Maladie à virus Ebola - Foire aux questions

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Maladie à virus Ebola – Foire aux questions

Q.1 :   En quoi consiste la maladie à virus Ebola?
        Il s’agit d’une maladie grave qui touche à la fois les humains et les primates
        non humains (p. ex., les chimpanzés et les gorilles) ainsi que d’autres animaux
        comme les antilopes de forêt. On pense que les chauves-souris sont les
        porteurs naturels du virus. La transmission du virus peut se faire entre les
        animaux et les humains. Les animaux du Canada et des TNO ne sont pas
        touchés par la maladie.

Q.2 :   Comment se transmet la maladie?
        Le virus Ebola est présent dans les liquides organiques d’une personne
        infectée, notamment le sang, l’urine, la salive, les selles, les vomissements, les
        larmes, le lait maternel et le sperme. Rien ne prouve que la transpiration d’une
        personne infectée porte le virus Ebola, mais la prudence exige de manipuler
        toutes les sécrétions avec précaution. Une personne peut uniquement être
        infectée par le virus Ebola par contact direct avec les liquides organiques d’une
        personne infectée ou par contact direct avec des matières contaminées comme
        des draps ou des vêtements souillés par des liquides organiques.
        Le virus Ebola ne peut être transmis par les moustiques ou par l’air. Les
        interactions consistant à marcher à côté d’une personne infectée ou à lui parler
        ne comportent pas de risque d’exposition.
        Une personne infectée devient de plus en plus contagieuse lorsque ses
        symptômes s’aggravent. Lors de l’administration de soins aux patients,
        l’utilisation adéquate et suivie de l’équipement de protection individuelle (EPI)
        et les pratiques rigoureuses de lutte contre les infections sont essentielles à la
        prévention des infections causées par le virus Ebola. Le Manuel des TNO sur
        la prévention et le contrôle des infections (janvier 2012, en anglais seulement)
        offre des renseignements sur l’utilisation de l’EPI à l’adresse suivante :
        http://www.hss.gov.nt.ca/sites/default/files/nwtinfectioncontrolmanual.pdf
        De plus, les fournisseurs de soins de santé doivent rester vigilants en utilisant
        de façon adéquate les objets coupants et en les éliminant convenablement et
        rapidement dans des contenants adaptés. Les blessures par piqûre d’aiguille
        peuvent transmettre le virus Ebola.

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Q.3 :   Combien de temps s’écoule-t-il avant qu’une personne infectée par le
        virus Ebola ne tombe malade?
        La période d’incubation s’étend de 2 à 21 jours, et plus couramment de 8 à 10
        jours. La période d’incubation désigne la période entre le moment où une
        personne est exposée au virus Ebola et le moment où elle commence à
        présenter des signes et des symptômes de la maladie.

Q.4 :    Les personnes infectées par le virus Ebola sont-elles contagieuses
         pendant la période d’incubation?
         Les personnes infectées par le virus Ebola ne SONT PAS contagieuses tant
         qu’elles n’ont pas de symptômes.

Q.5 :    Quels sont les signes et symptômes associés au virus Ebola?
         Cette maladie grave commence par une soudaine poussée de fièvre
         habituellement accompagnée de maux de tête, d’un malaise général et de
         douleurs musculaires. Les symptômes gastro-intestinaux (c.-à-d. diarrhée,
         douleurs abdominales, vomissements) sont courants. D’autres symptômes
         peuvent survenir (p. ex., mal de gorge, douleurs thoraciques, toux, rougeurs,
         yeux rouges). Des hémorragies (c.-à-d., éclatement des vaisseaux sanguins,
         ecchymoses, présence de sang dans les vomissements et l’urine, et
         saignements de nez) se produisent dans la moitié des cas. Une numération
         globulaire anormale et un nombre élevé d’enzymes hépatiques sont
         fréquemment observés dans les résultats de laboratoire. Le risque de
         mortalité due à la maladie à virus Ebola avoisine actuellement 50 % après
         qu’une personne tombe malade.

Q.6 :    Le virus Ebola peut-il être transmis par voie aérienne?
         Non. La transmission d’une personne à l’autre se produit par contact direct
         avec les liquides organiques d’une personne malade ou avec des matières
         contaminées par des liquides organiques.

Q.7 :    Est-ce que je peux attraper le virus Ebola en consommant de l’eau ou
         des aliments contaminés?
         Vous ne pouvez pas attraper le virus Ebola en buvant de l’eau. Toutefois, le
         virus Ebola a été transmis à des personnes en Afrique par la manipulation ou
         l’ingestion de roussettes (chauve-souris), de primates non humains ou
         d’autres animaux, comme les antilopes de forêt (« viande de brousse » ou
         gibier) qui étaient infectés par le virus. Les animaux des TNO ne portent et ne
         transmettent pas le virus Ebola.

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Q.8 :    Pendant combien de temps le virus Ebola peut-il survivre dans
         l’environnement?
         Les scientifiques ne sont pas certains de la durée de vie du virus Ebola. En
         règle générale, la survie du virus dépend de la température, de l’humidité et
         de la présence de matière organique, par exemple le sang ou les liquides
         organiques.
         Dans des conditions expérimentales, on a constaté que le virus Ebola survivait
         dans l’environnement pendant des durées variables. Au cours d’une étude
         dans des conditions réelles, le virus a uniquement été détecté sur des objets
         souillés par du sang, et n’a pas été détecté dans l’environnement après le
         nettoyage au moyen de produits facilement disponibles dans les
         établissements de santé, y compris les centres de santé et les hôpitaux des
         TNO.

Q.9 :    Quel est le risque d’infection par le virus Ebola pour le grand public?
         À moins de vous être récemment rendu dans une région connaissant une
         épidémie du virus Ebola et d’avoir eu des activités ayant pu vous exposer à la
         maladie, le risque d’infection pour la population générale des TNO est
         extrêmement bas.

Q.10 : Existe-t-il un traitement pour les personnes ayant contracté le virus
       Ebola? Existe-t-il un vaccin?
         Il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement approuvé contre le virus
         Ebola. Certains médicaments expérimentaux et un vaccin ont été développés
         et sont en cours d’essai. Le Canada est un chef de file mondial dans ce
         domaine.
         Les personnes atteintes du virus Ebola sont soignées à l’aide d’une thérapie
         intensive de soutien, y compris en recevant une solution intraveineuse ou
         orale pour maintenir leur hydratation, ainsi que des transfusions de sang pour
         traiter toute anémie grave découlant des hémorragies.

Q.11 : Y a-t-il déjà eu un cas du virus Ebola aux TNO? Quelles mesures le
       Canada prend-il pour empêcher que le virus Ebola ne pénètre dans le
       pays ou aux TNO?
         Les TNO et le reste du Canada n’ont jamais connu de cas du virus Ebola. De
         courtes épidémies de la maladie ont touché l’Afrique subsaharienne au cours
         des 30 dernières années, notamment le Soudan, la République démocratique
         du Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon et l’Ouganda.
         Toutefois, l’épidémie actuelle du virus Ebola se limite à 3 pays de l’Afrique de
         l’Ouest, et des cas ont été signalés en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria.
         Le Nigéria et le Sénégal ont connu quelques cas, mais sont maintenant libérés

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du virus Ebola. Une autre épidémie bien plus petite et isolée sur le plan
         géographique, et concernant une souche différente du virus Ebola, se
         développe actuellement en République démocratique du Congo. Pour en
         savoir plus, consultez le http://www.who.int/csr/disease/ebola/fr/
         Le risque que le virus Ebola pénètre aux TNO est extrêmement faible. Les
         aéroports des pays touchés examinent actuellement tous les passagers
         quittant ces pays à la recherche de symptômes de la maladie.
         Le Canada a également mis en place des procédures pour identifier les
         voyageurs malades à leur arrivée au Canada :
             Tous les voyageurs passant par un pays touché par le virus Ebola ou
              ayant été en contact avec une personne malade seront identifiés par les
              agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et envoyés
              à un agent de quarantaine pour un examen détaillé et une vérification de
              la température corporelle.
             Les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires sont également
              tenues de signaler à un agent de quarantaine tout voyageur malade
              arrivant par un vol international.
             Toute personne présentant des symptômes du virus Ebola au moment de
              l’examen par les agents de quarantaine subira immédiatement une
              évaluation médicale et ne sera pas autorisée à poursuivre son voyage
              jusqu’à destination tant qu’elle ne sera pas mise hors de cause par un
              médecin. Il n’existe pas de vol direct en partance de l’étranger pour
              les TNO; aucune personne ne peut donc arriver aux TNO sans avoir
              été examinée à son point d’entrée au Canada.
             L’agent fédéral de quarantaine signalera immédiatement au Bureau de
              l’administrateur en chef de la santé publique (ACSP) le nom des
              personnes asymptomatiques en provenance de l’un des 3 pays touchés
              qui sont autorisées à poursuivre leur voyage et qui prévoient de venir aux
              TNO. Elles devront se présenter au bureau local de l’administrateur en
              chef de la santé publique dans un délai de 24 h à compter de leur arrivée.
              Le Bureau de l’ACSP se tient prêt à recevoir ces avis et veillera à ce que
              d’autres évaluations et un suivi soient effectués tout au long de la période
              restante de la durée d’incubation de 21 jours.

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Q.12 : Quelles sont les implications d’un voyage pendant l’épidémie du virus
       Ebola en Afrique de l’Ouest?
         Étant donné que la transmission du virus Ebola persiste dans les pays
         touchés, l’Agence de la santé publique du Canada recommande que les
         Canadiens évitent les voyages non essentiels en Guinée, au Libéria et en
         Sierra Leone. Consultez les conseils de santé aux voyageurs sur le lien
         suivant :
         http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/notices-avis/index-fra.php%20
         Les voyageurs doivent respecter les mesures strictes de prévention et de
         contrôle des infections pendant leur voyage et surveiller l’apparition de tout
         symptôme à leur retour au Canada.

Q.13 : Une personne reste-t-elle contagieuse une fois qu’elle est guérie du
       virus Ebola?
         Une personne reste contagieuse tant que son sang ou ses liquides organiques
         contiennent le virus Ebola. Le virus Ebola a été détecté dans le sperme de
         patients se remettant de la maladie pendant une période allant jusqu’à sept
         semaines après la guérison. Il est conseillé aux personnes ayant guéri du
         virus Ebola de s’abstenir de rapports sexuels ou d’utiliser des préservatifs en
         latex pendant trois mois suivant la guérison.

       Quelles mesures le Canada et les TNO prennent-ils pour se préparer à un
Q.14 : cas potentiel du virus Ebola?
         Tout d’abord, le Canada s’est placé au-devant de la scène pour fournir des
         ressources en Afrique de l’Ouest dans le but de stopper la propagation de la
         maladie à la source. Le pays a envoyé du personnel de laboratoire, de
         l’équipement de protection individuelle (EPI) et des fournitures en Afrique de
         l’Ouest pour aider à contrôler la maladie. Le Canada est un chef de file dans le
         développement de nouveaux traitements et d’un vaccin contre le virus Ebola.
         L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) fournit fréquemment des
         mises à jour aux fournisseurs de soins de santé de première ligne dans des
         communications hebdomadaires avec les administrateurs en chef de la santé
         publique des provinces et des territoires. L’ASPC a créé des équipes
         d’intervention d’urgence composées de professionnels formés, d’EPI
         supplémentaire et de vaccins expérimentaux qui seront déployés
         immédiatement dans n’importe quel établissement de soins de santé au
         Canada dans l’éventualité où un cas du virus Ebola serait confirmé.
         Aux TNO, le ministère de la Santé et des Services sociaux collabore avec les
         administrations régionales des services de santé et des services sociaux pour
         communiquer avec les travailleurs de première ligne et leur transmettre les
         renseignements et les conseils spécialisés publiés par l’ASPC. Des

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téléconférences avec les travailleurs des soins de santé de première ligne ont
         été mises sur pied pour partager les renseignements disponibles et répondre
         aux inquiétudes et aux questions.

Adapté en partie de Santé publique Ontario :
http://www.publichealthontario.ca/fr/BrowseByTopic/InfectiousDiseases/Pages/EVD-
FAQs.aspx#.VEqTGMmeYcs

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