MUSÉE DES BEAUX-ARTS Présentation du projet du Musée des Beaux-Arts - Jeudi 1er février 2018 à 18h
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Présentation du projet du Musée des Beaux-Arts MUSÉE DES BEAUX-ARTS DRAGUIGNAN Jeudi 1er février 2018 à 18h Hôtel de Ville - Rue Georges Cisson - Salle des Cordeliers Draguignan CONTACT PRESSE : Régine Fassi (ville de Draguignan) : 04 94 60 31 66 www.ville-draguignan.fr
Un projet culturel ambitieux La Ville de Draguignan, sous l’impulsion de son maire, M. Richard Strambio, a initié un chantier d’une grande ampleur, celui de la rénovation de son musée municipal. A l’issue de nombreuses études et d’un concours d’architecture, c’est l’agence bordelaise Brochet-Lajus-Pueyo (musée Fabre, musée de l’Orangerie, etc.) qui a été désignée par un jury composé de membres du Conseil Municipal, d’architectes et de représentants du Ministère de la Culture. Les travaux commenceront à la fin de l’été 2018, pour une ouverture du bâtiment début 2020. L’objectif est de faire de ce musée un véritable Musée des Beaux-Arts de Draguignan. Cet équipement culturel de premier plan agira véritablement comme une vitrine de la Ville et de sa politique culturelle. Dans le même temps, ce futur musée entend répondre à des enjeux sociaux et sociétaux forts. L’objectif est en effet qu’il soit ouvert à toutes et à tous, et qu’il entreprenne des actions permettant la diffusion de la culture auprès de tous les publics. Enfin, il se positionnera comme une étape culturelle majeure sur l’arc méditerranéen, entre Marseille, Toulon et Nice. Une collection remarquable… La collection du Musée des Beaux-arts mêle peintures, sculptures et objets d’art du XVIIe au XXe siècle, objets archéologiques et spécimens naturalisés. Le projet de rénovation vise ainsi à la fois à mettre en valeur cette diversité, tout en accentuant la cohérence du parcours muséographique. Celui-ci s’appuie sur la distribution intérieure des espaces, héritée des aménagements de Monseigneur du Bellay, évêque de Fréjus, au milieu du XVIIIe siècle. En effet, sur deux niveaux se développent deux enfilades de grands appartements qui offrent des espaces très propices à la présentation de collections. Le rez-de-chaussée verra se développer une galerie de tableaux du XVIIe au début XXe siècle (Gioacchino Assereto, Jean-Baptiste Oudry, Louis Boulanger, Charles Camoin, etc.) tandis que l’étage sera aménagé en plusieurs ambiances associant dossier scientifique et effet spectaculaire. L’on y verra en effet l’un des rares exemplaires d’un www.ville-draguignan.fr
papier peint panoramique à décor chinois du début du XIXe siècle, la reconstitution du mausolée de Joseph-Alphonse-Omer de Valbelle, comte de Tourves, dont le musée possède le portrait en marbre ciselé par l’un des plus grands sculpteurs du XVIIIe siècle français, Jean-Antoine Houdon, l’armure d’apparat de François de Montmorency datée du milieu du XVIe siècle, véritable chef-d’œuvre et pièce maîtresse du musée, un cabinet de curiosités mêlant spécimens d’histoire naturelle et objets ethnographiques, et enfin une galerie consacrée à l’histoire et aux paysages locaux (portraits de préfets du XIXe siècle, archéologie de Saint-Hermentaire, Gorges du Verdon, etc.). …dans un écrin d’une grande qualité Le projet architectural choisit par la Ville de Draguignan met parfaitement en valeur les collections du musée. Elégant et sophistiqué, il reflète l’ambition culturelle de la Ville. Les espaces d’accueil sont pensés pour répondre aux besoins d’un musée du XXIe siècle : le hall se veut généreux et fonctionnel, la surface d’expositions temporaires, la salle de conférence et l’atelier pédagogique permettront d’envisager une programmation culturelle soutenue, et avec son ascenseur, sa galerie tactile et une utilisation réfléchie des outils de médiation (multimédia, etc.), le musée se voudra accessible à tous. La revalorisation du square Mozart en un lieu intégré au nouveau musée rendra possible son utilisation pour des activités musicales ou théâtrales par exemple. Estimation financière du projet : 6 676 000 € Lors du prochain conseil municipal du 8 février, sera soumis à l’approbation de l’assemblée communale le marché de maitrise d’œuvre relatif à la restauration du musée des Beaux- Arts, ainsi que l’approbation de l’avant-projet définitif. À l’issue de cette validation, la commune pourra construire le financement du projet. D’ores et déjà, le Département s’est engagé à subventionner l’opération à hauteur de 1348 000 €. L’État soutient l’opération et sa participation définitive reste à préciser au regard de l’avant-projet définitif. Idem pour le Conseil régional qui s’est déjà engagé sur une première enveloppe de 667 000 €, au titre du Contrat Régional d’Équilibre Territorial (CRET). www.ville-draguignan.fr
La Rennaissance en armure Façonnée au milieu du XVIe siècle et saisie au château du Luc à la Révolution, l’armure de François de Montmorency est une des pièces les plus connues que le musée des Beaux-Arts de Draguignan possède. Toutefois, à cause de son mauvais état de conservation, ce chef d’œuvre de la Renaissance a nécessité une prise en charge par le Centre de recherche et de restauration des Musées de France (C2RMF). Alors qu’en général cette institution ne s’occupe que des œuvres des musées nationaux, une autorisation spéciale a été accordée au musée de Draguignan pour qu’une étude préalable suivie d’une restauration soient effectuées dans les locaux du C2RMF. Avant sa restitution à la commune, l’armure sera exposée au Musée National de la Renaissance à Ecouen, ville où est décédé le duc de Montmorency en 1579. Composée essentiellement de métal, cette armure ciselée est aussi constituée de matériaux composites tel le cuir et relève d’une complexité d’élaboration que des rapports d’analyses devraient révéler. Ceux-ci viendront alimenter les sources multimédia qui appuieront le nouvel angle de présentation de l’armure, proposé au public dans une salle dédiée. Un grand portrait de François de Montmorency, déposé par le Château de Versailles, ainsi que des armes lui ayant appartenues conservées à l’Hôtel des Invalides, complèteront avec d’autres œuvres le sujet principal de cet espace. www.ville-draguignan.fr
Mécénat : soutenir le Musée des Beaux-Arts de Draguignan Dès aujourd’hui, vous pouvez devenir un acteur de la vie culturelle et du développement de Draguignan et de sa région. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, vous contribuerez de manière très concrète à la mise en valeur du patrimoine au sein du musée, via la restauration d’œuvres d’art : un des objectifs de cette rénovation est d’étendre la surface dédiée aux collections, et donc de présenter plus d’œuvres. Néanmoins, nombreuses sont celles qui demandent d’être restaurées, comme l’armure de François de Montmorency (très sale et présentant des problèmes structurels), de nombreux tableaux du XVIIe au XIXe siècle parfois troués ou déchirés (Gioacchino Assereto, Alexandre-François Desportes, etc.), des objets d’art (céramiques asiatiques saisies au château de Tourves), des objets archéologiques casssés, des spécimens d’histoire naturelle ou encore le très important papier peint panoramique qui ouvrira le parcours de visite. En effet, celui-ci, afin que le chantier se fasse, doit être décollé du mur et remonté sur des châssis, ce qui est une opération très lourde. S’agissant d’une opération engagée dans l’intérêt général, le mécénat est codifié par la loi Aillagon n°2003-709 du 1er août 2003. Celle-ci prévoit deux types d’action, le mécénat financier et le mécénat en nature ou de compétence. Grâce à ce dispositif légal, chaque don entraîne des déductions fiscales de 60 % pour les entreprises, et 66 % pour les particuliers. Aussi, devenir mécène du Musée des Beaux-Arts, c’est se lier à son image et bénéficier de contreparties annexées sur le montant des dons (visites privées, mise à disposition de certains espaces d’accueil pour recevoir vos clients et collaborateurs, association de l’image du musée à la communication de l’entreprise, etc.). www.ville-draguignan.fr
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