L'évidence DJOKOVIC - Naomi Osaka, tsunami sur New York
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US OPEN 2018
Naomi Osaka,
tsunami sur
New York
L’évidence
Octobre 2018 - Numéro 501
DJOKOVIC
S OMMAIR N°501 - Octobre 2018
E
108
88 114
SUR LA PLANÈTE TENNIS
12 ON EN PARLE 18 AGENDA 20 BONS ET REBONDS
EN SCÈNE L’ART & TIE-BREAK
30 US OPEN HOMMES LA MANIÈRE 114 TICS ET TOCS
96 TECHNIQUE Les serviettes
48 US OPEN FEMMES
Le jeu sur dur 118 GLOBE TENNIS
62 AUTRES RÉSULTATS La Bolivie
64 LES FRANÇAIS 103 CONNECTÉ
120 JEU, SET & MARQUES
68 LES ANNALES DE LA RÉDAC 104 À PRENDRE À L’ESSAI
124 EN TRIBUNE
128 TOP 100
TENNIS INSIDE CORPS 129 CARRÉ DE SERVICE
130 IL Y A PRESCRIPTION
74
COUPE DAVIS & ACCORDS
La réforme 108 FORME
82
FACE-À-FACE Kinesio taping vs strapping
Mikhail Youzhny
112 S
ANTÉ
88
PSYCHO L’index glycémique
Bien dans son assiette ?
10 TENNIS MAGAZINE
©JUERGEN HASENKOPF/BPI/REX/SHUTTER-
STOCK/SIPA
30
74
82
US OPEN 2018
96
©
TENNIS MAGAZINE
CH
E NO IN
UVELLE/SIPA
11
EN SCÈNE
Deux mois après sa victoire à
Wimbledon, Novak Djokovic, 31 ans,
confirme son retour au premier plan
en s’adjugeant, haut la main, son 3e
US Open. En finale, il domine Juan
Martin Del Potro (6/3, 7/6, 6/3),
présent en finale à New York neuf
ans après y avoir décroché son seul
et unique trophée en Grand Chelem.
Le Serbe remporte ainsi un 14e titre
Majeur, comme son idole Pete
Sampras.
De notre envoyé spécial à New York Jean-Baptiste Baretta
(avec Rémi Bourrieres)
30 TENNIS MAGAZINE
DJOKOVIC
TAILLE
PATRON
©KIRSTY WIGGLESWORTH/AP/SIPA
TENNIS MAGAZINE 31
EN SCÈNE
NAOMI OSAKA
LE TYPHON
ET LA FOUDRE
À l’issue d’une finale marquée par un
véritable « psychodrame » entre
Serena Williams et le corps arbitral,
Naomi Osaka a joué le match parfait
pour terrasser son idole (6/2, 6/4 en
1h19) et remporter à 20 ans son premier
titre du Grand Chelem. Hommes et
femmes confondus, elle est la première
Japonaise à décrocher un titre majeur.
48 TENNIS MAGAZINE
©TIM CLAYTON - CORBIS/GETTY IMAGES TENNIS MAGAZINE 49
COUPE DAVIS/RÉFORME
UNE coupe
franche
La coupe Davis est morte, vive la coupe Davis ! Le 16 août, la Fédération
internationale a officialisé une réforme radicale de son épreuve emblématique,
qui n’avait pour ainsi dire jamais changé – ou très peu – en 118 ans. Une décision
vitale selon elle, qui a pourtant provoqué une vague d’émotion sans précédent.
Comment et pourquoi en est-on arrivé là ? Quelles conséquences pour l’avenir
du Saladier d’argent ? Après le choc, on fait le point…
Par Rémi Bourrieres - illustration : Cédric Pinchon
V oilà, c’est fini… À vrai dire, c’était tellement
« énorme » que personne n’y croyait vraiment ou
n’osait vraiment y croire. Pas même des gens aussi
haut placés qu’Amélie Mauresmo, nommée capi-
taine de l’équipe de France deux mois avant l’adoption d’une
réforme dont elle était une farouche opposante, à l’instar de
la majorité du tennis français hormis ses dirigeants et notam-
Puis concoctée dans le plus grand secret en collaboration avec
le groupe Kosmos, un fonds d’investissement européen dirigé
par le footballeur espagnol du FC Barcelone Gerard Piqué,
moyennant une injection de capital à hauteur de 3 milliards
de dollars (un peu plus de 2,5 milliards d’euros) sur 25 ans.
Au fond, le débat n’est probablement jamais allé plus loin que
ment son président, Bernard Giudicelli, l’un des maîtres la promesse de ce chèque faramineux. À ce prix-là, Piqué aurait
d’œuvre de la réforme en tant que Chairman du comité de pu proposer de jouer la coupe Davis à la pétanque qu’on se
coupe Davis au sein de la Fédération internationale (ITF). demande si ça n’aurait pas été accepté. Les partisans du « oui »
ne s’en sont d’ailleurs pas cachés : dans l’ombre de la révolution,
Depuis l’annonce sans préavis, en février dernier, de ce projet de c’est moins la formule de la coupe Davis qui était en jeu que
révolution, les débats ont été vifs, âpres, teintés d’une émotion à le développement lui-même de l’ITF, peut-être même la survie
la hauteur de celle que nous aura fait vivre la coupe Davis tout du tennis fédéral dans certaines régions du monde. La coupe
au long de ses 118 ans d’histoire. Mais voilà, c’est donc fini… Davis, là-dedans, n’était qu’un prétexte. Presque un sacrifice.
Le 16 août, à l’hôtel Ritz-Carlton d’Orlando (Floride), les 120
délégués de l’ITF ont voté à 71,43% (325 voix contre 130), L’argument de l’argent était « massue » pour convaincre les
soit plus des deux-tiers requis, l’adoption de la réforme. Une nations les plus pauvres qui ont fait basculer le vote. C’est d’ail-
réforme promise par le président de l’ITF, l’Américain David leurs ce qui a principalement chagriné dans cette histoire, plus
Haggerty, qui en avait fait le cheval de bataille de son mandat. qu’une révolution peut-être nécessaire : ce sentiment
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FACE-À-FACE
MIKHAIL YOUZHNY
saluevous
bien
C’EST À SAINT-PÉTERSBOURG, TOURNOI QU’IL AVAIT
REMPORTÉ EN 2004, que Mikhail Youzhny a décidé de faire
ses adieux au tennis en ce mois de septembre. À 36 ans, le Russe
tire ainsi un trait sur 19 ans de carrière, sans grande nostalgie
mais en mesurant le fait d’avoir évolué aux côtés de « monstres »
du jeu. Deux jours avant son abandon rocambolesque à l’US
Open – perclus de crampes, il n’a pu achever son 1er tour face
à Baghdatis –, le Moscovite est revenu pour Tennis Magazine
sur certains moments clés de sa carrière. Et notamment son
fameux match face à Paul-Henri Mathieu en finale de la coupe
Davis 2002. Voici donc un dernier rendez-vous avec le sanguin
(mais réfléchi) Mikhail Youzhny.
Propos recueillis à New York par Jean-Baptiste Baretta.
82 TENNIS MAGAZINE©Monika Majer/RvS.Media/SIPA TENNIS MAGAZINE 83
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