Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou

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Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
Exposition

 Marie-Rose Lortet
« Quelques idées pour les lendemains »

     du 3 mars au 8 avril 2018

Manoir des Renaudières - Carquefou
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
Marie-Rose Lortet en son temps

Aux débuts des années 60, les artistes dits de la « Nouvelle tapisserie » se
saisissent du matériau souple, laine, sisal, fibres de toutes origines pour
une création directe.

C’est à la seconde Biennale internationale de la tapisserie à Lausanne,
en 1965 que ce nouveau mouvement est rendu public. Les chefs de
file en sont, Magdalena Abakanowicz, Jagoda Buic, Olga de Amaral,
Pierre Daquin et Thomas Gleb, Josep Grau-Garriga… Très vite, le mou-
vement de la « Nouvelle tapisserie » s’affirme ; les œuvres deviennent de
plus en plus spatiales et monumentales. On assiste à l’émergence de
véritables sculptures. La matière textile permet de développer un champ
de création inexplorée qui parait infini. Ainsi, passée par d’autres canaux,
se développe une avant-garde menée en majorité, par des femmes-
artistes.

C’est dans cette mouvance que se situe l’œuvre de Pierrette Bloch
(née en 1928) ou de Marinette Cueco (née en 1934) mais également,
dans un autre registre, celui de Louise Bourgeois (née en 1911), Annette
Messager (née en 1943) ou Marie-Rose Lortet (née en 1945). Ces
dernières parlent de la femme et de son statut dans notre société, mêlent
leur intimité et leur histoire personnelle à des douleurs et des stéréotypes
universels.

On le sait, Marie-Rose Lortet a été repérée par Jean Dubuffet puis inté-
grée dans les circuits de l’art hors les normes. Pourtant, tout comme les
artistes précédemment citées, elle est pleinement actrice et artiste des
mouvements de l’art contemporain.

Aujourd’hui, des artistes plus jeunes s’emparent du médium textile. Ces
artistes puisent dans les ressources techniques et affectives qu’offrent le
textile et les techniques intimes du tricot, de la broderie, du patchwork.
On pourrait citer Julien Prévieux, Caroline Achaintre, Mark Newport, Tracy
Widdess, Aurélie Mathigot, Agata Olek ou Joanna Vasconcelos...

                                                   Françoise de Loisy,
                   Conservateur en chef, musées d’Angers, janvier 2018
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
L’Alsacienne exigeante Marie-Rose Lortet fantasque et
méthodique, pratique le tricot gauchi et la dentelle pervertie. Elle
explore les territoires de laine et bâtit des architectures de fils
fous. Elle se révèle une ordonnatrice capricieuse, une tricoteuse
exubéranteetcontrôlée,unedentellièrefougueuse.Pénélope,elle
fait, défait, retransforme une toile bouleversée ; sa fidélité tient à
un fil.

Elle serait la Mariée du Vent, amoureuse de souffles et des
espérances. Voyageuse égarée, navigatrice toujours effarée, elle
explore et parcourt une géographie des incertitudes. Elle trame
des espaces extravagants, des « espèces d’espaces », des
lieux énergumènes, des sites excités. Elle bâtit « la maison de
l’attrape-lumière » qui piège les lueurs du jour, une maison
repassée, une villa qui se hérisse « quand le toit de la maison
se fâche » un édifice ailé qui peut s’envoler, divers immeubles
mouvants pavillons et géologies blancs bigarrés.

Ainsi, Marie-Rose Lortet propose des demeures qui ne
demeurent pas aériennes, impondérables, à peine immatérielles.
Ces demeures étranges seraient peut-être proches de celles du
Cadet Rousselle de la chanson:

                « Cadet Rousselle a trois maisons
                 qui n’ont ni poutres ni chevrons
                C’est pour loger les hirondelles »

Et tu penserais alors à des maisons féériques comme au
château de la sorcière Massepain : à ce château du conte
Hansel et Gretel, fait de chocolat, de nougat, d’autres sucreries.       île suspendue en Terre, 1993, collection privée

Marie-Rose trace les portes inquiètes, les fenêtres inattendues,
les profils des femmes joyeuses, les petites têtes, les étranges
masques...

                                                 Gilbert Lascault
                             Romancier, essayiste et critique d’art
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Masques de laine
                                                                                                 Les doux reliefs ondulés des Territoires de laine évoluent naturellement en trois dimen-
Au début, il n’y a strictement rien, ni fond, ni réceptacle, juste un lacet et un point.         sions, de par la malléabilité du tricot. Les Territoires, en expansion semblent animés par
Avant qu’un masque, silencieux ou bavard, soit signification de visage, ce sont de               des forces tectoniques. Des glissements souterrains bousculent les plaines de Marie-
grands territoires, des parcours, des vues d’avion, des champs, qui progressive-                 Rose, provoquant la formation de poches et de failles, de plissements et de renflements
ment, tout au long du récit que je me fais à moi-même, deviennent une œuvre                      : collines, mais jamais montagnes.
unique de réseaux de rides, les sillons que creusent (gràwe en alsacien, grabados
en espagnol) le graveur.

Je fais toujours des divisions à partir de 13 ou 14 fils pour arriver aux trois brins de
la tresse, celle qui me permet de travailler où que je sois et de faire des provisions,
partout, partout…
Ça m’accompagne, ça m’emmène loin…
Il y a des tissages et tressages africains dans lesquels un fil se détache pour que
le regard trouve la clé qui le fera rentrer dans l’histoire. À côté du tricot, dans mes
Territoires de laine, la tresse me donne une autre façon de parsemer la couleur,
l’une en pousse une autre dans des parcours labyrinthiques…

                                                                     Marie-Rose Lortet

                                                                                                                                                           Petites provisions, 2016

                                                                                                 Les personnages burlesques, fantasques, se trouvent à la lisière du conte, de la
                                                                                                 mythologie, et d’histoires qui n’ont pas été encore racontées.
                                                                                                 L’artiste met en scène ses Masques de laine à travers « un Théâtre de têtes » qu’elle
                                                                                                 module et recompose à l’envie, donnant place à une formidable galerie de portraits
                                                                                                 insolites.
                       Les immeubles en fuite, 1990 © Marie-Rose Lortet, Musée Cécile Sabourdy
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
Les Géologies,
ou ressurgissement sur textiles anciens

Habituée à contrarier les évidences, à créer la surprise en se livrant à des associations
inattendues, Marie-Rose Lortet approfondit autour de 1990 une exploration renouvelée
de son propre passé. Après avoir effleuré le registre cartographique et les géographies
mentales au gré des Territoires et masques de laine, l’artiste invente les Géologies,
ressurgisements sur textiles anciens.

Elles se présentent comme des assemblages de tricot (pour le visage et les
membres), de fils rigidifiés et de tressages autour d’un noyau de tissu coloré et
plissé. Ce morceau d’étoffe provient de réserves familiales de Marie-Rose
(mouchoirs, draps), il est porteur de son histoire et de celle de ses utilisateurs.

Ce sont des figures féminines pour la plupart, vues de profil et représentées en pied.
Leur buste gracile repose sur une robe d’un autre temps, ample et empesée, qui
donne aux Géologies une assise robuste. On pense aux Ménines de Vélasquès et
aux inombrables portraits des belles dames de l’Ancien Régime, emportées ici par le
« vent de l’art brut ».

              Stéphanie Birembaut, Directrice des Musées et Jardins Cécile Sabourdy

                                                                                                                                                          Petite terre porteuse d’arbres, 2009 © Clovis Prévost

                                                                                                                        « De ces mouchoirs déchirés, rigidifiés, j’entoure la chose, je trouve l’endroit où je peux
                                                                                                                        sortir, rebondir et raconter....

                                                                                                                        Ce sont les restes, les sédiments, d’une faille résultante d’un boulversement géologique.
                                                                                                                        De cette terre morte, inerte, on essaie de provoquer un ressurgissement, un geyser. »
         En tournant la tête, 2009 © Clovis Prévost   A l’heure et vite ! 2011, coll.particulière © Marie-Rose Lortet
                                                                                                                                                                                                     Marie-Rose Lortet
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
Architectures de fil
J’avais neuf ou dix ans, ce jour en Alsace où des grêlons gros comme des balles de
tennis ont détruit tout le jardin de mon grand-père. Nous étions affolés, les vitres explo-
saient. Au grand étonnement de tous, j’ai su protéger la maison, je suis allée chercher
des édredons.

Les maisons de fils (fils rigidifiés) montrent la vie qui pourrait encore être dedans, là
où les gens trouvent leur chemin... là ou je peux m’isoler, au plus près de la réa-
lité de ma vie.. toujours la même histoire que je cherche, que je ne connais pas....
Les architectures de fil attrapent les rêves et les gardent un peu.
Pour les construire, sur les contours d’une enveloppe dans laquelle je pitonne, je
m’amarre comme une alpiniste qui grimpe, monte le long de multilpes routes...

Marie-Rose Lortet

                                                                                                                                                       La mesure du vide, 1985 © Marie-Rose Lortet

                                                                                                    Dès les années 80, Marie-Rose invente une dentelle arachnéenne de fils solidifiés au
                                                                                                    sucre puis à la résine, récupère des morceaux de dentelle véritable qu’elle enchâsse
                                                                                                    dans ses travaux, pour donner corps aux Architectures de Fil.

                                                                                                    Ces structures complexes occupent l’espace par leur transparence, tout en créant un
                                                                                                    théâtre d’ombres aux innombrables variations. Légères comme un souffle, d’appa-
                                                                                                    rence si fragile, elles défient les lois de la gravité.

                                                                                                    L’attention portée aux effets changeant de la lumière dans l’espace et le sens aigu
                                                                                                    du vide placent les créations de Marie-Rose Lortet à la lisière du volume et du mou-
                                                                                                    vement. Oscillant entre absence et présence, les Architectures de fil font de l’artiste un
                                                                                                    « sculpteur » à part.

                                                                                                                                                                        Stéphanie Birembaut

                                                 Le jardin dans la maison, 2016 © Aurélien Lortet
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
« Quelques idées pour les lendemains »
      au Manoir des Renaudières
         du 3 mars au 8 Avril

   Des architectures sculptées avec du fil, et des fenêtres de dentelles
   deviennent des paysages parcourus et contés. Celles-ci offrent des
   perspectives d’instants précieux vers l’ailleurs, vers des pérégrina-
   tions poétiques et littéraires, grâce à des titres d’œuvres quelque peu
   malicieux.

   Un langage et une graphie singulière se dégagent de cette
   exposition, au cours de laquelle Ariane déroule son fil et embarque
   avec elle, amateurs d’art, visiteurs, personnalités du monde de l’Art,
   passionnés ....
                                                        ème
   Les œuvres présentées dans cet écrin du XVII sont des provisions
   d’émotions ou de souvenirs que l’artiste adresse aux visiteurs avec
   délice, des « petites mémoires pour demain », inspirées d’histoires
   vécues et racontées.

   En poussant la dernière porte, vous découvrirez la collection des
   fenêtres. S’appuyant sur cette oeuvre majeure qui fait partie de la
   collection « neuve invention » à Lausanne depuis 1978, le Manoir
   a sélectionné une dizaine d’oeuvres en lien avec la fenêtre, terme                                 La fenêtre, 1978, collection de l’Art Brut à Lausanne
   important qui jalonne l’oeuvre de Marie-Rose et l’Histoire de l’Art.
                                                                                     La fenêtre acquise par la Collection de l’Art Brut et devenue, comme l’affirme Michel
   Car si « la peinture est une fenêtre ouverte sur le monde », le fil               Thévoz, l’étendard de la « Neuve Invention », est significative du tricotage instauré par
   est pour Marie-Rose Lortet, le pigment qui dessine dans l’espace                  Marie-Rose Lortet au début des années 70. Sans projet prédéfini, elle laisse conduire
   ces fenêtres, ces ouvertures, ces interstices, qui permettent aux                     ses pensées et ses couleurs par les libres associations qui se produisent dans
   visiteurs d’entrevoir différentes réalités, et différentes histoires. Le fil de                                         son esprit.
   l’histoire, le fil de son histoire, parcourt l’espace et attrape le songe de
   quiconque se laisse aller à la rêverie.                                                    dans le catalogue « les attrapes-mondes » Musée Cécile Sabourdy

   Une exposition contemplative et narrative dans laquelle des
   masques tricotés de la commedia dell’ Arte, pourraient susurrer à
   l’oreille du visiteur quelques tirades songeuses et poétiques.

   … apparaissant de temps à autre par des portes, des fenêtres, qui
   sont autant de perspectives pour les lendemains.
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
Les fenêtres
Celles qui s’ouvrent pour :
Voir et rencontrer l’extérieur
qui se ferment ou ont des volets et des barrières
pour se protéger des intempéries
ou
pour envisager l’avenir
car en scrutant au dehors cela nous donne de
multiples perspectives
les fenêtres ouvertes reflètent
les armoires à glaces
qui à leur tour renvoient des messages colorés.

Actuellement
l’interrogation ou la réflexion
se fait surtout sur :
le temps déraisonnable
que prend mon travail.
Ce temps, sans référence horaire,
qui se passe lors de la réalisation
de mes pièces.

Mais c’est peut-être la même notion
qui rythme les longs cheminements
à travers boucles et noeuds.

Une façon de construire simultanément.
Le fond, les signes, les dessins qui
s’inscrivent, se fabriquent.
En même temps que l’écriture se développe.

L’existence de ce fond intervient,
se déroule au fur et à mesure
que la pensée dicte les mots.

C’est une acrobatie sans filet.

Marie-Rose Lortet
Marie-Rose Lortet Exposition du 3 mars au 8 avril 2018 Manoir des Renaudières - Carquefou - Ville de Carquefou
Marie-Rose Lortet
Emincés d’expositions
                                                                         2012 - Des livres qui nous regardent, Galerie Arimage,
2018 - Quelques idées pour les lendemains, Manoir des                    Corbeil - Essones
Renaudières, Carquefou                                                   2012 - Sacré Blanc ! Musée Jean-Lurçat, Angers
2017 - inauguration : Musée d’Arts Singulier - Art&Déchirure,            2011 - 2012 - Un rêve d’éternité, Villa Empain, Fondation Bogossian
Sotteville-Les-Rouen                                                     2011 - Famille d’artistes, Galerie l’Ecu de France, Viroflay
2017 - Petits moments précieux rassemblés,                               2010 - Art & déchirure Chapelle St Julien, Quevilly, Rouen
Galerie La Fabuloserie, Paris                                            2009 - J’en parle à ma fenêtre, Musée Bernard d’Agesci, Niort
2017 - Les attrapes-mondes, Musée & jardins Cécile                       2007 - Avec le Facteur Cheval, Musée de la Poste, Paris
Sabourdy, Vicq-sur-Breuilh                                               2006 - Oeuvres confondues, Abbaye de Jumièges
2016-2017 - Une incroyable histoire, Musée du Vieux                      2004 - Simultanément, Musée d’Art Moderne, Troyes
Château, Laval                                                           2002 - Oeil pour oeil, Halle Saint Pierre, Paris
2016 - Salon Outsider Art Fair, Hôtel du Duc, Paris,                     2000 - Rétrospective (1967-2000) Musée de la Tapisserie Contemporaine,
présentation Marie Finaz Gallery                                         Angers
2016 - Les 40 ans de la Fabuloserie Dicy, Yonne                          1994 - 4th Textile Competition, Kyoto, Japon
2016 - Le Génie des modestes, lieu historique Abbé Pierre                1992 - Jacques et Marie-Rose Lortet, Musée de Vernon
Emmaüs, Esteville                                                        1987 - Neuve Intention, Musée d’Art Brut, Lausanne
2016 - Salon Zurcher, New-York, USA galerie Marie Finaz                  1978 - Les Singuliers de l’Art, Musée d’Art Moderne, Paris
2016 - Salon Outsider Art Fair, New-York, USA                            1969 - Galerie Delpire, Paris. 1ère exposition personnelle
2016 - Radical - Craft, Tour Schedulet, Pallant House Chichester / En-   1969 - Collection de l’Art Brut, Paris
gland                                                                    1967 - Les débuts d’une histoire sans filet
2015 - Architecture - Collection de l’Art Brut, Lausanne, Suisse
2015 - Salon Outsider Art Fair, Hôtel du Duc, Paris
présentations : galeries Marie Finaz & Jean Greset                       Oeuvres dans les collections
2015 - B.H.N. Biennale Hors-les-Normes, Lyon, « Un monde bien habité »
Galerie L’Oeil écoute                                                    Musée Jean Lurçat de la Tapisserie Contemporaine, Angers (France)
2015 - French Collect. Craft Project Saatchy-Gallery, Londres            Musée Royaux d’art et d’Histoire, Bruxelles (Belgique)
2014 / 2015 - Sous le vent de l’art brut N°2 collection.                 F.R.A.C, Haute Normandie (France)
du Sstadshoff, Halle Saint Pierre, Paris                                 F.N.A.C, Fond National d’Art contemporain. La Piscine, Roubaix (France)
2014 - Dans les chambres hantées de Gilbert Lascault,                    Collection de l’Art Brut, Lausanne (Suisse)
Musée d’Issoudun                                                         La Fabuloserie, Dicy (France)
2014 - Bestiaire, Galerie Le Hangart, Evreux                             Musée du Dr Guislain, Gand (Belgique)
2013 - « Art textile » maison des arts Solange Baudoux, Evreux           Musgrave and Kinley Outsiders collection, Whitworth Art gallery, Manchester
2012 - Tri-angles pour l’été, Jardin de l’Abbaye, Montvilliers           (G.B)
2012 - Points de laine pour histoire de fils, la galerie bleue,          L’atelier-Musée, Montpellier (France)
collège Val d’Adour, Riscle                                              Musée d’art naïf et d’Art Singulier, Laval (France)
                                                                         Musée & Jardins Cécile Sabourdy Vicq-sur-Breuilh, Limoges (France)
Ma devise est d’aborder tout nouveau langage d’une manière
inhabile, pour toutes les expériences de fils que j’appréhende,
que je ficelle.

Ne pas abondonner une idée en vol, mais la saisir, la ligoter,
l’en-magasiner !

Butiner sur toutes les pistes et affronter la difficulté d’emmener
tout au but sans m’essoufler.

Marie-Rose Lortet
Manoir des Renaudières - Espace d’exposition
Ouvert les mercredis, samedis et dimanches
          de 14h à 18h ou sur RDV
        culture@mairie-carquefou.fr
    02.28.22.24.40 - www.carquefou.fr
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