014, 225 300 jeunes Parisien.ne.s leur statut, les jeunes actif.ve.s occupé.e.s
Transport (OMNIL). sont élèves ou étudiant.e.s, soit 70 % bénéficient de plus grandes ressources fi-
des 16-25 ans (contre 62 % des jeunes nancières que les autres profils et vivent
Francilien. ne.s). Contrairement aux majoritairement de manière autonome :
élèves, près des deux tiers des étu- 78 % d’entre eux occupent leur propre
diant.e.s vivent dans un logement de logement. Néanmoins, 22 % des jeunes
manière autonome (62 %) tandis que le Parisien.ne.s ayant un emploi vivent en-
tiers restant habite encore chez ses pa- core chez leurs parents, témoignant ainsi
rents (38 %). L’entrée dans les études de la difficulté à décohabiter que peuvent
marque souvent le début de la prise d’au- rencontrer les jeunes à Paris.
tonomie et explique cet écart. Un quart
des étudiant.e.s résidant à Paris exerce Malgré une plus forte part de diplô-
2 — Afin d’éviter les doubles comptes, les une activité professionnelle en parallèle més de l’enseignement supérieur, Paris
jeunes qui étudient et travaillent en même
temps ont été décomptés une seule fois et de leurs études, ce qui représente 44 800 compte aussi 28 700 jeunes âgés de 16
leurs effectifs sont présentés dans la partie étudiant.e.s. Cette proportion est simi- à 25 ans qui ne sont « ni en emploi, ni
sur les étudiants. Dans la partie sur les actifs, laire à celle observée en Ile-de-France. en étude, ni en formation » (NEET),
le champ correspond aux actifs occupés non
Pour la moitié d’entre eux-elles, l’activi- soit 9 % des jeunes (contre 14 % des
étudiants.
ATELIER PARISIEN D’URBANISME 5
jeunes Francilien.ne.s). Seule la moitié certains quartiers des arrondissements
de cette population concerne des jeunes périphériques, en particulier dans les
en difficultés d’insertion, l’autre moitié 16e, 17e, 13e et 12e arrondissements. Les MÉTHODE :
correspond à des jeunes en situation étudiant.e.s « autonomes » sont surre-
de transition en matière de formation, présenté.e.s dans le Quartier Latin, mais Une typologie de la jeunesse a été
d’emploi ou de parcours résidentiel. plus généralement dans les quartiers construite afin de caractériser les dif-
Les jeunes actifs sont plus fortement de la rive gauche (13e et 14e arrondis- férents quartiers de la capitale à partir
touchés par le chômage que l’ensemble sements). Les jeunes actif.ve.s « auto- des caractéristiques des jeunes qui y
des actifs : 19 % des actifs de 16-25 ans nomes » sont surreprésenté.e.s dans résident.
sont au chômage contre 12 % pour les certains quartiers de la rive droite, en Chaque IRIS se voit attribuer une cou-
actifs de 15-64 ans en 2014. Néanmoins, particulier dans les 2e, 3e, 9e, 10e, 11e, et leur lorsque le profil correspondant
malgré des taux élevés dans certains ar- 18e arrondissements mais aussi dans cer- y est surreprésenté par rapport à la
rondissements, le taux de chômage des tains quartiers du 15e et 14e arrondisse- moyenne parisienne. Cela ne signifie
jeunes actif.ve.s reste moins élevé à Pa- ments. Les jeunes confrontés à des dif- pas que des jeunes ayant d’autres
ris qu’à l’échelle régionale (24 %). ficultés d’insertion ou de décohabitation profils ne résident pas dans l’IRIS
sont surreprésentés dans les arrondisse- mais que ce profil particulier y est
Les élèves ou étudiant.e.s vivant chez ments de l’est parisien et dans les quar- plus présent.
leurs parents sont surreprésentés dans tiers de la politique de la ville.
Saint-Ouen Saint-Denis Aubervilliers
Clichy
Courbevoie Pantin
Levallois-
Perret
18e 19e
Neuilly- 17e Le Pré-
sur-Seine
Saint-
Gervais
Les
9e 10e Lilas
8e
2e
Bois de 16e 3e Bagnolet
Boulogne 1er 20e
11e
7e
4e
6e Montreuil
15e 5e
12e
Boulogne-
Billancourt
Bois de
Vincennes
14e 13e
Issy-les-
Moulineaux Vanves
Charenton-
le-Pont
Malakoff Ivry-
sur-
0 1 2 km Montrouge Seine
Gentilly
Arcueil
6
TITRE DE PARTIE OU D’ÉTUDE
Une décohabitation de plus en plus
tardive pour les jeunes nés à Paris
À Paris, 57 % des jeunes de 16 à 25 ans identique à celui de 1999. Néanmoins,
vivent de manière autonome, dans leur passé 20 ans, les jeunes qui n’ont pas
propre logement et 43 % habitent en- encore décohabité le font un peu plus
core chez leurs parents. À l’échelle de tardivement en 2014 qu’en 1999.
la Métropole du Grand Paris et de l’Ile- Si la décohabitation est inévitable pour
de-France les proportions s’inversent : les jeunes qui s’installent à Paris afin de
deux tiers des jeunes vivent chez leurs poursuivre leurs études ou pour un em-
parents et un tiers est autonome. ploi, elle ne va pas de soi pour les jeunes
Pour l’ensemble des jeunes résidant nés à Paris pour qui la décohabitation est
© Apur — Hannah Darabi
à Paris, l’âge de la décohabitation est de plus en plus tardive. En 2014, 45 %
resté relativement stable depuis 1999. des jeunes âgés de 25 ans nés à Paris
C’est à 20 ans que la moitié des jeunes a vivent encore chez leurs parents, alors
quitté le domicile parental et cet âge est qu’ils n’étaient que 32 % en 1999.
TYPOLOGIE DES JEUNES PARISIEN.NE.S
TYPOLOGIE DES JEUNES PARISIEN.NE.S
PARIS
Profils surreprésentés
par rapport à la moyenne parisienne
élèves ou étudiant.e.s vivant chez leurs parents
étudiant.e.s autonomes
actif.ve.s autonomes
difficultés d’insertion et de décohabitation
Les emprises des principaux équipements
et espaces verts, ainsi que les IRIS
non significatifs apparaissent en gris.
Quartier Prioritaire
© Apur — David Boureau
Quartier de Veille Active
Source : Recensement de la Population (Insee) - 2014,
traitement Apur
© Apur
ATELIER PARISIEN D’URBANISME 7
Les jeunes des quartiers
de la politique de la ville
À Paris, 53 650 jeunes âgés de 16 à 25 ans Néanmoins, malgré ces évolutions ré-
résident dans un quartier relevant de la centes, ces jeunes sont plus souvent
politique de la ville (QPV), soit 14 % de
la population de ces quartiers et 17 % de
confrontés à des difficultés d’insertion
professionnelle et sociale que l’en-
À Paris, 53 650
l’ensemble des jeunes Parisien.ne.s. semble des jeunes Parisien.ne.s : ils
sont davantage touchés par le chômage
jeunes âgés de 16 à
Si les jeunes qui résident dans ces
quartiers restent moins diplômés
(28 % sont au chômage contre 19 % à
Paris). Les jeunes ni en étude ni en em-
25 ans résident dans
que l’ensemble des jeunes Parisien.
ne.s, les écarts tendent à se réduire.
ploi, ni en formation représentent 15 %
des 16-25 ans dans les QPV contre 9 %
un quartier relevant
En 2014, 24 % des jeunes vivant en
QPV n’ont pas de diplôme, contre 14 %
sur l’ensemble du territoire parisien.
Par ailleurs, la décohabitation est
de la politique de la
à Paris mais cette part a diminué de -6
points depuis 2009 contre -3 points sur
en moyenne plus tardive (22 ans) et
est conditionnée par l’entrée dans
ville (QPV)
l’ensemble du territoire parisien. À l’in- la vie active dans les QPV alors qu’à
verse, le nombre de jeunes diplômés du Paris dans son ensemble, la décohabi-
supérieur progresse dans ces quartiers tation précède de peu ou accompagne
(+4 points, soit 36 % de ces jeunes). le premier emploi.
Le budget participatif :
500 projets déposés par les jeunes
de moins de 25 ans
En 2017, 6 500 jeunes âgés de 15 à 24 ans lairement aux 25 ans et plus. Mais les
Directrice de la publication :
ont participé au vote du budget parti- 15-24 ans sont aussi très sensibles Dominique ALBA
cipatif de la Ville de Paris, soit 15 % de aux questions environnementales : Synthèse réalisée par : Lo Polly BEYNE,
l’ensemble des votants. Sur les 5 500 sur les 500 projets du budget partici- Marie MOLINIER
projets présentés au budget participatif, patif proposés par des jeunes, près de Sous la direction de : Émilie MOREAU
500 ont été soumis par des 15-24 ans, 3 sur 10 concernent l’environnement. Avec le concours de : Marina RIBEIRO,
Sandra ROGER
soit près d’un projet sur dix. Cette mo- Cette part est deux fois plus élevée
Cartographie et traitement statistique :
bilisation est inférieure en proportion à que pour les autres classes d’âges. Les
Anne SERVAIS
celle des 25-54 ans, mais bien supérieure projets liés au numérique sont égale-
Photos et illustrations :
à celle des 55 ans et plus. ment légèrement plus souvent pro- Apur sauf mention contraire
Le thème principalement abordé par posés para les jeunes de moins de 25 Mise en page : Apur
les jeunes dans les projets qu’ils ont ans, aux dépens des questions liées à www.apur.org
soumis concerne le cadre de vie, simi- la mobilité et au sport.
L’Apur, Atelier parisien d’urbanisme, est une association loi 1901 qui réunit autour de ses membres fondateurs, la Ville de Paris et l’État, les acteurs de la Métropole du Grand Paris.
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