SNB BNSt: ? Geld, Währung und Konjunktur Monnaie et conjoncture No.3 September / septembre 1985 - Jahrgang/3eme annee - Monnaie et conjoncture ...

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SNB
BNSt:{?

Geld, Währung und
Konjunktur

Monnaie
et conjoncture

No.3
September / septembre 1985

3. Jahrgang/3eme annee
169

Inhalt /Table des matières

              Übersicht                                171
              Sommaire /Sommario                       172
              Abstracts                                174

              Wirtschafts- und Währungslage            175
              Situation économique et monétaire        197

              Pierre Languetin:
              Die Beziehungen der Schweiz zu den
              internationalen Währungsorganisationen   221

              Urs W. Birchler:
              Gehaltskonti und Geldmengenstatistik     228

              Geld- und währungspolitische Chronik     240
              Chronique monétaire                      240
171

                                             Übersicht

Wirtschafts- und Währungslage                         Erleichterungen für die Geldaufnahme am
(S.175-196)                                           schweizerischen Kapitalmarkt eingeräumt. Seit
                                                      1977 ist die Schweiz an den Jahresversammlun -
Die konjunkturelle Erholung hat im zweiten Quar-      gen beider Institutionen als Beobachter zugelas-
tal 1985 sowohl in den Vereinigten Staaten als        sen. Im Zusammenhang mit der Erweiterung der
auch in den meisten europäischen Industrielän-        AKV trat die Schweiz im Jahr 1983 als Vollmit-
dern und Japan an Kraft gewonnen. Während in          glied der Zehnergruppe bei. Im Rahmen dieses
den USA die Binnennachfrage rasch expandierte,        Gremiums beteiligte sie sich aktiv an der Debatte
bildeten in Europa und Japan die Exporte die          über die Zukunft des Weltwährungssystems. Die
wichtigste Konjunkturstütze. Infolge des nach wie     Frage des Zeitpunkts und der Bedingungen eines
vor schwachen Beschäftigungswachstums konn-           Beitritts der Schweiz zum Währungsfonds und
te indessen die hohe Arbeitslosigkeit nicht abge-     zur Weltbank ist noch offen. Angesichts der Be-
baut werden.                                          deutung dieser Organisationen für die Stabilität
                                                      der internationalen Währungsordnung liegt eine
In der Schweiz verstärkte sich der Konjunkturauf-     Mitgliedschaft im langfristigen Interesse der
schwung ebenfalls. Überaus kräftig wuchsen die        Schweiz.
Exporte; aber auch die Investitionen - namentlich
im Ausrüstungsbereich - sowie der private Kon-
sum dürften zugenommen haben. Gleichzeitig            Gehaltskonti und Geldmengenstatistik
liess der Teuerungsdruck spürbar nach.                (S.228 -239)

Die bereinigte Notenbankgeldmenge lag in den           In diesem Beitrag geht es um die Frage, ob die
Monaten April bis Juli um 2,6% über dem entspre-      von den Banken vor einigen Jahren eingeführten
chenden Vorjahresstand. Trotz dieser leichten         Gehaltskonti Zahlungsmittel im Sinne der Geld-
Zielunterschreitung setzte sich der Rückgang der       menge M1 oder zinstragende Anlagen im Sinne
Geldmarktsätze fort. Der Schweizer Franken ge-        der Spargelder darstellen. Im Zentrum der Unter-
wann gegenüber den meisten wichtigen Währun-          suchung stehen empirische Schätzungen der
gen - insbesondere gegenüber dem Dollar - an           Nachfrage nach Gehaltskonti. Die Resultate deu-
Wert, so dass sein exportgewichteter realer           ten darauf hin, dass die Gehaltskonti eher die
Wechselkurs Ende Juli nur noch geringfügig unter       Rolle von Sparanlagen als diejenige von Zah-
dem entsprechenden Vorjahresniveau lag.                lungsmitteln spielen. Obschon die Gehaltskonti
                                                      eine wichtige Liquiditätsreserve für monatlich und
                                                      jährlich wiederkehrende Zahlungen sind, weist ihr
Die Beziehungen der Schweiz zu den inter-              Verhalten im Konjunkturverlauf auf eine recht
nationalen Währungsorganisationen                     enge Verwandtschaft zu den Spareinlagen hin.
(S.221 -227)                                          Auch werden die Schätzergebnisse einer Geld -
                                                       nachfragefunktion nicht verbessert, wenn die Ge-
Die Schweiz stellt unter den westlichen Industrie-     haltskonti in die Geldmenge M1 einbezogen wer-
ländern insofern einen Sonderfall dar, als sie        den. Die vorliegende Untersuchung bildete die
weder dem Internationlen Währungsfonds (IWF)          Grundlage zum Entscheid der Schweizerischen
noch der Weltbank angehört. Dennoch haben              Nationalbank, die Geldmenge M1 um die von den
sich im Laufe der Zeit enge Beziehungen zu             Banken teilweise als Sichteinlagen verbuchten
diesen beiden Institutionen herausgebildet. Die        Gehaltskonti zu bereinigen (vgl. Revision der
Schweiz schloss sich im Jahr 1964 den Allgemei-       Geldmengenstatistik, Geld, Währung und Kon-
nen Kreditvereinbarungen (AKV) der Zehner-            junktur, 1/1985, S. 51 ff).
gruppe an und beteiligte sich auch an Kreditfazili-
täten des Währungsfonds. Der Weltbank wurden
172

                                              Sommaire

Situation économique et monétaire                      tue sur le marché suisse des capitaux. Depuis
(p.197 -219)                                           1977, la Suisse prend part, avec le statut d'obser-
                                                       vateur, aux assemblées annuelles de ces deux
Au deuxième trimestre de 1985, l'amélioration de       institutions. A la faveur d'une extension des AGE,
la conjoncture a pris de la vigueur aussi bien aux     en 1983, la Suisse est devenue membre à part
Etats -Unis que dans la plupart des pays euro-         entière du Groupe des Dix. Dans ce cadre, elle
péens et au Japon. Si la demande intérieure a          participe activement aux discussions sur l'avenir
progressé vivement aux Etats-Unis, les exporta-        du système monétaire international. Le moment
tions ont été le principal soutien de la conjoncture   et les conditions d'une adhésion au FMI et à la
en Europe et au Japon. Cependant, le chômage           Banque mondiale sont encore loin d'être arrêtés.
n'a pas diminué, la croissance de l'emploi demeu-      Etant donné l'importance que revêtent ces deux
rant faible.                                           institutions pour la stabilité monétaire internatio-
                                                       nale, une participation est à long terme dans
En Suisse également, la reprise s'est renforcée.       l'intérêt de la Suisse.
Les exportations ont augmenté très fortement.
Les investissements, en biens d'équipement no-
tamment, et la consommation privée ont semble -        Comptes -salaires et agrégats monétaires
t-il progressé eux aussi. Simultanément, le ren-       (p.228 -239)
chérissement a faibli.
                                                       Les comptes -salaires, introduits par les banques
Pendant les mois d'avril à juillet, la monnaie         voici quelques années, représentent -ils des
centrale ajustée dépassait de 2,6 %, en moyenne,       moyens de paiement, donc une composante de la
son niveau de la période correspondante de             masse monétaire M1, ou des placements produc-
1984. Bien que ce taux soit légèrement inférieur à     tifs d'intérêt au sens des fonds d'épargne? Cette
l'objectif, les rémunérations à court terme ont        question fait ici l'objet d'une étude axée sur
continué de fléchir. Le franc suisse s'est apprécié    des estimations empiriques de la demande de
vis -à -vis de la plupart des autres monnaies, en      comptes -salaires. Les résultats incitent à penser
particulier face au dollar. A fin juillet, son cours   que les comptes -salaires jouent plutôt le rôle de
réel, pondéré par les exportations, n'était plus que   dépôts d'épargne que celui de moyens de paie-
légèrement inférieur au niveau observé un an           ment. Les avoirs en comptes-salaires constituent
auparavant.                                            il est vrai une importante réserve de liquidités en
                                                       vue de paiements intervenant à intervalles régu-
                                                       liers. Mais, durant les diverses phases du cycle, le
La Suisse et les organisations monétaires              comportement de ces comptes est très proche de
internationales (p. 221 -227)                          celui des dépôts d'épargne. En outre, les estima-
                                                       tions d'une fonction de demande de monnaie ne
 Parmi les pays industrialisés occidentaux, la         donnent pas de meilleurs résultats lorsque les
Suisse est un cas particulier puisqu'elle n'est        comptes-salaires sont introduits dans M1. Sur la
membre ni du Fonds monétaire international             base des résultats de cette étude, la BNS a
(FMI), ni de la Banque mondiale. Néanmoins, des        décidé de ne plus inclure d'avoirs en comptes -
liens très étroits ont été noués entre notre pays et   salaires dans l'agrégat M1. Une partie des
ces deux institutions. La Suisse s'est associée, en    comptes -salaires figurait dans M1, car plusieurs
 1964, aux Accords généraux d'emprunt (AGE) du         banques considéraient ces avoirs comme des
Groupe des Dix et a participé à des facilités de       dépôts à vue (voir Révision de la statistique
crédits mises sur pied dans le cadre du FMI. En        monétaire, Monnaie et conjoncture 1/1985,
outre, elle a accordé des allégements pour les         p. 57ss).
 recueils de fonds que la Banque mondiale effec-
173

                                                Sommario

Situazione economica e monetaria                          ca mondiale vennero concesse agevolazioni per
(pag. 175-219)                                            la raccolta di fondi sul mercato svizzero dei capi-
                                                          tali. Dal 1977 è stata ammessa, in qualità di
Nel secondo trimestre 1985, si è assistito a un           osservatore, alle assemble annuali delle due or-
rafforzamento della ripresa tanto negli Stati Uniti       ganizzazioni. Nel 1983, con l'estensione dei Gab,
che nella maggior parte dei paesi europei e in            aderì al Gruppo dei dieci quale membro a pieno
Giappone. Negli Stati Uniti la domanda interna ha         diritto. In questo ambito ha partecipato attiva-
conosciuto una rapida espansione, mentre in               mente al dibattito sull'awenire del sistema mone-
 Europa e in Giappone le esportazioni hanno               tario internazionale. II momento e le condizioni di
costituito l'elemento trainante della congiuntura. Il     una partecipazione della Svizzera all'Fmi e alla
permanere di una debole crescita dell'impiego ha          Banca mondiale rimangono una questione da ri-
impedito l'assorbimento dell'elevata disoccupa-           solvere. In considerazione del loro significato per
zione.                                                    la stabilità dell'ordine monetario internazionale,
                                                          una futura appartenenza a queste istituzioni sa-
Anche in Svizzera, l'andamento dell'attività eco-         rebbe nell'interesse della Svizzera.
nomica è stato più sostenuto. Le esportazioni
hanno avuto un'espansione oltremodo rapida;
tuttavia anche gli investimenti - soprattutto in          Conti salario e statistica della massa
macchine e attrezzature - e consumi privati
                                   i                      monetaria (pag. 228-239)
sembrano essersi accresciuti. Il rincaro si è atte-
nuato.                                                    Questo contributo affronta il quesito se conti i

                                                          salario, introdotti da qualche anno dalle banche,
Nel periodo aprile -luglio, la base monetaria epu-        siano da considerare un mezzo di pagamento,
rata è stata del 2,6% superiore a quella dello            conformemente alla definizione della massa mo-
stesso periodo dello scorso anno. Malgrado que-           netaria M1, oppure siano depositi a risparmio,
sta evoluzione, che si colloca leggermente al             portatori d'interesse. Il perno dello studio è costi-
disotto dell'obiettivo, è proseguita la diminuzione       tuito da stime della domanda di conti salario, con
dei tassi sul mercato monetario. Il franco si è           l'ausilio di metodi quantitativi. I risultati indicano
apprezzato nei confronti di quasi tutte le principali     che questi conti assumono più il ruolo di depositi a
valute, in particolare, del dollaro. In luglio, il suo    risparmio che non quello di mezzi di pagamento.
corso reale, ponderato sulla base delle esporta-          È vero che    i  conti salario sono un'importante
zioni, è così risultato di poco inferiore al livello di   riserva di liquidità per pagamenti ricorrenti; il loro
dodici mesi prima.                                        comportamento nel ciclo congiunturale presenta
                                                          tuttavia una grande affinità con quello dei depositi
                                                          a risparmio. L'inclusione dei conti salario in M1
Le relazioni tra la Svizzera e le organizzazioni          non migliora inoltre risultati delle stime della
                                                                                  i

monetarie internazionali (pag. 221 -227)                  funzione di domanda di moneta.
                                                          Le conclusioni di questo studio hanno rappresen-
La Svizzera rappresenta un caso particolare tra i         tato le basi perla decisione della Banca nazionale
paesi occidentali industrializzati, in quanto non fa      svizzera di non introdurre conti salario in M1. Una
                                                                                      i

parte nè del Fondo monetario internazionale               parte di essi vi figuravano, poichè venivano regi-
(Fmi) nè della Banca mondiale. Nondimeno, con             strati quali depositi a vista da alcune banche (cf r.
queste istituzioni, si sono via via sviluppate strette    Revision der Geldmengenstatistik; Geld, Wäh-
relazioni. Dal 1964, con la partecipazione agli           rung und Konjunktur 1/1985, pag. 51 e seguenti).
Accordi generali di prestito (Gab), la Svizzera fu
rappresentata in seno al Gruppo dei dieci e prese
parte alle facilitazioni creditizie dell'Fmi. Alla Ban-
174

                                                Abstracts

Economic and Monetary Developments                       annual meetings of these two institutions. In 1983,
(pp. 175-219)                                            when the GAB were extended, the country be-
                                                         came a full -fledged member of the Group of Ten
The pickup in economic activity gathered force in        and as such it has taken an active part in the
the second quarter of 1985 both in the United            debate on the future of the international monetary
States and in most of Europe's industrialized            system. It remains an open question when and on
nations as well as in Japan. While domestic              what terms Switzerland will join the Monetary
demand snowballed in the US, exports were the            Fund and the World Bank. In view of the signifi-
chief pillars supporting the upswing in Europe and       cance of these organizations for the stability of the
Japan. However, since the improvement in em-             international monetary order membership is in the
ployment levels continued to be slow, jobless            long -term interest of Switzerland.
figures remained high.

In Switzerland the economic recovery also                Payroll Accounts and Money Supply
strengthened. Exports exhibited extremely                Statistics (pp. 228-239)
marked growth while investments - notably in
plant and equipment - and private consumption            This paper deals with the question of whether the
are likewise expected to show an increase. At the        payroll accounts introduced by the banks a
same time, the upward pressure on prices eased           number of years ago are to be considered as
perceptibly.                                             instruments of payment and included in M1 or
                                                         as interest -bearing investments comparable to
 From April through July the adjusted monetary           savings deposits. The study focuses on empirical
base exceeded the corresponding year-back                estimates of the demand for payroll accounts. The
level by 2.6 %. Although the target was thus not         conclusion seems to be that payroll accounts play
quite reached, the decline in money market rates         the role of savings deposits rather than of pay-
continued. The Swiss franc appreciated against           ments media. For although payroll accounts rep-
most major currencies, in particular vis -à -vis the     resent a major liquidity reserve for payments
dollar, with the result that at the end of July          recurring on a monthly or annual basis, their
its export- weighted real exchange rate fell only        development during the business cycle points to
slightly short of the corresponding 1984-level.          considerable similarities with savings deposits.
                                                         Moreover, the results of the estimates of a money
                                                         demand function are not enhanced by including
Switzerland's Relations with the International           payroll accounts in money supply M1. The present
Monetary Organizations (pp. 221 -227)                    study formed the basis of the Swiss National
                                                         Bank's decision no longer to consider payroll
Switzerland is a special case among western              accounts - some of which have been entered as
industrialized nations in that it is a member of         sight deposits by the banks - as a component of
neither the International Monetary Fund (IMF) nor        M1 (cf. Revision of money supply statistics in this
of the World Bank. Nevertheless, over the years          Bulletin, vol.1/1985, p. 51).
close relations have been established with these
two institutions. In 1964 Switzerland joined the
General Arrangements to Borrow of the Group of
Ten, and it has also participated in credit facilities
of the Monetary Fund. The World Bank was
accorded preferential conditions for raising funds
on the Swiss capital market. Since 1977 Switzer-
land has been granted observer status at the
175

                                 Wirtschafts- und Währungslage
                       Bericht des Direktoriums über die Wirtschafts- und Währungslage
                             für die Sitzung des Bankrats vom 6. September 1985*

A. Die Wirtschafts- und Währungslage                               Grafik 1: Industrieproduktion
im Ausland

1.   Überblick                                                     120

Konjukturentwicklung

Die konjunkturelle Erholung gewann im zweiten                      110

Quartal in den meisten Industrieländern an Kraft.
In Europa wurde damit der teilweise witterungs-
bedingte Rückschlag zu Beginn des Jahres wett-
                                                                   100
gemacht. Obschon sich das amerikanische Wirt-
schaftswachstum      mittlerweile   stark abge-
                 -
schwächt hat im zweiten Quartal war es deutlich
                                                                                                     Schweiz
geringer als in der Bundesrepublik Deutschland
                                                                    90
und Grossbritannien -, stellten die USA infolge                           BO       Bi       B2       83        84      85
der nach wie vor hohen Importneigung eine wich-                    Quelle: OECD, Main Economic Indicators, Bundesamt für
tige Stütze der Weltkonjunktur dar. Daher wirkten                  Industrie, Gewerbe und Arbeit
in Europa die Exporte immer noch als wichtiger
Wachstumsmotor. Allmählich scheint jedoch die
                                                                   Der Teuerungsdruck, der im ersten Vierteljahr in
konjunkturelle Erholung auch auf die europäische
                                                                   fast allen Industrieländern spürbar zugenommen
Binnennachfrage überzugreifen. Während die
                                                                   hatte, liess im zweiten Quartal nach. Im OECD -
Ausrüstungsinvestitionen schon seit geraumer
                                                                   Raum betrug die durchschnittliche Jahresteue-
Zeit kräftig wachsen, zeichnete sich insbesonde-
                                                                   rungsrate im Juli 4,7 %; sie lag damit leicht tiefer
re in der Bundesrepublik Deutschland eine Bele-
                                                                   als Ende 1984.
bung des privaten Konsums ab. Im Vergleich zu
den Vereinigten Staaten ist das Wachstum des
privaten Konsums jedoch nach wie vor schwach.
                                                                   Wirtschaftspolitik
In Japan bildete sich die Binnennachfrage leicht
zurück, so dass die japanische Konjunktur stark                    Der geldpolitische Kurs wurde in den wichtigsten
von der Auslandnachfrage abhängig bleibt.                          Industrieländern im zweiten Quartal merklich
                                                                   gelockert. In den Vereinigten Staaten gab die
Die hohe Arbeitslosigkeit bleibt eines der drän-
                                                                   Verlangsamung des Wirtschaftswachstums das
gendsten Probleme im OECD-Raum. In den gros-                       Signal zu einer grosszügigeren Geldversorgung;
sen europäischen Ländern war das Beschäfti-                        Bedenken hinsichtlich wieder steigender Infla-
gungswachstum im zweiten Quartal zu schwach,                       tionsraten traten darob etwas in den Hintergrund.
um ein weiteres Ansteigen der Zahl der Arbeits-                    In Europa wurde die mit der expansiveren Geld-
losen zu verhindern. Gleichzeitig verlangsamte                     politik in den USA einhergehende Abschwächung
sich das Tempo, mit dem in den Vereinigten                         des Dollarkurses ebenfalls zu einer Lockerung
Staaten namentlich im Dienstleistungssektor                        und damit zu einer Senkung der Zinssätze ge-
Stellen geschaffen wurden.                                         nutzt. Zu einer deutlichen Überschreitung des
* Der Bericht wurde Mitte August abgeschlossen und stützt
                                                                   Geldmengenziels kam es in den Vereinigten
                                                            sich
im Prinzip auf Fakten, die im Mai, Juni und Juli 1985 bekannt      Staaten - hier wurde sogar das Ziel für die zweite
wurden.                                                            Jahreshälfte nach oben revidiert -sowie in Gross-
176

britannien und in Frankreich. In der Bundesrepu-                              Franken gegenüber dem Dollar auf; in den Mona-
blik Deutschland wuchs die Geldmenge demge-                                   ten Juni und Juli gewannen diese beiden Währun-
genüber im vorgesehenen Rahmen.                                               gen je rund 12% an Wert.

Der amerikanische Kongress verabschiedete im                                  Infolge der Kursabschwächung bildete sich auch
Juli das Budget für das am 1. Oktober beginnende                              der reale handelsgewichtete Wechselkurs des
Fiskaljahr 1985/86. Durch die nach schwierigen                                Dollars zurück; im Juli lag er nur noch um rund 1%
Verhandlungen beschlossenen Ausgabenkür-                                      höher als vor Jahresfrist, gegenüber rund 9% im
zungen soll das Budgetdefizit um rund 40 Mrd. auf                             Durchschnitt der Monate Mai und Juni. Demge-
172 Mrd. Dollar gesenkt werden. Da das ge-                                    genüber stiegen die realen handelsgewichteten
schätzte Einnahmenwachstum jedoch auf ausge-                                  Wechselkurse des Yen, der D -Mark und des
sprochen optimistischen Annahmen bezüglich                                    Schweizer Frankens leicht an; im Juli übertrafen
des Wirtschaftswachstums beruht, wird bereits                                 sie das entsprechende Vorjahresniveau um
zum heutigen Zeitpunkt mit einem höheren Fehl-                                0,6 %, 3,2% und 1,3 %.
betrag gerechnet.
                                                                              Anfang Juli geriet die italienische Währung im
                                                                              Europäischen Währungssystem (EWS) zuse-
Devisenmarkt                                                                  hends unter Druck, so dass am 20. Juli die Paritä-
                                                                              ten neu festgelegt werden mussten. Bei dieser
Im zweiten Quartal standen die Devisenmärkte im                               achten Leitkursanpassung im EWS wurde die
Zeichen der Abschwächung des Dollarkurses.                                    Lira um 6% abgewertet und die übrigen EWS-
Nach einer vorübergehenden Verlangsamung                                      Währungen um 2% aufgewertet.
gegen Endè des Quartals setzte sich der Kurs-
rückgang der amerikanischen Währung im Juli
beschleunigt fort. Wesentlich dürfte dazu der                                 Internationale Verschuldung
Abbau des Zinsgefälles zwischen den USA und
Europa beigetragen haben. Am stärksten werte-                                 Im Sommer 1985 standen die lateinamerikani -
ten sich das britische Pfund und der Schweizer                                schen Länder Argentinien Brasilien und Peru im
                                                                              Mittelpunkt der Schuldendiskussion.

Grafik 2: Dollarkurse in wichtigen                                            Im Juni gewährte die amerikanische Regierung
          Fremdwährungen                                                      zusammen mit elf weiteren Ländern Argentinien
240                                                                           einen Überbrückungskredit in der Höhe von 483
    - Nominelle Indizes                                                       Mio. Dollar. Dadurch wurde verhindert, dass Ar-
210 _November 1977 = 100
                                                                              gentinien nach der Blockierung des Stand -by-
180                                                                           Kredits durch den Internationalen Währungs-
150
                                                                              fonds (IWF) im März mit den Zinszahlungen noch
                                                   Pfuntl
                                                                              mehr in Rückstand kam, was für die betroffenen
120
                Yen
                                                                              amerikanischen Banken zu Schwierigkeiten hätte
 90                                                                           führen können. Dies ist darin begründet, dass
                              Franken

 60
                                                                              gemäss den amerikanischen Bilanzierungsvor-
240
                                                                              schriften Kredite, bei denen die Zinszahlungen
      -   Nominelle Indizes                                                   während mehr als 90 Tagen ausstehend sind, von
210   _ November      1977 = 100
                                                                              den Aufsichtsbehörden für notleidend erklärt wer-
180                                                                           den können. Im August einigten sich Argentinien
                                                                              und der IWF auf ein neues Wirtschaftsprogramm,
150
                                                                              worauf der Stand -by- Kredit des IWF freigegeben
120                                                                           wurde.
 90

                                        ,,,.,,,,.,11,,,,,,,,,,,1,,,,,,,,,,,
                                                                              Das von der argentinischen Regierung verab-
 60
           Bo          81          82      83               84      B5        schiedete Sanierungsprogramm geht wesentlich
177

weiter, als es der IWF verlangte. Als erste Mass-    Umschuldungsabkommen und der Gewährung
nahme wurde ein allgemeiner Preis- und Lohn-         von Krediten durch den IWF stellt die internatio-
stopp sowie die Einfrierung der Tarife für öffent-   nale Verschuldung nach wie vor ein ernstes Pro-
liche Dienstleistungen verhängt. Bis zum ersten      blem der Weltwirtschaft dar. Zwar hat sich die
Vierteljahr 1986 soll zudem das monatliche           Lage im vergangenen Jahr etwas entspannt, da
Wachstum der Geldmenge M1 von rund 20% im            die weltweite Konjunkturerholung die Exportmög-
Mai 1985 auf weniger als 10% vermindert wer-         lichkeiten der Schuldnerländer verbesserte. Die
den. Ein weiteres Element stellt die Währungs-       drei grössten lateinamerikanischen Schuldner -
reform dar, die die Ersetzung des argentinischen     Mexiko, Brasilien und Argentinien - konnten denn
Pesos durch den Austral brachte. Die neue Wäh-       auch beträchtliche Überschüsse in ihren Han-
rungseinheit entspricht 1000 Pesos bzw. 0.8 Dol-     delsbilanzen erwirtschaften. Die dringend not-
lar. Mit diesen Massnahmen soll die monatliche       wendigen Strukturanpassungen haben jedoch
 Inflationsrate von durchschnittlich 24% im ersten   grösstenteils noch nicht stattgefunden; ob Argen-
Quartal 1985 auf 8% im ersten Quartal 1986           tinien hier eine Ausnahme bildet, wird sich noch
reduziert und der Anteil des Staatsdefizits am       zeigen müssen. Es besteht deshalb die Gefahr,
 Bruttoinlandprodukt von 13% im Jahre 1984 auf       dass sich die Verschuldungssituation bei einer
6% im Jahre 1985 gesenkt werden.                     Abschwächung der Weltkonjunktur rasch wieder
                                                     verschärfen könnte.
Die Verhandlungen zwischen Brasilien und dem
IWF über ein Wirtschaftssanierungsprogramm
blieben ohne Ergebnis. Die Gläubigerbanken sa-
hen sich in der Folge gezwungen, den am 31. Mai      2. Die Wirtschaftsentwicklung in den
abgelaufenen Zahlungsaufschub für den Schul-         wichtigsten Industrieländern
dendienst des öffentlichen Sektors um weitere 90
Tage zu verlängern.                                  Vereinigte Staaten

 Die neue peruanische Regierung hat kurz nach        Die amerikanische Konjunktur fasste im zweiten
ihrer Amtseinsetzung Anfang August zu einem          Quartal wieder Tritt, nachdem sie in den vorange-
politischen Dialog über die Lösung des Schulden -    gangenen zwölf Monaten merklich an Schwung
problems aufgerufen und einseitig ein Morato-        verloren hatte. Der private und öffentliche Kon-
rium für alle Fälligkeiten vom 1.August 1985 bis     sum sowie die Anlageinvestitionen wuchsen mit
zum 31. Januar 1986 erklärt. Zwar betonte die        einer Jahresrate von 6,2%, nach Zuwachsraten
neue Regierung, dass sie alle Verbindlichkeiten      von 4% in den vorangegangenen drei Quartalen.
gegenüber dem Ausland anerkennen würde;              Da jedoch gleichzeitig die Exporte zurückgingen
gleichzeitig wies sie aber darauf hin, dass ein      und die Lagerbestände beträchtlich abgebaut
Schuldendienst von mehr als 10% des Ausfuhr-         wurden, erhöhte sich das reale Bruttosozialpro -
wertes als nicht tragbar erachtet werde.              dukt lediglich um 2 %; es lag damit um 2,0% über
                                                     dem entsprechenden Vorjahreswert. Teilweise
Im Juli unterzeichnete Polen mit 17 Gläubiger-       als Folge des Lagerabbaus, der sinkenden Aus-
staaten, darunter auch der Schweiz, ein Um-          fuhren sowie der starken Importkonkurrenz nahm
schuldungsabkommen über die zwischen 1982            die Industrieproduktion nur geringfügig zu.
und 1984 aufgelaufenen Schuldverpflichtungen
von rund 12 Mrd. Dollar. Der daraus resultierende    Die stärksten Impulse gingen im zweiten Quartal
Schuldendienst soll nach einer fünfjährigen Ka-      von den Ausrüstungs- und Bauinvestitionen aus,
renzfrist über sechs Jahre gestaffelt geleistet      die nach einer Stagnation im ersten Vierteljahr auf
werden. Mit Auslandverpflichtungen in der Höhe       Jahresbasis umgerechnet um 14% zunahmen.
von insgesamt etwa 28 Mrd. Dollar bleibt Polen       Dabei profitierte namentlich der Wohnungsbau
das am stärksten verschuldete Land im                vom Rückgang der Zinssätze. Während der priva-
Comecon.                                             te Konsum erneut kräftig stieg ( +5 %), beschleu-
                                                     nigte sich auch das Wachstum der Staatsaus-
Trotz einer Reihe erfolgreich abgeschlossener        gaben.
178

Für das laufende Fiskaljahr wird mit einem Bud-         Grafik 3: Vereinigte Staaten
getdefizit von rund 210 Mrd. Dollar gerechnet.
                                                        600
Damit werden sowohl der im Sommer 1984 bud-                                                                                    Ziel:
                                                                  Geldmenge                                                    3 -8%
                                                                                     (Mrd $11
getierte Betrag als auch das Vorjahresergebnis                                M1

deutlich überschritten. Gemäss dem Anfang Au-           550
                                                                                                                                       Ziel:
gust vom amerikanischen Kongress verabschie-                                                                                           4 -7X
                                                                                                                   Ziel:
deten Budget sollen die Staatsausgaben im kom-                                                                     4 -8%
                                                        500
menden Fiskaljahr 1985/86 lediglich um nominell
1% zunehmen. Bei einem geschätzten Einnah-                                                             Ziel:
                                                                                                       4 -8%
menwachstum von nominell 8% ergibt sich ein             450

Budgetdefizit von 172 Mrd. Dollar. Da die Einspa-                                          Ziel:
                                                                                           2.5-5.5%
rungen bei den einzelnen Ausgabenpositionen             400
                                                                            Ziel:
                                                                            6-8.5X
noch ausgehandelt werden müssen und zudem
das Einnahmenwachstum auf ausgesprochen
optimistischen Wirtschaftsprognosen beruht, gilt        350
                                                              -   Ziel:
                                                              - 4-6.5X
                                                              sau          Il.11.lII..L.I..
eine Überschreitung des angestrebten Budgetde-
                                                         22
fizits als wahrscheinlich.                                        $ Euromarktsatz. 3 Monate

                                                         18
Mit einer gewissen Verzögerung schlug sich die
markante Höherbewertung des Dollars zu Beginn            14
des Jahres in den amerikanischen Exporten nie-
der. Im zweiten Quartal sank das Ausfuhrvolu-            10                 Offizieller
                                                                            Diskontsatz
men gegenüber der Vorperiode um 13% (Jahres-
                                                                                         J 1111,111111I.111111.111I1,11
rate). Demgegenüber stagnierten die realen Im-            6
                                                                           I11111111,1                                    lllll 11111111111111

porte auf hohem Niveau. Das Handelsbilanzdefi -         120

zit belief sich im ersten Halbjahr auf 71 Mrd. Dollar             $    (real.handelsgewichtet)3
                                                        110       Index 1970 =100
gegenüber 60 Mrd. Dollar vor Jahresfrist.
                                                        100
Die Beschäftigung wuchs langsamer als in den
vorangegangenen Quartalen. Während die Zahl              90

der Arbeitsplätze in der Industrie weiter abnahm,
                                                         80
schwächte sich nun auch der Zuwachs an Ar-
beitsplätzen im bisher dynamischen Dienstlei-            70
                                                                      80        81            B2           83             84            85
stungssektor ab. Die Arbeitslosenrate verharrte
bei 7,2 %.                                                Saisonbereinigt; Ziele: 4. Quartal gegenüber 4. Quartal
                                                          des Vorjahres (Quelle: Federal Reserve Board)
                                                        2 Vom 2. Quartal bis 4. Quartal 1983 bzw. 2. Quartal bis
Verschiedene Konjunkturindikatoren deuten auf
                                                          4. Quartal 1985
eine Fortsetzung des mässigen Wirtschafts-              3 Quelle: OECD
wachstums in den kommenden Monaten hin. Die
Nachfrage nach dauerhaften Industriegütern
nahm zu, und der Index der vorlaufenden Indika-         steigende Besorgnis des Fed über die Konjunk-
toren stieg im Juni deutlich.                           turabschwächung in den Vereinigten Staaten. Sie
                                                        deutet aber auch darauf hin, dass die amerikani-
Die Geldmenge M1 wuchs auch im zweiten Quar-            sche Zentralbank ein Wiederaufflackern der Infla-
tal kräftig, so dass das vom Federal Reserve            tion zur Zeit als wenig wahrscheinlich hält. Im
Board im Februar bestätigte Geldmengenziel von          zweiten Quartal betrug die durchschnittliche Jah-
4 -7% weit überschritten wurde. Auch die monetä-        resteuerungsrate 3,7%.
re Basis nahm deutlich stärker zu als in den
vorangegangenen Quartalen. Diese Entwicklung,           Angesichts der markanten Zielüberschreitung im
die einer Kehrtwendung des bisherigen geldpoliti-       ersten Halbjahr revidierte das Fed das Geldmen-
schen Kurses gleichkommt, widerspiegelt die             genziel für M1 nach oben. Der neue, bis zum
179

vierten Quartal 1985 geltende Zieltrichter beläuft   Grafik 4: Bundesrepublik Deutschland
sich auf 3 -8%, wobei als Basis der hohe durch-      210
schnittliche Stand des zweiten Quartals gewählt               _   Zentralbankgeldmenge (Mrd      OM11

wurde. Dies bedeutet, dass das Fed die starke        200
Ausdehnung im ersten Halbjahr nicht zu kompen-
sieren gedenkt, auch wenn für den Rest des           190
Jahres mit einem langsameren Geldmengen-
wachstum gerechnet wird. Die Ziele für die übri-
                                                     180
gen Geldaggregate sowie das Kreditwachstum
blieben unverändert. Während sich die Geldmen-
                                                     170
gen M2 und M3 auch im zweiten Quartal innerhalb
des Zielkorridors bewegten, wuchsen die Kredite
                                                     160
schneller als vorgesehen. Gleichzeitig mit der
Zielrevision gab das Fed auch die provisorischen
                                                                           I,,,,,,.,,               ,,,,,.,,
Ziele für das Jahr 1986 bekannt. Das angestrebte     150

Wachstum für Mi und M2 beläuft sich wie letztes          16

Jahr auf 4 -7% bzw. 6-9 %, während das Ziel für               _   OM   Euromarktsatz, 3 Monate
M3 sowie das Kreditwachstum des inländischen
                                                         12
Nichtbankensektors auf 6 -9% bzw. 8-11% ge-
kürzt wurde (1985: 6-9,5% bzw. 9 -12 %).
                                                          8
Im  Zusammenhang mit der Neufestlegung des                        Offizieller   Lombardsatz
Geldmengenziels für M1 wies die amerikanische
Notenbank auf die Möglichkeit eines Struktur-             4
                                                                                                           I,,,,,l        .,,,,,,,
wandels in der Nachfrage nach M1 hin. Es müsse       120
                                                                  0M  (real, handelsgewichtet)2
damit gerechnet werden, dass das Publikum in-                 -   Index 1970=100
folge der Verzinsung der Sichteinlagen einen
                                                     110
grösseren Teil seiner Bankguthaben in Form von
M1 zu halten wünschte. Laut Fed ist die gegen-
wärtige Situation mit 1982/1983 vergleichbar, als    100
M1 infolge der Zinssatzderegulierung und der
Einführung neuer Einlageformen stark an Aus-
sagekraft verloren hatte.                                90
                                                                             ,,,,,,,, ,,,,,,,,                   ,,.,.I
                                                                    80          81          82      B3          84           85

Infolge des starken Wachstums der Geldmenge          1   Saisonbereinigt; Ziele: 4. Quartal gegenüber 4. Quartal
setzte sich der seit Jahresanfang beobachtete            des Vorjahres (Quelle: Deutsche Bundesbank)
                                                     I Quelle: OECD
Rückgang der Zinssätze auch im zweiten Quartal
fort. Erstmals nach über sechs Jahren fielen die
kurzfristigen Zinssätze wieder deutlich unter die    hatte, beschleunigte sich im Frühling. Gemäss
7 %- Marke. Im Anschluss an die markante Kurs-       provisorischen Angaben wuchs das reale Brutto-
abschwächung des Dollars im Juli zeichnete sich      sozialprodukt im zweiten Vierteljahr gegenüber
eine gewisse Festigung dieser Zinssätze ab, was      dem Durchschnitt des Jahres 1984 um 2,6 %. Im
darauf hindeutet, dass das Fed die geldpoliti-       Vorjahresvergleich, der allerdings durch den
schen Zügel nicht mehr weiter gelockert hat.         streikbedingten Rückschlag im zweiten Quartal
                                                     1984 nur bedingt aussagekräftig ist, wuchs das
                                                     Bruttosozialprodukt um real 3,2%.
Bundesrepublik Deutschland
                                                     Nach wie vor bilden die Exporte die wichtigste
Das Wirtschaftswachstum in der Bundesrepublik        Konjunkturstütze. Positive Impulse gingen jedoch
Deutschland, das sich im ersten Quartal infolge      auch von der Binnennachfrage aus. Die Ausrü-
der extrem kalten Witterung stark verlangsamt        stungsinvestitionen nahmen zu, und der Anstieg
180

der Detailhandelsumsätze deutet auf eine Bele-       Diese Entspannung dürfte grösstenteils auf den
bung des privaten Konsums hin. Keine Erholung        Kursrückgang des amerikanischen Dollars zu-
zeichnete sich demgegenüber in der Bauwirt-          rückzuführen sein, wobei die zielkonforme Ent-
schaft ab. Vor diesem Hintergrund beschloss die      wicklung der Zentralbankgeldmenge dazu den
Bundesregierung im Budgetentwurf für das Jahr        nötigen Spielraum bot. Seit Mitte Juli liegen die
1986 eine Reihe stimulierender Massnahmen für        Dreimonatssätze am Euromarkt deutlich unter
den Bausektor.                                       der Marke von 5 %.

Die Exporte stiegen auch im ersten Halbjahr 1985
deutlich stärker als die Importe, so dass die        Grossbritannien
Handelsbilanz mit einem Rekordüberschuss von
32 Mrd. D -Mark schloss (1. Halbjahr 1984: 20,0      Die britische Wirtschaft wies auch im ersten Quar-
Mrd.). Die Ertragsbilanz wies einen Überschuss       tal 1985 ein relativ hohes Wachstum auf. Das
von beinahe 15 Mrd. D -Mark aus: sein Anteil am       reale Bruttoinlandprodukt lag um 3% über dem
Bruttosozialprodukt erhöhte sich damit von 0,5%      entsprechenden Vorjahreswert.          Überdurch-
im ersten Halbjahr 1984 auf 1,7 %.                   schnittlich stark, nämlich um 3,7 %, wuchsen die
                                                      Investitionen. Während die Bautätigkeit leicht zu-
Am Arbeitsmarkt zeichnete sich eine leichte Bes-     rückging, wurden die Ausrüstungsinvestitionen
serung ab. Die Zahl der offenen Stellen stieg, und   kräftig erhöht. Zum Teil hing dies mit den Ende
die Beschäftigung dürfte leicht zugenommen ha-       März auslaufenden Steuererleichterungen zu-
ben; die Arbeitslosenquote verharrte allerdings      sammen. Demgegenüber schwächte sich das
bei 9,4 %. Einen Lichtblick stellte das Umfrage-     Wachstum des privaten Konsums ab, wobei die-
ergebnis des Ifo- Institutes für Wirtschaftsfor-     ses mit 1,3% immer noch deutlich höher war als in
schung dar, wonach die Unternehmen nun wieder        den meisten übrigen europäischen Ländern.
vermehrt Erweiterungsinvestitionen planen. Da-
mit dürfte sich die Nachfrage nach Arbeitskräften    Das kräftige Exportwachstum und die geringere
weiter verstärken. Die Teuerungsrate bildete sich    Zunahme der Importe führten im zweiten Quartal
nach dem leichten Anstieg in den Wintermonaten       zu einer annähernd ausgeglichenen Handels-
wieder zurück; im Juli betrug sie 2,3%.              bilanz. Dank eines weiterhin hohen Überschus-
                                                     ses bei den Dienstleistungen vergrösserte sich
Die vorlaufenden Indikatoren deuten auf eine         der Überschuss der Ertragsbilanz auf 1,3 Mrd.
Fortsetzung des Konjunkturaufschwungs in der         Pfund (erstes Quartal: 0,1 Mrd.).
Bundesrepublik Deutschland hin. Aufgrund des
kräftigen Bestellungseingangs in der Investitions-   Die Beschäftigung nahm im zweiten Quartal ge-
güterindustrie dürfte dieser Wirtschaftszweig        ringfügig zu, während gleichzeitig die Zahl der
auch künftig überdurchschnittlich stark vom          Arbeitslosen infolge der Zunahme der erwerbs-
Wachstum profitieren.                                fähigen Bevölkerung weiter -wenn auch verlang-
                                                     samt - stieg. Trotz der unverändert hohen Ar-
Die Zentralbankgeldmenge wuchs im zweiten            beitslosenquote stiegen die Nominallöhne stärker
Quartal langsam und bewegte sich im mittleren        als die Konsumentenpreise. Im zweiten Quartal
Bereich des Zielkorridors. Auch das Wachstum         setzte sich die seit Anfang Jahr beobachtete
der Geldaggregate M1, M2 und M3 blieb mit rund       Beschleunigung des Preisauftriebs fort. Die
5% in bescheidenem Rahmen. Anlässlich der            durchschnittliche Jahresteuerungsrate betrug
halbjährlichen Überprüfung des Geldmengen -          7,0 %, gegenüber 4,8% im zweiten Halbjahr 1984.
ziels bestätigte die Deutsche Bundesbank das
diesjährige Ziel. Der seit einigen Monaten beob-     Das Wachstum der Industrieproduktion (ein-
achtete Rückgang der Zinssätze sowie die Sen-        schliesslich Bergbau und Erdölförderung), das
kung des Lombard- und Diskontsatzes um je            sich seit dem dritten Quartal 1984 spürbar be-
einen halben Prozentpunkt auf 5,5% bzw. 4% am        schleunigt hat, betrug im zweiten Vierteljahr auf
15. August lassen dennoch auf eine leichte Lok -     Jahresbasis umgerechnet 8%. Die vorlaufenden
kerung des geldpolitischen Kurses schliessen.        Indikatoren weisen auf eine Fortsetzung des Wirt-
181

Grafik 5: Grossbritannien                                                                  Das Wachstum der Geldmenge Sterling M3 be-
120                                                                                        schleunigte sich stark, so dass das angestrebte
           Geldmenge    Sterling    M3     (Mrd   £)1                                      Ziel deutlich überschritten wurde. Demgegenüber
                                                                                   Ziel:   setzte sich der mässige Anstieg der monetären
                                                                                   5-9X
                                                                                           Basis Mo fort. Die starke Ausweitung von Sterling
100                                                                   ,Ziel:
                                                            i IIm"                         M3 dürfte teilweise darauf zurückzuführen sein,
                                                   '
                                                  , 00011.
                                                     Ziel:
                                                        7-11%
                                                                          6-10%

                                                                                           dass ein Teil der zuvor bei den Hypothekarinstitu -
                                         Ziel:                                             ten ( building societies) langfristig angelegten Gel-
 BO
                                         6 -12X
                                                                                           der (die nicht in M3 eingeschlossen sind) infolge
                                                                                           der hohen kurzfristigen Zinssätze ins Banken -
                                                                                           system zurückfloss. Ferner scheint sich der seit
 60                                                                                        einigen Jahren beobachtete Rückgang der Um-
                                                                                           laufgeschwindigkeit von Sterling M3 verstärkt fort-
                                                                                           zusetzen. Die britischen Zinssätze, die im Mai
 40                                                                                        und Juni annähernd stabil geblieben waren, bilde-
                                                                                           ten sich ab Mitte Juli deutlich zurück. Dies wider-
 20           Euromarktsatz, 3 Monate                                                      spiegelt eine leichte Lockerung der britischen
                                                                                           Geldpolitik, die durch die feste Haltung des Pfun-
 16
                                                                                           des an den Devisenmärkten ermöglicht wurde.

 12                                                                                        Frankreich
                                                                                           Auch in Frankreich hinterliess der harte Winter im
  8
          ,,,,,,,,,,,1,,,,,.,,,,,I,,,,,,,,,,,I,,,,,,,.,,,I,,,,,, Ill
                                                                                           ersten Quartal deutliche Spuren. Zwar erhöhte
      _t      (real, handelsgewichtet)       2
                                                                                           sich der reale private Konsum um 1,5% gegen-
140
      _    Index 1970=100                                                                  über der Vorperiode, doch war dieses Wachstum
130                                                                                        zum grossen Teil auf den witterungsbedingt hö-
                                                                                           heren Energieverbrauch zurückzuführen. Ein
120
                                                                                           markanter Rückgang der Bautätigeit sowie sin-
110                                                                                        kende Exporte glichen diesen Zuwachs an-
                                                                                           nähernd aus, so dass das reale Bruttoinlandpro-
Soo
                                                                                           dukt insgesamt stagnierte.
 90           ,,,,,,                                    ,,,,,,1
             80           81          82               83            84           85
                                                                                           Im zweiten Quartal zeichnete sich eine leichte
  Saisonbereinigt; statistische Änderung im November                                       konjunkturelle Besserung ab. Nach dem Rück-
  1981; Ziele: Februar bis April des folgenden Jahres                                      gang zu Jahresbeginn erreichte der Index der
  (Quelle: Bank of England)
2
                                                                                           Industrieproduktion im Mai wieder das Niveau
  Quelle: OECD
                                                                                           des entsprechenden Vorjahresmonats. Ferner
                                                                                           nahmen die realen Detailhandelsumsätze zu,
                                                                                           was auf ein weiteres Wachstum des privaten
schaftsaufschwunges hin. Der Britische Arbeit-                                             Konsums schliessen lässt.
geberverband (CBI) rechnet damit, dass sich die
Kohleförderung bei rund 90% ihres Umfanges vor                                             Infolge der höheren Exporte verringerte sich das
Ausbruch des Streiks im Frühling 1984 einpen -,                                            Handelsbilanzdefizit, nachdem dieses im ersten
dein wird; zudem wird erwartet, dass sich die                                              Quartal stark angestiegen war. Im ersten Halbjahr
Produktion in den übrigen vom Streik tangierten                                            belief es sich auf insgesamt 14 Mrd. Franc gegen-
Industrien weiter normalisieren wird. Das Wachs-                                           über 17 Mrd. Franc in der gleichen Vorjahrespe-
tum des realen Bruttoinlandproduktes dürfte da-                                            riode. Zusammen mit einem hohen Überschuss in
mit im zweiten und dritten Quartal 1985 um rund                                            der Dienstleistungsbilanz führte dies zu einer
einen Prozentpunkt höher ausfallen als in den                                              Verringerung des Ertragsbilanzdefizits auf 6,9
vorangegangenen Quartalen.                                                                 Mrd. Franc (1. Halbjahr 1984: 10,1 Mrd. Franc).
182

Grafik 6: Frankreich                                                                                        im ersten Vierteljahr 1985 bei einer durchschnitt-
2200                                                                                                        lichen Jahresteuerung von 6,5% nur noch 6 %.
          _   Geldmenge   M2    bzw. M2R (Mrd FF)1                                                          Zwischen April und Juli bildete sich die Teue-
                                                                                                            rungsrate weiter auf 6,1% zurück.
2000

                                                                                                            Die französische Geldpolitik blieb im zweiten
1800                                                                                                        Quartal tendenziell restriktiv. Zwar lag der Zu-
                                                                            5.5-6.5%
                                                                                                            wachs der Geldmenge M2R während der ersten
                                                                                                            fünf Monate des laufenden Jahres deutlich über
1600
                                                                                                            dem angestrebten Ziel. Dies dürfte jedoch teil-
                                                                                                            weise auf die Aufhebung der Kreditbegrenzung
1400                                                                                                        zu Beginn des Jahres zurückzuführen sein. Zur
                                                                                                            Eindämmung des starken Geldmengenwachs-
1200                               I,,,,,,,   I   ,1,1,,,   11111   I   I   I   ,,,,,,,,,, 1111. ,,,,,,,,   tuins ergriff die Banque de France eine Reihe von
                                                                                                            Massnahmen: So wurden unter anderem die Ka-
     24
              Geldmarktsatz, 3 Monate                                                                       pitalaufnahme im Ausland erschwert und die Kre-
                                                                                                            dite an Wirtschaftszweige, denen nicht erste Prio-
     20
                                                                                                            rität zukommt, eingeschränkt. Durch diese Mass-
     16
                                                                                                            nahmen könnte der seit einigen Monaten beob-
                                                                                                            achtete Zinsrückgang, den die französische No-
     12
                                                                                                            tenbank durch das mehrmalige Senken des Inter-
                                                                                                            ventionssatzes unterstützt hatte, gebremst wer-
                                                        ,,,,,,,,,I ,,,,,,,,,,1,,,,,,,,,,,                   den. Ein Ansteigen der Zinssätze gilt dagegen als
                                                                                                            wenig wahrscheinlich.
              FF  (real, exportgewichtet)           2
          -   Index 1970 =100                                                                               In den  vergangenen Monaten machte die Libera-
    105                                                                                                     lisierung des französischen Finanzmarktes weite-
                                                                                                            re Fortschritte. Das Finanzministerium liess im
                                                                                                            März erstmals die Begebung einer Inlandanleihe
     95
                                                                                                            durch eine ausländische Bank zu. Im April wurde
                                                                                                            zudem der Euro- Franc -Obligationenmarkt, der
     85
                                                                                                            seit Mai 1981 geschlossen war, wieder geöffnet.
                BO         81           82                   83                    B4            85

1    Saisonbereinigt; M2R- M2 minus ausländische Bank-
     einlagen; Ziele: Dezember gegenüber Dezemberdes Vor-                                                   Italien
    jahres; ab 1983: Durchschnitt der Monate November,
     Dezember und Januar gegenüber der entsprechenden                                                        Der Wachstumsrhythmus der italienischen Wirt-
     Vorjahresperiode (Quelle: Banque de France)                                                            schaft hat sich im ersten Halbjahr 1985 etwas
2    Quelle: OECD                                                                                           verlangsamt. Nachdem das reale Bruttoinland-
                                                                                                             produkt im Vorjahr um 2,6% gestiegen war,
                                                                                                            wuchs es im ersten Quartal gegenüber der ent-
Die Schaffung von neuen Arbeitsplätzen bleibt                                                               sprechenden Vorjahresperiode um 1,8 %. Im
nach wie vor eines der drängendsten Probleme.                                                                zweiten Quartal erholte sich die Industrieproduk-
Im zweiten Quartal verharrte die Arbeitslosenrate                                                           tion vom markanten, vorwiegend witterungsbe-
bei 10,6 %. Die hohe Zahl von Arbeitslosen führte                                                            dingten Rückschlag am Jahresanfang. Da sich
zusammen mit der restriktiven Wirtschaftspolitik                                                            jedoch der Bestellungseingang in der Industrie
zu einem markanten Rückgang des Wachstums                                                                    abgeschwächt hat und auch der Index der vorlau-
der Nominallöhne in der verarbeitenden Industrie.                                                           fenden Indikatoren flacher verläuft, dürfte sich
Während diese im Jahre 1982 mit durchschnitt-                                                                das Wirtschaftswachstum in Italien eher ab-
lich 16% noch deutlich stärker als die Preise                                                                schwächen. Die Lage auf dem Arbeitsmarkt wird
( +12 %) zugenommen hatten, betrug ihr Anstieg                                                               sich damit vorderhand kaum bessern. Nachdem
183

Grafik 7: Italien                                                                        festgelegte Wachstumsziel für die Geldmenge M2
22                                                                                       - im Jahre 1985 beläuft es sich auf 10%-wurde in
             Monetâre Basisl                                                             der Folge massiv überschritten. Im Mai wuchs M2
                                                                                         gegenüber der entsprechenden Vorjahresperio-
18
                                                                                         de um 14,7 %. Die Bestrebung der italienischen
                                                                                         Notenbank, das Geldmengenwachstum einzu-
14      -'                                                                               dämmen, führte im zweiten Quartal zu einem
                                                                                         Anstieg der Geldmarktsätze. Ende Juni betrug die
                                                                                         Rendite der Dreimonatsschatzwechsel 13,8%
10
                                                                                         gegenüber 12,9% im März.

    6                                                                                    Im zweiten Quartal stieg die Jahresteuerungsrate
24                                                                                       erstmals nach rund zwei Jahren wieder leicht an;
            Geldmarktsatz,3 Monate                                                       sie belief sich auf durchschnittlich 8,8 %. Ein wich-
                                                                                         tiger Schritt zur weiteren Bekämpfung der Infla-
20                                                                                       tion erfolgte im Juni, als die italienischen Stimm-
                                                                                         bürger die Wiedereinführung des automatischen
                                                                                         Teuerungsausgleichs ablehnten.
16
                                                                                         Die seit geraumer Zeit bestehende Überbewer-
        _     Offizieller Diskontsatz                                                    tung der Lira im EWS führte im zweiten Quartal zu
            1111   lllllll 1111 llllll 11111111/111111        i,,,,,,,,1..i,,..,1..,,,   einer markanten Erhöhung des Handelsbilanz-
12
                                                                                         defizits. In den ersten fünf Monaten belief es sich
                                                                                         auf 14500 Mrd. Lira; dies entspricht rund Dreivier-
92      _Lira (real, handelsgewichtet)2                                                  tel des gesamten Defizits des Jahres 1984. Ange-
             Index 1970 =100                                                             sichts des wachsenden Ungleichgewichts im
                                                                                         Aussenhandel wurde die Lira am 20. Juli gegen-
88                                                                                       über den EWS- Währungen um durchschnittlich
                                                                                         8% abgewertet.

84

                                                                                         Japan
80
            11./.,,.,,1/..,,,,,,,.1,,,.,.,,.,,i.,,.,.,,..1i,.,,.,,.,.,i..,,,.,,.,.
                   80          81            82          83       84           85        Im ersten Quartal stagnierte das reale Bruttoso-
    Veränderung in % gegenüber Vorjahresperiode
                                                                                         zialprodukt in Japan auf dem Niveau des Vor-
    (Quelle: Banca d'Italia)                                                             quartals, und die Industrieproduktion bildete sich
2
    Quelle: OECD                                                                         erstmals nach zwei Jahren zurück. Die markante
                                                                                         Konjunkturabschwächung ist dabei in erster Linie
                                                                                         auf den Rückgang der Exporte zurückzuführen.
die Beschäftigung im zweiten Halbjahr 1984 leicht                                        Negative Impulse gingen zudem von den sinken-
angestiegen war, nahm sie in den ersten Monaten                                          den Staatsausgaben sowie der stagnierenden
des laufenden Jahres wieder ab. Die Arbeits-                                             Investitionstätigkeit - namentlich im Ausrüstungs-
losenquote lag im zweiten Quartal bei 10,4 %.                                            bereich - aus.

Der zwischen Geldmengenkontrolle und Finan-                                              Infolge steigender Exporte sowie einer Aufstok-
zierung des Budgetdefizites bestehende Zielkon-                                          kung der Lagerbestände nahm die Industriepro-
flikt verschärfte sich im ersten Halbjahr 1985.                                          duktion im zweiten Quartal wieder leicht zu. Die
Infolge des hohen Finanzierungsbedarfs des                                               Binnennachfrage blieb jedoch schwach. Sowohl
Staates beschleunigte sich das Wachstum der                                              die realen Detailhandelsumsätze als auch die
monetären Basis. Das von der Banca d'Italia im                                           Investitionen sanken. Dank hoher Exporte weite-
Rahmen ihres Inflationsbekämpfungsprogramms                                              te sich der Handelsbilanzüberschuss im zweiten
184

Grafik 8: Japan                                                                    real leicht gesenkt werden sollen, rechnet die
14                                                                                 Regierung mit einem nominellen Anstieg der
             Geldmenge   M2 +CDS
                                                                                   Staatseinnahmen von 10 %. Damit dürfte sich
                                           -: Projektion
                                                                                   sowohl der Anteil des Budgetdefizits als auch der
11       -                                                                         Staatsausgaben am Bruttosozialprodukt verrin-
                                                                                   gern.

                                                                                   Das Wachstum der Geldmenge M2 + CD be-
                                                                                   schleunigte sich leicht. Im zweiten Quartal lag sie
                                                                                   um durchschnittlich 8,3% über dem entsprechen-
                                                                                   den Vorjahresniveau, gegenüber knapp 8% im
    5    1111..t1.11111111,.111 111111..1.111...1   11111.,1111.1111
                                                                                   ersten Vierteljahr. Gleichzeitig bildeten sich die
14
                                                                                   Geldmarktsätze leicht auf 6,2% zurück.

    10

    6

     2

180
             Yen (real, handelsgewichtetie
             Index 1970 =100

160

140

120
                                           1.11l11.11..11..1....111 L 1..1..1,1,
              80          81        82          83          84           85

    Veränderung in % gegenüber Vorjahresperiode;
    die Projektionen werden quartalsweise festgelegt
    (Quelle: Bank of Japan)
2   Quelle: OECD

Quartal aus. Er betrug 9 Mrd. Dollar, gegenüber
5,6 Mrd. in der Vorperiode.

Die Beschäftigung nahm im zweiten Quartal wei-
ter zu, während die Arbeitslosenquote bei rund
2,5% verharrte. Die Jahresteuerungsrate blieb
unverändert bei 2 %.

Das Budget für das kommende Fiskaljahr 1986/
87 widerspiegelt die auf einen Abbau des Budget-
defizits ausgerichtete Fiskalpolitik der japani-
schen Regierung. Während die Staatsausgaben
185

Tabellen 1.1 -1.4: Internationale Konjunkturentwicklung

1.1   Reales Bruttosozialprodukt (Veränderung in Prozent gegenüber Vorjahresperiode)
                        1982        1983a)      1984a)      1983a)        1984a)                                             1985a)

                                                             4. Q.         1. Q.        2. Q.        3. Q.       4. Q.        1. Q.       2. Q.

USA                     - 2,2            3,7         6,9          6,3           8,0          7,5          6,1        5,7          3,3      2,0
BRD                     - 1,1            1,3         2,6          2,9           4,0          0,8          2,0        2,8          0,4      3,2
Grossbritannien b)           2,0         3,0         2,6          3,6           3,0          2,5          2,1        2,7          2,8       -
Frankreich b)                2,1         0,9         1,5          1,1           2,2          1,2          2,5         1,6         0,7       0,7
Italien b)              -0,4         -1,2            2,6          2,2           1,8          3,4          3,4         1,7         1,8       -
Japan                        3,3         3,4         5,8          3,9           5,3          5,9          5,3         6,5         5,1       -
Schweiz b)              -1,1             0,7         2,0          1,9           2,2          1,9          2,0         1,9         2,0       -
a) provisorisch      b) BIP

1.2 Konsumentenpreise (Veränderung in Prozent gegenüber Vorjahresperiode)
                        1982         1983           1984     1984          1985
                                                              4. Q.         1. Q.       2. Q.            April       Mai          Juni     Juli

USA                          6,2          3,2        4,3          4,0           3,5          3,7          3,6         3,7          3,7      3,6
BRD                          5,3          3,3        2,4          2,1           2,3          2,5          2,5         2,5          2,3      2,3
Grossbritannien              8,6          4,6        5,0          4,8           5,5          7,0          6,9         7,0          7,0      5,7
Frankreich                  11,8          9,6        7,4          6,8           6,5          6,5          6,5         6,5          6,4      6,1
Italien                     16,3         15,0       10,8          8,8           8,6          8,8          8,8         8,8          8,7      8,7
Japan                        2,7          1,9        2,2          2,3           2,0          2,0          1,9         1,6          2,5      2,4
Schweiz                      5,6         2,9         2,9          3,0           3,8          3,8          3,6         3,8          3,4      3,4

1.3   Arbeitslosigkeit (Arbeitslose in Prozent der Erwerbsbevölkerung, saisonbereinigt)
                         1982         1983          1984      1984          1985
                                                                 4. Q.         1. Q.        2. Q.        April        Mai         Juni      Juli

USA                          9,7          9,6         7,5         7,1           7,2          7,2          7,2         7,2          7,2      7,2
BRD                          7,7          9,2         9,2         9,1           9,3          9,4          9,3         9,4          9,4      9,3
Grossbritannien b)          11,5         12,3        12,7        12,9          13,0         13,2         13,1        13,3         13,3     13,3
Frankreich b, d)             8,9          8,9        10,2        10,5          10,7         10,6         10,5        10,6         10,6     10,6
Italien b)                   9,1          9,9        10,4        10,3c)        10,5c)       10,4c)        -           -            -        -
Japan                        2,4          2,6         2,7         2,7           2,5          2,5          2,4         2,5          2,6      2,6
Schweiz                      0,4          0,9         1,1         1,1           1,0          1,0          1,0         1,0          0,9      0,9

b) ausgenommen Schulabgänger               c) erster Monat des Quartals         d) Berechnungen der OECD

1.4 Rechnung der laufenden Transaktionen
    (Ertragsbilanz; Saldo in Mrd. US- Dollar, saisonbereinigt)
                            1982    1983a)       1984a)     1983a)        1984a)                                             1985a)

                                                                 4. Q.         1. Q.        2. Q.        3. Q.       4. Q.        1. Q.   2. Q.

USA                     -11,2       -40,8       -101,5       -17,2        -19,7         -24,7        -32,5       -25,5        -30,0         -
BRD                          3,3          3,3        5,6          0,7           0,8     -     0,2          1,6        3,4          2,1      2,6
Grossbritannien              9,0          3,8        0,1          0,4           0,8     -     0,7    -    0,7         0,8          0,2      1,7
Frankreich b)           -11,6        -    3,5         0,0         0,3      -    1,3           0,1         0,5         0,4     -    0,7      1,2
Italien b)              -     7,4         0,5   -     4,2    -    0,4      -    2,2     -    1,2          0,8    -    1,6          -        -
Japan                         6,8        20,8        35,0         6,2           4,8         10,0          8,7        11,6          6,8     13,2
Schweiz b)                    4,0         3,4         3,7         1,0           1,0          1,0          0,7         1,0          1,4      1,0

a) provisorisch      b) nicht saisonbereinigt
186

B. Die Wirtschafts- und. Währungslage               Grafik 9: Geschäftsgang in der Industriel
in der Schweiz                                       40

                                                     30
1.   Überblick
                                                     20   -
In der Schweiz hat sich der konjunkturelle Auf-      10   -
schwung im zweiten Quartal weiter verstärkt.          0
Besonders kräftig stiegen die Exporte. Als Folge
der relativ langen Dollarhausse konnten die Lie-    -io   i-
ferungen nach den USA erneut gesteigert wer-        -20   -
den. Da der Dollar inzwischen tiefer bewertet       -30   -
wird und in den Vereinigten Staaten selber die
konjunkturellen Auftriebstendenzen an Schwung       -40   -
verloren haben, dürften die Zuwachsraten ins -       50
                                                               80    81       82       83        B4       B5
künftig geringer ausfallen. Eine weitere wichtige
Konjunkturstütze bildeten im zweiten Quartal die     Geglättet; beim «Geschäftsgang» in der Industrie handelt
Ausrüstungsinvestitionen. Zwei wichtige Indika-      es sich um einen Sammelindikator, der sich aus vier
                                                     Einzelgrössen - Bestellungseingang und Produktion im
toren, nämlich die aus dem Inland stammenden
                                                     Vorjahresvergleich sowie Beurteilungen des Auftragsbe-
Bestellungen in der Maschinen- und Apparate-
                                                     standes und der Fertigfabrikatelager - zusammensetzt.
industrie sowie die Investitionsgüterimporte,       Quelle: KOF-ETH, Konjunkturtest
nahmen stark zu. Die Bauinvestitionen stiegen
demgegenüber nur leicht: Im laufenden Jahr ist
zwar mit einem deutlichen Wachstum bei den          sprechenden Vorjahreswert. Parallel zur verbes-
gewerblich -industriellen Bauten zu rechnen,        serten Auftragslage in der Industrie nahmen ins-
doch dürfte der Wohnungsbau abnehmen. Beim          besondere die Einfuhren von Rohstoffen und
privaten Konsum wurden die in den Vormonaten        Halbfabrikaten zu.
beobachteten Stagnationstendenzen überwun-
den. Das als Folge des Konjunkturaufschwungs        Die Geldpolitik der Nationalbank blieb darauf
verbesserte Konsumklima wird zu einer weite-        ausgerichtet, die Inflation weiter zu reduzieren.
ren, wenn auch nicht spektakulären Erhöhung         Die bereinigte Notenbankgeldmenge wurde von
des realen Konsums führen.                          April bis Juli gegenüber dem Vorjahr um 2,6%
                                                    ausgedehnt. Für die ersten sieben Monate die-
Ein ausreichendes Arbeitskräfteangebot, zum         ses Jahres betrug der Zuwachs 2,5 %. Die Geld -
Teil noch nicht voll ausgelastete technische Ka-    mengenpolitik der Nationalbank war somit etwas
pazitäten sowie eher noch zu grosse Lagerbe-        restriktiver als ursprünglich geplant (Ziel 1985:
stände ermöglichten es den inländischen Anbie-      3 %). Trotz dieser leichten Zielunterschreitung
tern, flexibel auf die erhöhte Nachfrage zu rea-    begannen die Zinssätze am schweizerischen
gieren. Die Industrieproduktion nahm zu und         Geldmarkt im Laufe des Sommers wieder zu
übertraf das entsprechende Vorjahresniveau um       sinken.
4 %. Gleichzeitig stieg die Kapazitätsauslastung
sowie der Überstundenanteil. Die Erhöhung des       Die Zinsdifferenz zum Dollarraum hatte sich in
Produktionsausstosses war von einer Beschäfti-      den Monaten Februar und März trotz steigender
gungszunahme, einem markanten Rückgang der          Frankenzinsen stark ausgeweitet. Gleichzeitig
Kurzarbeit und einem unerwartet deutlichen Ab-      setzte der Dollar zu einem Höhenflug an, der ihn
bau der Zahl der Arbeitslosen begleitet.            vorübergehend bis über die Marke von 2.90
                                                    Franken trug. Im Zuge der in den folgenden
Die Expansion der Gesamtnachfrage führte ne-        Monaten eingetretenen bedeutenden, aber nicht
ben der erwähnten Ausweitung der Produktion         unerwarteten Abschwächung des US- Dollars bil-
auch zu einem starken Anstieg der Importe. Der      deten sich die Eurofrankensätze (3 Monate) bis
Gesamtimport lag im zweiten Quartal wie schon       Ende August wieder um rund 1 Prozentpunkt auf
im Vorquartal um real rund 7% über dem ent-         41/2% zurück. Parallel zum Rückgang des Dollar-
187

kurses erholte sich der Franken auch gegenüber       Grafik 10: Reales Bruttoinlandprodukt1
der Mark und dem Yen, so dass sein realer            12
exportgewichteter Aussenwert nur noch gering-             -        \\ Anlageinvestitionen
fügig unter dem entsprechenden Vorjahresstand
lag.
                                                      4
                                                                   /   \,            BIP        J       `----.
Die Jahresteuerungsrate (Landesindex der Kon-
                                                                                                     Privater
sumentenpreise) betrug im August 3,0 %. Seit                                                         Konsum
                                                     -4
dem im Februar gemessenen Höchststand von
4% hat sich die Teuerung nicht zuletzt aufgrund       8

der Wechselkursbewegungen bemerkenswert                       80            -   81         B2   83        84     85

rasch zurückgebildet. Die Verlangsamung des           Veränderung in % gegenüber der entsprechenden
 Preisauftriebs war bei den in den Grosshandels-      Vorjahresperiode
                                                     Quelle: Bundesamt für Statistik
index eingehenden Waren noch ausgeprägter
als auf der Konsumstufe.

                                                     Quartal 1985 und 82% im ersten Quartal 1984                      -
2. Der realwirtschaftliche Bereich                   lassen vorläufig eine reibungslose Anpassung
                                                     der Produktion an die steigende Nachfrage zu.
Bruttoinlandprodukt und industrielle                 Die im Durchschnitt als eher etwas zu gross
Produktion                                           geltenden Fertigfabrikatelager gewährleisten zu-
                                                     dem eine ausreichende Lieferbereitschaft.
Das reale Bruttoinlandprodukt lag im ersten
Quartal 1985 um 2% über dem Vorjahresniveau.         Die Zahl der Beschäftigten wurde von der Mehr-
Gegenüber dem Vorquartal betrug der Zuwachs          heit der am KOF- Konjunkturtest beteiligten Un-
auf saisonbereinigter Basis 0,3 %. Im industriel-    ternehmen als ausreichend, teilweise schon als
len Sektor nahm die Produktionsleistung innert       zu knapp beurteilt. Bei einer weiteren Erhöhung
Jahresfrist um 3,4% und verglichen mit dem           der Produktion Ist deshalb in Teilbereichen der
Vorquartal saisonbereinigt um 0,7% zu. Beide         Industrie mit einer Verknappung des Angebots
Aggregate zeigten im ersten Quartal eine             an qualifizierten Arbeitskräften zu rechnen. Aller-
Wachstumsverlangsamung an, doch waren da-            dings dürfte es zurzeit noch möglich sein, Eng-
für vor allem ausserordentliche Witterungsfakto-     pässe durch vermehrte Überzeitarbeit zu über-
ren verantwortlich. Die meisten verfügbaren Da-      brücken. Der Anteil der Überstunden an der ge-
ten weisen darauf hin, dass die Wirtschaft im        samten Arbeitsleistung belief sich im zweiten
zweiten Quartal wieder zu einem schnelleren          Quartal auf 2,0%, gegenüber 1,6% vor einem
Wachstumsrhythmus zurückgekehrt ist.                 Jahr.

Gemäss dem von der KOF -ETH im Rahmen                Die Auftragseingänge in der Industrie lagen im
ihres Konjunkturtests ausgewiesenen Sammel-          ersten Quartal 1985 um 7% über dem Vorjahres-
indikator «Geschäftsgang» verbesserte sich die       stand. Dabei war namentlich bei den Ausland-
Lage in der Industrie auch im zweiten Quartal        aufträgen eine starke Belebung festzustellen.
(vgl. Grafik 9). Die Industrieproduktion stieg ge-   Gemäss KOF- Umfrage stieg das Auftragsvolu-
genüber der entsprechenden Vorjahresperiode          men auch im zweiten Quartal.
um 4 %. Gestützt auf die im KOF- Konjunkturtest
erfragten Unternehmerpläne kann auch im drit-
ten Quartal mit einer Ausdehnung der Industrie-      Privater Konsum
 produktion gerechnet werden.
                                                     Der private Konsum bildete sich im ersten Quar-
Die noch vorhandenen Kapazitätsreserven die -        tal gegenüber der Vorperiode saisonbereinigt
Kapazitätsauslastung belief sich im zweiten          deutlich zurück und wuchs im Vorjahresvergleich
Quartal auf gut 85% gegenüber 84% im ersten          lediglich um 0,5 %. Zu diesem ungünstigen Er-
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