ETUDE DE POSTE EN RADIODIAGNOSTIC VETERINAIRE CONVENTIONNE L
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ETUDE DE POSTE EN RADIODIAGNOSTIC VETERINAIRE CONVENTIONNE L CHEZ LES PRATICIENS CANIN S Catherine ROY, Jacques DOUCET, Bruno PELLETIE R (Docteurs vétérinaires, Formateurs CEFRI ) Commission de Radioprotection Vétérinaire II place Léon Blum, 75011 PARI S Mail : dr .catherine.roy@wanadoo .fr INTRODUCTIO N En application du Code du travail et de l'arrêté «zonage » du 15 mai 2006, ce guide pratiqu e concerne le radiodiagnostic chez la majorité des vétérinaires canins qui possède u n générateur de rayons X à poste fixe avec un tir vertical . Il a été élaboré en prenant comm e modèle le document IRSN DRPHIDIR n°2007-6 « Réalisation des études dosimétriques d e poste de travail présentant un risque d'exposition aux rayonnements ionisants » . 14 000 praticiens, 6000 structures vétérinaires sont enregistrés auprès de l'Ordre de s Vétérinaires . 95,5% des structures commandent moins de 1000 films à l'année . Les 4,5 % restant son t des structures référentes spécialisées en médecine canine ou équine . Il existe une grande variabilité du nombre de clichés pris par jour ou même par heure . A.1 PREPARATIO N A.1 .1.DESCRIPTION DE L'INSTALLATIO N L'installation est décrite avec les caractéristiques du générateur de rayons X et se s paramètres d'utilisation les plus pénalisants (kV, mA, Sec) en conditions de travail norma l soit les paramètres d'un bassin ou d'une colonne d'un gros chien obèse qui génèrent le plu s de rayonnements diffusés . Les équipements de protection individuelle sont précisés (tablier, gants, protège thyroïde e t lunettes) avec leur quantité et leur épaisseur en équivalent plomb . Les équipements de protection collective (paravent, plan de la salle) sont aussi détaillés . Les consignes concernant la réalisation du plan, conformes à celles décrites dans le s formulaires d'autorisation ou de détention des générateurs, sont rappelées : Echelle 2 cm / M au format 21x29 . 7 - - Implantation du générateu r Nature et l'épaisseur de chaque paro i - Définition des locaux adjacents Localisation de la signalisation lumineuse et de l'affichage (trèfle et accè s - réglementé, consignes de sécurité), des dispositifs de sécurité s'ils existen t - Localisation des zones réglementées : contrôlée et surveillé e Emplacement des équipements de protection individuell e - Emplacement des équipements de protection collective (paravent ) - A .1 .2EVALUATION DES PROCEDURE S Les intervenants potentiels sont listés : Vétérinaires, Auxiliaires spécialisés, Tiers (toute personne non salariée : propriétaire, . . . ) Le rappel des consignes de sécurité concernant les tiers est effectué :
- Toute prise de cliché donc exposition d'un tiers doit être justifiée . - Toute femme enceinte et les individus de moins de 18 ans ne sont pas admis e n zone réglementée . - Si l'aide d'un tiers est requise, il doit être informé et, avec son consentemen t éclairé, équipé des moyens de protection individuels . - Aucune partie du corps ne doit se situer dans le faisceau direct . Le temps de présence des intervenants, lié au maintien des animaux non anesthésiés es t détaillé : Nombre de clichés de l'établissement I an : CA (au minimum statistiques d'achat de films ) Nombres de clichés réalisés par mois = CM = nombre de clichés par an l 12 = Nombre de clichés vétérinaire l an : Cv Nombre de clichés ASV / an : Casv Nombre de clichés TIERS 1 an : Ct La position pour chaque intervenant est précisée en pourcentage de présence en salle d e radiologie : - La position « à proximité » de l'intervenant peut être définie avec les main s situées à 10 cm du faisceau primaire et le corps avec les bras tendus à 50 cm c e qui est le cas lors du maintien d'animaux de petite taille ou de clichés avec un e manipulation rapprochée type clichés d'extrémités . - La position « à distance » peut être définie comme les positions des mains et d u corps les plus éloignées du faisceau primaire donc mains situées à distance d u faisceau ce qui est le cas lors de clichés abdominaux ou thoraciques d'animau x de taille moyenne ou de grande taille . A.2 EVALUATION DES DOSE S A.2 .1 SELECTION DES TACHE S On prendra comme base initiale d'évaluation les hypothèses les plus pénalisante s contribuant à priori à la dose d'exposition maximale : - la plus « mauvaise » position du travailleur avec les mains situées à 10 cm d u faisceau primaire recevant une dose DO 10 qui sera considérée comme la dos e équivalente mains et le corps avec les bras tendus à 50 cm recevant une dos e DO 50 qui sera considérée comme la dose efficace ; c'est la position de maintie n d'un animal de petit format type chaton, chiot, cochon d'inde . . . . - les plus « mauvaises » conditions d'exposition dénommées ci après « constantes importantes » avec les paramètres d'utilisation maximum en conditions de travai l normal soit les paramètres d'un bassin ou d'une colonne d'un gros chien obès e qui génèrent le plus de rayonnements diffusés . Ces paramètres d'exposition ne sont jamais utilisés avec cette position de l'opérateur . Cette méthode permet en quelques mesures faciles à mettre en oeuvre lors du contrôle d e l'organisme agréé de tenir compte des facteurs les plus exposants en sachant que nou s sommes en réalité bien en dessous des conditions d'exposition liées à ces facteurs . On y ajoutera la contribution des tâches fréquentes mais moins pénalisantes type cliché s abdomen ou thorax pour lesquels le temps d'exposition est le plus souvent divisé par deux e t qui sont ci après dénommées « constantes moitié » . On peut différencier 4 types d'activité (cf tableau) . Soit CA : nombre de clichés de l'établissement I a n CH : nombre de clichés dans l'heure la plus pénalisant e DO 10 : dose par cliché à 10 cm du faisceau primair e DO 50 : dose par cliché à 50 cm du faisceau primaire
Pour une activité réduite : - annuellement on fait au maximum 50 % clichés avec des constantes importante s et 50 % clichés avec des constantes moitié . soit DO 10/an = DO 10xCA/2+~/2 DO 10xCA/2 = 1 .5 DO 10xCA/ 2 soit DO 50/an=DO50xCA/2+ 1/ZDO50xCA/2 = 1 .5DO50xCA/2 - en une heure on fait au maximum un cliché avec des constantes importantes e t un cliché avec des constantes moitié en position la plus pénalisante (corps situé à 50 cm de la table, mains à 10 cm du faisceau primaire) . soit DO 10 en une heure = DO 10 + % DO 10 soit 1 .5 DO 1 0 soit DO 50 en une heure = DO 50 + 1/2 DO 50 soit 1 .5 DO 5 0 Pour une activité moyenne: Avec des calculs similaires : - annuellement on fait au maximum 50 % clichés avec des constantes importante s et 50 % clichés avec des constantes moitié . - en une heure on fait au maximum 2 clichés avec des constantes importantes et 2 clichés avec des constantes moitié en position la plus pénalisante (corps situé à 50 cm de la table , mains à 10 cm du faisceau primaire) . Pour une activité importante : - annuellement on fait au maximum 50 % clichés avec des constantes importante s et 50 % clichés avec des constantes moitié . - on fait au maximum 2 clichés avec des constantes importantes et 4 clichés avec des constantes moitié en position la plus pénalisante (corps situé à 50 cm de la table, mains à 10 cm du faisceau primaire) . Pour une activité de référé : - annuellement on fait au maximum 50 % clichés avec des constantes importante s et 50 % clichés avec des constantes moitié . - on fait au minimum 4 clichés avec des constantes importantes et 4 clichés avec des constantes moitié en position la plus pénalisante (corps situé à 50 cm de l a table, mains à 10 cm du faisceau primaire) . CA CM CH D 10 en une heure D010/a n Activité réduite CA < 500 40 2 1 .5 DO 10 1 .5 DO 10 x CA/2 Activité moyenne 500< CA 80 4 3 DO 10 1 .5 DO 10 x CA/2 165 8 et + 6 DO 10 1 .5 DO 10 x CA/2 CA CM CH DO 50 en une heure DO 501 a n Activité réduite CA < 500 40 2 1 .5 DO 50 1 .5 DO 50 x CA/ 2 Activité moyenne 500< CA 80 4 3 DO 50 1 .5 DO 50 x CA/ 2 165 8 et + 6 DO 50 1 .5 DO 50 x CA/2 NB: ces tableaux sont indicatifs et devront être adaptés si nécessaire .
A.2.2ACQUISITION DES DONNEES DOSI METRI Q UES A.2.2.1 Radioprotection des travailleur s Bilan 2006 IRSN. DRPH/DIR/2008- 4 Entre l e Travailleurs < seuil seuil et 1 1 à 6 mSv 6 à 15 mSv 15 à 20 mSv 20 à 50 mSv > 50 mS v surveillés mSv 13945 13385 497 59 4 0 0 0 Les statistiques de I'IRSN à l'égard de la dosimétrie professionnelle vétérinaire montrent qu e 99.5% des travailleurs ont une dose inférieure à 1mSv ; si 63 travailleurs ont une dos e comprise entre 1 et 15 mSv, aucun travailleur ne dépasse les 15 mSv . A2.2.2 Analyse de postedansledomaine vétérinaire IRSN. Rapport DRPH/SDE n° 2006-25 L'IRSN a été chargé par le SNVEL d'une étude de poste pendant une durée de 3 moi s auprès de 10 structures vétérinaires volontaires réparties sur le territoire français e t présentant des caractéristiques diverses concernant la taille des locaux, le nombr e d'animaux suivis, ou le type d'activité équine ou générale . Pour l'ensemble des clinique s vétérinaires étudiées, l'équivalent de dose individuel mesuré à la poitrine ou à la ceintur e était nul c'est à dire inférieur au seuil d'enregistrement des dosimètres (100 pSv) . Pour l a dose reçue aux extrémités, quelques valeurs non nulles mais néanmoins faibles (0 .2 à 1 .45 mSv pour le poignet, 0 .25 à 2 .90 mSv pour les doigts) ont été relevées dans 5 structures , notamment structures d'activité référée spécialisée canine en chirurgie ou structures à activité équine . A.2 .2 .3Statistiques des dosimètres d'ambiance Les résultats des dosimètres d'ambiance du poste de travail situés à 1 – 1 .20 m d u générateur à mi hauteur référencés par ('IRSN montrent une grande stabilité avec une trè s large majorité inférieure au seuil de détection (85 %) . A .2.2 .4Mesure des débits d'équivalent de dose par un organisme agréé .. Les débits d'équivalent de dose mesurés par l'organisme agréé lors du contrôle périodiqu e sont transcrits en dose par cliché (microSv/cliché) . Les doses DO 10 et DO 50 sont mesurées par l'organisme agréé sans tenir compte de s protections individuelles ; les doses DOP 10 et DOP 50 sont mesurées par l'organism e agréé en tenant compte des protections individuelles . Ces doses sont consignées dans le rapport de contrôle suivant les caractéristique s maximales d'utilisation du générateur (kV, mA, s) inscrites dans le cahier des paramètre s utilisés lors des prises de clichés radiologiques . Les doses annuelles DOP 10 et DOP 50 devront être comparées avec les limite s réglementaires pour la classification du personnel . Les doses annuelles et horaires DO 10 et DO 50 devront être comparées avec les limite s réglementaires pour la délimitation des zones . A.2.3 INSTRUMENTS DEMESURE 3) est L'utilisation d'une chambre d'ionisation de grand volume (au moins 500 cm recommandée avec un fantôme patient de 25 x 25 x 15 cm . Les tirs sont verticaux descendants .
A.3 EXPLOITATION DES RESULTAT S Un tableau récapitulant les différents résultats et options de calcul est complété : CA annuel , CM mois, CH heure, DOP 10 10 cm avec plomb, DOP 50 50 cm avec plomb, DO 10 10 c m sans plomb, DO 50 50 cm sans plomb, DO 101 an, DO 50 I an, DO 10 en une heure, D O 50 en une heure . A.3.1 DOSIMETRIE PREVISIONNELLE ET CLASSIFICATION DU PERSONNEL , On définit généralement deux types de poste : vétérinaire, auxiliaire . Calculsde la doseefficace : C poste x DOP 5 0 - Calculde la doseéquivalentemains: C poste X DOP 1 0 - Si la dose efficace est supérieure à 6 mSv ou la dose équivalente supérieure à 3/10 de 50 0 mSv soit 150 mSv, travailleur classé A . Si la dose efficace est inférieure à 6 mSv et la dose équivalente inférieure à 3/10 de 50 0 mSv soit 150mSv, travailleur classé B . NB : Par convention, dans la branche professionnelle, quand un professionnel exerce u n poste avec exposition aux rayonnements ionisants et que le calcul de dose efficace es t inférieur à 1 mSv / an et le calcul de dose équivalente inférieur à 50 mSv / an, l e professionnel est classé catégorie B pour pouvoir bénéficier du suivi dosimétrique . A.3.2DELIMITATION DES ZONES DETRAVAIL Limites annuelles (art R 4452-1 et R 4451-13 CT) Limite dos e Limite dose équivalent e Zone Unité efficace Mains avant bras , p eau Cristalli n pieds, chevilles Attenante mSv sur 12 mois 1 50 50 15 Surveillée mSv sur 12 mois 6 150 150 45 On compare les valeurs obtenues de DO 10 / an (dose équivalente mains) et DO 50 / a n (dose efficace) avec les valeurs de référence . Limites par mois ou en une heure (arrêté zonage 15 mai 2006 ) Zone Unité Limite dose efficace Limite dose équivalent e Attenante mSv l mois 0.08 Surveillée mSv en une heure 0 .0075 0. 2 Contrôlée verte mSv en une heure 0.025 0 .65 Contrôlée jaune mSv en une heure 2 50 Contrôlée orange mSv en une heure 100 2500 Interdite, rouge mSv en une heure > 100 >2500 On compare les valeurs obtenues de DO 10 en une heure et DO 50 en une heure avec le s valeurs de référence .
Statistiques de contrôle par un organisme agréé . SOCOTEC 2005 — 2006 . Les contrôles périodiques effectués sur 116 générateurs en domaine d'activité canine entr e 2005 et 2006 par l'organisme agréé SO0OTEC mettent en évidence la faiblesse des dose s reçues par les mains à 10 cm et le corps à 50 cm du faisceau primaire, positions les plu s pénalisantes lors du maintien des animaux pendant la prise de clichés radiographiques . Débit d'équivalent de dose en microSievert par cliché à 50 cm du faisceau primaire Nb générateurs 80 60 40 18 13 20 8 - ---8 0 { h 1- L 45 ' S 431 La dose minimum à 50 cm est 0 .2, la dose maximum 15 µSv/cliché . Ainsi, notamment avec des générateurs plus anciens (détenus le plus souvent dans de s structures effectuant peu de clichés) on peut dépasser en un cliché la dose 7 .5 µSv en un e heure et donc aboutir à une classification en zone contrôlée alors que par exemple avec 10 0 clichés à l'année la dose à l'année est de 0 .750 mSv, avec 300 clichés la dose à l'année es t de 2 .25 mSv . . . Ce qui imposerait le port d'un dosimètre opérationnel coûteux, compliqué à gérer et pe u adapté à notre activité où le risque d'exposition est plus important sur les extrémités (c f rapport IRSN) . . . . Débit d'équivalent de dose en microSievertpar cliché à 10 cm du faisceau primaire Nb générateurs L. 0 ,bo o (1 t), 76 % des générateurs délivrent moins de 30 µSv / cliché à 10 cm . Ainsi, notamment avec des générateurs plus anciens détenus le plus souvent dans de s structures effectuant peu de clichés on peut dépasser en 3 ou 4 clichés la dose 200 µSv e n une heure . . . . Nous proposons donc de différencier le risque main et le risque corps de façon à mieu x suivre l'exposition extrémités des travailleurs tout en relativisant l'interprétation de la dose e n une heure à 50 cm en corrélation avec la dose annuelle .
Isodose à 10 cm au voisina• e du faisceau rimaire sur la table = s osition des mains la pluspénalisante: Si DO 10 / an < 150 mSv / an et si DO 10 en une heure < 200 pSv en 1 h Alors zone surveillée pour les mains . Si DO 10 / an > 150 mSv / an ou si DO 10 en une heure > 200 pSv en 1 h Alors zone contrôlée pour les mains : un dosimètre passif bague est recommandé . NB : Le port d'un dosimètre bague est ainsi relié au risque d'exposition des mains mais n e préjuge pas de la classification de la zone ou de la salle . Isodose à 50 cm du faisceau primaireauvoisinagede la table = position du corps l a pluspénalisante: 1. SiDO50Ian
Des calculs identiques pour les limites de zone contrôlée orange et interdite rouge pourraient être réalisés. 3 . Si DO 50 1 an > 6 mSv 1 an alors zone contrôlée : dosimètres passifs bague e t poitrine et dosimètre opérationnel . La salle est classée contrôlée verte avec un trèfl e vert . On définira le zonage selon les équations suivantes en tenant compte du fait qu'elle s ne seront applicables que si DO 50 en une heure est supérieure au seuil de définitio n d'une zone donnée . Applicable si DO 50 en une heure > 7 .5 pSv, la limite de la zone contrôlée verte serai t située à 50 cm\/ DO 50 en une heure / 7 .5 pSv = A c m Applicable si DO 50 en une heure > 25 pSv, la limite de la zone contrôlée jaune serai t située à 50 cm\/ DO 50 en une heure / 25 pSv = B c m Applicable si DO 50 en une heure > 2000 pSv, la limite de la zone contrôlée orang e serait située à 50 cm\/ DO 50 en une heure / 2000 pSv = C c m Applicable si DO 50 en une heure>100 000 pSv, la limite de la zone interdite roug e serait située à 50 cm DO 50 en une heure / 100 000 pSv = D cm Dose reçue en un mois dans les zones attenante s Vérification continue : Il faut vérifier que la dose mensuelle dans la zone attenante publique est inférieure à 80 pS v en un mois . On vérifie la dosimétrie ambiante à la position la plus fréquente de l'opérateur c'est à dir e lors du maintien d'un animal de format moyen (15 à 20 kg) pour un cliché thorax o u abdomen : l'animal a les pattes tendues et l'opérateur a les bras tendus : son corps se situ e alors à environ 1 à 1,20 m du faisceau primaire . Si à cet endroit la dosimétrie trimestrielle es t inférieure à 80 pSv, alors une dosimétrie mensuelle y est à fortiori inférieure et un e dosimétrie située plus loin dans les zones attenantes aussi . Un dosimètre passif peut être utilisé pour cette mesure . - Si le dosimètre situé à l'intérieur de la salle dans la zone de travail soit environ à 1 .20 m du générateur à mi hauteur est inférieur à 80 pSv par trimestre alors l a mesure peut être trimestrielle . Pas de dosimètre mensuel supplémentaire pour l a zone attenante publique . - Si ce dosimètre trimestriel est supérieur à 80 pSv par trimestre alors ce dosimètr e situé à 1 .20 m du générateur à mi hauteur doit être mensualisé . Si ce dosimètre mensuel est inférieur à 80 pSv par mois il n'est pas nécessaire d'ajouter u n dosimètre mensuel en zone attenante publique . Par contre si ce dosimètre mensuel à l'intérieur de la salle est supérieur à 80 pSv par mois alors u n dosimètre supplémentaire est requis dans la zone attenante publique la plu s vulnérable (celle dont la paroi est la moins radio opaque) pour vérifier que la limit e 80 pSv par mois n'est pas dépassée .
Vérification mensuelle On vérifie que les zones attenantes sont bien classées en zone publique soit débit de dose inférieur à 80 pSv l mois : l'organisme de contrôle agréé consigne dans son rapport le s débits de dose mesurés à l'extérieur de la pièce . En rapportant ces chiffres au débit de dose délivré lors d'un cliché multiplié par CM nombr e de clichés par mois on reprend le même mode de calcul . DO zones attenantes X CM < 80 pSv I moi s Si les mesures dépassent le seuil une augmentation de la radio opacité de la paroi ou de l a porte considérée sera nécessaire : les mesures complémentaires à mettre en oeuvre seron t alors décrites . CONCLUSION S On peut ainsi établir des tableaux récapitulatifs concernant le zonage de la table (dose s équivalentes des extrémités), le zonage de la salle (doses efficaces), le zonage des locau x adjacents, la nature et la périodicité du suivi dosimétrique de l'ambiance, la catégorie de s postes avec les options dosimétriques choisies (dosimétrie passive thoracique mensuelle o u trimestrielle, dosimétrie passive complémentaire bague mensuelle ou trimestrielle, dosimétri e opérationnelle) . CONCLUSION GENERAL E Cette réflexion a été menée au plus proche de l'arrêté zonage, tout en tenant compte de l a réalité de la pratique radio diagnostique en structure vétérinaire canine et des risque s encourus. Les données clés positives quant à l'exposition des professionnels en activité vétérinair e canine sont : 95 .5 % des structures commandent moins de 1000 films par an ; - le nombre de clichés en une heure varie de un à huit ; - les statistiques de port de dosimètres sont en constante augmentation ; - les résultats des dosimètres portés en milieu vétérinaire passés de 4000 en 200 2 à 14000 en 2006, classeraient la presque totalité des acteurs professionnels e n « public» ; - le nombre des vétérinaires en formation à la PCR était de 3000 en juin 2008 ; les étudiants vétérinaires sortiront PCR dans 3 écoles sur 4 en juillet 2009 . Par contre l'application de l'arrêté zonage qui tend à reclasser en zone contrôlée de s activités qui, annuellement, conformément aux directives européennes EURATOM et au x BSS de ('AIEA, seraient classées en zone surveillée reste problématique dans les activité s pulsées .
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