Université Paris Nanterre - ANNEE 2020 - plateforme Enseignement et Transition ...
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SOMMAIRE Partie 1. Stratégie et gouvernance 1/ Présence d’un objectif de formation aux enjeux et métiers de la transition écologique 2/ Objectifs de transition écologique dans la transformation de l’établissement & Plan Vert 3/ Élaboration des maquettes pédagogiques 4/ Présence d’un poste permanent de chargé.e de mission DD&RS ou de transition écologique 5/ Sensibilisation et responsabilisation des personnels et étudiants 6/ et 6BIS/ Transparence des sources de financement et critères de sélection Partie 2. Formations 1/ Présence d’enseignements obligatoires portant sur les fondements de la crise écologique 2/ Présence de cursus spécialisés portant sur la transition écologique 3/ Cohérence, transversalité et ambition de l’ensemble du livret pédagogique 4/ Présence d’une approche par compétences identifiée pour la transition 5/ Nature de l’approche adoptée pour les enseignements liés à la transition écologique 5BIS/ Comment ces enseignements sont-ils reçus par les élèves ? 6/ Présence de modules parallèles et activités pédagogiques sur les questions de transition 7/ Sensibilisation des enseignants aux enjeux de transition écologique, perspective d'évolution Partie 3. Débouchés 1/ Débouchés des formations et adéquation avec la transition écologique 2/ Présence et visibilité d’entreprises de l’ESS et engagées dans la transition écologique 3/ Identification de l’impact des métiers des diplômés sur le climat et la biodiversité 4/ Perception de l’évolution de la demande du marché de travail dans le cadre d’une transition Partie 4. Activités de recherche 1/ Stratégie de recherche transdisciplinaire et interdisciplinaire sur les enjeux écologiques et sociaux 2/ Soutien par l’établissement de la recherche en lien direct avec les enjeux de transition écologique 3/ Présence de chaires ou de centres de recherche sur ces questions 4/ Présence d’une réflexion sur l’impact (pratiques, finalités) de la recherche Partie 5. Vie associative 1/ Présence d’associations étudiantes dont l’action est centrée sur la transition écologique 2/ Thématiques, échelles d’impact et statut de ces associations 3/ Valorisation de l’engagement citoyen et associatif des étudiants 4/ Financement et visibilité des associations étudiantes Partie 6. Campus durable 1/ Existence d’une évaluation quantitative de l’impact environnemental de l’établissement 2/ Réduction de l’empreinte écologique au quotidien et résultats obtenus 3/ Interaction de l’établissement avec son territoire et avec les politiques locales de durabilité Partie 7. Général 1/ Labellisation DD&RS existante ou en projet 2/ Identification de blocages à la mise en place de mesures favorables à la transition écologique 3/ Connaissance des mouvements étudiants et institutionnels sur la transition écologique 4/ Description de l’organisation interne mise en place pour répondre à ce questionnaire 5/ Remarques, commentaires de la part de l’établissement 1 LE SITE INTERNET DU GRAND BAROMÈTRE
1 Stratégie et gouvernance 1/ Dans quelle mesure votre établissement se donne-t-il pour objectif de former la communauté étudiante aux enjeux et aux métiers de la transition écologique ? Cet objectif est-il inscrit dans votre stratégie ? La démarche est inscrite au cœur du volet spécifique du contrat de site de l'Université 2015-2020, validée par les instances, ainsi que des axes stratégiques 2020-2024 adoptés en CA en Novembre 2018. Le Référentiel DD/RS est repris intégralement comme indicateur spécifique de performance pour l'établissement. Un service référent en charge de ces problématiques a été créé en 2017 ; le service RSU-DD, a été le premier crée au sein des universités françaises. D’autres services de l’université sont également mobilisés pour l’intégration de la démarche DD&RS (patrimoine, santé, vie du campus, service d’action sociale, hygiène et sécurité …). 2/ Dans quelle mesure des objectifs de transition écologique sont-ils inscrits dans le projet de transformation de votre établissement à court, à moyen, et/ou à long terme ? Notamment : une démarche d’auto-évaluation DD&RS (Plan Vert) a-t-elle été mise en place pour votre établissement ? (en vertu de l’article 55 de la loi Grenelle 1 du 3 août 2009, le Plan Vert doit obligatoirement être élaboré par tous les établissements d’enseignement supérieur). Notre établissement est parmi les premiers à avoir expérimenter la démarche de labélisation DD&RS et avoir reçu ce label en 2016. (Ce label portée par le Cirses s’appuie sur une autoévaluation qui s’inscrit dans la lignée du plan vert). Nous travaillons actuellement à la nouvelle obtention de ce label, l’audit devant avoir lieu fin avril 2020. 3/ Comment sont construites les maquettes pédagogiques de votre établissement ? Les étudiants sont-ils associés à l’élaboration des programmes de formation ? Si oui, à quelles étapes et selon quelles modalités ? Si non quelles propositions feriez-vous en la matière ? Les maquettes sont élaborées par les équipes pédagogiques des différentes UFR, et discutées lors des conseils d’UFR où les étudiants sont représentés, avec un cadrage de l’établissement et un pilotage par le Vice-président en charge de la CFVU. Les élus étudiants siègent également en CFVU. . 2
4/ Existe-t-il un poste permanent de chargé de mission DD&RS ou de transition écologique au sein de votre établissement ? Si oui, depuis combien de temps ? Quelles sont ses missions ? Est-ce un emploi équivalent temps plein ? Quel est son positionnement dans l’organigramme ? Un service référent en charge des problématiques DD&RS a été créé en 2017, le service RSU-DD. À l'université Paris Nanterre (UPN), et au sein de ce service, la responsabilité sociétale se décline en trois principales missions qui correspondent chacune à une définition particulière de la RSU et à un pôle à part entière du service : L'ouverture sur le territoire et le partage de la connaissance avec le pôle « Science et Société ». La valorisation de l'engagement étudiant et la participation aux enjeux sociétaux contemporains avec le pôle « Solidarité et Engagement ». L'engagement en faveur d'une politique durable et éco-responsable sur le campus avec le pôle « transition écologique » Le pôle Transition écologique est doté d’un support de poste pérenne d’ingénieur d’étude (IGE) en charge du label DDRS et de la transition écologique, en lien avec la direction du service et le Vice- président Transition écologique et patrimoine. Le service accueille également régulièrement des stagiaires étudiant·es et volontaires en service civique, en appui sur ces missions du pôle. Le service RSU-DD est rattaché à la Direction générale des services, et à un·e vice-président·e Patrimoine et Transition écologique. D’autres services de l’Université sont également mobilisés pour la mise en œuvre de la démarche DD&RS (patrimoine, santé, vie du campus, service d’action sociale, hygiène et sécurité …) 5/ La sensibilisation et de la responsabilisation des personnels et étudiants sur ces enjeux sont-elles inscrites dans les missions du/de la chargé.e de mission DD&RS ? Dans quelle mesure la communauté étudiante est-elle associée à ce processus d’éco-responsabilisation ? La sensibilisation et la responsabilisation des personnels et étudiants aux enjeux du DDRS fait partie intégrante des missions du service RSU-DD. Et est également réalisée par d’autre services et dispositifs. Concernant les personnels : Le service RSUDD met en place une formation aux enjeux du DDRS à l’UPN, qui devait voir le jour en Mai 2020. De plus, les missions du service sont d’insuffler au sein de l’ensemble de la communauté universitaire des actions ayant trait à la transition écologique, l’ancrage territorial, la solidarité et l’engagement : le service collabore avec d’autre services, et joue le rôle de « facilitateur », de « levier » pour la mise en place des projets et changement des pratiques. L’ensemble des services a été associé à la démarche de labélisation DD&RS, via une présentation du référentiel DDRS, des entretiens individuels, des articles sur les réseaux de communication de l’UPN, dans les instances de l’UPN. 3
Par ailleurs, en tant que service commun, le service RSU-DD est doté d’un conseil, dont les membres représentent les parties prenantes internes et externes. Concernant la communauté étudiante : Le service RSU-DD, organise et/ou vient en appui sur l’organisation d’évènements de sensibilisation spécifiquement DD et RSU : la Semaine Etudiante du DD, la semaine de la mobilité, le festival Ecozone de la ville de Nanterre… Il pilote ou soutient par ailleurs des projets DDRS portés par des associations étudiantes : l’épicerie solidaire, le jardin partagé, rucher, AMAP…. Et offre des formations et projets en lien avec le DDRS aux étudiants : Bonus au diplôme engagement associatif, apiculture, … Le service ACA2 (action culturelle et artistique / animation du campus), est en charge de l'animation du campus et de la gestion de la maison de l'Etudiant·e qui accueille toutes les associations. De nombreux projets, en lien avec le DDRS, sont portés par ces associations (AFEV, UNICEF, AMAP-ETAL, Handiversité, Juris club, Facteur commun…) avec l'appui de l'université. L’ACA2 offre aux associations étudiantes un suivi, la possibilité d’être subventionnées via le budget CAPE (commission d’aide aux projets étudiants), des formations (hygiène, sécurité, évènement associatif écologique, communication non stéréotypée…) De manière générale Un budget participatif annuel, en place depuis 2019, invite l’ensemble de la communauté universitaire à proposer des projets d’intérêt général en résonance avec les valeurs DDRS, et à voter par la suite pour les projets. La première édition a permis, entre autres, l’installation de fontaines à eau et de micro-ondes à l’intérieur des bâtiments, de tables de pique-nique, la végétalisation de murs extérieurs, ou l’installation de nouvelles bornes de tri sélectif. Un prix de l’engagement étudiant et membres du personnel est proposé depuis cette année 2020, pour récompenser les engagements associatifs de la communauté universitaire. Le service communication fait de plus des points réguliers sur l’ensemble des actions de la communauté universitaire, et notamment via le prisme DDRS. 4
2 Formations 1/ Y a-t-il dans vos enseignements obligatoires des modules concernant l’apprentissage des fondements de la crise écologique et de ses conséquences ? Si oui, en quelle année sont-ils dispensés et avec quel poids dans les crédits obtenus ? L’Université Paris Nanterre est plutôt dédiée à l’enseignement du droit, des sciences économiques, des sciences humaines et sociales, avec une composante scientifique et industrielle. Il n’y a actuellement pas d’enseignements transversaux dédiés spécifiquement au DD&RS. Mais la structuration des licences dans le LMD4 devrait permettre la mise en place d’un module transversal sur ces enjeux. En outre, plusieurs formations intègrent des modules dédiés. Et surtout, plusieurs formations sont exclusivement consacrées à une ou plusieurs thématiques DD/RS (cf ci-dessous). 2/ La transition écologique fait-elle l’objet dans votre établissement de cursus spécialisés ? Si oui, quels sont-ils ? Plusieurs formations sont spécialisées sur des thématiques DDRS, dans plusieurs UFR, notamment - Master énergétique, licence pro Maitrise de l’énergie et environnement - Sociologie de l'environnement - Géographie urbanisme et aménagement durable - Economie de l’environnement, de l’énergie et des transports - droit de la santé et de la protection sociale, - droit de l’Homme - licence pro Gestion des organisations de l’économie sociale et solidaire -… 3/ L’ensemble du livret pédagogique, c’est-à-dire la totalité des modules d’enseignement, intègre-t-il les enjeux de transition écologique actuel de manière cohérente et ambitieuse ? Comment faites-vous en sorte que la formation aux enjeux écologiques ne soit pas restreinte à des cours spécialisés ? Comment articulez-vous les formations pour favoriser la transversalité et le dialogue des formations face à cet enjeu ? Il n’y a actuellement pas encore d’enseignements transversaux dédiés spécifiquement au DD&RS. Mais la structuration des licences dans le LMD4 devrait permettre la mise en place d’un module transversal proposé en licence sur ces enjeux. 5
4/ De quelle façon les contenus des enseignements liés à la transition sont-ils abordés (détails des volets scientifiques, économiques, sociaux…) ? Nous ne pouvons répondre à cette question de manière générale, car le contenu des enseignements relève de l’UFR et du département de rattachement (Droit, économie, science sociale, géographie, ...), il est propre à chaque formation. 5/ Comment ces enseignements sont-ils reçus par les élèves ? Aucune étude à grande échelle n’a été réalisée sur ce sujet. 6/ Quels modules parallèles ou activités pédagogiques sont organisés pour sensibiliser / informer sur les questions de transition écologique (séminaires de rentrée, interventions d’experts, journées dédiées, gamification (escape game etc..)) ? Plusieurs évènements ont lieu tout au long de l’année. A la rentrée en Septembre, lors de l’ouverture de l’université aux nouveaux arrivants, des visites « Patrimoine et transition écologique » sont organisés sur le campus, en complément de la visite de tous les services (santé, action sociale, Crous, sport, …). A la suite, la crémaillère des associations, grand événement regroupant une centaine d’associations de l’université, et fréquenté par plusieurs centaines d’étudiant.es, est également l’occasion de présenter l’ensemble des actions RSUDD porté par l’université : des ateliers sur le recyclage à l’université, de réparations et ventes de vélo d’occasion, ou encore des distributions gratuites de protections périodiques y sont organisées. Une distribution de gourdes de verre est prévue pour notre prochaine édition. La Semaine Étudiante du Développement Durable, version étudiante de la Semaine Européenne du Développement Durable, au niveau national par le REFEDD, prend chaque année plus d'ampleur à l'UPN. En 2019, plus d'une vingtaine d’évènements ont été portés par une dizaine d'associations (facteur commun, les marmites artistiques, le Labeess, l'UniverCel, les Unis Verts, Nanterre pas ta cuisine) et services de l'université (ACA2, DALOE, RSU-DD, SUMP, Communication), en partenariat avec le Crous de Versailles. Un festival, « regard croisé sur l’écologie » est organisé sur une semaine, depuis 2019 ; il comprend de nombreuses expositions, conférences avec des intervenants extérieurs et/ou de l’université, projections, ateliers, visites, distributions de pack zéro déchet, clean walk, sessions de jardinage et semis, etc. 6
D'autres événements ont lieu à l'année : La participation au festival Ecozone de la ville de Nanterre Des ramassages de déchets L’anniversaire du rucher Les journées des Droits des femmes, contre les violences sexistes et sexuelles La semaine de l'accessibilité et du handicap La semaine de la mobilité Le séminaire bien-être... Etc… Ainsi qu'un grand nombre d'évènements fléchés développement durable à l'initiative des étudiant·es et association étudiantes (DIY, conférence, ateliers zéro déchet, projections, boutique sans argent, animation du jardin partagé...). 7/ Les enseignants de votre établissement sont-ils formés aux enjeux de la transition écologique ? Si oui, de quelle manière (cursus initial, formation continue, organisme dispensaire…) ? Si non, est-ce une évolution envisagée à court terme ? La connaissance des enjeux écologiques et l’interdisciplinarité sont-elles valorisées dans le recrutement du corps professoral ? Il n’existe actuellement pas de plan de formation obligatoire pour l’ensemble de l’établissement, ou de politiques de recrutement valorisant la connaissance des enjeux DDRS. Ils le sont à l’échelle des formations dédiés à ces thématiques, ou portés plutôt à titre personnel. Dans le plan de formation du personnel de l’UPN, des formations dédiées aux problématiques DDRS sont proposées : une initiation aux enjeux du DDRS à l’UPN (en cours de conception), inclusion des étudiant.es en situation de handicap (mobilité, langue des signes) ou lutte contre les discriminations. 7
3 Débouchés après la formation 1/ Quels sont les débouchés de vos formations ? Dans quelle mesure ces débouchés sont-ils en adéquation avec la transition écologique ? L’Université Paris Nanterre est plutôt dédiée à l’enseignement du droit, des sciences économiques, des sciences humaines et sociales, avec une composante scientifique et industrielle. Elle accueille chaque année environ 34 000 des étudiant.es de la licence 1 jusqu’au doctorat. Les débouchés sont donc très variés. 2/ Quelle place donnez-vous aux entreprises engagées dans la transition écologique et dans l'Économie Sociale et Solidaire lors de vos forums d’entreprises, interventions d’Alumni, ou dans les projets, études de cas des étudiants ? De manière générale, l’UPN propose entre autre : - un programme (PEPITE PON) visant à accompagner l’entreprenariat étudiant - un incubateur d’entreprises ESS - un réseaux d’ancien étudiant.es ALUMNI - un service, le SCUIO-IP, qui accompagne les étudiant.es dans leur intégration professionnelle et leur recherche de stage Création d’une Chaire dans le cadre de la Fondation de l’UPN : Chaire Emergences : Economie et société collaboratives, coopératives et solidaires Les formations donnent lieu à quelques initiatives propres au fonctionnement de chaque UFR (pas de politiques globales sur ce sujet), par exemple via la licence pro « gestion des organisations de l’économie sociale et solidaire ». 3/ Avez-vous identifié les principaux impacts des métiers de vos diplômés sur le climat et la biodiversité ? Si oui, quels sont-ils ? Vos formations présentent-t-elles des pratiques professionnelles et personnelles permettant d'identifier et de réduire ces impacts ? Concrètement, lesquelles ? Comme décrit précédemment, l’Université Paris Nanterre est plutôt dédiée à l’enseignement du droit, des sciences économiques et de gestion, des sciences humaines et sociales, avec une composante scientifique et industrielle Les débouchés sont donc très divers, et aucune étude spécifique n’a été réalisée à ce sujet. 8
Mais, comme évoqué précédemment, des modules sont cependant intégrés dans les formations, notamment en droit (droit social, droit de l’Homme…), géographie (urbaine, de l’environnement, de l’eau…), économie (sociale et solidaire…), gestion (GRH et RSE), énergies renouvelables., etc. 4/ Pensez-vous que la demande sur le marché du travail pour les métiers de vos diplômés est ou sera amenée à évoluer dans le cadre d’une transition écologique ? Si oui, comment et pourquoi ? Comme décrit précédemment, l’Université Paris Nanterre est plutôt dédiée à l’enseignement du droit, des sciences économiques et de gestion, des sciences humaines et sociales, avec une composante scientifique et industrielle. Les débouchés sont très divers. Ils seront effectivement amenés à évoluer dans le cadre d’une transition écologique. A titre d’exemple, la formation de master GEDELO, sur la gestion de l’eau, évolue avec les techniques de gestion des eaux de pluie et les politiques territoriales, le droit social avec les évolutions sociétales et le cadre européen, le génie énergétique avec les évolutions des pratiques de construction, des politiques et connaissances industrielles, etc… 9
4 Activités de recherche 1/ Les enjeux écologiques et sociaux sont-ils au cœur des stratégies de recherche de votre établissement ? Comment la stratégie de recherche favorise-t-elle spécifiquement la recherche transdisciplinaire et interdisciplinaire en lien avec les enjeux de transition écologique ? Ces enjeux ne sont pas au cœur d’une stratégie de recherche de l’université. Mais plusieurs projets existent en ce sens : L’Accent est mis par l’UPN sur l’élaboration de projets de recherche en ST et SHS dans les domaines scientifiques liés à la transition énergétique, écologique, l’écologie et la santé, ainsi que le handicap (contrat d’établissement, volet spécifique). Les appels à projets de la Comue « Paris Lumières » intègrent l'axe stratégique « Sociétés de demain » : durabilité, innovation sociétale, émancipation humaine ». Trois laboratoires en particulier traitent de questions DD&RS: Economi’x : économie, développement durable, environnement et énergie Laddys : gestion environnementale et des politiques publiques Lavue, axe « Justice et inégalités » : l’urbanisme et de l’environnement, et notamment la géographie de la santé. Ou encore, à titre d’exemple, trois programmes : 2019 – LAVUE, Modèles de villes durables en Afrique : injonctions et appropriations 2019 – ECONOMIX, Smart Cities : network solutions for sustainable mobility 2018 – CEROS, Conception pour une durabilité optimisée des systèmes en économie circulaire L’université a créé une chaire en 2016 comportant un volet recherche sur ces thématiques Chaire Emergences : Economie et société collaboratives, coopératives et solidaires 2/ Votre établissement soutient-il de manière spécifique la recherche (thèses, postdoc, travaux d’enseignants-chercheurs) en lien direct avec les enjeux de transition écologique, et les chercheurs qui s’engagent dans cette voie ? Quelle est la proportion du budget recherche allouée à ces travaux ? Plusieurs laboratoires et programmes traitent de près ou de loin des questions DDRS. On citera à titre d’exemple trois d’entre eux : 10
Trois laboratoires en particulier traitent de questions DD&RS : Economi’x : économie, développement durable, environnement et énergie Laddys : gestion environnementale et des politiques publiques Lavue, axe « Justice et inégalités » : l’urbanisme et de l’environnement, et notamment la géographie de la santé. Ou encore, à titre d’exemple, trois programmes : 2019 – LAVUE, Modèles de villes durables en Afrique : injonctions et appropriations 2019 – ECONOMIX, Smart Cities : network solutions for sustainable mobility 2018 – CEROS, Conception pour une durabilité optimisée des systèmes en économie circulaire 3/ Existe-t-il des chaires ou des centres de recherche sur le sujet de la transition écologique au sein de votre établissement ? Si oui, quels sont leurs axes de travail ? Combien de professeurs intègrent-ils ? Comme évoqué ci-dessus Plusieurs laboratoire et programme traitent de près ou de loin des questions DDRS. On citera à titre d’exemple trois d’entre eux : Trois laboratoires : Economi’x : économie, développement durable, environnement et énergie Laddys : gestion environnementale et des politiques publiques Lavue, axe « Justice et inégalités » : l’urbanisme et de l’environnement, et notamment la géographie de la santé. Trois programmes 2019 – LAVUE, Modèles de villes durables en Afrique : injonctions et appropriations 2019 – ECONOMIX, Smart Cities : network solutions for sustainable mobility 2018 – CEROS, Conception pour une durabilité optimisée des systèmes en économie circulaire 4/ Les chercheurs sont-ils amenés à réfléchir à l’impact de leurs activités (pratiques et finalités) de recherche ? Si oui, comment ? Il n’existe pas de dispositifs spécifiques de pour accompagner les chercheurs et chercheuses dans leur réflexion sur ces impacts. Les laboratoires et dispositifs de recherches étant nombreux et divers, les initiatives sur ces questions sont pour le moment associées à la politique de l’unité de rattachement, ou issues d’initiatives personnelles. Le comité d’éthique de la recherche de l’UFR Sciences Psychologiques et Sciences de l’Education préfigure la constitution du comité d’éthique de la recherche de l’Université. 11
5 Vie associative 1/ Existe-t-il sur le campus des associations étudiantes dont l’activité est centrée sur l’action en faveur de la transition écologique ? Quelles sont-elles ? Plusieurs associations agissent spécifiquement sur les questions de transition écologiques : L’association Les Unis Verts L’association Facteur Commun L’AMAP Etal L’association le Labeess L’association Nanterre pas ta cuisine Des associations plus axé sur des problématiques de responsabilité sociétales existent également, comme L’association l’Assega gère l’épicerie solidaire Agoraé L’association COFIN, collectif féministes Intersextionnel 2/ Quelles sont les thématiques abordées par ces associations (alimentation durable, réduction des déchets, sensibilisation…) ? Quelles actions entreprennent-elles ? Quelle est leur échelle d’impact (l’ensemble ou une certaine catégorie d’étudiants, les personnels de l’établissement, échelle plus large que l’établissement) ? Ces associations travaillent-elles par elles-mêmes sur le campus ou agissent-elles en partenariat avec l’administration de l’établissement (et si oui, à quel niveau) ? Plusieurs associations agissent spécifiquement sur les questions de transition écologiques, qui impactent en générale l’ensemble de la communauté universitaire, avec un ciblage renforcé à juste titre envers les étudiant.es : Les associations « Les Unis Verts », (une trentaine de membres) et Facteur Commun (Un dizaine de membres), travaillent sur la sensibilisation de l’ensemble de la communauté universitaire (et notamment des étudiant.es) à la transition écologique via l’organisation de conférences, ateliers DIY, fresques du climat, distributions de pack zéro déchet (400 environ par an), cercles de discussions, clean walk… Facteur commun organise le festival Regards croisés sur l’écologie lors de la Semaine étudiante du Développement Durable d’avril. Ces associations sont subventionnées quand elles en font la demande sur le budget CAPE, et souvent soutenues par le service RSU-DD, notamment pour la coordination de la Semaine étudiante du DD. 12
L’AMAP Etal organisent des distributions hebdomadaires de paniers de légumes bio et en circuit courts pour une centaine d’inscrit.es par an, autant membres du personnel qu’étudiant.es L’associations le Labeess (étudiante, membres du personnels et extérieurs – une douzaine de membre), gère le jardin partagé, est partenaire du projet de rucher sur le campus, et organise des évènements visant la préservation et valorisation de la biodiversité à l’UPN. L’association propose également des ateliers de sensibilisation auprès des écoles primaires de Nanterre. On compte notamment parmi ses membres actuels : quatre étudiant.es («et un cercle de nombreux.ses « sympathisant.es » étudiant.es autour), deux jardinier.es de l’université, le responsable adjoint de l’équipe de sécurité, des habitant.es du quartier limitrophe… L’association Nanterre pas ta cuisine, localisée sur la résidence universitaire du Crous, organisent des disco soupes et ateliers de cuisines bio et de légumes abimés. Le service ACA2 est présent pour accompagner et gérer les demandes de subventions de l’ensemble des associations étudiantes recensés à l’Université, en plus de la vie culturelle et artistique du campus. Il gère la maison de l’Etudiant.e, lieu dédié à l’activité des associations et à la vie culturelle, avec une vingtaine de locaux pour les sièges d’associations, deux salles de spectacle / conférence / activité, et un local dédié aux activités de l’économie sociale et solidaire. Il est le référent pour l’ensemble des projets associatifs. En compléments, le service RSU-DD vient en appui pour accompagner, subventionner, ou être partenaire de certains projets liés au DD&RS. D’autre services sont également partenaires de projets associatifs étudiants, comme le pôle valorisation des déchets de la direction de la logistique(DALOE), le service de la Santé (SUMP), le service handicap et accessibilité, ou le centre sportif (SUAPS). 3/ Comment valorisez-vous l’engagement citoyen et associatif de vos étudiants ? Plusieurs dispositifs sont proposés : Les bonus au diplôme permettent aux étudiant.es de voir valorisés leurs engagements envers une cause et des apprentissages, en dehors de leur cursus. En échange de leur engagement, ils peuvent bénéficier de formations spécifiques et d’ECTS additionnels sur leur relevé de notes final. Les bonus recouvrent des champs très divers : les activités culturelles, les activités physiques et sportives, les langues, la recherche, la professionnalisation, et notamment les bonus au diplôme en lien avec la solidarité et engagement. On citera entre autre Le bonus « responsables associatifs », qui valorise le travail étudiant engagé dans un bureau d’association 13
Le bonus au diplôme Apiculture, 24h de formation pour apprendre à comprendre et valoriser le rôle fondamental des pollinisateurs dans le monde, et connaitre le fonctionnement de la ruche et le comportement des abeilles Autre dispositif, le prix de l’engagement, ouvert aux étudiant.es et membres du personnel, permet de souligner l’engagement de ceux et celles donnant de leur temps pour un projet en lien avec la transition écologique, la solidarité et engagement, en dehors du cursus universitaire. 4/ Comment se financent les associations étudiantes ? Quelle visibilité leur est accordée au sein de l’établissement ? La Commission d'Aide aux Projets Étudiants (CAPE), issue du Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes (FSDIE), apporte un soutien financier et logistique pour mettre en œuvre les projets étudiant et associatif étudiant. La CAPE est présidée par le vice- président de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) et composée de membres élus (étudiants, personnels, enseignants) et de membres invités (ACA², Crous, Mairie de Nanterre...). Plusieurs commissions CAPE ont lieu durant l’année, et permettent aux associations d’être subventionnées. D’autre part, comme évoqué précédemment, le service ACA2 est présent pour accompagner et gérer les demandes de subvention de l’ensembles des associations étudiantes recensées à l’Université, en plus de la vie culturelle et artistique du campus. Il est le référent pour l’ensemble des projets associatifs. Il travaille entre autre à la valorisation des actions étudiantes, à la communication de leurs évènements. Il met en relations les associations avec le service Communication générale de l’université, qui relaie leur évènements, invitations, activités… Le service RSU-DD participe aussi à la valorisation et la promotion des actions des associations vertes et engagées (don de matériel, accompagnement, communication …). 14
6 Campus durable 1/ Votre établissement évalue-t-il son impact environnemental à l’aide de méthodes quantitatives normalisées, comme l’Analyse du Cycle de Vie ou le bilan carbone ? À quelle fréquence ? Quels postes de dépense intègre-t-il (notamment, comprend-il les mobilités, c’est-à-dire les voyages en avion des étudiants, des professeurs et des conférenciers ) ? Plusieurs études quantitatives sont réalisées sur différents champs. On citera, entre autres : Diagnostic performance énergétiques des bâtiments et chaudière principale Bilan carbone général sur les performances des bâtiments (du retard a été pris sur ces diagnostics en raison d’une difficulté à recruter un manager énergie) Bilan et suivi de la gestion et valorisation des déchets par filière (Plan action déchet) Suivi de la consommation en eau par bâtiment et sur les espaces extérieurs Suivi des habitudes de déplacements (Plan de déplacement campus) 2/ Comment votre établissement réduit-il au quotidien son empreinte écologique (végétalisation, Incitations, économies d’énergies, alimentation responsable, réduction et tri des déchets …) ? Quels sont les résultats de ces actions ? Plusieurs projets sont portés par les services et partenaires pour réduire l’empreinte écologique. Déchets et valorisation : Le service de la DALOE (hygiène et logistique) et notamment son pôle Gestion et valorisation et des déchets gère 17 filières de tri à l’échelle de nos campus, via un Plan d’Action Déchet en place depuis 2015 Espaces extérieurs et biodiversité : Le campus principale compte 9 hectares d’espaces vert. Depuis 2012, l’usage des produits phytosanitaire est proscrit L’UPN est signataire depuis 2016 de la Charte Zéro Phyto et de la Charte régionale Biodiversité. Elle est labélisée Ecojardin depuis 2019, suite à la mise en place et suivi d’un Plan de Gestion différenciée, associé à des politiques de réductions globales des pratiques de tailles, de tontes, et d’arrosage, ainsi que sur des politiques de diversifications des essences plantées et des habitats. Les travaux d’aménagements sont également l’occasion d’envisager la désimperméabilisation des sols. A ce titre en 2019, 800m2 de bitumes ont été rendu à la nature et aux usagers du campus, et ont bénéficié de l’accompagnement technique et financier de l’Agence de l’eau Seine Normandie. 15
L’ensemble de l’équipe de jardinier.es a pu suivre des formations pour appliquer ces nouveaux modes de gestion. Depuis 2015, le campus principal est muni d’une aire de compostage, réhabilitée en 2019, qui permet la réutilisation de la quasi-totalité des déchets verts produits sur le site. Depuis 2018, 15 ruches de la ville de Nanterre sont implantées sur le site, associées à des politiques de semis de prairie fleurie et plantations d’arbres mellifères. Une partie des ruches est dédiée à un usage pédagogique, ouvert à des ateliers d’initiations pour le personnel, des bonus au diplôme et des ateliers pour les écoles de la ville Un jardin potager universitaire est également en place depuis 2015, géré par une association mixe d’étudiant.e, membre du personnel et d’habitant.es du quartier limitrophe. Économie d’énergie : Construit dans les années 60, les bâtiments d’origine du campus principal de Nanterre nécessitent des travaux de réhabilitation et de performance énergétique que l’UPN s’engage à réaliser au fur et à mesure. A titre d’exemple, la réhabilitation d’une salle de lecture de la bibliothèque universitaire en « Learning center » a été l’occasion d’isoler entièrement le bâtiment, pour une réduction des consommations d’énergie estimée à 70% Un Plan d’Action Energie (PAE) est en place depuis 2014. L’UNP est signataire de la Charte des bâtiments durables depuis 2015, et de la convention « Ville de demain avec plusieurs autres municipalités du territoire (où sont définis les stratégies communes d’actions sur les économies d’énergie, les cahiers des charges des nouveaux bâtiments, la gestion des déchets et des transports…) Pour les nouveaux bâtiments, des cahiers des charges incluant des closes environnementales et sociales très strictes sont suivis. Le bâtiment Max Weber, est par exemple gagnant du Prix bas carbone 2016, et du premier Trophée Bois Ile-de-France 2016. L’université favorise également le recours aux énergies renouvelables, la nouvelle bibliothèque « La Contemporaine » sera chauffée par géothermie et bénéficie pour cela de financements de la Caisse des dépôts et de l’Ademe. Les émissions de CO2 seront très faibles. Le remplacement de la flotte des véhicules utilitaires de logistique et des outils techniques du thermique vers l’électrique, initié en 2015, est quasiment achevé. L’université a mis en place une convention Intracting avec la Caisse des dépôts pour faciliter les investissements générant des économies d’énergie. Le plan d’action est doté d’un budget de 1.44M€, et a déjà permis des réductions importantes de consommations d’électricité (-20% environ en 4 ans). L’université valorise par ailleurs systématiquement les certificats d’économie d’énergie générés par certains de ses travaux. 16
Mobilité : Le campus principal de l’UPN et ses 3 antennes, inscrits dans le tissu urbain de l’Ouest francilien, sont accessibles en transport en commun (train, RER, bus). Environ 80% des mobilités des usager.es se fait en transport en commun, 15% via des modes actifs, et seulement 7% en voitures et 2 roues motorisé (chiffres étude PDE 2019, Cabinet Explain) En 2015, le premier Plan de Déplacement et mobilité campus a permis de programmer diverses actions en faveur des mobilités douces, avec notamment l’installation d’une centaine d’accroche vélo ou des actions de sensibilisation. L’accessibilité à l’ensemble des bâtiments pour les personnes à mobilité réduite a également été réalisée. Le travail est en cours sur les mobilités PMR à l’intérieur des bâtiments. Le Plan de Déplacement Campus (PDC) est en cours d’actualisation (2020), avec des projets d’ouverture du campus aux réseaux cyclables du territoire, la mise en place de bornes de réparation vélo, le développement des outils collaboratifs et de télétravail … L’UPN est signataire de la Charte de lissages d’horaire de La Défense, invitant à adapter les horaires des cours et travail pour éviter l’engorgement de la ligne du RER A. Alimentation responsable La convention avec le Crous Versailles, qui gère les points de restauration sur les sites, inclut la nécessité de travailler avec des producteurs locaux, de privilégier le bio, prévoir des repas équilibrés incluant une offre de légumes et repas végétariens L’Amap étudiante favorise également l’alimentation responsable Achats : Une Charte des achats durables est en cours de rédaction au service des achats, en vue d’intégrer des clauses environnementales et sociales fixées sur la plupart des marchés publics. 3/ Comment votre établissement interagit-il avec son territoire et s’intègre-t-il dans des politiques publiques locales à visée durable ? Comme déjà évoqué précédemment, L’UPN est signataire de plusieurs conventions territoriales, notamment Des conventions cadres avec plusieurs acteurs territoriaux : Conseil Départemental 92, communauté d’agglomération, ville de Nanterre, au sein desquelles le DD&RS apparait comme un axe structurant Des actions conjointes ont lieu avec la ville de Nanterre, comme par exemple le projet commun de ruches. La Convention avec le Crous Versailles sur l’alimentation, le suivi de la situation sociale des étudiant.es, les logements universitaires… La convention « Ville de demain », signée par plusieurs municipalités du territoire où sont définies les stratégies communes d’actions sur les économies d’énergie, les cahiers des charges des nouveaux bâtiments, la gestion des déchets et des transports… La Charte régionale de la biodiversité et zéro phyto en Seine centrale urbaine La Charte régionale des bâtiments durables La Charte de lissage des horaires avec Paris la Défense 17
Le Plan d’action Déchet de l’UPN est en corrélation avec les Programmes locaux de préventions de déchets ménagers et assimilés Les Plan de déplacement campus est en corrélation avec les PLU, PDE, et schémas directeurs mobilités douces territoriaux Les programmes de construction de l’UPN sont en corrélation avec le PLU de la ville de Nanterre (toiture végétalisée, basse consommation…) L’université sollicite régulièrement l’accompagnement des agences environnementales (Agence de l’eau, Ademe, agence régionale de la biodiversité…) 18
7 Général 1/ Votre établissement est-il labellisé DD&RS ? Si non, un travail est-il en cours pour obtenir le label, et à quel horizon ? Comme évoqué en première partie, Notre établissement est parmi les premiers à avoir expérimenté la démarche de labélisation DD&RS et avoir reçu ce label en 2016. Nous travaillons actuellement à la nouvelle obtention de ce label, l’audit devant avoir lieu fin avril 2020. 2/ Quels blocages à la mise en place de dispositifs ou de mesures favorables à une transition écologique pouvez-vous identifier au sein de votre établissement (et à quel niveau) ? La mise en œuvre de la démarche DDRS et la diffusion des problématiques de transition écologique dans l’offre de formation et dans les thématiques de recherche en sont à leurs prémices. Il existe des initiatives éparses que le service RSUDD (créé en 2017 seulement) tente de fédérer. Il a pour vocation à impulser et accompagnateur un changement dans les pratiques professionnelles, au service de l’avenir. 3/ Êtes-vous au fait des différents mouvements étudiants et institutionnels portant sur la transition écologique tels que le Manifeste étudiant pour un Réveil Écologique, le REFEDD, le projet FORTES du Campus de la transition ou le groupe de travail du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ? Quels mouvements connaissez-vous ? Nous connaissons plutôt bien l’ensemble de ces mouvements. Notre établissement est membre actif du CIRSES, partenaire régulier des évènements du REFEDD, membre du comité transition écologique de la CPU etc… 4/ Pouvez-vous décrire l’organisation mise en place afin de répondre à ce questionnaire (personnes ou organes en charge, parties prenantes impliquées, etc.) ? Le service RSU-DD était prédisposé à remplir ce questionnaire. Le responsable administratif a identifié l’intérêt de participer au baromètre, et a mandaté la personne en charge de la labélisation DD&RS au sein du service afin de compléter ce questionnaire (en charge du pôle transition écologique au sein du service). 19
Comme le label DD&RS est en cours d’actualisation, la plupart des informations étaient déjà collectées et le travail a surtout été de formuler les réponses. Pour information, la quasi-totalité des services de l’université avait été mise à contribution pour la compilation des données nécessaires à l’auto-évaluation du label DD&RS (entretien individuel, initiation au canevas plan vert, etc.). Un travail de relecture et validation par les responsables du service RSU-DD et du Vice-Président Patrimoine et transition écologique a été réalisé. 5/ Avez-vous des messages pour d’autres acteurs, des commentaires, des choses à ajouter ? Pas de réponses 20
Le collectif Pour un réveil écologique est à l’origine du Manifeste éponyme, lancé en septembre 2018 par des étudiants de grandes écoles (Ecole Polytechnique, HEC Paris, AgroParisTech, ENS Ulm, CentraleSupélec) et signé par plus de 32 000 étudiants de plus de 400 établissements de l’enseignement supérieur. Le collectif met à disposition des étudiants et des jeunes diplômés des outils pour : Travailler pour des employeurs dont la stratégie environnementale est à la hauteur de l’urgence écologique Transformer l’enseignement supérieur en mettant la transition écologique au cœur des formations. Plus d’informations sur pour-un-reveil-ecologique.org 21
Enseignement supérieur & Transition écologique : Le Grand Baromètre 22 Année 2020
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