Bach in India Orchestre de chambre de Paris Dr. Lakshminarayana Subramaniam | Amandine Beyer
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Valery Dr. Gergiev L. Subramaniam Amandine Beyer Bach in India Orchestre de chambre de Paris Dr. Lakshminarayana Subramaniam | Amandine Beyer Dimanche 4 octobre 2015
Ce concert est suivi d’une rencontre avec Amandine Beyer et Dr. Lakshminarayana Subramaniam à 18h dans la Rue musicale.
DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015 – 16H30 SALLE DES CONCERTS Bach in India Johann Sebastian Bach Concerto pour violon en ré mineur BWV 1052 Dr. Lakshminarayana Subramaniam Carnatic Classical, pour violon seul ENTRACTE Johann Sebastian Bach Chaconne pour violon seul Dr. Lakshminarayana Subramaniam Paris Concerto, concerto pour violon indien et orchestre – création Tribute to Bach, pour deux violons et orchestre Orchestre de chambre de Paris Josep Vicent, direction Amandine Beyer, violon et direction Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violon Ambi Subramaniam, violon Vankayala Venkata Ramana Murthy, mridangam Coproduction Orchestre de chambre de Paris, Philharmonie de Paris. Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le 30 octobre 2015 à 14h. Il restera disponible sur francemusique.fr pendant un mois. FIN DU CONCERT VERS 18H30. 3
La musique classique indienne compte parmi les plus anciennes au monde ; son origine remonte aux écrits traditionnels de l’Hindouisme, les Védas. Le Sama Véda, l’un des quatre Védas, a développé un système particulièrement sophistiqué de psalmodie des hymnes védiques associé à l’emploi de sept notes de musique. La musique classique indienne dériverait du Sama Véda. Jusqu’au XIIIe siècle environ, l’Inde était dotée d’un seul et même système musical qui a progressivement donné naissance à une musique de l’Inde du Nord et une musique de l’Inde du Sud. Alors que la première s’est impré- gnée d’éléments musicaux perses et arabes, la seconde est restée plus proche de ses racines. Depuis le XVe siècle, la musique classique de l’Inde du Sud (ou musique carnatique) a évolué pour devenir une forme musicale extrêmement structurée mettant l’accent sur la mélodie et sur le rythme. Son système de soixante-douze échelles modales et de cent soixante-quinze cycles rythmiques de base lui permet de dialoguer avec la quasi-totalité des formes rythmiques ou mélodiques du monde. La musique carnatique s’est avant tout développée comme tradition lyrique, la majorité de ses compositions étant accompagnées de mots. C’est pour- quoi, même lorsqu’elle est instrumentale, son interprète essaie d’imiter le chanteur afin de suggérer les paroles. 4
Johann Sebastian Bach (1685-1750) Concerto pour violon et cordes en ré mineur BWV 1052 Amandine Beyer, violon et direction I. Allegro II. Adagio III. Allegro Durée : environ 20 minutes. Si le Concerto pour clavecin en ré mineur est bien connu, on sait aujourd’hui qu’il est l’adaptation par Bach lui-même d’un concerto pour violon écrit antérieurement, également en ré mineur, mais aujourd’hui perdu. On a pu reconstituer l’original disparu : c’est cette version qui est aujourd’hui interprétée. L’Allegro initial révèle un tel caractère de concerto italien pour violon que l’on avait même un temps supposé qu’il était issu d’un original ultramontain, de Vivaldi ou de l’un de ses contemporains : plasticité et vigueur toutes baroques de la phrase initiale, ampleur de la respiration instrumentale. Mais c’est faire peu de cas de l’exceptionnelle densité du tissu polyphonique de cette page, de sa tension farouche, de son caractère puissamment dramatique. Au soliste est offerte une partie riche, brillante, où la virtuosité peut s’épanouir avec délectation et l’apparence d’une grande liberté, dans des épisodes où il intervient seul et quasiment à découvert. Ici comme ailleurs, l’éloquence du discours fait supposer quelque trame narrative que l’on peut découvrir à la lumière du remploi des trois mou- vements en morceaux de cantates, le premier et le deuxième dans « Wir müssen durch viel Trübsal in das Reich Gottes eingehen » (Il nous faut traverser maintes tribulations pour entrer au royaume de Dieu) BWV 146, le troisième pour ouvrir la cantate « Ich habe meine Zuversicht » (J’ai placé ma confiance en mon Dieu fidèle) BWV 188. La lecture de ces morceaux de cantates révèle l’expression de la souffrance de l’homme accablé par le fardeau de son existence terrestre, et la façon dont la foi sauve le chrétien au milieu des vicissitudes de la vie. Gilles Cantagrel 5
Dr. Lakshminarayana Subramaniam (1947) Carnatic Classical, pour violon seul Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violon Durée : environ 20 minutes. Dr. Lakshminarayana Subramaniam est un illustre représentant de la musique carnatique, laquelle possède l’une des structures mélodiques et ryth- miques les plus sophistiquées au monde. Adopté par la tradition musicale carnatique dans la première partie du XIXe siècle, le violon moderne est aujourd’hui l’un des premiers instruments solistes de la scène de concert. Le concert de musique carnatique est constitué d’une composition musicale appelée kriti. Le kriti est écrit à partir d’un raga et d’un tala (cycle rythmique). Une improvisation libre (basée sur le même raga que le kriti) appelée raga alapana se joue en prélude au kriti. Celui-ci possède trois sections : le pallavi, l’anupallavi et le charanam. L’interprète commence avec le pallavi, le joue avec des variations appelées sangatis, poursuit avec l’anupallavi, également avec variations, puis revient au pallavi avant d’arriver à la section finale. Selon la tradition, le pallavi et l’anupallavi correspondent chacun à deux lignes du texte alors que le charanam est deux fois plus long. La musique de la deuxième moitié du charanam est habituellement la même que celle de l’anupallavi bien que le texte soit différent. Après le kriti, l’interprète joue une section improvisée avec percussion appelée swara kalpana et écrite suivant le même cycle rythmique que le kriti. Johann Sebastian Bach Chaconne, extrait de la Partita pour violon seul en ré mineur no 2 BWV 1004 Amandine Beyer, violon Composition : à Köthen (?) vers 1717. Bach rassemble son recueil de Six Sonates et Partitas pour violon en 1720. L’œuvre circule au XVIIIe siècle sous forme de copies manuscrites. Durée : environ 15 minutes. 6
On suppose que Bach a écrit ses œuvres audacieuses pour violon seul pen- dant son poste à Köthen, auprès d’un prince calviniste qui n’avait pas besoin de musique d’église ni d’orgue, mais qui tenait un salon où la musique profane était reine. Pendant cette période heureuse, le compositeur a poussé à fond ses expérimentations sur le clavecin, le violon ou le violon- celle, bien qu’il ne fût pas le premier à écrire pour violon solo. S’il était d’usage de terminer souvent une partita (une suite) par des varia- tions, cette pièce, cinquième et dernier volet de la Partita no 2, atteint d’im- pressionnantes proportions. La chaconne, moins stricte que la passacaille à laquelle elle ressemble, est une succession typiquement baroque de réitérations sur un thème, un canevas d’accords sur huit mesures ; en somme, elle représente un art d’habiller de nombreuses fois, avec des formulations toujours différentes, la même structure. À travers la chaconne, Bach offre le plus riche éventail de possibilités techniques et expressives jamais proposé au violon : c’est le « monument historique » du genre et, pour l’exécutant, c’est une pierre de touche hérissée de difficultés. La célèbre Chaconne se montre au fond très souple dans son écriture, car son thème est ambigu, entre quatre et huit mesures, et d’autres thèmes très ressemblants viennent s’y greffer pour démarrer de nouveaux cycles internes, autant de « variations de la variation ». Les changements rythmiques sont les plus perceptibles : rythme pointé du début, nouvelles rédactions en croches, doubles-croches, traits, triolets… La dimension verticale, polyphonique, s’exprime par les doubles, triples et quadruples cordes, les épisodes en contretemps, sans oublier les arpèges très larges et rapides appelés « bariolages » ; puis, c’est le retour soudain à une ligne nue, émouvante… Loin d’être un simple feu d’artifice démonstratif, cette Ciacona insère dans sa forme assez stricte une psychologie aussi brûlante que diverse ; l’énoncé du début, appel presque déchirant, revient sous une forme grandiose à la fin ; l’archet voyage, de segment en segment, à travers des régions décidées, sereines et pacifiques, ou même un choral « d’orgue », en majeur. Isabelle Werck 7
Dr. Lakshminarayana Subramaniam Paris Concerto, concerto pour violon indien et orchestre Commande de l’Orchestre de chambre de Paris et de la Philharmonie de Paris - création Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violon Durée : environ 25 minutes. Le premier mouvement repose sur le raga traditionnel carnatique Shanmukhapriya, 56 e échelle modale en musique classique d’Inde du Sud (sur un total de 72 échelles modales). Le motif d’ouverture appartient à ce raga, avec ré comme tonique. Le deuxième motif est basé sur une échelle (Charu Kunthala) qui provient du glissement de la tonique de ré vers do, également dérivée de Charukesi, 26 e échelle modale. Le troisième motif repose sur le raga Vachaspati, obtenu par le glissement de la tonique vers si bémol tout en conservant les mêmes notes. Le quatrième motif se fonde sur le raga Dhenuka, 9e échelle modale. Les quatre motifs sont répétés suc- cessivement, mais toujours en utilisant l’harmonie implicite de leurs ragas respectifs. Au cours du développement du thème, un échange se fait entre différents instruments de l’orchestre, avec le violon solo jouant le thème tandis que les motifs se font de plus en plus brefs. Le thème passe de 4/4 à 6/8 à un premier puis à un second tempo, avec des échanges menant à la cadence du violon accompagné du mridangam, instrument de percussion indien, jusqu’à la récapitulation finale du thème. Le deuxième mouvement s’ouvre sur une cadence correspondant à l’alap (improvisation libre qui précède la composition dans la musique carnatique), avec pour base le raga Kalyani (mode lydien), 65e échelle modale. Il s’agit d’exprimer l’essence du raga en utilisant l’ornementation et les glissandos, typiques de la musique carnatique. Le thème se développe à travers un contrechant et des échanges entre l’orchestre et les instruments, découvrant l’essence de la musique indienne dans sa structure, ses mélodies et ses échanges. Il se conclut par une cadence rythmique, typique de la musique classique indienne, suivie d’une récapitulation où le thème est joué en canon jusqu’au contrepoint final à trois voix procédant du thème. Une structure rythmique sous-jacente se développe, semblable à la conclusion rythmique d’un solo de percussion dans la musique carnatique. 8
Le troisième mouvement repose sur le raga Gowrimanohari, 23e échelle modale, et utilise un cycle rythmique à 5/8, malgré la superposition polyrythmique de motifs mélodiques de quatre, sept et neuf notes à l’alto. Ceci mène à une cadence puis à un pont jusqu’à la tonalité de do mineur harmonique (Keeravani, 21e échelle modale), où le thème se développe selon une structure polyrythmique similaire avec le violoncelle jouant une partie du thème, jusqu’à une transition qui ramène à ré, tonique originelle de la pièce. Une section récapitulative sert de transition jusqu’à une coda rythmique et mélodique. Tribute to Bach, pour deux violons et orchestre Amandine Beyer, Dr. Lakshminarayana Subramaniam, violons Durée : environ 5 minutes. Cette composition du Dr. Lakshminarayana Subramaniam est écrite pour violon indien, violon baroque (ou classique occidental), orchestre à cordes, bois, cuivres, percussions d’orchestre et percussions indiennes. Tribute to Bach suit l’harmonie baroque mais est écrit à 7/8, mesure inhabituelle pour le baroque. La composition utilise à la fois les gammes mineures har- moniques et mélodiques, lesquelles correspondent aux ragas melakarta Kiravani (21e échelle modale) et Gowrimanohari (23e échelle modale). La composition comprend également un échange pendant lequel les deux instruments solistes alternent leur jeu, formule fréquente en musique classique indienne. Cependant, contrairement à la musique traditionnelle indienne où les échanges sont équitables, ici le partage se fait entre 3/8 et 4/8, puis entre 4/8 et 3/8, avec l’un des solistes jouant d’abord un temps de plus que l’autre, puis un temps de moins. Dans cette section, la partie de violon indien est totalement improvisée. La composition se conclut par un schéma de calcul rythmique typique en musique classique d’Inde du sud, le motif final étant répété trois fois avec un espace égal entre chaque répétition. Ce crescendo mène à la coda finale. 9
Amandine Beyer master-classes dans le monde entier. Son Le premier instrument d’Amandine enregistrement des Sonates et partitas Beyer est la flûte à bec : ce n’est qu’après de Bach paru en septembre 2011 en a quelques années qu’elle commence le renouvelé la vision « baroque » et a été violon, dans la classe d’Aurélia Spadaro salué par la critique : Diapason d’or de à Aix-en-Provence. C’est probable- l’année, Choc de Classica de l’année, Prix ment pour cette raison qu’après avoir de l’Académie Charles-Cros, etc. Son tra- terminé ses études de violon moderne vail sur ces pièces se poursuit actuelle- au Conservatoire de Paris (CNSMDP) et ment avec le spectacle Partita 2, écrit et avoir écrit un mémoire de maîtrise sur dansé par Anne Teresa de Keersmaeker Karlheinz Stockhausen, elle retrouve et Boris Charmatz. Depuis septembre le chemin de la musique ancienne en 2010, Amandine Beyer remplace Chiara partant étudier à Bâle auprès de Chiara Banchini comme professeur de violon Banchini. Cette période, décisive dans baroque à la Schola Cantorum Basiliensis sa formation, lui permet de découvrir le en Suisse. D’une certaine manière, un monde de l’interprétation historique et retour aux sources. de profiter du contact de personnalités telles que Hopkinson Smith, Christophe Dr. Lakshminarayana Subramaniam BIOGRAPHIES Coin ou Pedro Memelsdorff (Amandine V i o l o n i s t e e t c o m p o s i t e u r, Beyer a joué plusieurs années dans l’en- Dr. Lakshminarayana Subramaniam fran- semble médiéval Mala Punica). Toutes chit audacieusement les frontières entre ces expériences lui ont permis de se les musiques et les styles. Il joue et enre- former en tant que musicienne et inter- gistre de la musique carnatique, de la prète, et l’ont incitée à se lancer dans la musique classique occidentale, et com- carrière de violoniste itinérante, donnant pose et dirige de nombreux orchestres de nombreux concerts dans le monde de renommée internationale. Au cours entier. Elle partage actuellement son de sa carrière, il enregistre des musiques activité entre les différents ensembles de films, collabore avec des artistes tels auxquels elle participe : Les Cornets que Yehudi Menuhin, Stéphane Grappelli Noirs, des duos avec Pierre Hantaï, et Herbie Hancock, dans un registre Kristian Bezuidenhout ou Laurence allant du jazz aux musiques du monde Beyer, et son propre ensemble, Gli en passant par la « global fusion ». Incogniti, avec lequel elle a enregistré Dr. Lakshminarayana Subramaniam a Les Quatre Saisons de Vivaldi et les produit, joué, dirigé et collaboré à plus concerti grossi de Corelli. Amandine de deux cent œuvres. Pour mieux faire Beyer se consacre également à l’ensei- connaître la musique classique sud-in- gnement : elle donne des cours à l’ES- dienne, il a enregistré une série de MAE de Porto (Portugal), ainsi que des quatre disques intitulée An Anthology of 10
South Indian Music et co-écrit avec son collabore avec des formations presti- père le livre Euphony. Il travaille à une gieuses comme le Seattle Symphony série de disques sur le cadre mélodique Orchestra, l’Orchestre National de traditionnel du raga. Il est directeur Lille, le Sinfonia Baltica, l’Orchestre musical du Lakshminarayana Global Symphonique de KwaZulu-Natal, l’Or- Music Festival, qu’il a lui-même fondé, et chestre Symphonique de Fairfax et est également un fervent défenseur de l’Orchestre Philharmonique de Leipzig, l’enseignement de la musique classique pour n’en citer que quelques-unes. Ambi aux jeunes indiens, avec la Subramaniam Subramaniam passe d’un style à l’autre Academy of Performing Arts (SAPA), une avec une grande facilité, jouant aussi institution de renommée mondiale ins- bien de la musique occidentale que de tallée à Bangalore. Dr. Lakshminarayana la musique indienne. Il se produit régu- Subramaniam a reçu de nombreuses lièrement en compagnie de sa famille récompenses, notamment le Sangeet et d’autres grands noms de la musique Natak Akademi Award de l’artiste le comme Larry Coryell, Ernie Watts, plus créatif de l’année, des mains du Corky Siegel et Shankar Mahadevan. Président de l’Inde. En octobre 2013, Récemment, il a sorti son premier album il a co-signé avec sa fille le livre The solo, Indian violin, salué par la critique. BIOGRAPHIES SaPaBaby book. Vankayala Venkata Ramana Murthy Ambi Subramaniam Né en 1963, Vankayala Venkata est le fils Ambi Subramaniam se produit pour du très acclamé « Mridanga Vidwan » la première fois à sept ans et a depuis (professeur émérite de mridangam) donné des concerts partout dans le Sri. Vankayala Narasimham. Appartenant monde. Il joue régulièrement en duo à la quatrième génération de musi- avec son père, Dr. Lakshminarayana ciens de sa famille, il est repéré très Subramaniam. Il se produit en solo au jeune comme enfant prodige de la Dussehra Festival (Mysore Palace), au musique et donne son premier concert Festival Menuhin (Gstaad), au Lincoln en soliste à huit ans. Il remporte égale- Center Out of Doors Festival (New ment le concours de la All India Radio York) ou encore au Royal Festival Hall en 1981, qui lui remet la plus haute (Londres). À l’âge de treize ans, il est distinction pour son jeu exception- invité à se produire devant le Président nel de Mridangam en 2007. Vankayala de l’Inde H.E. A.P.J. Abdul Kalam pour Venkata Ramana Murthy a donné des les Pravasi Bharitiya Divas. Il a depuis centaines de concerts au cours des collaboré avec Dr. M. Balamuralikrishna, quatre dernières décennies, avec les Pandit Hari Prasad Chaurasia et Shankar plus grands musiciens classiques indiens Mahadevan. En tant que soliste, il de son temps, aussi à l’aise en musique 11
carnatique ou en musique hindustani le Grand théâtre du Liceu, etc. Son qu’en formation jazz. Il participe éga- enregistrement du Sacre du Printemps lement à de nombreux programmes de Stravinski a été salué par la critique en nationaux comme les concerts Sangeet 2011. Josep Vicent a été directeur et chef Sammelan, les South Zone hook-up principal de l’Orchestre Symphonique Concerts, les concerts de la All India des Baléares. Il a également été direc- Radio et de Doordarshan. Parallèlement, teur artistique du Groupe de Percussion il continue d’enseigner et de transmettre d’Amsterdam, du Festival Musica Nits et sa passion à de nombreux élèves. de l’Orchestre de chambre Interval. Il est chef d’orchestre principal du World Josep Vicent Orchestra depuis 2005, avec lequel il Josep Vicent est lauréat de nombreux a donné dix-sept tournées sur quatre prix : le Prix Oscar Esplá, le Prix des continents, œuvrant pour une meilleure Arts de la ville de Valence, le Prix de diplomatie et coopération entre les Performance des Jeunesses Musicales, pays grâce à l’universalité de la musique et est également ambassadeur de la classique. Fondation « Culture de Paix » depuis 2009. Il se produit à la tête d’orchestres Orchestre de chambre de Paris BIOGRAPHIES tels que le Liverpool Philharmonic, Depuis sa création en 1978, l’Orchestre le Rotterdams Philharmonisch, l’Or- de chambre de Paris, avec ses 43 musi- chestre de chambre de Paris, l’Orquesta ciens permanents, s’affirme comme Sinfónica de Chile, le Filarmónica de l’orchestre de chambre de référence Málaga ou le Sinfónica de Castilla y León. en France. La forme originale de ses Il a également eu l’occasion de diriger concerts, ses lectures « chambristes » des productions d’opéra au Teatro Real des œuvres, son travail de décloison- de Madrid et de nouvelles créations nement des répertoires et des lieux de Guy Caron pour le Cirque du Soleil. comme sa démarche citoyenne en direc- Il est également directeur musical de La tion de nouveaux publics lui confèrent Fura dels Baus. Récemment, il a dirigé une identité originale dans le paysage le London Symphony Orchestra, l’Or- musical parisien tout en assurant son chestre du Gewandhaus de Leipzig, le inscription à la Philharmonie de Paris et Filarmónica de Montevideo, le Sinfônica dans le réseau des grandes formations de Campinas, l’Ensemble Xenakis, de chambre internationales. Après plu- l’Ensemble New York Perspectives, sieurs collaborations avec des artistes l’Orchestre National d’Espagne et l’Or- renommés tels que Jean-Pierre Wallez, chestre National de Catalogne, dans Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow, des lieux prestigieux comme l’Opéra de John Nelson – directeur musical hono- Leipzig, le Théâtre Royal de la Monnaie, raire –, Joseph Swensen ou encore 12
Thomas Zehetmair, l’orchestre se dote et les pôles supérieurs de conservatoires d’un nouveau directeur musical, le chef à rayonnement régional. d’orchestre Douglas Boyd. Il s’entoure d’une équipe artistique composée du L’Orchestre de chambre de Paris reçoit chef d’orchestre Sir Roger Norrington, les soutiens de la Ville de Paris, de la de Deborah Nemtanu, violon solo super DRAC Île-de-France – ministère de la soliste, et de la contralto et chef d’or- Culture et de la Communication, de chestre Nathalie Stutzmann, artiste Crescendo, cercle des entreprises par- associée. Il poursuit sa complicité avec le tenaires, ainsi que du Cercle des Amis. chœur de chambre Accentus et Laurence La Sacem soutient les résidences de Equilbey, et met à l’honneur le compo- compositeurs de l’Orchestre de chambre siteur associé, Philippe Manoury. En de Paris. L’orchestre rend hommage plus des concerts parisiens au Théâtre à Pierre Duvauchelle, créateur de la des Champs-Élysées, à la Philharmonie marque Orchestre de chambre de Paris. de Paris, à la cathédrale Notre-Dame ou encore au Théâtre du Châtelet, l’or- Violons chestre étend son rayonnement en Deborah Nemtanu (violon solo super France et à l’étranger : tournées en soliste) BIOGRAPHIES Europe ; participation à de grands festi- Philip Bride (premier violon solo) vals (Festival de Saint-Denis, Wurzburg Daniel Garlitsky Mozartfest, festivals de Bucarest et Pascale Blandeyrac Augsbourg, etc.). Au cours des dix der- Jean-Claude Bouveresse nières années, l’Orchestre de chambre Hubert Chachereau de Paris s’est distingué par plus d’une Philippe Coutelen vingtaine d’enregistrements mettant en Marc Duprez valeur les répertoires vocal, d’oratorio, Sylvie Dusseau d’orchestre de chambre et de musique Hélène Lequeux-Duchesne d’aujourd’hui. L’Orchestre de chambre Florian Maviel de Paris est porteur d’une démarche Mirana Tutuianu citoyenne déclinée autour de quatre Angélique Charlopain engagements : territoire, éducation, Sophie Dutoit solidarité, insertion professionnelle, au travers d’actions culturelles et d’une forte présence dans le nord-est de la métropole parisienne. Dans le domaine de l’insertion professionnelle et de la formation, il développe des partenariats avec le Conservatoire de Paris (CNSMDP) 13
Altos Cors Serge Soufflard (solo) Tristan Aragau (solo) Sabine Bouthinon Gilles Bertocchi Anna Brugger Aurélie Deschamps Trompettes Philippe Dussol Pierre Désolé (solo) Claire Parruitte Jean-Michel Ricquebourg (trompette solo honoraire) Violoncelles Éric Picard (solo) Timbales Etienne Cardoze Nathalie Gantiez (solo) Benoit Grenet Livia Stanese Clavecin Louise De Ricaud Kazuya Gunji Contrebasses Piano Eckhard Rudolph (solo) Simon Zaoui Mylene Sarazin BIOGRAPHIES Benjamin Thabuy Flûtes Marina Chamot-Leguay (solo) Bernard Chapron Hautbois Mathilde Lebert (solo) Victor Grindel Clarinettes Florent Pujuila (solo) Nicolas Nageotte Bassons Fany Maselli (solo) Henri Roman Concert enregistré par France Musique 14
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S 01 4 4 8 4 4 4 8 4 2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R R E T R O U V E Z L A P H I L H A R M O N I E D E PA R I S S U R F A C E B O O K , T W I T T E R E T I N S TA G R A M R E S TA U R A N T L E B A L C O N (PHILHARMONIE 1 - NIVEAU 6) 01 4 0 3 2 3 0 01 R E S TA U R A N T- L E B A L C O N . F R Photo couverture : © D.R. - © Oscar Vasquez • E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547. L ’ AT E L I E R É R I C K AY S E R ® ( P H I L H A R M O N I E 1 - R E Z - D E - PA R C ) 01 4 0 3 2 3 0 0 2 CAFÉ DES CONCERTS (CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE 2) 01 4 2 4 9 7 4 7 4 CAFEDESCONCERTS.COM
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