Synthèse en bref des données probantes sur les attitudes et l'acceptation des doses de rappel contre la COVID-19 : mise à jour
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COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins avril 1, 2022 Synthèse en bref des données probantes sur les attitudes et l’acceptation des doses de rappel contre la COVID-19 : mise à jour 1 Avril 2022 Table des matières INTRODUCTION .................................................................................................................... 1 QUOI DE NEUF? ................................................................................................................... 2 POINTS CLÉS ....................................................................................................................... 2 APERÇU DES DONNÉES PROBANTES ............................................................................... 4 Intentions et attitudes du grand public concernant le rappel contre la COVID-19 ............. 5 MÉTHODOLOGIE .................................................................................................................. 8 Remerciements ............................................................................................................... 9 TABLEAU DES PREUVES .......................................................................................................... 9 Tableau 1 : Données sur les attitudes et l’acceptation des doses de rappel du vaccin contre la COVID-19 dans le grand public (n=20) ............................................................................................. 9 Introduction Quelles sont les données probantes sur les attitudes et l’acceptation liées aux doses de rappel (troisième dose/dose supplémentaire) du vaccin contre la COVID-19 au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et aux États-Unis? Le Canada a l’un des taux de vaccination les plus élevés au monde pour la série primaire (2 doses) contre la COVID-19, puisque 89,1 % des personnes âgées de plus de 5 ans avaient reçu deux doses en mars 2022 1. Le Royaume-Uni et l’Australie ont approuvé les doses de rappel contre la COVID-19 pour les personnes âgées de plus de 18 ans en septembre et octobre 2021, respectivement 2, 3. En novembre 2021, les doses de rappel de vaccins contre la COVID-19 ont été approuvées pour les personnes de plus de 18 ans au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis 4, 5, 6. En mars 2022, 47 % de la population totale et 56,8 % des personnes âgées de 18 ans et plus au Canada étaient entièrement vaccinées avec une troisième dose 1. Depuis mars 2022, un deuxième rappel (quatrième dose) a été approuvé pour les personnes immunodéprimées, vivant dans des établissements de soins de longue durée ou âgées de plus de 50 ans aux États-Unis, de plus de 65 ans en Australie, de plus de 70 ans au Canada et de plus de 75 ans au Royaume-Uni 7, 8, 9, 10. Il est important de comprendre les facteurs facilitants, les obstacles et l’hésitation à accepter ou refuser les doses de rappel contre la COVID-19 parmi ceux qui ont déjà accepté deux doses pour encourager la ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 1
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 vaccination recommandée parmi les populations partiellement vaccinées et non vaccinées face à la baisse de l’immunité et à des variants plus transmissibles. Ce dossier de preuves résume la littérature sur l’intention d’accepter une dose de rappel de vaccin dans la population générale et les facteurs associés à l’intention d’accepter ou de rejeter des doses supplémentaires. Le dossier se concentre sur les pays du Groupe des cinq (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et États-Unis), car ces pays ont tendance à présenter des tendances similaires. Ce dossier contient la littérature jusqu’au 1er avril 2022. Quoi de neuf? Cette mise à jour a permis de trouver huit nouvelles études ou mises à jour d’études transversales ou longitudinales existantes depuis le 31 janvier 2022 et chacune est indiquée dans les tableaux comme « nouvelle ». Dans l’ensemble, les tendances et les conclusions correspondaient à la version précédente de cet examen 11. Les intentions d’obtenir une dose de rappel continuent de diminuer 12, 13, mais aucune des études n’explore les raisons de cette diminution. Les intentions varient selon les groupes précis; les membres de la communauté LGBTQ+ ont des intentions plus élevées et les populations autochtones ont moins d’intentions de recevoir les doses de rappel que les populations non autochtones14. Environ un tiers des parents s’attendent à ce que des vaccins de rappel soient exigés, comme pour la grippe, dans une étude 15. Deux études ont fait état d’un soutien élevé pour le don de vaccins alloués pour les rappels aux pays à faible revenu 16, 17. Points clés Vingt études ont été ciblées pour évaluer les attitudes et l’acceptation d’une dose de rappel contre la COVID- 19 au Canada (n=6), au Royaume-Uni (n=5), aux États-Unis (n=6), en Nouvelle-Zélande (n=1), au Canada et aux États-Unis (n=1) et dans le monde (13 pays, dont l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis, n=1) (Tableau 1). Quatorze des études ont été menées depuis l’approbation de la dose de rappel contre la COVID-19 dans leurs pays respectifs, et les 6 autres ont été menées avant les approbations au début ou à la mi-2021. Les intentions d’accepter les doses de rappel contre la COVID-19 ont diminué entre la fin 2021 et le début 2022 au Canada et au Royaume-Uni 12, 13, 18, 19. Les études canadiennes les plus récentes, datant de février-mars 2022, indiquent que parmi les personnes ayant reçu deux doses, 69 % de celles de la Colombie-Britannique et 23 % de celles du Québec ont l’intention de recevoir une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 12, 20. Au Québec, cette proportion était de 43 % en janvier 21. L’intention d’accepter un rappel était la plus élevée dans les provinces de l’Atlantique et la plus faible dans les Prairies 14, 22. Une étude longitudinale menée au Royaume-Uni a montré que l’intention de recevoir un rappel du vaccin contre la COVID-19 est restée stable entre 88 et 95 % entre août et décembre 2021, mais est passée à 72 % en janvier 2022 et à 53 % en mars 2022 13, 23. Cette étude indique également que 75 % des personnes interrogées sont susceptibles de recevoir une dose de rappel contre la COVID-19 en même temps que leur vaccin antigrippal, ce qui représente une baisse constante de 85 % depuis août 2021 23. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 2
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Les trois études les plus récentes menées aux États-Unis entre août et novembre 2021 ont révélé que 79 à 81 % de la population générale et 96,2 % des étudiants/membres du personnel universitaire avaient l’intention de recevoir un rappel 19, 24, 25. Les obstacles et les facteurs facilitant l’acceptation d’un rappel contre la COVID-19 étaient similaires à l’acceptation de la première et de la deuxième dose du vaccin 11. Deux études ont montré que l’hésitation à l’égard de la vaccination initiale contre la COVID-19 peut être un facteur prédictif important de l’hésitation à l’égard des doses de rappel du vaccin 26, 27. Par rapport aux répondants blancs, les répondants noirs étaient moins susceptibles et les répondants asiatiques étaient plus susceptibles d’accepter un rappel contre la COVID-19 14, 25, 28. Au Canada, les répondants membres de la communauté LGBTQ+ étaient plus susceptibles que les non-LGBTQ2+ d’avoir l’intention de se faire vacciner (91,8 % contre 86,0 %) 14. Les répondants canadiens des Premières Nations (79,3 %) et des Métis (79,3 %) étaient moins susceptibles d’avoir l’intention de se faire vacciner que les répondants non autochtones (86,3 %) 14. Les facteurs les plus courants associés positivement à l’intention de recevoir un rappel sont l’âge plus élevé 12, 14, 18, 21, 22, 23, 26, 28, 29, 30, un niveau d’éducation plus élevé 12, 14, 21, 26, 28, 31, le fait d’avoir des problèmes de santé à plus long terme 23, 26, le fait d’avoir déjà voté pour les partis libéraux et démocratiques 26, 28, 29, le fait de vivre dans une région plus grande et plus peuplée 12, 21, 28, et une plus grande confiance en la science et les informations sur la COVID-19 25, 26. Quatre études ont montré que les femmes étaient plus susceptibles d’accepter une dose de rappel 13, 14, 17, 20 et deux ont montré que les hommes étaient plus susceptibles 22, 26. Les principales raisons pour lesquelles les personnes peu enclines à accepter un vaccin de rappel contre la COVID-19 s’inquiètent des effets secondaires à court et à long terme 13, 18, 20, 24, 30, 32, la conviction qu’une dose de rappel n’offrirait pas de protection supplémentaire 13, 20, 30, la conviction que la première et la deuxième dose les protégeraient 13, 17, 20, 30, et la conviction qu’elles ont déjà eu la COVID-19 12, 32. Les attitudes du grand public par rapport aux rappels de COVID-19 ont été explorées dans onze études (Tableau 1). Sept de ces études ont été menées depuis l’approbation des doses de rappel dans leurs pays respectifs. Au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis, 63 à 89 % des personnes interrogées pensent que l’administration d’une dose de rappel (y compris l’administration d’une dose de rappel supplémentaire si nécessaire) était efficace pour fournir une protection contre le virus ou important pour ralentir la propagation du virus 18, 23, 33. En janvier 2022, ceux qui avaient reçu trois doses au Canada estimaient que les restrictions actuelles étaient appropriées ou qu’il n’était pas encore temps de réduire les restrictions. Le désir de maintenir les restrictions était plus élevé pour ceux qui avaient été vaccinés, en particulier ceux qui avaient reçu une troisième dose, par rapport à ceux qui n’avaient pas été vaccinés 34. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 3
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Alors que les personnes non vaccinées et les personnes ayant reçu la troisième dose au Canada pensent qu’elles seront exposées à Omicron et infectées par ce variant quoi qu’elles fassent (53 % contre 54 %), les personnes ayant reçu la troisième dose étaient plus susceptibles que les personnes non vaccinées de croire que si elles attrapaient la COVID-19, cela pourrait être grave/mortel (17 % contre 7 %) 34, 35. Le soutien général aux dons de vaccins aux pays à faible revenu (PFR) était élevé tant au Canada qu’au Royaume-Uni 16, 17. o Dans un sondage réalisé en mars 2022 au Québec, 66 % des personnes interrogées étaient favorables à ce que le Canada fasse don de vaccins aux PFR avant de donner les troisièmes doses aux Canadiens, 26 % n’étaient pas d’accord et 8 % étaient incertains17. o En moyenne, les personnes interrogées au Royaume-Uni étaient prêtes à faire don aux PFR de 65 % des vaccins alloués pour les rappels au Royaume-Uni, dans le cadre d’une enquête menée en août 2021 16. Lorsqu’on leur a demandé combien de vaccins ils pensaient avoir besoin pour protéger leurs enfants contre la COVID-19, 33 % des parents néo-zélandais pensaient qu’ils auraient besoin de rappels à une fréquence similaire à celle des vaccins contre la grippe 15. Aperçu des données probantes Vingt études évaluant les attitudes du grand public envers les doses de rappel (troisièmes doses) du vaccin contre la COVID-19 ont été ciblées et incluses dans cette revue. Parmi celles-ci, sept étaient des articles publiés. De ce nombre, une était une préimpression et 12 étaient des rapports pour lesquels le processus d’examen par les pairs n’est pas terminé. Beaucoup de ces rapports sont des enquêtes longitudinales continues qui ont été menées à intervalles réguliers, avec un rapport après chaque point de collecte de données. Les publications portant sur les attitudes à l’égard du vaccin de la troisième dose sont toutes des études d’observation (p. ex., une étude transversale utilisant une enquête en ligne). Aucune évaluation officielle du risque de biais n’a été effectuée. La fiabilité du résultat des études d’observation est fondée sur l’obtention d’un échantillon représentatif de la population cible qui soit suffisamment grand pour obtenir un spectre de résultats représentatif. Il est fréquent que les études ne démontrent pas la représentativité de leurs échantillons par rapport à la population cible, que ce soit dans la littérature grise ou les rapports gouvernementaux publiés en ligne (non indexés), les préimpressions ou les articles de journaux publiés. Les études longitudinales dans lesquelles une population est échantillonnée plus d’une fois afin de surveiller les changements dans l’intention de faire vacciner et de l’attitude à l’égard du vaccin dans le temps ont été le modèle d’étude d’observation le plus solide ayant été relevé. La plupart des études d’observation étaient des enquêtes transversales effectuées en ligne à un moment donné. Ces modèles d’étude présentent un risque modéré/élevé de biais et sont donc vus comme étant de qualité moyenne à faible en raison de la taille de l’échantillon et du fait qu’il représente ou non la population cible, ainsi qu’en fonction de la capacité de l’outil d’enquête à mesurer le ou les résultats d’intérêt (par exemple, l’étude était peut-être fondée sur une recherche formative ayant été validée et prétestée avant sa mise en œuvre). Pour la plupart des études incluses, les résultats sont autodéclarés et peuvent donc être biaisés en ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 4
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 raison des réponses et de la désirabilité sociale. Les autres biais pris en compte dans ces études incluent le taux de réponse et les données manquantes. Bien que de nombreuses études montrent des tendances semblables, les conclusions pourraient changer avec des recherches supplémentaires, un plus vaste échantillon, des stratégies d’échantillonnage et des outils de collecte de données différents, ainsi que la progression notée pendant la pandémie. Les études portant sur les intentions d’administration de la dose de rappel et les raisons des taux d’hésitation et de refus dans les populations à haut risque et mal desservies, ainsi que les études donnant un aperçu des facteurs qui encourageraient les personnes à recevoir une dose de rappel, constituent une lacune importante dans cette recherche. Aucune des études ne cherche à savoir pourquoi l’intention de se faire vacciner a diminué pendant l’hiver 2022. La majorité des études ont utilisé des sondages en ligne et, dans une moindre mesure, des sondages téléphoniques, ce qui peut limiter la participation de segments de la population en raison d’un manque d’accès. Compte tenu de l’accès variable aux doses de rappel, il est essentiel de comprendre l’intention de vacciner et l’hésitation à accepter une dose de rappel pour encourager la vaccination face à la baisse de l’immunité et aux variants plus transmissibles. Intentions et attitudes du grand public concernant le rappel contre la COVID-19 Les attitudes et l’acceptation d’une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 dans le grand public ont été explorées dans 20 études. Il y avait six études spécifiques au Canada, cinq au Royaume-Uni, six aux États-Unis, une en Nouvelle-Zélande, une qui portait à la fois sur le Canada et les États-Unis, et une étude globale incluant l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis. Les faits saillants de toutes les études sont énumérés ci-dessous, suivis de résultats plus détaillés (Tableau 1). L’intention d’accepter les doses de rappel contre la COVID-19 a diminué entre la fin de 2021 et le début de 2022 12, 13, 18, 19. Les études canadiennes les plus récentes, datant de février-mars 2022, indiquent que parmi les personnes ayant reçu deux doses, 69 % de celles de la Colombie-Britannique et 23 % de celles du Québec ont l’intention de recevoir une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 12, 20. Des études canadiennes de janvier 2022 rapportent que ceux qui ont l’intention de recevoir un rappel du vaccin contre la COVID-19 varient entre 70-77 % dans le grand public 18, 21. Quatre études menées entre août et décembre 2021 montrent une fourchette d’intention de recevoir un rappel entre 62 et 89 % 14, 19, 22, 29. Dans une enquête réalisée en décembre 2021, l’intention d’accepter un rappel était la plus élevée dans les provinces de l’Atlantique (93,3 %), au Québec (90,1 %) et en Ontario (90 %), suivie de la Colombie-Britannique (85,2 %) et des Prairies (82,5 %) 22. Dans une enquête mondiale menée dans 13 pays en août 2021, les intentions les plus élevées de se faire vacciner, si le vaccin de rappel était disponible ce jour-là, dans les pays concernés par cette étude se trouvaient en Australie (82 %), au Royaume-Uni (82 %), aux États-Unis (81 %) et au Canada (77 %) 19. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 5
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Une étude longitudinale menée au Royaume-Uni a montré que l’intention de recevoir un rappel du vaccin contre la COVID-19 est restée stable entre 88 et 95 % entre août et décembre 202123. Cette proportion est passée à 53 % dans l’étude la plus récente, réalisée en mars 2022 13. Cette étude indique également que 75 % des personnes interrogées sont susceptibles de recevoir une dose de rappel contre la COVID-19 en même temps que leur vaccin antigrippal, ce qui représente une baisse constante depuis août 2021 23. Les deux études les plus récentes menées aux États-Unis entre août et septembre 2021 ont révélé que 79 à 81 % de la population générale avait l’intention de recevoir un rappel 19, 24. En Californie, entre août et novembre 2021, 96,2 % du personnel et des étudiants d’une université étaient prêts à recevoir un rappel contre la COVID-19 au moins une fois par an, et 64 % étaient prêts à recevoir des rappels aussi souvent que nécessaire 25. Une étude menée de mai à juin 2021 aux États-Unis a révélé que l’acceptation globale d’un vaccin combiné grippe-COVID-19 était de 50 %. Ce chiffre était légèrement supérieur à celui d’un rappel unique contre la COVID-19 (45 %) et inférieur à celui d’un vaccin antigrippal unique (58 %) 28. Aucune de ces études n’a exploré les raisons pour lesquelles les intentions d’obtenir des rappels avaient diminué pendant l’hiver 2022. Il est possible que l’écart entre la couverture des doses de rappel en 2022 et les intentions à la fin de 2021 soit lié à l’augmentation des cas attribuables à Omicron ou à la perception que les vaccins ne protègent pas contre les nouveaux variants, mais cela reste à explorer. Les obstacles et les facteurs facilitant l’acceptation d’un rappel contre la COVID-19 étaient similaires à l’acceptation de la première et de la deuxième dose du vaccin 11. Deux études ont montré que l’hésitation à l’égard de la vaccination initiale contre la COVID-19 peut être un facteur prédictif important de l’hésitation à l’égard des doses de rappel du vaccin 26, 27. o Au Royaume-Uni, les personnes qui étaient initialement incertaines de recevoir un vaccin (première et deuxième doses) étaient plus susceptibles d’être incertaines ou de ne pas vouloir recevoir un rappel (incertaines : RT 4,92, 95 % IC : 2,98-8,11; réticentes : RT 5,29, 95 % IC : 3,07- 9,09) par rapport à ceux qui étaient initialement disposés à le faire. La réticence initiale à recevoir un vaccin (première et deuxième dose) était également associée à un risque plus élevé d’incertitude et de réticence concernant les rappels (personnes incertaines : RT 6,40, 95 % IC : 3,94- 10,41; réticentes : RT 11,29, 95 % IC : 6,79-18,78) 27. o Aux États-Unis, les personnes qui avaient déjà reçu la première série de vaccins COVID-19 étaient plus susceptibles d’accepter les doses de rappel (RC 3,32, 95 % IC : 2,20-5,01) 26. Les intentions de recevoir un rappel étaient différentes selon les groupes. o Par rapport aux répondants blancs, les répondants noirs étaient moins susceptibles et les répondants asiatiques étaient plus susceptibles d’accepter un rappel contre la COVID-19 14, 25, 28. o Au Canada, les répondants membres de la communauté LGBTQ+ étaient plus susceptibles que les non-LGBTQ2+ d’avoir l’intention de se faire vacciner (91,8 % contre 86,0 %) 14. o Les répondants canadiens des Premières Nations (79,3 %) et des Métis (79,3 %) étaient moins susceptibles d’avoir l’intention de se faire vacciner que les répondants non autochtones (86,3 %) 14. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 6
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Les facteurs les plus courants associés positivement à l’intention de recevoir un rappel sont l’âge plus élevé 12, 14, 18, 21, 22, 23, 26, 28, 29, 30, un niveau d’éducation plus élevé 12, 14, 21, 26, 28, 31, le fait d’avoir des problèmes de santé à plus long terme 14, 23, 26, le fait d’avoir déjà voté pour les partis libéraux et démocratiques 26, 28, 29, le fait de vivre dans une région plus grande et plus peuplée 12, 21, 28, et une plus grande confiance en la science et les informations sur la COVID-19 25, 26. Quatre études ont montré que les femmes étaient plus susceptibles d’accepter une dose de rappel 13, 14, 17, 20 et deux ont montré que les hommes étaient plus susceptibles 22, 26. Les principales raisons invoquées par les personnes peu enclines à accepter un vaccin de rappel contre la COVID-19 comprenaient des inquiétudes quant aux effets secondaires à court et à long terme 13, 18, 20, 24, 30, 32 , la conviction qu’une dose de rappel n’offrirait pas de protection supplémentaire 13, 20, 30, ou que la première et la deuxième dose les protégeraient 13, 17, 20, 30 et la conviction qu’elles n’avaient pas besoin du rappel si elles avaient déjà la COVID-19 12, 32. Dans une étude réalisée en janvier 2022, 56 % des Canadiens étaient préoccupés par les effets secondaires à long terme d’une troisième dose, et cette préoccupation était plus répandue chez les jeunes répondants que chez les plus âgés (66 % chez les 18-34 ans, 57 % chez les 35-54 ans et 47 % chez les 55 ans et plus) 18. Au Royaume-Uni, 63 % des personnes interrogées ont déclaré qu’aucune incitation à la vaccination ne les motiverait davantage à recevoir une troisième dose. Parmi ceux qui pouvaient être motivés, le principal facteur de motivation était d’aider la vie à reprendre son cours normal (34 %) 30. Les attitudes envers les rappels de vaccin contre la COVID-19 ont été explorées dans onze études. Au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis, 63 à 89 % des personnes interrogées pensent que l’administration d’une dose de rappel (y compris l’administration d’une dose de rappel supplémentaire si nécessaire) était efficace pour fournir une protection contre le virus ou important pour ralentir la propagation du virus 18, 23, 33. En août 2021, 69 % des Canadiens, 68 % des Américains, 70 % des Australiens et 77 % des Britanniques étaient d’accord pour dire qu’ils auront besoin d’un rappel au moins tous les ans pour la COVID-19 19. L’acceptation d’un rappel annuel hypothétique était plus faible chez ceux qui étaient réticents à la vaccination 36. En janvier 2022, ceux qui avaient reçu trois doses au Canada estimaient que les restrictions actuelles étaient appropriées ou qu’il n’était pas encore temps de réduire les restrictions. Le désir de maintenir les restrictions était plus élevé pour ceux qui avaient été vaccinés, en particulier ceux qui avaient reçu une troisième dose, par rapport à ceux qui n’avaient pas été vaccinés 34. Alors que les personnes non vaccinées et les personnes ayant reçu la troisième dose au Canada pensent qu’elles seront exposées à Omicron et infectées par ce variant quoi qu’elles fassent (53 % contre 54 %), les personnes ayant reçu la troisième dose étaient plus susceptibles que les personnes non vaccinées de croire que si elles attrapaient la COVID-19, cela pourrait être grave/mortel (17 % contre 7 %) 34, 35. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 7
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Le soutien général aux dons de vaccins aux pays à faible revenu (PFR) était élevé tant au Canada qu’au Royaume-Uni 16, 17, 21. o Dans un sondage réalisé en mars 2022 au Québec, 66 % des personnes interrogées étaient favorables à ce que le Canada fasse don de vaccins aux PFR avant de donner les troisièmes doses aux Canadiens, 26 % n’étaient pas d’accord et 8 % étaient incertains17. Ce pourcentage était de 63 % en janvier 202221. o En moyenne, les personnes interrogées au Royaume-Uni étaient prêtes à faire don aux PFR de 65 % des vaccins alloués pour les rappels au Royaume-Uni, dans le cadre d’une enquête menée en août 2021 16. Ceux qui préféraient donner un plus grand pourcentage de vaccins aux PFR comprenaient les femmes, les personnes plus jeunes, celles qui n’étaient pas complètement vaccinées, qui pensaient que la COVID-19 est un problème mondial plutôt que national, qui pensaient que le don de vaccins est plus efficace pour contenir la COVID-19 que les rappels, et qui se souciaient des personnes vivant en dehors du Royaume-Uni tout autant que les résidents britanniques16. Dans une étude britannique réalisée en janvier 2022, 75 % des personnes interrogées seraient susceptibles de recevoir une dose de rappel contre la COVID-19 en même temps que leur vaccin contre la grippe. Ce pourcentage est en baisse constante depuis août 2021, alors qu’il était de 85 37. Lorsqu’on leur a demandé combien de vaccins ils pensaient avoir besoin pour protéger leurs enfants contre la COVID-19, 33 % des parents néo-zélandais pensaient qu’ils auraient besoin de rappels à une fréquence similaire à celle du vaccin contre la grippe 15. Méthodologie Publications et préimpressions Une analyse documentaire quotidienne (ouvrages publiés et en prépublication) est effectuée par l’équipe de synthèse des connaissances du Groupe des sciences émergentes de l’ASPC. L’analyse a compilé les ouvrages sur la COVID-19 depuis le début de l’éclosion et est mise à jour quotidiennement. Les recherches visant à extraire les ouvrages pertinents sur la COVID-19 sont menées dans Pubmed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSRN et Research Square, et les résultats sont recoupés avec les ouvrages figurant sur la liste de la documentation sur la COVID de l’Organisation mondiale de la santé et des centres d’information sur la COVID-19 gérés par Lancet, BMJ, Elsevier et Wiley. Les résultats cumulatifs de l’analyse sont conservés dans une base de données Refworks et une liste Excel consultable. Une recherche ciblée par mots-clés est effectuée dans ces bases de données, afin d’identifier les citations pertinentes sur le COVID-19 et SRAS-COV- 2. Les termes de recherche utilisés comprenaient : (« vaccin* » ou « immuni* ») ET (« troisième dose* » ou « rappel »). Cette revue contient les recherches publiées jusqu’au 1er avril 2022. Littérature grise Une recherche dans la littérature grise a été effectuée afin de compléter la recherche dans la base de données. La recherche de littérature grise a porté sur les institutions gouvernementales et universitaires ciblées. Une liste détaillée des sites Web inclus dans la recherche est disponible sur demande. La recherche de littérature grise a été mise à jour pour la dernière fois le 1er avril 2022. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 8
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Chaque référence potentiellement pertinente a été examinée pour confirmer qu’elle contenait des données pertinentes et les données pertinentes ont été extraites dans la revue. Remerciements Préparé par : Tricia Corrin et Austyn Baumeister, Laboratoire national de microbiologie, Groupe des sciences émergentes, Agence de la santé publique du Canada. La révision éditoriale, la révision de la science à la politique, la révision par les pairs par un expert en la matière et la mobilisation des connaissances de ce document ont été coordonnées par le bureau du Bureau de la Conseillère scientifique en chef ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-aspc.gc.ca Tableau des preuves Tableau 1 : Données sur les attitudes et l’acceptation des doses de rappel du vaccin contre la COVID-19 dans le grand public (n=20) Étude Méthode Résultats Canada (n=7) INSPQ (2022) 12, L’analyse de l’acceptabilité Mars 17, 21, 38, 39, 40 de la vaccination contre la 71 % (en hausse de 2 % entre mi-février et début littérature grise COVID-19 a été évaluée à mars) des répondants ont reçu trois doses. l’aide d’un sondage en ligne 62 % de ceux qui ont reçu deux doses n’ont pas réalisé auprès d’adultes et l’intention de se faire vacciner (+6 %), 23 % ont Étude de travailleurs de la santé l’intention de recevoir une troisième dose (-6 %) et longitudinale au Québec. Le nombre de 14 % sont incertains (-1 %). participants n’a pas été Le nombre de personnes n’ayant pas l’intention de Canada clairement indiqué (~3 300 recevoir une troisième dose était plus élevé chez les Entre janvier et pour chaque période de personnes âgées de 25 à 44 ans, les personnes moins mars 2022 collecte). Articles en instruites et celles vivant dans des zones rurales. français. Il y a eu plusieurs Les trois principales raisons pour lesquelles ils périodes de collecte : n’avaient pas l’intention de recevoir une troisième 11 janvier 2022 dose étaient les suivantes : ils pensaient qu’il y avait 25 janvier 2022 trop de doses nécessaires et ne voulaient pas les recevoir régulièrement (17 %), ils avaient déjà la 8 février, 2 022 nouveau COVID-19 (16 %) et ils se sentaient protégés par deux 22 février 2022 nouveau doses (13 %). 8 mars 2022 nouveau Février 22 mars 2022 nouveau 67 % (soit une hausse de 8 % entre fin janvier et début février) des répondants avaient reçu trois doses. 42 % des répondants ayant reçu deux doses n’ont pas l’intention d’en recevoir une troisième (en hausse de 11 %), 43 % prévoient de recevoir un rappel (en ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 9
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Étude Méthode Résultats baisse de 13 %) et 15 % sont incertains (en hausse de 1 %). Le nombre de personnes n’ayant pas l’intention de recevoir une troisième dose était plus élevé chez les hommes, les personnes âgées de 24 à 44 ans, les personnes moins instruites et celles vivant dans des zones rurales. Les principales raisons pour lesquelles les personnes ayant reçu deux doses n’ont pas reçu de troisième dose étaient qu’elles pensaient être bien protégées par deux doses (30 %) et qu’elles avaient déjà la COVID-19 (24 %). 66 % étaient favorables à ce que le Canada donne des vaccins aux pays en voie de développement avant de donner les troisièmes doses aux Canadiens, 26 % n’étaient pas d’accord et 8 % étaient incertains. 20 % avaient peur de ne pas être protégés contre la COVID-19 avant d’avoir reçu trois doses, 72 % n’avaient pas peur et 7 % étaient incertains. Janvier 42 % des répondants ont reçu trois doses. La plupart (70 %) des répondants qui ont reçu deux doses ont l’intention d’en recevoir une troisième, 13 % n’en ont pas l’intention et 10 % sont incertains. Le fait de ne pas avoir l’intention de recevoir une troisième dose parmi les personnes ayant reçu deux doses était plus élevé chez les hommes, les personnes âgées de 25 à 44 ans, celles ayant un niveau d’éducation moins élevé (collège ou moins) et celles vivant dans de petites villes (moins de 10 000 habitants) par rapport à leurs homologues. 80 % sont d’accord pour qu’une troisième dose soit proposée à toutes les personnes âgées de 18 ans et plus, 14 % ne sont pas d’accord et 6 % sont incertains. 63 % seraient favorables à ce que le Canada envoie des vaccins aux pays en voie de développement avant d’offrir des troisièmes doses aux Canadiens, 29 % ne sont pas d’accord et 9 % sont incertains. Ipsos (2022) L’intention de recevoir une 44 % des personnes ayant reçu deux vaccins ont 20 dose de rappel a été répondu qu’elles prévoyaient recevoir le rappel dès évaluée au moyen d’une qu’il serait disponible, 25 % le recevront, mais pas littérature grise enquête en ligne auprès de tout de suite, 18 % disent qu’elles ne le recevront pas nouveau et 13 % sont indécises. ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 10
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Étude Méthode Résultats 801 adultes (18 ans et +) en Les hommes étaient beaucoup moins susceptibles Étude Colombie-Britannique. que les femmes (35 % contre 54 %) d’avoir l’intention transversale d’obtenir leur rappel dès qu’il est disponible. Les principales raisons de ne pas recevoir le rappel dès qu’il est disponible sont les suivantes : le Canada sentiment que deux injections sont suffisantes (41 %), Janv.-févr. 2022 les préoccupations concernant les effets potentiels à long terme (33 %), le désir de continuer à vivre normalement (27 %), le fait de ne pas croire que le vaccin sera efficace contre Omicron et d’autres variants (23 %), le fait de ne pas croire que le vaccin a été suffisamment testé (20 %) et le sentiment que le rappel n’est pas nécessaire (18 %). 22 % ont déclaré que leur confiance dans l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 a diminué au cours des derniers mois, tandis que 15 % ont déclaré que leur confiance a augmenté et 57 % n’ont déclaré aucun changement. Les personnes âgées de 35 à 54 ans (30 %) et les résidents des autorités sanitaires Interior/North (30 %) ont plus tendance à dire que leur confiance a diminué. La principale raison invoquée par les personnes qui ont moins confiance envers les vaccins est le fait de savoir que des personnes vaccinées continuent de contracter la COVID-19 (38 %), le sentiment qu’il y a trop de désinformation et d’informations contradictoires (17 %), qu’elles ne constatent pas suffisamment de changements positifs avec des taux de vaccination élevés (12 %) et la crainte que les vaccins ne protègent pas contre les variants (10 %). Ipsos (2022) 18 Une enquête en ligne a été 77 % recevraient une troisième dose sans hésitation littérature grise menée auprès de (ou ont déjà reçu leur troisième dose), et 23 % étaient 1 001 adultes canadiens hésitants. Ce chiffre est en hausse par rapport à une (18 ans et +), recrutés à enquête réalisée en mai 2021, où 34 % des personnes Étude partir du groupe Ipsos I-say âgées de 18 à 34 ans ne recevraient pas de troisième transversale ainsi que de sources hors dose, suivi de 28 % des personnes âgées de 35 à groupe, afin de comprendre 54 ans et de 10 % des personnes âgées de 55 ans et Canada la vaccination à l’époque plus. Janvier 2022 d’Omicron. 68 % et 76 % des répondants ont convenu que l’administration d’une troisième dose réduirait la probabilité de contracter la COVID-19 et la probabilité de se retrouver à l’hôpital, respectivement. 56 % étaient préoccupés par les effets secondaires à long terme d’une troisième dose, et cette préoccupation était plus répandue chez les jeunes ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 11
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Étude Méthode Résultats répondants que chez les plus âgés (66 % chez les 18- 34 ans, 57 % chez les 35-54 ans et 47 % chez les 55 ans et plus). Angus Reid Les intentions de recevoir Janvier 2022 (2021) 29, 34, 35 une troisième dose du 69 % de ceux qui ont reçu trois doses ne sont pas littérature grise vaccin contre la COVID-19 d’accord avec l’affirmation selon laquelle il est temps ont été analysées dans un de mettre fin aux restrictions et de laisser les gens échantillon de la population s’auto-isoler s’ils sont à risque (5 % ne sont pas sûrs Étude générale à l’aide d’une et 25 % sont d’accord). Ce pourcentage est plus élevé longitudinale enquête en ligne auprès que celui des personnes qui n’ont pas encore été d’un échantillon aléatoire vaccinées (89 % d’accord) ou que la moyenne Canada représentatif de membres canadienne (39 % d’accord). Sept. 2021 - du forum Angus Reid. La plupart des répondants qui ont reçu trois doses janv. 2022 estiment que les restrictions dans leur communauté 29 sept. - 3 oct. 2021 sont à peu près correctes (44 %), alors que 85 % des (n=5011) non-vaccinés estiment que les restrictions sont trop strictes. Du 7 au 12 janv. 2022 54 % des personnes ayant reçu la troisième dose (n=3375) pensent qu’elles seront exposées et infectées par Du 7 au 12 janv. 2022 Omicron quoi qu’elles fassent. (n=5002) 31 % de ceux qui ont reçu trois doses pensaient que s’ils avaient la COVID-19, ils auraient des symptômes relativement légers, 52 % pensaient que ce serait grave, mais gérable, 13 % pensaient que ce serait très grave et 4 % pensaient que ce pourrait être mortel. En comparaison, seulement 6 % des personnes non vaccinées et 14 % de celles ayant reçu deux doses pensaient que si elles contractaient la COVID-19, cela serait grave ou mortel. Sept.-oct. 2021 Parmi ceux qui avaient déjà reçu au moins une dose (n=4527), 62 % ont déclaré qu’ils recevraient un vaccin de rappel dès qu’il serait disponible, 20 % en recevraient un, mais préféreraient attendre, 9 % ne recevraient pas de rappel, 8 % n’étaient pas sûrs et 1 % ont déjà reçu un rappel. Les Canadiens âgés de 18 à 24 ans (15 %) et de 35 à 44 ans (13 %) étaient les moins susceptibles de recevoir un rappel, alors que la moyenne est de 9 %. En revanche, 75 % des personnes âgées de plus de 65 ans recevaient un rappel dès que possible. 15 % des anciens électeurs du Parti conservateur du Canada et 10 % des anciens électeurs du Bloc Québécois déclarent qu’ils ne recevront pas de ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 12
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Étude Méthode Résultats rappel, contre 2 % des anciens électeurs libéraux et 3 % des anciens électeurs néo-démocrates. Léger (2021) 33, Une enquête en ligne a été Janvier 2022 41, 42 menée auprès d’adultes 81 % pensent que se faire vacciner, y compris recevoir littérature grise canadiens et américains des doses supplémentaires du vaccin si nécessaire, (18 ans et +) afin d’évaluer est efficace pour assurer une protection contre la la perception des vaccins et COVID-19. Étude les intentions de La croyance en l’efficacité de la vaccination, y compris longitudinale vaccination. Les données l’administration de doses de rappel, était la plus forte canadiennes sont résumées chez les personnes âgées de plus de 55 ans, celles Canada et États- ici et les données des États- vivant dans des zones suburbaines et celles déjà Unis Unis se trouvent dans la complètement vaccinées (deux doses). Août 2021-janv. section États-Unis. Déc. 2021 2022 78 % sont favorables à l’accélération de l’introduction Août 2021,1 515 Canadiens, des troisièmes doses pour certaines populations et 1 005 Américains 22 % y sont opposés. 2 021 décembre, Le soutien à l’accélération de l’introduction de la 1 547 Canadiens, troisième dose était plus élevé au Québec, chez les 1 004 Américains personnes âgées de 55 ans et plus et chez celles qui 20 janvier 2002,1 étaient déjà complètement vaccinées (deux doses). 547 Canadiens, Août 2021 1 014 Américains 58 % des répondants ont convenu que si les études montrent qu’une troisième dose est nécessaire pour ceux qui ont initialement reçu AstraZeneca, ils obtiendraient une troisième dose, tandis que 7 % se sentent à l’aise comme ils étaient, et 35 % n’ont pas reçu AstraZeneca (2). Nanos (2021) Une enquête hybride par Déc. 2021 22, 43 téléphone et en ligne a été 89 % recevraient une troisième dose lorsqu’elle serait menée auprès d’adultes disponible, 9 % ne le feraient pas et 2 % n’étaient pas littérature grise (18 ans et +) à travers le sûrs. L’intention d’obtenir une troisième dose est en Canada pour évaluer hausse à partir de septembre-octobre 2021. Étude l’intérêt de recevoir une Par province, c’est dans les provinces de l’Atlantique longitudinale troisième dose du vaccin (93,3 %), au Québec (90,1 %), en Ontario (90 %), en contre la COVID-19. Colombie-Britannique (85,2 %) et dans les Prairies Canada (82,5 %) que le niveau d’intérêt pour une troisième Sept.-déc. 2021 Sept.-Oct. 2021 (n=1017) dose est le plus élevé. Les personnes âgées de 55 ans et plus (96,6 %) Déc. 2021 (n=1005) étaient plus intéressées par une troisième dose que celles âgées de 35 à 54 ans (88,1 %) et de 18 à 34 ans (76,5 %). ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 13
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Étude Méthode Résultats Les hommes étaient légèrement plus enclins à recevoir un rappel que les femmes (89,7 % contre 86,8 %). Sept.-oct. 2021 84 % étaient intéressés par une troisième dose, 10 % n’étaient pas intéressés, 3 % étaient incertains et 3 % n’étaient pas vaccinés. Par province, le niveau d’intérêt le plus élevé a été constaté en Colombie-Britannique (87,9 %), en Ontario (86,1 %), au Québec (82,7 %), dans les provinces de l’Atlantique (81,3 %) et dans les Prairies (78,5 %). Les personnes âgées de 55 ans et plus (89,8 %) étaient plus intéressées par une troisième dose que celles âgées de 35 à 54 ans (83,2 %) et de 18 à 34 ans (76,1 %). Les hommes étaient légèrement plus enclins à recevoir un rappel que les femmes (84,2 % contre 83,5 %). Statistique Une enquête en ligne 85,8 % des Canadiens de plus de 12 ans déclarent Canada (2022) menée par Statistique qu’ils sont très ou assez susceptibles de recevoir une 14 Canada dans le cadre de dose de rappel. littérature grise Les personnes âgées de 29 à 35 ans étaient les moins l’Enquête sur la santé dans susceptibles d’avoir l’intention de recevoir un rappel nouveau les collectivités canadiennes (81,9 %), contre 84,1 % des personnes âgées de 12 à (ESCC) a permis d’évaluer 17 ans et de 18 à 34 ans, 86,6 % des personnes âgées Étude les comportements des de 50 à 64 ans et 92,1 % des personnes âgées de plus longitudinale Canadiens pour préserver de 65 ans. leur propre santé ainsi que Un peu plus de femmes que d’hommes seraient celle des autres. À partir de susceptibles de recevoir un rappel (86,8 % contre Canada 84,7 %). septembre 2021, les Sept. 2020-nov. C’est à l’Î.-P.-É. que l’intention d’obtenir un rappel répondants ont été était la plus élevée. (92,7 %), suivi de T.-N.-L. (92,5 %), 2021 interrogés sur leur N.-É. (91,0 %), Ont. (88,5 %), N.-B. (87,9 %), C.-B. probabilité de recevoir un (87,1 %), Sask. (86,8 %), Man. (86,2 %), Alb. (81,1 %) et rappel. Environ Qc (81,0 %). 130 000 Canadiens âgés de Les personnes vivant dans des ménages composés de plusieurs personnes étaient plus nombreuses à avoir 12 ans et plus sont l’intention de recevoir des rappels que celles vivant interrogés lors de chaque dans des ménages composés d’une seule personne cycle d’enquête, un résident (86,2 % contre 84,4 %). par foyer étant invité à 87,2 % des immigrants qui vivent au Canada depuis répondre à l’enquête. longtemps ont l’intention de faire un rappel, contre ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 14
COVID-19 – Sommaire des attitudes et de l’adoption des vaccins 1er avril 2022 Étude Méthode Résultats 86,4 % des non-immigrants et 81,6 % des immigrants qui vivent au Canada depuis moins de 10 ans. Parmi les minorités visibles, c’est parmi les Asiatiques du Sud-Est (97,5 %) que l’intention de recevoir un rappel est la plus élevée, suivi des Japonais (95,6 %), des Latino-Américains (95,4 %), des Chinois (91,7 %), des Asiatiques occidentaux (91,3 %), des Philippins (89,8 %), des Arabes (88,9 %) et des autres (82,8 %). Asiatiques du Sud-Est (82,4 %) et Noirs (71,2 %) contre 86,2 % pour les minorités non visibles. 86,3 % des répondants non autochtones avaient l’intention de recevoir une dose de rappel, contre 79,3 % des personnes ayant une identité des Premières Nations ou 79,3 % des Métis. Les personnes ayant un niveau d’éducation post- secondaire étaient plus susceptibles d’avoir l’intention de recevoir un rappel (87,6 %) par rapport à celles ayant un niveau d’éducation secondaire (83,5 %) ou inférieur au niveau secondaire (79,7 %). Les répondants de la communauté LGBTQ+ étaient plus susceptibles que les non-LGBTQ2+ d’avoir l’intention de recevoir un rappel (91,8 % contre 86,0 %). Les personnes souffrant de pathologies sous-jacentes étaient plus susceptibles de vouloir un rappel que les autres (88,3 % contre 84,3 %). Royaume-Uni (n=5) Office for Une enquête en ligne a été 71 % des répondants ayant reçu au moins une dose National menée auprès d’un groupe avaient reçu une dose de rappel, contre 61 % de Statistics (2022) de 719 étudiants l’ensemble des étudiants. 32 universitaires dans le cadre Les étudiants qui vivaient dans une propriété dont ils de l’enquête Student Covid- étaient propriétaires ou locataires privés étaient plus littérature grise 19 Insights afin d’évaluer nombreux à avoir reçu une troisième dose que ceux nouveau leur acceptation ou leur qui vivaient dans des résidences universitaires ou intention d’accepter la dose chez des parents ou des membres de la famille. Étude de rappel. Parmi ceux qui n’avaient pas reçu de rappel, 67 % ont transversale déclaré qu’ils étaient susceptibles de recevoir une dose de rappel, 13 % étaient peu susceptibles et 11 % étaient incertains. ROYAUME-UNI Les principales raisons invoquées par les personnes Févr.-mars 2 022 peu enclines à recevoir une dose de rappel sont la crainte des effets secondaires (39 %), le fait de ne pas croire qu’elles ont besoin d’un rappel parce qu’elles ASPC SCIENCE ÉMERGENTES - RÉSUMÉS 15
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