Psyché et matière sont contenues dans un seul et même monde
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« Psyché et matière sont contenues dans un seul et même monde, et en contact continuel l’une avec l’autre … . Dès lors qu’elles reposent sur des facteurs transcendantaux qu’on ne peut représenter, il n’est pas seulement possible, mais vraisemblable, que matière et psyché soient deux aspects différents d’une seule et même chose ». d’après Carl Gustav Jung dans Les racines de la conscience
My soul Création 2018 is my visa Idée et réalisation Marco Berrettini Interprètes Nathalie Broizat, Sébastien Chatellier Ruth Childs, Anne Delahaye, Samuel Pajand Musiques Piano live Scénographie et lumière Bruno Faucher Cie *Melk Prod. / Marco Berrettini Production *Melk Prod. / Tanzplantation Co-production ICI-CCN de Montpellier, Arsenic à Lausanne, Pôle Sud-CDCN à Strasbourg, Arsenic, centre d’art scénique contemporain Soutiens Ville de Genève, Loterie romande, Pro Helvetia, Stanley Thomas Johnson foundation , Fondation Suisse des Artistes Interprètes, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de- France– Ministère de la culture et de la communication. Accueil en résidence Théâtre les Halles, Sierre Administration / Diffusion Tutu Production Pauline Coppée pauline@tutuproduction.ch Tél.: +41 22 310 07 62 www.tutuproduction.ch
« Tout bouge, tout vibre, rien est au repos ». C’est par ce principe que s’expliquent les divergences entre les diverses manifestations de la matière, de l'énergie, de l’intellect et de l'esprit même; tous reconductibles au TOUT, à l’esprit absolu. Plus la vibration est haute, plus haute sera la position de cette manifestation sur l'échelle de la spiritualité. Des neutrons aux électrons, des atomes aux molécules, et jusqu’aux mondes et aux univers : tout vibre. Il en va de même pour l'énergie, la force, et le mental. Le Kybalion – Le principe de vibration (Anonyme, 1908) Si, au lieu de dessiner l'univers qui nous entoure à partir de la portion de réalité à laquelle la vue nous donne accès, nous déduisions la structure du monde de notre expérience musicale, nous devrions décrire le monde comme quelque chose qui se compose non pas d'objets, mais de flux qui nous pénètrent et que nous pénétrons, de vagues d'intensité variable et en mouvement perpétuel. Emanuelle Coccia - La vie des plantes, une métaphysique du mélange (Rivage, 2016)
My soul is my visa Idée – La danse Préface de Gaetano Mollo à l’essai d’Alba Giovanni, Le vie della danza (2004) « Nous vivons une culture de transition, qui va graduellement, même si lentement, vers une réconciliation avec les exigences originaires de la nature humaine. La reconsidération actuelle d’un rapport vital avec notre environnement en est un indice clair. C’est un processus d’harmonisation avec le mystère même de la vie, avec le caractère sacré de l’existence humaine […] identifiable dans les archétypes et représentable dans les symboles. Avec la découverte de l’infiniment petit et les possibilités de contact avec l’infiniment grand, l’être humain a aujourd’hui la possibilité de considérer aussi bien le microcosme que le macrocosme : l’intimité de sa propre âme et l’immensité de l’univers. Dans l’expression rythmique et dans le récit, l’être humain a toujours recherché cette résonance intérieure signifiante. Il en découle une redécouverte de l’existence à travers la danse, comme voie de communication entre ces deux infinis [...] Depuis toujours, depuis les débuts de la civilisation, la danse, avec sa rythmique et son pouvoir de lien communautaire, a permis l'acquisition d'un sentiment d'identité, a permis une conscience d'être dans le monde. La danse permet aujourd’hui une redécouverte et une re-significtion de l'existence : comme moyen de reconnaissance, de sensibilisation, de relation et de communication, à travers laquelle se forme la conscience humaine. » Cette préface illustre mon état d’esprit à l’heure actuelle : la recherche d’une approche holistique des différents éléments d’un spectacle. Qu’il s’agisse du son d’un piano, de la voix humaine ou du corps en mouvement : quelles vibrations sont en jeu entre ces éléments ? Quelles résonances se forment ? Quelles histoires, relations et images cela nous raconte-t-il ? Comment en suis-je venu à cette approche, à cet état d’esprit ? Le projet, initialement intitulé Body World Trip, prévoyait un spectacle traversé par des questions très intérieures projetées dans un questionnement géopolitique. Il s’agissait d’illustrer les liens entre nos organes intérieurs et notre environnement. Est-ce que nous organisons le monde de la même façon que notre intestin organise l’assimilation de la nourriture, sa transformation dans les cellules et l’évacuation des déchets ? Les guerres actuelles sont- elles synonymes d’une dégénérescence organique, semblable à une inflammation dans le corps ? Des pathologies telles que le cancer ou l’autisme sont-elles comparables à des formes de destruction de la planète, qu’il s’agisse de pesticides, de pollution ou de radioactivité ? Mais au fur et à mesure de l’avancée du projet, au terme de la deuxième période de répétition, j’ai réalisé que je me dirigeais vers un spectacle très descriptif, illustratif et narratif : un spectacle qui ne saurait pas « vivre » suffisamment au moment de son exécution. La sensation d’être à l’étroit dans ce concept, de ne pas pouvoir laisser l’imagination s’exprimer, d’être intellectuellement et émotionnellement « constipé » m’a incité à trouver une nouvelle approche du sujet. Afin de le rendre plus vivant, il fallait creuser davantage et explorer les principes communs à tout organisme, qu’il soit intérieur ou extérieur, qu’il s’agisse de notre corps ou du monde qui nous entoure. Ces principes sont ceux qui régissent l’univers : énergie, fréquence, vibrations. Ce nouvel objectif a modifié les enjeux de la création. Il s’agit d’abord d’explorer les facultés et les qualités du corps, de la voix, du son du piano pris séparément. Puis de tisser des liens, de créer des champs d’énergie, de vibrations, d’échanges de flux entre eux.
Body World Trip est donc devenu My soul is my visa, reflétant un déplacement de focus, d’état d’esprit. Formellement je travaille depuis plusieurs années sur des séquences de mouvements répétitifs en lien avec des expressions corporelles telles que le regard ou les larmes, plus apparentés au monde du théâtre. Dans iFeel2 (2012), un pas à 6 temps est répété pendant 75 minutes, tandis que les deux protagonistes ne se quittent pas des yeux, se scrutent inlassablement. Les créations CRY, iFeel3 ou plus récemment iFeel4 explorent ce même principe : pas de danse et séquences entières sont répétés tout au long du spectacle, cohabitant avec un travail important sur l’expression du visage. Peut-on être un corps qui s’exprime à travers des mouvements abstraits et être, en même temps, totalement « là », totalement « présent », totalement « naturel » ? Je souhaite poursuivre cette recherche dans My soul is my visa. “Si vous voulez trouver les secrets de l'univers, pensez en termes d'énergie, fréquence et vibration” Nicolas Tesla (1856-1943) La recherche et la création envisagées interrogent les liens entre l’esprit et la matière, l’âme et la science : une démarche artistique qui peut paraître ésotérique, mais sonde pourtant des principes tout aussi bien physiques. « Comment faire vibrer un corps ? » ou encore « comment influencer, échanger et construire des vibrations entre des corps ? » sont des questions essentielles qui sous- tendent la création. Comment un certain son émis par le piano peut-il amener à faire vibrer une partie du corps, qui, à son tour, fait résonner un autre corps et qui, à son tour, transforme le son initial du piano ? Ceci en exemple de la manière dont j’envisage de travailler avec ces résonnances et vibrations. Le projet se nourrit de divers courants de pensées allant de Carl Gustav Jung à Robert Fludd, de James Hillman à Pic de la Mirandole, en passant par Nicolas Tesla : principes électromagnétiques aussi bien que taoïsme sont invoqués… . Je m’approprie le champ d’investigation de ces penseurs, de ces sujets, à ma manière, en « amateur éclairé », avec beaucoup d’appréhension et d’admiration. Le contact avec ces courants de pensées et ces auteurs me permet de renouveler mes facultés de chorégraphe en pensant le mouvement et les rapports sur scène autrement. Structure Ce projet sera composé de solos, duos et scènes de groupe. Les solos et duos seront chorégraphiés en collaboration avec les interprètes. Les scènes de groupe serviront à réunir toutes les parties travaillées séparément et à les confronter les unes avec les autres. Comment créer un seul corps de danse vibrant constitué de résonances différentes ? Un ensemble comme un champ vibratoire, sorte de « Frankenstein chorégraphique » … . Organisation La création a commencé en mars 2017 à Montpellier avec 3 des 5 interprètes, puis en mai à Sierre avec les 2 autres interprètes. Elle se poursuivra en octobre à Genève, puis à Strasbourg avec l’ensemble des interprètes. La première a lieu en février 2018 au Théâtre du Galpon à Genève.
Collaboration avec les interprètes La collaboration avec mes interprètes est assez souple et ouverte. Je propose, et ils proposent des matières de réflexion, d’écriture, des improvisations au micro, des musiques et des mouvements. Ces éléments, travaillés séparément, sont réunis ou agencés dans des scènes après des longues séances de réflexion commune. La métaphore de Frankenstein est ici très pertinente, car il s’agit de voir si nos envies et convictions individuelles peuvent s’harmoniser et donner naissance à un être hybride et social viable. Cet être hybride serait un « être méta-vibrant », un organisme qui possède une vibration propre, elle même constituée de maintes vibrations différentes. Musique Il y aura environ 1 heure de musique au piano joué en live par les interprètes, qui, à ma grande joie, jouent aussi bien qu’ils dansent (ainsi que quelques morceaux enregistrés). Notre Playlist comporte des compositeurs classiques comme Debussy ou Ravel ainsi que compositeurs tels Nils Frahm, Meredith Monk ou Beth Gibbons. Le piano sera un élément central de la scénographie ; il se peut qu’à chaque partie/solo/duo/groupe du spectacle, il apparaisse différemment ; qu’il se transforme visuellement. Et si des scènes de danse en groupe existent, il en sera de même pour les morceaux de piano, qui pourraient être joués à 10 mains ! Finalement, je ne me suis pas éloigné tant que ça des organes du corps, mais plutôt reprécisé quels aspects de la vie humaine seraient nos matières premières, afin que le spectacle puisse se mettre en marche - et ne reste pas figé dans une illustration.
Biographies Marco Berrettini Danseur et chorégraphe italien, né le 23.10.1963 à Aschaffenburg (D). Son intérêt pour la danse commence en 1978, quand il gagne le championnat allemand de danse Disco. Fort de cette expérience et conscient de ses lacunes, il décide dʼaffiner ses capacités techniques. Dans les prochaines trois années, il fréquentera de maintes leçons et stages de danse Jazz, Moderne et de ballet classique. Parallèlement à sa formation à lʼécole régulière, il travaille pour lʼécole de danses de salon BIER à Wiesbaden en Allemagne; chorégraphiant des soirées Gala avec une troupe d'amateurs. Après le baccalauréat, il commence sa formation professionnelle de danseur; tout dʼabord à la London School of Contemporary Dance, pour ensuite se diplômer à la Folkwangschulen Essen, sous la direction de Hans Züllig et Pina Bausch. Là-bas, il développe son intérêt pour le Tanztheater et il débute comme chorégraphe avec un Solo: “Le Père Noël lubrique”. À la suite de sa formation, il essaie de monter sa propre compagnie à Wiesbaden. Parallélement, il étudie pendant 2 ans lʼEthnologie européenne, lʼAnthropologie culturelle et Sciences théâtrales à lʼUniversité de Francfort. En 1988, il signe un contrat comme danseur avec la compagnie de danse Georges Appaix et il crée ses propres pièces. Sa compagnie *MELK PROD. est née. Depuis ce temps, Marco Berrettini a produit une trentaine de spectacles avec sa compagnie et avec « Sturmwetter prépare lʼan dʼEmil », il gagna le prix ZKB au Theaterspektakel de Zürich. Lʼactivité de Marco Berrettini sʼétend de la Performance dans un Musée jusquʼà la collaboration avec des réalisateurs de films, de lʼinstallation avec des plasticiens au dîner avec des gens célèbres qui ne le connaissent pas. De 2004 à 2007, il a dirigé le département Danse de la HES de théâtre à Lausanne (La Manufacture). Il est également appellé régulièrement à donner des Master Class ou des stages en danse contemporaine. Son dernier projet iFeel4 a été co-produit par l’ADC, Genève, le CND à Paris et le BIT Teatergarasjen en Norvège. Sa meilleure création est sa fille Stella, avec laquelle il vit à Genève. Nathalie Broizat Après une formation en danse en sport-études depuis l’âge de 12 ans, Nathalie Broizat commence une carrière de danseuse à Lyon, en parallèle à sa formation universitaire. En 1998, après un Deug de Sociologie, elle obtient une Licence en Arts du Spectacle à Paris VIII. En 2000 elle reçoit la bourse Fulbright pour étudier à l’Institut Laban/Bartenieff de New York, où elle se spécialise sur le concept « Effort » de Laban. Elle passe 3 ans à New York où elle développe son travail en solo et se fait reconnaître dans le milieu newyorkais du ‘Performance art’. Elle travaille aussi régulièrement pour la compagnie Accidental Movement dirigée par Mariangela Lopez. Elle joue dans des lieux tels que la Judson Church, Danspaceproject à la St Marc Church, Dixon Place et le Wax... Puis, elle part vivre à Los Angeles pour travailler avec Rachel Rosenthal et devient membre de sa compagnie de théâtre expérimental, la Rachel Rosenthal Company, pendant plus de 6 ans. Elle travaille également pour d’autres metteurs en scène et chorégraphes tels que Yozmit, Peter Wing Healey et Simon Moore, et poursuit ses propres travaux en solo. Elle joue dans des lieux tels que le Getty Center, le Moca (Museum of Contemporary Art), Redcat et Highways Performance Space à Los Angeles. A plusieurs reprises, elle travaille avec Linda Sibio pour Cracked Eggs, une compagnie qui mêle acteurs professionnels et acteurs
atteints de profonds troubles mentaux. Elle est régulièrement invitée par l’Université du Mississippi pour des performances et des workshops, et est invitée pour une performance solo au Single File Festival de Chicago. En parallèle à ses activités dans le milieu du théâtre expérimental et du ‘Performance Art’, elle continue à étudier le théâtre traditionnel et le jeu pour la caméra auprès de Paul Kampf, et elle joue à l’écran pour Mich Medvedoff, Rick Elfman, Sandy Amerio, Nadja Marcin et Francisco Lopez. Nathalie Broizat est de retour en France depuis plus de 3 ans où elle poursuit ses activités artistiques et renoue avec le milieu du spectacle vivant contemporain en France. Elle a présenté sa dernière pièce Love Labo au Théâtre de Vanves le 12 juin 2013. Elle travaille actuellement sur le projet ‘HH’ avec Anne Rebeschini, dont la première a été présentée au Grenier Théâtre de Toulouse. Sébastien Chatellier Sébastien Chatellier a étudié le génie mécanique aérospatial et la sociologie à l’université Toulouse II et III, puis il s'est formé à l’école de cirque de Québec." De retour en France, il intègre la formation professionnelle du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse. "Depuis, il a collaboré aux créations de Marco Berrettini pour Old movements for new bodies et iFeel, Georges Appaix pour Once upon a time, Pierre Droulers pour Inouï et Flowers, Ivana Müller pour While We Were Holding It Together et à des reprises des rôles pour Michèle Murray et Dominique Rebaud. Il réalise personnellement, en 2006, champs co-fabriqué avec Thibaud Le Maguer et, en 2008, Dimanche 15 à la demande de Jérôme Mauche. "Il se forme professionnellement à la méthode Feldenkrais depuis 2007 et participe aux productions suivantes de *MELKPROD. : iFeel, Si, viaggiare, CRY et iFeel3. Ruth Childs Née à Londres en 1984, elle déménage avec sa famille aux États-Unis en 1986 où elle commence la danse classique à l’âge de 6 ans. A la fin de ses études scolaires en 2002, elle rentre à Londres pour étudier la danse au London Studio Center, où elle intègre le ballet de l’école et reçoit son diplôme en danse classique. En 2003 ça sera le Ballet Junior de Genève où elle travaille avec plusieurs chorégraphes, dont Foofwa d’Imobilité, Ken Ossola, Patrick Delcroix, et Lucinda Childs. Ensuite elle est engagée par la Cie Jean- Marc Heim pour la pièce Creatura (2005). Depuis 2006, elle s’est installée à Genève où elle commence à travailler avec Foofwa d’Imobilité dans BodyToys (2007), The Making of Spectacles (2008), Laréduq (2011) et Fénix (2012) entre autres. Elle travaille également avec d’autres chorégraphes genevois dont Jozsef Trefeli (Ooorpheus, 2009) et Louise Hanmer (Roll-Over, 2009.) En 2010, elle est engagée par La Ribot pour une reprise de rôle dans Llámame Mariachi et fait partie de la création de Laughing Hole (2006) et de PARAdistinguidas en 2011, avant de l’assister sur EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!! en 2012. Ensuite elle commence aussi à travailler pour Gilles Jobin sur deux reprises : Spider Galaxies et A+B=X et fait de performances avec la compagnie au CERN. Elle travaille également pour Massimo Furlan dans Giacomo et fait une reprise de rôle dans sa pièce 10x Eternal. Elle danse aussi dans la création de Gilles Jobin: Quantum présentée en 2013. En 2014, elle hérite des pièces solos de Lucinda Childs, Pastime (1963), Carnation (1964) et Museum Piece (1965), ainsi que de la série de La Ribot, Mas Distinguidas, 1997. En 2014, elle commence à developper un travail personnel mélangeant performance/film et musique et fonde d’abord SCARLETT'S à Genève et ensuite SCARLETT'S FALL avec Stéphane Vecchione (musicien/compositeur/performeur), un duo musical. SCARLETT'S FALL sort leur premier album en décembre 2014, réalise une tournée de concert et également plusieurs clips/film d'art ainsi que des performances en Suisse, au Mexique et aux Etas-Unis.
Anne Delahaye Anne Delahaye a suivi sa formation en France et est sucessivement diplomée du conservatoire régional de danse classique en 1991, du Conservatoire National supérieur de Lyon de danse contemporaine en 1995, et diplomée d’état pour l’enseignement de la danse contemporaine en 1999. En 1996 elle intègre la Cie de Jean-Francois Duroure, et après un long métrage sous la direction de Sylvie Giron, elle rejoint la Cie Philippe Saire pour 3 créations. En 2001 elle part à Berlin où elle entamera, auprès d’Isabelle Schad, un travail sur « la composition en temps réel » qui aura un fort impact sur l’ensemble de son travail. En 2003 elle rejoint la Cie de Marco Berrettini pour « New movements for old bodies », puis collabore auprès de différents metteurs en scène et performeurs comme Annabelle Bonnery en France, Félix Ruckert en Belgique, la Cie Alias, la Cie Néopost et Yan Duyvendak à Genève, Marielle Pinsard, Nicole Seiler, Les Fondateurs, Christian Geoffroy-Schlittler et Christophe Jaquet à Lausanne (etc..). Depuis 2001, parallèlement, elle poursuit un travail aux côtés de NO 23Prod- Massimo Furlan et Claire de Ribeaupierre. Depuis 2008, elle élabore un travail plus personnel ; elle fonde à Genève, avec Nicolas Leresche, la Ciedegenève et réalise différentes performances comme « LCDT », « LCDT vidéo » et « Duckland » ; et trois projets scéniques : « Magica Melodia » , « Le corps du trou » , et « Parc National » . La Ciedegenève sera invitée en 2012 à être artiste associé auprès du Festival du Far de Nyon (CH). Depuis 2015 et parallèlement à ces activités artistiques elle s’initie à la technique Alexander. En Mars 2016 elle obtient une bourse d’étude pour intégrer une formation professionnelle. Plus récemment elle a prêté sa voix au court métrage de Pauline Julier « After », actuellement elle participe à l’élaboration du prochain projet de la vidéaste Emmanuelle Bayart. Bruno Faucher De 1983 à 1998, il collabore en tant que régisseur lumière, régisseur général ou éclairagiste avec les artistes suivants: Michel Bouquet, Jean Jourdheuil, Christian Rist, André Wilms,Jacques Bonaffé, Bob Wilson, Daniel Mesguich, Jean Paul Roussillon ,Jan Kopp,Odile Duboc, Georges Appaix, Compagnie Castafiore, Peter Sellars, Ingrid Caven, Bernard Lubat, Jacques Robotier. A partir de 1998 : Directeur technique du Groupe Dunes (Madeleine Chiche et Bernard Misrachi) installé à Marseille avec qui il collabore depuis plus de dix ans sur diverses installations multimédias (Koge- Danemark 2010, Ososphères-Strasbourg 2009,Festival Osnabrück 2008,CAC Vilnius 2007,Festival Copenhague,Le19 Montbeliard 2005, Fête des Lumières Lyon 2004, Pôle Multimédia Euroméditerranée, Ferme du Buisson/Arte, Festival de Zagreb, Friche de la Belle de Mai à Marseille…) et sur des spectacles intégrant la danse et la vidéo. Directeur technique et interprète de *MELK PROD. (direction artistique Marco Berrettini), avec qui il travaille depuis dix ans également en tant que scénographe et éclairagiste (iFeel, Freezao ,Melk* goes to New Orleans, No Paraderan, New movements for old bodies, Blitz, Freeze Defreeze, Sorry do the tour, Les Petits Roberts).
Samuel Pajand Diplômé de l'Université de Brest en audiovisuel en 2000, il s'oriente très vite vers le travail sonore dans le spectacle vivant. Il travaille entre autres sur des spectacles de Gildas Milin, Joris Lacoste, Judith Depaule, Vincent Macaigne et Cindy Van Acker. Par ailleurs, il collabore régulièrement avec Claudia Triozzi et Marta Izquierdo. Il forme avec Fred Costa un duo de musique plus ou moins improvisé Complexité faible. Il tente avec Marco Berretini un duo de musique plus ou moins pop Summer Music, et avec Marie Caroline Hominal le duo de musique plus ou moins mystique SilverGold. Sa rencontre avec Marco Berrettini date de novembre 2006. Il participe aux créations Freezao/Défreezao, *Melk Prod. goes to New Orleans, Si,Viaggiare, iFeel , iFeel2, CRY, iFeel3 et iFeel4. Tutu Production Créé à Genève en 2007, Tutu Production est une structure de production et de diffusion des arts de la scène qui est actuellement co- dirigée par Véronique Maréchal et Pauline Coppée. Tutu Production s'attache à collaborer avec des artistes qui développent des œuvres artistiques hybrides. Ils ont en commun un besoin central d’explorer en continu les langages et formes scéniques existants, interrogeant à la fois les regards que nous posons sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure. Tutu Production travaille actuellement avec Cindy Van Acker, Marco Berrettini, Ruth Childs, Marie-Caroline Hominal, Anne Delahaye & Nicolas Leresche, Christian Geoffroy-Schlittler , Gregory Stauffer. Tutu Production et *Melk Prod. ont débuté leurs collaborations en 2008, avec la création de *MELK PROD. goes to New Orleans. My soul is my visa sera le huitème projet commun.
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