PORTAIL EMPLOI CNRS - RECRUTEMENT DE DOCTORANT A ETABLIR EN FRANÇAIS ET EN ANGLAIS - CINAM
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PORTAIL EMPLOI CNRS – RECRUTEMENT DE DOCTORANT A ETABLIR EN FRANçAIS ET EN ANGLAIS Lieu de travail : Marseille, Aix-Marseille Université AMSE, îlot Bernard Dubois, boulevard M.Bourdet, 13001 et CINaM, Campus de Luminy, 13009 Responsables scientifiques : Frédéric Rychen, frederic.rychen@univ-amu.fr et Philippe Dumas, philippe.dumas@univ-amu.fr Sections du comité national : Economie et gestion (n°37 CoNRS) pour Frédéric Rychen et Matière condensée : structures et propriétés électroniques (n°3 CoNRS) pour Philippe Dumas Date de début : Septembre 2021 Résumé du sujet de thèse (voir dessous pour titre et description) : Le principal objectif est de construire un modèle «bottom-up» qui, à partir d'indicateurs de proximité urbains locaux, prédira l’essentiel des options de mobilité quotidienne des habitants d'un quartier. Puis de relier ces choix locaux aux émissions globales (de CO2, de polluants, de temps perdu...). Grâce à ces outils, nous interrogerons la pertinence et l’efficience en termes de lutte contre les émissions de schémas d’organisation urbaine, en particulier ceux prônant une proximité urbaine (re)trouvée, comme le concept de la ville du ¼ d’heure dans laquelle des solutions de proximité existent pour les principaux lieux de visite indispensables à l'exercice de nos fonctions sociales élémentaires. Pour mener à bien ce projet, nous proposons de croiser les regards des Sciences Humaines et Sociales (socio-économie) et de la Physique (statistique) en nous appuyant sur des enquêtes et sur les accès aux données numériques. Contexte de travail : Approche interdisciplinaire économie-physique
Titre et description du sujet de thèse : Mobilité de proximité, organisation des villes et réduction des émissions de carbone. Mots clés Analyses comportementales, choix individuels, proximité, modélisation physique, mobilité urbaine, énergie, impacts environnementaux, ville durable, biens publics, données massives Profil et compétences recherchées Le candidat idéal possède un vif intérêt pour la diminution des impacts environnementaux des activités humaines notamment par ceux consécutifs à nos déplacements. Le sujet pourra être abordé et enrichi à partir de profils de formation initiale divers dont, l'économie, la physique ou les transports pour autant que le candidat manifeste la curiosité et l'appétence indispensable à ce sujet interdisciplinaire. Le candidat devra aussi avoir de bonnes compétences en informatique, et en traitement de données. Le candidat devra justifier d'excellentes qualifications académiques. Des compétences en programmation seraient appréciées. Résumé du projet de thèse D’ici 2050, selon les prospectives des Nations Unies [1,2], les deux-tiers d’une population mondiale qui frôlera alors les 10 Md d’habitants devrait être urbaine. Aujourd’hui, les zones urbaines représentent déjà plus de 70% des émissions de carbone. Sachant qu’habitat et transport sont les deux secteurs prépondérants des émissions de CO2, les villes, de par la population qui y habite mais également de par les mobilités, directes ou indirectes, qu’elles induisent, seront bien évidemment des acteurs clefs de la réussite d’une maîtrise des émissions. Sans l'engagement des villes, les politiques publiques n'adresseront pas les enjeux de la transition. Tous les leviers doivent être actionnés à commencer par ceux en lien avec nos comportements individuels et collectifs. Ces enjeux peuvent être considérés de manière macroscopique comme peut le faire la physique urbaine qui met en évidence des lois d’échelle qui relient à l’importance de la population des villes toute une série d’indicateurs liés à leur fonctionnement et à ses conséquences économiques et sociales. On notera également que les variables n’étant pas (nécessairement) indépendantes, les descriptions en loi d’échelles multi-variables doivent être considérées avec prudence. H.Ribeiro et al. [3] l’illustrent dans le cas des émissions carbone en fonction de la population et de la densité des villes. De surcroît, ces approches statistiques, bien que fructueuses, sont, par construction, peu adaptées pour déceler des évènements rares. Des évènements comme les effets d'organisations urbaines (parfois de quartiers) pouvant s'inscrire dans une logique d’optimisation des déplacements de proximité. De telles organisations urbaines, locales, sont pourtant pensées pour avoir un impact fort sur les interactions sociales [4] qui sont au cœur du sujet et qui conditionnent nos mobilités et donc nos émissions. Pour estimer de tels effets, il faut donc une approche différente. De nature "bottom-up" plutôt que "top-down". Une approche qui partira d'une description du terrain à l'échelle de la maille locale pour, dans un premier temps, modéliser les typologies de mobilités induites. De ces mobilités, on remontera dans un deuxième temps aux "émissions" et à leurs impacts. Objectifs Notre principal objectif est de construire et de valider un modèle « bottom-up » qui, à partir d'indicateurs de proximité locaux, prédira l’essentiel des options de mobilité quotidienne des habitants d'un quartier. Ses prédictions seront comparées à ce que des données de téléphonie mobile nous apprend sur les mobilités individuelles [5,6,7] mais aussi à ce que nous pouvons comprendre du comportement des usagers à partir des données issues d’expérimentations ou d’enquêtes. Une deuxième étape sera de relier ces choix locaux résultant d’un mix de mobilités individuelles, aux émissions globales également dépendantes d'autres paramètres moins locaux tels
que les réseaux de transport. En premier lieu il s'agit des émissions de CO2 mais le modèle de calcul concernera aussi d'autres émissions liées à la mobilité. Les émissions de polluants [8] par exemple ou encore de chiffrer, de manière macro, le temps passé, parfois perdu, à se déplacer. Ce temps à aussi une valeur [9]. Enfin, en s’appuyant sur le caractère prédictif du modèle, la pertinence et l’efficience de différents schémas futurs d’organisation urbaine sera évaluée. En particulier ceux prônant une proximité urbaine retrouvée, comme le concept de la ville du 1⁄4 d’heure [10] dans laquelle les principales commodités du quotidien sont à proximité immédiate. Pour mener à bien ce projet, nous proposons de croiser les regards des Sciences Humaines et Sociales (socio-économie) et de la Physique (statistique) en nous appuyant sur des enquêtes et sur les accès aux données numériques. Contexte Approche interdisciplinaire économie-physique Précision sur l'encadrement Réunions hebdomadaires Conditions scientifiques matérielles et financières du projet de recherches Allocation de recherche MITI-CNRS : 80PRIME 2021 https://miti.cnrs.fr/appel-projet/80-prime-2019/ Objectifs de valorisation des travaux de recherche du doctorant : diffusion, publication et confidentialité, droit à la propriété intellectuelle, ... Publications dans des revues internationales de référence Références bibliographiques [1] Site des Nations Unies : https://www.un.org/development/desa/en/news/population/2018- revision-of-world- urbanization-prospects.html, consulté en ligne le 1/12/2021 [2] Site des Nations Unies : https://www.un.org/development/desa/en/news/population/world- population-prospects- 2019.html, consulté en ligne le 1/12/2021 [3] Effects of changing population or density on urban carbon dioxide emissions, H.Ribeiro et al, Nature communications (2019) [https://doi.org/10.1038/s41467-019-11184-y, Consulté en ligne le 1/2/2021] [4] The scaling of human interactions with city size, M.Schlapfer et al., J. R. Soc. Interface 11 (98), 20130789 (2014) 15 [5] Understanding individual mobility patterns, M. Gonzalez, C. Hidalgo, and L. Barabasi, Nature, 453(7196):779{782, 2008. [6] Origin–destination trips by purpose and time of day inferred from mobile phone data, Lauren Alexander et al. Transportation Research Part C: Emerging Technologies, Volume 58, Part B, September 2015, Pages 240-250. [7] The TimeGeo modeling framework for urban mobility without travel surveys, Shan Jiang et al. PNAS 2016, Published online August 29, 2016 www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1524261113 [8] Health costs of air pollution in European cities and the linkage with transport, Sander de Bruyn and Joukje de Vries, 2020, CE Delft, p.85. https://www.cedelft.eu/en/publications/2534/health-costs- of-air-pollution-in-european-cities-and- the-linkage-with-transport; consulté en ligne le 1/2/2021 [9] The future economic and environmental costs of gridlock in 2030: An assessment of the direct and indirect economic and environmental costs of idling in road traffic congestion to households in the UK, France, Germany and the USA, Trevor Reed, Global Traffic Scorecard, INRIX Research CBER Report, 2014, p.67. https://www.ibtta.org/sites/default/files/documents/MAF/Costs-of- Congestion-INRIX-Cebr- Report%20(3).pdf; consulté en ligne le 1/2/2021.
[10] Livre blanc 2019 de la ville du quart d’heure, Chaire ETI (Entrepreneuriat Territoire Innovation) http://chaire-eti.org/wp-content/uploads/2019/12/Livre-Blanc-2019.pdf, consulté en ligne le 1/12/2021
PORTAIL EMPLOI CNRS – RECRUTEMENT DE DOCTORANT A ETABLIR EN ANGLAIS Working place : Marseille, Aix-Marseille Université AMSE, îlot Bernard Dubois, boulevard M.Bourdet, 13001 et CINaM, Campus de Luminy, 13009 Scientific directors : Frédéric Rychen, frederic.rychen@univ-amu.fr et Philippe Dumas, philippe.dumas@univ-amu.fr Relevant sections of the CoNRS (comité national de la recherche scientifique): Economie et gestion (n°37 CoNRS) for Frédéric Rychen et Matière condensée : structures et propriétés électroniques (n°3 CoNRS) for Philippe Dumas Starting (for 3 years) : Septembre 2021 Project summary (see below for title and description): The main objective of the project is to propose a "bottom-up" model which, based on local proximity indicators, will predict the main daily mobility choices of the inhabitants of a neighborhood. Then, these local choices, will be related to global emissions (CO2, pollutants, wasted time...). Thanks to these tools, we will question the relevance and efficiency in terms of the fight against emissions of urban emerging organization schemes, in particular those advocating a (re)found urban proximity, such as the concept of the 15 minutes neighborhood in which (most of) our elementary social functions can be performed locally. To tackle such a project, we shall cross the views of Humanities and Social Sciences (socio- economics) and Physics (statistics) by relying on surveys and access to digital data. Context : Interdisciplinary approach economics-physics
Thesis title and description : Proximity mobility, city organization and reduction of carbon emissions. Key words Behavioral analysis, individual choices, proximity, physical modeling, urban mobility, energy, environmental impacts, sustainable city, commons, massive data Profile and skills required The ideal candidate will have a strong interest in reducing the environmental impacts of human activities, particularly those resulting from our daily mobility. The subject can be approached and enriched with a variety of initial backgrounds including, economics, physics, or transportation, as long as the candidate shows the curiosity and the appetite for this interdisciplinary subject. The candidate should also have good computer and data processing skills. The candidate should have excellent academic qualifications. Programming skills would be appreciated. Thesis project By 2050, according to United Nations forecasts [1,2], two-thirds of the world's population, which will then be close to 10 billion, will be urban. Today, urban areas already account for more than 70% of carbon emissions. Given that housing and transport are the two main sectors of CO2 emissions, cities, because of their population but also because of the direct and indirect induced mobility, will obviously be key players in the success of emission control. Without the commitment of cities, public policies will not address the challenges of the transition. All levers should be activated, starting with those related to our individual and collective behavior. These issues can be considered macroscopically, as can be done in urban physics, which highlights the scaling laws "governing" a whole bunch of indicators. From the population and/or density of cities, their economics, energy consumption or social consequences can be inferred. It should however be pointed out that, since the variables are not (necessarily) independent, descriptions in multivariate scaling laws must be considered with caution. H. Ribeiro et al [3] illustrate this in the case of carbon emissions as a function of population and city density. Moreover, these statistical approaches, although fruitful are, inherently, not appropriate to detect rare events. Rare events such as the effects of local, uncommon, neighborhoods organizations. Such local neighborhoods organizations are, however, thought to have a significant impact on the social interactions [4]. Social interactions are at the heart of the subject while they induce our proximity mobility choices and therefore our emissions. To estimate the effects of such emerging configurations, a different approach is needed. A "bottom-up" rather than a "top-down" approach. An approach that starts with a description at the local level and then models the induced mobilities. From these mobilities, the impacts, the "emissions" can then be inferred. Objectives Our main objective is to propose and validate a "bottom-up" model that, based on local proximity indicators, will predict the main daily mobility choices of the inhabitants of a neighborhood. The outputs of the model will be compared to what we can learn from cell phone data about individual mobilities [5,6,7], or from the behavior of users by mobilizing data from experiments or surveys. A second step will be to link these local choices resulting from a mix of individual mobilities to global emissions that are also dependent on other less local parameters such as transport networks. We will first focus on CO2 emissions. However, the outputs of the model will also concern other emissions directly related to mobility. For instance, pollutant emissions [8] or the time spent on mobility. This time also has a value [9]. Finally, based on the predictive character of the model, the relevance and efficiency of different future urban organization schemes will be benchmarked. In particular, those advocating a
regained urban proximity, such as the concept of the 1⁄4-hour city [10] in which the main amenities of daily life are in close proximity. To tackle such a project, we shall cross the views of Human and Social Sciences (socioeconomics) and Physics (statistics) by relying on surveys and access to digital data. Context Interdisciplinary approach economics-physics Precision on the supervision Weekly meetings Material scientific conditions (specific security conditions) and financial conditions of the research project MITI-CNRS research grant: 80PRIME 2021 https://miti.cnrs.fr/appel-projet/80-prime-2019/ Objectives of the doctoral student's research work: dissemination, publication, intellectual property rights, ... Publications in international reference journals References [1] United Nation website: https://www.un.org/development/desa/en/news/population/2018- revision-of-world- urbanization-prospects.html, accessed online on 1/12/2021 [2] United Nation website: https://www.un.org/development/desa/en/news/population/world- population-prospects- 2019.html, online 1/12/2021 [3] Effects of changing population or density on urban carbon dioxide emissions, H.Ribeiro et al, Nature communications (2019) [https://doi.org/10.1038/s41467-019-11184-y, online 1/2/2021] [4] The scaling of human interactions with city size, M.Schlapfer et al., J. R. Soc. Interface 11 (98), 20130789 (2014) 15 [5] Understanding individual mobility patterns, M. Gonzalez, C. Hidalgo, and L. Barabasi, Nature, 453(7196):779{782, 2008. [6] Origin–destination trips by purpose and time of day inferred from mobile phone data, Lauren Alexander et al. Transportation Research Part C: Emerging Technologies, Volume 58, Part B, September 2015, Pages 240-250. [7] The TimeGeo modeling framework for urban mobility without travel surveys, Shan Jiang et al. PNAS 2016, Published online August 29, 2016 www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1524261113 [8] Health costs of air pollution in European cities and the linkage with transport, Sander de Bruyn and Joukje de Vries, 2020, CE Delft, p.85. https://www.cedelft.eu/en/publications/2534/health-costs- of-air-pollution-in-european-cities-and- the-linkage-with-transport; accessed online on 1/2/2021 [9] The future economic and environmental costs of gridlock in 2030: An assessment of the direct and indirect economic and environmental costs of idling in road traffic congestion to households in the UK, France, Germany and the USA, Trevor Reed, Global Traffic Scorecard, INRIX Research CBER Report, 2014, p.67. https://www.ibtta.org/sites/default/files/documents/MAF/Costs-of- Congestion-INRIX-Cebr- Report%20(3).pdf; online 1/2/2021. [10] Livre blanc 2019 de la ville du quart d’heure, Chaire ETI (Entrepreneuriat Territoire Innovation) http://chaire-eti.org/wp-content/uploads/2019/12/Livre-Blanc-2019.pdf, online 1/12/2021
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