Outremeuse itinéraire découverte - Visitez Liège
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Situé de l'autre côté de la Meuse, Outremeuse est un des quartiers populaires de Liège. Les traditions y sont restées vivantes, comme en témoignent le 15 août et les autres manifestations organisées tout au long de l'année. Terre natale de la marionnette Tchantchès, André Grétry et Georges Simenon y ont grandi. À côté de son folklore, Outremeuse se découvre également pour son patrimoine, qu'il soit modeste (enseignes, potales, etc.), ou plus imposant (églises, couvents, etc.). Durée : 2 h 14 i 1 La passerelle 2 Boulevard Saucy 12 3 Monument Tchantchès 16 15 13 4 Musée Tchantchès LA E Q. D 5 Le 15 août 11 6 Légende de Tchantchès 7 Rue Roture 8 Puits-en-Sock 1 2 3 10 9 Rue des Récollets et musée Grétry 10 Auberge Simenon et couvent des Récollets 9 11 Église Saint-Pholien 8 7 12 Caserne Fonck . 6 13 Hôpital de Bavière 4 5 14 Hospice Sainte-Barbe 15 Tanneurs et commune libre de Saint-Pholien 16 Pont des Arches Photos : © Office du Tourisme et Urbanisme ville de Liège Plan : © les contributeurs d’OpenStreetMap Dessins : © Milú Mascarenhas -
1. La Passerelle 4. Musée Tchantchès Créé en 1947 par la République libre C'est en 1877 que les d'Outremeuse, le musée Tchantchès autorités décidèrent de relier était situé à l'origine dans la rue Grande- par une passerelle les deux Bêche. Il fut installé en 1959 au n°56 de rives de la Meuse. La première la rue Surlet. L'année suivante, il accueillit passerelle fut terminée en le Théâtre Royal Ancien Impérial, un 1880. Épargnée durant la hôte prestigieux riche d'une collection première guerre mondiale, de 129 marionnettes. Aujourd'hui, le elle fut sabotée au début musée propose des spectacles et expose une impressionnante collection de de la seconde. Reconstruite marionnettes liégeoises. Le bâtiment est également occupé par la République après la guerre, la passerelle libre d'Outremeuse. Fondée en 1927, elle défend les traditions et le folklore du fut réouverte en 1949. Dans quartier. Elle cordonne et organise la grande manifestation d'Outremeuse : le les années 1990, elle fut réaménagée et dotée à cette occasion de la rampe 15 août. ouvert mardi et jeudi de 14 à 16 h. surplombant la Meuse. 5. Le 15 août 2. Boulevard Saucy Moment fort de l'agenda liégeois, le 15 août mêle le religieux, le folklore et Jusqu’en 1872, le boulevard Saucy était occupé par un bief. En 1873, le le goût des Liégeois pour le pèkèt, nom donné à un alcool local. Plusieurs nouveau boulevard reprit le nom du bief disparu. Il fut bordé par de nouvelles manifestations rythment ces festivités : messe en wallon, tirs de campes ou constructions lui donnant la physionomie que nous lui connaissons. Bâtiment encore cortège folklorique. La sortie de la Vierge noire, figure centrale de la emblématique du boulevard, l’athénée a été inauguré en 1883. Au-dessus procession du 15 août, constitue l'un des moments forts de ces festivités. de l’entrée, une statue représente un ouvrier métallurgiste en pleine réflexion. Statue datée des années 1600, elle doit son nom à sa patine qui a foncé au Elle est l’œuvre de Guillaume Beaujean. L'athénée porte le nom de Maurice fil des siècles. En soirée, le quartier se transforme en une grande fête populaire Destenay, qui fut bourgmestre de Liège et ministre d'état. animée par plusieurs concerts et de nombreux stands de pèkèt. Le 16 août, l’enterrement de Matî l'Ohè clôt les festivités. 3. Monument Tchantchès Tchantchès est le nom donné à une marionnette qui apparut à Liège au xixe siècle. Personnage populaire, Tchantchès devint au fil du temps l’archétype même du Liégeois. Il était donc légitime de lui élever un monument. Imaginée par Joseph Zomers, le statue représente une hiercheuse, nom donné aux femmes qui tiraient les wagonnets dans la mine, portant la marionnette de Tchantchès. Décédé en 1928, Zomers ne vit pas le monument inauguré en 1936. Le piédestal est précédé d'une vasque et d'un jardinet, conçus par l'architecte Bernimolin. Suite à la création d'un rond point en 1996, le monument a été déplacé de quelques mètres.
6. Légende de Tchantchès 8. Puits-en-Sock Situé au n° 58 de la rue Roture, une plaque Le nom de Puits-en-Sock est rappelle que, selon la légende, c'est à cet endroit composé de deux parties, Puits que Tchantchès vit le jour. Bien que faite de bois, la et Sock. Si le mot Puits ne fait marionnette Tchantchès à sa propre légende non guère de mystère, on s'interroge dénuée d'humour... Ainsi, Tchantchès naquit en encore sur la signification du Sock. Outremeuse en l'an 760. Lors de son baptême, sa Artère ancienne, elle était la voie tête cogna les bords des fonts baptismaux, de là il naturelle pour rejoindre l'Allemagne. garda un visage ingrat et un nez disproportionné. Comme Roture, elle a conservé de Ayant avalé un morceau de fer à cheval, il ne nombreuses bâtisses anciennes, dont certaines sont décorées d'enseignes pouvait plus tourner la tête ou la baisser. Malgré tous du xviiie siècle. En levant les yeux, on peut lire AU MORIANE - 1729 au n° ces malheurs, cela n'empêcha pas Tchantchès 22, À l'anneau d'or - 1723 au n°35, Au gland d'Or - 1750 au n°50, et d'avoir une vie bien remplie. Prince d'Outremeuse, À la lance d'or au n°56. Autre élément visible sur une enseigne de la rue : introduit à la cour de Charlemagne, il était un une représentation du château de Franchimont au n°29. combattant redoutable avec ses coups de tête empoisonnés. Aucune armure ne pouvait résister à son terrible coup de tête. Après avoir vengé la mort de 9. Rue des Récollets et musée Grétry son compagnon Roland, il rentra à Liège. Il mourut à 40 ans de la grippe Comme son nom l'indique, cette rue espagnole... Toujours selon sa légende, Tchantchès fut enterré là où se dresse mène à l'ancien couvent des Récollets. sa statue. Rue ancienne, elle fut habitée par 7. Rue Roture les drapiers, corporation qui était très présente dans cette partie de Le nom de Roture viendrait du vieux français rote, signifiant route, et n'aurait la ville. Au n°34, le musée Grétry pas de lien direct avec le mot roturier. Ruelle populaire, Roture est l'une des vous invite à découvrir la vie de ce vieilles rues d'Outremeuse comme en témoignent ses nombreuses bâtisses des compositeur au travers de nombreux e e xvii et xviii siècles. La rue a également conservé une potale, nom donné aux objets et documents dont certains lui niches et aux chapelles qui accueillent une statue, souvent celle de la Vierge, ont appartenu. Souvent considéré comme le père de l'opéra-comique, une veillant sur le quartier. Le quartier d'Outremeuse en compte d'ailleurs encore inscription rappelle la naissance de ce grand compositeur en 1741. Décédé beaucoup. Enfin, deux grilles placées au début du xxe siècle terminent la rue. en 1813, le musée fut inauguré solennellement cent ans après en présence du Appelées La cage aux lions, elles furent installées afin de freiner la course des roi Albert Ier et de la reine Élisabeth. enfants et de les protéger du charroi de la rue Puits-en-Sock. 10. Auberge Simenon et couvent des Récollets Jusqu'à la Révolution, l'église Saint-Nicolas et l'auberge Simenon, à côté, formaient le couvent des Récollets. Ordre religieux se revendiquant de saint François d'Assise, les Récollets s'installèrent à Liège à la fin du xve siècle. Confisquée à la Révolution, l'église du couvent fut transformée en église paroissiale en 1804. Dédiée à saint Nicolas depuis cette époque, l'église, datant du début du xviiie siècle, renferme la statue de la Vierge noire, sortie lors des festivités du 15 août. Quant au reste du couvent, il est aujourd'hui occupé par une auberge de jeunesse. Elle porte le nom d'un des plus célèbres enfants d'Outremeuse : Georges Simenon.
13. Hôpital de Bavière Terminé en 1877, le boulevard de la Constitution occupe l'emplacement d'un ancien bief transformé en une voirie rectiligne plantée d'arbres. Chaque vendredi, à l'ombre de ceux-ci, se tient le marché aux puces de Saint-Pholien. Bâtiment emblématique situé sur le boulevard, l'entrée de l'ancien hôpital de Bavière Auberge Simenon fut édifiée en 1895. À l'origine, l'hôpital de Bavière, installé dans une ancienne propriété du prince- 11. Église Saint-Pholien évêque Ernest de Bavière, était situé à l'emplacement de l'actuelle place de l'Yser. Déplacé à cet endroit à L'actuelle église Saint-Pholien fut terminée en la fin du xixe siècle, seule fut conservée la chapelle. 1914. De style néogothique, elle fut imaginée par Démontée et installée à côte de l'entrée principale, l'architecte Edmond Jamar. Bien que récente, la elle fut inaugurée en 1899. Dans les années 1980, l'hôpital déménagea à la présence d'une église dédiée à saint Pholien à Citadelle. Le bâtiment désaffecté attend encore, comme le site, une nouvelle cet endroit remonte au Moyen Âge. L'église Saint- affectation. Pholien fut immortalisée par un roman de Georges Simenon : le pendu de Saint-Pholien. S'inspirant d'un 14. Hospice Sainte-Barbe fait divers, la découverte d'un pendu à la porte de l'église, Simenon signa avec ce roman de 1931 l'une Fondé par Jean-Ernest de Surlet des premières apparitions du commissaire Maigret. de Chokier en 1698, l'hospice ouvert tous les jours sauf le lundi de 9:30 à 18:00 Sainte-Barbe fut construit afin d'y placer les mendiantes, les vagabondes, les femmes 12. Ancienne caserne Fonck indisciplinées et, par la suite, les femmes jugées démentes. Le monastère du Val-des-Écoliers fut Après la Révolution, le bâtiment fondé au xiiie siècle et subsista jusqu'à servit d'orphelinat jusqu'à sa la Révolution, époque à laquelle il fut vente dans les années 1980 par transformé en caserne. Profondément le C.P.A.S. de Liège. Acquis par modifié et aménagé au xixe siècle, il reste l'asbl la Maison Heureuse, l'ensemble, comportant une chapelle néogothique, encore quelques vestiges du monastère, des bâtiments du xixe et un bâtiment du xviie siècle, fut rénové par l'architecte dont l'ancienne salle capitulaire datant Charles Vandenhove. Inséré dans un mur, un canon vient rappeler qu'à côté du xive siècle. Parmi les bâtiments de l'ancien hospice Sainte-Barbe se dressait un balloir, terme synonyme de bastion. construits au xix siècle, l'imposant manège de 1837 est utilisé aujourd'hui e pour des manifestations. La caserne porte le nom du cavalier Antoine Fonck, premier soldat belge tué lors de la Grande Guerre. Son régiment, le 2e régiment de lanciers, était caserné dans ces bâtiments. Désafectée, l'ancienne caserne est occupée depuis 1999 par une école d'art.
15. Tanneurs et commune libre de Saint-Pholien La rue et le quai des Tanneurs rappellent l'activité qui régnait dans ce quartier. Les tanneurs, comme les drapiers, formaient l'un des 32 bons métiers (corporations) que comptait la cité de Liège. Le quai compte encore plusieurs anciennes demeures, dont celle située au n°11 et portant l'inscription • Un site naturel de 80 hectares AUX 3 COURONNES D'OR – 1759. Non loin du quai, le bâtiment aux n°16 et 18 de la rue des Écoliers, à • A deux pas du centre-ville l'enseigne À la Pomme d'Or, est occupé par la • Plus de 60 monuments et 5 sites mairie de la Commune libre de Saint-Pholien-des- Prés. Elle aussi veille a la sauvegarde du folklore du classés quartier. • 13 km de promenades balisées 16. Pont des Arches Le pont des Arches est le plus ancien pont de Liège et fut jusqu'au xixe siècle le seul à enjamber la Meuse. Le premier fut édifié au xie siècle. Le pont actuel AU GUIDE VERT a été reconstruit en 1947 par l'architecte Georges Dedoyard. Ses piles sont MICHELIN décorées par des statues qui retracent l'histoire de Liège. On y trouve La naissance de Liège et La Révolution belge de 1830 d'un côté, et Le Moyen Carte commentée Âge et La résistance à l'occupant allemand de l'autre. Enfin marquant l'entrée à l’Office du Tourisme du pont, les bas-reliefs à droite évoquent la nativité et la légende du cheval Bayard, alors que ceux de gauche rendent hommage aux scènes populaires 13 quai de la Goffe liégeoises. Poumon vert situé à proximité du cœur historique, le site des Coteaux de la Citadelle offre des vues uniques de Liège et de la vallée de la Meuse. Mélangeant nature et patrimoine, il compte de nombreux monuments emblématiques de la cité. De la Montagne de Bueren, escalier monumental de plus de 300 marches, aux vestiges de l’enceinte du xiiie siècle, sans oublier les nombreuses essences d’arbres, les Coteaux de la Citadelle recèlent une foule de trésors à découvrir... Cinq promenades balisées ont été aménagées afin de sillonner ce site récompensé par au Guide Vert Michelin.
INFO Halle aux viandes www.visitezliege.be info@visitezliege.be +32 (0) 4 221 92 21 13, quai de la Goffe – 4000 Liège Éditeur responsable : Office du Tourisme, quai de la Goffe , 13 - 4000 Liège – Impression : CIM Ville de Liège – Conception et graphisme : office du Tourisme – Édition 2019
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