MOMO PASCAL DUSAPIN PHILHARMONIE DE PARIS
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PHILHARMONIE DE PARIS SPECTACLE EN FAMILLE Dimanche 18 février 2018 – 11H MOMO PASCAL DUSAPIN Richard Dubelski, récitant Marina Moth, clarinette Alexandra Greffin-Klein, violon Florentino Calvo, mandoline, guitare Renaud Malaury, violoncelle SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE
Samedi 17 février - 18h Dimanche 18 février Dimanche 18 février - 15h RÉCITAL VOCAL 11H SPECTACLE EN FAMILLE O MENSCH! MOMO GEORG NIGL, BARYTON RICHARD DUBELSKI, RÉCITANT SÉBASTIEN VICHARD, PIANO MARINA MOTH, CLARINETTE ALEXANDRA GREFFIN-KLEIN, VIOLON Le concert du samedi 17 février est précédé d’une FLORENTINO CALVO, MANDOLINE, GUITARE rencontre avec Pascal Dusapin animée par Laurent Bayle RENAUD MALAURY, VIOLONCELLE à 16h30 en Salle de conférence - Philharmonie. Ce concert est précédé d’un atelier de préparation Entrée libre. à 9h30 dans les Espaces éducatifs - Philharmonie. 15H MUSIQUE DE CHAMBRE ACTIVITÉS CE WEEK-END MELANCHOLIA MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS SAMEDI SOLISTES DE L’ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN Visite-atelier du Musée à 14h30 RAQUEL CAMARINHA, SOPRANO L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE PASCAL DUSAPIN, LECTURES DIMANCHE Café musique à 11h 16H30 CONCERT SYMPHONIQUE PASCAL DUSAPIN, UNE VOIX SINGULIÈRE MORNING IN LONG ISLAND ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE STRASBOURG ET AUSSI MARKO LETONJA, DIRECTION Enfants et familles NINA STEMME, SOPRANO Concerts, ateliers, activités au Musée… FALK STRUCKMANN, BARYTON-BASSE Adultes Une récréation musicale est proposée à 16h Ateliers, conférences, visites guidées du aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au Musée… concert. 8€ par enfant, réservation conseillée. 2
WEEK-END PASCAL DUSAPIN Attaché à sa liberté de pensée, Pascal Dusapin s’est toujours tenu à l’écart du moindre courant esthétique – ce qui ne l’a pas empêché d’emprunter parfois, à l’un ou à l’autre, de quoi servir sa musique. Cela tient certainement à sa personnalité, mais aussi à la manière dont il est venu à la musique. Car la composition n’a pas été d’emblée une évidence pour lui. Au cours de ses années d’études, les arts plastiques et la littérature l’occupent au moins aussi intensément. Élève à la Schola Cantorum, c’est la découverte d’Arcana d’Edgard Varèse qui le fait irrémédiablement basculer, et il suit dès lors assidûment les séminaires de Iannis Xenakis entre 1974 et 1978. Également marqué par Franco Donatoni et influencé par le jazz, il développe un style affranchi de toute obédience, caractérisé par une microtonalité subtile et une polyphonie intense. Mais on aurait tort de penser que les passions de jeunesse de Pascal Dusapin ont cessé de l’accompagner et de l’inspirer. Ses inclinations extra-musicales infusent toute son œuvre, parcourue par Samuel Beckett, Gilles Deleuze, sans oublier les romantiques allemands, dont il se plaît à revisiter les pages, des plus grandioses aux plus modestes. Cela le conduit à approfondir la relation de la musique au texte ainsi que l’étendue expressive de la voix, notamment via une approche charnelle de la vocalité – laquelle se manifeste également dans son écriture instrumentale. Ce week-end ne suffira sans doute pas à se plonger dans un si vaste imaginaire musical, mais il permettra, en déclinant quelques-unes des obsessions du compositeur, d’avoir un aperçu de son étendue et de sa variété. Avec O Mensch! (donné le samedi et le dimanche), créé en 2013 par Georg Nigl, on verra Pascal Dusapin, à l’instar de ses héros romantiques, se frotter à l’exercice du cycle de lieder, sur des textes de Nietzsche. Avec Momo, c’est au théâtre musical qu’il s’essaie, avec un hommage doux et plein d’humour au monde du cirque. Pascal Dusapin sera lui-même sur scène pour le concert Melancholia, petit portrait brossé par quelques-uns de ses amis musiciens, solistes de l’Orchestre de Paris et de l’Ensemble intercontemporain : autour de lui flotteront en musique les spectres de ses héros et ses modèles, les Beckett, Schubert, Goethe Shakespeare… Enfin, Morning in Long Island (2010), interprété par l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, apportera la preuve que le Nouveau Monde peut l’inspirer autant que l’Ancien… 3
– Crédit photo : Getty Images – Photographe : Andy Crawford E N FA M I L L E À L A P H I L H A R M O N I E Licence E. S. 2-1069864 – Les instruments, c’est fait pour jouer. CO N CERTS PA RT I CI PAT I FS EN FA M I L L E • S PEC TACL ES J EU N E PU B L I C É V EI L M U S I C A L D ÈS 3 M O I S • AT EL I ER S D E PR AT I Q U E M U S I C A L E V I S I T ES - CO NT ES AU M U S ÉE D E L A M U S I Q U E philharmoniedeparis.fr 01 44 84 44 84 Porte de Pantin
LES CONCERTS EN FAMILLE À LA PHILHARMONIE DE PARIS Ces concerts invitent le public à explorer l’histoire des musiques, grâce à des commentaires et à des clés d’écoute. Ils sont parfois précédés d’ateliers de préparation mêlant chants, jeux rythmiques et instrumentaux autour des œuvres jouées. Les concerts de la série Opus immergent le spectateur dans l’époque de la création de l’œuvre, au fil d’une narration soutenue par une projection audiovisuelle. Certains programmes proposent un temps partici patif qui associe le public au spectacle depuis la salle.
Programme Pascal Dusapin Momo Livret de Leigh Sauerwein Richard Dubelski, récitant Marina Moth, clarinette Alexandra Greffin-Klein, violon Florentino Calvo, mandoline, guitare Renaud Malaury, violoncelle Production : T&M-Paris. Concert Fa Si-La différence. Le concert sera précédé d’un atelier de préparation en famille à 9h30. DURÉE DU CONCERT : 45 MINUTES. Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur le site Internet philharmoniedeparis.fr quatre jours avant la représentation.
Momo Momo vit dans un cirque avec son grand-père, le très célèbre clown Huberto. Il aime courir entre les caravanes, regarder Bettina l’acrobate. Mais son grand-père le destine à être clown alors que Momo n’aime pas les clowns. Heureusement les animaux du cirque, amis du jeune garçon, vont l’aider dans ses aventures. Composé par Pascal Dusapin, ce spectacle pour jeune public évoque avec humour et poésie l’univers particulier et mysté- rieux du cirque. « Être à l’écoute du désir des enfants » Entretien avec Richard Dubelski pour Momo Richard Dubelski, vous êtes l’interprète de Momo (vous jouez tous les rôles) mais en plus d’être comédien, vous êtes aussi musicien percussionniste, vous collaborez depuis longtemps avec le compositeur Georges Aperghis. Lier la musique et le théâtre, est-ce ce qui a motivé votre parcours ? J’ai eu la chance de grandir dans l’univers du théâtre de music-hall et de commencer très jeune la batterie. Très tôt, j’ai eu ce désir de mêler théâtre et musique. Et c’est avec Gaston Sylvestre, percussionniste et créateur du Trio Le Cercle Percussion Théâtre, que j’ai réellement décou- vert le théâtre musical. J’ai suivi son enseignement au Conservatoire de Rueil-Malmaison. Gaston Sylvestre travaillait régulièrement avec Georges Aperghis qui donnait à ce moment-là des stages de théâtre musical au Centre Acanthes1 et s’entourait de nombreux partenaires comme le percus- sionniste Jean-Pierre Drouet, ou encore la chanteuse Martine Viard, pour des spectacles à l’Atelier Théâtre et Musique2, qu’il a fondé en 1977. Dans ses spectacles, Georges Aperghis proposait d’allier le jeu musical au jeu d’acteur ; il avait alors besoin de comédiens-chanteurs. J’avais des velléités d’acteur puisque j’avais profité de l’enseignement de Betty Raffaelli, et je donnais depuis ma sortie du conservatoire des ateliers destinés aux acteurs 1 Le Centre Acanthes est une structure pédagogique internationale consacrée à la création contemporaine, destinée aux jeunes compositeurs et aux interprètes du répertoire actuel. Associé au Festival d’Avignon, le Centre Acanthes se déroule chaque année en juillet et invite un composi- teur majeur de notre temps, différent à chaque session. 2 L’Atelier Théâtre et Musique (ATEM) est une association fondée en 1977 par Georges Aperghis (il l’a dirigée jusqu’en 1997) Son activité s’est poursuivie à partir de 1998 sous le titre générique de T&M-Paris. Antoine Gindt, metteur en scène et producteur (qui fut de 1992 à 1997 co-direc- teur), en assure la direction. 8
sur le travail rythmique. C’est donc naturellement que j’ai débuté comme musicien et comédien, fil que je continue à tracer depuis. Connaissiez-vous Pascal Dusapin lorsqu’on vous a proposé le rôle de Momo ? Pour Momo, c’est Antoine Gindt, directeur de T&M-Paris, qui m’a proposé ce rôle, puisque j’étais à la fois comédien et musicien. Je connaissais Pascal Dusapin : il avait assisté à certains de mes spectacles et j’avais moi-même réalisé un court-métrage dans lequel j’utilisais sa musique. Qu’avez-vous pensé de l’histoire de Momo ? Vous êtes vous-même fils d’un pianiste chef d’orchestre et d’une chanteuse comédienne, et votre grand- père était directeur d’un grand théâtre de music-hall : enfant, avez-vous dû, comme Momo, chercher votre propre place dans ce milieu ? L’histoire de Momo est simple, mais le thème est important : ce que l’enfant désire va à l’encontre des projections de ses parents. Le grand-père de Momo projette que l’enfant prenne sa relève alors que Momo a peur des clowns et qu’il se rêve sur un trapèze. Il se crée un véritable conflit entre eux, le grand-père le relègue au rôle de garçon d’écurie. Il faut que l’enfant transgresse la volonté du grand-père et qu’il aille à la rencontre des animaux pour que ceux-ci lui permettent de sortir du chapiteau du clown et de se retrouver face au trapèze. Alors, même si le grand-père a une peur bleue que son petit-fils se casse le cou, le désir de Momo est plus fort et force son grand-père à reconnaître ses torts : « L’idiot, c’était moi ! », finit-il par avouer. J’ai toujours été encouragé par ma famille et il y avait dans mon quotidien ce rapport à la musique : en rentrant de l’école, après les devoirs, je répétais ma batterie. Mes parents n’ont aucunement empêché que se développe mon attirance pour la musique et le spectacle. Il y a peut-être là un message à faire passer aux enfants – et aux parents ! – qui assisteront au spectacle ? Essayer d’être à l’écoute du désir des enfants… même si cela n’est pas facile selon le milieu dans lequel on grandit, bien sûr. Vous êtes l’interprète de Momo depuis 2002… Le plaisir de jouer ce rôle est-il toujours là ? Avez-vous pu constater une évolution dans votre manière d’interpréter ce rôle ou même dans la réception du public ? 9
Un spectacle pour enfant n’est jamais gagné. Avec les gamins, on ne peut pas tricher, leurs réactions ont des conséquences directes sur le spectacle. Chaque fois, il y a un enjeu, il faut les emmener dans l’histoire, savoir les exciter, les calmer. Il y a une vraie interaction avec les enfants, on s’adresse vraiment à eux : parfois, je vais même dans la salle pour les faire réagir. Je n’ai jamais éprouvé de lassitude, de train-train du fait de cette interaction directe et de l’enjeu toujours présent. Alors, c’est toujours un plaisir. Le spectacle a évolué de manière subtile. À une plus grande aisance se sont ajoutées des adresses aux spectateurs plus nombreuses ainsi que d’autres trouvailles : avec Florentino Calvo (mandoline), une complicité s’est développée au fil des représentations et nous avons instauré un petit jeu musical pour évoquer ensemble la figure du clown. Quant au public, l’écoute reste la même depuis toutes ces années, car c’est toujours fascinant d’avoir quelqu’un devant soi, peut-être plus encore aujourd’hui : les enfants sont si habitués aux écrans que voir une personne et de la musique jouée en direct reste un événement. Et comment les enfants reçoivent-ils la musique contemporaine de Pascal Dusapin ? La musique de Pascal Dusapin pour Momo reste simple et abordable : on peut reconnaître des danses, une valse, une marche, un tango… Les enfants sont très réceptifs à cette musique qui fait partie de la narration. Dans un spectacle musical, la musique est liée à une histoire, et le fait d’avoir un récit peut permettre cette exigence musicale : avec une histoire, on peut faire entendre des œuvres plus difficiles. C’est d’ailleurs dans le cadre d’un week-end consacré à Pascal Dusapin que Momo est donné à la Philharmonie de Paris. Une première pour Momo... Oui, jouer à la Philharmonie de Paris est une première pour Momo. C’est la première fois qu’il y aura une aussi grande jauge et que je serai ampli- fié. Momo sera donné sous la forme d’un concert spectacle et cela nous permettra d’envisager peut-être une suite dans cette manière de représen- ter Momo. Et jouer dans le cadre d’un week-end consacré à Pascal Dusapin montre qu’il y a une cohérence, un sens dans la programmation et dans le rapport que l’institution a avec l’éducation du jeune public : on ne propose pas seulement aux adultes d’écouter les œuvres du compositeur, mais on offre aussi la possibilité aux parents d’amener leurs enfants à la découverte de ce même compositeur à travers une œuvre qui leur est dédiée. 10
Jeux 1. LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE Voici les 5 instruments joués par les musiciens dans Momo. Sauras-tu retrouver leur nom ? Un seul n’est pas un instrument à cordes, lequel ? 1. __________________ Anonyme, xviiie, France. Photo : Jean-Claude Billing. Musée de la musique. 2. __________________ Anonyme, xviiie, Europe. Photo : Jean-Marc Anglès. Musée de la musique. 3. __________________ Buffet-Crampon, Paris, France. Photo : Jean-Marc Anglès. Musée de la musique. 4. __________________ Anonyme, Paris, France, vers 1760. Photo : Jean-Claude Billing. Musée de la musique. 5. __________________ Enrique Garcia, Barcelone, Espagne, 1918. Photo : Jean-Marc Anglès. Musée de la musique. 11
2. PORTRAIT DE CLOWN Et toi, comment imagines-tu les clowns ? Te font-ils rire, te font-ils peur ? Maquille à ta guise le clown ci-dessous... Tu peux même lui ajouter une perruque ! 5. Guitare. La clarinette n’est pas un instrument à cordes mais à vent. 1. LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE : 1. Violon ; 2. Violoncelle ; 3. Clarinette ; 4. Mandoline ; Réponses : 12
Biographies Pascal Dusapin telles La Melancholia, Granum Sinapis, Dona Eis, C’est à l’âge de dix-huit ans que Pascal Dusapin et Sept études pour piano, A Quia concerto pour découvre Arcana d’Edgar Varèse. Il sait désormais piano, sept solos pour orchestre, Go, Extenso, que sa vie se confondra avec la composition musi- Apex, Clam, Exeo, Reverso et Uncut. Un nouveau cale. Il suit les cours de Iannis Xenakis de 1974 cycle pour orchestre est en cours, inspiré par la à 1978, qu’il perçoit comme le dépositaire nature, Morning in Long Island en sera le premier contemporain de Varèse. Ses premières pièces, élément, suggéré par les formes du vent. Il fut créé Souvenir du silence (1975) et Timée (1978), en 2010 par l’Orchestre Philharmonique de Radio trouvent l’écoute et le soutien des compositeurs France sous la direction de Myung-Wun Chung. Franco Donatoni et Hugues Dufourt. En 1977, il Parmi ses dernières créations, on peut aussi citer remporte le prix de la Fondation de la Vocation un concerto pour violon, Aufgang, commandé et en 1981 celui de la Villa Médicis où il écrira Tre par le violoniste Renaud Capuçon et une pièce Scalini, Fist et Niobé. Il écrit ensuite Assaï pour le pour piano et six instruments, Jetzt genau!. Son ballet de Dominique Bagouet, grande rencontre concerto pour violoncelle, Outscape, écrit pour humaine et artistique. En 1986, il s’engage dans Alisa Weilerstein, a été créé en mai 2015 par le l’aventure de son premier opéra, écrit en étroite Chicago Symphony Orchestra, et son double collaboration avec l’écrivain Olivier Cadiot, concerto At Swim-two-birds, écrit pour la violo- Roméo & Juliette. La création aura lieu simulta- niste Viktoria Mullova et le violoncelliste Matthew nément à l’Opéra de Montpellier et au Festival Barley, est créé le 30 septembre 2017 par le d’Avignon, suivi d’une tournée à l’étranger. Pascal Netherlands Radio Philharmonic Orchestra, suivi Dusapin relie dès lors sa passion littéraire à ses du Gewandhaus Leipzig, de l’Orchestre national œuvres lyriques. Ainsi naîtront Medeamaterial de France, du London Philharmonic Orchestra et d’après Heiner Müller, créé à la Monnaie en 1991, du Seattle Symphony Orchestra. Pascal Dusapin To be sung d’après Gertrude Stein, créé en 1994 est distingué par de nombreux prix, honneurs, au Théâtre des Amandiers à Nanterre, et en 2003 récompenses dont le titre de Commandeur des Perelà, Uomo di fumo, d’après Aldo Palazzeschi Arts et Lettres en 2003, le prix Cino del Duca à l’Opéra Bastille. Il écrit ensuite le livret de ses en 2005, le Dan David Price en 2007 et le titre deux prochains opéras, Faustus, The Last Night d’Académicien à la Bayerische Académie de créé au Staatsoper de Berlin en 2006 et Passion Munich la même année, qui le voit aussi occuper inspiré par le mythe d’Orphée au Festival d’Aix- le fauteuil de la Chaire Artistique au Collège de en-Provence en 2008 et représenté à la Monnaie France, second compositeur après Pierre Boulez à en 2012, suivi de O Mensch!. Poursuivant sa accéder à cette institution. Il tirera de cette expé- mise en abyme des héros antiques, il s’attaque rience et de ses conférences un livre, Une musique au livre référence de Heinrich von Kleist pour en train de se faire (Seuil). En 2010 et 2011 il son dernier opéra, Penthesilea, création en est « Guest Professor » à la Musikhochschule mars 2015 au Théâtre de La Monnaie à Bruxelles de Munich. Les œuvres de Pascal Dusapin sont suivie de la création française à l’Opéra du Rhin publiées aux Éditions Salabert (Universal Music en septembre 2015, dont il tire également une Publishing Classical). suite pour soprano et orchestre, Wenn du dem Wind…, créée au Suntory Hall de Tokyo en Richard Dubelski août 2014 et reprise à la Philharmonie de Paris Né dans les coulisses de l’Alcazar de Marseille en mars 2015. Entrelacées dans l’écriture de ses d’un père compositeur et chef d’orchestre du opéras, de nombreuses pièces ont vu le jour dont théâtre et d’une mère comédienne et chanteuse, il sept quatuors à cordes, d’autres partitions vocales suit une formation musicale (1er prix de percussion 13
du CNR de Rueil-Malmaison) et théâtrale (atelier Marine Wertz, clarinettiste, sous la direction de de Betty Raffaelli), qui lui permettent d’embras- Thilina Pietro Femino, metteur en scène, une ser les activités de musicien, comédien, compo- version inspirée de la comedia dell’arte pour siteur et metteur en scène. En 1987, il rencontre deux clarinettistes et jeux scéniques, de la très Georges Aperghis dont il sera l’interprète dans ambitieuse pièce Der Harlekin de K. Stockhausen. différents spectacles et également un proche collaborateur jusqu’en 1992, puis à nouveau Alexandra Greffin-Klein depuis 2011 (nouvelle création à venir en 2018). Après avoir reçu ses diplômes de soliste au Royal Il joue comme comédien dans les spectacles de College of Music de Londres dans la classe de Thierry Bédard, Lucas Thiéry, Edith Scob, Georges Felix Andriewsky, Alexandra Greffin-Klein se Appaix, André Wilms, Jean-Pierre Larroche, perfectionne auprès de Walter Levin, du quatuor Thierry Roisin, Marcel Bozonnet, Serge Hureau, Alban Berg et de György Kurtag et reçoit avec Joëlle Cattino, Antoine Gindt, Sedef Ecer… son quatuor à cordes de nombreux prix internatio- En 1993, il décide de mettre en scène son premier naux, parmi lesquels les 3e Grand Prix du Concours spectacle musical au sein de sa compagnie Corps international de l’ARD à Munich et du Concours à Sons Théâtre, et depuis poursuit cette recherche International de quatuor à cordes de Bordeaux, avec laquelle il crée une vingtaine de spectacles. ainsi que le Grand Prix du Mozarteum à Salzbourg. Dernièrement, il a créé Fissures ou le délabrement Sa carrière prend alors un essor international et de la mémoire avec Greg Beller. Il anime égale- elle est invitée à se produire dans de nombreux ment divers stages et ateliers de théâtre musical festivals et scènes prestigieuses. Elle se consacre au sein d’écoles nationales de théâtre (l’ERAC, depuis près de 7 ans à la création contemporaine, l’École de la Comédie de Saint-Étienne, Atelier tant au sein de diverses formations (violon solo de volant T.N.T…) et de centres dramatiques natio- l’ensemble Court-Circuit et d’Alternance) qu’en naux. En 2009 et 2010, il est directeur artistique tant que soliste : duo violon/violoncelle avec musical et compositeur de Kaléidoscope 2, un Alexis Descharmes, en récital avec Edna Stern et spectacle de l‘Opéra de Lyon avec 350 amateurs, Aline Piboule, tournée de récitals en octobre 2016 l’Orchestre et la Maîtrise de l’Opéra de Lyon aux États-Unis, Concerto de Jonathan Harvey avec et travaille régulièrement avec l’Orchestre le Slee Sinfonietta sous la direction de Julien Symphonique de Bretagne. Leroy, création du Concerto de Nicolas Tzortzis, de Martin Matalon… Son dernier CD, consacré à Marina Moth la musique de Philippe Hurel (dont elle est la dédi- Diplômée des Conservatoires à Rayonnement cataire de la pièce pour violon) a reçu 5 diapasons, Régional de Boulogne-Billancourt et d’Aubervil- le grand prix de l’Académie Charles Cros et figure liers La Courneuve, Marina Moth reçoit durant dans la liste des « Indispensables de 2016 » de sa formation de clarinettiste les conseils de France Musique. J-M Dussert, Didier Delettre, Valérie Guéroult et Bruno Martinez. Titulaire d’un Diplôme d’État de Florentino Calvo professeur de clarinette, elle enseigne au CRD de Florentino Calvo a effectué ses études musicales Pantin ainsi qu’au CRR 93. Marina Moth pratique à l’École Nationale de Musique et de Danse en parallèle et ce, depuis son plus jeune âge, diffé- d’Argenteuil, haut lieu de l’enseignement de la rents styles de danse (classique, contemporain, mandoline en France. Il y obtient un Premier Prix jazz, latines…) et développe ainsi tôt, une sensi- dans la classe de mandoline de son professeur bilité accrue pour l’interdisciplinarité. Ainsi, artiste Mario Monti, et suit le cours de guitare du Maître passionnée et éclectique, elle se joint volontiers Alberto Ponce et la classe d’Analyse et d’Harmo- à divers projets musicaux allant de la musique de nie de Gérard Castanié. Il se perfectionne égale- chambre (sonate, trio, quintette à vent, sextuor…), ment auprès du mandoliniste Ugo Orlandi lors de à l’improvisation en passant par le théâtre musi- master classes. Il se produit régulièrement au sein cal et le spectacle vivant mêlant musique, danse, de l’Orchestre du Théâtre National de l’Opéra poésie… Marina Moth monte actuellement avec de Paris, de l’Ensemble intercontemporain, de 14
l’Orchestre National de France, de l’Orchestre sant souvent en musique de chambre, il a eu Philharmonique de Radio France, de l’Orchestre pour partenaires Bruno Pasquier, Jean-François de Paris et avec d’autres ensembles tels que Ars Zygel, Serge Blanc, l’ensemble Voix Etouffées, le Nova, l’Itinéraire, TM+, 2E2M, Contrechamp, Quatuor Bedrich… Il occupe actuellement le poste Collegium Novum... Membre co-fondateur du de 2e violoncelle solo à l’Orchestre Lamoureux et Triopolycordes avec la harpiste Isabelle Daups travaille régulièrement au sein de l’Orchestre de et le guitariste Jean-Marc Zvellenreuther, il se l’Opéra de Paris, l’Orchestre National de France, consacre au répertoire contemporain et est dédi- l’Orchestre National d’Ile de France. cataire d’œuvres de nombreux compositeurs. Il se produit également seul ou en musique de chambre, avec la claveciniste Maria-Lucia Barros, Aline Zylberajch (pianoforte), le pianiste Michel Maurer et le guitariste Jean-Marc Zvellenreuther (duo Resonance 14). Son intérêt pour les cordes pincées l’a conduit à pratiquer d’autres instru- ments tels que la mandole, le mandoloncelle, le bouzouki et le oud. Il a dirigé l’Orchestre à plectre Régional Rhône-Alpes, l’Orchestre à plectre du Sud-Ouest, et dirige l’orchestre à plectre L’Estudiantina d’Argenteuil ainsi que l’Ensemble MG21, unique ensemble à plectre professionnel en France dont l’objectif est de promouvoir le répertoire pour mandoline, notamment les œuvres « contemporaines » et la création. Responsable de la « commission des plectres » au sein de la Confédération Musicale de France de 1991 à 2016, il déploie une intense activité en direction des pratiques amateurs. Depuis 1995, il encadre, aux côtés du Maître Alberto Ponce, un stage international de mando- line au sein de la fondation Kruger (Mas de La Coume) à Mosset. Son goût des rencontres et son éclectisme l’ont conduit à travailler pour le cinéma (notamment avec Alexandre Desplat) ou le théâtre (Momo de Pascal Dusapin, mis en scène par André Wilms, Rêves d’amour avec les comédiens André Salzet et Laurent Carouana de la compagnie Théâtre Carpe Diem sur des textes de Guy de Maupassant mis en scène par Gilbert Epron). Il est professeur titulaire de la classe de mandoline au CRD d’Argenteuil depuis 1988 et professeur de mandoline au Pôle supérieur d’en- seignement artistique Paris-Boulogne-Billancourt depuis plusieurs années. Renaud Malaury Renaud Malaury a étudié à Paris et à Strasbourg et a été l’élève de Jean Deplace, Philippe Muller, Roland Pidoux et Miklos Perenyi. Se produi- 15
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S 01 4 4 8 4 4 4 8 4 2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R RETROUVEZ LES CONCERTS S U R L I V E . P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R R E T R O U V E Z L A P H I L H A R M O N I E D E PA R I S S U R FA C E B O O K , T W I T T E R E T I N STA G R A M R E S TA U R A N T L E B A LC O N (PHILHARMONIE - NIVEAU 6) Mansot - Photographie : William Beaucardet. 01 4 0 3 2 3 0 01 - R E STA U R A N T- L E B A LC O N. F R L ’ AT E L I E R- C A F É ( P H I L H A R M O N I E - R E Z - D E - PA R C ) 01 4 0 3 2 3 0 0 2 Frédéric Mansot CAFÉ DES CONCERTS : Frédérick (CITÉ DE LA MUSIQUE) 01 4 2 4 9 74 74 - C A F E D E S C O N C E RT S . C O M - illustration BAF - Illustration E.S. 1-1083294, 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547 - Imprimeur : Impro PA R K I N G S Q - PA R K ( P H I L H A R M O N I E ) 18 5 , B D S É R U R I E R 7 5 019 PA R I S Q - PA R K- R E S A . F R INDIGO (CITÉ DE LA MUSIQUE) 2 21 , AV. J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S 16
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