NOUVEAUX TRAITEMENTS DU DIABETE DE TYPE 2 - MARCELCAVE Mardi 9 mars 2010
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SOMMAIRE Pré test page 3 Cas clinique n° 1 page 4 Cas clinique n° 2 page 8 Cas clinique n° 3 page 10 Actualités sue la stratégie thérapeutique page 12 dans le DT2 Les biguanides page 14 Les sulfamides hypoglicémiants page 16 Les Glinides page 18 Les inhibiteurs des α glucosidases page 19 Les glitazones page 21 Les inhibiteurs de la DPP 4 page 24 Les incrétinomimétiques page 27 Arbres décisionnels page 29 Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 2
PRE-TEST Vrai Faux NSP Les biguanides sont le traitement de 1ere intention X dans le DT2 avec surpoids L’intolérance au GLUCOPHAGE® contre-indique l’utilisation du STAGID® X Le pouvoir hypoglycémiant du repaglinide est proche de celui des sulfamides X Les glitazones agissent en réduisant l’insulinorésistance X musculaire et hépatique L’insuffisance cardiaque est la seule contre-indication à l’utilisation des glitazones X L’auto surveillance glycémique n’est recommandée que chez le sujet insulino traité X Les incrétines sont des hormones intestinales qui activent la sécrétion pancréatique d’insuline de manière X glucose dépendante La sitagliptine peut être indiquée en cas d’insuffisance rénale et/ou d’insuffisance cardiaque X Le risque d’hypoglycémies graves en cas de traitement par éxénatide est surtout lié à l’association à un X sulfamide hypoglycémiant Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 3
CAS CLINIQUE N°1 Mme Line INSUT âgée de 64 ans est diabétique de type 2 depuis 8 ans, sous metformine 850mg x 2 par jour. Son IMC est stable à 26. Son hypertension artérielle est bien contrôlée sous IEC. Sa dernière HBA1c est à 8%. Son bilan lipidique montre une hypertriglycéridémie à 3g/l. Elle présente des antécédents de pyélonéphrite Elle ne présente pas de complications de son diabète (fonction rénale normale sans micro albuminurie, fond d’œil et ECG normaux). Question N°1 : Quelle est votre attitude thérapeutique initiale ? Justifiez votre réponse. Reprise des mesures hygiéno diététiques Vérification de l’observance (effets secondaires de la metformine ?) Eliminer une cause de déséquilibre de son diabète Renforcement de la thérapeutique : metformine 1g 3 fois par jour si la tolérance digestive le permet. L’hypertriglycéridémie est liée au déséquilibre du diabète et n’est pas à traiter en première intention mais il faut rechercher à l’interrogatoire une consommation d’aliments sucrés, de boissons sucrées et/ou alcoolisées. L’hypertriglycéridémie est glucido-alcoolodépendante. Diabète découvert à un stade précoce Prise en charge initiale : Il est recommandé de rechercher d’emblée et de maintenir durablement la quasi normalisation glycémique en retenant Diagnostic Diabète un objectif d’HbA1c < 6,5%. GAJ ≥ 1,26 g/l à 2 reprises HbA1c > 6% programme alimentaire et activité physique = Pierre angulaire du traitement initial du diabète RHD 6 mois Si HbA1c entre 6%- 6,5% Si HbA1c > 6,5% après après 6 mois de RHD 6 mois de RHD* Metformine + RHD Monothérapie + RHD Metformine Quel que soit l’IMC (1ère intention) Ou Inhibiteur des α glucosidases Si CI / Intolérance Inhibiteur des (Surtout si hyperglycémie Si CI ou intolérance à la metformine post-prandiale) α glucosidases Si IMC ≤ 27 kg/m2 : possible en 1ère intention (Principalement si sujet Insulinosécréteur à faible risque hypoglycémique et hyperglycémie marquée) GAJ = Glycémie à jeun; RHD = Règles hygiéno-diététiques; CI = Contre indication; PP = ; IMC = Indice de masse corporelle * 3 mois si hyperglycémie importante Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 4
Trois mois plus tard, vous revoyez votre patiente. Mme INSUT ne se plaint de rien, mais son HBA1c est à 7.8% et son taux de triglycérides reste inchangé. Question N°2 : Vous décidez de modifier le traitement. De quelles classes thérapeutiques disposez-vous ? Les insulinosécréteurs : Les sulfamides : – glicazide : DIAMICRON ®80 30LM; posologie maximale 4cps/j –glibenclamide:DAONIL®,HEMI-DAONIL®,DAONILfaible®, EUGLUCAN® :posologie maximale de 15mg par jour – glipizide : GLIBENESE ®, MINIDIAB ®; posologie maximale de 15 mg/j – glimépiride : AMAREL ®; posologie maximale de 6 mg/j(mono-prise) • Attention aux hypoglycémies et aux interactions avec les AVK Les glinides : – répaglinide : NOVONORM® 0.5, 1 ET 2 mg • Action similaire aux sulfamides mais plus brève • Attention aux hypoglycémies. Non contre indiqués dans l’insuffisance rénale. Les inhibiteurs des alphas glucosidases - acarbose : GLUCOR® 50;100 mg -miglitol : DIASTABOL ® 50;100 mg •Ralentissent l’hydrolyse des glucides complexes et du saccharose par inhibition compétitive de l’α-glucosidase •Effets secondaires: troubles digestifs • Peu de contre-indications • Intérêt sur les glycémies post prandiales Les glitazones -pioglitazone : ACTOS® -rosiglitazone : AVANDIA® • Médicaments insulinosensibilisateurs • Prescription des glitazones après bilan hépatique et NFS et contre indiqué chez l’insuffisant cardiaque. •Surveillance tous les 2 mois du bilan hépatique et de la NFS pendant la 1ere année de traitement puis périodiquement Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 5
Question N°3 : Laquelle privilégiez-vous dans ce contexte et pourquoi ? Quel suivi instaurez-vous ? Une glitazone • Recommandation bien validée • Patiente en surpoids modérée avec hypertriglycéridémie •ACTOS® 30 1/jr Suivi et bilan : • Prescription des glitazones après bilan hépatique et NFS • Contre indiqué chez l’insuffisant cardiaque, en cas d’augmentation des transaminases à 2,5 la normale et chez l’insuffisant rénal sévère (Avandia®) • Surveillance tous les 2 mois du bilan hépatique et de la NFS pendant la 1ere année de traitement puis périodiquement. Trois mois plus tard, elle a pris 2 kg, mais son HBA1c est à 6.8 %. Question N°4 : Que faites-vous ? • Reprise des mesures hygiéno diététiques • Vous expliquez qu’il s’agit d’une augmentation de la graisse sous cutanée mais que la graisse abdominale a diminué • Vous éliminez des œdèmes d’origine cardiaque Échec de monothérapie : HbA1c > 6,5% après 6 mois d’une des monothérapies à dose maximale +RHD : Objectif : HbA1c 27 kg/m2 Si hyperglycémie post-prandiale Si IMC ≤ 27 kg/m2 Si intolérance ou + Surcharge pondérale importante mais moindre contre-indication + Insulinopénie prédominante marquée, en faveur efficacité sur l’HbA1c à la metformine d’une insulinorésistance Le choix de l’association devra prendre en compte la tolérance et les contre-indications de chaque classe de médicaments, l’âge du sujet, le risque hypoglycémique, l’importance de l’hyperglycémie, le profil clinique et biologique propre à chaque patient. Un élément déterminant du choix de l’association est le rapport bénéfice/risque de chaque classe médicamenteuse. Ce rapport est moins bien évalué pour les nouveaux médicaments hypoglycémiants. Pour certains patients, le souci de simplifier la thérapeutique pourra faire recourir à des formes de bithérapie en un seul comprimé. RHD = Règles hygiéno-diététiques; IMC = Indice de masse corporelle; IAG = Inhibiteurs des α -glucosidases Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 6
MESSAGES Devant tout diabète déséquilibré revoir : Observance Facteur favorisant de déséquilibre Et les MHD Contre le poids et l’insulinorésistance The winner is METFORMINE Sous GLITAZONE : Mon diabète est bien équilibré Je protège mes cellules β Mais j’ai tendance à grossir Je dois renforcer mon équilibre alimentaire Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 7
CAS CLINIQUE N°2 Mr Jean Profitbien, âgé de 45 ans, est suivi depuis 3 ans pour un diabète de type 2 (DT2) habituellement bien équilibré sous 3 g de Metformine par jour. L’hémoglobine glyquée se situe à 6.4% depuis l’instauration du traitement. Ce diabète est non compliqué. Le poids du patient est stable avec un IMC à 30. Il a par ailleurs une HTA traitée par 300 mg d’isbésartan. Vous le voyez en consultation pour le renouvellement trimestriel de son traitement. A l’examen clinique, la TA est normale à 12/7 mais il a pris 2kg. L’HBA1c est à 7.2%. Le bilan lipidique est normal. Question N°1 : Que faites-vous ? Justifiez votre réponse. Reprise des mesures hygiéno diététiques Vérification de l’observance (effets secondaires de la metformine ?) Eliminer une cause de déséquilibre de son diabète Vous ne modifiez pas la thérapeutique Ce patient était bien équilibré depuis 3 ans et présente un diabète non compliqué. • La prise de poids peut être symptomatique d’un relâchement des mesures hygièno diététiques • Il n’y a pas urgence à majorer le traitement •Toutefois les recommandations plaident pour vite passer à la bithérapie. Mais quelle Bithérapie ? Vous le revoyez 3 mois plus tard, il n’a pas maigri et son HBA1c est à 7.3%. Question N°2 : Quelle thérapeutique choisissez-vous d’ajouter ? Pourquoi ? Quelle surveillance particulière mettez-vous en place ? Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 8
Une glitazone est possible mais il existe déjà une prise de poids qui risque de s’aggraver Les sulfamides peuvent être prescrits, toutefois peut d’intérêt dans le contexte d’utiliser un insulinosecréteur. Une incrétine orale : inhibiteur de la DPP4 est une bonne alternative : sitaglipine : JANUVIA ® XELEVIA® saxagliptine : ONGLYZA ® vildagliptine : GALVUS® Message Arsenal thérapeutique enrichi On doit pouvoir trouver une solution Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 9
CAS CLINIQUE N°3 Vous suivez Mr. G.TROFIN âgé de 55 ans, IMC à 32, bon vivant, diabétique de type2, fumeur. Ses antécédents se résument à : - une AOMI de stade 1 - une cardiopathie ischémique avec insuffisance cardiaque Il est sous bithérapie associant biguanide et sulfamide, sa dernière HBA1c est à 8%. Il a fait quelques légers efforts alimentaires (suppression du soda, du whisky les soirs de semaine et du traditionnel sandwich le midi), il a donc perdu 2 kg…. Son HBA1c est toujours à 8%. Vous décidez de majorer son traitement. Question N°1 : De quelles classes thérapeutiques disposez-vous ? • Glitazone mais CI d’ordre cardiologique • Inhibiteur des alphas glucosidases (oui mais…) • Glinides (oui mais …) • Incrétines : – Inhibiteurs des DPP-4 (plutôt recommandé au stade de la bithérapie) – Analogues du GLP1 Echec de la bithérapie Diagnostic Bithérapie Metformine + autre ADO Hba1c ≥7% Tritherapie ADO Insuline basale + ADO GLP1 +ADO Met. + SH. +TZD Prise de poids Perte de poids Niveau de preuves ? Durabilité moyenne Durabilité à démontrer Effets indésirables Hypoglycémie Faible risque d’hypoglycémie Tolérance digestive difficile Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 10
HAS ALD 8 Diabète de type 2- Juillet 2007 Question N°2 : Vous choisissez un traitement injectable. Rédigez votre ordonnance. Quels conseils donnez-vous à M.G.TROFIN ? -exenatide : BYETTA® avec des aiguilles de 5mm -initialement 1 injection à 5 microg. matin et soir puis à 1 mois 10 microg. matin et soir -dans l’heure précédant les 2 principaux repas avec un minimum de 6h entre les 2 injections -il n’y a pas d’adaptation des doses en fonction des repas, de l’activité physique ou des résultats des contrôles glycémiques -en continuant les antidiabétiques oraux M.G.TROFIN vous appelle quelques semaines plus tard en raison de troubles digestifs à type de vomissements (2 à 3 fois par semaine). Il a par contre déjà perdu 2 kg et ses glycémies s’améliorent nettement. Question N°3 : Que lui conseillez-vous ? On peut proposer d’augmenter l’intervalle entre l’injection et le repas Parfois il faut savoir rester à une posologie moindre Conseils à donner aux patients : – Manger plus lentement – Réduire le volume des repas – S’arrêter de manger dès l’apparition de la sensation de satiété Pas d’effet notable des anti-nauséeux classiques (dompéridone, metoclopramine) MESSAGE Analogue du GLP1 Dernière étape avant INSULINE Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 11
ACTUALITES SUR LA STATEGIE THERAPEUTIQUE DU DIABETE DE TYPE 2 Définition Le diabète est défini par une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l) après un jeûne de 8 heures et vérifiée à deux reprises. Il est aussi défini par la présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) associée à une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou égale à 2 g/l (11.1 mmol/L) ainsi que par une glycémie supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après une charge orale de 75 g de glucose (critères proposés par l’Organisation Mondiale de la Santé). Physiopathologie du diabète de type 2 La survenue de l’hyperglycémie chez le diabétique de type 2 implique 3 mécanismes essentiels : -un excès de production de glucose par le foie (due en partie à une augmentation de sécrétion de glucagon) -une diminution de la sécrétion d’insuline par les cellules β du pancréas -une insulino résistance par diminution de captage du glucose par les tissus périphériques (muscle et tissus adipeux) Rappels sur la prise en charge La prise en charge thérapeutique du diabète de type 2 doit (HAS 2006) : - être précoce - être globale - viser à normaliser la glycémie - et à corriger l’ensemble des cofacteurs de risque cardiovasculaire – TA : contrôle tensionnel strict 130/80mmHg – Lipides : cibles graduées selon le niveau de risque CV – Arrêt du tabac -reposer sur des mesures hygiéno-diététiques, un exercice physique régulier, une perte de poids - être adaptée à chaque patient selon l’âge physiologique, les comorbidités, la sévérité et l’ancienneté du diabète - s'appuyer sur la participation active du patient - faire appel à la complémentarité des différents professionnels de santé. A réserver aux patients dont l’espérance de vie justifie une prévention des complications de micro et macroangiopathie. Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 12
Diabète découvert à un stade précoce Prise en charge initiale : Il est recommandé de rechercher d’emblée et de maintenir durablement la quasi normalisation glycémique en retenant Diagnostic Diabète un objectif d’HbA1c < 6,5%. GAJ ≥ 1,26 g/l à 2 reprises HbA1c > 6% programme alimentaire et activité physique = Pierre angulaire du traitement initial du diabète RHD 6 mois Si HbA1c entre 6%- 6,5% Si HbA1c > 6,5% après après 6 mois de RHD 6 mois de RHD* Metformine + RHD Monothérapie + RHD Metformine Quel que soit l’IMC (1ère intention) Ou Inhibiteur des α glucosidases Si CI / Intolérance Inhibiteur des (Surtout si hyperglycémie Si CI ou intolérance à la metformine post-prandiale) α glucosidases Si IMC ≤ 27 kg/m2 : possible en 1ère intention (Principalement si sujet Insulinosécréteur à faible risque hypoglycémique et hyperglycémie marquée) GAJ = Glycémie à jeun; RHD = Règles hygiéno-diététiques; CI = Contre indication; PP = ; IMC = Indice de masse corporelle * 3 mois si hyperglycémie importante L’actualité thérapeutique Jusqu’en 1990 nous ne disposions que de 3 classes thérapeutiques pour traiter le diabète : -les insulinosensibilisateurs : biguanides -les insulinosécréteurs : sulfamides hypoglycémiants, glinides -les inhibiteurs de l’alpha glucosidases : Novonorm® qui ralentit l’absorption du glucose et améliore les glycémies post prandiales. Notre panel thérapeutique s’est élargi dans les années 2000 avec l’apparition de nouvelles classes thérapeutiques -en 2000 : les glitazones (ACTOS® et AVANDIA®) -en 2007 : 2 nouvelles classes : •L’analogue du GLP1 : BYETTA® et bientôt VICTOZA® •Les inhibiteurs du DPP4 seuls ou associés à la metformine : JANUVIA®, XELEVIA®, GALVUS®, EUCREAS®,JANUMET®, VELMETIA® Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 13
LES BIGUANIDES : insulinosensibilisateurs Molécules : Metformine : GLUCOPHAGE® 280, 500, 850, 1000 mg STAGID® 700mg METFORMINE (génériques) Posologie progressive jusqu’à 3000 mg par jour (amélioration de la tolérance digestive Indications : DT2 non acidocétosique non insulinodépendant avec surcharge pondérale lorsque les MHD ne suffisent pas à équilibrer le diabète Monothérapie ou association aux autre ADO Diabète insulinotraité en complément de l’insulinothérapie dans le diabète de type 1, dans le DT2 en cas de surcharge pondérale importante associée à une insulino résistance secondaire Mode d’action : Réduit l’hyperglycémie basale et post prandiale sans stimuler la sécrétion d’insuline donc sans provoquer d’hypoglycémie Augmente la sensibilité musculaire et du tissu adipeux à l’insuline, diminue la production hépatique du glucose et diminue l’absoption digestive du glucose Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 14
Contre-indications : Hypersensibilité à la molécule IR modérée et sévère (Cl
LES SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANT (SH) : insulinosécréteurs Molécules : glicazide : DIAMICRON 80®, DIAMICRON® LM30 ; posologie maximale 4cps/j glibenclamide : DAONIL®, HEMI-DAONIL®, DAONIL faible ®, EUGLUCAN®; posologie maximale de 15 mg/j glipizide : GLIBENESE®, MINIDIAB®; posologie maximale de 15 mg/j glimépiride : AMAREL®; posologie maximale de 6 mg/j (mono-prise) A prendre 15mn avant le repas Indications : Diabète non insulino dépendant, en association au régime adapté lorsque ce régime n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique. Mode d’action : Ils stimulent la sécrétion d’insuline par une action sur le pancréas (cellules β) Rappel des principaux mécanismes d’action des médicaments du DT2 IAG Insulinosécréteurs absorption la sécrétion d’insuline des glucides Thiazolidinediones fonction préservée Thiazolidinediones de l’insulinorésistance Contre indications : Hypersensibilité (HS) aux sulfamides Insuffisance rénale ou hépatique sévère Interactions médicamenteuses : Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 16
Médicaments majorants l’effet hypoG : AINS, AVK, β- Médicaments diminuant l’action des SH : rifampicine, diurétiques thiazidiques, œstrogènes de synthèse, corticostéroïdes Effets indésirables : Hypoglycémie (SH avec ½ vie longue ou molécule puissante) Environ 20 % des patients Prise de poids Mise en garde et précaution d’emploi : Surveillance fonction hépatique et rénale Auto surveillance glycémique Augmentation progressive des doses Personnes âgées : posologies réduites et utiliser des SH à courte ½ vie Place des SH dans la stratégie thérapeutique (HAS 2006) Au stade de la monothérapie Si HbA1c >6,5% et IMC
LES GLINIDES : insulinosécréteurs Molécules : Répaglinide : NOVONORM® 0.5, 1 et 2 mg Doses progressives : débuter par 0,5mg / repas (15 minutes avant chacun de 3 principaux repas). Dose maximale : jusqu’à 4 mg/repas et 16 mg/j Utilisable chez le patient insuffisant rénal Indications : En monothérapie si les MHD ne suffisent pas à équilibrer le daibète En association avec la metformine chez les patients DT2 qui ne sont pas suffisamment équilibrés avec la metformine Mode d’action : Le répaglinide stimule la sécrétion d’insuline par une action sur le pancréas (cellules β) Action similaire aux sulfamides : puissante et brève Réduction de la glycémie post-prandiale Contre indications : Hypersensibilité au répaglinide ou à l’un des excipients Diabète de type 1 Insuffisance hépatique sévère Grossesse et allaitement Effets indésirables : Hypoglycémie : moindre qu’avec les sulfamides Prise de poids : moindre qu’avec les sulfamides Douleurs abdominales et diarrhées Place du répaglinide dans la stratégie thérapeutique (HAS 2006) Même place que les sulfamides hypoglycémiants HBA1C -1% Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 18
LES INHIBITEURS DES ALPHA GLUCOSIDASES : Molécules : Acarbose : GLUCOR® 50 et 100mg Miglitol : DIASTABOL® 50 ET 100MG Posologie initiale : 1 cp à 50mg 3/j En fonction de l’effet observé, posologie : 1 cp de 100mg 3/j Avalés ou croqués au début des repas avec les 1ères bouchées Mode d’action : Glucides absorbés Disaccharides monosaccharides amylase α glucosidase Réduction de la Glycémie inhibiteurs des Post prandiale α glucosidases sang Contre indications : peu nombreuses HS aux constituants IR sévère Digestives Maladies chroniques associant des troubles de la digestion et de l’absorption Maladies inflammatoires du colon Troubles intestinaux chroniques Hernie intestinale majeure ; ATCD de SD subocclusifs Effets indésirables : Troubles digestifs fréquents : flatulences, météorisme, diarrhées, douleurs abdominales. Ces effets diminuent au cours du traitement et sont limités par une augmentation progressive de la posologie Précaution d’emploi : Surveillance de la fonction hépatique (acarbose) Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 19
Place dans la stratégie thérapeutique (HAS 2006) Au stade de la monothérapie en cas d’intolérance ou de contreindication à la metformine Au stade de la bithérapie en association à la metformine ou à un insulinosécréteur (si metformine CI ou mal tolérée Profil : Patient ayant besoin d’une baisse modeste de son HBA1c HBA1C -0.5 à 1 % Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 20
LES GLITAZONES :insulinosensibilisateurs Molécules : pioglitazone : ACTOS® 15 et 30 mg ; posologie maximale 45mg, 1 prise par jour rosiglitazone : AVANDIA® 2,4 et 8 mg ; posologie maximale 8 mg, 1 à 2 prises par jour Au cours ou en dehors des repas Augmentatio progressive pour diminuer les effets indésirables (rétention hydrique) Indications: en monothérapie dans le DT2, en particulier en surpoids, insuffisamment contrôlé par les mesures hygiéno diététiques (MHD) et chez qui la metformine est contre indiquée ou non tolérée en association orale lorsqu’une dose maximale tolérée d’une monothérapie orale par metformine ou sulfamide ne permet pas un contrôle suffisant du diabète -avec la metformine en particulier chez le sujet en surpoids -avec un sulfamide hypoglycémiant uniquement chez les patients ayant une contre-indication ou une intolérance à la metformine Mode d’action : insulinosensibilisateur du tissu adipeux, musculaire et hépatique par son action agoniste des PPARg amélioration de la fonction β cellulaire augmentation de l’utilisation périphérique du glucose diminution des triglycérides plasmatiques et des acides gras libres circulants augmentation du HDL cholesterol diminution de la production hépatique de glucose amélioration glycémique après 8 semaines Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 21
Ces médicaments présentent un nouveau mécanisme d'action : ils activent des récepteurs nucléaires, les PPAR g (Peroxysomes Proliferator Activated Receptors) et diminuent ainsi la résistance tissulaire à l'insuline. Ils sont indiqués dans diabète de type II en association avec la metformine ou un sulfamide hypoglycémiant. Effets hors glycémie : effets sur la TA (rosiglitazone) TA diastolique de 3 mmHg avec la dose de 8 mg effets sur la microalbuminurie (rosiglitazone) de 14% avec la dose de 4mg et de 21% avec la dose de 8 mg effets sur les lipides du HDLc, des particules petites et dense du LDLc sans du LDL, effet neutre sur les TG (rosi) du HDLc, des particules petites et denses du LDLc et du LDL, des TG (pio) Contre-indications : Hypersensibilité connue Insuffisance cardiaque ou antécédent d’insuffisance cardiaque Insuffisance hépatique (transaminases à 2,5 fois la normale) Insuffisance rénale sévère AVANDIA®, dialysés uniquement ACTOS® Syndrome coronarien aigu (rosiglitazone) Effets secondaires : Troubles digestifs Prise de poids avec augmentation de la graisse sous cutanée et diminution de la graisse viscérale) Œdèmes des membres inférieurs par rétention, hydrique (attention aux AINS) Fractures osseuses (femmes) Insuffisance cardiaque (en assiciation avec SH ou insuline) Augmentation potentielle d’IDM sous rosiglitazone Augmentation des enzymes hépatiques (inf. à 3 fois la normale) Surveillance : Bilan hépatique et NFS 2 fois par mois pendant 1 an puis épisodiquement Place dans la stratégie thérapeutique (HAS) En monothérapie si les biguanides sont CI ou mal tolérés Au stade de la bithérapie en association à la metformine si IMC>27 en association à un sulfamide hypoglycémiant si metformine contre- indiquée Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 22
Au stade de la trithérapie en association à la metformine + sulfamide hypoglycémiant Seule la pioglitazone peut être associée à l’insuline Quelques remarques sur les glitazones : Effets bénéfiques sur le profil lipidique (pioglitazone) Diminution potentielle du risque d’IDM (pioglitazone) Pour quels patients ? Chez les patients en surpoids modéré (avec renforcement du régime) Quand l’insulino résistance est particulièrement sévère Chez les patients insuffisemment contrôlés par l’insuline et chez qui la metformine est CI ou mal tolérée (pioglitazone) HBA1C -1% Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 23
LES INHIBITEURS DE LA DPP 4 Molécules simples: Sitagliptine : JANUVIA® 100 mg ; posologie 100 mg 1 fois par jour au cours ou en dehors des repas XELEVIA® 100 mg ; posologie 100 mg 1 fois par jour au cours ou en dehors des repas Vidagliptine : GALVUS® 50 mg ; posologie 100 mg par jour en 2 prises de 50 mg au cours ou en dehors des repas Sixtagliptine : ONGLYZA® (non encore disponible) Pas d’adaptation posologique : en fonction de l’âge (mais peu de recul chez les plus de 75 ans), si IR légère et modérée Molécules associées : Sitagliptine 50 et metformine 1000 : JANUMET® VELMETIA® Vidagliptine 50 et metformine 1000 : EUCREAS® Indications : Bithérapie :en association à la metformine lorsque la metformine seule associée aux MHD ne suffit pas à contrôler le diabète Bithérapie : en association à un sulfamide hypoglycémiant lorsque le sulfamide associé aux MHD ne suffit pas à contrôler le diabète et lorsque la metformine est mal tolérée o contre-indiquée Trithérapie : en association à la metformine et à un sulfamide hypoglycémiant lorsque la bithérapie associée aux MHD ne permet pas un contrôle suffisant de la glycémie Bithérapie : en association à une glitazone lorsque la glitazone seule associée aux MHD ne suffit pas à contrôler le diabète Mode d’action : Le GLP1 et le GIP (ou incrétines) sont des hormones intestinales glucose dépendante sécrétée lors de la prise d’un repas. Le rôle principal du GLP1 est de stimuler la sécrétion d'insuline et de réduire la sécrétion de glucagon. Il inhibe par ailleurs la sécrétion et la motilité gastrique et, par action hypothalamique, il réduit l'appétit et la prise alimentaire. Le GLP1 est rapidement dégradée par une enzyme : la DPP4. L'inhibition de la DPP-4 entraîne une augmentation importante de la concentration de GLP-1 et de GIP qui provoquent une augmentation de la Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 24
sécrétion d'insuline et une diminution de la sécrétion de glucagon, ce qui fait que les gliptines ont des propriétés antidiabétiques. L’hormone incrétine GLP-1, un régulateur physiologique de l’homéostasie du glucose Améliore la réponse Réduit les besoins de des cellules bêta l’organisme en insuline en agissant sur différents sites Cerveau : Stimule la satiété et réduit la prise alimentaire Foie: Réduit la production hépatique de glucose Estomac: Ralentit la vidange gastrique Cellules bêta du pancréas: Cellules alpha du pancréas: Stimule de façon Réduit la sécrétion glucodépendante la postprandiale de glucagon sécrétion d’insuline Les inhibiteurs de la DPP-4 • Mode d’action – Inhibition de la DPP-4 (enzyme dégradant le GLP-1) – D’où taux GLP-1 actif – Cette action est glucose dépendante Repas Enzyme Inhibiteur Libération de GIP DPP-4 de la DPP-4 et GLP-1 intestinales Métabolites GIP (1–42) GIP (3–42) Inactivation rapide GLP-1 (7–36) GLP-1 (9–36) (≤2 min) Actives Activité de GIP et GLP-1 Place dans la stratégie thérapeutique : Sitagliptine :Avis de la commission de transparence : Au stade de la bithérapie en association avec la metformine lorsque l’HbA1c > 6,5% malgré des MHD et une monothérapie par metformine. Vildagliptine : Avis de la commission de transparence (10.12.2008) Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 25
Au stade de la bithérapie en association à la metformine lorsque les MHD et la metformine ne permettent pas d’obtenir un contrôle adéquat de la glycémie HBA1C -0.6 à -0.7 % Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 26
LES INCRETINOMIMETIQUES Molécule : Exénatide : BYETTA® 5 g, 10 g 2 injections/jour par voie sous-cutanée, dans l’heure précédant le petit- déjeuner et le dîner. Ne doit pas être administré après un repas. Un dosage fixe pour tous les patients : pas d’adaptation des doses, ni en fonction des repas, ni en fonction de l’activité physique Afin d’améliorer la tolérance, le traitement par exénatide doit être démarré pendant au moins un mois à la dose de 5 μg, 2/j. à 10 μg 2/j afin d’obtenir un meilleur contrôle glycémique. S’il est associé à un traitement par sulfamide, une de la posologie du sulfamide doit être envisagée afin de diminuer le risque d’hypoglycémie. Stylos pré remplis Avant utilisation, à conserver entre 2 et 8°C Pendant la période d’utilisation de 30 jours, le stylo est à conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne pas congeler. Liraglutide : VICTOZA®6mg/ml (non disponible) 1 seule injection par jour Indications : Chez le DT2 (RCP) En association à la metformine En association à un sulfamide hypoglycémiant En association à la metformine + sulfamide hypoglycémiant Mode d’action : Libération d’insuline glucose-dépendante Inhibition de la sécrétion de glucagon Ralentissement de la vidange gastrique Effet satiétogène Contre-indication : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients Interactions médicamenteuses : les antibiotiques doivent toujours être pris au moins une heure avant ou 4h après l’injection de BYETTA. Surveillance étroite de l’INR chez les patients traités par anticoagulants oraux (warfarine et/ou des dérivés de la coumarine) lors de l’initiation et de l’augmentation de dose. Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 27
Formes gastro-résistantes (ex IPP) à prendre 1 heure avant l’injection ou plus de 4h après Effets indésirables : Mauvaise tolérance digestive : Nausées : très fréquents (57%) Vomissements et diarrhées (très fréquents) Amélioration de la tolérance digestive par une progressive de la posologie Mise en garde et précaution d’emploi : Byetta ne doit pas être utilisé patients diabétiques de type 2 nécessitant une insulinothérapie, en raison du non fonctionnement de leurs cellules bêta femme enceinte ou qui allaite En cas d’insuffisance rénale terminale ou sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). En cas de maladie gastro-intestinale sévère, incluant la gastroparésie (expérience limitée et risque accru de troubles digestifs). Byetta n’est pas recommandé En association avec l’insuline, les dérivés de la D-phénylalanine, les méglitinides ou les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase (absence de données Précautions BYETTA ralentit la vidange gastrique, et peut donc diminuer l’amplitude et le taux d’absorption des médicaments pris par voie orale Byetta doit donc être utilisé avec précaution en association à des médicaments nécessitant une absorption gastro-intestinale rapide ou ayant une fenêtre thérapeutique étroite. Place dans la stratégie thérapeutique : Avis de commission de transparence du 28.02.2007. Après échec de l’association metformine + sulfamide hypoglycémiant => Alternative à la trithérapie ou retard à la mise sous insuline HBA1C -1% Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 28
Les possibilités de bithérapies Diagnostic Monothérapie Metformine pour tous Bithérapie ≥ 6,5% Ajouter Sulfamides Ajouter Glitazones Efficacité démontrée Efficacité démontrée Discrète prise de poids Prise de poids Durabilité démontrée Durabilité courte Risque cardiovasculaire Risque d’hypoglycémie ++ discuté Contre indication si IC HAS. ALD 8. Diabète de type 2 – Juillet 2007 Les possibilités de bithérapies nouvelles Diagnostic Monothérapie Metformine pour tous ≥ 6,5% Bithérapie Ajouter Sulfamides Ajouter Glitazones Ajouter un inhibieur DPP4 Efficacité démontrée Efficacité démontrée Efficacité démontrée Discrète prise de poids Prise de poids Neutre sur la prise de poids Durabilité démontrée Risque cardiovasculaire Durabilité courte Risque cardiovasculaire pas de recul Risque d’hypoglycémie ++ discuté Contre indication? Contre indication si IC HAS. ALD 8. Diabète de type 2 – Juillet 2007 Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 29
Echec de la bithérapie Diagnostic Bithérapie Metformine + autre ADO ≥ 7% Trithérapie ADO Insuline basale + ADO GLP-1 + ADO Met + SU + TZD Prise de poids Perte de poids Niveau de preuve ? Durabilité moyenne Durabilité à démontrer Faible risque d’hypo- Effets indésirables Hypoglycémie glycémie Tolérance digestive difficile HAS. ALD 8. Diabète de type 2 – Juillet 2007 Echec de la trithérapie Diagnostic Bithérapie Metformine + autre ADO ≥ 7% Trithérapie ADO Insuline basale + ADO GLP-1 + ADO Met + SU + TZD Gain de poids Perte de poids Niveau de preuve ? Normalisation rapide des Durabilité à démontrer Effets indésirables Faible risque d’hypo- Glycémies glycémie Contrôler les complications Tolérance digestive Retinopathie difficile Durabilité moyenne Hypoglycémie HAS. ALD 8. Diabète de type 2 – Juillet 2007 Mardi 9 mars 2010 Expert : Dr Agnès Vaidie Formateurs : Dr Catherine Cocquerelle Dr Marie-Claude Leleux Page 30
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