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Une chaussure intelligente et des lacets éclairants

Les chercheurs de QinetiQ ont développé une chaussure intelligente futuriste avec de
multiples fonctionnalités, notamment des textiles intelligents, un stockage d’énergie
flexible, un suivi GPS et une surveillance physiologique.

Les chaussures intègrent également un lacet unique développé en collaboration avec des
experts textiles de l’Advanced Textiles Research Group (ATRG) de l’Université de Nottingham
Trent. Ces lacets contiennent de petites diodes électroluminescentes (LED), éclairant pour
améliorer la sécurité des porteurs; idéal pour les joggeurs, les cyclistes et le personnel de
défense et de sécurité dans les environnements sombres.

Les lacets pourraient avoir un certain nombre d’applications à l’avenir, notamment pour
alerter les porteurs de divers signaux tels que la navigation GPS et identifier certaines
menaces identifiées à proximité, agissant comme un système d’alerte précoce non
intrusif. En tant qu’application, cela pourrait être particulièrement avantageux pour les
marchés de la défense, les soldats de première ligne portant la technologie permettant de
détecter les environnements dangereux et utilisant le suivi GPS pour identifier l’emplacement
du personnel manquant.
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Cette technologie pourrait également bénéficier de manière significative au marché des
loisirs, les chaussures intelligentes permettant la sécurité et le bien-être des enfants. D’autres
fonctionnalités telles que des antennes, des capteurs et des micro-générateurs peuvent
également être incorporées dans de tels textiles intelligents dans un proche avenir.

Michelin conçoit des coussins pneumatiques pour les patients
                                     en réanimation

Après 4 mois de co-développement avec le CHU d’Amiens-Picardie, Michelin a mis
à disposition, à titre expérimental, 50 kits de coussins pneumatiques dans des
services de réanimation. Plusieurs tests sont menés dans deux hôpitaux de l’AP-HP
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(la Pitié-Salpêtrière et Beaujon), ainsi qu’au CHU Amiens-Picardie et au CHU de
Clermont-Ferrand (sites d’Estaing et Gabriel Montpied).

Ce dispositif destiné au traitement des patients en situation de détresse respiratoire (mis
en coma et sous assistance respiratoire) permet de les positionner en décubitus
ventral, c’est-à-dire sur le ventre, afin de favoriser leur ventilation. Tout en améliorant
leur confort, ces kits limitent les escarres sur des zones d’appuis comme la cage
thoracique, le bassin ou le visage.

Dès le mois de mars, en réponse à l’appel du Dr Gilles Touati, chirurgien cardiaque au CHU
Amiens-Picardie, Michelin s’est mobilisé à travers plusieurs « task-forces » : un mode de
travail agile pour répondre de manière efficace à des besoins urgents. Pour répondre à
cette   demande,    Michelin    a     immédiatement     constitué   une   équipe   de   six
personnes comprenant des expertises R&D dans différents domaines (textile, plastique,
modélisation) et un LAB apportant une méthodologie design thinking au projet c’est-à-
dire une approche itérative centrée sur les besoins des utilisateurs.

Cette équipe Michelin a ensuite été accueillie au CHU Amiens-Picardie, au sein du plus
grand centre européen de simulation et de pédagogie active en santé SimuSanté® afin de
pouvoir tester le dispositif dans un environnement fidèlement reconstitué. Les
équipements et manœuvres de mobilisation ont notamment été éprouvés sur des
mannequins appareillés ou des patients simulés, hors contexte de soins réel. Cette étape
clef a permis d’aboutir au prototypage du dispositif.

Le kit est composé de sept pièces assemblables permettant de faire varier les distances
afin de s’adapter aux diverses morphologies. Ces pièces à géométrie variable, gonflées
avec différentes pressions, ménagent la cage thoracique du patient et les autres parties
fragiles du corps. Deux brevets ont été récemment déposés.
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Jean Fil : la seule marque textile 100% made in
                          France

Trois jeunes agriculteurs ont décidé de produire dans l’hexagone des polos issus du fil de
coton qu’ils cultivent eux-mêmes dans le Gers. Leur ambition est de maîtriser la chaîne de
production et de limiter l’impact environnemental, tout en maintenant des emplois et un
savoir-faire français.

Faire pousser du coton en France n’est pas une mince affaire. La plante est exigeante et
sensible, elle a besoin de beaucoup de chaleur et d’eau mais d’un temps sec en fin de cycle
végétatif. Des conditions climatiques que l’on trouve généralement dans les zones tropicales
et subtropicales arides. A Montréal du Gers, Samuel et Médéric Cardeillac, deux frères
agriculteurs et leur beau- frère Yohan de Wit, représentant de matériel agricole, ont fait une
première expérimentation en 2016 en plantant quelques pieds de coton dans l’espoir de
trouver la variété de graine la plus adaptée à leur terroir. Quatre ans plus tard, ils ont planté
14 hectares de coton qui leur permettront de fabriquer 3 000 polos sous la marque Jean Fil.

"Sans irrigation ni pesticides"

Il y a déjà de la prouesse agronomique dans cette récolte. Les conditions climatiques dans le
Sud-Ouest de la France ne sont pas optimales mais la production est au rendez-vous. "Sans
irrigation ni pesticides" tiennent à préciser nos agriculteurs gersois travaillant aujourd'hui en
agriculture raisonnée sous le label Haute Valeur Environnementale et qui devraient petit à
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petit passer leur culture de coton en bio. Car il s’agit d’améliorer le rendement de leur culture
en restant écologique. Le coton n’a pas bonne réputation, on lui reproche notamment
d’engloutir des milliers de litres d’eau. Selon un rapport de l’ONU, 7 500 litres d’eau seraient
nécessaires pour la confection d’une seule paire de jean !

Le polo de Jean Fil n’a cette année pas coûté une goutte d’eau supplémentaire à ce qu’a bien
voulu donner la nature grâce à la terre calcaire du Gers qui retient bien l’humidité. Les
épisodes caniculaires de plus en fréquents ne sont pas non plus pour déplaire à cette plante
qui a besoin de grosses chaleurs pour fleurir.

Il faut avoir une âme de pionnier pour se lancer dans une telle entreprise mais le
réchauffement climatique poussera de plus en plus les agriculteurs à explorer et à innover
pour s’adapter aux nouvelles contraintes climatiques qui pourront aussi devenir de nouvelles
opportunités comme celle de cultiver du coton.

Du champ de coton à l’armoire sans franchir aucune frontière
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En localisant la culture du coton en France, la marque Jean Fil réduit considérablement
l’empreinte carbone de ses polos. L’impact environnemental du transport est faible puisque
du champ de coton à l’armoire, le produit n’aura parcouru qu’environ 2 500 kilomètres sans
franchir aucune frontière. Un circuit au moins vingt fois plus court qu’un tee-shirt produit en
Asie !

En effet, partant du Gers, les balles de cotons sont envoyées dans une filature des Vosges
puis sur Troyes pour le tricotage et la teinture. Les rouleaux de piqué de coton et de jersey
reviennent ensuite dans le Sud-Ouest dans des ateliers de confection landais à Mont-de-
Marsan.

Alors que la pandémie a révélé les problèmes de rupture de chaîne de production avec la
pénurie des masques pendant le confinement, les trois jeunes agriculteurs gersois cherchent
depuis quelques années comment repenser la manière de produire du textile en France.

On pourrait bien sûr faire nos polos au Portugal où le coût de la main d’œuvre est moins chère.
Mais pour nous, maintenir l’emploi et le savoir-faire en France est tout aussi important que de
préserver l’environnement.
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relève Yohan de Wit qui assure que trouver des partenaires n’a pas été si compliqué.
Pourtant, l’industrie textile en France a perdu en vingt ans plus de la moitié de sa production
et les deux tiers de ses effectifs.

Loin de la fast fashion, Yohan de Wit et ses deux associés misent sur un mode de
consommation plus frugal. Avec un prix de vente à 120 euros sur leur site internet, le polo
Jean Fil se veut un vêtement basique de qualité fait pour durer dans le temps.

Parce que la mode est l’une des industries les plus polluantes au monde, l’enjeu dans l’avenir
sera de moins consommer mais mieux.

Les trois jeunes entrepreneurs en sont convaincus. Leur rêve ? Créer à terme toute une ligne
de vêtements basiques qui permettrait de s’habiller de la marque gersoise de la tête au pied
!

Pour l’heure, la collection 2020 de polos Jean Fil sera déclinée en modèle féminin et en
plusieurs coloris.

Trois ans à peine après son lancement, la petite entreprise est aujourd’hui rentable. Déjà une
belle victoire pour les 3 jeunes associés qui comptent lancer en cette nouvelle année une
collecte de fonds participative pour continuer de se développer.
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