RÉSUMÉ DES PREUVES PERTINENTES - (ARCHIVÉ) UTILISATION COMMUNAUTAIRE DE MASQUES MÉDICAUX ET NON MÉDICAUX POUR RÉDUIRE LA TRANSMISSION DU SRAS-COV-2
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RÉSUMÉ DES PREUVES PERTINENTES (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 Publication : novembre 2021 Archivé : décembre 2023 VÉ ARCHIVÉ Ce matériel archivé est disponible uniquement à des fins de recherche historique et de référence. Celui-ci n'est plus mis à jour et il se peut qu’il ne reflète plus les directives actuelles. Messages clés I CH La littérature scientifique soutient le port du masque en milieu communautaire comme un moyen efficace de contrôler à la source le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) et de réduire globalement le risque de transmission lorsque la source et le contact portent tous deux un masque de manière appropriée. Les données expérimentales indiquent que les masques non médicaux (MNM) à trois AR couches/multicouches, les masques médicaux (MM) et les respirateurs (c.-à-d. les N95) offrent une meilleure efficacité de filtrage, ce qui pourrait se traduire par une réduction de la transmission du SRAS-CoV-2. Les données comparant les MNM et les MM se limitent en grande partie à des études expérimentales évaluant l'efficacité de filtrage et ne sont pas fondées sur des situations cliniques ou réelles. D'après une analyse par les administrations des directives et des politiques actuelles relatives aux masques (mettant l’accent sur les MM et les respirateurs) pour les milieux communautaires dans le contexte de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), la plupart des administrations soulignent que, quel que soit le type de masque, les personnes devraient en porter un qui soit bien ajusté (c.-à-d. qui couvre bien le nez, la bouche et le menton) et confortable. Certaines administrations (Allemagne, Danemark, Autriche et France) recommandent que le public porte des MM ou des respirateurs dans les milieux communautaires. D'autres (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 1
recommandent que les MM ne soient portés en milieu communautaire que par les personnes à risque d'infection grave (c.-à-d. les personnes âgées, les personnes chez qui la COVID-19 ou les symptômes sont confirmés, les personnes ayant des affections sous-jacentes). Les considérations relatives au type de masque utilisé (c.-à-d. MNM, MM ou respirateurs) pour le contrôle à la source et la protection individuelle devraient inclure l'efficacité de filtration, l'ajustement, la respirabilité, le confort et l'adhérence afin d'optimiser la protection des personnes autour du porteur du masque. Enjeu et objet de la recherche L'utilisation de masques pour le public est l'une des stratégies d'atténuation de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), dans le cadre d'une approche à plusieurs niveaux qui met l'accent sur la VÉ vaccination et comprend le dépistage des symptômes, la distanciation physique, la ventilation/filtration, l'hygiène des mains et la recherche des contacts. Le port du masque peut réduire l'exposition des personnes aux particules respiratoires du porteur (contrôle à la source) et les masques (en tant qu'équipement de protection individuelle) peuvent également réduire le risque d'exposition au virus pour le porteur.1 Plusieurs études démontrent que le port du masque permet le contrôle à la source et que les mandats publics de port de masque ont permis de réduire le nombre de cas quotidiens de COVID-19.2-5 I Les masques non médicaux (MNM) sont des masques composés d'au moins deux couches de tissu tissé serré (p. ex. du coton) et peuvent inclure une troisième couche avec un tissu de type filtre tel que du CH polypropylène non tissé.6 Les masques médicaux (MM) comprennent les masques chirurgicaux et les masques de procédure fabriqués avec des matériaux normalisés (p. ex. classés par l'American Society of Testing and Materials [ASTM]). Les respirateurs tels que les N95 sont conçus pour filtrer la quasi-totalité de l'air respiré par le porteur et sont généralement utilisés par des travailleurs ayant subi des essais d'ajustement dans le secteur de la santé et d'autres secteurs professionnels.7 Récemment, l'utilisation publique des MM et des respirateurs dans la communauté a été reconsidérée à la lumière de l'émergence du Delta, du rôle des aérosols, de l'augmentation prévue des rassemblements AR et des activités à l'intérieur pendant les saisons d'automne et d'hiver propres à l'hémisphère Nord, et de la plus grande disponibilité des types de masques auparavant rares. Le New and Emerging Respiratory Virus Threats Advisory Group (NERVTAG) du Royaume-Uni indique que, dans certaines circonstances, les MNM ne suffisent pas à prévenir la transmission du SRAS-CoV-2 et que les MM et les respirateurs sont nécessaires, en plus d'autres mesures d'atténuation, pour prévenir la transmission à courte portée.8 La section du présent document consacrée à l'examen des éléments probants résume ce qui suit : 1) les données probantes concernant l'utilisation et l'efficacité des masques pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 en milieu communautaire, et 2) les données probantes concernant l'efficacité de filtrage des masques et de leurs caractéristiques (appelées « études expérimentales »). Dans la section consacrée à l'examen des éléments probants, nous soulignons d'autres domaines d'intérêt, notamment les MNM par rapport aux MM par rapport aux respirateurs dans la prévention de la transmission, ainsi que les différences pertinentes de l'utilisation et de l'efficacité des masques au sein des populations pédiatriques et adultes. La partie de ce document consacrée à l'analyse environnementale vise à résumer les approches des administrations envers les politiques et les directives relatives au port du masque dans les environnements communautaires, en mettant l'accent sur les MM et les respirateurs. Les politiques et les directives relatives au port du masque dans les établissements de soins de santé et (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 2
les environnements propres aux enfants (p. ex. les garderies, les écoles) ont été exclus du présent résumé. Méthodologie Examen des éléments probants En tenant compte de la faisabilité, de la portée et de la nécessité de réactivité, nous avons choisi un examen rapide comme approche appropriée pour comprendre l'utilisation communautaire des MNM et des MM pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2. Un examen rapide est une synthèse des connaissances effectuée en omettant certaines étapes du processus d'examen systématique aux fins d’une publication en temps opportun (p. ex. la double évaluation des articles par des spécialistes). Pour cet examen des preuves pertinentes, nous avons mis l’accent sur les produits de connaissances existants VÉ de Santé publique Ontario (SPO), le cas échéant, puis nous avons effectué des recherches ciblées pour combler les lacunes entre les recherches documentaires. Nous avons effectué des recherches documentaires supplémentaires le 27 octobre 2021 dans PubMED et Google Scholar pour trouver des documents de langue anglaise, évalués ou non par les pairs, qui décrivaient le port du masque. Nous avons restreint la recherche aux articles publiés après le 1er janvier 2020. Cet examen rapide porte essentiellement sur des données tirées des produits de connaissance existants de SPO, des examens systématiques et des méta-analyses, complétés par la littérature primaire, au besoin. Nous avons passé en revue les documents cités dans les articles inclus pour y trouver d’autres études. I Analyse des administrations CH On a réalisé une analyse environnementale rapide des directives sur le port du MM en milieu communautaire dans certaines administrations internationales. Nous avons examiné les directives gouvernementales relatives aux masques des États-Unis (É.-U.), d'Israël, du Royaume-Uni et de certaines administrations du continent européen, ainsi que les directives des agences internationales de santé et de santé publique. Les documents ont été obtenus par le biais de recherches en ligne effectuées entre le 26 et le 27 octobre 2021 sur des politiques récentes, des articles de presse, des sites Web gouvernementaux, des communiqués de presse officiels et des rapports. Les établissements de soins de santé et les environnements propres aux enfants (p. ex. les garderies, les écoles) ont été exclus de AR l’analyse. Principales constatations Examen des éléments probants Pour de plus amples renseignements sur le port du masque, veuillez vous référer aux synthèses de SPO Ce que nous savons jusqu’à présent sur la COVID-19 et le port du masque en public et Ce que nous savons jusqu'à présent sur la COVID-19 et le port du masque chez les enfants.1,9 Nous soulignons les constatations de ces synthèses pour notre examen des éléments probants, et nous présentons des études plus importantes à titre d'exemples des recherches les plus récentes ou les plus exhaustives. RÉDUCTION DE LA TRANSMISSION COMMUNAUTAIRE DU SRAS-COV-2 L’ensemble de preuves soutient le port du masque en public comme étant efficace pour le contrôle à la source avec des avantages supplémentaires possibles de protection personnelle pour le porteur si la (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 3
source et le contact portent tous deux des masques bien ajustés, en particulier lorsque la grande majorité de la population porte un masque. La majorité des études évaluant directement l'efficacité isolée du port du masque dans la communauté se sont concentrées sur la population adulte. Nous incluons ici les études en milieu scolaire, car ce sont les seules études qui se concentrent sur les enfants et le port du masque. De plus, la plupart des études examinées n'ont pas pris en compte le port du masque dans des environnements où circulent des variants préoccupants (VP) ni le type de masque utilisé. L'étude la plus importante sur le thème de l'utilisation du masque communautaire est un essai contrôlé randomisé (ECR) réalisé au Bangladesh (Abaluck et coll. 2021, prépublication).10 De novembre 2020 à avril 2021, 600 villages ruraux du Bangladesh, qui comprenaient une population de 342 126 adultes, ont été affectés soit à l'absence d'intervention (témoin, n = 300 villages, n = 163 838 adultes), soit à la promotion du port du masque au niveau communautaire (intervention, n = 300 villages, n = 178 288 adultes). Le groupe d'intervention a fait l'objet d'une randomisation croisée avec des stratégies de VÉ promotion de port du masque au niveau des villages et des ménages, notamment des masques en tissu (n = 100 villages) et des masques chirurgicaux (n = 200 villages). Les auteurs ont utilisé la randomisation par paires des unions au sein des mêmes sous-districts pour la similarité des données sur les cas de COVID-19, la taille de la population et la densité de la population.11 Dans l'analyse groupée des groupes expérimentaux portant des masques chirurgicaux et en tissu, la séroprévalence symptomatique a été réduite de 9,3 % (ratio de prévalence ajusté [RPa] = 0,91; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,82- 1,00; prévalence dans le groupe témoin = 0,76 %; prévalence dans le groupe expérimental = 0,69 %). Dans l'analyse du sous-groupe portant des masques chirurgicaux, la réduction relative de la séroprévalence I symptomatique était de 11,2 % (RPa = 0,89; IC à 95 % : 0,78-1,01; prévalence dans le groupe témoin = 0,80 %; prévalence dans le groupe expérimental portant le masque chirurgical = 0,71 %). L’avantage du CH port du masque chirurgical a été entraîné par la réduction de la séroprévalence symptomatique chez les personnes de plus de 50 ans (50-60 ans : RPa = 0,77; IC à 95 % : 0,59- 0,95; p = 0,011; >60 ans : RPa = 0,65; IC à 95 % : 0,46-0,85; p = 0,001). Le port du masque chirurgical n'a pas eu d'effet important sur la réduction de la séroprévalence symptomatique chez les personnes âgées de 40 à 50 ans (séroprévalence symptomatique non ajustée de 0,95 % dans le groupe témoin contre 0,94 % dans le groupe expérimental portant le masque chirurgical; p = 0,984) ou
chirurgicaux en dehors du domicile chez les adultes (≥18 ans) protégeraient les porteurs contre l'infection par le SRAS-CoV-2.12 Une infection par le SRAS-CoV-2 a été détectée chez 42/2 392 (1,8 %) contre 53/2 470 (2,1 %) personnes dans les groupes portant un masque (intervention) et ne portant pas de masque (témoin) respectivement, avec une différence entre les groupes de -0,3 % (IC à 95 % : -1,2 à 0,4; p = 0,38), rapport des cotes (RC) = 0,82 (IC à 95 % : 0,54-1,23; p = 0,33). Les auteurs ont effectué une analyse pré-spécifiée par protocole excluant les participants du groupe portant un masque qui ont signalé une non-adhésion (7 %), ainsi qu'une analyse excluant ceux qui n'avaient pas de résultats de base pour le SRAS-CoV-2 (n=18), avec des résultats primaires similaires. En outre, les auteurs ont effectué des analyses de sous-groupes pré-spécifiées sans détecter d'interactions statistiquement significatives. On a perdu au suivi 19,3 % des participants à l'étude. Après coup, les auteurs ont effectué une imputation multiple en tenant compte de cette perte au suivi, ce qui a donné des résultats similaires. Les auteurs ont conclu que les recommandations de porter des masques chirurgicaux en complément d'autres mesures de santé publique n'ont pas permis de réduire significativement de plus de 50 % le taux d'infection par le SRAS-CoV-2 chez les personnes qui les portaient, dans une VÉ communauté où le taux d'infection était modeste (2 %), au-delà des autres mesures de santé publique. Toutefois, selon les IC à 95 %, ils n'ont pu exclure une gamme d'effets compatibles avec une réduction de 46 % comme avec une augmentation de 23 % des infections par le SRAS-CoV-2. Plusieurs examens systématiques et méta-analyses indiquent que le port du masque (port général du masque, masques précis non mentionnés) dans la communauté réduit le risque de transmission du SRAS-CoV-2. Dans un examen systématique et une méta-analyse de quatre études d'observation portant sur 7 688 participants, Tabatabaeizadeh (2021) a signalé une réduction significative de l'infection grâce I au port du masque (risque relatif [RR] regroupé : 0,12; IC à 95 % : 0,06-0,27; p < 0,001).13 Dans une méta-analyse portant sur 2 647 patients, Chu et coll. (2020) ont indiqué que le port du masque réduisait CH le risque d'infection par le SRAS-CoV-2 (RCa : 0,15; IC à 95 % : 0,07-0,34); la protection contre l'infection était plus élevée pour les respirateurs N95/similaires (RCa : 0,04; IC à 95 % : 0,004-0,30) que pour les autres masques (RCa : 0,33; IC à 95 % : 0,17-0,61).14 Dans un examen systématique et une méta-analyse de six études et 1 233 participants, Li et coll. (2021) ont signalé que le port du masque était associé à un risque significativement réduit d'infection par le SRAS-CoV-2 (RCa : 0,38; IC à 95 % : 0,21-0,69).15 Dans un examen systématique et une méta-analyse de huit études et 3 820 participants, Liang et coll. (2020) ont déclaré que le port du masque chez les travailleurs ne prodiguant pas de soins de santé réduisait le risque de transmission du virus respiratoire de 47 % (RC : 0,53; IC à 95 % : 0,36-0,79).16 Brainard et coll. AR (2020), dans un examen systématique des études autres que sur la COVID-19, ont noté que le port du masque réduit probablement le risque d'infection respiratoire de 6 à 15 %; cette estimation tient compte du fait que les ECR sous-estiment l'efficacité du masque pour la prévention des infections respiratoires et que les études observationnelles (c.-à-d. de cohorte, cas-témoins, transversales) surestiment l'efficacité du port du masque.17 Plusieurs études ont révélé que le port obligatoire du masque dans les écoles a été associé à une incidence plus faible du SRAS-CoV-2. À l'heure actuelle, il n'existe pas de données probantes comparant directement l'efficacité des MNM par rapport aux MM pour prévenir la transmission du SRAS-CoV-2 dans les milieux communautaires pédiatriques. À l'aide de données provenant de l'ensemble des États- Unis (576 051 répondants), Lessler et coll. (2021) ont signalé une tendance à la diminution du risque d'infection par le SRAS-CoV-2 chez les adultes vivant à la maison lorsque les enfants étaient tenus de porter un masque lorsqu'ils suivaient un enseignement en présentiel, par rapport à un enseignement virtuel ou à domicile (autodéclaré), en ce qui concerne la maladie analogue à la COVID-19 (CLI) et l'infection confirmée par le SRAS-CoV-2; RCa : 0,89; IC à 95 % : 0,79-1,01 et RCa : 0,91; IC à 95 % : 0,83- 1,00, respectivement.18 Dans les écoles primaires et secondaires de Floride (écoles, n ≈ 6 800; élèves, n = (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 5
2 809 553), Doyle et coll. (2021) ont signalé que le taux de cas liés à l'école dans les écoles ayant un mandat de port du masque pour les enfants et le personnel à l'intérieur (1 171 pour 100 000 habitants) était significativement plus faible que dans les écoles sans mandat de port du masque (1 667 pour 100 000) (p < 0,01).19 Dans une méta-analyse de 26 études, Yuan et coll. (prépublication 2021) ont signalé que le port du masque et la distanciation physique chez les écoliers étaient associés à une diminution du risque d'infection par le SRAS-CoV-2 dans les écoles (RCa : 0,22; IC à 95 % : 0,17-0,29).20 Jehn et coll. (2021) ont constaté qu'entre juillet et août 2021, lorsque le variant Delta circulait, la probabilité d'une éclosion de COVID-19 associée à l'école dans les écoles de l'Arizona sans obligation de port du masque était 3,5 fois plus élevée que dans les écoles avec une obligation de port du masque précoce.21 Hobbs et coll. (2020) ont étudié les facteurs de risque d'infection par la COVID-19 dans une étude cas-témoin d'enfants hospitalisés (2 à 17 ans; patients cas, n = 154; patients témoins, n = 243) dans le Mississippi, aux États-Unis (septembre à novembre 2020). Chez les enfants ayant fréquenté une garderie ou une école au cours des deux semaines précédant le test de dépistage du SRAS-CoV-2, le risque d'un test de dépistage positif du SRAS-CoV-2 était réduit lorsque tous les enfants et le personnel VÉ déclaraient porter des masques à l'intérieur des établissements (RCa : 0,4; IC à 95 % : 0,2-0,8).22 EFFICACITÉ ET CARACTÉRISTIQUES DU FILTRAGE DES MASQUES (ÉTUDES EXPÉRIMENTALES) Les données expérimentales indiquent que les masques de qualité supérieure, comme les MNM multicouches, les MM et les respirateurs, offrent une efficacité de filtrage supérieure. Par déduction, ces masques de qualité supérieure devraient réduire le potentiel de transmission du SRAS-CoV-2. Une I constatation constante est que l'ajustement du masque est d'une importance capitale pour l'efficacité de la filtration, tout comme le sont les matériaux spécifiques utilisés pour fabriquer les masques. La CH plupart des données comparant les MNM et les MM dans des environnements communautaires se limitent à des études expérimentales évaluant l'efficacité du filtrage et ne sont pas fondées sur des environnements cliniques ou réels. La conception et les matériaux des MNM varient grandement, ce qui pourrait donner lieu à des masques mal ajustés et à des masques ayant une efficacité de filtration variable qui peuvent être moins efficaces pour le contrôle à la source.23-29 Young et Otten (2021) ont effectué un examen rapide des caractéristiques des MNM efficaces pour réduire le risque de transmission du SRAS-CoV-2.25,30 Des études de simulation expérimentale ont AR montré que les MNM étaient plus efficaces pour le contrôle à la source (c.-à-d. pour prévenir la propagation du SRAS-CoV-2 s'ils sont portés par une personne infectieuse) que pour prévenir les infections chez la personne portant le masque. Les MNM réduisaient la distance parcourue par les gouttelettes respiratoires lors des conversations à l'intérieur et en cas de toux et d’éternuements à l’intérieur. L'efficacité de filtration des MNM (dont la conception et le tissu varient) allait de moins de 10 % à plus de 95 % dans 42 études. L'efficacité des MNM dépendait de : 1) l'efficacité de filtration, 2) la respirabilité et 3) l'ajustement. Lorsque les MNM étaient fabriqués à partir de tissus de haute qualité composés de plusieurs couches et bien ajustés, ils réduisaient l'expulsion des particules respiratoires, mais dans une moindre mesure que les MM. Plusieurs caractéristiques des MNM ont contribué à réduire le risque de propagation ou de contraction du SRAS-CoV-2. Les masques à double couche, bien ajustés et fabriqués à partir de différents types de matériaux (p. ex. coton peigné et polyester) ou les masques fabriqués à partir d'un seul type de matériau, mais comportant plus de deux couches, présentaient une efficacité de réduction à la source similaire à celle des MM (>90 %). Les MNM mal ajustés ont réduit l'efficacité de la filtration de plus de 50 % dans certaines études. Les MNM multicouches ont amélioré l'efficacité de la filtration, mais les masques comportant plus de trois couches ont réduit la respirabilité. Les tissus devraient être de haute qualité et tissés serrés, y compris (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 6
les tissus hydrophobes (p. ex. le polyester, le polypropylène lié par filage, le polyaramide); les tissus qui peuvent capturer les particules chargées (p. ex. le polyester, la soie); ou les tissus avec des propriétés hydrophiles qui augmentent le confort et la longévité (p. ex. le coton). L’efficacité de filtration de la plupart des tissus ménagers était plus élevée pour les gouttelettes respiratoires plus grosses et à faible vitesse. Dans l'ensemble, un masque à trois couches composé d'un extérieur hydrophobe, d'un milieu en tissu non tissé mélangé et d'un intérieur hydrophile était la combinaison idéale pour la réduction à la source et la protection individuelle potentielle. Dans plusieurs expériences et modélisations, Duncan et coll. (2021) ont étudié la pénétration des particules d'aérosol et l’infiltration totale à travers les masques faciaux (c.-à-d. les masques réutilisables à deux couches de tissu, les masques réutilisables à plusieurs couches de tissu, les masques jetables de procédure/chirurgicaux, les masques KN95 et les respirateurs à masque filtrant N95 [FFR]).31 L'objectif de cette recherche était d'évaluer les masques en tant que moyen de protection individuelle. Les auteurs ont calculé un facteur de protection du tissu (FPT) moyen pour chaque masque, une mesure VÉ prenant en compte la pénétration des particules et l'efficacité du filtre. Plus le FPT du masque est élevé, plus la protection relative est élevée. Pour chaque type de masque, la moyenne géométrique du FPT (écart-type géométrique [ETG]) a été signalée : deux couches : 1,8 (ETG : 1,22); multicouches : 3,6 (ETG : 1,57); de procédure : 9,7 (ETG : 1,17); KN95 : 145 (ETG : 1,71); FFR N95 : 69,8 (ETG : 2,23). La pénétration combinée des particules d'aérosol (à travers les ouvertures entre le masque et le visage ou à travers le matériau du masque) a été mesurée comme infiltration totale (IT) des particules d'aérosol dans la cavité faciale d'un masque porté par un sujet de test. Le facteur de protection contre l’infiltration totale (FPIT) a été calculé comme suit : 1/IT, les valeurs les plus élevées représentant une protection relativement I plus élevée. Pour chaque type de masque, la moyenne géométrique du FPIT a été signalée : deux couches : 1,4 (fourchette : 1,1 à 2,8); multicouche : 1,8 (fourchette : 1,1-4,9); de procédure : 2,3 CH (fourchette : 1,3-8,3); KN95 : 6,2 (fourchette : 3,4-14,7); FFR N95 : 166 (fourchette : 92,3-319). En modélisant une concentration virale de 0,01 % et une taille de particule de 0,3 µm, la réduction en pourcentage de la pénétration virale, par rapport à un masque à deux couches, était de 99,2 % pour les FFR N95, de 96 % pour les masques de procédure et de 59 % pour les masques multicouches. Le facteur de qualité médian (non présenté dans l'étude pour les FFR N95 en raison des différentes vitesses frontales) était le plus élevé pour les masques KN95 (≈0,095 Pa-1), suivi des masques de procédure (≈0,07 Pa-1), des masques multicouches (≈0,035 Pa-1) et des masques à deux couches (≈0,01 Pa-1). Les auteurs ont conclu que les FFR N95 étaient les seuls masques étudiés qui fournissaient à la fois un FPT et AR un FPIT élevés. En outre, les auteurs ont conclu que les FFR N95 sont la meilleure option pour protéger les personnes contre l'exposition aux aérosols dans les environnements à haut risque. Notamment, les KN95 avaient une efficacité de filtrage plus élevée que celle des MNM et des MM, et le FPIT était plus similaire à celui des MNM et des MM qu’à celui des FFR N95, bien qu'il soit sensiblement plus élevé que celui des masques à deux couches, multicouches ou chirurgicaux/de procédure. Brooks et coll. (2021) ont réalisé une étude de simulation expérimentale à l'aide de mannequins masqués utilisant différentes configurations et modifications avec des MM à trois couches et des masques en coton à trois couches pour évaluer le contrôle à la source sur un mannequin source et la protection offerte à un mannequin récepteur dans des conditions contrôlées.24 En ce qui concerne le contrôle à la source, le port du double masque ou la méthode « nouer et replier » sur le mannequin source a bloqué davantage de particules générées pendant une toux simulée par rapport à l'utilisation d'un masque en coton à trois couches seul ou d'un MM à trois couches seul (85,4 % et 77,0 % contre 51,4 % et 56,1 %, respectivement). En ce qui concerne la protection contre l'exposition, les modifications apportées à un MM par le port du double masque ou la méthode « nouer et replier » par rapport aux MM non modifiés utilisés à la fois sur le mannequin source et le mannequin récepteur, ont réduit (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 7
l'exposition du porteur de 96,4 % et 95,9 % par rapport à 84,3 %, respectivement. Pour les mises en garde sur ce travail, veuillez vous référer au synopsis de cette recherche de SPO.26 Analyse des administrations Cette section résume brièvement les constatations d'une analyse par les administrations des directives et des politiques destinées au grand public sur l'utilisation des MM et des respirateurs dans des environnements communautaires. Un résumé complet de toutes les directives et politiques pertinentes sur l'utilisation des MNM, des MM ou des respirateurs dans les milieux communautaires se trouve à l'annexe A. Certaines administrations (Autriche,32,33 Danemark,34,35 France,36 Allemagne37) recommandent que les membres du grand public utilisent des MM ou des respirateurs dans les milieux communautaires où il est difficile de maintenir une distanciation physique (c.-à-d. les grands rassemblements, les transports en commun, les commerces). D'autres administrations (Irlande38 et Italie39-41) et des agences VÉ internationales de santé publique telles que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC),42 les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis43,44 et l'Organisation mondiale de la santé (OMS)45 ne recommandent l'utilisation de MM ou d'appareils de protection respiratoire dans des environnements communautaires que pour des populations particulières présentant un risque accru d'exposition ou de gravité de la maladie COVID-19 (c.-à-d. les personnes âgées, les personnes souffrant d’affections sous-jacentes, les personnes présentant une COVID-19 ou des symptômes confirmés). Enfin, Israël,46,47 la Finlande,48,49 l’Angleterre50,51 et la I Norvège52,53 recommandent ou exigent le port du masque dans certains environnements communautaires, mais ne recommandent pas l'utilisation de MM ou de respirateurs plutôt que de CH MNM. On trouvera à l'annexe A plus de détails sur les directives et les politiques des administrations concernant le port du masque en milieu communautaire. L'information contenue dans l'annexe A est résumée selon : le type de masque, les milieux dans lesquels le port du masque est obligatoire et d'autres détails (p. ex. les populations spéciales pour lesquelles des MM ou des respirateurs sont requis, si les masques sont fournis aux résidents, etc.) Discussion et constatations AR La littérature scientifique soutient le port du masque dans les milieux communautaires comme un moyen efficace de contrôle à la source avec une réduction globale du risque de transmission lorsque la source et le contact portent tous deux des masques de manière appropriée. Les données expérimentales indiquent que les masques de qualité supérieure, tels que les MNM multicouches, les MM et les respirateurs, offrent une efficacité de filtrage supérieure et réduisent peut-être davantage la transmission du SRAS-CoV-2; toutefois, la plupart des études sur les MM et les respirateurs ont été réalisées dans des établissements de soins de santé et les études sur l'efficacité des masques en milieu communautaire sont limitées. Il existe peu de données réelles permettant d'indiquer quel type de masque est le meilleur pour une utilisation générale dans la communauté. Il peut y avoir une meilleure filtration avec les MM et les respirateurs, bien que l’avantage supplémentaire que cela apporte avec toutes les autres couches de prévention en place reste incertain. En outre, il peut y avoir des compromis si le masque à haut niveau de filtration est moins confortable et entraîne une diminution de l'adhésion ou de l'utilisation. L'efficacité de l'utilisation du masque en milieu communautaire dépend de la construction du masque (matériau), de son ajustement et de son utilisation régulière. (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 8
Une analyse d’autres administrations et organismes souligne des conseils sur l'importance de l'ajustement du masque (c.-à-d. confort, couverture du nez et de la bouche) et des comportements relatifs au port du masque (c.-à-d. comment nettoyer ou jeter le masque) pour la prévention de la transmission du SRAS-CoV-2. Plusieurs administrations et organismes (CDC, ECDC, OMS, Irlande et Italie) recommandent aux personnes qui présentent un risque accru d'exposition ou d'infection grave d'envisager l'utilisation d'un MM ou d'un respirateur. Avec l'émergence de VP plus transmissibles, plusieurs pays européens (p. ex. la France, le Danemark, l'Autriche et l'Allemagne) recommandent ou exigent le port de MM ou de respirateurs dans certains milieux communautaires. Enfin, certaines administrations (Israël, Finlande, Angleterre et Norvège) recommandent ou exigent le port du masque dans certains milieux communautaires, mais ne recommandent pas l'utilisation de MM ou de respirateurs plutôt que de MNM. Les masques étant susceptibles d'être adoptés par la société à plus long terme, des discussions sont en cours sur la manière de fabriquer des masques plus durables, mieux adaptés et plus efficaces. Le Center VÉ for Health Security (John Hopkins' Bloomberg School of Public Health) fournit quelques principes généraux concernant l'avenir des masques, notamment 1) les masques améliorés devraient bloquer les gouttelettes et les aérosols respiratoires et offrir un meilleur ajustement, une meilleure communication, une meilleure réutilisation, une meilleure durée de vie et/ou une meilleure fiabilité de la chaîne d'approvisionnement; 2) les masques devraient être polyvalents et multirisques, en assurant un contrôle à la source et une protection contre les agents pathogènes respiratoires; 3) combiner la facilité d'utilisation et de port, tout en assurant une protection de haut niveau; et 4) les masques devraient évoluer vers ceux qui sont réutilisables, en particulier dans les établissements de santé.54 I CH AR (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 9
Retombées sur la pratique La vaccination reste la mesure la plus efficace pour réduire la morbidité et la mortalité dans le contexte du variant Delta hautement transmissible, et la partie la plus importante de l'approche multicouche pour réduire la transmission. Une approche globale comprend également le dépistage et l'auto- isolement, la distanciation physique, la ventilation et la filtration dans les environnements intérieurs, et l'hygiène (personnelle et environnementale), en plus du port du masque pour le contrôle à la source. En milieu communautaire, il existe peu de données réelles permettant de privilégier le port d'un MNM à trois ou plusieurs couches, d’un MM ou d’un respirateur. Le masque devrait être bien ajusté, couvrir complètement le nez et la bouche et être suffisamment confortable pour être porté pendant de longues périodes afin d'améliorer l'adhésion. Le choix d'un masque peut également tenir compte du risque relatif du porteur du masque (p. ex. un risque plus élevé en raison d'un âge plus avancé ou d’une immunodéficience grave). Les MM et les respirateurs présentent les avantages d'une filtration et d'un VÉ ajustement améliorés. Les avantages supplémentaires de protection individuelle des respirateurs KN95 et N95 dépendront du degré d'ajustement et d’infiltration et peuvent ne pas être atteints en l'absence de procédures d’essai d'ajustement et de vérification de l'étanchéité. Compte tenu de la variation sur le plan des masques, des situations et de l'adhésion escomptée dans le monde réel, l'objectif premier du port du masque dans la communauté est généralement considéré comme contrôle à la source. L'optimisation de l'adhésion au port du masque au niveau de la population, et en particulier autour des personnes qui ne peuvent pas être vaccinées ou qui sont susceptibles de I subir des conséquences graves, devrait avoir le plus grand impact sur la santé publique. CH AR (ARCHIVÉ) Utilisation communautaire de masques médicaux et non médicaux pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 10
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