MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar

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MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
MEETING POINT (HEIM)
Commande d’un texte à Dorothée Zumstein
Mise en scène de Catherine Umbdenstock
Création le 20 janvier 2021 à la Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace

Forêt en carton de l’artiste-plasticienne Eva Jospin

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Pauline Hyron 06 85 45 23 15
www.epik-hotel.com
                                                                            Dossier de création
                                                                              septembre 2020
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
DISTRIBUTION
Texte Dorothée Zumstein
Mise en scène Catherine Umbdenstock
Scénographie et costumes Claire Schirck
Dramaturgie Katia Flouest-Sell
Création Lumières Florent Jacob
Création Son Samuel Favart-Mikcha
Régie générale Pierre Mallaisé

Avec
Christophe Brault
Charlotte Krenz
Lucas Partensky
Pascale Schiller

PRODUCTION
epik hotel

CO-PRODUCTION
Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace
CDN Besançon Franche-Comté

ACCUEIL EN RÉSIDENCE
Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace
CDN Besançon Franche-Comté
TAPS – Théâtre Actuel et Public de Strasbourg
Théâtre Ouvert – Centre national des dramaturgies contemporaines
Agence Culturelle du Grand Est

AVEC LE SOUTIEN DE
Ministère de la Culture DRAC Grand Est
Région Grand Est
Ville de Strasbourg
Conseil départemental du Bas-Rhin
Goethe Institut
Szenik mag

Catherine Umbdenstock est artiste associée au projet de La Comédie de Colmar CDN Grand Est Alsace.
La construction du décor est réalisée dans les ateliers du CDN de Besançon Franche-Comté
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
CALENDRIER

RÉSIDENCES D’ÉCRITURE

Août 2019
Staufen im Breisgau, Allemagne
du 15 au 17 Novembre 2018
Goethe Institut de Paris
Août 2018
Colmar et environs

LECTURES

13 Février 2020
Agence Culturelle du Grand Est, Sélestat
19 Novembre 2019
Théâtre Paris-Villette
24 Novembre 2018
Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines - Paris
dans le cadre du Festival FOCUS#5

RÉSIDENCES RÉPÉTITIONS

du 11 au 14 Février 2020
Agence Culturelle du Grand Est, Sélestat
du 19 au 31 Octobre 2020
CDN - Besançon Franche-Comté dans le cadre des LABOS
du 10 au 20 Novembre 2020
TAPS-Scala Strasbourg
du 18 Décembre 2020 au 16 Janvier 2021
Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace

CRÉATION
du 20 au 23 Janvier 2021
Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace

du 23 au 26 Mars 2021
TAPS-Scala, Strasbourg

TOURNÉE
2021/22
En construction.
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
Point de départ et de rencontre
par Catherine Umbdenstock,
metteure en scène

Photographe amateur, archive personnelle, années 1950

Les Frontières

Meeting Point est né d’une rencontre artistique avec l’autrice Dorothée Zumstein, et de nos échanges
autour de la notion de frontière, de langues interdites et, finalement : d’identité.
En 2015, à la suite des attentats perpétrés sur le sol français, les frontières d’avec l’Allemagne et la
Belgique se sont fermées. En mars 2020, d’autres circonstances pour le même scénario : ces check-
points, ces «Zoll», ces cabanes à douanier, ces barrières rouges et blanches que ma génération
croyait à jamais levées, remises en fonction. Les bouchons, la file interminable de voiture au poste-
frontière, les lampes de poche des douaniers à travers les vitres (...Est-ce que j’ai bien sur moi ma
carte d’identité ??). D’où cette question devenue brûlante dans mon parcours, dans ma réalité quoti-
dienne d’Européenne : qu’est-ce qui fait frontière? Une barrière ? Une langue ? Un papier d’identité ?
Meeting Point est donc une nouvelle histoire, une pièce qui s’écrit pour 4 comédiens de notre troupe
franco-allemande epik hotel. Mélange des langues, des univers, des biographies spécifiques de
chacun et chacune d’entre nous. L’histoire et les personnages s’inventent au fil des discussions entre
metteuse en scène et autrice, de leurs imaginaires, de leurs histoires de famille (l’histoire du petit
Claude est une «affabulation romanesque» - ou pas? - partant d’un épisode tragique survenu dans
ma famille et la figure des libérateurs de Colmar est ancrée dans l’histoire familiale de Dorothée : l’un
de ses oncles y a participé), des lectures (Goethe comme point de jonction entre Schiller et Shake-
speare). À toutes ces sources d’inspiration diverses, se sont greffées des rencontres et des discus-
sions de hasard : avec une éducatrice parlant d’une communauté nomade, un ancien étudiant en
médecine de Strasbourg mentionnant les rumeurs effrayantes - devenues réalité - circulant à l’époque
dans les couloirs de l’Université... Y a-t-il des points de convergence ? Des «points de rencontre» ?
Quelle(s) langue(s) parle-t-on à la frontière ? D’un côté ou de l’autre, qui sommes-nous réellement ?
Face au monde ? Face à soi-même ?
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
Meeting Point : histoires & Histoire

Résumé

Sur les murs d’une maison de famille, dans des cadres de bois ornés de rosaires et de crucifix, ricoche
le visage souriant d’un fils trop tôt arraché aux siens, jeune pour l’éternité.
Elle existe, cette maison, et ressemble à s’y méprendre à des dizaines de milliers d’autres dans la
même région...
Ses volets en bois sont percés de cœurs, ses rideaux et ses nappes brodés rouge et blanc déclinent et
inversent à l’infini un même motif.
Sur une commode, la reproduction d’une statue de Bartholdi, enfant du pays, auteur de la Statue de
la Liberté, incarnation du rêve américain…
Comme dans les contes de fées, la maison est située à l’orée d’une forêt, laquelle déploie son ombre
sur une terre riche et fertile, mais scarifiée par les guerres, et volontiers sacrifiée par les nations qui
l’ont tour à tour revendiquée en opposant le couperet des frontières à son identité multiple, en fai-
sant barrage au flux et au brassage de ses langues, légendes et traditions.
En ses coins et recoins, elle conserve la trace de ses habitants passés, représentants d’une popula-
tion à laquelle on a souvent fait violence en lui plantant dans le cœur un drapeau aux couleurs chan-
geantes – tantôt françaises, tantôt allemandes.
Cette maison familiale depuis longtemps désertée et soudain réinvestie constitue le décor à la fois
fantasmatique et réel, aux contours forcément fluctuants, de Meeting Point. En effet, les paroles de
nouveaux arrivants – au nombre de quatre, deux Français et deux Allemandes, appartenant à deux
générations – ne sauraient tarder à réveiller la mémoire des murs.
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
Notes préliminaires par
Dorothée Zumstein, auteure

@Chirstophe Raynaud De Lage, préparation à la lecture à Théâtre Ouvert, novembre 2018

Une Rencontre

Quand Catherine Umbdenstock m’a proposé de travailler avec elle sur la notion de frontière, la pro-
position a aussitôt résonné en moi. Pour connaître le travail de Catherine, et la façon dont elle dirige
sa troupe franco-allemande – composée de Christophe Brault, Charlotte Krenz, Lucas Partensky et,
pour ce projet, de la comédienne Pascale Schiller – je conçois aisément comment certaines de mes
recherches trouveront un écho dans son travail, et en quoi la participation d’une troupe déjà consti-
tuée servira ce projet commun.
Il y a en effet dans les mises en scène de Catherine un aspect work in progress qui, bien au-delà de
l’aspect thématique, place les frontières, et leur abolition, au cœur même de la démarche créatrice.
Ainsi, la ténuité ( voire l’invisibilité ) des frontières qui semble séparer ( ou ne pas séparer ) ses
acteurs de leurs personnages. La dynamique liée au collectif y est sans doute pour beaucoup : suivre
un groupe d’acteurs sur plusieurs années, c’est leur fabriquer une histoire commune, qui passe aussi
par la mémoire des corps. En tant qu’auteur, rien de plus stimulant que d’inscrire le geste d’écriture
dans une telle dynamique, que de prendre un tel train en marche.
Me touche également dans le travail de Catherine ce non-choix délibéré entre théâtre de texte et
théâtre d’action, la poésie tirant sa vigueur du mouvement, et vice versa. Si j’ai trouvé ma liberté dans
le vers libre, Catherine a récemment monté Don Karlos, tragédie en vers de Schiller, avec un naturel
déconcertant. C’est quant à moi pour son caractère lapidaire que j’ai adopté le vers libre.
En écrivant Time bomb ( Mémoires Pyromanes ), pièce construite autour du destin de Ulrike Meinhof,
je rêvais pour ma part d’une langue qui traverse les corps ( violemment, comme une flèche ou une
balle ) mais qui soit aussi force motrice, propulsante.
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
@Chirstophe Raynaud De Lage, lecture à Théâtre Ouvert, novembre 2018

Des Temps & Des Lieux

C’est précisément suite à la lecture de Time Bomb que Catherine s’est adressée à moi. La pièce
s’ouvrait sur une remarque : Les lieux et les moments évoqués dans cette pièce ont pour cadre la RFA.
Si le titre du film de Rossellini Germania Anno Zero fait de l’année 1945, en Allemagne, l’année zéro,
on peut dire que ce drame a pour axe non l’année 1970 mais l’année 25. L’âge moyen des militants
clandestins composant la fameuse organisation terroriste qui se forma cette année-là était, précisé-
ment, de… vingt-cinq ans.
Catherine et moi avons choisi de situer l’action principale de la pièce à la fin des années quatre-vingt
dix ( sans nous interdire néanmoins les flash-back, voire les flash-forward ). Deux des protagonistes
appartiennent donc à la génération susmentionnée, née dans l’immédiate après-guerre : une Alle-
mande ( Pascale Schiller ) et un Français ( Christophe Brault ). L’histoire avec un grand H sera donc au
cœur de MEETING POINT, et il sera donc aussi question des frontières qu’a dessinées celle-ci. Cathe-
rine est née dans une région ( l’Alsace ) à l’identité fluctuante, dont les habitants – tantôt Français
tantôt Allemands – ont changé cinq fois de nationalité entre 1870 et 1945. Une partie de son enfance
s’est déroulée dans des maisons familiales hantées par le souvenir des fils morts ou disparus.
Une certaine maison nous inspire tout particulièrement. Sur ses murs ricoche la photo d’un petit
garçon, fils d’un soldat américain de l’armée de libération, mort à dix ans d’un mystérieux accident
de vélo. Au-delà du cliché au sourire figé à jamais, flotte une légion fantôme : celle des innombrables
fils disparus et notamment des « malgré-nous », ces dizaines de milliers de très jeunes Alsaciens (et
Mosellans ) successivement enrôlés de force dans la Wehrmacht et même parfois dans la Waffen-SS
puis faits prisonniers par les Russes – un tiers d’entre eux ne reviendra pas, abattus sous l’uniforme
allemand ou morts dans les camps russes.
Si nous ne nous interdirons pas de puiser dans l’Histoire de la région, et dans une histoire familiale
mêlée au drame spécifique de celle-ci, nous ne souhaitons pas pour autant limiter la notion de fron-
tière à son seul caractère géographique. En ce sens, il s’agira là aussi pour nous, de faire « sauter les
lignes » afin de n’être pas prisonniers d’une forme donnée.
La maison familiale, depuis longtemps désertée et soudain réinvestie, sera donc pour nous un espace
sur-réel – dont le réalisme apparent ouvre sans crier gare sur des dimensions fantastiques (la forêt
entre dans le salon, le passé s’insinue dans le présent). Les frontières seront toujours poreuses dans
ce lieu aux contours fluctuants ou ne cessent de s’opposer les faux-contraires énoncés par André Bre-
ton ( la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable,
le haut et le bas ). La maison de MEETING POINT et la proposition de Catherine d’écrire pour quatre
acteurs de deux nationalités mais aussi de deux générations différentes permettront de jouer avec le
temps ( chamboulements de la chronologie, juxtaposition – voire simultanéité – des espaces temps
etc… ).
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
Notes sur l’espace par
 Claire Schirck, scénographe

1.

                                                                                       3.
1. L’année dernière à Marienbad, A.Resnais         2.
2. Théàtre de Bussang
3. Les muses inquiétantes, Chirico

« Parce que pour nous, dans cette maison, le temps n’existe pas »
La scénographie représente la maison familiale, le meeting point où toute la pièce se déroule.
Ce lieu reste pourtant suggestif permettant les projections : il est tantôt la maison, le château,
la forêt, le théâtre...

La forme : élément-clé
Au commencement, Catherine me dit que Dorothée est inspirée dans son écriture théâtrale par
le cinéma et plus particulièrement par le travail du réalisateur Alain Resnais. Il y a longtemps,
j’avais vu Hiroshima mon amour, mais c’est tout. Je décide alors de visionner quelques films
importants pour Dorothée en me retenant de penser au geste scénographique pour le moment.
Je vois L’année dernière à Marienbad (1961), Je t’aime, je t’aime (1968), et Providence (1977). Je
me demande quels sont pour moi les facteurs communs à ces oeuvres. Je relève que la forme
n’est jamais la même mais que dans chaque film la langue est littéraire; le montage complexe;
les temporalités entremêlées; que le thème de l’errance est récurrent; qu’il semble que l’ab-
surde veuille toujours s’en mêler, et que les dialogues ne sont pas toujours là pour se répondre ;
il y a aussi toujours un décalage avec la réalité, et une volonté d’artificiel. Mais je retiens comme
élément clé que la forme; le montage est au service du sujet.
La forme MONTRE le sujet et non l’inverse.
Et que cette forme est une source inépuisable d’exploration.
C’est très fort, je tombe amoureuse de ce travail.
Un cadre
Que pourrait-on garder de Resnais pour Meeting Point? Un cadre. Pourquoi. Pourquoi ne pas
garder le plus élémentaire. Un cadre physique, un cadre pour donner un cadre où se dévelop-
pera notre forme. J’écarte l’envie de mettre une vitre et j’écarte aussi l’envie de la boîte derrière
le cadre.
MONTRER UN CADRE MAIS NE PAS ENFERMER
MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
Essais maquette

Chirico
Chirico c’est une seconde influence pour Dorothée, et le texte l’exprime directement dans la scène
de Venise. Du Chirico j’en veux aussi dans la scénographie. Couleur, lignes, perspectives, jeux
d’ombres...
Bussang
Je suis née, j’ai grandie à quelques kilomètres de ce théâtre de bois au cadre de fond ouvert sur la
forêt. J’AIMERAIS JOUER MEETING POINT À BUSSANG.
Alors encore une raison pour ce cadre.
Et ce cadre devra être en bois. Et le bois devra être partout. Et la forêt devra être aussi, derrière, en
fond. Et la forêt devra pouvoir avancer dans la maison. Comme à Bussang.
Mais aussi comme dans Macbeth. Il n’y a pas directement de Macbeth dans la pièce mais il y a Shake-
speare... Il y a du fantastique dans Shakespeare, de l’étrange, du surnaturel.
Le théâtre du peuple de Bussang est dans les Vosges, et les Vosges ressemblent aux forêts dans Twin
Peaks et cette référence de genre est aussi à garder.

Les éléments de la scénographie
L’espace pour Meeting Point est pensé comme design, un objet pratique, synthétique, esthétique,
atemporel, multitemporel : il laissera aux acteurs et aussi aux spectateurs la possibilité de se dépla-
cer dans le temps.
L’architecture de la scénographie est constituée d’une petite scène surélevée encloisonée à l’avant et
à l’arrière par deux murs-plans en planches de bois.
Ces planches sont montées en ligne verticales et se marient aux autres matières et objets qui auront
la même chromie. Un rideau permettra des jeux d’ombres et de lumière.
La création sonore prend aussi une dimension spatiale. Le texte, la parole des personnages, repris à
des moments-clé, pour circuler librement dans l’espace, participant de cette atmosphère fantastique.
De plus, la tonalité de la création musicale, plutôt axée sur des riff de guitare éléctrique, viendra
déposer ses couleurs.
Pour approfondir...
VIDEOS

Interview de la metteure en scène Catherine Umbdenstock et de la comédienne
Pascale Schiller à propos de Meeting Point par Jenny Lippman, journaliste de
Szenik mag dans la cadre de Focus#5 à Théâtre Ouvert - centre national des dra-
maturgies contemporaines
> https://www.facebook.com/watch/?v=1923047451140682

Extraits des précédents spectacles d’epik hotel
Don Karlos > https://www.youtube.com/watch?v=g8BU1jXZeSY&t=1s
Studios Paradise -> https://www.youtube.com/watch?v=BqzJmEeSAbw&t=55s
L’Avare --> https://www.youtube.com/watch?v=ZbbOLTZO4nk

OUVRAGES

Quelques remarques à propos du kitsch d’Hermann Broch, essais

Faust I & II de Goethe, traduction Gérard de Nerval, édition Fayard

L’eau et les rêves de Bachelard

Philippe Husser, un instituteur alsacien. Entre la France et L’Allemagne, 1914-1951,
publié par Franck Thenot, Alfred Wahl, Paris Hachette (1989)

Mémoires Pyromanes, de Dorothée Zumstein, éditions Quartett

FILMS FICTION

d’Alain Resnais :
L’année dernière à Marienbad (1961)
Je t’aime, je t’aime (1968)
Providence (1977)

de Max Ophüls : Madame De... (1953)

FILM DOCUMENTAIRE

d’Emmanuel Heyd et Raphaël Toledano : Le Nom des 86 (2014)
L’équipe
                                                             Dom Juan de Molière (2011), présentant le personnage
                                                             éponyme comme un jeune boulimique, jongleur du
                                                             langage, surfant en maître sur les conventions, avide de
                                                             consommation, fuyant l'ennui, à la recherche de l'ultime
                                                             «trip», sous un ciel vide de tout purgatoire.
                                                             Elle assistera égalément des metteurs en scène à la
                                                             Schaubühne de Berlin et au Thalia Theater de Ham-
                                                             bourg, dont Constanza Macras, Dominique Pitoiset,
                                                             Wajdi Mouawad et Luk Perceval.
                                                             À sa sortie de l'école en 2011, elle cherche à renforcer
                                                             le dialogue théâtral entre la France et l'Allemagne, et
                                                             intervient au côté de Robert Schuster à l'école du TNS,
                                                             où elle a elle-même effectué un échange au cours de sa
Catherine Umbdenstock, Metteuse en scène                     scolarité. Elle présente également un travail sur le texte
Née en 1983 à Colmar                                         de Kleist :
                                                             La marquise d'O… à la Comédie De l'Est de Colmar, en
Elle commence des études de théâtre à l'Université de        langue allemande sur-titrée en français, puis assiste
Strasbourg, et travaille en parallèle en tant que comé-      Stéphane Braunschweig au Festival d’Avignon et au
dienne pour des troupes et festivals de la région. Elle      théâtre de la Colline.
poursuivra ses études à la Sorbonne Nouvelle - Paris III.    Voulant continuer à concrétiser cette intense «expé-
C'est là qu’elle co-fonde «Bouche à Oreille», un collectif   rience européenne», et défiant le climat de crise
de jeunes artistes réunis autour de productions cultu-       qui règne autour de l'idée européenne, Catherine
relles, avec lequel elle mettra en scène ses premiers        Umbdenstock et sa jeune équipe composée d'artistes
projets. Elle veut pouvoir apprendre son métier qu'elle      français, allemands et autrichiens décident de se
s'est enfin trouvé, et épluche les biographies des met-      réunir sous un même toit, et de lancer le pari épique
teurs en scène dont le travail la déconcerte.                de construire un langage européen commun, à travers
Elle se rend ainsi à Berlin pour assister Thomas             le théâtre, comme le premier chapitre d'une épopée.
Ostermeier au théâtre de la Schaubühne. Elle y croise        L'ensemble «epik hotel» naît, au printemps 2012,
toute une jeunesse, conviée à cette expérience qu'est la     implanté en Alsace, à la croisée des chemins. En 2014,
«nouvelle Europe» (plus besoin de passeport, Eras-           c'est la création de :
mus, Easyjet....). Elle entrera à l'école supérieure d'art   L'Avare : un portrait de famille en ce début de 3ème mil-
dramatique Ernst Busch de Berlin, où, de 2006 à 2011,        lénaire de PeterLicht, un artiste pop allemand présenté
elle suivra une formation à la mise en scène. Elle y         pour la première fois en France. Le projet est co-produit
monte des textes du répertoire contemporain. Ses choix       par La Filature – scène nationale de Mulhouse.
se concentrent sur des «écritures du quotidien», où          Elle devient artiste associée pendant 3 ans au Théâtre
les personnages, en proie à la misère sociale, évoluant      de la Commune – CDN d'Aubervilliers (2014-2017) et
dans un désert culturel, agissent, dans un langage, un       commence à mettre en scène dans les troupes perma-
dialecte, plus proche du combat que de la poésie, pour       nentes d’Outre-Rhin:
trouver leur place:                                          Ausnahmezustand (Etat d’urgence) de Falk Richter au
Berlin Alexanderplatz d'après le roman d'Alfred Döblin       Schlosstheater de Moers (2014)
(projet encadré par le m. en sc. Luk Perceval, 2006)         Pornographie de Simon Stephens au Schlosstheater de
Yerma de Federico Garcia Lorca (en collaboration avec le     Moers (2015)
conservatoire de musique de Berlin, 2007)                    Studios Paradise d’après 2 pièces de Fassbinder (Pre-
Ella d'après Herbert Achternbusch (2008)                     paradise Sorry Now & Du sang sur le cou du chat) au
Haute-Autriche de F.X. Kroetz (2009)                         TAPS-Strasbourg en co-production avec le Staatstheater
Légendes de la forêt viennoise d'Horvàth (en collabora-      de Sarrebruck (2015)
tion avec la section marionnette de l'école Ernst Busch,     Leonce & Lena de Büchner au Theater und Philharmonie
2010)                                                        Thüringen à Altenburg et Gera (2015)
Ces derniers spectacles sont produits et présentés au        Elle dispense également des ateliers à des apprenti-
bat-Studiotheater de Berlin, soutenus par l'Office Fran-     comédiens, notamment au CRR93 d’Aubervilliers-Pantin
co-Allemand pour la Jeunesse, et invités à «Premiers         et à l’Ecole Départementale du Théâtre 91, ainsi qu’à
Actes», festival du jeune théâtre européen en Haute-         des amateurs dans le cadre de l’Atelier des 200, initié
Alsace. Pour son spectacle de fin d'études, Catherine        par la MC93 de Bobigny. En co-production avec Le NEST
Umbdenstock décide de changer de point de vue, et            - CDN de Thionville, le Staatstheater de Sarrebrück, le
propose alors une version adaptée du :                       Théâtre National du Luxembourg et le Théâtre L’Agora
de Sankt-Vith, elle met en scène, en mars 2016 :               bier, 2008) de Never, never, never (Prix des Journées
Les Iroquois - Die Irokesen : un concours d’écriture fran-     d’Auteur de Lyon, de l’aide à la création Artcena et
co-allemand mené pour des adolescents de la Grande             du fonds SACD, créée par Marie-Christine Mazzola
Région.                                                        en 2017 au Théâtre Studio d’Alfortville) ; de L’Orange
En 2016-2017 elle crée avec Epik Hotel :                       était l’unique lumière ; de Alias Alicia (Ms E. Macocco ,
Don Karlos d’après Schiller, au TAPS - Strasbourg en           CDR de Rouen 2013, sous le titre Opening nights) ; de
co-production avec La Commune - CDN d’Aubervilliers.           Patiente 66 (éditions Quartett, pour la version théâ-
Le spectacle part en tournée en 2017 et 2018. Catherine        trale) co-lauréate (pour le livret) avec le compositeur
Umbdenstock est appelée à mettre en scène au Freies            Benoît Delbecq de l’Association Beaumarchais-SACD
Werkstatt Theater de Cologne :                                 2017 catégorie lyrique/spectacle musical. Elle a égale-
There has possibly been an incident du jeune auteur            ment écrit pour le jeune public (Harry & Sam, biennale
anglais Chris Thorpe qui est crée en novembre 2017,            Odyssées, L.Fréchuret, 2008). En 2010, E. Massé lui
puis pour l’ouverture de saison de ce théâtre :                commande Migrances, pour sa série « Esprits assié-
Quartett d’Heiner Müller en septembre 2018.                    gés » (Subsistances, 2010). En 2012, elle obtient une
Comme un aboutissement de sa démarche alternant                bourse du CNL pour Ammonite, lue aux 40e Rencontres
jusqu’ici les genres (répertoire classique VS. contempo-       de la Chartreuse. Outre de nombreux romans et nou-
rain), les thématiques (désert culturel rural VS. mélan-       velles (J.C. Oates, Dan Fante etc.), elle traduit plusieurs
colie du trop-plein urbain) et le pays de production           pièces de Shakespeare : Le Roi Lear et Richard III pour
(France VS. Allemagne), elle rencontre l’autrice Doro-         L.Fréchuret, Macbeth pour E.Massé, La Tempête pour
thée Zumstein et invente avec elle un «projet total»:          D. Lardenois. Pour L.Brethome, elle a traduit Massacre
écrit pour sa troupe permanente epik hotel, pour des           à Paris de Christopher Marlowe (monté sous le ritre
comédiens français et allemands, la pièce/projet :             Margot). Agrémentée des textes additionnels qui lui
Meeting Point aborde le thème de la frontière et des           ont été commandés pour l’occasion, sa traduction est
langues interdites. Il sera crée en 2021 en coproduction       publiée aux Nouvelles Éditions Place. Début 2019 est
avec la Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace,              créée Tout ce qui ne tue pas… (coproduction Théâtre de
maison qui l’avait accueillie, 20 ans plus tôt, alors collé-   la Poudrerie/Tréteaux de France) qui s’inspire librement
gienne en recherche d’un «stage en entreprise», et avec        des témoignages d’une trentaine de jeunes hommes
qui elle est à partir de 2019/20 associée pendant 4 ans.       de Sevran & de ses environs qu’elle a recueillis avec
En 2019, elle crée dans ce théâtre en collaboration avec       la metteuse en scène Valérie Suner. Pour Catherine
les chanteurs de l’Opéra Studio :                              Umbdenstock et l’ensemble Epik Hotel, elle écrit Mee-
Le Siècle d’or de la musqiue tchèque. À l’été 2020, elle       ting Point (étapes de travail présentées au Focus de
met en scène :                                                 Théâtre Ouvert en nov. 2018, puis l’année suivante au
Otto & autres contes d’Ungerer, un spectcale tout public       Théâtre Paris-Villette (création 2021, Comédie de Col-
et tout terrain, une commande du CDN de Colmar dans            mar-CDN). Avec l’ingénieur scénographe Frédéric Rava-
le cadre de court-circuit/circuit-court.                       tin, elle présente la performance Ammonite/Sircé lors
                                                               du salon Experimenta 2020 (Atelier Arts Sciences/CEA),
                                                               ébauche d’une création à venir alliant texte théâtral et
                                                               nouvelles représentations immersives – et déployant
                                                               notamment l’imagerie numérique de la Grotte Chauvet.

                                                               Claire Schirck
                                                               scénographe et costumière

                                                               Née à Thann. Formation à l’école des Arts Décoratifs et
                                                               au Théâtre National de Strasbourg. Assistante scéno-
                                                               graphe d’Annette Kurz au théâtre de la Schaubühne
                                                               de Berlin et au Thalia d’Hambourg. Créations pour les
Dorothée Zumstein, Autrice                                     compagnies Suite 42 (Berlin), Scarface Ensemble (Stras-
                                                               bourg), le Fil Rouge Théâtre (Strasbourg) et les metteurs
Elle est l’auteur de Mayday, finaliste du Prix de littéra-     en scène Bernard Bloch, Pauline Ringeade, Jean-Paul
ture dramatique 2018, montée par Julie Duclos en 2017,         Wenzel et Thibaut Wenger (Bruxelles). En 2009, elle
entre autres au Théâtre de la Colline, et par Bastian          rejoint Catherine Umbdenstock à l’école Ernst Busch de
Kabuth en 2018 (au Theater Freiburg) ; de Mémoires             Berlin et crée costumes et scénographie pour son projet
Pyromanes/ Time Bomb (prix des Journées de Lyon des            de 3ème année : Haute-Autriche de Kroetz. En 2014, elle
Auteurs de Théâtre 2007, mise en espace par Philippe           rejoint l’ensemble Epik Hotel en créant les costumes
Duclos Théâtre Gérard Philippe, 2006), Yves Charreton          pour L’Avare. En 2016-2017, elle crée les costumes pour
(Rond-Point, 2008), Laurent Muhleisen (Vieux Colom-            Don Karlos.
Katia Flouest-Sell                                           Samuel Favart-Mikcha
dramaturge                                                   créateur son

Elle a étudié la littérature comparée et le russe à Paris    Il entre en 2007 à l’école du Théâtre National de Stras-
VIII et à Moscou. Elle collabore au festival Net en Russie   bourg où il rencontre les metteuses en scène Maëlle
puis au FIND festival à la Schaubühne de Berlin. Depuis,     Poesy et Charlotte Lagrange avec lesquelles s’inscrit
elle assiste en France la metteure en scène Lilo Baur à      une collaboration de longue durée. Notamment à La
l’opéra (La Resurrezione, Amphithéâtre Bastille, Lakmé,      Comédie Française et au CDN Dijon Bourgogne. Avec
opéra de Lausanne, Opéra Comique) et au théâtre (La          Meeting Point, Samuel retrouve certains «camarades de
tête des Autres, Théâtre du Vieux Colombier, La Maison       promotion» et travaille pour la première fois avec epik
de Bernarda Alba, Comédie Française). En 2015, elle          hotel.
signe la dramaturgie de Studios Paradise d’après deux
pièces de R.W Fassbinder, mise en scène par Catherine        Pierre Mallaisé
Umbdenstock au TAPS Strasbourg et en 2016 de Falling         Régisseur général
d’après plusieurs nouvelles de Dino Buzzati mise en
scène par Lilo Baur au Teatro Dimitri de Verscio en          Il débute sa formation de régisseur en 2010, à l’Agence
Suisse. En avril 2016, elle chante dans un spectacle         Culturelle d’Alsace de Sélestat lors d’un cycle lumière. À
sur le Cabaret au Hall de la chanson à Paris. Elle est       partir de 2012, il travaille régulièrement comme régis-
également traductrice depuis l’allemand et le russe. Elle    seur d’accueil dans différentes salles d’Alsace, mais suit
rejoint Epik Hotel en 2013 pour la traduction de L’Avare.    également des compagnies théâtrales lors de tournées
En 2017, Katia est dramaturge sur Don Karlos.                telles qu’Inédit Théâtre, Croassroad- Drôle de bizarre,
                                                             Yalla ! ou encore Sebastien Troendlé. En parallèle, il est
Florent Jacob                                                aussi éclairagiste pour des groupes de musique comme
créateur Lumières                                            Blockstop et Freez. La diversité de cette expérience
                                                             technique et artistique acquise au fil des années est
Il se forme au Théâtre National de Strasbourg de 2007 à      aujourd’hui mise au service des créations Rag’n Boogie,
2010. En plus de la création lumières pour les metteurs      de Sébastien Troendlé ou plus récemment Don Karlos
en scène Rémy Barché, Pierre-Yves Chapalain, Théo            de l’ensemble epik hotel.
Mercier, Berangère Vantusso et Pauline Ringeade, il est
dramaturge sur des projets de Baptiste Amann, Théo
Mercier, Blandine Savetier. Avec Meeting Point, Florent
retrouve certains «camarades de promotion» et travaille
pour la première fois avec epik hotel.
L’équipe sur scène
Christophe Brault, rôle de Franck B.
                          Récemment sur scène au Théâtre de l’Odéon dans Macbeth, mis en scène par Sté-
                          phane Braunschweig ou encore dans La bonne nouvelle, mis en scène par Benoît
                          Lambert. Formation au Conservatoire National de Paris. Il joue notamment pour
                          Robert Cantarella, Noëlle Renaude, Bernard Sobel, Gilles Bouillon et plus récemment
                          Myriam Marzouki (Festival d’Avignon). Christophe rencontre Catherine Umbdenstock
                          alors qu’elle est assistante de Stéphane Braunschweig à La Colline. Il lui fait part de
                          sa volonté de jouer en allemand. Il rejoint Epik Hotel en 2013 pour Studios Paradise,
                          un projet franco-allemand autour de 2 pièces de Fassbinder. Il sera la figure du roi
                          Philippe II dans Don Karlos de Schiller, crée à Strasbourg et à La Commune d’Auber-
                          villiers.

Charlotte Krenz, rôle de Frederieke X
                          Née à Muelheim-an-der-Ruhr (Allemagne). Formée à l’Université des Arts de Graz
                          (Autriche), elle entre en 2007 à l’École Nationale du Théâtre – Bordeaux en Aquitaine.
                          Elle y travaille sous la direction de Dominique Pitoiset, Johannes von Matuschka,
                          Robert Schuster. Elle joue pour Krystian Lupa, David Czesiensky (TNBA), Nature
                          Theatre of Oklahoma à la Ruhrtriennale/International Festival of the Arts, Nina Hell-
                          muth (Nuremberg), le collectif O’SO... Elle tourne avec Denis Podalydès. Charlotte
                          rencontre Catherine Umbdenstock à Berlin, au bat : le théâtre de l’école Ernst Busch.
                          Elle joue Légendes de la forêt viennoise en 2010, commencera ainsi une longue
                          collaboration artistique aussi bien en France qu’en Allemagne. Actuellement sur
                          scène avec Möglicherweise gab es einen Zwischenfall à Cologne, mis en scène par
                          Catherine Umbdenstock et Le jeu de l’amour et du hasard, mis en scène par Pascale
                          Daniel-Lacombe.

Lucas Partensky, rôle de Sebastian B.
                          Formé à l’école de la Scène sur Saône à Lyon, il entre en 2007 à l’Ecole du Théâtre
                          National de Strasbourg. Il y joue sous la direction de Stéphane Braunschweig, Annie
                          Mercier, Gildas Millin, Julie Brochen, Joël Jouanneau. Il joue dans le projet de fin
                          d’année de Pauline Ringeade, et rencontre Catherine Umbdenstock, venue passer un
                          semestre au sein de cette promotion du TNS. Il rejoint Epik Hotel en 2013 pour jouer
                          Cléante dans L’Avare et le personnage éponyme dans Don Karlos. Il joue sous la
                          direction de Laurent Gutmann, Caroline Guiela Nguyen, Krystian Lupa, Arpad Shilling,
                          Richard Brunel, Renaud Diligent, l’IRMAR et la compagnie La Stratosphère.

Pascale Schiller, rôle de Eva B.
                          Née en France mais basée à Berlin depuis plus de 20 ans, elle travaille avec les plus
                          grands metteurs en scène, au théâtre comme au cinéma : Werner Schroeter, Harriet
                          und Peter Meining, Pia Marais, Claude Berri, ou encore Thomas Ostermeier. Elle a
                          joué dans les troupes de la Volksbühne Berlin, de la Schaubühne Berlin, du Thalia
                          Theater Hamburg, elle a tourné au Maillon Strasbourg, au HAU Berlin, à la Mouson-
                          turm Frankfurt... Elle a été distinguée par le prix de la meilleure actrice au festival du
                          film de Las Palmas en 2007 pour son rôle dans Die Unerzogenen (Trop libre) réalisé
                          par Pia Marais. Elle rejoindra l’équipe d’Epik Hotel spécialement pour Meeting Point.

@Chirstophe Raynaud De Lage, Lecture à Théâtre Ouvert, novembre 2018
ensemble théâtral franco-allemand, dirigé par la metteure en scène Catherine Umbdenstock

Historique

Des artistes de théâtre, formés en France, en Allemagne et en Autriche, toutes et tous issus de cette
génération promise à l’Europe – avec l’explosion Easyjet et l’évasion Erasmus – défient le climat de crise
qui règne autour du projet européen et décident de se réunir sous un même toit – un même abri, un
même hôtel - afin de lancer le pari – épique – de construire un langage théâtral commun, saute-frontière.
L’ensemble Epik Hotel naît, en 2012, implanté en Alsace, à la croisée des chemins. Dirigé par la metteure
en scène alsacienne Catherine Umbdenstock, le travail de l’ensemble se construit des riches va-et-vient
d’un pays à l’autre, menant principalement ses activités dans le Grand Est et en Ile-de-France ainsi qu’en
Allemagne. De 2014 à 2017, Catherine Umbdenstock est associée à La Commune - CDN d’Aubervilliers. À
partir de 2019-20, elle sera associée au projet de la Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace.

Axes de travail

Au sein de l’Epik Hotel, les échanges ne sont pas uniquement géographiques. En décidant, dès les pre-
miers projets, d’alterner entre créations de pièces du répertoire classique et textes d’auteurs contempo-
rains, l’ensemble cherche à faire dialoguer l’Histoire avec notre temps présent. D’un point de vue poli-
tique et culturel, c’est la question de l’héritage de la pensée, de l’engagement, et surtout la question de
l’identité qui est centrale dans notre théâtre. Là où Géographie et Histoire se rencontrent, l’identité fluc-
tue. Les langues se mélangent, les légendes et les mythes se confondent, les savoir-faire s’additionnent,
ou se contredisent. Rien n’est figé. À la fois observateur et acteur de ces évolutions, le personnage –
l’Humain, quoi! – est au centre du travail scénique de l’ensemble Epik Hotel. Et toujours en mouvement.

Historique des créations

2017
Don Karlos d’après Schiller, co-produit par La Commune - CDN d’Aubervilliers
(Tournée Théâtre de Cornouaille - scène nationale de Quimper, TAPS - Strasbourg)
2015
Studios Paradise d’après 2 pièces de Fassbinder, co-produit par le Staatstheater de Sarrebruck et TOTAL
THEATRE, lauréat de l’appel à projet Théâtre et interculturalité de la Ville de Strasbourg (Tournée TDB-
CDN Dijon Bourgogne, TAPS-Strasbourg)
2014
L’Avare : un portrait de famille en ce début de 3ème millénaire de PeterLicht d’après Molière.
Création française, co-produit par la Filature - scène nationale de Mulhouse
(Tournée TAPS-Strasbourg, Festival Théâtre en Mai TDB-CDN Dijon Bourgogne, La Commune - CDN
d’Aubervilliers, dispositif Les Régionales - Haguenau, Wissembourg, Thann - , Théâtre d’Auxerre, Théâtre
de Châtillon-sur-Seine)
Contacts

Catherine Umbdenstock, responsable artistique
catherine.u@gmx.net
+33 (0)6 63 21 01 66

Pauline Hyron, administration & production
administration@epik-hotel.com
+33 (0)6 85 45 23 15

Pierre Mallaisé, direction technique
pierre.mallaise@gmail.com
+33 (0)6 31 92 59 37

Adresse postale
Epik Hotel, Maison des Associations,
1a place des Orphelins, 67000 Strasbourg FRANCE

www.epik-hotel.com

*** Texte intégral et dossier technique sur simple demande : contact@epik-hotel.com
Extraits Presse
                                         Portrait Catherine Umbdenstock

                  théâtre(s) magazine / Automne 2016 / par Thomas Flagel
Critique Don Karlos
                hottellotheatre.wordpress.com / 12.12.2017

hottellotheatre / 12.12.2017 / par Véronique Hotte
Critique L’Avare

Le Monde / Culture / 30.05.2014 / par Brigitte Sallino
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