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~ REVUE DE PRESSE SNMSAC-UNSA ~ Pour nous écrire : Email : bureaunational@snmsac.com Visitez notre site Internet et notre Forum SNMSAC : http : //www.snmsac.org. A consulter, les derniers tracts sur le site Internet SNMSAC. ~ Revue de Presse au vendredi 11 janvier 2013 ~ Sommaire : avec liens hypertextes Kingfisher: le roi est nu Air France lance une offre à bas coût Air France: contrôle d'Alitalia d'ici l'été? La retraite assurée de François Chérèque Air France-KLM - Reprise d'Alitalia "difficile en 2013" Quand Air France s'inspire d'Orange et d'Auchan Transavia France base un avion à Lyon Air France : l'état des lieux financier des bases de province Etihad au secours d'Air France pour racheter des parts d'Alitalia Air France-KLM : hausse du trafic passager mais baisse du fret en 2012 Aéroport de Toulouse : trafic record en 2012 Spinetta quitte la présidence d'Areva avant de celle d'Air France-KLM "au plus tard" au printemps 2014 Etihad : La nouvelle meilleure amie d’Air France (et plus si affinités) Les problèmes du Boeing 787 suscitent des interrogations Lyon Saint-Exupéry est resté le 2e aéroport de province en 2012 Michel Rocard est pessimiste sur l'avenir des retraites Tous copains HOP ! Kingfisher: le roi est nu Le monde.fr 02.01.13 Il y a un peu plus d’un an, le patron de la compagnie aérienne indienne Kingfisher, Vijay Mallya, affirmait que cela lui coûtait plus cher de faire voler ses avions que de les maintenir au sol. L’aviation civile indienne a résolu son problème en lui retirant sa licence de vol, mardi 1er janvier. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 1
Mais la décision ne va pas régler que ses problèmes de coûts, elle risque de mettre tout bonnement un point final à l’aventure de ce qui fut la deuxième compagnie aérienne indienne. Créée il y a tout justes dix ans, Kingfisher n’a jamais gagné une roupie. Criblée de dettes, elle n’a plus aujourd’hui ni les moyens de payer son personnel navigant, ni d’assurer la sécurité de ses appareils. Faute d’avoir pu présenter un plan de vol crédible, les autorités indiennes ont donc décidé de couper les ailes de Vijay Mallya. Celui qu’on surnomme le «roi du bon temps» à cause de son train de vie et de son goût immodéré pour la fête avait cru que la hausse exponentielle du nombre de passagers était un modèle économique en soi. Mais visiblement, le savoir-faire dont le milliardaire a fait preuve dans le whisky et la bière, sources de sa fortune, n’était pas duplicable dans l’aérien. Kingfisher est à la fois victime de la conjoncture, d’un marché ultra-concurrentiel, mais aussi de ses propres turpitudes. Le milliard et quelques d’Indiens et l’ouverture du marché à la concurrence dans les années 1990 ont aiguisé les appétits. Depuis, le gâteau que s’octroyait Air India s’est réduit comme peau de chagrin. Mais les difficultés de la compagnie nationale n’ont pas pour autant profité à ses concurrents: les parts de marché ont été au rendez-vous, mais pas les profits. Infrastructures insuffisantes et coûts salariaux trop élevés empêchent les compagnies de trouver l’équilibre. La hausse du kérosène, mais aussi les erreurs de gestion de Kingfisher n’ont fait qu'aggraver les choses. A force de servir du Dom Pérignon en classe affaires et en consacrant près de 40% de ses sièges à ses clients privilégiés, la compagnie n’a pas choisi le bon plan de vol dans un environnement aussi fragile. Pour Vijay Mallya, c’est la chute libre. Fin 2011, sa compagnie low cost, Kingfisher Red, a fermé. Fin 2012, les autorités ont lancé un mandat d’arrêt contre lui pour des chèques en bois. Enfin, le « roi » vient de céder le contrôle de son groupe de spiritueux, United Spirits, au britannique Diageo. De quoi récupérer 1,6 milliard d’euros. Qu’en faire? Kingfisher dispose de deux ans pour demander un renouvellement de sa licence. Mais il doit sans doute exister des investissements plus lucratifs ~ Retour au sommaire ~ Air France lance une offre à bas coût Le Monde.fr avec AFP | 07.01.2013 Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 2
La compagnie aérienne française s'apprête à lancer des billets à bas coût sur 58 vols court et moyen-courriers effectués dès le 6 février et ouverts à la réservation dès lundi 7 janvier, afin de lutter contre une concurrence toujours plus forte dans ce secteur. Selon Le Parisien, cette nouvelle offre est double et permet au passager d'opter "pour une classe éco Classic, telle qu'il la connaît aujourd'hui, ou une classe éco MiNi, environ 20 euros moins chère que la précédente". Le prix plancher de la classe éco MiNi est de 49 euros l'aller simple sur près de 40 destinations au départ d'Orly, de Marseille, de Toulouse et de Nice. Une dizaine d'autres destinations sont proposées à partir de 79 euros, comme Marseille-Marrakech. Enfin, Air France propose trois vols vers Moscou et Tel-Aviv à partir de 139 euros. En contrepartie, le billet n'est ni modifiable ni remboursable, ne permet pas de cumuler des miles ni de choisir son siège lors de l'enregistrement en ligne, seulement une fois arrivé à l'aéroport. Le passager ne devra pas enregistrer de bagage en soute, sous peine de payer un supplément de 15 euros. La restauration à bord et la mise à disposition des journaux demeurent incluses dans l'offre de base. REFONTE DE L'OFFRE TARIFAIRE Selon Le Parisien, cette offre de la compagnie aérienne française est très concurrentielle par rapport aux offres déjà existantes, EasyJet ou Ryanair principalement. Cette refonte de l'offre tarifaire d'Air France fait écho à la mise en place du plan de restructuration baptisé "Transform", qui vise à dégager 2 milliards d'euros d'économies d'ici à 2015. Air France avait initié en octobre 2011 sa nouvelle offre commerciale destinée aux clients voyageant en Business et en Premium Economy. Sur ce segment, elle a opté pour la montée en gamme. Elle avait alors expliqué travailler sur une offre destinée aux clients de la classe économique. Pour élaborer sa nouvelle offre low-cost, Air France s'est fondée sur le résultat d'une étude menée auprès d'un panel de plus de 4 200 clients sur moyen-courriers montrant que pour 60 % d'entre eux, le prix est un facteur déterminant dans le choix de voyage, a encore indiqué la source proche du dossier. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 3
~ Retour au sommaire ~ Air France: contrôle d'Alitalia d'ici l'été? le monde 06/01/2013 Le groupe Air France-KLM est en discussions "avancées" en vue d'une prise de contrôle d'ici l'été de la compagnie italienne Alitalia, dont il possède déjà 25%, rapporte aujourd'hui le quotidien romain Il Messaggero sans citer ses sources. Alitalia est pour l'instant contrôlée par CAI, un consortium d'investisseurs dont Air France-KLM est membre et qui l'a rachetée en 2008 alors qu'elle était en cessation de paiement. Tous les actionnaires de la compagnie italienne pourront exercer une option de vente de leurs titres à l'expiration d'une période de "lock-up" le 12 janvier. En mai dernier, Air France-KLM avait déclaré qu'il pourrait attendre 2014, voire 2015, pour prendre le contrôle de la compagnie italienne. Selon Il Messaggero, le groupe franco-néerlandais a offert aux autres actionnaires une prime de 20% par rapport au prix d'achat de leur participation dans Alitalia en 2008 et il pourrait les payer en actions Air France-KLM. Il y a cinq ans, CAI avait déboursé un peu plus d'un milliard d'euros pour reprendre Alitalia. A Paris, un porte-parole d'Air France-KLM s'est refusé à tout commentaire. Aucun représentant d'Alitalia ou d'Air France-KLM n'était disponible dans l'immédiat. Alitalia a renoué avec la rentabilité au troisième trimestre 2012 après un semestre dans le rouge, dégageant un bénéfice net de 27 millions d'euros sur juillet-septembre. Son endettement net atteignait 923 millions d'euros fin septembre, soit 61 millions de plus qu'à fin juin. ~ Retour au sommaire ~ La retraite assurée de François Chérèque Actuchomage.org, Vendredi, 04 Janvier 2013 A 56 ans, l'ex leader de la CFDT échappe au sort du commun des seniors et commence une nouvelle vie à l'Inspection générale des Affaires sociales. L'ex-secrétaire général de la CFDT — qui a quitté ses fonctions fin novembre, passant le témoin à Laurent Berger — a été nommé jeudi en Conseil des ministres "inspecteur général des affaires sociales" sur proposition des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin. A compter du 7 janvier, ce social-traître notoire, qui estime qu'augmenter le Smic pénalise les entreprises (les salariés, il s'en fout), "évaluera les politiques sociales afin d'éclairer la décision publique"... Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 4
L'IGAS, nouvel employeur de M. Chérèque, est un service interministériel de contrôle, d'audit et d'évaluation des politiques sociales qui réunit 130 experts de la "cohésion sociale" (famille, protection de l'enfance, lutte contre l'exclusion, travail social…), de la protection sociale (Sécu, prestations…), du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et de la santé. L'IGAS est, avec le Conseil d'État, la Cour des Comptes et l'Inspection générale des finances (IGF), l'un des grands corps administratifs de l'État où la patrie reconnaissante recase ses "fleurons" : ainsi Fadela Amara, déplorable secrétaire d'État chargée de la Ville du gouvernement Fillon 2, y fut nommée en janvier 2011 avec un salaire d'entrée de 8.000 € par mois hors primes. Pour la petite histoire, un inspecteur général en fin de carrière perçoit en moyenne 124.144 € annuels. Bref : c'est une bonne planque. Et, selon la presse, M. Chérèque devrait également prendre la présidence du think-tank Terra Nova, fondation proche du PS et longtemps dirigée par feu Olivier Ferrand. On le sait, la CFDT est un peu la branche syndicale du Medef. Et le successeur de M. Chérèque affiche le bon profil : il s'est dit prêt à un compromis sur des accords réduisant le temps de travail et les rémunérations en échange du maintien de l'emploi en cas de difficultés pour des entreprises (les fameux accords "compétitivité-emploi") ! Sachant que, pour être validé, l'accord "historique" portant sur la "réforme du marché du travail" initiée par le gouvernement doit être signé par au moins deux des quatre syndicats dits "représentatifs", on est mal barrés !!! La CGT et FO ont déclaré qu'elles ne signeraient pas un texte prônant plus de flexibilité. Par contre, à l'Unedic comme ailleurs, la CFDT et la CFTC ont toujours eu la signature facile devant le patronat. Que deux syndicats de salariés se couchent devant le Medef, c'est ce que le gouvernement attend, lui qui devra reprendre l'épineux dossier après le 11 janvier en cas d'échec des négociations. Le 31 décembre sur RFI, le secrétaire général de Force Ouvrière l'a soupçonné à juste titre de se défausser : «Je sens bien que du côté gouvernemental, ils aimeraient bien que les syndicats acceptent de la flexibilité pour qu’ils puissent la reprendre dans la loi sans qu’ils en soient responsables»... Parti socialiste, CFDT ou CFTC : que des lâches et des vendus ! La promotion de François Chérèque nous prouve que trahir ceux que l'on devrait protéger, ça paye. ~ Retour au sommaire ~ Air France-KLM - Reprise d'Alitalia "difficile en 2013" LesEchos.fr 07/01/13 Air France-KLM a démenti lundi être en discussions pour le rachat de tout ou partie de la compagnie italienne Alitalia, dont il détient 25%, précisant qu'une telle opération paraissait "difficile" en 2013 étant donné ses moyens limités. Dimanche, le quotidien romain Il Messaggero rapportait qu'Air France-KLM était en discussions "avancées" en vue d'une prise de contrôle d'ici l'été d'Alitalia, ajoutant que le groupe franco- néerlandais aurait offert aux autres actionnaires une prime de 20% par rapport au prix d'achat de leur participation dans Alitalia en 2008. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 5
"Il n'y a rien, il n'y a pas de négociations", a déclaré à Reuters le PDG d'Air France Alexandre de Juniac, en marge de la présentation d'une nouvelle offre commerciale à bas prix lancée par la compagnie. Prié de dire si une telle opération serait possible en 2013, Alexandre de Juniac a répondu à des journalistes : "A priori cela pourrait être difficile d'envisager une opération quelconque." Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, avait dit à Reuters en mai qu'une telle opération était "peu probable" en 2013. "Nos moyens, malheureusement, ne se sont pas spectaculairement améliorés depuis 2012 de manière inattendue. Pour l'instant nous sommes extrêmement prudents sur toute opération externe", a déclaré Alexandre de Juniac lundi. Air France-KLM a racheté 25% d'Alitalia en 2008 dans le cadre d'un consortium d'investisseurs nommé CAI, alors que la compagnie italienne était en cessation de paiement. A l'époque, CAI avait déboursé un peu plus d'un milliard d'euros pour reprendre Alitalia. Le consortium réunit des entreprises cotées et non cotées italiennes. Parmi ses principaux investisseurs figurent la banque Intesa Sanpaolo et l'exploitant d'autoroutes Atlantia avec 8,9% d'Alitalia chacun. A partir du 13 janvier 2013, le groupe dispose d'une option pour prendre le contrôle d'Alitalia, avec l'expiration d'une période de "lock-up" qui permettra à tous les actionnaires de la compagnie italienne de céder librement leurs titres s'ils le souhaitent. HAUSSE EN BOURSE D'AIR FRANCE-KLM L'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi s'est déclaré dimanche opposé à la prise de contrôle d'Alitalia par un groupe étranger. "Notre pays ne peut pas se permettre de ne pas avoir sa propre compagnie aérienne nationale", a-t-il écrit sur sa page Facebook. "Si Alitalia était tombée entre les mains des Français (...), de nombreux touristes seraient allés visiter les châteaux de la Loire au lieu de nos villes d'art." En 2008, Silvio Berlusconi avait remporté les élections législatives au terme d'une campagne durant laquelle il avait promis de ne pas laisser Alitalia tomber aux mains d'investisseurs étrangers. A la Bourse de Paris, le titre Air France-KLM a terminé la séance en hausse de 3,58% à 7,93 euros. De son côté, à la Bourse de Milan, l'action de la holding IMMSI qui détient environ 7% d'Alitalia s'est envolée de 18,24% à 0,5380 euro. Après la clôture, IMMSI a démenti à son tour l'existence de discussions sur une éventuelle cession de ses parts. Pour Massimo Vecchio, analyste de Mediobanca, le seul obstacle à un accord entre CAI et Air France-KLM est de nature politique. De son côté, un banquier spécialiste du secteur des transports note qu'Air France-KLM bénéficie déjà des synergies par le biais de l'alliance commerciale Skyteam. "Une intégration plus étroite ne ferait que poser plus de problèmes au moment où les deux compagnies doivent se restructurer", a-t-il expliqué. Alitalia a renoué avec la rentabilité au troisième trimestre 2012 après un semestre dans le rouge, dégageant un bénéfice net de 27 millions d'euros sur juillet-septembre. ~ Retour au sommaire ~ Quand Air France s'inspire d'Orange et d'Auchan Challenges, le 07-01-2013 Par Kira Mitrofanoff A la différence de Lufthansa, la compagnie aérienne opte pour une stratégie tarifaire low cost dans ses propres avions. Un modèle éprouvé par la grande distribution et les opérateurs de téléphonie mobile. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 6
Le prix d'appel sur certains vols d'Air France passe à 49 euros. Mais à ce prix, pas de miles et il faut payer un supplément pour les bagages qu'on souhaite mettre en soute. (Photo Air France) L’annonce d’une nouvelle offre économique, baptisée Mini, par Air France, ce lundi 7 janvier, constitue l’ultime réplique d’une compagnie "historique" contre les low cost en Europe. Le principe est simple : plutôt que de créer une compagnie ex-nihilo comme le fit British Airways avec Go Fly ou de transférer à une autre une partie de ses vols, comme Lufthansa s’apprête à le faire avec GermanWings, il s’agit de de dépouiller l’offre "Classic" en échange d’un tarif réduit. Ainsi, pour profiter du prix d’appel de 49 euros, un client d’Air France devra accepter de ne pas avoir de bagage en soute et n'aura aucun moyen de modifier la date de son voyage. De plus, aucun mile ne sera pas comptabilisé sur sa carte de fidélité Flying Blue. Cette facturation dont le montant évolue en fonction des options auxquelles opte le consommateur existe depuis belle lurette dans le secteur de l’automobile. Elle n'a rien à à voir avec les voitures de Dacia qui sont produites dans des pays à bas coûts avec des composants déjà rentabilisés. Pas plus qu'elle ne peut être comparée avec le champion du low cost aérien, Ryanair, dont le modèle repose sur une extrême productivité. Un modèle éprouvé par la grande distribution... Pour les ex pavillons nationaux, cette approche n'est pas sans risque. Il s'agit de toucher à l'offre sans modifier - et donc fragiliser - l’ADN de la compagnie. Air France a décidé de briser le tabou en s’inspirant des compagnies américaines qui ont dû faire face à l’assaut des low cost dès les années 70 avec l’arrivée de SouthWest. Et son initiative a toutes les chances d’être un succès à condition qu’elle mette suffisamment de billets "MiNi" à disposition. Car une majorité de clients est prête à payer moins cher sur des destinations court et moyen-courrier quitte à prendre une valise plus petite. Cette modularité, c’est aussi la voie choisie par les hypermarchés français pour stopper la progression du hard discount en France. Avec succès ! En lançant des gammes premier prix, en vendant des produits en vrac, ou en créant des zones avec des fruits et légumes à un euro le kilo, Auchan, Carrefour, et Leclerc ont coupé net dans leur élan Leader Price, Lidl et Aldi. Depuis trois ans, leur part de marché régresse en France malgré la crise. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 7
... et par les opérateurs historiques aiguillonnés par Free De même, dans la téléphonie, l’arrivée de Free Mobile, il y a un an, a favorisé l’éclosion d’offres simplifiées et donc moins cher chez tous ses concurrents : Sosh pour Orange, Red pour SFR ou B&You pour Bouygues. L’idée est toujours la même. Le client bénéficie de la qualité d’un réseau, de la réputation d’une marque, mais accepte de se passer de certains services comme l’assistance téléphonique ou la subvention des smartphones. Grâce à cette contre-offensive, certains opérateurs comme SFR et Bouygues ont commencé à regagner des clients. Reste à rentabiliser ces nouveaux tarifs attractifs. Sans évolution de la compétitivité des entreprises, c’est l’échec assuré. C’est pourquoi le plan Transform 2015 d’Air France, qui passe par un effort important de productivité du personnel, est incontournable. Sinon, comme c'est le cas semble-t-il pour ses bases de province, lancées l’an dernier pour répliquer aux compagnies low cost, le succès commercial est au rendez-vous mais l’échec financier aussi. ~ Retour au sommaire ~ Transavia France base un avion à Lyon Lantenne.com 08.01.13 Le marché low-cost concerne actuellement 2 millions de passagers sur l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, soit entre 22 % et 25 % de parts de marché. Il a, selon Philippe Bernand, président du directoire des Aéroports de Lyon, "une marge de manœuvre intéressante pour arriver à environ 35 % d’ici 2016". La décision de Transavia de baser un avion à Lyon et d’accroître ses vols entre pleinement dans ces objectifs de développement. © Aéroports de Lyon "À partir du 20 avril 2013, nous allons baser un avion à Lyon. Cette décision fait partie de nos perspectives de croissance dans cette région", observe Hélène Abraham, vice-présidente commerciale et marketing de la compagnie Transavia, filiale d’Air France (60 %) et de Transavia Pays-Bas (40 %). 1.048 vols en 2013 Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 8
Transavia a démarré son activité en 2007 avec un Paris-Orly-Porto et ses performances sont conformes à ses prévisions. Aujourd’hui, la flotte de Transavia compte huit B737-800, avions loués à des compagnies internationales. Elle a huit avions à Orly-Sud, un à Nantes et, en hiver, deux de ses avions volent pour Air Transat Canada. Elle devrait en accueillir trois de plus en 2013. Transavia Pays-Bas dispose de vingt-neuf appareils. À Lyon, sur le T3, son objectif est de proposer 1.048 vols et 197.700 sièges en 2013. "Dès l’été prochain, six destinations dont cinq nouveautés" L’été prochain, Transavia desservira six destinations depuis Lyon dont cinq nouveautés : Marrakech et Oujda, Monastir et Tunis, Séville et Héraklion, autant de destinations qui répondent aux demandes de la clientèle individuelle et des tours opérateurs avec lesquels travaille Transavia. La compagnie est présente à Paris-Orly, Nantes, Lille, Nice et Lyon, ville où elle enregistre 79 % de taux d’occupation. La compagnie emploie 350 personnes (90 au sol et 260 navigants) et elle devrait embaucher en 2013. Avia Partner est son assistant au sol et Servair son fournisseur en catering. EasyJet, Transavia, Vueling, Air Arabia, Jet4you sont les compagnies low-cost qui opèrent actuellement sur la plate-forme lyonnaise. Moscou, Varsovie, Athènes, Tel Aviv, d’autres villes d’Europe de l’Est, du Royaume-Uni, du Maghreb feraient actuellement l’objet de négociations. ~ Retour au sommaire ~ Air France : l'état des lieux financier des bases de province Copyright Reuters La Tribune, Fabrice Gliszczynski, 08.01.2013 Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 9
Selon nos informations, la compagnie table sur 70 à 80 millions d'euros de pertes en 2013 sur ses bases de Marseille, Nice et Toulouse, en lien avec l'objectif initial, contre une perte en 2012 estimée autour de 110-130 millions. Depuis que des informations de presse ont, la semaine dernière, annoncé leurs fermetures en septembre 2013, les trois bases de Marseille, Nice et Toulouse d'Air France se retrouvent sous les feux des projecteurs. L'information a certes été démentie fermement par la compagnie, elle met néanmoins en lumière une réalité. Lancées en octobre 2011 pour la première d'entre elles, au printemps 2012 pour les deux autres, ces bases ont connu un sérieux retard au démarrage, avec des coefficients d'occupation et des recettes unitaires inférieures aux prévisions fixées dans le business plan élaboré début 2011. Pour autant, les mesures prises en septembre pour remonter la pente semblent permettre aux bases de se rapprocher progressivement des objectifs fixés. Cinq premiers mois catastrophiques Selon nos informations, au cours des cinq premiers mois d'activité, le remplissage moyen des avions était inférieur aux 64 % espérés, avec une recette unitaire très dégradée de plusieurs dizaines de points, toujours par rapport au budget initial. Résultat, les pertes d'exploitation ont été supérieures aux prévisions. Elles devraient, selon certaines sources, s'élever entre 110 et 120 millions d'euros en 2012 sur les trois bases (d'autres évoquent un chiffre autour de 130 millions) qui perdaient une centaine de millions en 2010. Dans les projections présentées en décembre en conseil d'administration d'Air France et d'AirFrance-KLM, la compagnie compte revenir sur la trajectoire du business plan à partir d'avril 2013 malgré une hausse du prix du carburant de 60 millions d'euros depuis deux ans, et table ainsi sur une perte d'exploitation de 70 à 80 millions d'euros en 2013. En effet, l'objectif initialement fixé pour ces trois bases était seulement d'améliorer leur résultat global de 25 millions d'euros par an et non d'atteindre l'équilibre, un objectif fixé pour 2013 pour l'ensemble du réseau moyen-courrier point-à-point. Interrogé sur tous ces points, Air France ne fait pas de commentaires. Réajustement Depuis l'introduction de nouvelles mesures en septembre les remplissages seraient en ligne avec le budget tandis que la recette unitaire s'en est rapprochée en novembre et décembre. Le réseau de vols, le marketing, la tarification ont été revus. Les capacités aussi. Cet été, il y aura quatre avions de moins que prévu. Les 60 % de croissance prévus initialement sont ramenés à 35 %. Quasiment toutes les routes auront été changées. Outre que l'attrait touristique de plusieurs destinations était contestable, l'agressivité de la concurrence low-cost a sérieusement compliqué les choses. En effet, entre le moment où Air France a évoqué le projet de bases (automne 2010 et la première ouverture un an plus tard), Easyjet et consorts ont eu le temps de s'organiser. Bilan en septembre Sera-ce suffisant? "Il est trop tôt pour tirer des conclusions dans un sens comme dans un autre", indique un administrateur. "Les remplissages sont perfectibles et des adaptations sont nécessaires. Nous avons l'intention de tirer un bilan plus global en tenant compte de l'impact des mesures introduites à l'automne", a déclaré ce lundi la directrice générale adjointe en charge de l'activité passages d'Orly et des escales de province, Florence Parly, lors de la présentation de la nouvelle offre tarifaire sur le moyen-courrier. Ce bilan sera fait en septembre. "Un succès opérationnel" Pour Florence Parly les bases sont "un succès d'abord opérationnel qui a permis d'attirer un million de passagers supplémentaires en 2012". En outre, "elles sont une rampe de lancement pour le plan Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 10
Transform dans la mesure où ce dernier reprend à son compte un bon nombre de leurs principes". Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a lui aussi insisté sur ce point : "passer d'une exploitation où l'activité des avions passent de 8h15 à 11h30 constitue un énorme changement. Nous avons testé un certain nombre de règles qui vont être généralisées au réseau moyen-courrier". Pour rappel, les bases ont permis par le biais d'une hausse de productivité du personnel (les navigants notamment) de réduire les coûts de 15 %. Ceci par le biais d'une forte augmentation des capacités qui ont permis de baisser les coûts et d'ouvrir des lignes qui ne pouvaient pas l'être dans la structure de coûts précédente. ~ Retour au sommaire ~ Etihad au secours d'Air France pour racheter des parts d'Alitalia L'Expansion.com avec AFP - publié le 08/01/2013 Certains actionnaires minoritaires de la compagnie aérienne Alitalia pourraient vendre leurs parts à Etihad Airways plutôt qu'à la compagnie française, Air France n'ayant pas les moyens de racheter des actions supplémentaires. AERONAUTIQUE- L'arrivée de la prospère Etihad, qui a signé en octobre un accord commercial avec Air France, permettrait d'éviter que des actions Alitalia tombent dans des mains hostiles. REUTERS/Max Rossi La compagnie émiratie Etihad, fraîchement alliée à Air France-KLM, est prête à acheter les parts de certains actionnaires minoritaires d'Alitalia qui souhaiteraient sortir du capital du transporteur aérien italien, affirme le quotidien économique Les Echos de mardi. L'actuel pacte d'actionnaires verrouillant le capital d'Alitalia arrive à échéance le 12 janvier, ce qui suscite depuis quelques jours les spéculations sur un accroissement de la participation d'Air France. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 11
Air France n'a pas les moyens de racheter des actions supplémentaires Air France détient 25% de la compagnie italienne mais n'a pas les moyens de racheter des actions supplémentaires en raison de ses propres difficultés. L'arrivée de la prospère Etihad, qui a signé en octobre un accord commercial avec Air France, permettrait d'éviter que des actions Alitalia tombent dans des mains hostiles. En attendant qu'Air France soit suffisamment rétablie pour pouvoir faire une offre de rachat, en numéraire ou en actions, en 2014 ou en 2015, spécule le journal, qui ne précise pas ses sources. Le PDG d'Air France Alexandre de Juniac avait démenti un peu plus tôt toute négociation sur une montée de son entreprise au capital d'Alitalia. "Les moyens d'Air France et d'Air France-KLM sont extrêmement limités et ne nous autorisent pas à faire des opérations", avait-il commenté à l'occasion de la présentation de la nouvelle offre commerciale de la compagne. L'ancien président du conseil italien, Silvio Berlusconi, a réaffirmé ce week-end qu'il restait opposé à la possibilité Air France-KLM d'augmenter sa participation dans Alitalia afin de préserver le caractère italien de la compagnie. ~ Retour au sommaire ~ Air France-KLM : hausse du trafic passager mais baisse du fret en 2012 Les Echos 08/01/13 Le groupe franco-néerlandais a transporté 77,4 millions de passagers en progression de 2,1% sur 2011 grâce à l'Europe et à l'Asie. Son activité fret a chuté de 6,3%. C'est l'heure du bilan pour Air France-KLM. En 2012, le trafic passagers a progressé de 2,1% grâce à l'Europe et l'Asie mais l'activité fret a chuté de 6,3% malgré la baisse de 3,5 % des capacités, a annoncé mardi le groupe aérien franco-néerlandais. Au total, Air France-KLM a transporté 77,4 millions de passagers l'an passé, avec un taux d'occupation en hausse de 1,2 point à 83,1% à la faveur d'une hausse limitée des capacités (+0,6%), détaille son communiqué. Par zone géographique, le trafic PKT (passager par kilomètre transporté, la référence du secteur) est en hausse de 3,6% en Europe dont la France, de 3,5% en Asie, de 2,7% sur le continent américain et de 1,0% en Afrique/Moyen-Orient. En revanche, il se replie de 4,2% sur la zone Caraïbes-Océan Indien où la concurrence est particulièrement marquée. Pour le seul mois de décembre, le trafic passager a été stable pour des capacités en baisse de 0,4% en raison d'intempéries, en particulier aux États-Unis. Le nombre de passagers s'est élevé à près de 6 millions (-2,0%). Engagé depuis un an dans une restructuration dans le cadre du plan Transform 2015 qui vise à lui faire regagner de la compétitivité et renouer avec la rentabilité pour atteindre 6% à 8% de rentabilité en 2015 le groupe aérien souligne que la recette unitaire au siège kilomètre offert (hors effet de Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 12
change) a progressé en décembre par rapport à décembre 2011. En revanche, il ne donne aucune indication sur la recette unitaire pour 2012. Derrière Ryanair ! Avec ses 77,4 millions de passagers transportés en 2012, le groupe franco-néerlandais reste devant le groupe aérien International Airlines Group (IAG, maison mère de British Airways et Iberia) qui a accueilli sur ses vols 51,68 millions de passagers. Et l'allemand Lufthansa n'a pas encore communiqué ses résultats de trafic pour 2012. Pour autant, le trafic d 'IAG qui lance une OPA sur la low cost Vueling a progressé plus vite que celui d'Air France-KLM avec une hausse constatée de 4,4%. En nombre de passagers transportés, les deux groupes traditionnels restent tous les deux derrière la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair qui a enregistré 79,6 millions de passagers l'an passé, selon des chiffres publiés lundi. ~ Retour au sommaire ~ Aéroport de Toulouse : trafic record en 2012 Air Journal le 10 janvier 2013 par François Duclos L’aéroport de Toulouse – Blagnac a vu passer 7,55 millions de passagers l’année dernière, battant le record de fréquentation établi en 2011. Avec 7 559 350 voyageurs, l’aéroport toulousain enregistre une hausse de 8,2% de son trafic annuel en 2012, consolidant sa place de sixième aéroport de France derrière CDG, Orly, Nice, Lyon et Marseille. Un « très bon bilan qui confirme le dynamisme de la plateforme toulousaine et traduit l’impact des bases régionales des compagnies aériennes Air France et easyJet ouvertes au printemps dernier », selon le communiqué publié par Blagnac le 9 janvier 2013. Le trafic international emmène cette progression avec +15,7% et 3,2 millions de passagers, tandis que les vols intérieurs étaient en hausse de 3,4% (4,3 millions de passagers). Pour le seul mois de décembre, le trafic national était en faible hausse par rapport à 2011 (+0,9%), la croissance des lignes régionales entre autres vers Strasbourg (+85,8%) ou Nice (+60,7%) venant compenser le recul de celles vers CDG (-7,1% ou Orly (-1,3%). L’international affichait lui +10,8%, avec des hausses de trafic en particulier sur Istanbul (+101,7% avec Air France et Turkish Airlines), Venise (+100,2% avec AF et easyJet), Hambourg (+61% avec AF) ou la Tunisie (+29,5% avec AF et Tunisair). Toulouse – Blagnac s’est fixé pour objectif de dépasser les 8 millions de passagers en 2013. ~ Retour au sommaire ~ Spinetta quitte la présidence d'Areva avant de celle d'Air France-KLM "au plus tard" au printemps 2014 Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 13
Copyright Reuters La tribune, 09.01.2013, Fabrice Gliszczynski Jean-Cyril Spinetta va quitter la présidence du groupe nucléaire. Cela faisait plus d'un an qu'il le demandait pour mieux se concentrer au redressement d'Air France-KLM qu'il quittera au plus tard au printemps 2014 a-t-il dit en interne. Cela faisait plus d'un an que, selon nos informations, Jean-Cyril Spinetta (69 ans) voulait quitter ses fonctions de président du conseil de surveillance. Il y serait parvenu selon Le Monde qui annonce son départ du groupe nucléaire public. Le nom de son successeur devrait être bientôt connu. Mieux se concentrer au redressement d'Air France-KLM Après avoir repris des fonctions exécutives au sein d'Air France-KLM le 17 octobre 2011, Jean- Cyril Spinetta avait selon nos sources indiqué au gouvernement précédent de son intention de quitter Areva pour mieux se concentrer au redressement d'Air France-KLM. Pris de court par son putsch à Air France-KLM en octobre 2011, l'État avait acté sa décision mais lui avait demandé de différer sa démission, le temps de lui trouver un successeur et éviter l'agitation qui avait entouré la succession d'Anne Lauvergeon au directoire. Après l'élection de François Hollande à la présidence, Jean-Cyril Spinetta avait réitéré au nouveau gouvernement son intention de quitter le groupe nucléaire. Son mandat chez Areva s'achève en 2016 Le mandat de Jean-Cyril Spinetta au conseil de surveillance d'Areva avait été renouvelé en 2009 et expire en principe en 2016. Chez Air France-KLM, il a récemment annoncé en interne, qu'il quitterait ses fonctions au plus tard à l'assemblée générale du groupe qui clôturera les comptes 2013, au printemps 2014. Le putch d'octobre Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 14
Jean-Cyril Spinetta a pris les rênes d'Air France en 1997. Le 1er janvier 2009, il a lâché les rênes exécutives d'Air France-KLM (la compagnie néerlandaise a été rachetée en 2004) et d'Air France à son lieutenant Pierre-Henri Gourgeon. Ce dernier est devenu directeur général d'Air France et d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta "ne restant que" président du conseil d'administration de la compagnie française et du groupe aérien. A l'automne 2011, à l'issue d'une guerre des chefs impitoyable, Pierre-Henri Gourgeon est débarqué et Jean-Cyril Spinetta est redevenu PDG d'Air France-KLM ~ Retour au sommaire ~ Etihad : La nouvelle meilleure amie d’Air France (et plus si affinités) Challenges.fr 09.01.13 On pourrait faire de la parade nuptiale qu’Etihad exécute devant Air France un documentaire animalier sur les merveilles de la nature. La compagnie aérienne d’Abu Dhabi, dont le conseil de surveillance est présidé par le demi-frère du président des Emirats arabes Unis et le fils de l’ancien émir d’Abu Dhabi, est une toute jeune entreprise : elle va fêter ses dix ans cette année, et est déjà profitable depuis deux ans. Elle a encore un petit réseau (85 destinations, contre 256 pour Air France-KLM), et une petite flotte (67 avions, surtout des A320/A330 et B777, contre 609 pour Air France-KLM). Mais elle en a… 99 en commande d’ici 2020 (dont 41 B787).Abu Dhabi, qui possède 9% des réserves de pétrole mondiales et 5% du gaz naturel, a largement donné à sa compagnie les moyens d’investir. Une compagnie encore un peu maigre en réseau et en flotte mais fortunée, une autre de dimension mondiale mais prise à la gorge au niveau financier : malgré le scandale et le débat sur le protectionnisme que cela ne manquerait pas de déclencher, le mariage – ou, tout au moins, le concubinage- entre l'émiratie et la française aurait évidemment un sens. Etiahd, en tout cas, semble le penser. Elle tourne d'ailleurs autour d’Air France-KLM de façon de moins en moins discrète. En octobre, après un an de discussions, les deux compagnies ont signé un accord commercial. Outre des partages de codes pour une dizaine de destinations, Etihad a surtout offert à Air France l’accès à l’ensemble du réseau d’Air Berlin (dont Etihad est l’actionnaire majoritaire), qui décolle des trois principaux aéroports français (Roissy, Orly et Nice), et propose 25 destinations en Allemagne, 3e marché européen. Joli cadeau pour Air France qui s’est fait souffler la place de leader européen par Lufthansa et le vit mal. Immédiatement après avoir annoncé leur rapprochement, les deux compagnies ont affirmé reprendre les discussions en vue de nouer, si possible à l’automne prochain, de nouveaux liens étendus à la maintenance, aux achats, et à l’intégration des programmes de fidélisation. Dans l’intervalle, Etihad serait en train d’épauler Air France dans le dossier Alitalia ces jours-ci : l'actuel pacte d'actionnaires verrouillant le capital de la compagnie italienne arrive à échéance samedi prochain, ce qui suscite depuis quelques jours les spéculations sur un accroissement de la participation d'Air France (qui en possède 25% aujourd’hui). Alexandre de Juniac, le président de la compagnie, a clarifié lundi dernier sa position : ses moyens étant « extrêmement limités », il est exclu de faire des acquisitions sen ce moment. Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 15
Mais Etihad, elle, a du cash, et a fort opportunément rappelé hier qu’elle continuait « à étudier des possibilités d'investissement en capital dans d'autres compagnies, qui constituent une évolution importante de sa stratégie réussie de partenariats ». Selon Les Echos, l’amie Etihad prendrait donc des parts dans Alitalia à la place d’Air France, qui les lui rachèterait plus tard. Un cadeau de prix. Cadeaux, petites attentions et présence permanente : Etihad sait comment se rendre incontournable, irremplaçable. Air France se laissera-t-elle séduire ? ~ Retour au sommaire ~ Les problèmes du Boeing 787 suscitent des interrogations Les Echos, 09.01.13 Le dernier-né de Boeing a connu pas moins de trois incidents sérieux en deux jours, qui ont fait chuter l'action de l'avionneur et qui menacent de ternir sa réputation. Un série d'incidents frappe le « dreamliner » - Reuters Pas de chance pour Boeing. Alors que la production de son dernier-né, le 787, semblait enfin sous contrôle, le « dreamliner » fait de nouveau les titres de la presse américaine à la suite d'une série d'incidents. Après un feu électrique survenu à bord d'un appareil de Japan Airlines lundi lors d'une escale à Boston, un autre 787 de Jal s'est retrouvé immobilisé hier sur ce même aéroport de Boston, suite à une fuite de carburant détectée juste avant son décollage. Deux incidents heureusement sans conséquence grave, mais qui ont suffi à faire piquer du nez l'action Boeing, en recul de 2,63% mardi Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 16
à Wall Street, avant de rebondir ce mercredi. Et ce mercredi matin, c'était au tour d'un 787 d'All Nippon Airways de se retrouver cloué au sol à Tokyo, pour des problèmes de freinage. Ces trois problèmes, qui vont faire l'objet d'enquêtes techniques, ne semblent pas avoir de lien direct entre eux. Cependant, ils s'ajoutent à d'autres incidents survenus depuis deux ans. En 2010, lors d'un vol d'essai, un 787 avait dû se poser en urgence suite à un début d'incendie survenu dans un tableau électrique. Début décembre, une panne électrique sur l'un des générateurs avait également obligé un 787 de United Airlines à se poser en urgence à la Nouvelle-Orléans. Quelques jours plus tard, un appareil de Qatar Airways se retrouvait immobilisé à Londres pour un problème électrique apparemment similaire. Le 787 est-il sûr ? D'où les interrogations qui commencent à poindre essentiellement dans la presse américaine, particulièrement attentive à la dernière réalisation de son industrie aéronautique. Une telle répétition d'incidents est-elle normale sur un nouvel avion ? Ou, plus radicale : est-il sûr de voler sur un 787 ? Premier élément de réponse : tous les nouveaux avions rencontrent des problèmes de jeunesse. Témoin les problèmes de l'A380, qui a connu un incident grave avec l'explosion en vol d'un moteur et qui n'a pas encore réglé le problème des micro-fissures dans les ailes. C'est d'ailleurs pour cette raison que les compagnies aériennes de lancement obtiennent des rabais importants sur les premières livraisons. C'est également pour faire face à ces défauts de jeunesse que les avionneurs prévoient toujours un dispositif spécial de suivi des premiers appareils, avec des équipes de maintenance dédiées. Cependant, depuis plusieurs décennies, aucune catastrophe n'est survenue durant les premiers mois d'exploitation d'un nouvel appareil. Statistiquement, les nouveaux avions ne sont donc pas moins sûrs que les avions plus anciens. Dans le cas du 787, le premier exemplaire est entré en service chez All Nippon Airways le 26 novembre 2011. Depuis 49 exemplaires ont été livrés à huit compagnies différentes, qui ont effectué, au total, plus de 18.000 vols commerciaux et 50.000 heures de vol. Durant cette période, 6 incidents majeurs ont été enregistrés. C'est à la fois très peu et beaucoup, mais cela n'a rien d'exceptionnel pour un nouveau modèle. Deux fois plus de puissance électrique que sur un A380 Reste toutefois un motif d'inquiétude : plusieurs de ces incidents portent sur le système électrique. Or, l'une des grandes caractéristiques du 787 est d'être l'appareil doté du système électrique le plus moderne au monde. Afin de réduire le poids de l'avion et d'optimiser ses performances en matière de consommation de carburant, Boeing a en effet fait le pari de remplacer de nombreux éléments mécaniques et hydrauliques par des équipements électriques, parfois très novateurs, comme les freins électriques, le dégivrage des ailes ou encore le système de conditionnement de l'air. Résultat, le 787 nécessite presque deux fois plus de puissance électrique qu'un A380 : plus de 1000 KW contre 600 KW pour le très gros porteur d'Airbus, soit de quoi alimenter en électricité un village entier. D'où l'attention particulière placée sur ces incidents électriques à répétition, qui préoccupent non seulement Boeing et les clients du 787, mais aussi toute la filière aéronautique. Le groupe français Safran a en effet investi lourdement dans le développement de l'avion « plus électrique ». De même que l'équipementier Zodiac, qui figure parmi les principaux fournisseurs d'éléments du système électrique du 787. En 2010, Zodiac avait ainsi dû modifier la conception d'une armoire électrique à la suite de l'incident sur un vol d'essai. Autre entreprise française Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 17
concernée : Thales, qui fournit certains équipements électriques du 787, dont le système de secours électrique à base de batteries au lithium de fabrication japonaise, du modèle de celle impliquée dans l'incident de lundi. Boeing aurait-il été trop ambitieux dans la conception du réseau électrique du 787 ? L'avionneur se refuse, pour l'heure, à faire le lien entre ces différents incidents. « Rien de ce que nous avons observé n'indique de relation avec d'autres événements qui ont touché précédemment le système électrique du 787, impliquant des problèmes au niveau des armoires électriques situées ailleurs à l'arrière de l'appareil », souligne Boeing au sujet de l'incident de Boston. L'avionneur qui a reçu le soutien assez inattendu d'Akbar Al baker, le directeur de Qatar Airways et principal client du 787, qui avait pourtant durement étrillé Boeing par le passé. « Nous n'avons pas eu le moindre problème [sur les cinq 787 exploités par Qatar NDLR] depuis l'incident de décembre », s'est-il félicité. ~ Retour au sommaire ~ Lyon Saint-Exupéry est resté le 2e aéroport de province en 2012 Lyoncapital.fr le 10/01/2013 A l'aube de 2013, l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry a diffusé son bilan de l'année écoulée. Le trafic s'est stabilisé en 2012, avec 8 451 039 passagers, ce qui représente une faible hausse de 0,2 % par rapport à 2011. La dynamique de l'aéroport se situe surtout sur le plan international, soit 62,2% du trafic total. Le nombre de passagers à destination de l'Europe augmente de 2%. Le développement de Lufthansa a accentué cette année le trafic vers l'Allemagne de 4,5%, et l'arrivée de la low cost espagnole Vueling, en mars, a accentué de 13,5% le nombre de voyageurs avec la péninsule ibérique. Le trafic Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 18
à destination du Maghreb reprend peu à peu, au fur est à mesure que la situation politique s'y stabilise. La Tunisie (+13,9%) et l'Algérie (+7,1%) voient leurs échanges avec Lyon augmenter, mais le Maroc reste en négatif (-5,7%). Légère baisse en revanche quant au trafic national (-1,7%). En cause, les tâtonnements de la compagnie Air France qui ont influencé les résultats globaux, bien qu'EasyJet continue à tirer son épingle du jeu. Sans surprise, le low cost progresse globalement de 4,5%, et représente toujours 1 billet d'avion sur 5 environ. Saint-Exupéry reste cette année le troisième aéroport français en termes de passagers, après Paris et Nice. ~ Retour au sommaire ~ Michel Rocard est pessimiste sur l'avenir des retraites toutsurlaretraite.com, jeudi 10 janvier 2013 Alors que le Conseil d'orientation des retraites s'apprête à publier un nouvel état des lieux des principaux régimes, l'ex-Premier ministre estime que le système ne peut être sauvé sans une baisse du chômage. Ce qui, de son propre aveu, n'est pas pour demain. Michel Rocard ne croit pas en une résorption prochaine des déficits financiers du système des retraites. Invité d'honneur du congrès annuel inaugural de la plateforme immobilière Cerenicimo, organisé ce 10 janvier 2013 à Paris, l'ancien Premier ministre de François Mitterrand (de 1988 à 1991) y a dressé un tableau très sombre de l'avenir des retraites en France. Un dossier « illisible et incompréhensible » Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 19
Tout en avouant qu'il « avait été compétent sur le sujet il y a 25 ans de cela » et qu'il avait « cessé aujourd'hui de l'être », le père du premier Livre blanc sur les retraites estime que le dossier est devenu « inaudible, illisible et incompréhensible ». « On a créé un système où on mélange le réglementaire et le non réglementaire, la répartition et la capitalisation, le fiscal et le non fiscal », a-t-il résumé, faisant référence notamment au développement de l'épargne retraite par la loi Fillon de 2003 et la réforme des retraites de 2010. Selon lui, les régimes de retraite sont à bout de souffle et la récession dans laquelle la France semble être entrée accélère le processus. Toujours d'après lui, l'état des lieux que le Conseil d'orientation des retraites (COR) va remettre le 22 janvier prochain à l'actuel Premier ministre, Jean- Marc Ayrault, va être sans appel. « Sauver les retraites exige une baisse du chômage », martèle Michel Rocard. Pas de croissance en 2013 Or, l'ex-ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique sous Nicolas Sarkozy reconnaît, dans le même temps, qu'une telle éventualité n'est pas près d'arriver de sitôt. « Je ne crois pas à un retour de la croissance en France en 2013 », a lancé Michel Rocard à un auditoire nombreux et captivé. La situation économique en Europe et aux Etats-Unis ne devrait pas s'améliorer avant « quatre ou cinq ans ». Michel Rocard a rappelé que le COR dans son 11ème rapport, publié le 19 décembre 2012, prévoit un retour à l'équilibre des systèmes de retraite seulement en 2024-2031. « Il va falloir être patient », a conclu l'ancien co-président de la mission du grand emprunt, très applaudi à la fin de son allocution. ~ Retour au sommaire ~ ~ Retour au sommaire ~ ? Revue de presse à usage exclusif des adhérents SNMSAC-UNSA / Ne pas retransmettre S.V.P. 20
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