MEETING POINT (HEIM) - Comédie de Colmar
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MEETING POINT (HEIM) Commande d’un texte à Dorothée Zumstein Mise en scène de Catherine Umbdenstock Création le 20 janvier 2021 à la Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace Forêt en carton de l’artiste-plasticienne Eva Jospin contact@epik-hotel.com Pauline Hyron 06 85 45 23 15 www.epik-hotel.com Dossier de création septembre 2020
DISTRIBUTION Texte Dorothée Zumstein Mise en scène Catherine Umbdenstock Scénographie et costumes Claire Schirck Dramaturgie Katia Flouest-Sell Création Lumières Florent Jacob Création Son Samuel Favart-Mikcha Régie générale Pierre Mallaisé Avec Christophe Brault Charlotte Krenz Lucas Partensky Pascale Schiller PRODUCTION epik hotel CO-PRODUCTION Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace CDN Besançon Franche-Comté ACCUEIL EN RÉSIDENCE Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace CDN Besançon Franche-Comté TAPS – Théâtre Actuel et Public de Strasbourg Théâtre Ouvert – Centre national des dramaturgies contemporaines Agence Culturelle du Grand Est AVEC LE SOUTIEN DE Ministère de la Culture DRAC Grand Est Région Grand Est Ville de Strasbourg Conseil départemental du Bas-Rhin Goethe Institut Szenik mag Catherine Umbdenstock est artiste associée au projet de La Comédie de Colmar CDN Grand Est Alsace. La construction du décor est réalisée dans les ateliers du CDN de Besançon Franche-Comté
CALENDRIER RÉSIDENCES D’ÉCRITURE Août 2019 Staufen im Breisgau, Allemagne du 15 au 17 Novembre 2018 Goethe Institut de Paris Août 2018 Colmar et environs LECTURES 13 Février 2020 Agence Culturelle du Grand Est, Sélestat 19 Novembre 2019 Théâtre Paris-Villette 24 Novembre 2018 Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines - Paris dans le cadre du Festival FOCUS#5 RÉSIDENCES RÉPÉTITIONS du 11 au 14 Février 2020 Agence Culturelle du Grand Est, Sélestat du 19 au 31 Octobre 2020 CDN - Besançon Franche-Comté dans le cadre des LABOS du 10 au 20 Novembre 2020 TAPS-Scala Strasbourg du 18 Décembre 2020 au 16 Janvier 2021 Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace CRÉATION du 20 au 23 Janvier 2021 Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace du 23 au 26 Mars 2021 TAPS-Scala, Strasbourg TOURNÉE 2021/22 En construction.
Point de départ et de rencontre par Catherine Umbdenstock, metteure en scène Photographe amateur, archive personnelle, années 1950 Les Frontières Meeting Point est né d’une rencontre artistique avec l’autrice Dorothée Zumstein, et de nos échanges autour de la notion de frontière, de langues interdites et, finalement : d’identité. En 2015, à la suite des attentats perpétrés sur le sol français, les frontières d’avec l’Allemagne et la Belgique se sont fermées. En mars 2020, d’autres circonstances pour le même scénario : ces check- points, ces «Zoll», ces cabanes à douanier, ces barrières rouges et blanches que ma génération croyait à jamais levées, remises en fonction. Les bouchons, la file interminable de voiture au poste- frontière, les lampes de poche des douaniers à travers les vitres (...Est-ce que j’ai bien sur moi ma carte d’identité ??). D’où cette question devenue brûlante dans mon parcours, dans ma réalité quoti- dienne d’Européenne : qu’est-ce qui fait frontière? Une barrière ? Une langue ? Un papier d’identité ? Meeting Point est donc une nouvelle histoire, une pièce qui s’écrit pour 4 comédiens de notre troupe franco-allemande epik hotel. Mélange des langues, des univers, des biographies spécifiques de chacun et chacune d’entre nous. L’histoire et les personnages s’inventent au fil des discussions entre metteuse en scène et autrice, de leurs imaginaires, de leurs histoires de famille (l’histoire du petit Claude est une «affabulation romanesque» - ou pas? - partant d’un épisode tragique survenu dans ma famille et la figure des libérateurs de Colmar est ancrée dans l’histoire familiale de Dorothée : l’un de ses oncles y a participé), des lectures (Goethe comme point de jonction entre Schiller et Shake- speare). À toutes ces sources d’inspiration diverses, se sont greffées des rencontres et des discus- sions de hasard : avec une éducatrice parlant d’une communauté nomade, un ancien étudiant en médecine de Strasbourg mentionnant les rumeurs effrayantes - devenues réalité - circulant à l’époque dans les couloirs de l’Université... Y a-t-il des points de convergence ? Des «points de rencontre» ? Quelle(s) langue(s) parle-t-on à la frontière ? D’un côté ou de l’autre, qui sommes-nous réellement ? Face au monde ? Face à soi-même ?
Meeting Point : histoires & Histoire Résumé Sur les murs d’une maison de famille, dans des cadres de bois ornés de rosaires et de crucifix, ricoche le visage souriant d’un fils trop tôt arraché aux siens, jeune pour l’éternité. Elle existe, cette maison, et ressemble à s’y méprendre à des dizaines de milliers d’autres dans la même région... Ses volets en bois sont percés de cœurs, ses rideaux et ses nappes brodés rouge et blanc déclinent et inversent à l’infini un même motif. Sur une commode, la reproduction d’une statue de Bartholdi, enfant du pays, auteur de la Statue de la Liberté, incarnation du rêve américain… Comme dans les contes de fées, la maison est située à l’orée d’une forêt, laquelle déploie son ombre sur une terre riche et fertile, mais scarifiée par les guerres, et volontiers sacrifiée par les nations qui l’ont tour à tour revendiquée en opposant le couperet des frontières à son identité multiple, en fai- sant barrage au flux et au brassage de ses langues, légendes et traditions. En ses coins et recoins, elle conserve la trace de ses habitants passés, représentants d’une popula- tion à laquelle on a souvent fait violence en lui plantant dans le cœur un drapeau aux couleurs chan- geantes – tantôt françaises, tantôt allemandes. Cette maison familiale depuis longtemps désertée et soudain réinvestie constitue le décor à la fois fantasmatique et réel, aux contours forcément fluctuants, de Meeting Point. En effet, les paroles de nouveaux arrivants – au nombre de quatre, deux Français et deux Allemandes, appartenant à deux générations – ne sauraient tarder à réveiller la mémoire des murs.
Notes préliminaires par Dorothée Zumstein, auteure @Chirstophe Raynaud De Lage, préparation à la lecture à Théâtre Ouvert, novembre 2018 Une Rencontre Quand Catherine Umbdenstock m’a proposé de travailler avec elle sur la notion de frontière, la pro- position a aussitôt résonné en moi. Pour connaître le travail de Catherine, et la façon dont elle dirige sa troupe franco-allemande – composée de Christophe Brault, Charlotte Krenz, Lucas Partensky et, pour ce projet, de la comédienne Pascale Schiller – je conçois aisément comment certaines de mes recherches trouveront un écho dans son travail, et en quoi la participation d’une troupe déjà consti- tuée servira ce projet commun. Il y a en effet dans les mises en scène de Catherine un aspect work in progress qui, bien au-delà de l’aspect thématique, place les frontières, et leur abolition, au cœur même de la démarche créatrice. Ainsi, la ténuité ( voire l’invisibilité ) des frontières qui semble séparer ( ou ne pas séparer ) ses acteurs de leurs personnages. La dynamique liée au collectif y est sans doute pour beaucoup : suivre un groupe d’acteurs sur plusieurs années, c’est leur fabriquer une histoire commune, qui passe aussi par la mémoire des corps. En tant qu’auteur, rien de plus stimulant que d’inscrire le geste d’écriture dans une telle dynamique, que de prendre un tel train en marche. Me touche également dans le travail de Catherine ce non-choix délibéré entre théâtre de texte et théâtre d’action, la poésie tirant sa vigueur du mouvement, et vice versa. Si j’ai trouvé ma liberté dans le vers libre, Catherine a récemment monté Don Karlos, tragédie en vers de Schiller, avec un naturel déconcertant. C’est quant à moi pour son caractère lapidaire que j’ai adopté le vers libre. En écrivant Time bomb ( Mémoires Pyromanes ), pièce construite autour du destin de Ulrike Meinhof, je rêvais pour ma part d’une langue qui traverse les corps ( violemment, comme une flèche ou une balle ) mais qui soit aussi force motrice, propulsante.
@Chirstophe Raynaud De Lage, lecture à Théâtre Ouvert, novembre 2018 Des Temps & Des Lieux C’est précisément suite à la lecture de Time Bomb que Catherine s’est adressée à moi. La pièce s’ouvrait sur une remarque : Les lieux et les moments évoqués dans cette pièce ont pour cadre la RFA. Si le titre du film de Rossellini Germania Anno Zero fait de l’année 1945, en Allemagne, l’année zéro, on peut dire que ce drame a pour axe non l’année 1970 mais l’année 25. L’âge moyen des militants clandestins composant la fameuse organisation terroriste qui se forma cette année-là était, précisé- ment, de… vingt-cinq ans. Catherine et moi avons choisi de situer l’action principale de la pièce à la fin des années quatre-vingt dix ( sans nous interdire néanmoins les flash-back, voire les flash-forward ). Deux des protagonistes appartiennent donc à la génération susmentionnée, née dans l’immédiate après-guerre : une Alle- mande ( Pascale Schiller ) et un Français ( Christophe Brault ). L’histoire avec un grand H sera donc au cœur de MEETING POINT, et il sera donc aussi question des frontières qu’a dessinées celle-ci. Cathe- rine est née dans une région ( l’Alsace ) à l’identité fluctuante, dont les habitants – tantôt Français tantôt Allemands – ont changé cinq fois de nationalité entre 1870 et 1945. Une partie de son enfance s’est déroulée dans des maisons familiales hantées par le souvenir des fils morts ou disparus. Une certaine maison nous inspire tout particulièrement. Sur ses murs ricoche la photo d’un petit garçon, fils d’un soldat américain de l’armée de libération, mort à dix ans d’un mystérieux accident de vélo. Au-delà du cliché au sourire figé à jamais, flotte une légion fantôme : celle des innombrables fils disparus et notamment des « malgré-nous », ces dizaines de milliers de très jeunes Alsaciens (et Mosellans ) successivement enrôlés de force dans la Wehrmacht et même parfois dans la Waffen-SS puis faits prisonniers par les Russes – un tiers d’entre eux ne reviendra pas, abattus sous l’uniforme allemand ou morts dans les camps russes. Si nous ne nous interdirons pas de puiser dans l’Histoire de la région, et dans une histoire familiale mêlée au drame spécifique de celle-ci, nous ne souhaitons pas pour autant limiter la notion de fron- tière à son seul caractère géographique. En ce sens, il s’agira là aussi pour nous, de faire « sauter les lignes » afin de n’être pas prisonniers d’une forme donnée. La maison familiale, depuis longtemps désertée et soudain réinvestie, sera donc pour nous un espace sur-réel – dont le réalisme apparent ouvre sans crier gare sur des dimensions fantastiques (la forêt entre dans le salon, le passé s’insinue dans le présent). Les frontières seront toujours poreuses dans ce lieu aux contours fluctuants ou ne cessent de s’opposer les faux-contraires énoncés par André Bre- ton ( la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas ). La maison de MEETING POINT et la proposition de Catherine d’écrire pour quatre acteurs de deux nationalités mais aussi de deux générations différentes permettront de jouer avec le temps ( chamboulements de la chronologie, juxtaposition – voire simultanéité – des espaces temps etc… ).
Notes sur l’espace par Claire Schirck, scénographe 1. 3. 1. L’année dernière à Marienbad, A.Resnais 2. 2. Théàtre de Bussang 3. Les muses inquiétantes, Chirico « Parce que pour nous, dans cette maison, le temps n’existe pas » La scénographie représente la maison familiale, le meeting point où toute la pièce se déroule. Ce lieu reste pourtant suggestif permettant les projections : il est tantôt la maison, le château, la forêt, le théâtre... La forme : élément-clé Au commencement, Catherine me dit que Dorothée est inspirée dans son écriture théâtrale par le cinéma et plus particulièrement par le travail du réalisateur Alain Resnais. Il y a longtemps, j’avais vu Hiroshima mon amour, mais c’est tout. Je décide alors de visionner quelques films importants pour Dorothée en me retenant de penser au geste scénographique pour le moment. Je vois L’année dernière à Marienbad (1961), Je t’aime, je t’aime (1968), et Providence (1977). Je me demande quels sont pour moi les facteurs communs à ces oeuvres. Je relève que la forme n’est jamais la même mais que dans chaque film la langue est littéraire; le montage complexe; les temporalités entremêlées; que le thème de l’errance est récurrent; qu’il semble que l’ab- surde veuille toujours s’en mêler, et que les dialogues ne sont pas toujours là pour se répondre ; il y a aussi toujours un décalage avec la réalité, et une volonté d’artificiel. Mais je retiens comme élément clé que la forme; le montage est au service du sujet. La forme MONTRE le sujet et non l’inverse. Et que cette forme est une source inépuisable d’exploration. C’est très fort, je tombe amoureuse de ce travail. Un cadre Que pourrait-on garder de Resnais pour Meeting Point? Un cadre. Pourquoi. Pourquoi ne pas garder le plus élémentaire. Un cadre physique, un cadre pour donner un cadre où se dévelop- pera notre forme. J’écarte l’envie de mettre une vitre et j’écarte aussi l’envie de la boîte derrière le cadre. MONTRER UN CADRE MAIS NE PAS ENFERMER
Essais maquette Chirico Chirico c’est une seconde influence pour Dorothée, et le texte l’exprime directement dans la scène de Venise. Du Chirico j’en veux aussi dans la scénographie. Couleur, lignes, perspectives, jeux d’ombres... Bussang Je suis née, j’ai grandie à quelques kilomètres de ce théâtre de bois au cadre de fond ouvert sur la forêt. J’AIMERAIS JOUER MEETING POINT À BUSSANG. Alors encore une raison pour ce cadre. Et ce cadre devra être en bois. Et le bois devra être partout. Et la forêt devra être aussi, derrière, en fond. Et la forêt devra pouvoir avancer dans la maison. Comme à Bussang. Mais aussi comme dans Macbeth. Il n’y a pas directement de Macbeth dans la pièce mais il y a Shake- speare... Il y a du fantastique dans Shakespeare, de l’étrange, du surnaturel. Le théâtre du peuple de Bussang est dans les Vosges, et les Vosges ressemblent aux forêts dans Twin Peaks et cette référence de genre est aussi à garder. Les éléments de la scénographie L’espace pour Meeting Point est pensé comme design, un objet pratique, synthétique, esthétique, atemporel, multitemporel : il laissera aux acteurs et aussi aux spectateurs la possibilité de se dépla- cer dans le temps. L’architecture de la scénographie est constituée d’une petite scène surélevée encloisonée à l’avant et à l’arrière par deux murs-plans en planches de bois. Ces planches sont montées en ligne verticales et se marient aux autres matières et objets qui auront la même chromie. Un rideau permettra des jeux d’ombres et de lumière. La création sonore prend aussi une dimension spatiale. Le texte, la parole des personnages, repris à des moments-clé, pour circuler librement dans l’espace, participant de cette atmosphère fantastique. De plus, la tonalité de la création musicale, plutôt axée sur des riff de guitare éléctrique, viendra déposer ses couleurs.
Pour approfondir... VIDEOS Interview de la metteure en scène Catherine Umbdenstock et de la comédienne Pascale Schiller à propos de Meeting Point par Jenny Lippman, journaliste de Szenik mag dans la cadre de Focus#5 à Théâtre Ouvert - centre national des dra- maturgies contemporaines > https://www.facebook.com/watch/?v=1923047451140682 Extraits des précédents spectacles d’epik hotel Don Karlos > https://www.youtube.com/watch?v=g8BU1jXZeSY&t=1s Studios Paradise -> https://www.youtube.com/watch?v=BqzJmEeSAbw&t=55s L’Avare --> https://www.youtube.com/watch?v=ZbbOLTZO4nk OUVRAGES Quelques remarques à propos du kitsch d’Hermann Broch, essais Faust I & II de Goethe, traduction Gérard de Nerval, édition Fayard L’eau et les rêves de Bachelard Philippe Husser, un instituteur alsacien. Entre la France et L’Allemagne, 1914-1951, publié par Franck Thenot, Alfred Wahl, Paris Hachette (1989) Mémoires Pyromanes, de Dorothée Zumstein, éditions Quartett FILMS FICTION d’Alain Resnais : L’année dernière à Marienbad (1961) Je t’aime, je t’aime (1968) Providence (1977) de Max Ophüls : Madame De... (1953) FILM DOCUMENTAIRE d’Emmanuel Heyd et Raphaël Toledano : Le Nom des 86 (2014)
L’équipe Dom Juan de Molière (2011), présentant le personnage éponyme comme un jeune boulimique, jongleur du langage, surfant en maître sur les conventions, avide de consommation, fuyant l'ennui, à la recherche de l'ultime «trip», sous un ciel vide de tout purgatoire. Elle assistera égalément des metteurs en scène à la Schaubühne de Berlin et au Thalia Theater de Ham- bourg, dont Constanza Macras, Dominique Pitoiset, Wajdi Mouawad et Luk Perceval. À sa sortie de l'école en 2011, elle cherche à renforcer le dialogue théâtral entre la France et l'Allemagne, et intervient au côté de Robert Schuster à l'école du TNS, où elle a elle-même effectué un échange au cours de sa Catherine Umbdenstock, Metteuse en scène scolarité. Elle présente également un travail sur le texte Née en 1983 à Colmar de Kleist : La marquise d'O… à la Comédie De l'Est de Colmar, en Elle commence des études de théâtre à l'Université de langue allemande sur-titrée en français, puis assiste Strasbourg, et travaille en parallèle en tant que comé- Stéphane Braunschweig au Festival d’Avignon et au dienne pour des troupes et festivals de la région. Elle théâtre de la Colline. poursuivra ses études à la Sorbonne Nouvelle - Paris III. Voulant continuer à concrétiser cette intense «expé- C'est là qu’elle co-fonde «Bouche à Oreille», un collectif rience européenne», et défiant le climat de crise de jeunes artistes réunis autour de productions cultu- qui règne autour de l'idée européenne, Catherine relles, avec lequel elle mettra en scène ses premiers Umbdenstock et sa jeune équipe composée d'artistes projets. Elle veut pouvoir apprendre son métier qu'elle français, allemands et autrichiens décident de se s'est enfin trouvé, et épluche les biographies des met- réunir sous un même toit, et de lancer le pari épique teurs en scène dont le travail la déconcerte. de construire un langage européen commun, à travers Elle se rend ainsi à Berlin pour assister Thomas le théâtre, comme le premier chapitre d'une épopée. Ostermeier au théâtre de la Schaubühne. Elle y croise L'ensemble «epik hotel» naît, au printemps 2012, toute une jeunesse, conviée à cette expérience qu'est la implanté en Alsace, à la croisée des chemins. En 2014, «nouvelle Europe» (plus besoin de passeport, Eras- c'est la création de : mus, Easyjet....). Elle entrera à l'école supérieure d'art L'Avare : un portrait de famille en ce début de 3ème mil- dramatique Ernst Busch de Berlin, où, de 2006 à 2011, lénaire de PeterLicht, un artiste pop allemand présenté elle suivra une formation à la mise en scène. Elle y pour la première fois en France. Le projet est co-produit monte des textes du répertoire contemporain. Ses choix par La Filature – scène nationale de Mulhouse. se concentrent sur des «écritures du quotidien», où Elle devient artiste associée pendant 3 ans au Théâtre les personnages, en proie à la misère sociale, évoluant de la Commune – CDN d'Aubervilliers (2014-2017) et dans un désert culturel, agissent, dans un langage, un commence à mettre en scène dans les troupes perma- dialecte, plus proche du combat que de la poésie, pour nentes d’Outre-Rhin: trouver leur place: Ausnahmezustand (Etat d’urgence) de Falk Richter au Berlin Alexanderplatz d'après le roman d'Alfred Döblin Schlosstheater de Moers (2014) (projet encadré par le m. en sc. Luk Perceval, 2006) Pornographie de Simon Stephens au Schlosstheater de Yerma de Federico Garcia Lorca (en collaboration avec le Moers (2015) conservatoire de musique de Berlin, 2007) Studios Paradise d’après 2 pièces de Fassbinder (Pre- Ella d'après Herbert Achternbusch (2008) paradise Sorry Now & Du sang sur le cou du chat) au Haute-Autriche de F.X. Kroetz (2009) TAPS-Strasbourg en co-production avec le Staatstheater Légendes de la forêt viennoise d'Horvàth (en collabora- de Sarrebruck (2015) tion avec la section marionnette de l'école Ernst Busch, Leonce & Lena de Büchner au Theater und Philharmonie 2010) Thüringen à Altenburg et Gera (2015) Ces derniers spectacles sont produits et présentés au Elle dispense également des ateliers à des apprenti- bat-Studiotheater de Berlin, soutenus par l'Office Fran- comédiens, notamment au CRR93 d’Aubervilliers-Pantin co-Allemand pour la Jeunesse, et invités à «Premiers et à l’Ecole Départementale du Théâtre 91, ainsi qu’à Actes», festival du jeune théâtre européen en Haute- des amateurs dans le cadre de l’Atelier des 200, initié Alsace. Pour son spectacle de fin d'études, Catherine par la MC93 de Bobigny. En co-production avec Le NEST Umbdenstock décide de changer de point de vue, et - CDN de Thionville, le Staatstheater de Sarrebrück, le propose alors une version adaptée du : Théâtre National du Luxembourg et le Théâtre L’Agora
de Sankt-Vith, elle met en scène, en mars 2016 : bier, 2008) de Never, never, never (Prix des Journées Les Iroquois - Die Irokesen : un concours d’écriture fran- d’Auteur de Lyon, de l’aide à la création Artcena et co-allemand mené pour des adolescents de la Grande du fonds SACD, créée par Marie-Christine Mazzola Région. en 2017 au Théâtre Studio d’Alfortville) ; de L’Orange En 2016-2017 elle crée avec Epik Hotel : était l’unique lumière ; de Alias Alicia (Ms E. Macocco , Don Karlos d’après Schiller, au TAPS - Strasbourg en CDR de Rouen 2013, sous le titre Opening nights) ; de co-production avec La Commune - CDN d’Aubervilliers. Patiente 66 (éditions Quartett, pour la version théâ- Le spectacle part en tournée en 2017 et 2018. Catherine trale) co-lauréate (pour le livret) avec le compositeur Umbdenstock est appelée à mettre en scène au Freies Benoît Delbecq de l’Association Beaumarchais-SACD Werkstatt Theater de Cologne : 2017 catégorie lyrique/spectacle musical. Elle a égale- There has possibly been an incident du jeune auteur ment écrit pour le jeune public (Harry & Sam, biennale anglais Chris Thorpe qui est crée en novembre 2017, Odyssées, L.Fréchuret, 2008). En 2010, E. Massé lui puis pour l’ouverture de saison de ce théâtre : commande Migrances, pour sa série « Esprits assié- Quartett d’Heiner Müller en septembre 2018. gés » (Subsistances, 2010). En 2012, elle obtient une Comme un aboutissement de sa démarche alternant bourse du CNL pour Ammonite, lue aux 40e Rencontres jusqu’ici les genres (répertoire classique VS. contempo- de la Chartreuse. Outre de nombreux romans et nou- rain), les thématiques (désert culturel rural VS. mélan- velles (J.C. Oates, Dan Fante etc.), elle traduit plusieurs colie du trop-plein urbain) et le pays de production pièces de Shakespeare : Le Roi Lear et Richard III pour (France VS. Allemagne), elle rencontre l’autrice Doro- L.Fréchuret, Macbeth pour E.Massé, La Tempête pour thée Zumstein et invente avec elle un «projet total»: D. Lardenois. Pour L.Brethome, elle a traduit Massacre écrit pour sa troupe permanente epik hotel, pour des à Paris de Christopher Marlowe (monté sous le ritre comédiens français et allemands, la pièce/projet : Margot). Agrémentée des textes additionnels qui lui Meeting Point aborde le thème de la frontière et des ont été commandés pour l’occasion, sa traduction est langues interdites. Il sera crée en 2021 en coproduction publiée aux Nouvelles Éditions Place. Début 2019 est avec la Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace, créée Tout ce qui ne tue pas… (coproduction Théâtre de maison qui l’avait accueillie, 20 ans plus tôt, alors collé- la Poudrerie/Tréteaux de France) qui s’inspire librement gienne en recherche d’un «stage en entreprise», et avec des témoignages d’une trentaine de jeunes hommes qui elle est à partir de 2019/20 associée pendant 4 ans. de Sevran & de ses environs qu’elle a recueillis avec En 2019, elle crée dans ce théâtre en collaboration avec la metteuse en scène Valérie Suner. Pour Catherine les chanteurs de l’Opéra Studio : Umbdenstock et l’ensemble Epik Hotel, elle écrit Mee- Le Siècle d’or de la musqiue tchèque. À l’été 2020, elle ting Point (étapes de travail présentées au Focus de met en scène : Théâtre Ouvert en nov. 2018, puis l’année suivante au Otto & autres contes d’Ungerer, un spectcale tout public Théâtre Paris-Villette (création 2021, Comédie de Col- et tout terrain, une commande du CDN de Colmar dans mar-CDN). Avec l’ingénieur scénographe Frédéric Rava- le cadre de court-circuit/circuit-court. tin, elle présente la performance Ammonite/Sircé lors du salon Experimenta 2020 (Atelier Arts Sciences/CEA), ébauche d’une création à venir alliant texte théâtral et nouvelles représentations immersives – et déployant notamment l’imagerie numérique de la Grotte Chauvet. Claire Schirck scénographe et costumière Née à Thann. Formation à l’école des Arts Décoratifs et au Théâtre National de Strasbourg. Assistante scéno- graphe d’Annette Kurz au théâtre de la Schaubühne de Berlin et au Thalia d’Hambourg. Créations pour les Dorothée Zumstein, Autrice compagnies Suite 42 (Berlin), Scarface Ensemble (Stras- bourg), le Fil Rouge Théâtre (Strasbourg) et les metteurs Elle est l’auteur de Mayday, finaliste du Prix de littéra- en scène Bernard Bloch, Pauline Ringeade, Jean-Paul ture dramatique 2018, montée par Julie Duclos en 2017, Wenzel et Thibaut Wenger (Bruxelles). En 2009, elle entre autres au Théâtre de la Colline, et par Bastian rejoint Catherine Umbdenstock à l’école Ernst Busch de Kabuth en 2018 (au Theater Freiburg) ; de Mémoires Berlin et crée costumes et scénographie pour son projet Pyromanes/ Time Bomb (prix des Journées de Lyon des de 3ème année : Haute-Autriche de Kroetz. En 2014, elle Auteurs de Théâtre 2007, mise en espace par Philippe rejoint l’ensemble Epik Hotel en créant les costumes Duclos Théâtre Gérard Philippe, 2006), Yves Charreton pour L’Avare. En 2016-2017, elle crée les costumes pour (Rond-Point, 2008), Laurent Muhleisen (Vieux Colom- Don Karlos.
Katia Flouest-Sell Samuel Favart-Mikcha dramaturge créateur son Elle a étudié la littérature comparée et le russe à Paris Il entre en 2007 à l’école du Théâtre National de Stras- VIII et à Moscou. Elle collabore au festival Net en Russie bourg où il rencontre les metteuses en scène Maëlle puis au FIND festival à la Schaubühne de Berlin. Depuis, Poesy et Charlotte Lagrange avec lesquelles s’inscrit elle assiste en France la metteure en scène Lilo Baur à une collaboration de longue durée. Notamment à La l’opéra (La Resurrezione, Amphithéâtre Bastille, Lakmé, Comédie Française et au CDN Dijon Bourgogne. Avec opéra de Lausanne, Opéra Comique) et au théâtre (La Meeting Point, Samuel retrouve certains «camarades de tête des Autres, Théâtre du Vieux Colombier, La Maison promotion» et travaille pour la première fois avec epik de Bernarda Alba, Comédie Française). En 2015, elle hotel. signe la dramaturgie de Studios Paradise d’après deux pièces de R.W Fassbinder, mise en scène par Catherine Pierre Mallaisé Umbdenstock au TAPS Strasbourg et en 2016 de Falling Régisseur général d’après plusieurs nouvelles de Dino Buzzati mise en scène par Lilo Baur au Teatro Dimitri de Verscio en Il débute sa formation de régisseur en 2010, à l’Agence Suisse. En avril 2016, elle chante dans un spectacle Culturelle d’Alsace de Sélestat lors d’un cycle lumière. À sur le Cabaret au Hall de la chanson à Paris. Elle est partir de 2012, il travaille régulièrement comme régis- également traductrice depuis l’allemand et le russe. Elle seur d’accueil dans différentes salles d’Alsace, mais suit rejoint Epik Hotel en 2013 pour la traduction de L’Avare. également des compagnies théâtrales lors de tournées En 2017, Katia est dramaturge sur Don Karlos. telles qu’Inédit Théâtre, Croassroad- Drôle de bizarre, Yalla ! ou encore Sebastien Troendlé. En parallèle, il est Florent Jacob aussi éclairagiste pour des groupes de musique comme créateur Lumières Blockstop et Freez. La diversité de cette expérience technique et artistique acquise au fil des années est Il se forme au Théâtre National de Strasbourg de 2007 à aujourd’hui mise au service des créations Rag’n Boogie, 2010. En plus de la création lumières pour les metteurs de Sébastien Troendlé ou plus récemment Don Karlos en scène Rémy Barché, Pierre-Yves Chapalain, Théo de l’ensemble epik hotel. Mercier, Berangère Vantusso et Pauline Ringeade, il est dramaturge sur des projets de Baptiste Amann, Théo Mercier, Blandine Savetier. Avec Meeting Point, Florent retrouve certains «camarades de promotion» et travaille pour la première fois avec epik hotel.
L’équipe sur scène Christophe Brault, rôle de Franck B. Récemment sur scène au Théâtre de l’Odéon dans Macbeth, mis en scène par Sté- phane Braunschweig ou encore dans La bonne nouvelle, mis en scène par Benoît Lambert. Formation au Conservatoire National de Paris. Il joue notamment pour Robert Cantarella, Noëlle Renaude, Bernard Sobel, Gilles Bouillon et plus récemment Myriam Marzouki (Festival d’Avignon). Christophe rencontre Catherine Umbdenstock alors qu’elle est assistante de Stéphane Braunschweig à La Colline. Il lui fait part de sa volonté de jouer en allemand. Il rejoint Epik Hotel en 2013 pour Studios Paradise, un projet franco-allemand autour de 2 pièces de Fassbinder. Il sera la figure du roi Philippe II dans Don Karlos de Schiller, crée à Strasbourg et à La Commune d’Auber- villiers. Charlotte Krenz, rôle de Frederieke X Née à Muelheim-an-der-Ruhr (Allemagne). Formée à l’Université des Arts de Graz (Autriche), elle entre en 2007 à l’École Nationale du Théâtre – Bordeaux en Aquitaine. Elle y travaille sous la direction de Dominique Pitoiset, Johannes von Matuschka, Robert Schuster. Elle joue pour Krystian Lupa, David Czesiensky (TNBA), Nature Theatre of Oklahoma à la Ruhrtriennale/International Festival of the Arts, Nina Hell- muth (Nuremberg), le collectif O’SO... Elle tourne avec Denis Podalydès. Charlotte rencontre Catherine Umbdenstock à Berlin, au bat : le théâtre de l’école Ernst Busch. Elle joue Légendes de la forêt viennoise en 2010, commencera ainsi une longue collaboration artistique aussi bien en France qu’en Allemagne. Actuellement sur scène avec Möglicherweise gab es einen Zwischenfall à Cologne, mis en scène par Catherine Umbdenstock et Le jeu de l’amour et du hasard, mis en scène par Pascale Daniel-Lacombe. Lucas Partensky, rôle de Sebastian B. Formé à l’école de la Scène sur Saône à Lyon, il entre en 2007 à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg. Il y joue sous la direction de Stéphane Braunschweig, Annie Mercier, Gildas Millin, Julie Brochen, Joël Jouanneau. Il joue dans le projet de fin d’année de Pauline Ringeade, et rencontre Catherine Umbdenstock, venue passer un semestre au sein de cette promotion du TNS. Il rejoint Epik Hotel en 2013 pour jouer Cléante dans L’Avare et le personnage éponyme dans Don Karlos. Il joue sous la direction de Laurent Gutmann, Caroline Guiela Nguyen, Krystian Lupa, Arpad Shilling, Richard Brunel, Renaud Diligent, l’IRMAR et la compagnie La Stratosphère. Pascale Schiller, rôle de Eva B. Née en France mais basée à Berlin depuis plus de 20 ans, elle travaille avec les plus grands metteurs en scène, au théâtre comme au cinéma : Werner Schroeter, Harriet und Peter Meining, Pia Marais, Claude Berri, ou encore Thomas Ostermeier. Elle a joué dans les troupes de la Volksbühne Berlin, de la Schaubühne Berlin, du Thalia Theater Hamburg, elle a tourné au Maillon Strasbourg, au HAU Berlin, à la Mouson- turm Frankfurt... Elle a été distinguée par le prix de la meilleure actrice au festival du film de Las Palmas en 2007 pour son rôle dans Die Unerzogenen (Trop libre) réalisé par Pia Marais. Elle rejoindra l’équipe d’Epik Hotel spécialement pour Meeting Point. @Chirstophe Raynaud De Lage, Lecture à Théâtre Ouvert, novembre 2018
ensemble théâtral franco-allemand, dirigé par la metteure en scène Catherine Umbdenstock Historique Des artistes de théâtre, formés en France, en Allemagne et en Autriche, toutes et tous issus de cette génération promise à l’Europe – avec l’explosion Easyjet et l’évasion Erasmus – défient le climat de crise qui règne autour du projet européen et décident de se réunir sous un même toit – un même abri, un même hôtel - afin de lancer le pari – épique – de construire un langage théâtral commun, saute-frontière. L’ensemble Epik Hotel naît, en 2012, implanté en Alsace, à la croisée des chemins. Dirigé par la metteure en scène alsacienne Catherine Umbdenstock, le travail de l’ensemble se construit des riches va-et-vient d’un pays à l’autre, menant principalement ses activités dans le Grand Est et en Ile-de-France ainsi qu’en Allemagne. De 2014 à 2017, Catherine Umbdenstock est associée à La Commune - CDN d’Aubervilliers. À partir de 2019-20, elle sera associée au projet de la Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace. Axes de travail Au sein de l’Epik Hotel, les échanges ne sont pas uniquement géographiques. En décidant, dès les pre- miers projets, d’alterner entre créations de pièces du répertoire classique et textes d’auteurs contempo- rains, l’ensemble cherche à faire dialoguer l’Histoire avec notre temps présent. D’un point de vue poli- tique et culturel, c’est la question de l’héritage de la pensée, de l’engagement, et surtout la question de l’identité qui est centrale dans notre théâtre. Là où Géographie et Histoire se rencontrent, l’identité fluc- tue. Les langues se mélangent, les légendes et les mythes se confondent, les savoir-faire s’additionnent, ou se contredisent. Rien n’est figé. À la fois observateur et acteur de ces évolutions, le personnage – l’Humain, quoi! – est au centre du travail scénique de l’ensemble Epik Hotel. Et toujours en mouvement. Historique des créations 2017 Don Karlos d’après Schiller, co-produit par La Commune - CDN d’Aubervilliers (Tournée Théâtre de Cornouaille - scène nationale de Quimper, TAPS - Strasbourg) 2015 Studios Paradise d’après 2 pièces de Fassbinder, co-produit par le Staatstheater de Sarrebruck et TOTAL THEATRE, lauréat de l’appel à projet Théâtre et interculturalité de la Ville de Strasbourg (Tournée TDB- CDN Dijon Bourgogne, TAPS-Strasbourg) 2014 L’Avare : un portrait de famille en ce début de 3ème millénaire de PeterLicht d’après Molière. Création française, co-produit par la Filature - scène nationale de Mulhouse (Tournée TAPS-Strasbourg, Festival Théâtre en Mai TDB-CDN Dijon Bourgogne, La Commune - CDN d’Aubervilliers, dispositif Les Régionales - Haguenau, Wissembourg, Thann - , Théâtre d’Auxerre, Théâtre de Châtillon-sur-Seine)
Contacts Catherine Umbdenstock, responsable artistique catherine.u@gmx.net +33 (0)6 63 21 01 66 Pauline Hyron, administration & production administration@epik-hotel.com +33 (0)6 85 45 23 15 Pierre Mallaisé, direction technique pierre.mallaise@gmail.com +33 (0)6 31 92 59 37 Adresse postale Epik Hotel, Maison des Associations, 1a place des Orphelins, 67000 Strasbourg FRANCE www.epik-hotel.com *** Texte intégral et dossier technique sur simple demande : contact@epik-hotel.com
Extraits Presse Portrait Catherine Umbdenstock théâtre(s) magazine / Automne 2016 / par Thomas Flagel
Critique Don Karlos hottellotheatre.wordpress.com / 12.12.2017 hottellotheatre / 12.12.2017 / par Véronique Hotte
Critique L’Avare Le Monde / Culture / 30.05.2014 / par Brigitte Sallino
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