Revue de presse - Théâtre le Rideau de Bruxelles
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Revue de presse Avec Cédric Juliens D’après les récits de Dominique De Staercke Écriture, mise en scène et espace scénique Régis Duqué Costumes Éléonore Cassaigneau Lumière Dimitri Joukowsky Son Guillaume Istace CRÉATION le 25 septembres 2017 au POCHE/GVE [Genève CH] dans le cadre du sloop4 murmures / Production Rideau de Bruxelles / POCHE/GVE. Le texte est édité chez Lansman. 1
Presse écrite • La Libre Belgique – Stéphanie Bocart – 12 septembre 2018 • La Libre Belgique *** – Marie Baudet – 20 et 26 septembre 2018 • L’Écho **** – Cécile Berthaud – 22 septembre 2018 • Le Soir *** – Catherine Makereel – 20 et 26 septembre 2018 Web • BRUZZ – Gilles Béchet – 14 septembre 2018 • Focus Vif – Estelle Spoto – 20 septembre 2018 • Portail Culture *** – Dominique Mussche – 21 septembre 2018 • Theâtrez-moi – Bénédicte De Keyser • Demandez le programme **** – Titiane Barthel – 24 septembre 2018 Radio • La Première – Eddy Caekelberghs – 21 janvier 2018 TV • La Une (JT 13h) – Dominique Dussein – 30 septembre 2018 2
Présences journalistiques • Théâtrez-moi ! – Bénédicte De Keyser • BRUZZ – Gilles Béchet • L’Écho – Berthaud Cécile • RTBF – Dominique Mussche • LE VIF – Estelle Spoto • Demandez le programme et Radio Panik – Palmina Di Meo • La Libre – Marie Baudet • XL Le Fil – Françoise Van Vyve • BIY – Carole Cornet • RTBF (Prix de la Critique) – Christian Jade • Association professionnelle des journalistes belges – André Buyse • Demandez le programme – Titiane Barthel • Alternatives théâtrales – Laurence Van Goethem • Vivacité – Régine Dubois Tous les documents sont à télécharger via Dropbox. 3
Focus Vif – Estelle Spoto – 20 septembre 2018 Critique théâtre: Là-haut sur la montagne Estelle Spoto Journaliste 20/09/18 À travers la plume de Régis Duqué, le témoignage de l'alpiniste Dominique De Staercke est devenu un monologue théâtral, Les Voies sauvages, porté sur scène avec générosité et justesse par le comédien Cédric Juliens. © Beata Szparagowska 8
Il va de soi qu'un tel spectacle devrait plaire à tous les amateurs de montagne, à ceux qui pratiquent la haute montagne en particulier. Car dans la bouche, les yeux et les mains de Cédric Juliens prennent vie des souvenirs reconnaissables: le sentiment de petitesse face à l'imposante nature, la joie du sommet atteint, l'ambiance fraternelle des refuges, la crainte qui monte quand approche l'orage, la sueur, les dents qui claquent quand on est condamné à l'immobilité dans le froid ou encore l'absurdité de notre société contemporaine qui nous saisit quand on se retrouve en bas, dans le monde. Tout cela est raconté à la première personne, avec comme fil rouge d'un récit éclaté les 82 sommets des Alpes au-dessus de 4000 mètres grimpés l'un après l'autre, comme une quête. Mais ces Voies sauvages ne constituent pas qu'un exercice de promo pour l'ivresse des sommets du type "la montagne, ça vous gagne", ce seul en scène dépouillé -une grande table, des livres empilés, un verre d'eau et quelques feuilles de papier pour tout accessoire- est aussi une fable sur le dépassement de soi, semée d'aphorismes applicables au quotidien: "tu dois accepter que ça ne dépend pas que de toi", "c'est peut-être ça qui fait la valeur, comment tu termines les choses", "tout ce qui n'est pas indispensable est superflu", "c'est en lâchant prise que tu sauves ta vie"... Au-delà d'une évidente déclaration d'amour à la montagne, il s'agit ici d'un hommage à l'être humain, à sa capacité à faire face à l'échec et à la peur, à se ressaisir, à aller jusqu'au bout de sa volonté, jusqu'à ce "sentiment de bonheur infini, parce que j'avais fini". Simple, sincère et beau. Les Voies sauvages: jusqu'au 30 septembre aux Brigittines à Bruxelles, www.rideaudebruxelles.be Critiques théâtre 9
L’Écho**** – Cécile Berthaud – 22 septembre 2018 Critique | "Les voies sauvages"**** 24 septembre 2018 10:26 Cédric Juliens, trop rare sur les planches. ©Beata Szparagowska "Les voies sauvages" c’est avant tout une parole. Posée, réfléchie, pudique, entière. Ou, plus précisément, l’écho d’une parole. Régis Duqué, l’auteur, a questionné, lors de plusieurs entretiens entre 2010 et 2014 son ami alpiniste, Dominique De Staercke, sur son rapport à la montagne. Il dit dans sa note d’intention: "Je sais que Dominique a des histoires à me raconter. Mais je sais aussi qu’il a une parole, que cette parole met en forme son point de vue sur le monde et qu’elle trouve des résonances en moi, moi qui ne suis pas alpiniste." Il en a fait un texte de théâtre ciselé, où 10
beaucoup se passe dans les interstices, où les silences ont leur place. Un texte que l’on devine fidèle à la parole de l’alpiniste et respectueux de son état d’esprit. Quelle fabuleuse idée de donner à entendre l’inaudible, l’indicible. L’alpinisme de Dominique De Staercke est un alpinisme à l’ancienne, avec le moins de matériel possible, par les voies les moins empruntées possibles (et donc les plus difficiles), avec une acceptation totale du risque, du manque, de la lenteur. Une passion, une conception qu’on ne peut partager qu’avec des pairs ou avec quelques amis très proches. Par "Les voies sauvages", nous, individus qui dévalons les pentes et arrivons à caser une "sortie théâtre" dans notre affairement effréné, touchons du doigt une autre dimension, une autre aspiration qui vient réveiller notre quête de sens. Cédric Juliens (beaucoup trop rare sur les planches) est formidable de théâtre corporel: ses mains qui se crispent quand la parole reste linéaire ou qui dessinent au couperet une piscine, donnent prise à ces émotions viscérales que le sage alpiniste a appris à taire. Cet alpiniste-là ne conquiert pas les sommets, il les grimpe, dit-il. Cette pièce-là ne conquiert pas les âmes, elle les élève, dit-on. "Les voies sauvages", jusqu’au 30 septembre aux Brigittines, à Bruxelles. www.rideaudebruxelles.be. 02.737.16.01. Note:4/5. Cécile Berthaud, Journaliste Source : L'Echo 11
Le Soir Plus *** – Catherine Makereel – 20 septembre 2018 Les voies sauvages Cédric Juliens, premier de cordée MIS EN LIGNE LE 20/09/2018 À 16 : 49 PAR CATHERINE MAKEREEL Le comédien livre des paysages narratifs plus ressourçants qu’un bivouac au sommet du Mont Blanc. Jusqu’au 30 septembre aux Brigittines (Bruxelles). (http://www.rideaudebruxelles.be/lasaison/3-programmation/719-les-voies-sauvages) Traverser, seul, en une heure et demie, une pièce de théâtre devant une centaine de personnes doit faire, pour l’inconscient qui s’y colle, le même effet que gravir l’Everest. Il faut s’armer d’un mental de fer, grimper sur les arêtes du texte, ne pas glisser sur les flancs du trac comme on déraperait sur 12
des rochers instables, tenir la distance et éviter les trous de mémoire comme on contournerait les crevasses. À voir le sourire soulagé de Cédric Juliens à la fin des Voies sauvages, on se dit que l’ascension fut digne d’un 4.000 mètres dans les Alpes. Et si personne n’était là, sur scène, pour l’aider à grimper en rappel, les nombreux rappels du public, au moment des applaudissements, ont dû lui faire chaud au coeur ! S’inspirant des récits de Dominique De Staercke, son ami alpiniste, Régis Duqué a écrit et mis en scène une pièce à la fois aventureuse et recueillie, à la fois sportive et philosophique, sur les chemins de la haute montagne. Sur une scène dépouillée, Cédric Juliens porte ce texte comme un premier de cordée, avec assurance et solidité, même si l’escalade passera aussi par des chemins très abrupts, où la montagne n’est pas qu’harmonie et dépassement de soi mais source aussi de traumatismes et d’accidents mortels. A la manière d’un écrivain comme Sylvain Tesson, qui transforme ses voyages en réflexion sur notre société, Les voies sauvages offre de nombreuses métaphores sur nos modes de vie. Si certains hommes politiques se sont emparés de l’alpinisme comme emblème de réussite et de compétition, Dominique de Staercke rappelle qu’au contraire, pour lui, derrière l’idée de conquête des sommets, il n’y a pas de sens guerrier mais plutôt une dimension de conquête humaine, de découverte, de cheminement. « La seule victoire, c’est une victoire sur soi-même », analyse le montagnard. A une époque où les gens veulent tout tout de suite, l’alpinisme est une leçon de lenteur, de détermination. Le projet de toute une vie. Seules les années et l’expérience vous permettront, là- haut, de savoir s’il faut passer à droite ou à gauche d’une crevasse, et que tel geste vous sauvera la peau. Regrettant la « commercialisation » des sommets, avec sherpas et autres packages all-in - cet « alpinisme sans la peur, sans le manque, sans le risque » - notre grimpeur de l’extrême raconte ses courses les plus mémorables, ces voies difficiles où, parfois, il n’est plus possible de redescendre, la seule sortie possible se faisant par le sommet, les orages terrifiants, la fatigue du vide, les aléas de la météo, les traîtres rochers. La peur aussi. « On parle de la peur comme si c’était un mur à abattre avec un marteau, mais c’est quelque chose en nous. » Si le témoignage flirte parfois avec le discours d’un coach en développement personnel, le jeu de Cédric Juliens y instille assez d’humour et de profondeur pour nous embarquer dans des paysages narratifs plus ressourçants qu’un bivouac au sommet du Mont Blanc. 13
Le Soir *** – Catherine Makereel – 26 septembre 2018 14
BRUZZ – Gilles Béchet – 14 septembre 2018 15
Portail Culture *** – Dominique Mussche – 21 septembre 2018 Les voies sauvages : une belle histoire d'alpinisme et de transmission Les voies sauvages - © Beata Szparagowska Dominique Mussche Publié le vendredi 21 septembre 2018 à 13h01 Le Rideau de Bruxelles aux Brigittines. CRITIQUE*** Bien connu de nos scènes, l’écrivain Régis Duqué a eu envie d’adapter au théâtre les conversations menées avec son ami Dominique De Staercke, alpiniste chevronné, champion des 4000 mètres. Le texte a fait l’objet d’une lecture au RRRR Festival en 2015 et ensuite d’une création théâtrale au Poche de Genève en 2017. Le plateau de la salle Mezzo est nu ou presque. Une table de bois avec quelques livres et un verre d’eau. Aucun accessoire, aucune image ne viendra troubler ce sobre espace scénique. Seuls les sons de Guillaume Istace et les lumières de Dimitri Joukowsky accompagneront le comédien Cédric Juliens dans son voyage. Il surgit lentement de l’ombre, le regard illuminé 16
par cette passion de la montagne qu’il va nous transmettre pendant 1h20. Mais pas question de faire briller des exploits extrêmes, annonce-t-il d’emblée. Pas de guerrier ni de conquête ici, seulement " une victoire sur soi-même ". Et des histoires aussi, de rencontres, de grands froids et de mémorables cordées. Nous apprendrons notamment les mots, les techniques et les astuces du parfait montagnard : le bivouac et ses variantes, la crête (à préférer aux flancs, plus dangereux), la sangle (qui apprivoise le rocher, plutôt que le crampon qui le blesse). Mais ce que révèle ce récit, c’est aussi et surtout une philosophie, un choix de vie, un certain regard sur le monde et sur l’homme. Prendre de la hauteur, c’est se reconnecter avec le cosmos et avec soi-même, se réapproprier le temps. Tout commence par la préparation du sac à dos … " Tout ce qui n’est pas indispensable est superflu " nous dit-on. Consigne : partir léger et retrouver cette liberté que notre société d’abondance nous a fait oublier. Pourquoi cette angoisse du manque qui taraude l’homme moderne ? Choisir aussi les chemins de traverse où l’on se sent vivre intensément et où la solitude se partage avec les compagnons de cordée. Et de fustiger notre société marchande qui est parvenue à récupérer cet esprit d’aventure en créant un tourisme de montagne soi-disant démocratique…pour amateurs nantis. Affronter les cimes c’est aussi apprendre à lâcher prise, à accepter qu’on est vulnérable. La nature est plus puissante que nous et peut nous anéantir en un éclair. Mais que faire de cette peur qui est tapie en nous ? Il ne sert à rien de vouloir " l’abattre comme un mur ". Mieux vaut l’accepter, l’apprivoiser, et la transformer en " transe paisible ". Cédric Juliens se révèle magnifique conteur. Il capte l’attention dès le premier regard et ne vous lâche plus. Il partage généreusement avec vous les éblouissements, la magie des paysages de neige, le dialogue avec la lune par la fenêtre du refuge. Mais aussi les moments angoissants où il faut choisir entre une mort assurée et la honte d’appeler un hélicoptère à la rescousse. Il s’approprie de manière très physique, sur le souffle, l’écriture de Régis Duqué, faite d’oralité et de rythmes poétiques proches du vers libre. Revers de la médaille : l’alpinisme est une addiction qui finit par vous isoler des humains d’en bas et risque de vous enfermer dans une sorte d’aristocratie pleine de mépris pour les minables randonneurs voués aux " prairies à vaches ". Aujourd’hui, après avoir bouclé la boucle des 4000 mètres, Dominique De Staercke est " rentré dans le rang " et passe ses vacances d’été à jouer aux boules dans le Lubéron… Mais son témoignage, Les voies sauvages, ira rejoindre dans notre bibliothèque, grâce à Régis Duqué, les livres de Rebuffat et Frison-Roche. EN PRATIQUE " Les voies sauvages " Ecriture, mise en scène et espace scénique : Régis Duqué, d’après les récits de Dominique De Staercke Interprétation : Cédric Juliens Une production du Rideau de Bruxelles à voir aux Brigittines jusqu’au 30 septembre Le texte de la pièce est publié chez Lansman 17
Theâtrez-moi – Bénédicte De Keyser 18.09 > 30.09.2018 Le Rideau de Bruxelles, aux Brigittines Bruxelles Les voies sauvages Régis Duqué, d’après les récits de Dominique De Staercke À l’origine des Voies sauvages, il y a un prétexte pour passer du temps avec un ami, Dominique De Staercke, et le faire parler de son parcours d’alpiniste, de sa vie avec la montagne. Je sais qu’il a des histoires à raconter. Mais je sais aussi qu’il a une parole, que cette parole met en forme son point de vue sur le monde, qu’elle trouve des résonances en moi, moi qui ne suis pas alpiniste, moi qui bourre mon sac de choses inutiles quand je pars en randonnée, moi 18
qui emballe mes chaussettes dans des sacs en plastique (scritch scritch), moi qui, comme tout le monde, connaît la peur du manque. Patiemment, mot à mot, j’ai retranscrit ces nombreuses heures d’entretiens. Et j’en ai fait un texte de théâtre. RÉGIS DUQUÉ Avec Cédric Juliens D’après les récits de Dominique De Staercke Écriture, mise en scène et espace scénique Régis Duqué Costumes Éléonore Cassaigneau Lumière Dimitri Joukowsky Son Guillaume Istace Production Rideau de Bruxelles / POCHE/GVE. Joué aux BRIGITTINES PETITE RUE DES BRIGITTINES – 1000 BRUXELLES https://www.theatrezmoi.be/les-voies-sauvages-410 19
Demandez le programme **** – Titiane Barthel – 24 septembre 2018 Sur le faîte Les voies sauvages | Rideau de Bruxelles Lundi 24 septembre 2018 par Titiane Barthel Seul comme un alpiniste au milieu du plateau, Cédric Juliens livre avec finesse et profondeur le texte que Régis Duqué a tiré de ses entretiens avec l’alpiniste Dominique de Staercke. Un 20
remarquable exercice de courage. Cédric Juliens demeure dans l’ombre à l’entrée du public, tapi en arrière-scène, se préparant à une heure d’adresse directe, en face-à-face avec le spectateur. À l’instant où celui-ci fait volte-face et marche droit vers nous, le voyage est lancé. Nous plongeons dans les souvenirs de l’alpiniste belge Dominique de Staercke, connu pour être un champion des 4000 mètres des Alpes. Mais cette histoire d’une vie n’est pas un simple catalogue de performances sportives : c’est la découverte de la construction d’un homme, par et pour la haute montagne. Au fil des sommets parcourus, nous suivons l’évolution d’un apprenti alpiniste jusqu’à un alpiniste retiré, offrant son regard sur notre rapport à la nature, au courage, à la peur, au danger, au désir, au bonheur. Distribution DOMINIQUE DE STAERCKE (d’après ses récits) / RÉGIS DUQUÉ (écriture, mise en scène et espace scènique) / Avec CÉDRIC JULIENS. 21
La Première – Eddy Caekelberghs – 21 janvier 2018 https://www.rtbf.be/auvio/detail_majuscules?id=2301185 22
La Une (JT 13h) – Dominique Dussein – 30 septembre 2018 https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_journal-televise-13h?id=4 23
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