UN BLOC OPÉRATOIRE SANS FUMÉE - Bowa

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UN BLOC OPÉRATOIRE SANS FUMÉE - Bowa
UN BLOC OPÉRATOIRE
SANS FUMÉE

EFFETS DU GAZ DE COMBUSTION | CONTEXTE JURIDIQUE | SOLUTION DE BOWA | FAQ | RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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2
SOMMAIRE
1       | EFFETS DU GAZ DE COMBUSTION                                 4

1.1     |   Composition qualitative et particulaire                   4
1.1.2   |   Polluants organiques                                      5
1.1.3   |   Polluants anorganiques                                    5
1.1.4   |   Polluants biologiques                                     5
1.2     |   Effets des composants                                     6
1.2.1   |   Particules                                                6
1.2.2   |   Polluants chimiques                                       6
1.2.3   |   Polluants biologiques                                     8
1.3     |   Effets sur la santé                                       8
1.3.1   |   Effets généraux                                           8
1.3.2   |   Effets spécifiques                                        8

2       | § CONTEXTE JURIDIQUE §                                     10

2.1     |   Allemagne                                                10
2.2     |   Australie	                                               10
2.3     |   Danemark                                                 11
2.4     |   Canada                                                   11
2.5     |   États-Unis                                               11
2.6     |   Royaume Uni                                              11

3       | SOLUTION DE BOWA                                           12

4       | FAQ – BOWA EN MATIÈRE D’ASPIRATION DES GAZ DE COMBUSTION   14

5       | RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES                                15

                                                                           3
1                   EFFETS DU GAZ
                    DE COMBUSTION(1)

La fumée générée lors d’interventions chirurgicales et d’incisions à l’aide de courant HF ou d’un laser est à l’origine d’une pollution
olfactive. Néanmoins, rares sont les personnes concernées qui s’interrogent sur les risques pour la santé que pourraient présenter
ces procédés émettant des gaz, des vapeurs et des particules solides(2). L’exposition a lieu dans une charge mixte complexe de type
biologique, cellulaire, particulaire et gazeux ou à l’état de vapeur. Bien souvent, cette charge est non négligeable car lors d’interven-
tions chirurgicales diverses telles que la réduction d’un cancer, la résection d’une tumeur, du péritoine pariétal, de différents organes
internes ainsi que l’électrocoagulation de nodules tumoraux à la surface du péritoine viscéral peut durer de 2 à 12 heures ; pouvant
ainsi entraîner une exposition prolongée au gaz chirurgical (3).

Avant même d’étudier les dangers potentiels de ces procédés, il est important de déterminer les composants des fumées chirurgicales
d’un point de vue qualitatif et, si possible, quantitatif.

1.1 |     COMPOSITION QUALITATIVE                tensité d’action de l’énergie sur les tissus.   à un diamètre de particule de 0,1 μm). Le
          ET PARTICULAIRE                        Indications selon l’instrument utilisé (5) :    prélèvement a été effectué à hauteur des
                                                 • Électrocautère : diamètre de parti-           voies respiratoires. Lors de la cautérisa-
Selon le procédé mis en œuvre et les tis-            cules moyen d < 0,1 μm                      tion de cancers péritonéaux réalisée à des
sus traités, la composition quantitative de      • Laser (enlèvement de tissus) : dia-           tensions élevées, les résultats indiquent
la fumée est sujette à d’importantes varia-          mètre de particules moyen d env.            une exposition plus importante que lors de
tions (4). Il est toutefois possible d’obtenir       0,3 μm                                      la mise en œuvre de procédés classiques
un aperçu de la composition qualitative.         • Scalpel ultrasonique : diamètre de            (par ex. lors de la résection d’un cancer
Le paragraphe suivant en est une démons-             par­ticules moyen d env. 0,35 – 6,5 μm.     du colon). Les valeurs cumulées se si-
tration. Sur le plan physiologique, la va-                                                       tuent à 9,3 x 106 particules / (ml h) contre
peur d’eau est le composant principal de         Cela signifie qu’une très grande partie de      4,8 x 10 5 particules / (ml h) pour les pré-
la fumée et des aérosols. Sa teneur est          ces particules de fumé est inhalée et peut      lèvements sur la personne et à 2,6 x 10 6
estimée à près de 95 %, ce qui dépend            se déposer dans les alvéoles pulmonaires.       particules / (ml h) contre 3,9 x 10 4 pour les
probablement du type de tissu traité.            Les mesures réalisées tout au long d’in-        prélèvements dans l’air ambiant (6).
Cette vapeur d’eau agit tel un moyen de          terventions sur des cancers péritonéaux
transport pour les autres composants (4).        ou d’autres interventions sur l’appareil di-    Les résultats sont confirmés par d’autres
                                                 gestif se situaient entre 1 et 10 μm pour       mesures, lors desquelles l’exposition aux
La taille des particules correspondantes         les particules « classiques » et entre 0,02     particules ultrafines (0,01 à 1 μm) a été
s’étend de plus de 200 micromètres à             et 1 μm pour les particules « nanomé-           évaluée durant différentes interventions
moins 10 nanomètres. Le diamètre moyen           triques » (Remarque : dans la littérature,      chirurgicales (7). Les procédés présentant
des particules dépend entre autres de l’in-      la limite aux « nanoparticules » est définie    les valeurs d’exposition les plus élevées

4
sont l’électrocautérisarion et la coagula-
tion des tissus réalisée au laser Argon. Les
rédacteurs ont constaté des concentrations
moyennes de 1 930 particules / cm 3 avec
                                                                              CH3
une valeur maximale de 183 000 pour
l’électrocautérisation d’adhérences tissu-
laires. Les concentrations les plus élevées
ont été mesurées lors d’une intervention
pratiquée sur un hémangiome hépatique :
en moyenne 12 200 – valeur maximale
490 000 particules / cm 3. Contrairement à
l’ablation de la vésicule biliaire, l’ablation
d’une tumeur dans la région rétropérito-                          Éthylbenzène                                Risque biologique
néale et l’opération d’une hernie inguinale
génèrent une pollution élevée.
                                                    tels que l’ammoniaque. Ces substances         vettes. L’intérieur de ces éprouvettes a
1.1.2 | POLLUANTS ORGANIQUES                        provoquent une irritation des voies respi-    ensuite été irradié au laser et la fumée en
                                                    ratoires ou des hypoxies tissulaires.         résultant collectée. Celle-ci contenait des
De nombreux produits de pyrolyse orga-                                                            germes viables et en particulier des sta-
niques ont été trouvés dans la fumée,               1.1.4 | POLLUANTS BIOLOGIQUES                 phylocoques.
sachant que l’énumération suivante n’est
pas exhaustive : les hydrocarbures aroma-           L’évaporation de tissus libère de la fumée    De plus, la présence de virus infectieux
tiques (benzène, toluène, éthylbenzène et           et des aérosols, pouvant contenir d’im-       tels que le VIH (virus de l’immunodéfi-
xylène), l’acide cyanhydrique (HCN), le             portantes quantités de particules. Il peut    cience humaine), le HBV (virus de l’hépa-
formaldéhyde et bien évidemment aussi               s’agir de cellules intactes, de fragments     tite B), le BPV (papilloma-virus bovin) et
les hydrocarbures polycycliques aroma-              de cellules, de cellules sanguines et de      le HPV (papilloma-virus humain) (9) a pu
tiques(8). Plusieurs rédacteurs(4, 8, 9) ont ten-   fragments viraux d’ADN.                       être démontrée dans la fumée. Le type
té de déterminer avec plus de précision                                                           d’exposition aux microorganismes dépend
les composants chimiques contenus dans              Des bactéries viables ont également pu        en grande partie du type d’intervention
la fumée. Ils en concluent entre autres que         être cultivées à partir de la fumée du la-    réalisé. La plupart des études sont consa-
la composition de la fumée est très diverse         ser, à savoir le Bacillus subtilis, le Sta-   crées au papilloma-virus humain. L’ADN
et qu’elle dépend du type d’intervention et         phylococcus aureus mais aussi des my-         de ce virus a ainsi pu être démontré à plu-
des instruments utilisés.                           cobactéries telles que le Mycobacterium       sieurs reprises dans des échantillons de
                                                    tuberculosis (10).                            fumée générée lors de la coagulation la-
1.1.3 | POLLUANTS                                                                                 ser gynécologique de verrues (9, 12–15). Une
        ANORGANIQUES                                Déjà en 1987, la dispersion et la viabili-    papillomatose laryngée diagnostiquée
                                                    té des bactéries après un traitement par      chez une infirmière a même été reconnue
Comme pour tout processus de combus-                laser CO 2 avaient été examinées(11). Pour    comme maladie professionnelle étant don-
tion, les procédés électrochirurgicaux gé-          ce faire, l’Escherichia coli et le Staphy-    né qu’elle avait assisté lors de traitements
nèrent aussi des oxydes de carbone (CO              lococcus aureus ont été inoculés à un         des papillomatoses (16).
et CO 2), des oxydes de soufre et d’azote           milieu nutritif recueilli dans des éprou-

LISTE QUALITATIVE DES PRINCIPAUX COMPOSANTS CHIMIQUES,
ESSENTIELLEMENT ORGANIQUES PRÉSENTS DANS LA FUMÉE DES
LASERS CHIRURGICAUX(16)

    Acétonitrile        Formaldéhyde                 Butadiène              Propène

    Acétylène           Monoxyde de carbone          Butane                 Pyridine

    Acroléine           Crésol                       Butène                 Pyrrole

    Acrylonitrile       Méthane                      Acide cyanhydrique     Styrène

    Alkylbenzènes       Phénol                       Éthane                 Toluène

    Benzène             Hydrocarbures polycycli- Éthylène                   Xylène                         Papilloma-virus humain
                        ques aromatiques

                                                                                                                                            5
Droit d’auteur Russel Knightley   Les personnes souffrant d’asthme en par-        fumées laser peuvent également être mis
                                                     ticulier présentent assez fréquemment           en évidence dans l’air pollué.
                                                     une hypersensibilité à l’inhalation de par-
                                                     ticules.                                        De plus, il a pu être clairement démon-
                                                                                                     tré que les particules nanométriques pré-
                                                     Par ailleurs, la fumée peut entraîner une       sentent une toxicité différente des parti-
                                                     odeur désagréable souvent qualifiée de          cules microscopiques ou macroscopiques
                                                     dérangeante par le personnel et gênant la       de composition matérielle identique, (par
                                                     visibilité du champ opératoire du chirur-       ex. le dioxyde de titane nanométrique).
                                                     gien.
                                                                                                     1.2.2 | POLLUANTS CHIMIQUES
                                                     1.2.1 | PARTICULES
    Virus de l’immunodéficience humain                                                               Pour des détails toxicologiques sur les
                                                     L’effet des particules sur l’organisme dé-      substances citées dans la section sui-
                                                     pend de leur taille de leur composition         vante, se reporter aux « Fiches toxicolo-
Il est difficile de déterminer la viabilité de       chimique. À titre d’exemple, en Alle-           giques » de l’INRS ou à la base de don-
l’ADN détectée dans la fumée du fait qu’il           magne les particules inférieures à 3 μm         nées « GESTIS » de la DGUV (resp. www.
n’existe pas de test spécifique en ce sens.          sont qualifiées de « fraction alvéolaire »,     inrs.fr et www.gestis.de). Les effets dé-
En 1988, Garden(12) a analysé la présence            tandis que celles inférieures 10 μm sont        crits sont de nature générale et ne se rap-
d’ADN du papilloma-virus bovin (BPV) et du           qualifiées de « fraction thoracique ». Les      portent habituellement pas directement
papilloma-virus humain (HPV) dans la fu-             particules de cette taille sont capables de     aux niveaux de concentration relevés dans
mée de lasers CO2, sans démontrer que cet            pénétrer dans l’arbre bronchique, de s’y        les procédés électrochirurgicaux.
ADN était encore contagieux. Ces travaux             déposer et de causer des lésions cellu-
de recherches ont été complétés par l’ino-           laires. Les effets sont divers et peuvent       HYDROCARBURES AROMATIQUES
culation de la fumée capturée lors de l’abla-        aller de la simple saturation des voies         De manière générale, trois composés
tion de verrues génitales bovines au laser           respiratoires par des particules inertes        chimiques appartiennent à la famille des
CO2 sur trois moutons. Deux moutons sur              (par ex. le dioxyde de titane) à la tumeur      hydrocarbures aromatiques. Le benzène
trois ont développé une tumeur caractéris-           maligne (sinus, bronches), en passant par       classé comme cancérigène pour l’homme
tique dans la région de transmission(12, 17).        une irritation locale (rhinite, bronchite).     par l’IARC peut provoquer une aplasie mé-
                                                     Une partie peut aussi s’introduire dans la      dullaire et des leucémies. Une exposition
Dans le cadre d’un essai in-vitro (18), des          circulation sanguine et provoquer des ef-       aiguë se manifeste par une dépression du
virus IH ont été inoculés à des cultures             fets systémiques toxiques (métaux).             système nerveux central. Sensation de fai-
cellulaires. Ces cultures avaient été ex-                                                            blesse, ivresse, nausée, vertige, céphalée,
posées aux effets de différents dispositifs                                                          anesthésie – ces symptômes surviennent
médicaux générant habituellement des aé-                                                             à des concentrations supérieures à celles
rosols. Seuls les dispositifs générant des                                                           des fumées chirurgicales.
aérosols dits « froids » étaient en mesure
de transmettre des virus viables. La fumée                                                           TOLUÈNE ET XYLÈNE
issue de dispositifs d’électrocoagulation                                                            Le toluène et le xylène ont les mêmes pro-
ou d’incision ne contenait quand à elle                                                              priétés dépressives sur le système nerveux
aucun virus viable.                                                                                  central. De plus, ils provoquent des irri-
                                                                                                     tations de la peau, des yeux et des mu-
Fletcher et al. (19) a démontré la présence                                                          queuses des voies respiratoires.
de cellules de mélanome viables dans la
fumée issue de l’électrocautérisation d’un
mélanome. Au cours d’une intervention
pratiquée dans une plage de puissance
                                                      Perméabilité d’un masque chirurgical
                                                           aux germes et particules
                                                                                                                               O
plus élevée (30 W), le nombre de cellules
viables était plus faible qu’à 10 W.
                                                                                                         H2C
1.2 |     EFFETS DES                                 Il a pu être démontré que les particules                                         H
          COMPOSANTS                                 de saleté aériennes ultrafines issues des
                                                     gaz d’échappement de l’industrie ou
La fumée générée par la chirurgie peut,              de moteurs diesel présentent des effets                         Acroléine
selon la dose, provoquer les symptômes               toxiques nuisant à la santé de l’homme
d’une intoxication aiguë avec céphalées,             (allergies des voies respiratoires, rhinites,
faiblesse, nausée, faiblesse musculaire              bronchites, troubles cardiovasculaires en       ALDÉHYDES
ainsi qu’irritations des yeux et des voies           particulier chez les personnes sensibles).      Le formaldéhyde, l’acétaldéhyde et l’acro-
respiratoires.                                       Certains composants détectables dans les        léine sont trois irritants qui irritent les

6
voies respiratoires. Ils agissent à faible     tels que certains hétérocycles (par ex. les    ganisme par voie buccale, cutanée ou res-
concentration et peuvent causer des lé-        benzonaphtothiophènes) ou HAP substi-          piratoire et après une forte contamination,
sions de la muqueuse bronchique signi-         tués peuvent présenter une activité géno-      les personnes souffrent rapidement d’une
ficatives. Par ailleurs, le formaldéhyde est   toxique.                                       irritation oculaire avec conjonctivite,
un allergène pour la peau et les organes                                                      céphalées, sensation d’ivresse, troubles
respiratoires et cancérigène pour les si-      CRÉSOLS                                        visuels et auditifs, tachycardie et dyspnée.
nus.                                           Les trois crésolisomères peuvent altérer le
                                               système nerveux et provoquer des troubles      Une exposition répétée entraîne vomisse-
HYDROCARBURES POLYCYCLIQUES                    digestifs ainsi que des dermatoses. En         ments, perte d’appétit, troubles neurolo-
AROMATIQUES                                    outre, des lésions hépatiques, rénales et      giques, céphalées, sensation d’ivresse et
Les troubles observés avec les hydrocar-       pulmonaires plus ou moins graves ont été       dermatoses.
bures polycycliques aromatiques (HPA)          observées. Les crésols pénètrent dans l’or-
comprennent irritation des yeux, du nez,                                                      PHÉNOL
de la région pharyngée, de la peau et des                                                     Le phénol irrite les yeux ainsi que la
voies respiratoires, fatigue intense, cépha-                                                  muqueuse des yeux et des voies respira-
lées, nausée et troubles du sommeil.                                                          toires. Une exposition chronique entraîne
Certains rapports font état d’affections                                                      troubles de la déglutition, diarrhée, hé-
pulmonaires non malignes telles que la                                                        maturie, perte d’appétit, céphalée, étour-
bronchite, l’emphysème et l’asthme.                                                           dissements, troubles comportementaux,
                                                                                              urine sombre et érythèmes temporaires.
Une série d’hydrocarbures polycycliques
aromatiques (dont le benzo[a]pyrène ou                                                        ACIDE CYANHYDRIQUE
le dibenzo[a,h]anthracène) possède des                                                        Les quantités d’acide cyanhydrique (HCN)
effets cancérigènes prouvés et a été clas-                                                    présentes dans la fumée laser ne peuvent
sée comme substance cancérigène de ca-                                                        causer de symptômes aigus, or une intoxi-
tégorie 2, et dans certains cas même de                                                       cation chronique ne peut être exclue chez
                                                            Risque pour la santé
catégorie 1B par l’Union européenne. De                                                       les personnes fréquemment exposées.
même, d’autres composés aromatiques                                                           Une telle intoxication se manifeste géné-

COMPOSÉS CHIMIQUES DE LA FUMÉE
CHIRURGICALE ET EFFETS SUR VOTRE SANTÉ(27)
    Acétonitrile 1                             Créosote 3                                     2-méthylfurane

    Acétylène                                  1-décène                                       6-méthylphénol

    Acide cyanhydrique 1                       2,3-dihydro-indène 1                           2-méthylpropanol

    Acide palmitique                           Éthane                                         HAP3

    Acroléine 1                                Éthylène                                       Phénol1, 9

    Acrylonitrile 1,2,5                        Éthylbenzène                                   Polypropylène 1,8

    Alkylbenzènesulfonate                      Formaldéhyde1,2,4,8                            Pyridine 1,11

    Benzaldéhyde 1                             Furfural 1,2,9                                 Pyrrole

    Benzène   1,3,4,9,11
                                               Indole   1
                                                                                              Styrène 1

    Nitrobenzène                               Isobutane                                      Toluène 9,11

    Butadiène 1 2,4.9                          Méthane                                        Xylène 11

    Disulfure de carbone 1,6,7                 3-méthylbutane                                 m-Crésol 1,11

    Monoxyde de carbone 7

    1.   Irrite la peau et les voies respiratoires                     8. Possible sensibilisation des voies respiratoires
    2.   Suspicion de cancérogénicité chez l'homme                     9. Suspicion de tératogénicité chez l'animal
    3.   Cancérogénicité démontrée chez l'homme                        10. Suspicion de tératogénicité chez l'homme
    4.   Suspicion de mutagénicité chez l'homme                        11. Dépression du système nerveux central
    5.   Suspicion de mutagénicité chez l'animal                       Les substances non identifiées sont soit insuffisamment carac-
    6.   Altère le sperme chez l'homme                                 térisés sur le plan toxicologique, ou présentent à forte concen-
    7.   Asphyxiant et toxique pour l'embryon et le fœtus              tration un effet exclusivement asphyxiant.

                                                                                                                                          7
RISQUES POSSIBLES POUR LA SANTÉ LIÉS AUX FUMÉES CHIRURGICALES(12)

    Irritations oculaires                                             Hypoxie, engourdissement

    Larmoiement                                                       Coliques

    Éternuement                                                       Douleurs cardiovasculaires

    Irritations du rhinopharynx                                       Hépatite

    Altération ou inflammation chronique des voies respira-
                                                                      Infection au VIH
    toires (bronchite, asthme, emphysème)

    Maux de tête                                                      Dermatoses

    Faiblesse                                                         Anémie

    Nausées, vomissements                                             Leucémie

    Angoisse / Anxiété                                                Carcinome

ralement par des céphalées, une sensa-         1.2.3 | POLLUANTS BIOLOGIQUES                    à de la fumée issue du laser CO 2 a donné
tion de faiblesse, des vertiges, des trem-                                                      lieu à une irritation pulmonaire.
blements, la nausée, des vomissements,         Il n’existe que très peu de travaux don-
des maux d’estomac, une perte de poids         nant une idée des dangers liés aux effets        Cet effet était moins prononcé lorsque la
et une conjonctivite. De plus, des troubles    biologiques de l’inhalation de fumée laser       fumée était d’abord dérivée par un sys-
thyroïdiens peuvent également survenir.        et issue de l’électrochirurgie HF au bloc        tème d’aspiration usuel. Aucun effet (ni
                                               opératoire. Outre les effets généraux, il a      clinique, ni histologique) n’a été consta-
MONOXYDE DE CARBONE                            été principalement tenu compte des effets        té lorsque les rats étaient exposés à une
Les symptômes d’un début d’intoxication        mutagènes et cancérigènes (21).                  fumée ayant préalablement traversé un
sont plutôt non spécifiques : céphalée,                                                         système de filtration à haute performance
vertige, sensation de faiblesse et troubles    1.3 |     EFFETS SUR LA                          avec capture de particules d’une taille
digestifs. Les formes les plus graves                    SANTÉ                                  maximale de 0,1 micromètre.
peuvent entraîner le coma et la mort ; de
sérieuses séquelles neurologiques à long       1.3.1 | EFFETS GÉNÉRAUX                          Freitag et al. (24) démontre également l’ef-
terme sont possibles. La problématique                                                          fet irritant de la fumée laser sur la res-
de l’intoxication chronique fait l’objet       Les effets / symptômes généraux ont été          piration. La concentration à laquelle les
de discussions. Elle est supposée être le      recensés dans une section sur la base des        moutons ont été exposés était de 0,92 mg
point de départ d’une lésion vasculaire        composants habituels (connus) de la fu-          de particules / l d’un diamètre moyen de
et augmenter le risque de l’infarctus du       mée laser (5). Ce répertoire ne provient pas     0,54 micromètre. Dans ce cas précis, l’ef-
myocarde tout comme celui de certaines         d’une enquête épidémiologique, mais il           fet irritant a été évalué via une analyse
affections neurologiques dont la maladie       s’agit d’une liste mentionnant les dangers       cellulaire obtenue par lavage broncho-al-
de Parkinson. Le tableau suivant résume        théoriquement possibles de ces compo-            véolaire.
les principaux effets toxiques de différents   sants. Elle regroupe les effets aigus (irri-
polluants contenus dans la fumée laser (20).   tation) et chroniques (cancers) possibles        1.3.2 | EFFETS SPÉCIFIQUES
                                               des substances individuelles.
COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS                                                                    Jusqu’ici, seules la génotoxicité et la cy-
Une partie des polluants organiques ap-        La possibilité d’une irritation des voies        totoxicité étaient évaluées comme effets
partient au groupe hétérogène des « com-       respiratoires a été démontrée dans deux          spécifiques des fumées chirurgicales. Or,
posés organiques volatils » (COV), un mé-      études préliminaires menées par Baggish          le nombre d’examens est faible et ne per-
lange de substances issues de différentes      et ses collaborateurs (22, 23). Lors d’une de    met pas de tirer de conclusions définitives.
familles chimiques, pouvant être déce-         ces études réalisées sur des rats, l’instilla-
lées dans l’air d’habitations à différentes    tion intra-alvéolaires de particules issues      GÉNOTOXICITÉ
concentrations.                                de l’évaporation de cellules par laser CO 2      Seule la mutagénicité des effets étudiés
                                               a provoqué une pneumonie congestive in-          dans les conditions de l’essai a été exa-
                                               terstitielle, une bronchiolite et un emphy-      minée à l’aide d’un test d’Ames (avec ou
                                               sème. L’autre essai avec des rats exposés        sans activateurs). Tomita et al.(25) a éva-

8
lué le potentiel mutagène de la fumée          tectomie au scalpel électrique. Le produit    CYTOTOXICITÉ
d’un laser CO2 utilisé sur la muqueuse         de condensation ainsi obtenu a également      La fumée générée dans des conditions
de la langue d’un chien. Les produits de       été testé avec les souches de Salmonella      d’essai par des incisions répétées à l’aide
condensation provenaient de l’aspiration       TA 98 et TA 100. En présence d’un acti-       d’un bistouri électrique à haute fréquence
de la fumée via un papier filtre et de leur    vateur métabolique (S9 Mix issu du foie       sur un foie de porc, a été dirigée sur une
dilution ultérieure avec du DMSO (dimé-        de rats après induction par Aroclor 1254),    culture de cellules d’un mammacarcinome
thylsulfoxyde). Le mélange ainsi obtenu a      une activité mutagène a été démontrée         (MCF-7). La viabilité de cette culture cel-
été contrôlé avec les souches de Salmo-        avec le TA 98.                                lulaire s’est vue réduite d’au moins 30 %,
nella TA 98 et TA 100 utilisées dans le                                                      indiquant ainsi une cytotoxicité de la fu-
test d’Ames. Le résultat était positif au TA   Bien que ces résultats soient positifs, ils   mée. Cet essai mené dans des conditions
98 (avec et sans activation métabolique)       ne sont malheureusement pas très nom-         particulières (atmosphère hélium) n’est
et au TA 100 (avec activation métabolique      breux. Ils ne sont pas forcément représen-    toutefois pas vraiment représentatif de la
S9-Mix issue du foie de rats après induc-      tatif de chaque type de fumée généré par      fumée des blocs opératoires (27).
tion par polychlorobiphényle).                 les lasers en fonction de leur puissance,
                                               du tissu traité et de l’environnement.
Dans une analyse (26) similaire, un échan-
tillon de l’air a été obtenu lors d’une mas-

Avec l’aimable autorisation du Comité de l’Association internationale de la sécurité sociale pour la santé au travail des professionnels
de la santé repris de : Eickmann U, Falcy M, Fokuhl I, Rüegger M, Bloch M, Merz B. Fumées chirurgicales : dangers et mesures de
protection. éd. : Comité international de l’AISS pour la prévention sociale pour la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles dans le secteur santé. 2011.

Comprend en outre aussi une illustration de l’expérience chez l’homme ainsi qu’une synthèse d’évaluation.

                                                                                                                                      9
2                  CONTEXTE
                   JURIDIQUE

Il existe depuis des années une réglemen-      vérifier s’il est possible de la capturer à la   3. Dans le cadre de l’instruction selon l’ar-
tation obligatoire en matière de protection    source, par ex. à l’aide de pièces à main        ticle 2 de la MPBetreibV (Ordonnance al-
du travail dans de nombreux pays occi-         avec aspiration intégrée ou d’un système         lemande sur les exploitants de dispositifs
dentaux. Aux États-Unis, au Canada et au       d’aspiration locale séparée.                     médicaux) et l’article 14 de la GefStoffV
Danemark par exemple, l’aspiration des                                                          (Décret sur les substances dangereuses),
fumées est obligatoire. Depuis septembre       2. Les dispositifs dont l’utilisation gé-        les employés doivent en particulier être
2014, l’Allemagne applique la Directive        nère de la fumée chirurgicale doivent            informés des mécanismes de formation de
TRGS 525(28) réglementant l’aspiration         uniquement être utilisés dans des salles         la fumée et des possibilités d’utilisation
des fumées dans les cliniques. Voici ci-       d’intervention (par ex. bloc opératoire)         des dispositifs en émettant un faible ni-
après un aperçu de la réglementation ap-       équipées d’installations de ventilation et       veau de fumée.
plicable dans différents pays.                 d’air conditionné modernes par ex. selon
                                               la norme DIN 1946 partie 4. Cela permet,         4. Lorsque les mesures techniques et or-
                                               lors d’interventions électrochirurgicales ou     ganisationnelles précitées ne permettent
2.1 |     ALLEMAGNE                            laser, d’éviter une exposition significative     pas d’éliminer les dangers liés à la fu-
                                               et prolongée de l’air ambiant à la fumée         mée, il convient de décider dans le cadre
                                               chirurgicale, de manière à ne pas exposer        de l’évaluation des risques si d’autres
TRGS 525, 8.1 FUMÉES CHIRURGI-                 les autres membres du personnel chirur-          mesures de protection sont nécessaires,
CALES (EXTRAIT)                                gical. Toutefois, selon l’intensité d’utilisa-   telles qu’une ventilation optimisée ou
                                               tion de procédés générant de la fumée, il        des demi-masques filtrant de catégorie
Trgs 525, 8.1.2 Mesures de protection          peut s’avérer nécessaire de réduire l’expo-      FFP2 selon la norme DIN EN 149. Le
Le niveau d’émission des fumées dépend         sition locale aux fumées directement sur le      masque médical normal ne constitue pas
de nombreux facteurs influencés par la         champ opératoire par des systèmes d’as-          un moyen adapté pour se protéger des fu-
technique du dispositif et de l’utilisateur.   piration locaux supplémentaires, compte          mées chirurgicales
Les dangers énumérés au point 8.1.1 exi-       tenu d’un risque éventuel d’infection. De
gent, comme pour l’exposition à la fumée       même, d’autres facteurs (par ex. en méde-
du tabac ou à d’autres produits de py-         cine vétérinaire) peuvent nécessiter l’utili-    2.2 |     AUSTRALIE
rolyse, le respect du principe général de      sation de systèmes d’aspiration locaux. La
minimisation de l’exposition et la mise en     recirculation de l’air aspiré dans des salles
œuvre de mesures de protection appro-          d’intervention non équipées d’installations      AUSTRALIAN COLLEGE OF OPERATING
priées :                                       CVC n’est autorisée que si un filtre à char-     ROOM NURSES (ACORN)(29)
                                               bon actif est utilisé en plus du filtre HEPA
1. Il convient d’utiliser des dispositifs      de rétention des particules de fumée, pour       ACORN est une association profession-
conformes à l’état de la technique. Si la      capturer les composants gazeux et à l’état       nelle émettant des normes et des recom-
libération de fumée chirurgicale ne peut       de vapeur.                                       mandations et encourageant ainsi l’excel-
être suffisamment évitée, il convient de                                                        lence en matière de soins périopératoires.

10
La norme suivante a été élaborée par                                                             Équipement de protection individuelle
ACORN :                                            2.4 |    CANADA                               (EPI)
                                                                                                 Maîtriser un danger à sa source est la
Standard S20                                                                                     meilleure façon de protéger les employés.
• Le personnel doit utiliser un équipe-            CANADIAN STANDARDS ASSOCIATION
   ment adapté et suivre les procédures            (CSA) (31)
   appropriées garantissant qu’il n’est                                                          2.6 | ROYAUME-UNI
   exposé à aucune fumée chirurgicale.             La CSA a développé et publié une des
• L’exposition à la fumée chirurgicale             normes les plus complètes en matière de
   lors des interventions doit être mini-          traitement de la fumée chirurgicale.          MEDICINES AND HEALTHCARE
   misée.                                                                                        ­PRODUCTS REGULATORY AGENCY
• Des dispositifs d’aspiration doivent             CSA Z301-13 : Aspiration de la fumée           (MHRA)(33)
   être mis à disposition pour les procé-          lors d’interventions chirurgicales, dia-
   dés générant de la fumée chirurgicale.          gnostiques, thérapeutiques et esthé-          La Medicines and Healthcare Products
   (ACORN 2006)                                    tiques                                        Regulatory Agency (MHRA) est l’organe
                                                   Cette norme expose une approche globale       de régulation de tous les médicaments et
                                                   du traitement de la fumée. Les disposi-       dispositifs médicaux au Royaume-Uni ga-
2.3 |      DANEMARK                                tions de cette norme s’étendent à toutes      rant de leur effet, de leur bon fonctionne-
                                                   les interventions chirurgicales sur la base   ment et de leur sûreté. La MHRA recom-
                                                   d’une évaluation du risque. Les exigences     mande les pratiques suivantes :
AUTORITÉ DANOISE POUR L’ENVIRON-                   générales comprennent entre autres :
NEMENT DE TRAVAIL(30)                              • Les directives et modes opératoires         MHRA DB2008(03) avril 2008
                                                       des installations doivent être rédigés    L’utilisation d’installations d’aspiration
L’autorité danoise pour l’environnement                dans le respect de cette norme.           des fumées est recommandée en matière
de travail est assujettie au ministère du          • L’aspiration des fumées doit être effec-    de chirurgie laser. De plus, il est précisé
travail. L’autorité danoise pour l’environ-            tuée conformément à cette norme.          que les masques et les diffuseurs pour flux
nement de travail est l’organisme promou-          • Si des procédés utilisés sur une instal-    laminaires n’offrent pas une protection
vant la sécurité au travail au Danemark.               lation génèrent de la fumée, des direc-   adéquate contre la fumée chirurgicale.
Au Danemark, cette autorité est respon-                tives prévenant les dangers potentiels
sable de l’application de la loi de protec-            doivent être en vigueur.                  ASSOCIATION FOR PERIOPERATIVE
tion du travail et édite pour les entreprises                                                    PRACTICE (AFPP)(34)
des directives relatives à la protection sa-
nitaire et à la sécurité sur le lieu de travail.   2.5 |    ÉTATS-UNIS                           L’Association for Perioperative Practice
                                                                                                 (AfPP) est engagée dans l’échange d’infor-
Instructions 4 / 2007 et 11 / 2008 de                                                            mations techniques entre ses membres et
l’autorité pour l’environnement de travail         OCCUPATIONAL SAFETY & HEALTH                  dans la collaboration avec d’autres asso-
• L’aménagement d’une installation                 ADMINISTRATION (OSHA)(32)                     ciations professionnelles. L’AfPP n’est pas
    équipée d’un appareil de mesure pour                                                         une autorité de surveillance mais une so-
    l’évacuation locale des polluants (par         À ce jour, OSHA est la seule autorité de      ciété élaborant des recommandations. La
    ex. de la fumée chirurgicale) est obli-        surveillance américaine à qui le Congrès      norme suivante provient de l’AfPP :
    gatoire.                                       des États-Unis d’Amérique a conféré un
• Une telle installation doit disposer             pouvoir réglementaire. Selon une esti-        Norme 2.6 : Laser – Normes et recom-
    d’une fonction de surveillance indi-           mation d’OSHA, chaque année 500 000           mandations pour une pratique périopéra-
    quant lorsque la puissance d’aspira-           membres du corps médical sont exposés         toire sûre
    tion de l’installation est insuffisante.       à la fumée chirurgicale et aux aérosols       Selon cette norme, des installations spé-
• Les installations d’aspiration locales           biologiques. OSHA a déclaré à plusieurs       ciales doivent être utilisées pour aspirer la
    doivent évacuer la fumée chirurgicale          occasions que le traitement de la fumée       fumée. (AfPP 2007)
    au plus près de la source.                     chirurgicale était du ressort de la protec-
• L’air filtré doit être évacué vers l’exté-       tion du travail dans les professions médi-
    rieur (c.-à-d. hors du bloc opératoire).       cales. En outre, OSHA a indiqué que le
                                                   traitement de la fumée chirurgicale était
                                                   couvert par les exigences suivantes :

                                                   Obligation générale de vigilance
                                                   « Chaque employeur doit offrir à ses
                                                   employés un travail et un lieu de travail
                                                   exempts de dangers reconnus entraînant
                                                   ou susceptibles d’entraîner la mort ou des
                                                   blessures graves. »

                                                                                                                                           11
3                   SOLUTION DE
                    BOWA

SHE SHA, le système d’aspiration de la
fumée de BOWA, est conçu pour aspirer et
filtrer la fumée chirurgicale et les aérosols
générés lors de l’utilisation de dispositifs
chirurgicaux séparant les tissus (par ex.
lasers, systèmes électrochirurgicaux et ap-
pareils à ultrasons).

Le système d’aspiration de la fumée
SHE SHA est équipé d’un puissant mo-
teur à vide, extrêmement silencieux et
permettant différents débits. La fumée
chirurgicale est dirigée, par le tuyau
d’aspiration, vers le filtre de l’installation
d’aspiration des fumées SHE-SHA, où
elle est traitée via une série de couches
filtrantes.

SHE SHA met en œuvre un filtre à usage
unique individuel, ce qui simplifie le re-       Au deuxième niveau de filtration, un filtre    bon actif utilisé dans le système d’aspira-
trait et la mise en place du filtre. Le filtre   ULPA (Ultra Low Penetration Air) capture       tion de la fumée SHE-SHA élimine d’abord
est entièrement enveloppé afin d’éviter          les particules et les microorganismes.         les gaz organiques toxiques, puis la va-
toute éventuelle contamination du person-        Son design breveté hautement moderne           peur d’eau et élimine de façon optimale
nel lors de son remplacement.                    (U.S.-Patent Nr. 5874052) permet de            les odeurs.
                                                 filtrer les particules d’une taille de 0,1 à
Un filtre, tel qu’il est utilisé dans le sys-    0,2 micron à une efficacité de 99,999 %.       Au quatrième niveau de filtration, une
tème d’aspiration de la fumée SHE-SHA                                                           mousse expansée empêche que des
de BOWA, filtre la fumée sur 4 niveaux,          Au troisième niveau de filtration, un filtre   particules fines du charbon actif ne
chacun possédant une couche filtrante            à charbon actif de qualité supérieure          s’échappent du filtre.
différente.                                      absorbe et élimine les odeurs et les gaz
                                                 toxiques résultant du puissant réchauffe-      Les éléments de commande électroniques
Au premier niveau de filtration, un pré-         ment des tissus biologiques. Les gaz no-       sur le panneau avant de l’installation
filtre intercepte et élimine les grosses par-    cifs peuvent présenter un risque pour la       SHE-SHA sont simples à utiliser et faci-
ticules et les liquides.                         santé du personnel médical y étant exposé      litent la mise en service et la commande.
                                                 durant des périodes prolongées. Le char-

12
INFORMATIONS TECHNIQUES
Émission acoustique                                              55 dBA max.

Dimensions (hauteur x largeur x profondeur)                      15 cm x 28 cm x 39,5 cm

Débit                                                            708 litres/minute max. (avec un tuyau de 22 mm)

Poids                                                            4,4 kg (5,5 kg avec filtre)

Type de filtre                                                   Filtration à 4 niveaux (préfiltre, ULPA, charbon, post-filtre)

Dimension des particules                                         De 0,1 à 0,2 μm avec un taux d'efficacité de 99,999 %

KIT SHE SHA

                                                                 Aspirateur de fumées SHE SHA
                                                                 sonde d'activation et pédale pneumatique incl.
                                                                 (REF 950-001)

ACCESSOIRES

                                          Manche SHE SHA, réglable en longueur,
   Filtre SHE SHA pour 35 heures                                                          Manche SHE SHA, 2 boutons, couteau,
                                          2 touches, couteau, 3 m, usage unique,
              (2 unités)                                                                  3 m, usage unique, stérile (10 unités)
                                               stérile (10 unités), étui incl.
           (REF 951-001)                                                                        étui incl. (REF 802-032)
                                                       (REF 802-033)

      Tuyau SHE SHA, pour la
                                              Tuyau SHE SHA, pour le manche, 3 m,
  laparoscopie, 3 m, usage unique,
                                                 usage unique, stérile (10 unités)
         stérile (12 unités)
                                                         (REF 952-001)
          (REF 952-200)

                                                                                                                                  13
FAQ – BOWA IN

4                   L’ASPIRATION DU GAZ
                    DE COMBUSTION

L’aération habituelle du bloc opératoire         Un système d’aspiration des fumées per-         Oui, le système d’aspiration des fumées
suffit-elle à protéger contre la fumée           met d’aspirer et de filtrer de façon efficace   est à usage universel. Pour une utilisation
chirurgicale ?                                   la fumée chirurgicale directement à la          avec des appareils HF, relier le câble HF
                                                 source. Les risques sanitaires pour l’uti-      actif au capteur d’activation.
Non, elle ne suffit pas à éliminer les aéro-     lisateur et l’équipe chirurgicale sont ainsi
sols et les gaz à la source.                     nettement réduits.                              À quoi sert le temps de poursuite quant à
                                                                                                 l’aspiration de fumée ?
Un aspirateur chirurgical pour liquides          De plus, l’aspiration de la fumée améliore
conventionnel suffit-il à éliminer les fu-       la visibilité lors de l’intervention.           Le temps de poursuite réglable individuel-
mées ?                                                                                           lement permet d’aspirer la fumée rési-
                                                 Le système d’aspiration des fumées              duelle même à la fin de l’activation HF.
Non, l’aspirateur chirurgical sert en règle      constitue-t-il un facteur acoustique per-
générale à évacuer les liquides. Ce type         turbateur supplémentaire au bloc opéra-         À quoi reconnait-on qu’un filtre est usé ?
d’aspiration peut contaminer le système à        toire ?
vide.                                                                                            Une page indiquant l’état du filtre est in-
                                                 Non, les systèmes d’aspiration des fumées       tégrée à l’écran de l’aspiration. De plus,
De plus, la puissance de l’aspirateur            modernes possèdent un niveau sonore in-         le filtre est automatiquement identifié et
chirurgical d’env. 40 l / min est trop faible.   férieur à 60 dBA, équivalant à un volume        l’état correspondant du filtre est mémo-
Un système d’aspiration des fumées effi-         sonore d’une conversation normale.              risé.
cace doit avoir une puissance d’aspiration
d’au moins 600 l / min.                          Le système d’aspiration des fumées doit-        Que se passe-t-il lorsque le filtre est usé ?
                                                 il, le cas échéant être allumé pendant
Le masque protège-t-il contre la fumée           l’intervention?                                 Même si le filtre est usé, l’intervention
chirurgicale ?                                                                                   chirurgicale en cours peut être achevée
                                                 Non le système d’aspiration des fumées          grâce une durée de vie résiduelle. Le filtre
Non, le masque habituel n’est pas un             s’allume automatiquement lorsque le cou-        doit être remplacé au plus tard pour l’opé-
moyen de protection approprié contre la          rant HF est activé. En cas d’utilisation        ration suivante.
fumée chirurgicale. Il protège uniquement        sans courant HF, l’aspiration peut être ac-
le patient contre l’infection par goutte-        tivée par une pédale.                           L’aspiration de la fumée s’arrête-t-elle à
lettes de l’équipe chirurgicale.                                                                 la fin de l’activation HF ?
                                                 Le système d’aspiration des fumées
À quoi sert un système d’aspiration de           BOWA peut-il être utilisé avec différents       Oui, en cas d’utilisation du capteur d’acti-
la fumée ?                                       types d’appareils ?                             vation, l’aspiration est synchronisée avec
                                                                                                 l’activation HF. Il est en outre possible de
                                                                                                 régler un temps de poursuite individuel.

14
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