Une innovation sociale majeure Des domiciles partagés pour prendre soin de nos aînés malades Alzheimer - Un projet d'entrepreneuriat social, à but ...
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Une innovation sociale majeure Des domiciles partagés pour prendre soin de nos aînés malades Alzheimer Un projet d’entrepreneuriat social, à but non lucratif, soutenu par :
Les porteurs du projet Trois personnes concernées par la maladie d’Alzheimer à titre familial et professionnel : Alexandre Schmitt Alain SMAGGHE Christine Odinot Diplômé Psychologie clinique & Médecin interniste Diplômée de Science Po Lille psychopathologie – Université Paris X Formateur en gérontologie, Chargée de mission Fondation AVIVA Diplômé Institut Supérieur de Gestion Responsable d'un accueil de jour pour Chargée de développement chez Directeur d’Alzheimer Formation malades Alzheimer ZEWAOW, start-up dans le fundraising Membre fondateur de l’association de Président du Fonds de dotation La Chargée du développement des familles France Alzheimer Paris Maison des Sages ressources de La Maison des Sages Fondateur du projet Maison des Sages 2
Les familles Les soignants externes Un partenaire bailleur 8 colocataires malades Alzheimer partagent une maison Les assistantes Un fonds de dotation professionnelles via pour l’intermédiation le Service d’Aide à locative Domicile Les bénévoles via des acteurs de référence
Montage immobilier Bailleur propriétaire Achète Rénove Monte l’opération immobilière LOUE (emprunts etc.) S’occupe du gros entretien Paye la taxe foncière, les Fonds de dotation assurances Loue au bailleur Recrute et renouvelle les SOUS LOUE colocataires S’occupe de l’aménagement des parties communes 8 colocataires S’occupe du petit entretien malades Alzheimer 4
Statut du Lieu de Vie et d’Accueil Article L. 313-1/ L. 433-1 du Code de l’Action Sociale et Familiale Permet d’héberger et d’accompagner des personnes vulnérables Pas de procédure d’appel à projet, Régime soumis à autorisation par le Conseil Départemental 7 places, jusqu’à 10 par dérogation en mettant en place deux unités de vie. 1 accompagnant pour 3 personnes accueillies Un permanent responsable sur place (pas de diplôme spécifique nécessaire) Forme juridique libre Evaluation externe après 7 ans Relève du logement ordinaire
Etablissement à Caractère Expérimental Article L313-7 du Code de l’Action Sociale et Familiale A partir d’un modèle existant, permet des aménagements Pour la Maison des Sages: à l’étude être un Etablissement à Caractère Expérimental de type Lieu de Vie et d’Accueil Autorisation délivrée pour durée de 5 ans maximum renouvelable une fois au vu des résultats positifs d’une évaluation Une seconde évaluation positive permet à l’autorité de conférer une autorisation pérenne.
Nos partenaires Depuis sa création, La Maison des Sages a fédéré des partenaires de référence pour modéliser son projet au plan économique, juridique et social et amorcer son développement. Antropia, l’incubateur social de La Fondation Bettencourt l’ESSEC a sélectionné la Maison des finance pendant trois ans à partir Sages et lui donne un Partenaires financiers et immobiliers de 2017 l’équipe dédiée à accompagnement stratégique. l’ouverture de la maison pilote et Le cabinet KPMG assure le une part des travaux de commissariat aux comptes du Fonds rénovation. de dotation. Humanis, groupe de protection Partenaires d’expertise Les cabinets d’avocat Dechert LLP sociale, a financé l’étude de et DELOSL Avocats accompagne la faisabilité du projet Maison des Sages. La Caisse d’Epargne Ile-de- Le cabinet Enéis Conseil est France, Direction de l’Economie spécialisé en gérontologie. Solidaire et Sociale est un partenaire bancaire La CCI de Versailles-Yvelines, a sélectionné La Maison des Sages 7 dans le cadre du dispositif NACRE.
La maladie d’Alzheimer, un enjeu de société fort La maladie d’Alzheimer et les affections apparentées sont 8,7% fréquentes (900 000 personnes en France), surtout chez les personnes de plus de 75 ans (90 % des cas) des + de 65 ans, La maladie est chronique, évolutive et invalidante : elle entraîne progressivement une perte d’autonomie pour tous les actes de la vie quotidienne 17,6% des + de 75 ans, La maladie a des répercussions sur l’ensemble de la cellule sont atteints d’une familiale : on peut estimer que 3 proches sont directement impactés par la maladie d’un proche, soit près de 3 millions de maladie de type personnes en France. Alzheimer Source : Enquête PAQUID
Notre constat Nombre de familles sont sans solution faute de réponses d’hébergement et d’accompagnement adaptées A un certain stade d’évolution de la maladie, le maintien à domicile des personnes atteintes est remis en cause par : Le coût du maintien à domicile la perte d’autonomie pour les gestes de la vie courante est prohibitif des comportements troublants l’épuisement des aidants familiaux Le recours à un service d’aide à le coût prohibitif d’un accompagnement jour et nuit domicile pour une présence Le nombre de places en EHPAD est insuffisant en Ile-de-France (1) 24h/24: Le contexte budgétaire dégradé ralentit la construction d’EHPAD or en raison de la démographie, les besoins augmentent : +35% 7 500€/mois (mode mandataire) de personnes malades Alzheimer en Ile de France, entre 2015 10 500€/mois (mode prestataire) (153 000 pers.) et 2030 (206 000 pers.) (2) Source : (1) Schéma gérontologique de Paris 2012-2016 (2)Enquête PAQUID
90% des Français préféreraient, en cas de dégradation physique liée à l'âge, rester à domicile ou dans leur environnement proche (Source : étude d’OPINION WAY en mars 2012)
Notre réponse Une vraie maison ou un appartement de 300m² Les domiciles partagés pour Insérée dans le quartier ou le village personnes malades Alzheimer 8 personnes atteintes d’une maladie de type Alzheimer Un accompagnement jour et nuit par des assistantes de vie professionnelles Le suivi médical est assuré par le médecin traitant et des professionnels externes (kiné, infirmières, orthophoniste, etc.) Les familles conservent leur rôle de décision pour l’organisation de la vie de leur parent Un coût accessible : pas plus cher qu’un EHPAD du secteur privé non lucratif La Maison des Sages rend le maintien à domicile possible pour les personnes malades Alzheimer jusqu’au bout
Le dispositif a déjà été expérimenté ailleurs avec succès En France : 43 colocations En Allemagne : plus de 1000 colocations (328 personnes) (8 000 personnes) Dans le Morbihan : 40 colocations Depuis 1995 Dans l’Oise : 1 colocation (2016) Depuis 1992 D’autres domiciles partagés voient le jour en Europe : → En Suisse : 2 colocations ouvertes, en 2014 à Orbe, et en 2016 à Yverdon 12
Les personnes accueillies • Personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (ou affection apparentée) • Elles arrivent dans la colocation quand le maintien à domicile devient trop difficile à gérer, souvent du fait de l’épuisement des aidants familiaux et de l’absence de moyens financiers suffisants pour recourir à une aide professionnelle 24h/24. • Elles sont accueillies « jusqu’au bout » en bénéficiant des accompagnements classiques à domicile : SSIAD, HAD, équipe mobile de soins palliatifs, soins hospitaliers transitoires… • Les colocataires sont recrutés dans un environnement proche de la colocation afin de rester à proximité de leur quartier d’origine ou de celui de leur famille. 13
Les acteurs au quotidien Les familles viennent voir Les assistantes de vie (2 le leur parent quand elles matin, 2 l’après-midi, 1 la nuit) souhaitent. Elles accompagnent les colocataires conservent leur rôle de pour les repas, la toilette, décision pour les soins et Les assistantes l’entretien de la maison…Elles Les familles 8 colocataires professionnelles l’organisation du sont polyvalentes et quotidien. spécifiquement formées. Les bénévoles animent Une responsable de secteur des activités. Ils sont une accompagne les assistantes de ouverture sur l’extérieur vie et des familles. Les porteurs et ne se substituent pas Les soignants L’équipe porteur du de projet pilotent la gestion RH aux professionnels. Les bénévoles externes projet et le développement. Chacun a son médecin traitant et reçoit les soins dont il a besoin (SSIAD, kiné…) La vie quotidienne continue, avec une vie de maison et un entourage bienveillant et compétent face à la maladie. 14
La vie quotidienne Le déroulement de la vie ordinaire prime avec un regard attentionné de l’équipe et une souplesse pour que chacun puisse participer, à sa mesure. • Les horaires de levers et couchers sont libres, le rythme de chacun est pris en compte • Les menus sont décidés en commun, les repas préparés ensemble et pris en commun avec les assistantes de vie • Les activités récréatives partent des goûts et des aptitudes individuelles. • La personne est encouragée à exprimer ses choix afin de lui laisser le plus d’initiative possible, en avançant à son rythme. • Les colocataires sont encouragés à participer aux tâches élémentaires de la vie de tous les jours : mettre ou débarrasser la table, étendre ou plier le linge…L’implication favorise le maintien de leur autonomie. 15
Un principe : la mutualisation Les familles des colocataires se réunissent régulièrement pour faire le point sur la colocation, l’accompagnement de leur parent, échanger, témoigner, recommander, évoquer des difficultés, créer des projets... • Partage du loyer et de toutes les dépenses de la vie quotidienne : eau, électricité, alimentation, chauffage... • Mise en commun des aides à domicile employées sur le mode mandataire et présentes 24H sur 24H • Co-gestion des familles qui viennent quand elles veulent et participent aux décisions et à la vie de la maison 16
Ce qui nous anime • Prendre soin de tous les acteurs de la communauté : personnes malades, familles, auxiliaires de vie, soignants, bénévoles, équipe administrative et d’encadrement, financeurs et bailleurs … • Désinstitutionnaliser : garder la personne dans son environnement et son rythme familier, une petite communauté de vie qui permet de s’adapter à ses besoins. • Entourer : favoriser la préservation des liens familiaux et sociaux alors que la maladie isole Ils nous inspirent : La Maison des Sages s’inscrit dans le sillage d’associations qui ont placé au cœur de leur action pour les personnes vulnérables, l’amitié et la vie partagée dans des maisons ordinaires, ouvertes aux autres.
Les impacts du domicile partagé Par rapport au maintien à domicile Impact Par rapport à l’EHPAD classique Une solution plus économique qu’un maintien Une solution pas plus couteuse qu’un EHPAD du secteur Coût à domicile avec des assistantes de vie 24h/24 privé non lucratif Un meilleur ratio d’accompagnement : 0,8 ETP Une présence 24h/24 de professionnels formés Accompagnement d’accompagnant par personne accompagnée contre 0,4 en continu et encadrés en EHPAD Un logement adapté à la perte d’autonomie et Une « vraie maison » avec une grande pièce à vivre Cadre de vie aux difficultés de la maladie d’Alzheimer chaleureuse, accueillante pour les familles Les familles ne sont plus isolées face à leur Les familles sont chez leurs parents, elles conservent leur Les familles proche dont la maladie s’aggrave rôle de décision et d’implication Un lieu unique de travail, travail en équipe face Plus de temps pour accompagner, plus de souplesse pour Assistantes de vie aux difficultés (vs l’isolement à domicile) s’adapter au rythme de chacun L’opportunité de contribuer à un projet Pour les Un modèle plus rapide à mettre en place et à dupliquer innovant et pérenne (il s’autofinance au niveau financeurs au plan immobilier qu’un EHPAD moyen de 90 places 18 des charges d’exploitation)
Rompre l’isolement du domicile et éviter les contraintes du nombre en EHPAD Pour les aînés malades Pour les familles Pour les assistantes de vie Vivre dans une « vraie Déléguer l’accompagnement de Travailler dans un lieu unique maison » avec ses repères son parent pour ne plus s’épuiser avec des horaires continus et un contrat CDI Vivre à son propre rythme Participer et s’impliquer Travailler en équipe Demeurer proche de sa Partager avec d’autres familles famille et garder des liens Etre encadré et épaulé Prendre du recul Etre impliqué pour maintenir Avoir le temps d’accompagner au mieux son autonomie Garder le lien avec son proche Etre formé spécifiquement et en 19 continu à la maladie d’Alzheimer
Bienfaits observés en Allemagne et en Suisse 1. Plus de temps de présence auprès des colocataires sans augmenter les effectifs grâce à la polyvalence du personnel et une bonne répartition des tâches entre tous les acteurs 2. Meilleur état de santé général, prise de poids et meilleur appétit, grâce à la qualité de vie 3. Moins de soins dispensés soit moins de traitements, moins de contraintes organisationnelles, moins de coûts pour les assurances comme les familles 4. Satisfaction des colocataires par rapport à leur habitat et à l’aide reçue. Un documentaire allemand rend 5. Diminution des troubles anxio-dépressifs, grâce à la compte de l’implication constructive permanence d’une vie sociale et la présence rassurante des proches dans le montage et le d’accompagnants toute la journée fonctionnement quotidien de la Il n’existe pas à ce jour d’étude d’impact en France. Nous avons colocation ce qui contribue à diminuer la volonté de mesurer les résultats de la première Maison des leur sentiment de culpabilité. Sages dès qu’elle sera ouverte. 20
Ce qu’apporte en plus la Maison des Sages ? • Une vision du « care » élargie à tous les acteurs engagés dans la colocation : colocataires, familles, assistantes de vie. • Une connaissance de la maladie d’Alzheimer et une compétence de formation à l’accompagnement des personnes malades Alzheimer • Une expérience d’accompagnement des familles et d’animation de projets conviviaux proches – malades à travers l’association de famille France Alzheimer Paris • Une ambition d’entrepreneuriat social afin que ce modèle d’avenir soit diffusé largement par tous les acteurs et sortir du tout institution qui prévaut en France. « Si l’on était logique dans l’analyse de ce qui marche, on devrait consacrer les budgets à l’étude du travail de ceux qui s’occupent au quotidien des personnes or aujourd’hui l’ensemble des budgets sont consacrés à la recherche médicale […] S’en tenir au « CURE » et omettre le « CARE » n’est pas une réponse face à cette maladie » Alain Smagghe 21
L’équipe élargie accompagnant le lancement • Frédérique DE FREMERY, infirmière DE, responsable d’une équipe d’hospitalisation à domicile • Françoise BUISSON, vice-présidente de l’association France Alzheimer Paris Expérience auprès • Christiane BRISON, infirmière DE, a dirigé 15 ans un service mandataire parisien d’aides à domicile et a créé un de malades service spécialisé dans l’accompagnement des malades Alzheimer. Alzheimer • Sophie DE HEAULME, psychologue clinicienne et art-thérapeute, psychologue à l’hôpital de jour de réadaptation pour malade Alzheimer de la Fondation Hospitalière Sainte Marie • Claudette BOUAZIZ, infirmière DE, a dirigé pendant 10 ans des maisons de retraite (EHPAD) spécialisées dans l’accueil de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Expérience en • Jérôme SCHATZMAN, entrepreneur social, directeur exécutif de la Chair d’entrepreneuriat social de l’ESSEC entrepreneuriat • Philippe DOAZAN, consultant spécialisé en développement des ressources pour les associations, les fondations social et recherche et les organisations non marchandes. Il est également formateur à l’ESSEC. de fonds • Sophie Keller , consultante en développement d’innovations sociales (Odyssem) • Laetitia BUFFET, auditrice à la Cour des Comptes Expérience dans le • Jérôme RICHE, architecte DPLG, ayant participé à la réalisation de nombreux projets médico-sociaux. domaine • Yves DUMAS, organise depuis 8 ans une colocation intergénérationnelle dans sa propre maison de immobilier et des Nanterre avec 7 autres personnes. Médecin généraliste à la retraite. colocations • Eric CHLEQ, ingénieur bâtiment 22
Nos perspectives La Maison des Sages a comme objectif d’ouvrir 10 premiers domiciles partagés en Ile-de-France, seuil Louez solidaire à la Maison des Sages ! qui permet d’atteindre l’autofinancement du projet. Nous recherchons des logements à louer et à rénover Paris, Hauts de Seine, Yvelines Surface : entre 280 et 350 m² avec une possibilité d’aménager 8 chambres Accessibilité : surface de plain-pied ou deux niveaux avec liaison interne (possibilité installation ascenseur) Accès direct à un jardin ou une terrasse (privatif ou non) et possibilité d’aller à un commerce à pied. Modalités : contrat de location pérenne, capacité de remboursement de loyer de 4,2k€ / mois soit 50k€/ an 23
En conclusion En Ile-de-France, il faudrait créer 21 200 places en EHPAD supplémentaires d’ici 2030, soit 235 établissements en plus, pour accueillir les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer... ...mais … Est-ce possible, l’Etat et les collectivités en ont-ils les moyens financiers ? Les zones foncièrement tendues le permettent-elles ? Est-ce souhaitable, les personnes concernées et leurs familles le veulent-elles ? Les domiciles partagés • offrent une véritable réponse humaine et familiale novatrice aux besoins actuels et à venir pour les personnes vieillissantes en perte d’autonomie • en apportant un juste équilibre entre vie personnelle et vie communautaire, sur un modèle économique original, viable et duplicable à grande échelle. 24
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