Plan de développement 2017-2021
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Plan de développement Version abrégée 2017-2021 Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) Margarita Lypiridou, 2014 Directrices scientifiques Eva Kehayia, Ph.D. Bonnie R. Swaine, pht, Ph.D. 1er décembre 2016
FORMULAIRE DE RENOUVELLEMENT Subvention régulière pour les Centres et instituts universitaires de recherche à prédominance psychosociale, santé-société, réadaptation et intégration sociale PROSPECTUS 2017-2018 (version abrégée) Date limite de présentation des demandes: 1er décembre 2016 i
PLAN DU FORMULAIRE DE DEMANDE DE RENOUVELLEMENT DE SUBVENTION DES CENTRES DE RECHERCHE SECTION A : LE CENTRE OU L’INSTITUT Sa mission, ses caractéristiques, son fonctionnement, ses objectifs et ses perspectives de développement A.1 Le centre de recherche (maximum : 5 pages) A.1.1 Présentation générale du centre A.1.2 Forces et défis du centre de recherche A.1.3 Relations avec le milieu, collaborations A.1.4 Retombées nationales et internationales de la recherche A.1.5 Réponses aux questions soulevées et suivi des recommandations de la dernière visite A.2 Gestion et structure organisationnelle du centre (maximum : 2 pages + 2 tableaux) A.2.1 Tableau résumé des effectifs A.2.2 Organigramme(s) A.2.3 Opérationnalisation des liens avec les partenaires universitaire, l’établissement d’accueil et fondation(s) A.3 Perspectives stratégiques de développement (maximum : 2 pages) A.3.1 Objectifs et perspectives stratégiques de développement A.4 Productivité scientifique du centre A.4.1 Résumé des éléments majeurs de performance (maximum : 1 page) A.4.2 a) Tableau résumé des activités scientifiques (rapport extrait du registre) b) Tableau résumé des octrois reconnus par axe (rapport extrait du registre) A.4.3 Tableau résumé du nombre de publications, rapports d’experts, mémoires, demandes de brevets et brevets accordés (tableau produit par le centre) A.4.4 Tableau résumé des conférences et congrès organisés par le centre (rapport produit par le centre) A 4.5 Résumé des activités de soutien à la diffusion scientifique, de transfert et de services à la communauté (maximum : 2 pages) A.4.6 Résumé des activités de recherche et de formation en réponse à des besoins sociaux et problématiques sociétales (maximum : 2 pages) SECTION B LES AXES DE RECHERCHE Réalisations, objectifs et performances Note : pour la présentation, regrouper les sections B.1 à B.3 pour chacun des axes Par programmation de recherche : Un centre de recherche ayant un nombre restreint d’axes et dont plusieurs activités de recherche se chevauchent peut présenter cette section pour l’ensemble des activités du centre. Ainsi, sous approbation du FRQS, le centre pourra présenter cette section selon une programmation de recherche plutôt que par axe de recherche. B.1 Présentation de l'axe / de la programmation de recherche (maximum 3 pages) B.1.1 Positionnement stratégique B.1.2 Programme de recherche et de formation B.1.3 Structure organisationnelle et relations avec le milieu B.1.4 Bilan des performances ii
B.2 Perspectives stratégiques de développement (maximum : 1 pages) B.2.1 Objectifs et perspectives stratégiques de développement B.3 Activités et produits de la recherche B.3.1 Liste des membres en 2016-2017 (rapport extrait du registre) B.3.2 Liste des étudiants (cycles supérieurs et postdoctoraux) en 2016-2017 (rapport extrait du registre) B.3.3 Liste des étudiants diplômés au cours des 4 dernières années (incluant les postdoctoraux) (rapport extrait du registre) B.3.4 a) Liste des publications des membres réguliers (liste produite par le centre) b) Liste des rapports et mémoires des membres réguliers (liste produite par le centre) B.3.5 Liste des brevets (demandés et accordés) et transferts technologiques des membres réguliers (liste produite par le centre) B.3.6 Rayonnement national et international des membres réguliers (liste produite par le centre) B.3.7 Tableau des activités de recherches cliniques (liste produite par le centre) SECTION C Contributions et recherche hors-axes ou hors thématiques (2 pages maximum) C.1 Description et rôle des chercheurs C.2 Productivité scientifique C.3 Activités de services et intégration au centre C.4 Secteurs émergents C.5 Programme de formation, transfert de connaissances, transfert technologique C.6 Recherche clinique SECTION D Utilisation du budget global D.1 Ventilation du budget global FRQS pour l’année 2016-2017 D.2 a) Contribution pro forma du FRQS pour les quatre (4) prochaines années b) Contribution pro forma de l’établissement d’accueil ou du CIUSSS pour les quatre (4) prochaines années c) Contribution pro forma de l’université pour les quatre (4) prochaines années d) Contribution pro forma de la fondation de l’établissement et autre(s) partenaire(s) privilégié(s) pour les quatre (4) prochaines années SECTION E Lettres d'approbation E.1 Lettres d'approbation des autorités universitaires E.2 Lettres d'approbation du CIUSSS ou de l’établissement d’accueil E.3 Lettres d’appuis de la Fondation de l’hôpital et autre(s) partenaire(s) privilégié(s) L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire. Révisé 18 mai 2016 iii
LEXIQUE AGE-WELL-NCE Aging Gracefully across Environments using Technology to Support Wellness, Engagement and Long Life National Center for Excellence ACFAS Association francophone pour le savoir APIC Accompagnement personnalisé en intégration dans la communauté AQIPA Association québécoise des intervenants auprès des personnes amputées AVC Accident vasculaire cérébral CA Conseil d’administration CdP Communauté de pratique CEFRIO Centre Francophone d’Informatisation des Organisations CENTICH Centre d’Expertise National des Technologies de l’Information et des Communications pour l’autonomie CÉR Comité d’éthique de la recherche CIF Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé CIRRIS Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale CISSS Centre intégré de santé et de services sociaux CIUSSS Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux CIUSSS-CODIM Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal CCSMTL Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal COR Comité d’orientation de la recherche CR Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale de Québec CRC Coordonnateur de recherche clinique CRCL Centre de réadaptation Constance-Lethbridge CREW Canadian Rehabilitation Ethics Workshop CRIR Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain CRLB Centre de réadaptation Lucie-Bruneau CRMM Centre de réadaptation MAB-Mackay CRSH Conseil de recherche en sciences humaines CRSNG Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada DI Déficience intellectuelle DI-TSA Déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme DP Déficience physique Engage Programme Engage CRSNG ENoLL European Network of Living Labs EPT Équivalent plein temps ERRSM Équipe de recherche en réadaptation sensorimotrice ETC Équivalents temps complet ETMI Évaluation des technologies et modes d’intervention ETMIR Évaluation de la technologie et modes d’intervention en réadaptation FCI Fondation canadienne pour l’innovation FCRC Fondation canadienne pour la recherche en chiropratique FRQ Fonds de recherche du Québec FRQNT Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies FRQS Fonds de recherche du Québec – Santé FRQSC Fonds de recherche du Québec – Société et culture GIRR Groupe interdisciplinaire de recherche sur la résilience GRSNC Groupe de recherche sur le système nerveux central HJR Hôpital juif de réadaptation IMC15 Conférence internationale en mobilité INLB Institut Nazareth et Louis-Braille INSPIRE Initiative for the development of new technologies and practices in rehabilitation INTER Ingénierie de technologies interactives en réadaptation IRD Institut Raymond-Dewar IRGLM Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal IRSC Instituts de recherche en santé du Canada IRSST Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail ISPGR International Society of Posture and Gait Research IU Institut universitaire IURDPM Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal iv
KT-SIRQ Initiative stratégique en transfert des connaissances en réadaptation au Québec LM Lésion médullaire LSQ Langue des signes québécoise RehabMaLL Un Laboratoire Vivant de Réadaptation MCGill Université McGill MEDTEQ Le consortium de recherche et d’innovation en technologies médicales du Québec MIF Mesure de l'indépendance fonctionnelle MPAI-4 Mayo-Portland Adaptability Inventory MSSS Ministère de la Santé et des Services sociaux NER21 Association Neuro-Environmental OPHQ Office des personnes handicapés du Québec PIMO Promotion intervention en milieu ouvert PUR Pôle universitaire en réadaptation REDCap Research Electronic Data Capture REPAR Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation RIUPS Réseau infirmier, un partenaire de soins SAAQ Société de l’assurance automobile du Québec SAGE Spécialiste de l’Application et de la Généralisation de l’Expertise SMAF Système de mesure de l'autonomie fonctionnelle SNC Système nerveux central SRAP Stratégie de recherche axée sur le patient TC Transfert de connaissances TCC Traumatisme craniocérébral TDCS Transcranial direct current stimulation TMS Transcranial magnetic stimulation / Stimulation magnétique transcrânienne TSA Trouble du spectre de l’autisme UdeM Université de Montréal UETMI Unité d'évaluation des technologies et des modes d'intervention UQAM Université du Québec à Montréal UQTR Université du Québec à Trois-Rivières v
SECTION A LE CENTRE SA MISSION, SES CARACTÉRISTIQUES, SON FONCTIONNEMENT, SES OBJECTIFS ET SES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT 6
SECTION A.1 A.1.1 à A.1.5 Le centre de recherche (maximum: 5 pages) A.1.1 Présentation générale du centre Le Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) a débuté ses activités en avril 2000. Dans le contexte actuel de la mise en place de son cinquième plan de développement (2017-2021) et plus particulièrement dans le contexte qui suit l’application de la Loi 10, le CRIR demeure un centre unique au Québec avec une organisation multi-CISSS/CIUSSS (centre intégré universitaire de santé et de services sociaux et centre intégré de santé et de services sociaux) et multi-universitaire, avec une planification scientifique interdisciplinaire et une réalisation de recherches transdisciplinaires et intersectorielles à travers les domaines biomédical et psychosocial, à travers tous les âges et couvrant toutes les déficiences physiques (motrice, auditive, visuelle, et du langage et de la communication). De plus, depuis juillet 2015, le CRIR est le centre de recherche de l’Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal (IURDPM) et de ses partenaires. Le CRIR est opéré par le Pôle universitaire en réadaptation (PUR) qui est une association de quatre CISSS/CIUSSS, dont: le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL), affilié à l’Université de Montréal (UdeM), qui comprend le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB), l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM) et l’Institut Raymond-Dewar (IRD); le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS-CODIM), affilié à l’Université McGill, qui comprend le Centre de réadaptation Constance-Lethbridge (CRCL) et le Centre de réadaptation MAB-Mackay (CRMM); le CISSS de Laval qui intègre l’Hôpital juif de réadaptation (HJR), affilié à l’Université McGill et le CISSS de la Montérégie-Centre, affilié à l’UdeM, qui intègre l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB). Parmi les installations regroupées dans les différents CISSS/CIUSSS, cinq offrent des services en déficience motrice (l’HJR, l’IRGLM, le CRCL, le CRMM et le CRLB). De plus, l’INLB dessert la clientèle ayant une déficience visuelle et l’IRD celle ayant une déficience auditive. Les clientèles desservies par l’INLB, l’IRD et l’HJR sont de tous âges (jeunes, adultes et aînés). Toutes les installations, à l’exception de l’INLB, offrent également des services dans le domaine de la parole et du langage. Le CRIR compte également deux autres CISSS partenaires: le CISSS des Laurentides et le CISSS de Lanaudière qui intègrent, désormais des Centres de réadaptation en déficience physique. Ces deux CISSS desservent les quatre types de clientèle avec une déficience physique (motrice, auditive, visuelle, et de la parole et du langage) et des personnes de tous âges. La grande majorité des chercheurs du CRIR provient de l’UdeM, de l’Université McGill et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Toutefois, le CRIR compte aussi parmi ses chercheurs des professeurs d’autres universités québécoises telles que l’Université Concordia, l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avec qui nous maintenons d’importantes collaborations. Le CRIR est aujourd’hui l’un des plus grands centres de recherche en réadaptation au Canada et compte 80 chercheurs réguliers (moyenne de 58,5 EPT) dirigeant plus de 470 étudiants aux cycles supérieurs et plus de 100 membres cliniciens/intervenants des installations de réadaptation. Les cliniciens/intervenants collaborent avec les chercheurs, et mènent aussi leurs propres projets de recherche. Les chercheurs du CRIR et leurs équipes bénéficient d’une quarantaine de laboratoires couvrant une superficie de près de 44 000 pi2 répartis dans ses divers sites de recherche dans lesquels on retrouve différentes plateformes communes telles que décrites plus bas. Les caractéristiques fondamentales du CRIR sont avant tout l’excellence en recherche interdisciplinaire et intersectorielle. Outre la particularité de cette recherche, on y retrouve la portée clinique et ses retombées pour la compréhension des déficiences, le développement, l’évaluation et l’implantation d’interventions et des technologies novatrices et les activités de transfert et de mobilisation des connaissances essentielles pour des pratiques basées sur des données probantes. La mission du CRIR est «d’optimiser la capacité et la performance fonctionnelles, la participation et l’inclusion sociale des personnes ayant une déficience physique par la recherche dans les domaines biomédical et psychosocial de la réadaptation». L’expertise, la diversité et l’innovation des chercheurs, leurs collaborations, leurs succès auprès des organismes subventionnaires, leur productivité en termes de publications et de transfert et mobilisation des connaissances ainsi que leur présence sur les scènes nationales et internationales contribuent au rayonnement du CRIR. À ceci s’ajoutent les initiatives interdisciplinaires et intersectorielles de partenariat et du développement stratégique qui ont connu un essor important depuis 2012. Enfin, l’efficacité de son organisation et la politique de recherche concertée et intégrée à travers les CIUSSS et les CISSS, qui transcendent la complexité du contexte actuel à la suite de l’adoption de la Loi 10, témoignent du succès du CRIR. Depuis 2012, le CRIR maintient deux axes de recherche et deux thématiques dans chacun des axes : Axe 1 : Fonctions et activités sensorielles, motrices et cognitives (Thème 1 : Mécanismes fonctionnels; Thème 2 : Activités physiques et cognitives) et Axe 2 : Participation, inclusion sociale & services de réadaptation (Thème 1 : La personne, ses proches et la communauté et Thème 2 : Services, systèmes et politiques). Les deux axes de recherche et les unités thématiques visent la compréhension de différentes composantes de la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) en lien avec les personnes de tous âges ayant une déficience physique : les fonctions organiques et des structures anatomiques, les activités et la participation ainsi que les facteurs environnementaux que ce soit sur le plan corporel, individuel ou sociétal. De plus, le CRIR se dote de 7
SECTION A.1 page 2/5 trois priorités transaxes : 1) Mobilisation des connaissances, 2) Innovations technologiques et 3) Développement, évaluation et implantation d’interventions novatrices en réadaptation. En ce qui concerne les plateformes communes, les activités au sein du CRIR sont soutenues par du personnel de recherche commun, et du soutien spécialisé (tel qu’ingénieurs et techniciens en électronique, mécanique et informatique) qui permettent aux chercheurs de développer sur place les appareillages et logiciels nécessaires à l’expérimentation. Les laboratoires sont identifiés en fonction de la technologie ou du type d’études qu’on y retrouve et un chercheur en est responsable. Bien que le personnel spécialisé (ingénieurs et techniciens) soit placé dans les laboratoires de deux installations (l’HJR et l’IRGLM) et à l’École d’optométrie de l’UdeM et de l’INLB, les chercheurs des autres établissements ont aussi accès à leurs services. L’accessibilité aux équipements spécialisés par les chercheurs du site est priorisée et gérée par le responsable du laboratoire. L’accessibilité pour les autres chercheurs est en fonction de la disponibilité des équipements. Actuellement, le budget du FRQS-FRQSC finance aussi des assistants de recherche pour le volet psychosocial qui se retrouvent surtout aux cinq sites de recherche du CRIR (HJR, CRCL, CRLB, IRD et INLB). De plus, une infographiste aide et conseille pour la mise en page des présentations et des communications affichées, alors que des statisticiens- méthodologistes facilitent l’élaboration de devis expérimentaux et l’analyse des données. Dans chaque site on retrouve des agents administratifs et des assistants de recherche financés conjointement par les fonds d’infrastructure du centre et par les milieux cliniques et leurs fondations, qui aident les étudiants et les chercheurs dans la réalisation de leurs projets. Finalement, chaque site est géré par un responsable (chercheur du CRIR) qui veille à la planification de la recherche ainsi qu’aux collaborations inter-sites. Les coordonnateurs de recherche clinique (CRC) dans chaque site jouent un rôle prédominant dans l’établissement et en assurent les liens entre les intervenants et les chercheurs. Financés par les milieux cliniques, ils assurent, en concertation avec le responsable de site, le bon déroulement de la recherche clinique sur leur site, coordonnent les évaluations de convenances et favorisent le maillage entre les chercheurs et les équipes cliniques et de gestion. La table de concertation des CRC assure des moyens opérationnels similaires et renforce les liens entre les établissements de réadaptation. La table de concertation des CRCs créée en juin 2002 constitue un rouage nécessaire au CRIR, car elle permet une mise en commun de solutions à des problématiques collectives au sien des différents sites. Bien que cette table de concertation ait diminué ses travaux pendant la période d’ajustement imposé par la Loi 10 depuis mars 2015, elle est actuellement en train de reprendre progressivement ses activités. Enfin, le bon fonctionnement du CRIR est assuré par le personnel du siège social : une technicienne en administration, une assistante technique à la recherche, une adjointe à la direction scientifique et depuis mars 2014, un poste de coordonnateur a été créé (occupé aujourd’hui par deux personnes - totalisant 1 ETC) pour la mise en valeur de la recherche clinique et du développement de partenariats qui favorisent les liens de collaboration entre les chercheurs et divers partenaires tels que l’industrie, les secteurs privé et public, les milieux cliniques, les organisations communautaires et les milieux d’enseignement. Étant donné le nombre important de dossiers à gérer annuellement, nous proposons l’ajout d’une personne qui travaillera en complémentarité avec le personnel en administration du siège social (rédaction des rapports, mise à jour de site Internet, etc.). A.1.2 Forces et défis du centre de recherche Le CRIR est un centre de recherche unique. Il se démarque par l’excellence, l’ampleur et la diversité des recherches en réadaptation (menées par le biais d’une diversité d’approches méthodologiques), ainsi que par les initiatives interdisciplinaires, intersectorielles et de mobilisation de connaissances qui ont un impact important autant dans les domaines clinique, scientifique que dans le milieu public et communautaire. Le CRIR est aussi un carrefour extraordinaire de formation de la relève en recherche et un modèle de partenariat et de synergie administrative. L’assise du CRIR à l’intérieur de l’IURDPM, qui a reçu sa désignation en juillet 2015, renforce et solidifie le Centre de recherche comme milieu d’excellence et d’innovation en réadaptation. Il importe aussi de mentionner que la désignation du CCSMTL au titre d’IURDPM vient reconnaître la contribution du CRIR en ce qui a trait notamment au développement des meilleures pratiques en réadaptation et plus particulièrement dans le domaine social. L’adoption de la Loi 10 a cependant apporté une série de transformations dans les milieux cliniques, incluant des fusions, des déménagements et des changements de personnel, qui ont aussi affecté le déroulement de la recherche au sein de tous les sites. De plus, un apprentissage important s’avère nécessaire de la part des nouvelles instances pour comprendre la structure et la façon d’être et d’agir du CRIR. Heureusement, les nouveaux membres du conseil d’administration et les directeurs de la recherche à l’intérieur des CIUSSS et CISSS croient vivement à l’importance du CRIR. Ainsi, collectivement, nous pourrons surmonter les défis liés à cette transformation du réseau. La direction scientifique, en collaboration avec les responsables de sites, poursuit ses efforts pour préserver et faciliter cette collaboration extraordinaire entre les CIUSSS et les CISSS. Ces derniers se sont engagés à travailler en synergie pour le maintien du CRIR et pour la promotion et la croissance de la recherche en réadaptation. Des efforts concertés devront aussi être investis durant les prochaines années afin de pouvoir atteindre les objectifs du CRIR tout en considérant les «obligations» liées à la désignation universitaire et à sa mise en place. 8
SECTION A.1 Page 3/5 La recherche dans les milieux cliniques demeure sans aucun doute une des plus grandes forces du CRIR. Puisque tous les laboratoires de recherche se situent dans les milieux cliniques, cette proximité favorise les échanges entre les chercheurs, leurs étudiants, les cliniciens et les gestionnaires et facilite la planification et l’exécution de projets qui portent sur les clientèles des sites et qui se font en collaboration avec les intervenants. Grâce à cette proximité, les chercheurs y sont à l'affût des préoccupations des programmes clientèles telles que l’efficacité des interventions et le devenir des usagers, une fois de retour à domicile. Une force du CRIR est l’étendue des recherches qui traitent des déficiences physiques de l’enfant à la personne âgée. Les chercheurs du CRIR sont des experts dans plus d’une quinzaine de disciplines (de l’aménagement et l’anthropologie aux services sociaux en passant notamment par la physiothérapie, l’ergothérapie, l’orthophonie, l’épidémiologie et la psychologie). Toutefois, un défi sera de pouvoir recruter des chercheurs ayant une expertise pour traiter des sujets de recherche liés à des clientèles vieillissantes qui présentent des déficiences multiples et des maladies chroniques. Pour ce faire, il faut pouvoir leur accorder des fonds d’établissements compétitifs par rapport à ceux offerts par d’autres centres. Ainsi, dans ce nouveau budget, nous proposons d’augmenter la somme actuelle de 30 k$ à 40 k$ par nouveau chercheur. La force majeure du CRIR est ses chercheurs et leurs étudiants ainsi que leurs travaux en recherche clinique, appliquée, interdisciplinaire et intersectorielle. De plus, le CRIR est reconnu pour être un des rares endroits ou s’est développé une expertise en Laboratoire Vivant et des efforts doivent être investis pour la consolidation de cette expertise. Ainsi, dans ce nouveau budget, nous proposons le maintien du poste du coordonnateur de la mise en valeur de la recherche clinique et du développement des partenariats pour favoriser les liens de collaboration entre les chercheurs du CRIR et divers partenaires tels que l’industrie, le secteur privé et public, les milieux cliniques, les groupes communautaires et les universités. Les partenariats solides sont la pierre angulaire du succès pour les recherches intersectorielles dont fait partie le CRIR. De plus, malgré que le nombre de chercheurs a triplé depuis la création du CRIR, le nombre du personnel de soutien est demeuré le même. Donc, afin de pouvoir atteindre les objectifs dotés par le CRIR dans cette nouvelle réalité, il sera crucial d’ajouter du personnel à l’équipe de soutien, au bénéfice des membres. A.1.3 Relations avec le milieu, collaborations Depuis la création du CRIR, les établissements se sont engagés à promouvoir et à renforcer le développement de la recherche à l’intérieur de leurs milieux. Ils se sont investis à assurer les liens entre la recherche et la clinique, soit par le soutien financier d’un programme de banques d’heures cliniques afin de libérer le temps des cliniciens pour contribuer à des projets de recherche, soit par le financement des projets spéciaux des cliniciens. Les postes de coordonnateurs de recherche clinique (CRC) et la table de concertation des 9 CRC (décrits en haut) sont la clé de maillage entre la recherche et la clinique, de véritables courroies de transmission permettant aux différentes composantes de travailler ensemble. Pendant les dernières années, les différents milieux cliniques du CRIR se sont aussi engagés à promouvoir les pratiques basées sur les données probantes, et l’implantation de meilleures pratiques en augmentant les efforts lies au transfert et l’appropriation des connaissances. En préparation du dépôt final de la désignation de l’IURDPM, les milieux cliniques s’étaient dotés de comités spécifiques, par ex. «Partage et gestion des connaissances» et «Évaluation des technologies et modes d’intervention (ETMI)». Bien que ces comités poursuivent leurs travaux, le CRIR a aussi incorporé, d’une façon intégrale, autant la mobilisation des connaissances que l’évaluation et l’implantation d’interventions et de technologies. Pour bien assurer le succès de ces fonctions, nous avons adopté ces deux fonctions comme des priorités trans-axes avec des cibles et des indicateurs de succès (voir section A 3.1). L’un des fondements du CRIR repose sur ses chercheurs et leurs étudiants. Tous les chercheurs du CRIR détiennent un poste de professeur dans une université. Les relations étroites entre le CRIR et les universités se manifestent à plusieurs niveaux. La planification de la programmation de recherche du Centre s’aligne et s’intègre à celle des universités partenaires qui sont aussi parties prenantes du Conseil d’administration du PUR. De plus, la direction scientifique agit en concertation avec les facultés, départements et programmes en ce qui concerne le recrutement et l’installation de nouveaux chercheurs ainsi qu’en assurant leur encadrement (programme de mentorat) et leur réussite (laboratoires, infrastructure et fonds). Le CRIR jouit aussi d’une bonne collaboration entre les universités partenaires et leur engagement à promouvoir la recherche en réadaptation. Celle-ci se démontre notamment par des demandes de subventions majeures conjointes (ex. FCI, BRILLIANT-Rehab : McGill et UdeM). Des relations étroites existent aussi entre le CRIR et le Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR) ainsi qu’avec le Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale de Québec (CIRRIS). Tous les chercheurs du CRIR sont des membres du REPAR et participent autant au niveau des comités que dans les regroupements et initiatives stratégiques du Réseau. Un exemple probant de collaborations fructueuses entre les deux centres de recherche et le REPAR est le travail concerté autour de la thématique de «Société Inclusive» qui a abouti à la soumission conjointe aux FRQS, avec le Regroupement Stratégique FRQNT, INTER, d’une demande de financement pour une initiative intersectorielle intitulée : «Vers une société québécoise plus inclusive». Cette demande de fonds et le travail concerté 9
SECTION A.1 Page 4/5 amènent le projet du CRIR RehabMaLL à un autre niveau qui s’étend à d’autres environnements et au-delà de la région montréalaise. Plusieurs chercheurs du CRIR sont aussi membres du Regroupement INTER. Cette collaboration offre à nos chercheurs de nouvelles avenues de recherche et de collaboration en ce qui concerne les technologies en réadaptation. Enfin, les transformations amenées par la Loi 10 ont ouvert des pistes de collaboration entre le CRIR et les autres centres de recherche à l’intérieur des CIUSSS et des CISSS du PUR. Ces nouvelles collaborations s’amorcent actuellement à travers des journées de recherche communes et ne pourront que se renforcer dans les années à venir. A.1.4 Retombées nationales et internationales de la recherche Pendant les cinq dernières années, les échanges et collaborations des chercheurs du CRIR aux niveaux provincial, national et international ont connu une croissance importante et ont produit de grandes retombées en terme de la production de nouvelles connaissances et de diffusion. En ce qui concerne les activités ayant eu un impact sur l’amélioration des soins, plusieurs outils tels que des prototypes d’intervention, des guides de pratique clinique et d’outils cliniques ont été développés. À titre d’exemple, Archambault et collaborateurs ont développé un simulateur de fauteuil roulant motorisé qui permet le développement de programmes d’entraînement pour les usagers ayant ce type d’aide technique. Le rayonnement de cette recherche s’étend vers l’Europe et la Nouvelle-Zélande avec de nouvelles collaborations et de nouveaux produits envisagés. De plus, le système Mobilité optimale développé par Auger collecte, via l’Information par les technologies (MOvIT-PLUS), des mesures de résultats à l’aide de divers outils informatisés (système de réponse vocal interactif/texto/courriel/senseurs) pour effectuer un dépistage qui alerte au besoin les professionnels de la réadaptation qui assurent un suivi post attribution chez les usagers d’aides techniques et leurs proches aidants. Ces travaux sont présentement soutenus aussi par le ministère de la Santé et des Services sociaux, au plan national par le réseau d’excellence AGE-WELL-NCE et sur le plan international à travers le CENTICH (Centre d’expertise national des technologies de l’information et des communications pour l’autonomie) en France. Shikako- Thomas et Majnemer ont commercialisé une application (Jooay.com) visant l’amélioration de l’accès aux programmes communautaires et de loisirs adaptés pour les enfants. Cette application émane d’un projet de recherche formé de neuf chercheurs de trois provinces du Canada (CB, AB, QC) ainsi que de sept collaborateurs de la communauté, notamment des parents, des éducateurs spécialisés, et de représentants de l'Office des personnes handicapées du Québec. Jooay répertorie maintenant 1050 activités dans six provinces (BC, AB, SK, ON, QC, NS), et compte 610 utilisateurs. De plus l’Australie, le Brésil et les États-Unis ont montré un intérêt pour l’implantation de Jooay dans leur pays. D’autres chercheurs en collaboration avec des cliniciens et des gestionnaires ont contribué 1) au développement et à l’évaluation des pratiques prometteuses tels le Cirque Social (Rochette), la Thérapie par la danse (Swaine), le piano en thérapie (Lamontagne), les jeux sérieux en réalité virtuelle (Fung et coll.) et l’accompagnement-citoyen (Lefebvre, Levert), 2) à l’implantation dans divers programmes TCC au Québec d’outils cliniques (McKerral; Mayo Portland Adaptability Inventory) permettant de bien documenter les séquelles post traumatisme craniocérébral (TCC) pour mieux planifier les interventions et 3) au développement d’un outil pour évaluer la complexité d’un dossier en réadaptation du langage (Beauregard). De plus, dans le cadre de l’étude nationale CanDrive, Mazer et Gélinas ont développé un outil de dépistage pour aider les cliniciens dans le domaine de la santé à évaluer l’habileté à conduire des aînés. Ce projet a des retombées significatives à travers le Canada et s’étend présentement vers l’Australie. Swaine et collaborateurs ont développé un guide de pratique clinique pour soutenir la réadaptation des adultes ayant subi un TCC modéré ou grave, pour lequel le site web vient d’être lancé (http://www.guidepratiquetcc.org). D’autres sites Internet ou des plateformes informationnelles bilingues issus des travaux des chercheurs du CRIR, diffusant ou vulgarisant des informations sur des sujets d’intérêt, ont été aussi développés : en AVC StrokEngine/Info AVC (Korner-Bitensky-Rochette); en paralysie cérébrale, le CPEngine/Info Paralysie cérébrale (Snider), en déficience auditive: http://www.bruitsociete.ca : Bruit & Société – Le premier site de référence sur le bruit au Québec; en déficience motrice : http://www.childhooddisability.ca. Également, le Réseau infirmier – un partenaire de soins (RIUPS, riups.org, Lefebvre, Levert) a permis d’optimiser les pratiques interdisciplinaires de réadaptation en oncologie, un secteur d’innovation du CRIR, et poursuit actuellement sa mission de mobilisation des connaissances, notamment à l’international (France, Belgique). Finalement, Ahmed a mis en œuvre un portail de santé pour le patient et un outil en ligne pour aider à l’autogestion des maladies respiratoires. Ce projet est en train de s’étendre vers le Brésil et aussi vers d’autres populations présentant des conditions neurologiques ou une insuffisance cardiaque chronique. Pendant les 5 dernières années, les chercheurs ont obtenu d’importantes subventions avec des retombées aux niveaux national et international (ex. Majnemer, Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) de 25 M$; Kehayia, et coll. 2,5 M$ CRSH partenariat, Boudrias, Brain Canada, de 350 k$). Aussi, en collaboration avec la Fondation LRH (Lindsay Rehabilitation Hospital), le CRIR a contribué à la création du Prix Lindsay en réadaptation (fonds de développement et d’innovation Lindsay en réadaptation), un prix de 800 k$ qui permet à deux chercheurs du CRIR (Ahmed et Gagnon) de mettre sur pied une programmation de recherche conjointe intitulée INSPIRE (Initiative for the development of new technologies and practices in rehabilitation). Les résultats et les livrables de ces recherches auront des retombées significatives autant pour la programmation de soins et services en réadaptation. Finalement, une initiative financée par 10
SECTION A.1 Page 5/5 le programme de Projets de développement stratégique innovants du FRQS (2011-2015, 1,4M$) et fondée sur un partenariat entre le CRIR et Cominar (propriétaire du centre commercial Alexis Nihon à Montréal) a créé le premier Laboratoire vivant de réadaptation dans un centre commercial – le projet RehabMaLL (http://www.crir- livinglabvivant.com). Grâce à un accès privilégié à cet environnement de recherche novateur (l’intérieur d’un centre commercial à Montréal), les chercheurs du CRIR et leurs étudiants, avec des partenaires locaux, nationaux et internationaux des secteurs public, privé et clinique, ont développé une expertise dans l’approche du laboratoire vivant, réalisant plus de 70 projets de recherche. Ces projets ont permis d’identifier les principaux obstacles d'ordre physique ou psychosocial à la participation sociale et à l'inclusion des personnes vivant avec une déficience physique, dans l’environnement d’un centre commercial. Des technologies, aides techniques et formations/services ont pu être développées, mises en œuvre et évaluées afin de pallier ces défis de participation et d’inclusion sociale. Outre l’impact important du projet pour la création d’environnements inclusifs et pour la participation de personnes avec déficiences physiques, des retombées notables de cette recherche s’étendent vers d’autres environnements publics tels que des musées (ex. Musée de Civilisation de Québec), et des bibliothèques au niveau local et provincial ainsi que vers l’Europe. D’autre part, le propriétaire du centre commercial (Cominar) s’est vu attribuer en avril 2015 le prix d'immeuble de l’année par l’Association des propriétaires et administrateurs d'immeubles du Québec, ainsi qu’un prix international, pour les transformations effectuées au centre commercial en lien avec les activités de recherche du CRIR. A.1.5 Réponses aux questions soulevées et suivi des recommandations de la dernière visite Une cote d’excellence a été attribuée par le comité évaluateur à la suite de l’analyse des documents déposés et de la visite du CRIR. Le comité a soulevé sept points de développement futur et le Centre a adopté des actions concrètes en lien avec ces recommandations qui se reflètent dans ce qui suit : 1) Considérer davantage l’évaluation de la pertinence et de l’efficacité des approches thérapeutiques et outils d’évaluations développés pour la pratique clinique. Depuis 2012, les chercheurs du CRIR travaillent en étroite collaboration avec les milieux cliniques pour l’évaluation d’interventions émergeantes/prometeuses. De plus, la direction scientifique et des chercheurs participent aux activités de l’unité ÉTMIR regroupant tous les membres du PUR. Enfin, le CRIR s’est doté d’une priorité transaxe et d’un objectif (#2) visant la promotion du développement, de l’évaluation et de l’implantation d’interventions novatrices et technologiques en réadaptation. Nous avons aussi identifié des cibles et des indicateurs de performance qui sont déjà en place et qui seront suivis tout au long de l’implantation du nouveau plan de développement. 2) Aborder le manque de diversification des activités autour de la consolidation des recherches interdisciplinaires et intersectorielles transaxes. Depuis 2012, une multitude de projets interdisciplinaires et intersectoriels ont été amorcés (voir section B du document). De plus, des demandes majeures transaxes ont été soumises pour financement ou sont en préparation. 3) Définir plus étroitement le fonctionnement des communautés de pratique (CdP). Trois CdP ont été créées et animées depuis 2012, et utilisant la plateforme du Réseau canadien de renseignements sur la santé publique. Pour assurer leur pérennité, des demandes de fonds sont en préparation. Nous citons également l’implication des chercheurs du CRIR dans l’organisation d’un Colloque ACFAS en mai 2014 portant sur les CdeP (11 conférenciers) visant le transfert des connaissances dans ce domaine ainsi que la soumission d’un article portant sur l’évaluation de la CdP (Mazer et al., 2015). 4) Faire valoriser l’échange et intégration des connaissances à la pratique. Le CRIR s’est doté d’une priorité transaxe : Mobilisation de connaissances, et d’un objectif avec des cibles et indicateurs de performance qui seront contrôlés ou suivis continuellement. La création du rôle de courtiers des connaissances à l’intérieur des milieux cliniques ainsi que l’embauche au CRIR du coordonnateur de la mobilisation des connaissances (mentionné ci-haut) renforceront les efforts déjà entrepris. Outre ceci, le leadership de Thomas et la participation de six autres chercheurs du CRIR experts en mobilisation de connaissances dans une équipe financée par le REPAR qui se penche sur cette problématique, ainsi que l’établissement de programmes d’évaluation sur l’efficacité des approches thérapeutiques et sur les outils d’évaluations, faciliteront le développement de ce domaine. Enfin, le Réseau infirmier, un partenaire de soins (réadaptation en oncologie) est aussi en plein essor et poursuit sa mission de mobilisation des connaissances sur le plan provincial avec un rayonnement national et l’international. 5) Augmenter les bourses aux étudiants. Le CRIR a réussi à octroyer des bourses modestes aux étudiants entre 2013-2016 (montant totalisant 156 800$), mais ces bourses ne comblent que partiellement les besoins des étudiants. 6) Le nombre de stagiaires postdoctoraux. Le CRIR a octroyé des fonds pour le recrutement des stagiaires postdoctoraux en collaboration avec les chercheurs et les universités, ce qui se traduit par une augmentation de leur nombre. De nouvelles avenues sont en train d’être explorées pour le financement de stagiaires et pour assurer leur meilleure intégration au CRIR. 7) Se préoccuper de la relève des deux directeurs scientifiques dans les années à venir. Étant donné la reforme récente du réseau de la santé et de la présente demande, le CA a jugé pertinent de renouveler les mandats des directrices scientifiques actuelles. Toutefois, un plan d’action sera mis en place pour assurer la relève future de la direction scientifique. 11
SECTION A.2 A.2.2 Organigramme 12
SECTION A.2 A.2.3 Opérationnalisation des liens avec les partenaires universitaire, établissement et fondation(s) (maximum: 2 pages) Les piliers majeurs du CRIR sont les universités et les installations membres du CRIR ainsi que les CIUSSS et CISSS qui intègrent ces installations. Depuis la création du CRIR jusqu’à ce jour, les universités et les milieux cliniques travaillent en synergie et concertation et cela se manifeste à tous les niveaux. Toutes les installations membres du PUR qui opèrent le CRIR ont un contrat d’affiliation avec l’une des universités affiliées au CRIR. Un représentant de la direction de la recherche ou vice-rectorat de chacune des trois universités siège au CA du PUR. Chaque université a aussi délégué un représentant au CÉR des établissements du CRIR et reconnaît le certificat d’éthique émis. Tous les chercheurs réguliers du CRIR détiennent des postes de professeurs soit à l’UdeM (32), à l’Université McGill (33) ou à l’UQAM (5). De plus, dix autres chercheurs ont des postes dans d’autres universités, à l'Université Concordia (4), à l’Université de Sherbrooke (5) et à l’Université du Québec à Trois-Rivières (1). Pour l’année académique 2015-2016, les chercheurs du CRIR dirigaient plus de 470 étudiants aux cycles supérieurs dans ces universités. Plus de 70 de ces étudiants bénéficient d’une cosupervision interdisciplinaire et, pour 10 étudiants, la cosupervision est internationale. Ces professeurs proviennent de sept facultés soit les facultés de médecine, sciences infirmières, arts et sciences, sciences humaines, d'aménagement, d'éducation et de génie ainsi que de 18 départements universitaires. Tous les salaires de ces professeurs-chercheurs sont assurés par les universités. Particulièrement à l’École de réadaptation (UdeM) et à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill, d’où provient la majorité de nos chercheurs, les directrices scientifiques du CRIR sont impliquées dans le recrutement de nouveaux chercheurs. Pour chaque nouveau chercheur, un mentor de recherche (c.-à-d. du CRIR) ainsi qu’un mentor universitaire/académique lui sont attitrés. Le CRIR travaille aussi de près avec les universités dans la préparation des demandes de bourses salariales provinciales ou fédérales soumises par nos chercheurs. Les bourses des 15 chercheurs boursiers du CRIR sont administrées par les universités. Une concertation existe également en ce qui concerne les 9 chaires de recherche ainsi que l’allocation universitaire dans le cadre des demandes à la Fondation canadienne pour l’innovation (Fonds Leader et Avant-Garde). Enfin, les universités contribuent aux bourses d’études offertes par différents départements ou programmes universitaires. Les doyens des facultés, et les directeurs de départements collaborent étroitement avec la direction scientifique du CRIR et les CISSS/CIUSSS et leurs installations pour convenir du soutien accordé au recrutement des nouveaux chercheurs et à l’établissement de leurs laboratoires dans les sites de recherche. Ainsi, l’intégration de chaque professeur chercheur doit avoir l’appui de l’université ainsi que de l’installation qui l’accueille. Ceci est aussi nécessaire pour le renouvellement des chercheurs. Pour les prochaines quatre années, l’INLB du CISSS de la Montérégie-Centre et sa fondation, en partenariat avec le CRIR, comptent soutenir le salaire d’un nouveau chercheur de centre dans le domaine de la vision. Une concertation étroite existe aussi entre le CRIR et les milieux cliniques quant aux nominations et renouvellements des membres cliniciens intervenants du CRIR. La direction scientifique du CRIR jouera un rôle important dans le recrutement de deux chercheurs d’établissement dans le cadre de l’IU. Enfin, dans le cadre de la récente désignation d’IU, le CCSMTL augmentera sa contribution aux activités universitaires (voir la section D.2.B du CCSMTL). Des ententes entre les universités et le CRIR assurent un retour aux CISSS/CIUSSS et leurs installations des frais indirects de recherche des organismes fédéraux. Bien qu’une partie de ces frais est attribuée au fonctionnement du CÉR et à la gestion administrative du registre du FRQS, les montants retournés aux milieux cliniques sont investis pour assurer le bon fonctionnement de la recherche au sein des sites. Depuis 2014, les établissements reçoivent directement les frais indirects provinciaux. Jusqu’au mois d’avril 2015, les universités offraient un soutien à la rédaction et la validation des contrats avec l’industrie ou des organismes subventionnaires (incluant la propriété intellectuelle). Depuis l’adoption de la Loi 10, une aide supplémentaire viendra des CISSS/CIUSSS qui mettront en place des procédures communes pour les installations au sein des CISSS/CIUSSS en ce qui concerne les contrats futurs. En ce qui concerne la programmation de la recherche, le CRIR se concerte d’une façon ponctuelle avec les facultés et départements des universités affiliées, particulièrement en période de renouvellement. Le CRIR fait aussi partie de la planification universitaire en ce qui concerne les plans décennaux ainsi que des initiatives qui émanent des universités. Le CRIR participe activement dans diverses activités de transfert de connaissances organisées par les universités et contribue financièrement pour l’invitation de conférenciers nationaux ou internationaux. Les espaces/laboratoires de recherche du CRIR se situent dans les installations membres du CRIR qui offrent aussi des espaces communs pour la recherche et pour les étudiants. Les liens sont donc très étroits avec les installations/CISSS/CIUSSS qui ont la responsabilité de leur site de recherche. La contribution annuelle des établissements vers le bon fonctionnement du CRIR est de 444 000 $ (330 000 $ en nature et 104 000 $ en espèces). La contribution en nature se traduit par l’assurance de l’embauche d’un (1) CRC (minimum 3 jours/semaine) dans chaque site des CIUSSS et CISSS membres ainsi que la libération de cliniciens (environ 500 heures par année par établissement) favorisant l’implication de ceux-ci dans des activités de recherche. 13
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