Photo aérienne N - Préfecture de la Haute-Vienne
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Projet de centrale photovoltaïque au sol EI 2332 / Février 2018
Commune de Saint-Yrieix-la-Perche (87) - Etude d’impact
Photo aérienne
N
Source du fond de plan : Géoportail
0 200 m
Échelle : 1 / 5 000
Emprise du projet S
47 O
E
Projet de centrale photovoltaïque au sol EI 2332 / Février 2018
Commune de Saint-Yrieix-la-Perche (87) - Etude d’impact
2.1.3. Situation cadastrale
Le projet se localisera sur la parcelle suivante (commune de Saint-Yrieix-la-Perche) :
Superficie de Superficie concernée par
Numéro de
Lieu-dit la parcelle les terrains du projet
parcelle
(m2) (m2)
« Taillis des États» 000 WZ 42 92 280 60 789
TOTAL SUPERFICIE DU PROJET 60 789
La surface totale du projet atteint environ 6,1 ha.
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Projet de centrale photovoltaïque au sol EI 2332 / Février 2018
Commune de Saint-Yrieix-la-Perche (87) - Etude d’impact
Situation cadastrale
N
42p
Source du fond de plan : Cadastre.gouv
0 100 m
Échelle : 1 / 2 500
Emprise du projet
42p Numéro de parcelle concernée par le projet
S
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Commune de Saint-Yrieix-la-Perche (87) - Etude d’impact
2.1.4. Servitudes, contraintes et risques
2.1.4.1. Servitudes et emplacement réservé
Les terrains du projet sont situés à proximité d’une ligne électrique et d’une canalisation d’eau
potable. Toutefois, aucune ne traverse le site.
2.1.4.1.1. Servitude de lignes électriques
Il existe une ligne électrique BT (Basse Tension) aérienne permettant l’alimentation de la station
d’épuration implantée au nord-ouest du site. Cette dernière se situe à environ 60 m des terrains du
projet.
2.1.4.1.2. Servitude de canalisation d’eau potable
D’après la SAUR Grand-Ouest, il existe une canalisation d’eau potable enterrée le long de la voirie
d’accès à l’ancien centre d’enfouissement.
2.1.4.2. Risques
Les risques sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche sont les suivants :
risque inondation,
séisme (zone de sismicité 1),
transport de matière dangereuse.
Les différentes catastrophes naturelles recensées sur le territoire de Saint-Yrieix-la-Perche sont
présentées ci-après. Elles permettent de qualifier et de quantifier les risques identifiés sur la
commune :
Situation du projet par Plan de Prévention du Risque inondation (source : géorisque)
Type de catastrophe Période Arrêté du
Inondation, coulées de boue et
25/12/1999 au 29/12/1999 29/12/1999
mouvements de terrain
2.1.4.2.2. Mouvements de terrain
Inondation et coulées de boue 22/09/1993 au 24/09/1993 11/10/1993
Tempête 06/11/1982 au 10/11/1992 18/11/1982
D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs, la commune n’est pas concernée par le
Catastrophes naturelles recensées sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche (source : Géorisque) risque mouvements de terrain. Toutefois, plusieurs mouvements de terrain localisés ont été
recensés à proximité des terrains du projet. Il s’agit essentiellement de mouvements de type
La commune de Saint-Yrieix-la-Perche est dotée d’un Plan Communal de Sauvegarde et d’un Plan « effondrement ».
de Prévention du Risque (PPR) inondation approuvé par arrêté préfectoral le 07/04/2008.
Aucun mouvement de terrain n’a été recensé sur le site étudié.
2.1.4.2.1. Inondation
D’après le zonage du Plan de Prévention du Risque inondation de la commune de Saint-Yrieix-la-
Perche, les terrains du projet sont situés hors de toute zone de prescription (Cf. illustration
suivante).
De plus, les terrains du projet, situés à distance des cours d’eau et en amont topographique de ces
derniers ne sont pas concernés par le risque inondation.
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2.1.4.2.3. Séisme
La commune de Saint-Yrieix-la-Perche est localisée en zone sismique 1 (risque très faible).
D’après la base de données Sisfrance, huit séismes ont cependant été recensés sur la commune
depuis les années 1900 (intensité variant entre 0 et 4 dans la commune).
Localisation Région de Intensité Intensité dans
Date
épicentrale l’épicentre épicentrale la commune
Brandes du Haut-
18/11/1901 Poitou 6 4
Poitou (Charroux)
Marche-Boischaut
26/09/1925 (Châteaumeillant-La- Berry 6,5 0
Chatre)
28/09/1935 Angoumois (Rouillac) Charente 7 4
Haute-Marche (Saint-
12/09/1955 Limousin 5 2,5
Sulpice-les-Feuilles)
20/07/1958 Ile d’Oléron Charente 6 3,5
Basse-Marche
07/04/1968 Limousin 4,5 3,5
(Châteauponsac)
Plateau du Limousin
08/09/1976 Limousin 5 3
(Oradour-sur-Vayres)
Plateau du Limousin
06/11/1976 Limousin 5,5 3
Photo 1. Mouvements de terrain recensés à proximité des terrains du projet (source : géorisque) (Châlus)
De plus, les terrains du projet sont concernés par un aléa faible concernant le retrait-gonflement
des argiles. 2.1.4.2.4. Risque Transport de Matières Dangereuses
Le risque de transport de marchandises dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident
se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou
canalisation.
Trois effets peuvent être associés à ce risque :
une explosion ;
un incendie ;
un dégagement de nuage toxique.
D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de la Haute-Vienne, les risques liés
au transport de matières dangereuses à proximité des terrains du projet sont liés à la présence de
la RD 704 à 1 km à l’est et de la ligne de chemin de fer Limoges – Saint-Yrieix-la-Perche, située à
environ 820 m à l’ouest.
2.1.5. Contraintes
2.1.5.1. Aérodrome
Les installations photovoltaïques situées à proximité des aérodromes sont susceptibles de gêner les
pilotes durant les phases de vol proches du sol.
Aléa retrait-gonflement des argiles (source : géorisque) Les zones d’implantation des panneaux photovoltaïques localisées à moins de 3 km de tout point
d’une piste d’aérodrome (y compris les hélistations) ou d’une tour de contrôle sont particulièrement
sensibles à cet égard.
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L’aérodrome le plus proche du site est l’aérodrome de Limoges. La piste de cette infrastructure est
située à plus de 30 km au nord du site.
2.1.5.2. Contraintes intrinsèques au site
Les terrains du projet constituent un ancien site d’enfouissement de déchets autorisé par arrêté
préfectoral le 27/02/1981. Ce centre de stockage a été en fonctionnement jusqu’en 2008.
Lors du réaménagement du site, les casiers de stockage ont été recouverts de 20 cm de matériaux
homogénéisés, d’une couverture étanche et drainante en géotextile, de 30 cm de terre végétale et
d’une couche de compost végétal.
Une station d’épuration, située au nord-ouest des terrains du projet, permet le traitement des eaux
de ruissèlement avant rejet au milieu récepteur.
Des torchères permettant de brûler les gaz liés à la décomposition des déchets en profondeurs sont
également présentes sur le site.
Ces équipements devront être maintenus en bon état de marche afin d’éviter toute pollution liée à
l’activité antérieure du site.
La commune de Saint-Yrieix-la-Perche se situe au sud du département de la Haute-
Vienne, au sein des Monts de Fayat (contreforts du Massif central).
Les terrains du projet sont actuellement occupés par des friches, fourrés et landes.
Les terrains du projet sont situés à proximité d’une ligne électrique et d’une canalisation
d’eau potable. Toutefois, aucune ne traverse le site.
Les terrains du projet sont concernés par un aléa faible pour le retrait-gonflement des
argiles.
Ils sont situés à 1 km de la RD704 et à 820 m de la ligne de chemin de fer Limoges –
Saint-Yrieix-la-Perche, toutes deux concernées par le risque TMD.
Des équipements permettant la préservation du milieu et en lien avec l’usage antérieur
du site sont présents sur les terrains du projet.
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2.2. Milieu physique
2.2.1. Contexte climatique
2.2.1.1. Contexte général
Le climat de la Haute-Vienne est de type océanique atténué. Les hivers y sont relativement doux,
les chutes de neige légèrement supérieures à la moyenne nationale en plaine, et les étés sont
relativement chauds et secs. Les vents y sont assez modérés, bien que quelques rafales atteignent
les 130 km/h en cas de tempête.
2.2.1.2. Données climatiques locales
Les données climatiques prises en compte sont celles de la station météorologique de Limoges (87)
qui se trouve à environ 30 km au nord du projet (données Météo France). Concernant les vents, les
données utilisées proviennent de la station météorologique de Saint-Yrieix-la-Perche.
2.2.1.2.1. Températures et précipitations
Les températures du secteur sont assez douces en hiver (minimum mensuel rencontré en janvier) et
Fréquence des vents en fonction de leur provenance en %
modérément chaudes en été (maximum mensuel rencontré en juillet). La moyenne annuelle
(Source : Météo France Station Saint-Yrieix-la-Perche, année 2017)
minimale est de 7,7 °C et la moyenne annuelle maximale est de 15,2 °C.
La zone bénéficie d’une pluviosité moyenne annuelle relativement élevée (1023,5 mm) avec des
2.2.1.2.3. Données kérauniques
hauteurs maximales mensuelles en novembre (101,3 mm) et des hauteurs minimales mensuelles en
juillet (65,6 mm).
Les données kérauniques du département de la Haute-Vienne sont les suivantes :
Le nombre moyen annuel de jours pluvieux est de 134,9 jours.
Orages (jrs/an) Densité d’arc (arcs/an/km2)
Haute-Vienne [25 ; 30 [ 2,3
Moyenne nationale 20 2,52
Photo 2. Source : météorage.fr
Le département est donc soumis à des phénomènes orageux assez fréquents.
Normales climatologiques annuelles de la station de Limoges (Source : Météo France, données de 1981 à 2010)
2.2.1.2.4. Ensoleillement
2.2.1.2.2. Vents
Soumis aux influences océaniques et continentales, le département de la Haute-Vienne bénéficie
d'un climat marqué par un ensoleillement modéré.
Les vents du secteur proviennent majoritairement de l’ouest et du sud-ouest. Ils présentent des
vitesses comprises entre 1,5 et 4,5 m/s.
La région bénéficie d'un ensoleillement annuel d’environ 1900 heures/an (données de 1991 à
Le secteur n’a pas connu d’épisode de vent violent en 2017.
2010). Le nombre de jours présentant un bon ensoleillement y est de 83 jours/an.
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Durée mensuelle moyenne de l’ensoleillement sur la station de Limoges
(Source : Météo France, données de 1991 à 2010)
2.2.1.3. Micro-climat
Le microclimat désigne généralement des conditions climatiques limitées à une région géographique
très petite, significativement distinctes du climat général de la zone où se situe cette région.
Les terrains sont implantés sur des coteaux présentant des pentes plus ou moins marquées et
orientées vers le Nord. Cette orientation couplée à la présence de zones ouvertes où le sol est
dépourvu de végétation dense entraine un microclimat sur la zone du projet.
De plus, le relief local joue un rôle important dans l’orientation des vents.
La zone du projet est soumise dans son ensemble à une influence climatique de type
océanique altérée avec des hivers relativement doux et des étés modérément chauds et
secs, pouvant entrainer des phénomènes orageux fréquents.
L’ensoleillement est relativement important localement.
Le site du projet fait l’objet d’un microclimat.
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2.2.2. Topographie, terres, sols et sous-sols
2.2.2.1. Contexte morphologique
Le secteur d’étude appartient à l’ensemble des monts de Fayat, constituant les contreforts du Massif
central.
À peine marqués dans les reliefs, les Monts de Fayat atteignent 527 mètres (point culminant : Puy
bar), dominant de quelques dizaines de mètres seulement le plateau alentour. Ils n’en jouent pas
moins un rôle important dans l’organisation des paysages limousins, en séparant le bassin versant
de la Vienne qui alimente la Loire au nord, du bassin versant de la Vézère qui rejoint la Dordogne
au sud.
Les terrains du projet se situent sur une zone de plateau encadrée au nord par la vallée de l’Isle et
au sud par la source et la vallée de la Loue.
Orientation des pentes du site
Globalement, l’altitude sur les terrains du projet varie entre 427 m au point le plus haut situé à
l’angle sud-est et 395 m au point le plus bas situé à l’angle nord-ouest.
Les terrains du projet sont implantés au sein du massif des monts Fayats.
Le site est principalement orienté vers le nord-ouest mais une analyse plus détaillée y
montre plusieurs orientations différentes.
L’altitude sur les terrains du projet varie entre 395 et 427 m.
2.2.2.2. Contexte géologique
2.2.2.2.1. Géologie à l’échelle du département de la Haute-Vienne
Du point de vue géologique, le département de la Haute-Vienne est intégralement situé sur le
Massif central, caractérisé en Haute-Vienne par des roches plutoniques ainsi que des roches
sédimentaires paléozoïques à précambriennes, métamorphisées lors de l’orogénèse varisque.
Topographie du secteur d’étude (Source : Topograhic-map)
Les terrains les plus récents sont représentés par les alluvions fluviatiles et lacustres du réseau
hydrographique actuel. Les plus anciens terrains sont inclus dans les structures complexes du
Ils sont situés en haut de crête avec plusieurs orientations de pentes. La carte ci-après permet de
Massif central ; bien qu’antérieur à l’orogenèse varisque, qui s’est étalée de 435 à 295 Ma, l’âge
visualiser ces orientations.
précis des roches cristallines en Haute-Vienne est actuellement indéterminé (entre la fin du
Protérozoïque et le début du Paléozoïque).
La majeure partie du site est toutefois orientée vers le nord-ouest.
Le métamorphisme des roches de la Haute-Vienne ayant été intense et de longue durée, il a
provoqué la formation de nombreuses roches hydrothermales, enfermant notamment des filons d’or
ou d’uranium.
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2.2.2.2.2. Géologie locale
Les aires d’études éloignées et intermédiaires sont marquées par une diversité géologique
importante.
L’essentiel des terrains du projet repose sur des formations gneissiques imprégnées par des filons
et amas diffus d’aplite pegmatique et granite à 2 micas ou muscovite ((1-2)).
La zone nord des terrains est concernée par une poche composée uniquement de Leucogranite de
grain moyen à biotite et muscovite (2). Cette roche ne diffère du leucogranite monzonitique
(granité gris bleu, à l’aspect banal) que par la relative abondance de la muscovite et la teneur plus
faible en biotite. Ces deux faciès restent d’ailleurs intimement associés.
2.2.2.3. Les terres et les sols
Le site du projet a la particularité d’avoir récemment été exploité (de 1981 à 2008) comme centre
de stockage de déchets ménagers. Les sols y sont donc remaniés et renferment des déchets.
Au terme de l’exploitation du site, les déchets ont été recouverts de matériaux homogénéisés, d’une
couverture étanche et drainante en géotextile, de 30 cm de terre végétale ainsi que de compost
végétal.
2.2.2.4. Érosion
Aucun signe d’érosion n’a été observé sur ou à proximité immédiate des terrains du projet.
Les terrains du projet reposent essentiellement sur des formations gneissiques.
Les sols du site ont été remaniés en raison de l’usage antérieur des terrains (centre
d’enfouissement de déchets) et de leur remise en état.
Aucune trace d’érosion n’est visible au niveau des terrains du projet.
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Contexte géologique
N
Le projet
Source : carte géologique BRGM, feuille “Nexon” Echelle : 1/50 000
Fz-C Remplissage récent des vallons et vallées, colluvions
1-2
m Gneiss schisteux à biotite, muscovite et sillimanite, avec parfois grenat abondant (métashale à métapélite argilo-quartzeuse)
3 Leptynite à grain fin, massive ou parfois litée, à biotites coplanaires dispersées; différenciations hololeucocrates à magnétite, en veines
dispersées; niveau à grain grossier local fréquent; chimisme de granite subalcalin à calco-alcalin
2M
Granite de grain moyen à biotite et parfois muscovite subordonnée
2
Leucogranite de grain moyen, à biotite et muscovite
1
Leucogranite de grain fin à grossier, à muscovite seule ou avec biotite subordonnée
1-2
( ( Zones d' "imprégnation" des gneiss par des filons et amas diffus d'aplite pegmatite et granite à deux micas ou muscovite
Quartz aurifère
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2.2.3. Eaux superficielles et souterraines
2.2.3.1. Hydrologie : caractérisation des eaux superficielles
2.2.3.1.1. Milieux récepteurs et réseau hydrographique local
Le projet se situe au sein de la zone hydrographique « l’Isle de sa source au confluent du ruisseau
Noir » (P600).
Sur le site d’étude, les eaux sont drainées puis dirigées vers la station d’épuration située
immédiatement au nord-ouest, où elles sont traitées puis rejetées au ruisseau sans toponyme
(code P6001220) localisé en fond de vallon et affluent de la rivière l’Isle.
Le ruisseau sans toponyme appartient ainsi à la masse d’eau superficielle « L’Isle de sa source au
confluent de la Valouse » (FRFR 49).
On constate la présence de nombreux étangs et retenues d’eau répartis dans le secteur.
La notion de masse d’eau a été introduite par la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Elle est commune à l’ensemble des États
membres de l’Union européenne. Une masse d’eau est une portion de cours d’eau, de canal, de littoral, de nappe,… qui
présente une relative homogénéité quant à ses caractéristiques environnementales naturelles et aux pressions humaines
qu’elle subit. C'est à cette échelle que sont évalués les états, les risques de non atteinte du bon état, les objectifs (2015,
2021 ou 2027) et les mesures pour y arriver.
Ainsi, sont distingués plusieurs types de masse d’eau :
Masse d’eau côtière
Masse d’eau de surface
Masse d’eau de transition
Masse d’eau de rivière
Masse d’eau souterraine
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Réseau hydrographique du secteur
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L’Isle
Ruisseau
P001220
Source du fond de plan : Géoportail
0 1000 m
Échelle : 1 / 25 000
Emprise du projet
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Réseau hydrographique EProjet de centrale photovoltaïque au sol EI 2332 / Février 2018
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Ruisseau sans toponyme (code P001220)
2.2.3.1.2. État quantitatif
Ce ruisseau se situe à environ 350 m au nord des terrains du projet, en fond de vallon. D’une
longueur de 3 km, il traverse essentiellement des territoires agricoles. Il n’existe aucune station hydrométrique sur le cours du ruisseau sans toponyme.
C’est un ruisseau très boisé où seul un léger filet d’eau coule en période estivale. Sa dense ripisylve La station hydrométrique implantée sur le cours de l’Isle la plus proche des terrains du projet et
en fait un corridor écologique de grand intérêt local. présentant des données sur les débits, est localisée sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche
même, à environ 1,6 km à l’ouest du site étudié (code station : P6001510).
L’Isle
Les débits moyens mesurés y sont les suivants :
L’Isle est une rivière du Massif central qui prend sa source dans le département de la Haute-Vienne
sur la commune de Janailhac (hameau de Rongeras) située à environ 9 km au nord des terrains du
projet. Au plus proche, le cours de l’Isle passe à 1 km au nord-est du site du projet.
Après un périple de 255 km, l’Ilse se jette dans la Dordogne à Libourne.
À proximité du projet, l’Isle sillonne successivement au sein de milieux boisés ou en milieux
agricoles, comme sur la photo ci-dessous. Ce cours d’eau est considéré comme un corridor humide
de fort intérêt local pour la trame bleue.
Débits mensuels à la station de « L’Isle à Saint-Yrieix-la-Perche»
(Source : Banque Hydro, données 2002 à 2017)
L’Isle présente des fluctuations saisonnières de débits bien marquées, avec des débits plus forts en
février et plus largement de décembre à octobre. En juillet cependant, le débit diminue fortement
jusqu’au mois de septembre (débit minimum de 0,29 m3/s en septembre). Les débits réaugmentent
par la suite progressivement durant les mois d’octobre à février. Les fluctuations peuvent être plus
De gauche à droite : Ruisseau sans toponyme et l’Isle au niveau du lieu-dit « Le Moulin de l’Eyssart » (SOE) prononcées sur de courtes périodes et selon les années.
Étangs et retenues d’eau à proximité des terrains du projet Les débits sur cette partie amont de l’Isle restent cependant relativement faibles quelque soit la
période de l’année (débit moyen maximal de 1,91 m3/s en février).
Une retenue d’eau est identifiée à environ 750 m au nord des terrains du projet sur le ruisseau
affluent de l’Isle. D’une surface approximative de 7700 m², elle est située à environ 180 m de la Nom de la station L’Isle à Saint-Yrieix-la-Perche
confluence avec l’Isle. Surface du bassin versant 87 km²
Module interannuel 1,02 m³/s
Le cours d’eau le plus proche (ruisseau sans toponyme P001220) est localisé à 350 m au Année quinquennale sèche 0,78 m³/s
nord des terrains du projet. Année quinquennale humide 1,3 m³/s
Les eaux s’écoulant sur les terrains du projet rejoignent la masse d’eau superficielle
« L’Isle de sa source au confluent de la Valouse » (FRFR 49) après traitement.
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