Présentation de l'association en ville a vélo et l'atelier pignon sur rue 2017 - Quomodo
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Présentation de l’association en ville a vélo et l'atelier pignon sur rue 2017 Guillaume Ogay dec.2017 1
Le vélo introduction En moyenne ce sont 3 millions de vélos, adultes et enfants, qui sont vendus chaque année à destination des ménages, le parc des vélos en France ne cesse de croître.1 40% de la population française pratique régulièrement le vélo, dont environ 36% pour ses déplacements, et 17% de manière occasionnelle. C’est un moyen de déplacement et de transport e*cace, adapté à un espace urbain de plus en plus contraint Il est discret, convivial, économique en coût et en énergie, très peu polluant, améliorateur de santé, et générateur de bien-être physique 2. Si les VTT sont toujours en tête des ventes, les vélos électriques font un boum ces dernières années remettant des personne en selle et redécouvrant le plaisir du pédalage. Notre association a pour but d'aider tout les utilisateurs dans leur pratique quotidienne, les rendre autonome dans l'entretien et la réparation de leur vélo, et d’être un vrai partenaire en accord des pouvoirs publiques de notre région. 1 http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-pratique-du-velo-en-France.html 2Olivier Razemon, « Le pouvoir de la pédale. Comment le vélo dynamise nos villes »,2014,éd. Rue de l'échiquier. 2
Sommaire 1. Historique 2. l'association en ville à vélo 3. l'atelier pignon sur rue 4. quelle qualité de matériel ? 5. la vente d'occasion 6. La :laire de revalorisation des vélos 7. exemples dans notre région 3
8. Historique de l’association Envilleàvélo – Bourgeons Créé en juin 2007 l'association avait pour objectif de favoriser la mobilité douce en ville et plus largement d’améliorer le cadre de vie des habitants en faisant en sorte de réduire les pollutions de toutes natures. Pour se faire, di=érents types d’actions étaient menés : Balade familiale en ville à vélo, tenue de stands dans des manifestations à vocation écologique et citoyenne, démarches auprès des élus locaux pour favoriser la mise en place d’aménagements en rapport avec nos objectifs. En 2012, le nombre des membres plafonnait (une trentaine de membres à jour de cotisation), les actions publiques avaient du mal à trouver une large audience. Seul point très positif nous nous étions fait reconnaître par les autorités locales (mairie et surtout agglomération), nous étions systématiquement conviés pour les rencontres en ce qui concerne les aménagements de voies. L'association a participé activement aux projets structurants de l’agglomération : B.H.N.S., TRAM, C.E.V.A.C'est également cette année-là de nous centrer sur les mobilités douces et notamment le vélo, non que les autres axes de la protection de l’environnement soient devenus indi=érents, bien au contraire, mais parce que les forces vives de l’association manquaient. Dans les années qui suivirent, la di*culté de se développer (donc de montrer aux interlocuteurs politiques le poids des actions en faveur du vélo) cantonnait bourgeons à être une petite association. Les diverses réFexions pour ampli:er les impacts auprès du grand public et regrouper tous ceux qui adhérent à la cause fusaient : faire de grande manifestations revendicatives avec un maximum de publicité, accentuer les action de communication, s’allier avec le grand frère suisse Provélo, mettre en place un atelier vélo … Tous n’étant pas d’accord sur les di=érents modes d’action à mettre en place, ces actions demandant énergie et compétences, l'association est restée au stade de la réFexion tout en continuant des actions ponctuelles : participation aux manifestations locales, lorsqu’elles avaient trait avec la mobilité, participation aux réunions avec les collectivités locales pour tout ce qui était aménagement de voies publiques. En 2015 l’idée de mettre en place un atelier est apparue la plus réaliste pour accroître le nombre d’adhérents . L’idée de changer de nom pour être facilement repérable a aussi germé à ce moment-là : Bourgeons pourrait devenir Envilleàvélo. En été 2016 sous l’impulsion de quelques membres ont été mis en place un atelier mobile (quelques samedis sur le marché de Gaillard et un fois à Archamps). A la :n de la même année deux facteurs se sont coordonnés : d’une part la mairie d’Ambilly nous proposait une local idéal pour un atelier et plusieurs adhérents ont mis de l’énergie pour le projet de monter un atelier d’auto-réparation, , l’ouverture de l ' atelier pignon sur rue fut fait en avril 2017. 4
En Ville A Vélo œuvre pour la mobilité active. Elle accompagne les usagers du vélo dans leur pratique. Depuis sa création en 2007, l'association soutient le déplacement en vélo par di=érentes approches. L’association participe aux projets de ville pour les aménagements cyclables en proposant ses connaissances dans ce domaine. Pour cela un groupe se réunit une à deux fois par mois et construit ensemble, et en coopération avec les services municipaux des moyens pour faciliter le repérage des zones en transition cyclable. Elle est donc régulièrement consultée. Actuellement un regard est porté sur les espaces de parking vélo possibles, ou bien sur la réalisation de la zone 30 en centre-ville. Les membres actifs de cette commission ont développé des connaissances sur le code de la route pour l'utilisation d'une signalétique dédiée aux vélos. De ce fait, l'association agit pour la sécurité du cycliste et des usagers de la route. 5
Pignon Sur Rue L'atelier participatif a ouvert ses porte en avril 2017, dans des locaux, situé 12 rue des négociants à Ambilly, pour les adhérents et leur vélo,. Des bénévoles assurent la logistique pour l'association (démontage, réparation…).les adhérents peuvent venir apprendre, transmettre, et réparer leur monture, accompagnés par des animateurs techniciens du cycle professionnels et des bénévoles. Les adhérents et particuliers peuvent apporter les vélos dont ils souhaitent se défaire, en faisant don à l'association. Le vélo est alors analysé et selon ses caractéristiques, il est soit révisé et remis en état de fonctionnement, soit il est démonté et les pièces mécaniques en état de fonctionnement sont collectées dans des bacs spéci:ques pour de futures réparations. Certains vélos seront vendus comme moyen de transport journalier pour tout un chacun voulant un vélo de bonne qualité pour un prix abordable alors que d'autres pourront être vendus comme vélo d’exception suivant le marché adéquat Les déchets inutilisables sont ensuite réorientés à la déchetterie.(après triage pour faciliter le recyclage) quelle qualité de matériel ? Le vélo peut se diviser en deux catégories : le jouet et l'engin de déplacement ou de sport pour un prix d'entrée de gamme à 80€ et les plus hauts à 15000€ le prix moyen des ventes est à 330 € on voit qu'il y a beaucoup de « jouet » vendu pour peu de haut de gamme. La di=érence entre ces deux catégories tient à la qualité des composants et d'usinage . Les premiers sont créés pour un courte durée et une obsolescence sur quelques mois ou au mieux deux à trois ans les matériaux utilisés sont cassants ou d'une facture médiocre leur e*cacité est moindre ce qui pousse beaucoup d'utilisateurs à trouver que la pratique du vélo est pénible. Les deuxièmes sont faits pour durer, ils sont e*cients, leur diverse organe peuvent être changés et améliorés en réutilisant les pièces encore fonctionnelles. Car Il n’est pas toujours nécessaire d’utiliser du neuf pour réparer. Ce type de vélo entretenu correctement peut durer une vie . Les utilisateurs du vélo-jouet voyant leur monture cassée ou n’être plus opérationnel font par expérience et un peu tard la démarche d'investir dans un vélo correct malheureusement certains auront abandonné la pratique du vélo entre temps. la vente d'occasion Contrairement à d'autres moyens de transport, le vélo de qualité subit une dévalorisation moindre et dans certain cas inverse . Certains professionnels se sont spécialisés dans la revente de ces vélos et de pièces qui ne se fabriquent plus ou qui ont une valeur historique. 6
Tout l’intérêt de nos ateliers est de sensibiliser l'utilisateur lambda à ce raisonnement et de leur trouver un vélo pour un prix modique qui leur servira longtemps car en étroite collaboration avec les autorités, ils sont en première ligne pour la récupération de masse. La )laire de revalorisation des vélo Le nombre de vélos détruits est estimé à environ 1.5 millions d’unités par an. Partant du poids moyen d’un vélo de ville à 16.5 kg et constitué de 88% de métaux (en masse), ce sont 21 800 tonnes de métaux divers mis en décharge chaque année. Les vélos déposés avec la ferraille, sont composés de métaux qui pourront faire l’objet d’un recyclage, et d’autres qui ne pourront pas être recyclés pour matière et devront donc subir d’autres traitements (incinération, enfouissement). Le prix de la tonne de métaux refondu en matière première secondaire, c'est à dire d'une qualité inférieure à la matière première initiale, se situe aux environs de 50 euros la tonne. Le vélo en terme de rapport poids volume est une mauvaise a=aire pour les déchetteries car il prend beaucoup de place pour peu de poids à la revente Les ateliers participatifs cycles, au nombre de 200 aujourd’hui en France, et fédérés nationalement par «L’Heureux Cyclage» constituent une alternative pour la valorisation de cet objet .Un atelier d’auto-réparation c’est un espace de réemploi et ses actions limitent la quantité de déchets produits ils participent activement à la démarche des 3R : • réduction à la source de la production des déchets, • réemploi de l’objet comme une ressource et revalorisation • recyclage de l’objet devenu un déchet. De ce fait les ateliers vélo répondent à diverses lois, directives, plans donnant lieu aux grandes orientations nationales: • la directive cadre de l’Union Européenne (2008/98/CE) qui énonce la hiérarchie des déchets «prévenir, réemployer, recycler, valoriser, éliminer» • les lois Grenelle 1 et 2Le Programme National de Prévention des Déchets 2014-2020 :xe pour la période un objectif de réduction de la production de DMA (le vélo appartient à cette catégorie) à 7% 3 Économie solidaire et circulaire :en 2014 pour l'ensemble des atelier adhérent a l'heureux cyclage La moitié des ateliers sont portés par des structures employeuses aux pro:ls divers : 220 équivalents temps-plein sont ainsi directement liés aux ateliers vélo. Les retombées économiques se retrouvent également auprès des artisans du cycle, vendeurs·euses et réparateurs·ices, qui y gagnent en clients exigeants.les ateliers d’auto-réparation visent à créer des emplois non délocalisables, basés sur des initiatives locales où l’humain et la coopération priment sur l’accumulation du capital. Deux exemple dans notre region Sur 1 année Roule & Co récupère environ 1000 vélos. 40% sont remis en état, le réemploi a permi de créer un poste salarié et de payer des diverses charges pour le local. 3http://www.developpementdurable.gouv.fr/IMG/pdf/Programme_national_prevention_dechets_2014-2020.pdf- 7
Sur Genève péclot 13 c'est quatre ateliers, 25 employés à temps partiel et une gestion directe de la fourrière sans subvention de l’état. 8
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