Sélection d'article sur la politique suisse - Année politique Suisse

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Sélection d'article sur la
politique suisse
  Requête                01.01.2019

  Thème                  Sans restriction
  Mot-clés               Sans restriction
  Acteurs                Blocher, Christoph (ZH, svp/udc), Borer, Roland (svp/udc, SO) NR/CN
  Type de
  processus              Sans restriction
  Date                   01.01.1998 - 01.01.2018

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE       01.01.98 - 01.01.18
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Éditeur
Année Politique Suisse
Institut für Politikwissenschaft
Universität Bern
Fabrikstrasse 8
CH-3012 Bern
www.anneepolitique.swiss

Contributions de
Benteli, Marianne
Bernath, Magdalena
Brändli, Daniel
Burgos, Elie
Bühlmann, Marc
Caroni, Flavia
Denz, Andrea
Frick, Karin
Heidelberger, Anja
Hohl, Sabine
Hulliger, Caroline
Mosimann, Andrea
Porcellana, Diane
Rohrer, Linda
Schnyder, Sébastien
Schubiger, Maximilian

Citations préféré

Benteli, Marianne; Bernath, Magdalena; Brändli, Daniel; Burgos, Elie; Bühlmann, Marc;
Caroni, Flavia; Denz, Andrea; Frick, Karin; Heidelberger, Anja; Hohl, Sabine; Hulliger,
Caroline; Mosimann, Andrea; Porcellana, Diane; Rohrer, Linda; Schnyder, Sébastien;
Schubiger, Maximilian 2019. Sélection d'article sur la politique suisse: , 1998 - 2017.
Bern: Année Politique Suisse, Institut de science politique, Université de Berne.
www.anneepolitique.swiss, téléchargé le 01.01.2019.

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE        01.01.98 - 01.01.18
Sommaire

Chronique générale                                                                       1
   Eléments du système politique                                                         1
       Ordre juridique                                                                   1
           Sécurité extérieure                                                           1
       Institutions et droits populaires                                                 2
           Conseil fédéral                                                               2
           Organisation du Parlement                                                     3
           Droits populaires                                                             4
       Elections                                                                         4
           Elections des parlements cantonaux                                            4
           Elections des gouvernements cantonaux                                         6
           Elections cantonales complémentaires                                          7
           Elections fédérales                                                           7
           Elections complémentaires pour le Conseil des Etats                         12
   Politique étrangère                                                                 12
           Relations avec l'UE                                                         12
           Relations avec des organisations internationales                            12
           Relations avec d'autres Etats                                               13
           Politique économique extérieure                                             13
   Armée                                                                               15
           Activités internationales                                                   15
           Organisation militaire                                                      15
   Economie                                                                            16
       Agriculture                                                                     16
           Détention d'animaux, expérimentation animale et protection des animaux      16
   Finances publiques                                                                  16
           Comptes d'Etat                                                              16
   Infrastructure et environnement                                                     16
       Transports et communications                                                    16
           Trafic routier                                                              16
   Politique sociale                                                                    17
       Santé, assistance sociale, sport                                                 17
           Médicaments                                                                  17
           Stupéfiants                                                                 19
       Assurances sociales                                                             19
           Assurance-invalidité (AI)                                                   19
           Allocations pour perte de gain (APG)                                        20
           Assurance-maladie                                                           20
           Assurance-accidents                                                         22
       Groupes sociaux                                                                 23
           Politique d'asile                                                           23
   Enseignement, culture et médias                                                     23
       Médias                                                                          23
           Radio et télévision                                                         23

Partis, associations et groupes d'intérêt                                              23
       Partis                                                                          23
           Grands partis                                                               23
           Partis de gauche et partis écologiques                                      27
           Partis conservateur et de droite                                            27

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE   01.01.98 - 01.01.18   I
Abréviations
EJPD              Eidgenössisches Justiz- und Polizeidepartement
VBS               Eidgenössische Departement für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und
                  Sport
UNO               Organisation der Vereinten Nationen
SGK-SR            Kommission für soziale Sicherheit und Gesundheit des Ständerates
OSZE              Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa
NDG               Nachrichtendienstgesetz
AUNS              Aktion für eine unabhängige und neutrale Schweiz
SGK-NR            Kommission für soziale Sicherheit und Gesundheit des Nationalrates
OECD              Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung
SPK-NR            Staatspolitische Kommission des Nationalrats
SiK-NR            Sicherheitspolitische Kommission des Nationalrates
IV                Invalidenversicherung
EDI               Eidgenössisches Departement des Inneren
EVD               Eidgenössisches Departement für Wirtschaft, Bildung und Forschung
GPDel             Geschäftsprüfungsdelegation
KFOR              Kosovo Force
KMU               Kleine und mittlere Unternehmen
SUVA              Schweizerische Unfallversicherungsanstalt
KVG               Bundesgesetz über die Krankenversicherungen
EO                Erwerbsersatzordnung
BÜPF              Bundesgesetz betreffend die Überwachung des Post- und
                  Fernmeldeverkehrs
EDA               Eidgenössisches Departement für auswärtige Angelegenheiten
BFF               Bundesamt für Flüchtlinge (-2005)
                  heute: Staatssekretariat für Migration (SEM)
ILO               Internationale Arbeitsorganisation
USR III           Unternehmenssteuerreform III
NDB               Nachrichtendienst des Bundes
                  (bis 2010: Strategischer Nachrichtendienst und Dienst für Analyse und
                  Prävention)

DFJP              Département fédéral de justice et police
DDPS              Département fédéral de la défense, de la protection de la population et
                  des sports
ONU               Organisation des Nations unies
CSSS-CE           Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des
                  Etats
OSCE              Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
LRens             Loi sur le renseignement
ASIN              Action pour une Suisse Indépendante et Neutre
CSSS-CN           Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil
                  national
OCDE              Organisation de coopération et de développement économiques
CIP-CN            Commission des institutions politiques du Conseil national
CPS-CN            Commission de la politique de sécurité du Conseil national
AI                Assurance-invalidité
DFI               Département fédéral de l'intérieur
DFE               Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche
DélCDG            Délégation des Commissions de gestion
KFOR              Force pour le Kosovo
PME               petites et moyennes entreprises
SUVA              Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents
LAMal             Loi fédérale sur l'assurance-maladie
APG               allocations pour perte de gain
LSCPT             Loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et
                  télécommunication
DFAE              Département fédéral des affaires étrangères
ODR               Office fédéral des réfugiés (-2005)
                  aujourd'hui: Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM)

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE         01.01.98 - 01.01.18   II
ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE   01.01.98 - 01.01.18   1
ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE   01.01.98 - 01.01.18   2
OIT               Organisation internationale du travail
RIE III           Réforme de l'imposition des entreprises III
SRC               Service de renseignement de la Confédération
                  (à 2010: Service de renseignement stratégique et Service d'analyse et de
                  prévention)

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE          01.01.98 - 01.01.18   3
Chronique générale
                           Eléments du système politique
                           Ordre juridique
                           Sécurité extérieure
OBJET DU CONSEIL FÉDÉRAL   Das Nachrichtendienstgesetz (NDG) war neben dem BÜPF die zweite Vorlage im Jahr
DATE: 17.03.2015
KARIN FRICK
                           2015, bei der die eidgenössischen Räte eine Güterabwägung zwischen der Sicherheit
                           der Bevölkerung und des Staates einerseits und dem Daten- und Persönlichkeitsschutz
                           andererseits vornehmen mussten. Während das BÜPF jedoch die Verfolgung konkreter
                           Straftatbestände durch die Behörden regelt, betrifft das NDG die präventive
                           Überwachung durch den Nachrichtendienst (NDB). Die Gefahr einer erneuten
                           Fichierung der Bevölkerung, welche von den Gegnern ins Feld geführt wurde, sah die
                           grosse Mehrheit der vorberatenden SiK-NR nicht gegeben. Ziel des Gesetzes sei die
                           präventive, gezielte Gewinnung von Schlüsselinformationen und der NDB erhalte dazu
                           Instrumente für gezielte Eingriffe bei besonderen Bedrohungen, aber keine
                           Generalvollmacht.

                           Als Erstrat hatte der Nationalrat dennoch zuerst über einen Nichteintretensantrag zu
                           entscheiden. "Dieses Gesetz ist schlecht, lückenhaft und geht im entscheidenden
                           Moment zu weit", begründete Daniel Vischer (gp, ZH) den Antrag. Das Gesetz stelle
                           "unser kostbarstes Gut, die persönliche Freiheit" aufs Spiel und erlaube dem Staat
                           einen "Lauschangriff". Die Befürworter des NDG hielten dagegen, dass sich die
                           Bedrohungen in jüngster Zeit verändert hätten und man darum die Mittel anpassen
                           müsse, um diesen Bedrohungen entgegenzutreten. Die Schweiz dürfe nicht aufgrund
                           fehlender Kompetenzen des NDB zu einem Tummelplatz für Kriminelle und Terroristen,
                           die hier unbehelligt ihre Taten vorbereiten können, sowie für ausländische
                           Geheimdienste, welche die Überwachung des NDB als unzureichend empfinden,
                           werden. Nach der hitzigen und langen Debatte votierte die klare Mehrheit der grossen
                           Kammer mit 154 zu 33 Stimmen schliesslich für Eintreten. Dagegen stimmten die
                           geschlossene grüne Fraktion, eine Minderheit der SP-Fraktion sowie einzelne Vertreter
                           anderer Parteien.

                           Die Detailberatung erfolgte in vier thematischen Blöcken. Im ersten Block beschäftigte
                           sich der Nationalrat mit den allgemeinen Bestimmungen des Gesetzes, den Aufgaben
                           und    der    Zusammenarbeit        des   NDB     sowie    den    genehmigungsfreien
                           Beschaffungsmassnahmen. In diesem Themenbereich folgte die Volkskammer in allen
                           Punkten ihrer Kommissionsmehrheit und brachte nur geringfügige Änderungen am
                           Entwurf des Bundesrates an.

                           Die Bestimmungen des zweiten Blocks, zu denen die genehmigungspflichtigen
                           Beschaffungsmassnahmen, der Quellenschutz, die Beschaffung von Informationen über
                           Vorgänge im Ausland, die Kabelaufklärung und die Koordination mit der BÜPF-Revision
                           gehören, sorgten für weitaus mehr Zündstoff in der Debatte, stellen sie doch den
                           eigentlichen Kernbereich der Vorlage dar. Bei den genehmigungspflichtigen
                           Beschaffungsmassnahmen war weniger die konkrete Ausgestaltung umstritten als die
                           Frage, ob es sie überhaupt geben soll. Es handelt sich dabei um Massnahmen zur
                           Überwachung ausserhalb des öffentlichen Raumes, d.h. Eingriffe in die Privatsphäre.
                           Eine Minderheit um Daniel Vischer beantragte, den gesamten Abschnitt betreffend die
                           genehmigungspflichtigen Beschaffungsmassnahmen aus dem Gesetz zu streichen, da
                           diese nicht verhältnismässig angewendet werden könnten und "rechtsstaatlich
                           unzulässig" seien. Das Ansinnen fand im links-grünen Lager grosse Unterstützung, hatte
                           gegen die bürgerliche Mehrheit aber keine Chance. Die Befürworter argumentierten
                           einmal mehr, dass diese Kompetenzen für den NDB unerlässlich seien, um die
                           Sicherheit der Schweiz und ihrer Bevölkerung sicherzustellen. Missbrauch soll durch ein
                           dreistufiges Bewilligungsverfahren, bei dem eine solche Massnahme zuerst vom
                           Bundesverwaltungsgericht bewilligt und anschliessend nach einer Konsultation des EDA
                           und des EJPD vom Chef oder der Chefin des VBS freigegeben werden muss,
                           ausgeschlossen werden. Das gleiche Spiel wiederholte sich mit den Bestimmungen zur
                           Kabelaufklärung. Sie geben dem NDB die Befugnis zur Suche nach bestimmten
                           Schlagworten im Internet. Auch hier war nicht die konkrete Umsetzung umstritten,
                           sondern die Existenz solcher Massnahmen an sich. Balthasar Glättli (gp, ZH) wollte mit
                           einem Einzelantrag den gesamten Abschnitt betreffend die Kabelaufklärung aus dem
                           Gesetz streichen. Die Meinungen und Argumente waren die gleichen wie in der Frage
                           der genehmigungspflichtigen Beschaffungsmassnahmen und wiederum unterlag das

                           ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE     01.01.98 - 01.01.18   4
links-grüne Lager der bürgerlichen Mehrheit im Rat. Die übrigen Bestimmungen in
                                    diesem Beratungsblock waren wenig umstritten und wurden alle gemäss Antrag der
                                    Kommissionsmehrheit angenommen.

                                    Die Diskussion im dritten Block über die Bestimmungen zur Datenbearbeitung und
                                    -archivierung verlief entlang den gefestigten Argumentationslinien und war ansonsten
                                    wenig kontrovers. Die Kommission habe sehr hohe Ansprüche an die Datenerfassung,
                                    die Überprüfung der Plausibilität von Daten und die Datenarchivierung gestellt und
                                    immer darauf geachtet, die Interessen der breiten Bevölkerung am
                                    Persönlichkeitsschutz zu respektieren, versicherte Kommissionssprecher Roland Borer
                                    (svp, SO). So folgte der Nationalrat überall den Anträgen seiner Kommissionsmehrheit
                                    und brachte keine substanziellen Änderungen am bundesrätlichen Entwurf an.

                                    Im vierten und letzten Block beschäftigte sich die grosse Kammer mit der politischen
                                    Steuerung, der Kontrolle und Aufsicht über den NDB, dem Organisationsverbot und den
                                    Schlussbestimmungen. Die vom Bundesrat vorgesehene vierfache Kontrolle durch eine
                                    departementsinterne unabhängige Aufsicht, den Sicherheitsausschuss des
                                    Bundesrates, die GPDel sowie eine unabhängige Kontrollinstanz für die Funkaufklärung
                                    stiess im Rat auf ein überwiegend positives Echo. Als einzige grundlegende Änderung
                                    am Entwurf des Bundesrates fügte der Nationalrat auf Antrag seiner Kommission eine
                                    explizite gesetzliche Grundlage für das Verbot von Organisationen oder Gruppierungen
                                    ein, welche terroristische oder gewalttätig-extremistische Aktivitäten propagieren oder
                                    fördern und damit die innere oder äussere Sicherheit der Schweiz bedrohen. Bisher
                                    konnte der Bundesrat solche Organisationsverbote nur auf Notrecht basierend
                                    erlassen, weshalb ihre Gültigkeit jeweils auf ein halbes Jahr beschränkt war. Allerdings
                                    wollte die grosse Kammer dem Bundesrat hier keine Blankovollmacht erteilen, so dass
                                    sie einen Einzelantrag Eichenberger (fdp, AG) einstimmig annahm, demzufolge sich ein
                                    Verbot auf einen entsprechenden Beschluss der UNO oder der OSZE stützen muss und
                                    nur nach Konsultation der zuständigen parlamentarischen Kommissionen erlassen
                                    werden kann. In allen anderen Punkten folgte sie der Kommissionsmehrheit.

                                    In der Gesamtabstimmung wurde das NDG mit 119 zu 65 Stimmen bei 5 Enthaltungen
                                    klar angenommen. Mit den geschlossen stimmenden Fraktionen der CVP, BDP und FDP
                                    sowie der überwiegenden Mehrheit der SVP-Fraktion auf der Befürworterseite und der
                                    gesamten grünen Fraktion sowie den Fraktionen der SP und der GLP mit jeweils einer
                                    Ausnahme auf der Gegenseite zeigte sich auch in der Gesamtabstimmung der
                                    ideologische Graben zwischen dem bürgerlichen und dem links-grünen Lager deutlich. 1

                                    Institutions et droits populaires
                                    Conseil fédéral
ÉLECTION PAR L’ASSEMBLÉE FÉDÉRALE   Am 3. Dezember 2014 wurde die amtierende Vizepräsidentin des Bundesrates,
DATE: 03.12.2014
MARC BÜHLMANN
                                    Simonetta Sommaruga, mit 181 Stimmen zur neuen Bundespräsidentin gewählt. Die
                                    Stimmenzahl – von den 236 eingelangten Wahlzetteln waren 22 leer, vier ungültig und
                                    29 mit anderen Namen versehen – wurde als solid bezeichnet. Es waren die meisten
                                    Stimmen, die eine Bundespräsidentin je erhalten hatte – Sommaruga war die fünfte
                                    Frau in diesem Amt. Die Stimmenzahl gilt jeweils als Gradmesser für die Zufriedenheit
                                    des Parlaments mit den jeweiligen Magistraten. Zu einer Strafaktion durch eine
                                    Fraktion, wie sie beispielsweise 2011 gegen Micheline Calmy-Rey geführt wurde, die
                                    damals lediglich 106 Stimmen erhielt, kam es 2014 nicht. Dies war auch bei der Wahl des
                                    Vizepräsidenten der Fall: Johann Schneider-Ammann erhielt zwar etwas weniger
                                    Stimmen als Sommaruga – von den 237 eingelangten Wahlzetteln waren 28 leer, 14
                                    ungültig, 22 mit anderen Namen und 173 mit dem Namen Schneider-Ammann versehen
                                    – auch dieses Resultat gilt im langjährigen Schnitt aber als gut. Die leeren und
                                    ungültigen Stimmen dürften zu einem Teil aus der SP-Fraktion stammen, bei welcher
                                    der FDP-Bundesrat besonders in der Kritik stand. Zum ersten Mal in der Geschichte
                                    werden damit zwei Regierungsmitglieder aus dem gleichen Kanton (Bern) im Präsidium
                                    sitzen. Die Kantonsklausel, die dies untersagt hätte, war 1999 aus der Verfassung
                                    gestrichen worden.
                                    Sommaruga, die aufgrund eines neuen Wahlprozederes vor der Bundesversammlung
                                    eine Rede halten durfte, betonte, dass das Jahr 2015 viele Reformen bringen werde, die
                                    sie auf der Basis funktionierenden Zusammenarbeitens angehen wolle. Zentral sei dabei
                                    die direkte Demokratie. In der Schweiz gebe es nicht nur ein Septett und ein 246-
                                    köpfiges Orchester, sondern auch einen Chor aus zweieinhalb Millionen
                                    Stimmbürgerinnen und Stimmbürgern. Die direkte Demokratie sei ein einzigartiges und

                                    ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE      01.01.98 - 01.01.18   5
faszinierendes System, auf das sie in ihrem Präsidialjahr einen Akzent legen wolle.
                   Dieses System sei mit grosser Verantwortung und einer spezifischen politischen Kultur
                   verbunden, die auf eine Abstimmung aller drei Teile aufeinander beruhe. Die
                   Bereitschaft zum Kompromiss sei hier ein Ausdruck von Stärke und nicht von Schwäche.
                   Mit der Wahl Sommarugas zur Bundesratspräsidentin standen drei SP-Mitglieder an der
                   Spitze der Schweiz – auch Nationalratspräsident Stéphane Rossini (sp, VS) und
                   Ständeratspräsident Claude Hêche (sp, JU) sind Genossen.
                   Sommaruga löste den scheidenden Bundespräsidenten Didier Burkhalter ab. Dessen
                   Präsidialjahr war unter dem Motto „Jugend, Arbeit und Öffnung“ gestanden, was schon
                   im Januar auf dem traditionellen Bundesratsfoto durch eine offene Türe im
                   Bundesratszimmer symbolisiert worden war. Häufiges mediales Diskussionsthema im
                   Jahr 2014 war die Doppelrolle Burkhalters, der neben dem Bundesrat auch der OSZE
                   vorstand. Dies brachte ihm harsche Kritik von seinem Bundesratskollegen Ueli Maurer
                   ein, der Burkhalter in einem Weltwoche-Interview Mitte März vorwarf, mit seinem Amt
                   die Schweizer Neutralität zu verwedeln. Tags darauf krebste Maurer zwar wieder zurück
                   und entschuldigte sich via VBS-Webseite, das Thema der Vereinbarkeit der beiden
                   Ämter blieb jedoch eine Weile auf der Traktandenliste. Durch seine bescheidene und
                   geschickte Art gelang es Burkhalter, in seinem Amt zu wachsen. Zupass kam ihm dabei
                   die schwierige, aber im weltpolitischen Schaufenster beleuchtete Aufgabe als
                   Vermittler in der Ukrainekrise. Der Parteipräsident gewann nicht nur im In-, sondern
                   auch im Ausland an Beliebtheit und Grösse. Die Stimmen, die seine doppelte
                   Präsidentschaft kritisierten, verstummten allerdings nicht. Eine in den Räten noch nicht
                   behandelte Motion von Roland Borer (svp, SZ) fordert Vorkehrungen, damit ein
                   amtierender Bundespräsident nicht gleichzeitig den Vorsitz einer internationalen
                   Organisation („z.B. OSZE“) innehaben könne. Anfang November wurde Burkhalter von
                   der Universität Neuenburg mit dem Ehrendoktortitel gewürdigt. Als OSZE-Vorsitzender
                   war Burkhalter gefragter Gesprächspartner. Zusammen mit seinem Engagement als
                   Aussenminister absolvierte Burkhalter so viele Auslandreisen wie kein
                   Regierungspräsident vor ihm. Burkhalter selber zog ein gemischtes Fazit zu seinem
                   Präsidialjahr. Die Sicherheitslage in Europa sei schlechter geworden, die Schweiz habe
                   aber international an Goodwill gewonnen. Die Beziehungen der Schweiz zur EU hätten
                   allerdings gelitten und müssten jetzt wieder gestärkt werden. 2

MOTION             Die Motion von Roland Borer (svp, SO), die Regelungen gefordert hätte, mit denen die
DATE: 03.12.2015
MARC BÜHLMANN
                   Unvereinbarkeit des Amtes als Bundespräsident mit einem Vorsitz in einer
                   internationalen Organisation festgelegt worden wären, wurde Ende 2015
                   abgeschrieben. Der Motionär war bei den Nationalratswahlen im Herbst nach 24 Jahren
                   in der grossen Kammer nicht wiedergewählt worden. Borers Forderung war eine Kritik
                   an Bundesrat Burkhalter, der 2014 als Bundespräsident gleichzeitig der OSZE vorsass.

                   Organisation du Parlement
AUTRE              Dass sich auch das Parlament von sportlichen Grossereignissen ablenken lässt, zeigte
DATE: 16.06.2010
MARC BÜHLMANN
                   sich während des Fussball-Weltmeisterschaftsspiels Schweiz – Spanien, das in die
                   Sommersession fiel. Ein Ordnungsantrag Borer (svp, SO), die Sitzung während des Spiels
                   zu verschieben, hatte am Morgen des Spiels im Rat keine Chance. Am Nachmittag
                   unterbrach dann aber die Ratspräsidentin Bruderer (sp, AG) höchsteigens die Sitzung
                   zum Bundesgesetz über die Krankenversicherung, damit der Rat die letzten Minuten
                   des Spiels mitverfolgen konnte. 3

                   ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE      01.01.98 - 01.01.18   6
Droits populaires
INITIATIVE PARLEMENTAIRE   Auf eine Vereinfachung des Abstimmungsverfahrens bei gleichzeitigem Vorliegen von
DATE: 16.03.2012
MARC BÜHLMANN
                           Initiative und Gegenvorschlag zielte eine parlamentarische Initiative Borer (svp, SO).
                           Seine Idee, auf eine Stichfrage zu verzichten und bei doppeltem Ja der Vorlage mit den
                           meisten Stimmen den Vorzug zu geben, fand allerdings nur in seiner eigenen Fraktion
                           Unterstützung. Mit 138 zu 55 Stimmen wurde sie abgelehnt. Die SPK-N hatte darauf
                           hingewiesen, dass nur mit einer Stichfrage alle Präferenzen korrekt abgebildet würden.
                           Wer etwa Initiative und Gegenvorschlag dem Status Quo vorzieht, die Initiative aber
                           präferiert, der müsste den Gegenvorschlag ablehnen, wenn er nicht die Stichfrage
                           hätte, mit der er seiner Präferenzordnung (Initiative vor Gegenvorschlag vor Status Quo)
                           Ausdruck verleihen könne. 4

                           Elections
                           Elections des parlements cantonaux
ÉLECTIONS                  Für die 100 Sitze im Schwyzer Kantonsrat bewarben sich 314 Personen. Die SVP konnte
DATE: 16.03.2008
SABINE HOHL
                           bei den Wahlen deutlich zulegen: Sie gewann 14 Sitze hinzu (neu 41 Sitze) und kam auf
                           einen Wähleranteil von 37,5% (+8,4 Prozentpunkte). Die SP erlitt dagegen einen Absturz
                           von 15 auf 9 Sitze. Ihr Wähleranteil betrug 8,8%. Die FDP verlor 3 Sitze (neu 21) bei einer
                           Parteistärke von 19,6%, die CVP deren 5 (neu 29) bei 29,8% Wähleranteil. Die Grünen
                           und die „Freien Unabhängigen“ konnten nicht in das Parlament einziehen. Die SVP hatte
                           seit 1992 in Schwyz stets an Stärke gewonnen, der Wahlerfolg von 2008 war jedoch der
                           bisher grösste und der SVP gelang es mit grossem Vorsprung, die bisher dominierende
                           CVP als stärkste Partei abzulösen. Der Erfolg der SVP wurde unter anderem auf die
                           Thematisierung der Abwahl von Christoph Blocher aus dem Bundesrat sowie des Gangs
                           in die Opposition der nationalen SVP und eine damit verbundene verstärkte
                           Mobilisierung der Schwyzer SVP-Anhänger zurückgeführt. Der Frauenanteil im
                           Parlament stieg auf 23% (2004: 18%). 5

ÉLECTIONS                  Das St. Gallische Parlament wurde auf die Wahlen hin von 180 auf 120 Sitze verkleinert.
DATE: 16.03.2008
SABINE HOHL
                           Dies führte zu einer verschärften Konkurrenz um die verbleibenden Sitze. Eine hohe
                           Zahl von Bisherigen (152) trat erneut zu den Wahlen an. Bei diesen überholte die SVP
                           mit einem Wähleranteil von 30,5% (+5,9 Prozentpunkte, neu 41 Sitze) die CVP (26,1%
                           Wähleranteil, 33 Sitze) und wurde zur stärksten Kraft im Parlament. Die CVP war zuvor
                           seit 1915 stets die stärkste Fraktion im Kantonsrat gewesen. Auch in St. Gallen hatte die
                           SVP eine Kampagne mit alt Bundesrat Christoph Blocher geführt, der den Kanton im
                           Wahlkampf mehrmals besuchte. Die FDP konnte sich mit einem Wähleranteil von 18,3%
                           stabilisieren (2004: 18,8%) und erreichte 23 Sitze. SVP und FDP errangen damit
                           zusammen eine absolute Mehrheit im Kantonsrat. Die SP erlitt ein Debakel, sie holte
                           nur noch 16 Sitze bei einem Wähleranteil von 23% (-4,2 Prozentpunkte). Die Grünen
                           erreichten vier Sitze, die Grünliberalen einen. Die EVP holte zwei Mandate. 41 Bisherige
                           wurden abgewählt, nur 7 Neue (alles Männer) schafften den Sprung in den Kantonsrat.
                           Die Verkleinerung des Kantonsrates wirkte sich negativ auf die Frauenvertretung aus.
                           Der Frauenanteil im Parlament lag nach den Wahlen bei 24,2% (2004: 25,6%). Der
                           Rückgang des Frauenanteils ist dabei durch die Sitzverluste der SP (einer Partei mit
                           generell hohem Frauenanteil) und durch die überproportionale Betroffenheit der SP-
                           Frauen von diesen Sitzverlusten zu erklären. Der Anteil der Frauen unter den SP-
                           Abgeordneten sank im Vergleich zu 2004 von 60% auf 50%. 6

ÉLECTIONS                  En parallèle du premier tour de l'élection du gouvernement, le parlement du canton de
DATE: 23.10.2016
DIANE PORCELLANA
                           Bâle Ville a été renouvelé. Les sièges étaient à répartir dans cinq circonscriptions:
                           Grossbasel Ost avait le droit à 27 sièges, Grossbasel West 34, Kleinbasel 27, Riehen onze
                           et, finalement, Bettingen à un siège. Pour cette élection, 495 hommes et 268 femmes
                           se sont portés candidats, répartis sur 14 listes. Dans les quatre plus grandes
                           circonscriptions, ont été déposées les listes du PLR, du PLD, de l'UDC, du PDC, du PS,
                           des Vert'libéraux, du VA (Volks-Aktion gegen zuviele Ausländer und Asylanten in unserer
                           Heimat) et, finalement, de l'alliance verte, BastA! et celles de l'alliance verte jeune. Dans
                           les trois circonscriptions de la Ville de Bâle, le Parti évangélique et le PBD se sont
                           associés sur une même liste. Dans la circonscription de Riehen, le PEV a déposé sa liste
                           en solitaire. L'UDF a seulement déposé une liste dans la circonscription de Riehen, tout
                           comme le FUK (Freistaat unteres kleinbasel), dont la liste n'était présentée que dans la
                           circonscription de Kleinbasel. A Bettingen, où seul un siège était à pourvoir, trois listes

                           ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE          01.01.98 - 01.01.18   7
ont été présentées: celle de VA, une liste sans parti et la liste "Aktives Bettingen".
Avant le début de la campagne, l'Union des arts et métiers du canton de Bâle Ville a
présenté une liste d'entrepreneurs auxquels elle apportait son soutien, dans le but
d'améliorer leur représentation au sein du parlement cantonal. Parmi les 99 noms
figuraient 32 personnes, présentées sur un site web dédié à l'élection, n'ayant encore
jamais siégé au pouvoir législatif et bénéficiant d'une aide pour leurs affiches et flyers.
Autre fait, la jeunesse socialiste a critiqué l'engagement du PS cantonal en faveur
d'emplacements de parcs pour chiens et de l'établissement de buvettes à certaines
places. A ces projets, la jeunesse du Parti préférait une focalisation sur des
problématiques telles que l'habitat local abordable ou plus d'équité et de justice dans
le domaine des impôts. Le PS, durant la campagne, a revu ses propositions et s'est
notamment concentré sur la RIE III. En vue d'atteindre 37 sièges au parlement cantonal,
le PS a également incité, par le biais d'une campagne téléphonique, ses sympathisants à
aller voter. Avec les représentants de l'alliance verte, les socialistes représentaient, lors
de la législature précédente, la fraction la plus forte du parlement cantonal, sans pour
autant y posséder de majorité. A propos de l'UDC, la pression exercée par Christoph
Blocher (ZH, udc) sur le président de la section cantonale, Sebastian Frehner (udc, BS),
afin qu'il démissionne à cause de ses multiples mandats et engagements, a fait réagir
les autres présidents cantonaux du Parti. Outre cette immixtion, le Parti cantonal a
également déploré lors de la campagne les impôts trop élevés, les primes d'assurances-
maladies trop hautes, la situation désastreuse des parkings et la trop forte régulation
des entreprises. L'UDC visait alors deux sièges supplémentaires et surtout de gagner les
électeurs d'Eric Weber (BS, va), jugeant qu'il ne devait pas y avoir d'autre parti se
positionnant à sa droite.
Les partis bourgeois se sont focalisés sur deux thématiques, d'une part la mort des
petits commerces, d'autre part les primes d'assurances maladies. Concernant la
question des petits commerces, l'UDC demandait une libéralisation des horaires
d'ouverture des commerces et davantage de parkings gratuits. Quant au PDC, il a
décidé de lancer une initiative cantonale au sujet des primes d'assurances-maladies. Le
PS et les Verts l'accusèrent d'activisme, en lien avec les résultats d'un sondage effectué
peu de temps auparavant et indiquant que les citoyens bâlois jugeaient les primes
maladies trop élevées. Pour sa défense, le PDC a précisé que la date de dépôt de
l'initiative avait déjà été planifiée bien avant que les résultats du sondage n'aient été
rendus publics. Il est intéressant de signaler que, lors des élections de 2012, le PS avait
déposé une initiative cantonale sur ce même sujet. Cette dernière avait finalement été
retirée à cause de la non volonté des bourgeois d'y remédier. Mis également sur le
devant de la scène lors de la campagne, l'ordre des noms sur les listes des partis. Les
candidats UDC avaient la possibilité de s'acquitter d'une contribution de 500 francs
suisses, afin d'être placés en tête de liste, l'argent ayant été utilisé pour financer la
campagne. Bien que formellement légale, l'alliance verte a déploré cette pratique, la
jugeant démocratiquement problématique. L'alliance a, pour sa part, placé les
candidats qui avaient le plus de chance d'être élus en tête de liste, alors que le PDC a
par exemple préféré l'ordre alphabétique.
Le gagnant de l'élection est le PLD, avec un gain de quatre sièges (+ 4,2% de part des
voix). Le PS (+1,2%) et l'alliance verte (+1,6%) acquièrent chacun un siège
supplémentaire. Du côté des perdants, le PLR (-1,9%) perd deux sièges. Le VA (-0,2%), le
PDC (-1,4%) et les Vert'libéraux (-0,7%) perdent chacun un siège. En résumé, avec ses
34 sièges, le PS est toujours le parti le mieux représenté au parlement cantonal. Il est
suivi par l'UDC (-0,7%) qui a maintenu ses 15 sièges, puis par le PLD et l'alliance verte,
qui disposent chacun de 14 sièges. Le PLR a maintenant dix sièges, le PDC sept et les
Vert'libéraux plus que quatre. La liste Aktives Bettingen (toujours 0,7%) a pu conserver
un siège, le Parti évangélique (-1,3% pour la liste avec le PBD, toujours 1,4% pour ses
propres listes) maintient également son unique siège et la liste du VA (-0,2%) n'a plus
de représentant au parlement cantonal. 7

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE          01.01.98 - 01.01.18   8
Elections des gouvernements cantonaux
ÉLECTIONS           Für die Gesamterneuerungswahlen traten drei der fünf amtierenden Regierungsräte
DATE: 24.04.2005
MAGDALENA BERNATH
                    erneut an: Finanzdirektor Christian Wanner (fdp), Bau- und Justizdirektor Walter
                    Straumann (cvp) und Volkswirtschaftsdirektor Roberto Zanetti (sp). Für die abtretende
                    Erziehungsdirektorin Ruth Gisi (fdp) schickten die Freisinnigen die Schönenwerder
                    Gemeindevorsteherin und Präsidentin der Solothurner Handelskammer, Esther Gassler,
                    ins Rennen, während die Sozialdemokraten mit dem Oltener Juristen Peter Gomm den
                    Sitz des scheidenden Gesundheitsdirektors Rolf Ritschard verteidigen wollten. Die
                    Christlichdemokraten bewarben sich mit ihrem Kantonalpräsidenten Klaus Fischer,
                    welcher 2003 Roberto Zanetti unterlegen war. Die SVP erhoffte sich mit Nationalrat
                    Roland Borer den Einzug in die Regierung.

                    Bei einer Beteiligung von 42,0% erreichten Ende Februar nur die beiden Bisherigen
                    Christian Wanner (fdp) mit 65% und Walter Straumann (cvp) mit 61% der Stimmen das
                    absolute Mehr. Auf dem dritten Platz landete mit knapp 50 Stimmen Vorsprung vor
                    Volkswirtschaftsdirektor Roberto Zanetti der zweite CVP-Vertreter, Klaus Fischer
                    (beide 48%). Darauf folgten Peter Gomm (sp) mit 45%, Esther Gassler (fdp) mit 44%
                    und, abgeschlagen, Roland Borer (svp) mit 10,2% der Stimmen. Im zweiten Wahlgang
                    vom April gelang es der CVP bei einer Beteiligung von 41,5%, den 2003 an die SP
                    verlorenen Sitz zurück zu erobern: Klaus Fischer (cvp) schaffte mit 27,7% der Stimmen
                    die Wahl vor Peter Gomm (sp) mit 24,7% und Esther Gassler (fdp) mit 24,5%.
                    Volkswirtschaftsdirektor Roberto Zanetti (sp) schied mit 23,1% der Stimmen aus. Damit
                    wurde zum ersten Mal in der Geschichte Solothurns ein Regierungsrat abgewählt.
                    Gemäss Presse war Zanetti sein Engagement bei der im Sommer 2004 in die
                    Schlagzeilen geratenen gemeinnützigen Stiftung Pro Facile und die aus diesem Umfeld
                    entgegengenommenen Wahlkampfspenden zum Verhängnis geworden. Wie bereits
                    zwischen 1985 und 2003 setzt sich die Solothurner Regierung aus je zwei Vertretern der
                    FDP und der CVP sowie einem SP-Mitglied zusammen. 8

ÉLECTIONS           Bei den Regierungsratswahlen im Kanton Thurgau traten vier Bisherige erneut an:
DATE: 24.02.2008
SABINE HOHL
                    Claudius Graf-Schelling (sp), Bernhard Koch (cvp), Kaspar Schläpfer (fdp) und Jakob
                    Stark (svp). Hans Peter Ruprecht (svp) trat zurück. Für seine Nachfolge nominierte die
                    SVP die 35-jährige Monika Knill. Es war die erste Nomination einer Frau für den
                    Regierungsrat durch die Thurgauer SVP. Knill wurde auch von CVP, SP und FDP zur Wahl
                    empfohlen. Die Entwicklungen auf nationaler Ebene (Abwahl von Bundesrat Blocher,
                    Gang der SVP in die Opposition) hatten kaum Einfluss auf die Wahlen im Kanton
                    Thurgau. Entsprechend wurde kaum an Knills Wahl gezweifelt. Weitere Kandidierende
                    waren Daniel Wittwer (edu) und Gabriela Coray („Partei gegen Politlügen Schweiz“).
                    Erwartungsgemäss wurden bei den Wahlen die bisherigen Regierungsräte bestätigt und
                    Knill neu in die Regierung gewählt. Die Parteienzusammensetzung der Thurgauischen
                    Regierung blieb, wie seit 22 Jahren, unverändert. Knill ist nach Vreni Schawalder (sp,
                    1996-2000) erst die zweite Frau, die einen Sitz in der Thurgauer Exekutive erreichte.
                    Das beste Wahlergebnis erzielte Kaspar Schläpfer (fdp) mit 31'560 Stimmen. Von den
                    Gewählten erhielt Claudius Graf-Schelling (sp) am wenigsten Stimmen (23'982), er
                    wurde von der neu gewählten Knill (25'480) übertrumpft. Daniel Wittwer (edu) lag in
                    allen Bezirken auf dem sechsten Platz und erreichte insgesamt 16'545 Stimmen,
                    Gabriela Coray holte 7573 Stimmen. Die Wahlbeteiligung war mit 29,2% tief. 9

ÉLECTIONS           Bei den Gesamterneuerungswahlen der Regierung des Kantons Solothurn traten alle
DATE: 08.03.2009
SABINE HOHL
                    Bisherigen – Christian Wanner (fdp), Esther Gassler (fdp), Walter Straumann (cvp), Klaus
                    Fischer (cvp) und Peter Gomm (sp) – erneut an. Die SP nominierte neben ihrem
                    Bisherigen Peter Gomm Christine Bigolin, mit der sie einen zweiten Sitz erobern wollte.
                    Die Sozialdemokraten hatten vier Jahre zuvor einen Sitz an die CVP verloren. Die SVP,
                    die bisher dreimal erfolglos zu den Regierungsratswahlen angetreten war, stellte fünf
                    Kandidierende auf: Nationalrat Roland Borer, Colette Adam, Roman S. Jäggi, Heinz
                    Müller und Christian Werner. Die SVP wollte mit dieser Strategie einen zweiten
                    Wahlgang bewirken. Die Grünen unterstützten die Kandidaturen der SP. Da alle
                    Bisherigen erneut kandidierten, war der Wahlkampf lau. Überraschend schafften alle
                    bisherigen Regierungsräte trotz der vielen Kandidaturen die Wiederwahl bereits im
                    ersten Wahlgang. Am meisten Stimmen erhielt Finanzdirektor Wanner (fdp) vor Fischer
                    (cvp), Gomm (sp), Gassler (fdp) und Straumann (cvp). Die Herausforderer lagen weit
                    zurück. Am besten schnitt unter ihnen Bigolin (sp) ab. Hinter ihr folgten die fünf SVP-
                    Kandidierenden, von denen sich Roland Borer am besten platzierte. Die Strategie der

                    ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE      01.01.98 - 01.01.18   9
SVP mit der Vielzahl an Kandidaturen ging nicht auf – die Stimmen verteilten sich auf
                   verschiedene SVP-Kandidaten, so dass keiner von ihnen ein gutes Resultat erzielte. 10

                   Elections cantonales complémentaires
ÉLECTIONS          Die Ausgangslage für die nach der Wahl von Eveline Widmer-Schlumpf (svp) in den
DATE: 30.03.2008
SABINE HOHL
                   Bundesrat nötig gewordene Ersatzwahl im Kanton Graubünden war klar. Barbara Janom
                   Steiner, Präsidentin der kantonalen SVP, trat an. Es gab keine weiteren Kandidaturen
                   innerhalb der SVP und die anderen Parteien verzichteten darauf, die SVP
                   herauszufordern. Der einzige Gegenkandidat zu Janom Steiner war Willy Tochtermann
                   (parteilos). SP und Grüne riefen dazu auf, leere Stimmzettel einzuwerfen. Eine
                   besondere Situation ergab sich dadurch, dass Widmer-Schlumpf nach ihrer Wahl in den
                   Bundesrat anstelle von Christoph Blocher von der nationalen SVP zum Parteiaustritt
                   aufgefordert worden war. Die Bündner SVP wurde unter Druck gesetzt, Widmer-
                   Schlumpf andernfalls aus der Partei auszuschliessen. Aus diesem Konflikt entstand
                   später die neue BDP, der neben Widmer-Schlumpf auch Janom Steiner beitreten sollte.
                   Bei einer Wahlbeteiligung von nur 15,7% wurde Janom Steiner gewählt. Sie erhielt 12'947
                   Stimmen. 5751 Stimmzettel waren leer, 1634 Stimmen gingen an Vereinzelte (darunter
                   Tochtermann, der nicht separat aufgeführt wurde). 11

                   Elections fédérales
MOTION             Im Frühjahr wurde im Nationalrat eine Motion Alder (sp, SG) behandelt, die bei einem
DATE: 08.03.1999
DANIEL BRÄNDLI
                   Parteiwechsel eines Parlamentariers die Rückgabe des Mandats an die ursprüngliche
                   Wahlliste forderte. Dies hätte zur Folge, dass ein Mitglied nach einem Parteiaustritt aus
                   dem Rat ausscheiden würde. Seit 1995 hatten drei Mitglieder des Nationalrates die
                   Partei- resp. Fraktionsfarbe gewechselt. Die jüngsten Beispiele Giezendanner (svp, AG)
                   und Borer (svp, SO) verursachten der FP durch ihren Übertritt in die SVP zwei
                   Mandatsverluste. Der Bundesrat vertrat die Auffassung, die Kandidatenstimmen seien in
                   aller Regel wesentlich und führten letztlich auch im Proporzwahlsystem zum
                   Mandatsgewinn der Partei. Das Parlament folgte dem Antrag des Bundesrates und wies
                   die Motion mit 71 gegen 12 Stimmen zurück. 12

ÉLECTIONS          In der Presse wurde bereits im Januar versucht, einige Tendenzen des Wahljahres
DATE: 13.10.1999
DANIEL BRÄNDLI
                   vorwegzunehmen. Das rot-grüne Lager gab sich sehr optimistisch. Die SP wollte sich auf
                   den 1995 erzielten Sitzgewinnen nicht ausruhen. Ihr Ziel war es, ihre Position als
                   stärkste Fraktion zu halten und den Wähleranteil auf 25% zu steigern. Die Grünen
                   strebten laut Parteipräsident Baumann einen Rückgewinn der sechs vor vier Jahren
                   verlorenen Nationalratsmandate an. Die CVP setzte sich zum Ziel, im Zweikampf gegen
                   die SVP den Sieg davonzutragen. Die SVP gab sich zurückhaltend. Laut Generalsekretär
                   Baltisser stehe die grosse Aufgabe an, die 1995 neu dazugewonnene Basis in jenen
                   Kantonen, wo die SVP noch keine Tradition habe, zu halten. FDP-Generalsekretär
                   Matyassy forderte einen höheren Wähleranteil als 1995 und darüber hinaus wollte er die
                   SP/PdA-Fraktion im Bundeshaus überflügeln. Bei den kleinen Parteien wollte die LP
                   ihren Rückschlag von 1995 wieder wettmachen, die FP die – nach dem Übertritt von
                   Giezendanner (AG) und Borer (SO) zur SVP – verbleibenden fünf Nationalratssitze und
                   damit die Fraktionsstärke verteidigen. 13

ÉLECTIONS          Mit einem Wähleranteil von 28,6% (1995: 26,0%) und wiederum acht Sitzen blieb die
DATE: 24.10.1999
DANIEL BRÄNDLI
                   SVP die stärkste Partei im Kanton Bern. Die FDP konnte von ihrer Listenverbindung mit
                   der SVP profitieren und einen zusätzlichen Sitz gewinnen. Sie erreichte neu fünf Sitze
                   (17,2%). Den grössten Stimmenzuwachs erlebte die SP mit einem Anstieg von 24,7% auf
                   27,6%. Sie blieb mit acht Sitzen konstant, half aber in der links-grünen Wahlallianz den
                   Grünen, trotz leichten Wähleranteilsverlusten ihre bisherigen zwei Sitze zu sichern. Den
                   grössten Verlust musste auch im Kanton Bern die FP hinnehmen, die von 5,9% auf 2,7%
                   absackte und ihr Mandat verlor. Unverändert je einen Sitz erlangten EVP, EDU, SD sowie
                   dank Listenverbindungen auch die CVP, die im Kanton Bern mit 2,4% eine sehr kleine
                   Basis hat. Triponez (fdp), Direktor des Schweizerischen Gewerbeverbandes, der
                   stadtbernische Polizeidirektor Wasserfallen (fdp) sowie die Konsumentenschützerin
                   Sommaruga (sp), die in der Ständeratswahl nicht erfolgreich war, zählen zu den
                   bekanntesten Berner Neuzugängen im Parlament; Visana-Chef Rychen (svp) hingegen
                   wurde nicht bestätigt. Die Frauen konnten ihre Vertretung von fünf auf sieben Sitze

                   ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE       01.01.98 - 01.01.18   10
erhöhen; Die eigenen Listen brachten bei der SVP und der SP, nicht aber bei der FDP
                   einen zusätzlichen Frauensitz. Im Kanton Solothurn steigerte sich die SVP von 6,7% auf
                   18,6% und eroberte einen Sitz. Sie konnte damit den Sitz des zu ihr übergelaufenen
                   ehemaligen FP-Präsidenten Borer halten. Stärkste Partei wurde die SP mit 27,2%, die
                   weiterhin mit zwei Sitzen in Bern vertreten ist. Sie löste die FDP (25,4%, 2 Sitze) vom
                   ersten Podestplatz ab. Die CVP erreichte 21,4% und ebenfalls zwei Mandate. 14

ÉLECTIONS          Ein weiteres aktuelles, aber von den Parteien nur wenig aufgenommenes Thema war der
DATE: 23.10.2011
MARC BÜHLMANN
                   starke Franken. Aufgrund der Verwerfungen an den Devisenmärkten waren die Parteien
                   gezwungen, Position zu beziehen, was sie allerdings aufgrund der wenig
                   mobilisierenden Komplexität des Themas nur widerwillig taten. Zwar forderte etwa SP-
                   Präsident Christian Levrat eine Anbindung des Frankens an den Euro und Christoph
                   Blocher machte sich für ein Revitalisierungsprogramm stark, eine eigentliche
                   Einbindung des aktuellen Themas in die Wahlagenda der Parteien fand aber nicht statt.
                   Weil die Parteien lieber bei ihren Wahlkampf-Themen blieben, wurde die Frankenstärke
                   trotz ihrer Bedeutung nicht zu einem Wahlkampfschlager. 15

ÉLECTIONS          Ein Novum stellte der starke Fokus auf die Ständeratswahlen dar. Wurden
DATE: 23.10.2011
MARC BÜHLMANN
                   Ständeratswahlkämpfe bis anhin eher in den Kantonen ausgefochten, versuchte die SVP
                   die Wahlen in die kleine Kammer zu einem nationalen Ereignis zu machen. An einer
                   Medienkonferenz Anfang April kündigte die Volkspartei den Kampf gegen den
                   „Linksrutsch der europhilen Dunkelkammer“ an. Wenn die Wählerschaft einen EU-
                   Beitritt verhindern wolle, müsse sie die SVP im Ständerat stärken. Die SVP versuchte,
                   auch den eigentlich vorwiegend personenbezogenen Wahlkampf um den Ständerat mit
                   Themen zu besetzen. Sie bekräftigte ihr Vorhaben, indem sie mit dem ehemaligen
                   Bundesrat Christoph Blocher (ZH), Parteipräsident Toni Brunner (SG),
                   Fraktionspräsident Caspar Baader (BL), dem ehemaligen Bundesratskandidaten Jean-
                   François Rime (FR), Nationalrat Oskar Freysinger (VS), Neo-Ständerat Adrian Amstutz
                   (BE; im Ständerat seit Frühjahr 2011) und Nationalrat Ulrich Giezendanner (AG)
                   eigentliche Schwergewichte in den Ständeratswahlkampf schickte. Die Medien nahmen
                   die Vorlage dankbar auf und schrieben fortan von einem „Sturm aufs Stöckli“. 16

ÉLECTIONS          Unter den Kandidierenden fanden sich einige prominente Quereinsteiger. In Bern trat
DATE: 23.10.2011
MARC BÜHLMANN
                   der Fernsehmoderator Matthias Aebischer für die SP an und wollte es seinen
                   Vorgängern Filippo Leutenegger (fdp, ZH, 2011 wiedergewählt), Maximilian Reimann (svp,
                   AG, 2011 wiedergewählt), Anton Schaller (ldu, ZH, bis 1999) oder Werner Vetterli (svp, ZH,
                   bis 1999) gleichtun, die ebenfalls den Sprung vom Fernsehstudio in die Politik geschafft
                   hatten. Ein ehemaliger Skirennfahrer (Paul Accola, svp, GR), ein Herzchirurg (Thierry
                   Carrel, fdp, BE), der Präsident der Ärzteverbindung FMH (Jacques de Haller, sp, BE) ein
                   Kriminologe (Martin Kilias, sp, AG) und der parteilose Vater der Abzocker-Initiative
                   (Thomas Minder, SH) wollten von ihrer Bekanntheit Profit ziehen und direkt in die
                   nationale politische Arena einsteigen. Zudem lächelten einige bekannte Köpfe von den
                   Wahlplakaten, die sich einen Wiedereinstieg erhofften, allen voran Christoph Blocher
                   (svp, ZH) aber auch Alexander Tschäppät (sp, BE), Christoph Eymann (lp, BS), Silva
                   Semadeni (sp, GR) oder die erste grüne Nationalrätin aus Solothurn, Marguerite
                   Misteli. 17

ÉLECTIONS          Die SVP hatte ihr Parteiprogramm bereits 2010 verabschiedet. Ehrgeiziges Ziel waren
DATE: 23.10.2011
MARC BÜHLMANN
                   30% Wähleranteil. Dieses sollte mit Hilfe des Slogans „Schweizer wählen SVP“ sowie
                   zwei zentralen Wahlkampfthemen – dem Kampf gegen den EU-Beitritt und gegen die
                   Zuwanderung – erreicht werden. Lokomotive für den Wahlkampf sollte – wie vier Jahre
                   zuvor – eine Initiative gegen die Zuwanderung werden („gegen Masseneinwanderung“).
                   Ein weiteres Ziel war zudem eine bessere Vertretung im Ständerat. Das ehemals
                   bürgerliche Stöckli sei in letzter Zeit zu „europhil“ und „heimatmüde“ geworden,
                   rechtfertigte Parteipräsident Brunner an der Delegiertenversammlung im Januar die
                   Idee, in allen Kantonen mit eigenen Kandidaten antreten zu wollen. Für einigen Wirbel
                   sorgte der Umstand, dass Alt-Bundesrat Christoph Blocher wieder antrat. Er
                   kandidierte in Zürich sowohl für den Nationalrat wie auch für den Ständerat. Ende
                   August unterzeichneten die rund 200 National- und Ständeratskandidatinnen und
                   -kandidaten der SVP symbolisch einen Vertrag mit dem Volk, in welchem sie
                   versprachen, sich gegen die EU, für eine Beschränkung der Zuwanderung und für die

                   ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE        01.01.98 - 01.01.18   11
Ausschaffung krimineller Ausländer einzusetzen. 18

ÉLECTIONS          Vor allem die Jungparteien kritisierten den Umstand, dass einige langjährige
DATE: 23.11.2011
MARC BÜHLMANN
                   Nationalrätinnen und Nationalräte noch einmal kandidierten. So trat etwa die SVP mit
                   Toni Bortoluzzi (svp, ZH), Max Binder (svp, ZH), Roland F. Borer (svp, SO), Ulrich
                   Giezendanner (svp, AG) und Luzi Stamm (svp, AG) mit fünf Kandidierenden an, die seit
                   20 Jahren in der grossen Kammer sitzen. Auch der wieder kandidierende Christoph
                   Blocher sass schon 24 Jahre im Nationalrat und der 80-Jährige Jacques Neirynck (cvp,
                   VD), der von 1999 bis 2003 und von 2007 bis 2011 in der grossen Kammer sass,
                   kandidierte ebenfalls noch einmal. Die Ankündigungen von Anita Thanei (sp, ZH) und
                   Andreas Gross (sp, ZH), für eine sechste Legislatur zu kandidieren führten innerhalb der
                   Zürcher Kantonalpartei zu einem neuen Verfahren: ab zwölf Amtsjahren muss zwei
                   Drittel der Delegiertenstimmen hinter sich vereinen, wer erneut für den Nationalrat
                   kandidieren will. Dieser Regel fiel Thanei, nicht aber Gross zum Opfer. Die Tessiner FDP
                   kennt eine parteiinterne Amtszeitbeschränkung von 12 Jahren, was für den
                   Parteipräsidenten Fulvio Pelli den Rücktritt bedeutet hätte. Die Partei entschied
                   allerdings, dass Pelli als Parteipräsident der FDP Schweiz erneut für die Kandidatur
                   zugelassen werden sollte. 19

ÉLECTIONS          Viel zu diskutieren gab im Kanton Zürich der Angriff von Christoph Blocher (svp) auf die
DATE: 27.11.2011
MARC BÜHLMANN
                   Sitze der Bisherigen und wieder antretenden Verena Diener (glp) und Felix
                   Gutzwiller(fdp). Die Chancen von Blocher standen allerdings nicht gut. Noch nie in den
                   letzten 50 Jahren war in Zürich ein amtierender Ständerat abgewählt worden und
                   ausserhalb der SVP-Klientel konnte der ehemalige Bundesrat nicht auf Unterstützung
                   hoffen. Weitere sechs Parteien schickten Kandidatinnen und Kandidaten ins Rennen,
                   wobei sie sich ihrer geringen Chancen bewusst waren, die Wahlen in die kleine Kammer
                   jedoch als Plattform nutzen wollten. Die SP trat mit Thomas Hardegger an, nachdem sie
                   sich gegen eine Kandidatur von Andreas Gross entschied, der Interesse signalisiert
                   hatte. Die Grünen nominierten Balthasar Glättli. Urs Hany wurde von der CVP und Maja
                   Ingold von der EVP ins Rennen geschickt. Komplettiert wurde das Feld durch Hans-
                   Jakob Heitz (parteifrei.ch) und Jakub Walczak (Partei Solidarische Schweiz). Die FDP gab
                   keine Wahlempfehlung für die SVP ab und brach damit eine Tradition. 2007 hatte sie
                   sich nach langem Ringen noch für den damaligen Kandidaten Ueli Maurer
                   ausgesprochen. Die BDP sprach sich für die beiden Bisherigen aus. Die SVP rief zu
                   einem Gutzwiller-Boykott auf und die SP unterstützte auch die Kandidatur der Grünen.

                   Das absolute Mehr von 173'162 wurde im ersten Wahlgang von keinem der
                   Kandidierenden erreicht. Diener (157'945) und Gutzwiller (153'548) lagen zwar relativ
                   deutlich vor Blocher (131'041), die Zersplitterung der Stimmen führte aber zum Novum
                   im Kanton Zürich, das bisherige Kantonsvertreter für einen zweiten Wahlgang antreten
                   mussten. Von den restlichen Kandidierenden kamen lediglich Hardegger (72'727) und
                   Glättli (68'036) auf mehr als 50'000 Stimmen. Beide zogen sich zusammen mit den
                   Kandidierenden der CVP und der EVP für den zweiten Umgang zurück. Dieser fand Ende
                   November statt und resultierte in der Bestätigung der beiden Bisherigen. Die
                   Reihenfolge hatte sich dabei allerdings umgedreht: Gutzwiller (239'005) erhielt mehr
                   Stimmen als Diener (214'436). Blocher war auch im zweiten Umgang überraschend weit
                   abgeschlagen (123'939) und erhielt praktisch keine Stimmen aus anderen Parteien als
                   der SVP, von denen für den zweiten Umgang ausser der EDU auch keine eine
                   Empfehlung für die SVP ausgegeben hatten. Die Stimmen der zurückgetretenen
                   Kandidierenden gingen an Diener und Gutzwiller, was den deutlichen Stimmenzuwachs
                   bei den beiden Bisherigen erklärte. Der Stimmenrückgang bei Blocher konnte durch die
                   schwache Mobilisierung der eigenen Wählerschaft erklärt werden. Die Stimmbeteiligung
                   beim zweiten Wahlgang war denn auch auf 42,3% zurückgegangen (1, Wahlgang:
                   46,8%). 20

ÉLECTIONS          Für die Nationalratswahlen 2015 musste der Kanton Solothurn aufgrund der langsamer
DATE: 18.10.2015
ANDREA DENZ
                   wachsenden Bevölkerung das Anrecht auf einen der sieben Nationalratssitze abgeben.
                   Um die neu sechs Mandate kämpften nicht weniger als 147 Kandidierende auf 27 Listen.
                   Dies bedeutete trotz Mandatsverlustes eine neue Rekordzahl sowohl von Anwärterinnen
                   und Anwärtern als auch von Listen. Zählt man die jeweiligen Jungsektionen hinzu traten
                   einige Parteien mit vier oder gar –wie die CVP und die SP – mit fünf verschiedenen
                   Listen zu den Wahlen an. Ergänzt wurden die etablierten Parteien durch die
                   Direktdemokratische Partei Schweiz (DPS) – eine kleine Rechtsaussenpartei – sowie

                   ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE      01.01.98 - 01.01.18   12
eine Einzelliste mit dem klingenden Namen „el presidente“. Der Frauenanteil lag mit
31.3% etwa im bisherigen Durchschnitt, sank jedoch leicht im Vergleich zu 2011 (34%).

Die Reduktion von sieben auf sechs Sitze hing wie ein Damoklesschwert über den
Solothurner Wahlen und den betroffenen Parteien. Brisant war, dass alle bisherigen
Mandatsträgerinnen und -träger erneut antraten. Somit war klar, dass mindestens einer
oder eine von ihnen über die Klinge springen musste. Umso begehrter waren in dieser
Situation die Listenpartner. Die SP fand mit der Grünen Partei die allgemein erwartete
Gemahlin. Angesichts der Ausgangslage war dieses Zusammengehen auch bitter nötig,
stand der bei den letzten Wahlen knapp hinzugewonnene zweite SP-Sitz doch auf
Messers Schneide. Einen noch grösseren Berg hatte die CVP zu erklimmen. Rechnerisch
war offensichtlich, dass die Verteidigung ihrer beiden Sitze enorm schwierig werden
würde. Um die Wiederwahl von Stefan Müller-Altermatt und Urs Schläfli zu sichern,
waren die Kleinparteien in der Mitte als Königsmacherinnen begehrt. Insbesondere die
GLP kostete diese Rolle voll aus, indem sie sich – nicht ohne dafür Kritik einzustecken –
lange für ihre Entscheidung über eine Listenverbindung Zeit liess. Letztlich kam es zur
von den Christdemokraten angestrebten breiten Mitte-Allianz, welche sich aus
CVP,BDP, EVP und GLP zusammensetzte. Alleine in den Kampf um die Tickets nach Bern
gingen die FDP und die SVP. Den Freisinnigen mit ihrem Nationalrat und Aushängeschild
Kurt Fluri bereitete dies relativ wenig Kopfzerbrechen, da ihr Sitz als kaum gefährdet
galt. Knapper war die Ausgangslage für die SVP, welche gleich zwei Sitze – jene von
Roland Borer und Walter Wobmann – zu verteidigen hatte. Die Partei sorgte aber auch
sonst für Brisanz im Wahlkampf. So prüfte laut der Solothurner Zeitung die SVP-Leitung
ein Angebot seitens der Kleinpartei DPS für eine Listenverbindung. Brisanterweise war
der einzige Kandidat der DPS ein ehemaliger SVP-Kreispräsident, welcher wegen
rassistischer Äusserungen auf Facebook seinen Posten und seine Parteimitgliedschaft
hatte abtreten müssen. Die SVP erteilte der fragwürdigen Listenverbindung jedoch eine
Absage. Mehr zu reden gab die erneute Kandidatur von Roland Borer, der bereits stolze
24 Amtsjahre in der grossen Kammer vorwies. Ein SVP-nahes Komitee rief in Inseraten
gar mit einer „Wahlanleitung“ zur Streichung Borers aus der Liste auf. Als dessen
aussichtsreichster innerparteilicher Konkurrent galt der 33-jährige Christian Imark,
welcher 2012 jüngster Kantonsratspräsident geworden war. Dem jungen
Verkaufsingenieur hätte sich bei einer Wahl zudem die Ehre geboten, die 24-jährige
Absenz des Schwarzbubenlands in der Solothurner Delegation zu beenden.

Der Wahlsonntag wurde zu einem regelrechten Wahlkrimi. Grund dafür war der sich im
Laufe des Nachmittags abzeichnende Kampf zwischen der CVP und der SP um den
„schwarzen Peter“ – will heissen den Sitzverlust. Den Kürzeren zog schliesslich die CVP,
welche mit einem Verlust von 3.5 Prozentpunkten an Wähleranteil (neu: 12.4%) ihren
Sitz von Urs Schläfli abgeben musste. Der gelernte Landwirt, welcher in den Medien
immer wieder als „Hinterbänkler“ verschrien wurde, hätte seinen Sitz nur schon
aufgrund des parteiinternen Resultates abgeben müssen. Die Listenpartner der CVP
reihten sich allesamt ins Verliererlager ein. Die GLP kam nur noch auf 3.5% Wähleranteil
(-1.5 Prozentpunkte), die BDP noch auf 2.7% (-1.7 Prozentpunkte) und die EVP auf 1.2%
(-0.3 Prozentpunkte). Die SP (-0.7 Prozentpunkte, 16.8%) und die Grünen (-1.8
Prozentpunkte, 4.3%) konnten trotz beidseitiger Verluste die Sitze von Bea Heim und
Philipp Hadorn (beide SP) retten. Die Wahlsieger hiessen ohne Zweifel FDP und SVP. Die
Freisinnigen steigerten sich um 2.6 Prozentpunkte auf neu 20.4% und die SVP gar um
ganze 3.6 Prozentpunkte auf neu 26.2%. Bei der SVP kam es zum internen
Mandatswechsel, da die Stimmbürger eine siebte Legislatur Roland Borers tatsächlich
nicht zu goutieren schienen. An seiner Stelle schaffte Christian Imark den Einzug in den
Nationalrat. Walter Wobmann konnte sich als bestgewählter Nationalrat im Kanton
problemlos behaupten, genauso wie FDP-Schwergewicht Kurt Fluri. Den nun einzigen
CVP-Sitz verteidigte Nationalrat Stefan Müller-Altermatt ebenfalls ungefährdet. Die
verkleinerte Solothurner Delegation setzt sich folgendermassen zusammen: 2 SVP, 1
FDP, 1 CVP, 2 SP. In Sachen Wahlbeteiligung wurde mit 50.2% zwar erneut die 50%-
Marke geknackt, was jedoch einen Rückgang gegenüber 2011 bedeutete (51.7%). Der
Frauenanteil stieg durch die Verkleinerung der Delegation von 14.3% auf nicht weniger
magere 16.7% an. 21

ANNÉE POLITIQUE SUISSE — SÉLECTION D'ARTICLES SUR LA POLITIQUE SUISSE       01.01.98 - 01.01.18   13
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