MÉTHODES ET INSTRUMENTS COMMUNS D'ENQUÊTE-SANTÉ PAR ENTREVUE EN EUROPE
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
EUR/01/5018706 ORIGINAL : ANGLAIS E74649 BUREAU RÉGIONAL DE L’EUROPE ___________________________ MÉTHODES ET INSTRUMENTS COMMUNS D’ENQUÊTE- SANTÉ PAR ENTREVUE EN EUROPE Rapport de la réunion d’examen à mi-parcours EUROHIS Copenhague, Danemark 2–4 novembre 2000 SCHERFIGSVEJ 8 DK-2100 COPENHAGUE Ø DANEMARK TÉL. : +45 39 17 17 17 FAX : +45 39 17 18 18 TÉLEX : 12000 MÉL. : POSTMASTER@WHO.DK 2001 SITE W EB : HTTP://WWW.WHO.DK
RÉSUMÉ Tandis que les pays rassemblent des données sanitaires pour suivre les effets des politiques de santé mises en œuvre, l’absence de coordination dans l’élaboration des instruments d’enquête fait obstacle à la comparaison internation-ale des résultats. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, en collaboration avec 54 organisations réparties dans 35 pays de la Région européenne de l’OMS, s’attaque à ce problème en mettant en œuvre un projet d’enquêtes-santé par entrevue communes en Europe (EUROHIS). Dans le cadre de la phase actuelle de ce projet coparrainé par le programme BIOMED2 de la Commission européenne, phase qui doit s’achever en décembre 2001, une réunion d’examen à mi-parcours du projet EUROHIS a été organisée pour examiner les progrès accomplis dans l’élaboration d’instruments communs pour sept indicateurs et décider des mesures à prendre pour mener à bien le projet. Les participants ont examiné les projets d’instruments et convenu des modifications à apporter. Ils ont recommandé la poursuite des essais de terrain de ces instruments et de ceux des phases précédentes du projet, ainsi que leur mise en œuvre, de préférence en groupe, dans les enquêtes-santé réalisées dans les pays. Enfin, ils ont demandé à l’OMS d’inviter instamment les États membres à utiliser le jeu final d’instruments dans leurs enquêtes-santé. Mots clés HEALTH SURVEYS DATA COLLECTION – methods – standards INTERVIEWS – methods PROGRAM EVALUATION EUROPE © Organisation mondiale de la santé – 2001 Tous les droits relatifs au présent document sont réservés par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe. Toutefois, ce document peut être librement commenté, résumé, reproduit ou traduit dans une langue quelconque (mais non en vue d’une vente ou d’une utilisation à des fins commerciales), pour autant que la source soit dûment indiquée. Pour l’utilisation de l’emblème de l’OMS, il convient de demander l’autorisation du Bureau régional. Toute traduction doit inclure la mention suivante : Le traducteur du présent document est responsable de la fidélité de la traduction. Le Bureau régional souhaite recevoir trois exemplaires de toute traduction. Les opinions exprimées par des auteurs nommément désignés n’engagent que ces auteurs. Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, Copenhague
TABLE DES MATIÈRES Page Projet d’enquêtes-santé par entrevue communes en Europe .........................................................................1 Examen à mi-parcours EUROHIS......................................................................................................2 Avancement des projets d’instruments et changements nécessaires .............................................................2 Essais préalables des projets d’instruments........................................................................................3 Indicateur 1. Affections physiques chroniques...................................................................................4 Indicateur 3. Consommation d’alcool.................................................................................................4 Indicateur 4. Exercice physique..........................................................................................................5 Indicateur 5. Utilisation des services curatifs .....................................................................................6 Indicateur 6. Consommation de médicaments....................................................................................7 Indicateur 7. Utilisation des services préventifs .................................................................................8 Indicateur 8. Qualité de vie liée à la santé ..........................................................................................9 Phase B du projet EUROHIS ......................................................................................................................10 Conclusions .................................................................................................................................................11 Recommandations .......................................................................................................................................11 Annexe 1. Principaux enquêteurs et participants aux réseaux d’indicateurs EUROHIS.........................12 Annexe 2. Documents de travail et de référence .....................................................................................14 Annexe 3. Participants.............................................................................................................................15 Annexe 4. Autres participants au projet EUROHIS ................................................................................25
EUR/00/5018706 page 1 Projet d’enquêtes-santé par entrevue communes en Europe Il importe, pour examiner au niveau national les politiques de santé, de disposer de données sanitaires internationalement comparables. Ces données peuvent mettre en évidence, entre les pays, des différences réelles d’état de santé et de facteurs influençant la santé, et peuvent orienter l’éla- boration des politiques vers les pratiques permettant le mieux d’améliorer la santé des populations. Alors que l’importance des systèmes d’information sanitaires aux fins de la prise de décisions s’est accrue, les enquêtes-santé par entrevue demeurent une source précieuse de données pour certains indicateurs essentiels. Actuellement, cependant, il est pratiquement impossible d’effectuer des comparaisons internationales valables des résultats d’enquête en Europe, en raison de la grande diversité des concepts et techniques utilisés. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe s’attaque à ce problème en mettant en œuvre le projet d’enquêtes-santé par entrevue communes en Europe (EUROHIS). La phase actuelle de ce projet est coparrainée par le programme BIOMED2 de la Commission européenne. EUROHIS a pour objectif global d’élaborer et de promouvoir l’utili- sation d’instruments communs d’enquête-santé par entrevue dans les pays d’Europe. Ses objectifs précis sont : · d’élaborer des instruments d’enquête communs recommandés et de promouvoir leur utili- sation dans les enquêtes-santé par entrevue nationales ; · de collationner et d’ajuster les données déjà rassemblées par les pays et de déterminer leur comparabilité internationale. EUROHIS vise à élaborer des instruments communs recommandés pour huit indicateurs : 1. affections physiques chroniques 2. incapacité mentale 3. consommation d’alcool 4. exercice physique 5. utilisation des services curatifs 6. consommation de médicaments 7. utilisation des services préventifs 8. qualité de vie liée à la santé. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe coordonne le projet et coopère avec des orga- nisations de 35 pays de la Région européenne de l’OMS. Il a été formé, pour chaque indicateur, un réseau d’établissements spécialisés dans ce domaine (participants actifs), réseau administré par un enquêteur principal (voir annexe 1). Les enquêteurs principaux, assistés de fonctionnaires de l’OMS et de la Commission européenne faisant office de coordonnateurs et d’observateurs, composent le conseil scientifique et administratif du projet. Le conseil prend les principales déci- sions relatives à la mise en œuvre du projet. EUROHIS a débuté comme un projet de coopération entre le Bureau régional et l’Office statistique néerlandais en 1987 ; en 1998, il a pris la forme d’un projet concerté soutenu par la Commission européenne, doté d’un plan de travail et d’un financement triennal. La phase ac- tuelle s’achèvera en décembre 2001. Les réseaux ont considérablement progressé dans l’élaboration de projets d’instruments applicables aux indicateurs. Pour sept et huit indicateurs, les tâches suivantes ont été menées à bien : 1. étude préparatoire et définition du/des concept(s) à mesurer, indicateur par indicateur ;
EUR/00/5018706 page 2 2. vaste examen (consultation écrite) des méthodes et instruments existants utilisés dans les enquêtes nationales (y compris les enquêtes spécialisées) pour mesurer chaque indicateur (« enquête sur les enquêtes ») ; 3. clarification définitive des concepts à inclure dans les projets d’instruments EUROHIS ; 4. formulation de points de questionnaire transnationaux pour les instruments communs ; 5. essai préliminaire des instruments sur le terrain (essai préalable). Cinq des huit indicateurs ont été combinés en un instrument unique et prétestés en septembre/ octobre 2000 sur de petits échantillons (généralement n=20) dans 17 pays, principalement des pays d’Europe centrale et orientale (PECO) et des nouveaux États indépendants (NEI). Certains des instruments ont également été testés sur des échantillons plus importants dans le cadre de projets de recherche plus importants (pour l’indicateur 2, incapacité mentale, aucune activité supplémentaire n’a été mise en œuvre après l’enquête sur les enquêtes, en raison de la modifica- tion du personnel du principal établissement enquêteur). Examen à mi-parcours EUROHIS À mi-parcours de la phase actuelle du projet, le Bureau régional a organisé, en novembre 2000, une réunion d’examen du projet EUROHIS. Cette réunion avait pour objectifs d’examiner les progrès accomplis dans l’élaboration d’instruments communs pour sept des huit indicateurs du projet, de définir les moyens de perfectionnement et d’essai de ces indicateurs, et de convenir des mesures à prendre pour mener à bien le projet. L’annexe 2 énumère les documents de travail établis pour la réunion d’examen. L’annexe 3 énumère les participants à la réunion d’examen, qui représentaient 27 pays de la Région européenne de l’OMS, et comprenaient les participants actifs et enquêtes principaux EUROHIS, des administrateurs de l’enquête des PECO et des NEI qui avaient prétesté les projets d’instruments EUROHIS, et des fonctionnaires de l’OMS et de l’Organisation de coopé- ration et de développement économiques (OCDE). L’annexe 4 énumère les participants EUROHIS qui n’avaient pas pu assister à la réunion d’examen. Le Dr Anca Dumitrescu, directeur de la Division de l’information, du rassemblement de données et de la communication au Bureau régional, a accueilli les participants au nom du di- recteur régional de l’OMS pour l’Europe. Elle a souligné l’importance du projet EUROHIS dans le contexte des réformes entreprises actuellement au Bureau régional. EUROHIS pourrait aider les pays à rassembler des données qui seraient utiles tant pour surveiller la santé que les déterminants de la santé au niveau national que pour permettre aux pays de tirer parti de comparaisons et des meilleures pratiques internationales dans l’élaboration de leur politique de santé. La réunion d’examen avait également pour objet de permettre aux participants d’étudier les possibilités de coopération avec les projets de rassemblement d’informations mis en œuvre par le Siège de l’OMS et l’OCDE. La première met en œuvre un vaste programme visant à obtenir des données sanitaires comparables en promouvant un cadre commun de notification, qui serait exa- miné par le Conseil exécutif de l’OMS et l’Assemblée mondiale de la santé en 2001. La seconde vise, avec ses pays membres, un but analogue dans le cadre de son projet de données sanitaires. Avancement des projets d’instruments et changements nécessaires La première séance scientifique a consisté à examiner la méthodologie utilisée dans les essais préalables des projets d’instruments et les principaux résultats. L’enquêteur principal a ensuite examiné, successivement pour chaque indicateur, l’élaboration de l’instrument et les principaux résultats des essais préalables, après quoi un atelier a été organisé pour permettre à un groupe restreint de participants d’examiner plus en détail les différents points de l’instrument et la
EUR/00/5018706 page 3 nécessité de changements éventuels. Les conclusions et recommandations finales ont ensuite été présentées et discutées en séances plénières. Essais préalables des projets d’instruments Les essais préalables ont visé à déceler dans la procédure d’entrevue tout problème ou facteur pouvant entraîner une erreur de mesure (dans l’échantillonnage, le traitement des données ou l’analyse), et à indiquer la pertinence et l’applicabilité des projets d’instruments. Les participants ont examiné les résultats des essais préalables effectués dans 15 pays : Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Espagne, Estonie, Fédération de Russie, Finlande, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pays- Bas, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Ukraine (des essais préalables ont aussi été menés en Italie et dans l’ex-République yougoslave de Macédoine ; ces rapports ont été publiés ultérieurement). Les méthodes utilisées dans l’exercice commun d’essais préalables ont varié tant par le lieu et le mode d’interview, la façon de recruter les répondants que par le niveau et la structure des questions de suivi ou de contrôle. Le nombre de répondants s’est échelonné entre 10 dans la Fédération de Russie et 133 en Bulgarie ; la plupart des pays en ont utilisé une vingtaine, ce qui s’est révélé suffisant pour recenser les principaux problèmes. Dans toute la mesure possible, les instruments ont été testés en groupe ; différents nombres de pays, cependant, ont testé différentes combinaisons d’instruments (tableau 1). Les essais préalables ont soulevé plusieurs questions, qui ont été abordées par les participants à la réunion d’examen. Les conclusions générales tirées pour la plupart des pays ont été que : · la traduction des instruments nécessitait un soin particulier ; · plus le niveau de mesure était général, moins il y aurait d’erreurs de détail ; · les instruments devraient être envisagés ensemble dans un questionnaire unique, qui serait aussi court et équilibré que possible et serait adapté au mode d’interview. Tableau 1. Essais préalables des projets d’instruments : nombres de pays et combinaisons d’instruments Nombre Indicateurs couverts de pays Total Noms 7 5 1. Affections physiques chroniques 5. Utilisation des services curatifs 6. Consommation de médicaments 7. Utilisation des services préventifs 8. Qualité de vie liée à la santé 5 6 1. Affections physiques chroniques 4. Exercice physique 5. Utilisation des services curatifs 6. Consommation de médicaments 7. Utilisation des services préventifs 8. Qualité de vie liée à la santé 1 4 1. Affections physiques chroniques 5. Utilisation des services curatifs 7. Utilisation des services préventifs 8. Qualité de vie liée à la santé 1 3 1. Affections physiques chroniques 7. Utilisation des services préventifs 8. Qualité de vie liée à la santé
EUR/00/5018706 page 4 Indicateur 1. Affections physiques chroniques Il est ressorti, de l’enquête sur les enquêtes, 18 enquêtes réalisées dans 17 pays à l’aide de 15 listes de contrôle. Les pays, généralement d’accord sur la définition des affections physiques chroniques, ont pour la plupart utilisé, pour rassembler des données, des statistiques hospitalières et, pour certains, des registres et des enquêtes épidémiologiques ad hoc. En général, cependant, les données provenant de sources différentes n’étaient pas comparables. Le réseau a conçu l’instrument en deux parties : premièrement, une question générale visant à déterminer la perception des répondants sur le fait de savoir s’ils souffraient ou non d’une affec- tion chronique, et deuxièmement, une section comprenant cinq questions sur le fait de savoir si les répondants souffraient d’affections spécifiques qui avaient été diagnostiquées et traitées dans les 12 derniers mois. Les affections énumérées ont été choisies pour leur prévalence élevée et leur perti- nence sociale, et parce qu’elles étaient bien définies. Les essais préalables ont été menés dans le cadre de l’exercice conjoint et se sont concentrés sur la séquence et le libellé des questions, le niveau de structure, les problèmes de mémoire et les filtres. En général, les résultats ont été satisfaisants, mais ont indiqué la nécessité d’apporter certai- nes modifications à la deuxième section. Les membres du réseau ont proposé de modifier l’ordre des affections et d’introduire des questions supplémentaires concernant l’asthme et les maladies de peau. S’agissant des questions spécifiques, celle concernant le diagnostic d’un médecin a bien fonctionné mais l’on a jugé que la question sur les médicaments et/ou le traitement devait être modifiée, et l’on a contesté la période de référence de 12 mois. Discussion et étapes suivantes Lors de l’examen du projet d’instrument, les participants à l’atelier se sont entendus sur la relation existant entre les deux sections : la première n’était pas un filtre pour la seconde ; la première était plus subjective et la seconde plus objective. Ils ont convenu de maintenir la question générale telle quelle, et noté qu’il était plus rationnel d’utiliser l’expression maladie ou problème de santé de longue durée que celle d’affection chronique. Pour la prochaine étape, les participants ont convenu que le réseau devrait apporter plusieurs changements à la section 2 : ramener la liste des affections à 7–8 points et réviser les sous-questions, dont certaines pourraient peut-être être facultatives. La prochaine étape recommandée pour cet indicateur serait la poursuite des essais sur le terrain, mais le réseau s’est aussi montré désireux de développer l’enquête sur les enquêtes pour créer une base de données de méthodes et d’instruments d’enquête et recenser les données dis- ponibles dans les pays pour cet indicateur. Indicateur 3. Consommation d’alcool L’enquête sur les enquêtes a révélé une énorme différence dans les thèmes et la teneur des instru- ments relatifs à la consommation d’alcool. En outre, l’enquête sur les enquêtes et une compi- lation d’autres études ont montré que la plupart des enquêtes ignoraient les trois facteurs les plus importants de risques pour la santé liés à l’alcool : le volume de consommation pendant certaines périodes, la prévalence de la suralcoolisation à certaines occasions et la consommation d’alcool dans des contextes à haut risque tels que la conduite de véhicules, le lieu de travail et certaines activités de loisirs. L’enquête sur les enquêtes a également mis en lumière les vastes différences de cultures de boisson en Europe et les difficultés qui en résultent pour ajuster les données exis- tantes à des fins de comparaison. L’instrument sur la consommation d’alcool a été conçu différemment de ceux relatifs à la plupart des autres indicateurs EUROHIS. Le réseau a conçu puis révisé, traduit et testé
EUR/00/5018706 page 5 l’instrument en collaboration avec l’Enquête comparative européenne sur l’alcool (ECAS). Le projet d’instrument a été publié dans six langues. Les essais sur le terrain ont compris un élément qualitatif (analyse de protocole), et l’instrument a été inclus dans le questionnaire ECAS utilisé en France, en Allemagne, en Finlande, en Italie, en Suède et au Royaume-Uni. L’analyse de protocole a mis en évidence les différences qui existent, entre les pays, en matière d’interprétation culturelle et d’utilisation des stratégies cognitives. L’enquête ECAS a révélé un problème grave et quasi- universel de sous-notification, par les répondants, de leur consommation. Les auto-notifications, cependant, peuvent être validées en les comparant aux statistiques de consommation. L’instrument proposé par le réseau couvrait les trois principaux aspects de la consommation d’alcool liés à la santé (volume de consommation, suralcoolisation et consommation dans diffé- rents contextes), précédés d’une question sur le fait de savoir si les répondants buvaient ou non, et suivis d’une éventuelle section de substitution. Celle-ci permettait d’opérer des ajustements tenant compte de l’appellation locale des types de boissons et unités de mesures. Les périodes de réfé- rence utilisées variaient d’une question à l’autre : 12 mois, 1 mois et 7 jours. Discussion et étapes suivantes Comme l’instrument sur l’alcool n’était disponible pour des essais préalables, la plupart des par- ticipants à l’atelier n’avaient pas vu auparavant l’instrument proposé. Certains se sont inquiétés, cependant, de la longueur de l’instrument (cinq questions multiples) et des variations de la période de référence. Les participants ont proposé pour chaque question un libellé simplifié. Ils ont éga- lement soulevé des questions concernant la définition d’expressions telles que boisson alcoolisée et occasions de suralcoolisation. Il a été proposé que l’instrument pourrait utilement s’insérer dans le projet du Siège de l’OMS. Celui-ci comprenait 14 questions sur l’alcool, dont 4 liées aux modes de consommation et aux volumes consommés. Sur la base d’essais précédents réalisés en Allemagne, en Finlande et aux Pays-Bas, l’enquêteur principal a estimé que l’instrument était prêt à appliquer dans les pays dans le cadre d’enquêtes-santé par entrevue. Certains changements pourraient être apportés, cependant, au libellé des questions. Indicateur 4. Exercice physique L’exercice physique était, en tant qu’indicateur sanitaire, un nouveau concept, qui soulevait la question de ce qu’il fallait mesurer. Le réseau a décidé de mesurer l’exercice à la fois vigoureux et modéré, car les deux sont bénéfiques pour la santé. Le réseau a adapté un modèle d’instrument élaboré par le Siège de l’OMS mais repris actuellement dans le monde par 17 instituts : le Questionnaire international sur l’exercice physique (IPAQ). Le questionnaire IPAQ mesure l’exercice modéré et vigoureux dans la vie quotidienne (au travail, dans les établissements d’enseignement, dans les transports, à domicile et dans les loisirs), sa fréquence hebdomadaire et sa durée unitaire. Il comprend huit formulaires correspondant à la durée (long ou court), à la période de référence (généralement une semaine ou les sept derniers jours) et la méthode d’administration (interview téléphonique ou réponses inscrites par les répon- dants eux-mêmes). La fiabilité et la validité de l’instrument ont été testées dans six pays (Finlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni (Angleterre) et Slovénie) à l’aide de 50 à 150 sujets d’âge, de sexe et d’autres paramètres variables. Chaque institut participant a choisi le formulaire IPAQ qu’il préférait, et les résultats ont été publiés juste à temps pour la réunion d’examen à mi- parcours. Les résultats ont été prometteurs : la fiabilité du questionnaire IPAQ était satisfaisante et sa validité équivalente à celle d’autres instruments. En outre, le réseau EUROHIS examinerait
EUR/00/5018706 page 6 les résultats des essais réalisés par le réseau mondial, qui seraient bientôt disponibles. Le réseau EUROHIS souhaitait davantage de temps pour analyser et étudier les données avant de formuler des propositions finales. Des essais préalables de l’applicabilité de l’instrument dans le cadre du projet EUROHIS ont été réalisés dans cinq autres pays : Bulgarie, Espagne, Hongrie, République tchèque et Ukraine (voir tableau 1). La Bulgarie et la République tchèque ont critiqué l’instrument ; la Hongrie, l’Espagne et l’Ukraine ont proposé des changements. Tous les pays ont préféré la version courte de l’instrument. Discussion et étapes suivantes Les participants à l’atelier ont préféré la version courte – sept derniers jours – du questionnaire IPAQ ; les versions longues étaient trop complexes. Ils ont relevé certains problèmes avec le classement du jardinage en tant qu’exercice physique, et ont estimé nécessaire d’éviter l’expres- sion travail payé. Certains participants ont proposé d’ajouter des mesures du temps passé assis et à marcher. Les participants ont convenu, cependant, que la prochaine étape recommandée pour le questionnaire IPAQ serait de l’utiliser dans les pays, de préférence avec un protocole commun. Les perspectives d’application du questionnaire dans les prochaines années semblaient bonnes dans les pays suivants : Allemagne, Danemark, Finlande, Hongrie, Norvège, République tchè- que, Slovénie et Suède. Indicateur 5. Utilisation des services curatifs Les enquêtes-santé par entrevue sur les services curatifs peuvent ajouter de la valeur aux données provenant des registres médicaux, intégrer ces données aux caractéristiques démographiques et socioéconomiques des usagers, et combler les lacunes à l’aide des données relatives aux non- usagers et aux services non couverts par les registres. L’enquête sur les enquêtes EUROHIS a mis en évidence une grande diversité des instruments utilisés dans les pays, des libellés et des périodes de référence (qui vont de 2 semaines à 12 mois). Les quatre domaines les plus fréquemment cou- verts étaient l’hospitalisation, la consultation de médecins et de dentistes, et le recours à d’autres prestataires et services de soins – physiothérapie, diététique, santé mentale et soins infirmiers. Le réseau a conçu un instrument couvrant tous ces domaines, accordant la priorité aux trois premiers. Pour prendre cette décision, on s’est notamment fondé sur l’importance des services (volume et dépenses), la possibilité de mesures et la présence dans des enquêtes-santé par entrevue, les possibilités de comparaison et l’existence de données de registres. L’instrument contenait plusieurs questions principales et facultatives portant sur chacun des domaines (tableau 2). Il a été prétesté dans le cadre de l’exercice commun EUROHIS. Cet essai a donné au réseau un aperçu des problèmes et des différences qui existaient entre les pays. Quelques problèmes de traduction ont été relevés. La complexité de l’instrument, cependant, signifiait qu’il serait difficilement auto-administrable, et qu’il fallait donner aux intervieweurs davantage d’instructions. Les membres du réseau ont convenu qu’il fallait améliorer les textes liminaires ainsi que l’ordre et le libellé des questions. En outre, la liste des points principaux était trop longue ; le réseau a demandé qu’on l’aide à la réduire.
EUR/00/5018706 page 7 Tableau 2. Éléments choisis pour chaque domaine de l’instrument relatif à l’utilisation des services curatifs Domaine Éléments principaux Éléments facultatifs Hospitalisation Fréquence et durée de l’hospitalisation Durée de l’hospitalisation de séjour par motif Fréquence et durée de l’hospitalisation Opérations de jour Motif de l’hospitalisation Consultation d’un médecin Fréquence Maladie ou affection (généraliste, urgentiste, du Pourcentage de personnes ayant ayant amené à consulter travail, pédiatre, spécialiste) consulté au cours des 12 derniers mois Motif de consultation Lieu de consultation (généraliste) Type de spécialiste Consultation d’un dentiste Fréquence Régularité des consulta- Pourcentage de personnes ayant tions de dentiste consulté au cours des 12 derniers mois Motif de consultation Présence de dents naturelles Consultation d’autres ser- Pourcentage de personnes ayant – vices de santé consulté au cours des 12 derniers mois Discussion et étapes suivantes Les participants à l’atelier ont convenu que, tandis que les pays trouvaient l’instrument trop long, il serait difficile de supprimer des points. Il a été proposé de transférer vers les éléments facultatifs la réponse ouverte à la question relative au motif d’hospitalisation, de même que les questions rela- tives au lieu de consultation du généraliste et au type de spécialiste. En outre, il a été conseillé de commencer la section relative au médecin par une ou deux questions générales sur les consul- tations. Pour focaliser la liste principale, les participants à l’atelier ont instamment invité le réseau à tenter de ne conserver qu’une ou deux questions pour chaque domaine prioritaire. L’enquêteur principal a fait sienne cette proposition et a accepté d’examiner les autres ajustements proposés. L’étape suivante recommandée pour cet indicateur serait d’étendre les essais de terrain ; les pers- pectives, à cet égard, étaient bonnes dans de nombreux pays. Indicateur 6. Consommation de médicaments La consommation de médicaments est un indicateur important car les médicaments sont largement utilisés, présentent beaucoup d’avantages et d’inconvénients potentiels et imposent des dépenses croissantes à la société. En outre, les données de consommation de médicaments aident à décrire la prévalence des maladies et des symptômes. Pour mesurer la consommation de médicaments, le réseau voulait mettre en évidence la proportion de la population exposée aux médicaments (avec ou sans ordonnance), le rôle des médicaments dans le traitement des maladies, l’ampleur et la finalité de l’automédication, et l’utilisation des médicaments à des fins d’entretien ou d’amélio- ration de la santé. Le réseau a défini le terme médicament de façon pratique : produit utilisé pour atténuer des symptômes, pour prévenir des maladies et pour améliorer la santé, généralement acheté dans une pharmacie. Cette définition recouvre, par exemple, les pilules contraceptives, les vitamines et les minéraux. L’enquête sur les enquêtes a rassemblé 20 questionnaires de 18 pays ; les enquêtes uti- lisaient une à quatorze questions et/ou groupes de questions, et mentionnaient 44 groupes de
EUR/00/5018706 page 8 médicaments ; 14 groupes étaient mentionnés dans au moins 5 questionnaires. La période de référence la plus fréquente était deux semaines. Le réseau a créé un instrument comprenant quatre questions : deux concernant les médica- ments délivrés sur ordonnance et deux sur ceux en vente libre. Chaque section commençait par demander si le répondant avait pris des médicaments au cours des deux dernières semaines, puis s’enquérait de l’affection visée et du type de médicament pris. Pour établir la liste d’affections, le réseau avait travaillé en coordination avec le réseau sur les affections physiques chroniques. Les essais préalables ont été effectués dans le cadre de l’exercice commun. En règle géné- rale, les résultats ont été satisfaisants. Il a été proposé d’apporter une modification au libellé, cependant, et les essais ont mis en évidence des problèmes de comparabilité liés aux différences qui existent, entre les pays, s’agissant de la division entre médicaments sur ordonnance et médi- caments en vente libre, et du fait de savoir si les médecins prescrivent aussi bien les derniers que les premiers. Discussion et étapes suivantes Les participants à l’atelier ont relevé des problèmes liés à la définition des médicaments. Premiè- rement, la traduction du terme était relativement aisée en Europe septentrionale, mais très diffi- cile dans les pays méridionaux. Deuxièmement, d’aucuns ont trouvé le terme trop vaste sur le plan des produits pris en compte. Troisièmement, les répondants plus âgés pourraient ne pas sa- voir pour quelles affections ils prenaient des médicaments ; ces questions pourraient peut-être être reformulées en utilisant des noms de marque. Les participants ont convenu, cependant, que la période de référence de deux semaines était le meilleur choix. S’agissant de la prochaine étape, il a été recommandé que le réseau révise le libellé des questions pour les rendre plus utiles en Europe méridionale. Ensuite, des essais de terrain élargis devraient être entrepris, de préférence en combinaison avec les autres instruments EUROHIS. Indicateur 7. Utilisation des services préventifs Le réseau a défini la notion de soins de santé préventifs comme incluant à la fois les services fournis par des professionnels de santé et les mesures prises par les répondants eux-mêmes. L’enquête sur les enquêtes, qui a examiné des questionnaires sur la prévention utilisés dans 19 pays, a montré que les pays différaient pour ce qui est de la teneur des services préventifs et des personnes dispensant ces services. Le réseau a utilisé quatre critères – importance pour la santé publique et la prévention, prévalence, possibilité de former des questions et pertinence – pour créer un instrument couvrant les domaines suivants : · vaccination des populations contre la grippe et la diphtérie, des enfants contre la polio- myélite et des femmes contre la rubéole ; · promotion de la santé (nutrition et changement de poids) ; · thérapie hormonale substitutive ; · dépistage des cancers du sein et de l’utérus, hypertension et hypercholestérolémie ; · programmes de réinsertion et d’hygiène du travail. Le réseau a utilisé des questions reprises de l’enquête sur les enquêtes – 14 avec le libellé d’origine et 19 avec un libellé modifié – et composé 12 nouveaux points. Dans toute la mesure possible, on a
EUR/00/5018706 page 9 cherché à déterminer, dans chaque domaine, si le répondant avait déjà/jamais participé, la date de la dernière participation, le motif et la personne/institution à l’origine de cette participation. L’instrument a été prétesté dans le cadre de l’exercice EUROHIS. Les résultats ont été utiles, notamment parce qu’ils ont montré que les répondants avaient des difficultés à se souvenir de leurs vaccinations. Les membres du réseau ont reconnu que la liste de questions était trop longue et ont proposé de limiter certains domaines et éléments. Pour ce qui est de la vaccination, ils ont proposé de ne mesurer que la grippe. Tout en conservant le domaine de la promotion de la santé, ils ont estimé qu’il fallait se concentrer davantage sur les motifs de changement et leurs liens avec la promotion de la santé. La question de la thérapie hormonale devait prendre en compte d’autres finalités que la substitution. Il faudrait peut-être abandonner le dépistage de l’hypercholestérolémie. Aucune question concernant la réinsertion et l’hygiène du travail n’ayant été trouvée, le réseau s’emploierait à en formuler. Discussion et étapes suivantes Les participants à l’atelier ont convenu que l’instrument était trop long. Ils ont recommandé de supprimer les questions relatives à la vaccination et ont proposé de rendre facultatives un plus grand nombre d’autres questions, telles celles relatives aux motifs de participation aux program- mes de dépistage. Ces modifications apportées, les participants ont convenu que la prochaine étape, pour cet instrument, serait d’étendre les essais de terrain. Indicateur 8. Qualité de vie liée à la santé L’enquête sur les enquêtes a mis en évidence 11 enquêtes contenant des éléments ayant trait à la qualité de vie, même si ces enquêtes différaient largement du point de vue de la définition du concept et, par conséquent, des questions posées. De ce fait, les membres du réseau n’ont pas pu harmoniser les questions existantes pour composer un instrument. Ils ont repris des éléments de trois instruments différents et largement connus utilisés dans les enquêtes de pays : SF-36, utilisé dans sept pays, et WHOQOL et EuroQoL, utilisés chacun dans trois pays. Pour pouvoir opérer un choix, le réseau a organisé en 1999 une réunion au cours de laquelle chacun des instruments susmentionnés a été présenté. Le réseau a choisi d’utiliser WHOQOL, qui considère la qualité de vie comme étant subjective, considère les aspects aussi bien positifs que négatifs, et a été élaboré simultanément dans différents contextes culturels. WHOQOL présentait en outre l’avantage de donner accès à un ensemble de données considérable de nombreux pays d’Europe différents. Le réseau a commencé par la version courte de l’instrument, le questionnaire en 26 points WHOQOL-BREF. À partir de là, les membres ont élaboré un instrument encore plus court, EUROHIS-QOL, comprenant huit points : qualité de vie globale ; suffisance d’énergie pour la vie quotidienne ; satisfaction vis-à-vis de soi-même, de sa propre santé, de son aptitude à mener à bien les activités de la vie quotidienne, des relations personnelles et des conditions de vie ; et aptitude financière à faire face aux besoins. L’instrument a été prétesté dans le cadre de l’exercice commun EUROHIS. En règle géné- rale, les réactions ont été positives, même si trois observations ont été formulées. Il fallait traduire avec soin pour rechercher des équivalents sémantiques des termes utilisés. Le concept de qualité de vie n’était pas facilement compris dans au moins une culture. Comme il existe déjà de nombreuses traductions officielles de WHOQOL, il faudrait les utiliser pour favoriser la comparabilité.
EUR/00/5018706 page 10 Discussion et étapes suivantes Les participants à l’atelier ont convenu qu’il serait utile d’établir un bilan récapitulatif global des différentes dimensions de la qualité de vie. Comme la signification des réponses variait d’une culture à l’autre, il faudrait choisir le libellé avec soin. S’agissant des prochaines étapes, les participants ont souhaité que l’instrument soit soumis à de nouveaux essais de terrain et soit utilisé dans des enquêtes-santé par entrevue au niveau des pays. Il serait également judicieux de tester un sous-ensemble encore plus limité de quelques points, peut-être parallèlement aux 8 questions EUROHIS actuelles et au questionnaire en 26 points WHOQOL-BREF. Phase B du projet EUROHIS La réunion d’examen à mi-parcours EUROHIS a montré que le projet avait bien progressé vers son premier objectif (phase A) : élaborer des instruments d’enquête communs recommandés sur d’importants indicateurs sanitaires. Les participants ont convenu, cependant, que le second ob- jectif (phase B) – collationner et ajuster les données disponibles sur les indicateurs à des fins de comparaison internationale – serait extrêmement difficile à atteindre. Les projets d’instruments EUROHIS contenaient de nombreux éléments nouveaux sur lesquels aucune donnée n’avait été recueillie précédemment. En outre, les données de pays existantes variaient trop en teneur et en qualité pour que l’exercice d’harmonisation produise des résultats justifiant cet effort et la diffi- culté de la tâche. En conséquence, les participants ont retenu trois options pour la phase B du projet : développer l’enquête sur les enquêtes, développer l’essai des instruments sur le terrain, et inviter instamment les États membres à mettre en œuvre les instruments prêts à l’emploi. Une enquête sur les enquêtes comprendrait de nouvelles descriptions qualitatives d’enquêtes existantes et des problèmes perçus par elles. Il en résulterait la compilation d’une base de données internationale de méthodes et d’instruments d’enquête. Elle ne créerait pas un ensemble de données comparables, mais recenserait les données qui existent dans les pays pour les différents indicateurs. Des essais sur le terrain pourraient être réalisés en appliquant à des échantillons plus vastes un protocole standard, ce qui permettrait de réviser les instruments actuels et d’étendre leur justi- fication de façon empirique ; dans chaque centre, 300 à 700 sujets seraient nécessaires pour ré- aliser des évaluations statistiques et compiler des données justifiant l’utilité des instruments. L’exercice pourrait aussi porter sur l’applicabilité transculturelle. À mesure qu’on se rapprocherait de la mise en œuvre, il faudrait non seulement inviter ins- tamment les États membres à utiliser les instruments, mais aussi aider les pays dans cette tâche. Les trois options ne s’excluaient pas mutuellement, et plusieurs réseaux ont souhaité en appliquer plusieurs. Les réseaux sur les affections physiques chroniques et la consommation de médicaments préféraient la deuxième option, mais étaient également disposés à utiliser la pre- mière. Deux réseaux privilégiaient les essais sur le terrain (utilisation des services médicaux et utilisation des services préventifs) et la mise en œuvre (exercice physique et consommation d’alcool), tandis qu’un autre (qualité de vie) était intéressé par les deux options. Les participants ont examiné les possibilités d’application de chaque option, tiré plusieurs conclusions et émis plusieurs recommandations pour le reste de la phase actuelle du projet EUROHIS.
EUR/00/5018706 page 11 Conclusions Les essais sur le terrain et la mise en œuvre devraient être les principales lignes d’action pour la phase B du projet EUROHIS. Il faudrait toutefois s’employer aussi à développer l’enquête sur les enquêtes, en coordonnant les activités menées dans le cadre d’EUROHIS avec celles d’autres projets tels que ceux du Siège de l’OMS et de l’OCDE. Sept à huit pays étaient partisans d’essais sur le terrain ; il importait d’assurer une coordi- nation entre les réseaux pour combiner les instruments en un vaste module. Il fallait veiller à assurer l’équilibre entre les différents indicateurs et à résoudre les questions du mode d’admi- nistration et des différentes périodes de référence. Tandis que 26 pays se sont déclarés vivement intéressés par une mise en œuvre des instru- ments recommandés EUROHIS d’ici à 2005 au plus tard, cinq à six se sont déclarés disposés à utiliser les instruments en 2001. Ils auraient cependant besoin d’un soutien, et il a été émis le vœu que le projet EUROHIS puisse dégager des ressources à cet effet. Recommandations 1. Les réseaux d’indicateurs EUROHIS devraient continuer de réviser les projets d’instruments à la lumière des résultats des essais préalables, et finaliser les instruments dans toute la mesure possible. 2. Il faudrait élaborer pour les essais de terrain un protocole recommandé commun compre- nant des orientations concernant la mise en œuvre, et prenant note des recommandations du Siège de l’OMS en matière de comparabilité. Ces orientations devraient couvrir la traduc- tion, l’échantillonnage et l’administration. Le protocole devrait être disponible vers la fin de janvier 2001 et être distribué comme référence pour les essais sur le terrain dans le plus grand nombre possible de pays d’Europe. 3. Une fois les instruments finalisés, les participants au projet et l’OMS devraient inviter ins- tamment tous les États membres à envisager leur mise en œuvre dans des enquêtes-santé nationales par entrevue.
EUR/00/5018706 page 12 Annexe 1 Principaux enquêteurs et participants aux réseaux d’indicateurs EUROHIS Affections physiques chroniques V. Egidi, Institut national de la statistique (ISTAT), Rome (Italie) (enquêteur principal) V. Buratta, P. Baroncini, Institut national de la statistique (ISTAT), Rome (Italie) A. Aromaa, Institut national de la santé publique (KTL), Helsinki (Finlande) A. de Bruin, Statistics Netherlands, Voorburg (Pays-Bas) R. Gispert, Institut d’études sanitaires, Barcelone (Espagne) J.-M. Robine, Réseau sur l’espérance de santé (REVES), Montpellier (France) Incapacité mentale (réseau à reconstituer) Consommation d’alcool J. Simpura, Centre national de recherche-développement sur la protection sociale et la santé (STAKES), Helsinki (Finlande) (enquêteur principal) G. Badéyan, Ministère de l’emploi et de la solidarité, Paris (France) F. Cipriani, Administration locale de la santé, Florence (Italie) R. Knibbe, Université du Limbourg (Pays-Bas) L. Kraus, Institut für Therapieforschung, Munich (Allemagne) Exercice physique P. Oja, Institut de recherche sur la promotion de la santé UKK, Tampere (Finlande) (enquêteur principal) P. Fentem, Great Chesterford (Royaume-Uni) J.A.R. Maia, Faculdade de Ciencas do Desporto, Porto (Portugal) G. Mensink, Robert Koch-Institut, Berlin (Allemagne) Utilisation des services curatifs A. de Bruin, Statistics Netherlands, Voorburg (Pays-Bas) (enquêteur principal) S. Arinen, Institut d’assurance sociale (KELA), Helsinki (Finlande) V. Buratta, Institut national de la statistique (ISTAT), Rome (Italie) M. Garcia-Barbero, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, Copenhague (Danemark) H. van Oyen, Institut scientifique de santé publique – Louis Pasteur, Bruxelles (Belgique) Consommation de médicaments E. Kalimo, Institut d’assurance sociale (KELA), Helsinki (Finlande) (enquêteur principal) M.S. Green, Institut Gertner, Tel-Hashomer (Israël) E. Holme Hansen, École royale de pharmacie, Copenhague (Danemark) T. Klaukka, Institut d’assurance sociale (KELA), Helsinki (Finlande) J. Martikainen, Institut d’assurance sociale (KELA), Helsinki (Finlande) J. Yfantopoulos, Université nationale et capodistrienne d’Athènes (Grèce)
Vous pouvez aussi lire