Via Alpina 2019 - Benoît Dupont - SimpleSite.com
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Tables des matières INTRODUCTION .............................................................................................................................................. 3 POURQUOI MARCHER DANS LES MONTAGNES ? .............................................................................................................3 L’INTERET DES ALPES ........................................................................................................................................................3 LES ORIGINES DU PROJET ...................................................................................................................................................4 PRESENTATION DE LA VIA ALPINA ..................................................................................................................................5 OBJECTIFS DU PROJET ................................................................................................................................. 6 OBJECTIFS PERSONNELS .....................................................................................................................................................6 ASSOCIER LES ELEVES .........................................................................................................................................................6 FAVORISER LE TOURISME DE MONTAGNE .......................................................................................................................6 TRANSPOSITION DIDACTIQUE .................................................................................................................. 8 UN PROJET D’ETABLISSEMENT ..........................................................................................................................................8 GEOGRAPHIE ........................................................................................................................................................................8 MEDIA ET COMMUNICATION .............................................................................................................................................9 SPORT ....................................................................................................................................................................................9 RADIOBUS.............................................................................................................................................................................9 REALISATION DU PROJET ......................................................................................................................... 10 DEMANDES DE SOUTIEN .................................................................................................................................................. 10 PREPARATION PHYSIQUE ET MENTALE ........................................................................................................................ 10 MATERIEL .......................................................................................................................................................................... 11 CARTOGRAPHIE ET GPS .................................................................................................................................................. 11 CALENDRIER ...................................................................................................................................................................... 12 CONCLUSION .................................................................................................................................................. 13 2
Introduction Pourquoi marcher dans les montagnes ? Les chemins m’attirent. Ils m’ont déjà emmené dans bien des endroits. De petites randonnées de montagnes à de plus grandes courses voire à des treks de longue durée, ces chemins m’ont permis de trouver un équilibre plus grand que tout. Pourquoi marcher autant, me demandent certains ? A ceux-là je tente d’apporter une réponse en leur parlant de la nature dont nous profitons des paysages, de la faune et de la flore. Je leurs transmets ma volonté d’accéder à des endroits inaccessibles autrement qu’à pied. En effet, quel bonheur de voir un endroit que l’on a mérité par l’effort qui nous y a conduit. Il y a également une volonté de dépassement physique et mental de soi-même. A cela, chacun de nous est différent. Que l’on marche dix kilomètres ou que l’on traverse l’Himalaya à pied, il est extrêmement gratifiant d’atteindre son but. Et s’il n’y avait que cela. Je leur parlerai encore du fait de se centrer à nouveau sur des choses simples comme manger ou boire, des personnes que l’on rencontre et qui, pour le coup, sont assurément dotées de cette même passion, pour se débarrasser des soucis réels ou irrationnels. Bref, pour se sentir bien physiquement et moralement. Voilà pourquoi je prends mes bâtons de marche. L’intérêt des Alpes Il existe principalement deux types de marcheurs en montagne : ceux qui recherchent l’exploit de gravir l’un des nombreux sommets, et les autres qui ne cherchent qu’à découvrir les nombreuses vallées. La randonnée des cols est une discipline à part pour un public à part. Les passeurs de col ne recherchent pas les panoramas distancés du sommet ou la confirmation d’avoir atteint une montagne. Ce sont des randonneurs qui grimpent jusqu’aux cols, poussés par la curiosité. Chaque col recèle en effet un secret : l’inconnu qui se trouve de l’autre côté. Les informations cartographiques ne suffisent pas, il s’agit de découvrir avec chaque vallée un nouveau monde et d’en laisser un autre derrière soi. Certes les amateurs de randonnées en montagne ont leurs préférences. Certains font évoluer leurs expériences et leurs découvertes d’une région bien ciblée tandis que d’autres sont attirés par l’exotisme de lointaines et impressionnantes chaines de 3
montagne. En ce qui me concerne, traverser les différentes vallées alpines est une occasion de plonger au cœur des patrimoines naturels, culturels ou tout simplement humains qui composent les massifs montagneux composant notre pays. Etant né en Suisse et ayant passé une partie de mon enfance dans les Alpes vaudoises, mes premiers pas de randonneurs m’ont conduit sur des sentiers alpins. L’envie de voyager m’a permis par la suite de pratiquer cette passion dans d’autres pays, sur d’autres continents. Depuis deux ans, j’ai réalisé qu’il n’était plus forcément nécessaire pour moi de m’envoler pour l’autre bout du bout alors que la vallée voisine m’est encore inconnue. Les origines du projet Chacun d’entre nous cherche à compenser le stress de la vie quotidienne par des activités annexes. Certains ont la chance de ne pas avoir la sensation de subir les tâches de leur activité professionnelle et sont suffisamment nourris par celle-ci. J’avoue que tel est mon cas. La musique est ma passion depuis toujours. Chaque jour, je me lève avec la joie en perspective de faire apprendre aux plus jeunes tout ce que je sais sur la musique. C’est une vocation plus qu’une profession. Si cet amour de la musique me vient de ma mère, mon père, quant à lui, m’a transmis la passion de la montagne. Il s’agit là d’une autre musique : la musique de la nature. Elle s’y trouve partout : dans les vallées, dans les rivières, dans le chant des oiseaux et dans le doux murmure des pas sur la neige. Ma vie personnelle est remplie de sons. Tous les jours, les musiques s’enchainent au rythme des leçons scolaires, des répétitions de chœurs, ou même de la radio dans la voiture. En montagne, on découvre la musique propre à la nature, aucunement influencée par les humains. Lorsqu’on aime l’écouter, on ne peut plus s’en passer. Aujourd’hui, je me sens affamé de découverte. Depuis quelques années, j’entreprends des parcours de plus longue haleine lors des pauses scolaires estivales. C’est ainsi qu’en 2015 j’ai parcouru la Via Alpina Suisse sur 380 kilomètres entre Vaduz et Montreux à travers les Alpes bernoises. En 2016, c’est le Chemin des Cols Alpins entre Coire et Saint- Gingolph, sur 600 kilomètres qui m’a permis de franchir trente-deux cols entre 1'500 et 3'000 mètres d’altitude. Le Chemin des Crêtes du Jura en 2017 m’a permis de rejoindre Nyon depuis Zürich, sans oublier la cinquantaine de cabanes du Club Alpin Suisse 4
visitées durant l’été. Parmi tous les projets qui germent dans mon esprit, le plus emblématique demeure la Via Alpina, de Trieste à Monaco en suivant l’itinéraire rouge. Présentation de la Via Alpina Parcourir l’intégralité de la Via Alpina est un projet ambitieux. Ambitieux physiquement, psychologiquement et logistiquement. Pour découvrir un espace unique de 200’000 kilomètres carrés de sommets et de vallées, d’alpages et de forêts, de gros bourgs et de hameaux, il a fallu aménager le sentier de randonnée idéal pour la découverte de tout l’arc alpin. Depuis 2002, la Via Alpina déroule de Trieste (Italie) à Monaco, de l’Adriatique à la Méditerranée, ses 5’000 kilomètres de sentiers balisés en 5 itinéraires, à travers huit pays européens. Outre ces huit pays, elle rallie 30 Régions, Cantons ou Länder et plus de 200 communes. D’un rivage à l’autre, de l’Adriatique à la mer Ligure, la Via Alpina culmine à 3019 m au col Niederjoch (frontière italo-autrichienne). Le tracé de la Via Alpina comporte cinq tronçons : les itinéraires rouge, violet, jaune, vert et bleu. L’itinéraire rouge comporte 161 étapes à travers la Slovénie, l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne, le Liechtenstein, la Suisse, la France et Monaco. 5
Objectifs du projet Objectifs personnels A l’origine, le projet de la Via Alpina est un objectif personnel. Parce qu’il s’agit d’une passion que je vis principalement de manière individuelle, j’envisage de poursuivre cet objectif sans forcément impliquer d’autres parties. Le problème principal pour accomplir un tel projet reste logistique : en effet, comment s’aménager un créneau de 160 jours pour marcher ? Même dans le monde de l’enseignement qu’est le mien, et bien que nous jouissions de vacances estivales particulièrement conséquentes, cela ne suffirait malheureusement pas. Dès lors, je me trouve devant un choix relativement simple : demander un congé sabbatique me laissant une liberté d’action plus grande mais impliquant d’autres défis logistiques et financiers, ou alors envisager ce projet dans le cadre d’une activité pédagogique impliquant des élèves, des groupes d’élèves, des classes voire un panel encore plus important. Cette deuxième option me permettrait d’envisager ce projet plus sereinement et me donnerait en outre la magnifique opportunité d’associer un grand nombre de personnes à cette expérience unique et, par- dessus tout, de sauter sur l’occasion de les sensibiliser à notre pays et à son patrimoine naturel. Associer les élèves Aujourd’hui, la montagne ressent le manque de présence et de relève chez la jeunesse. Faire aimer la montagne aux enfants nécessite de la leur présenter sous un nouveau jour, de leur montrer ses richesses. Il s’agit de les sensibiliser, très jeunes, à la fragilité de ce milieu où l’on rencontre des espaces rares à qui il faudra énormément de temps pour se reconstruire. En effet, en raison du climat, du dénivelé ou encore des vents violents, il faudra plus de temps à l’écosystème pour se reconstruire. Eduquer les nouvelles générations dans ce sens est essentiel si l’on souhaite les voir un jour s’y rendre avec le respect qu’il convient pour la préserver. Favoriser le tourisme de montagne Ce projet se révélant ambitieux, il est nécessaire de prévoir une logistique adaptée et réaliste. Si bien que je compte recourir à certaines aides financières telles que 6
sponsoring, crowfunding, donations, etc. Au cours de l’élaboration du projet, une autre idée m’est venue : créer un partenariat avec une association bien précise. Lorsqu’on traverse les vallées, nous recourons régulièrement aux différents services proposés par le tourisme de montagne. Par exemple, les cabanes de club alpin, les restaurants de montagnes, les fermages et agriculteurs sont autant d’endroits et de personnes nous proposant le gîte et le couvert. Et ceci ne constitue pas un détail lorsqu’il s’agit de porter quelques kilos de plus ou de moins sur le dos, lorsque nous devons assurer nous-mêmes notre alimentation et notre hébergement. Malheureusement, le tourisme montagnard répond à un équilibre fragile. Les habitants des vallées alpines peuvent, grâce au tourisme, vivre de ces recettes et endiguer la migration vers la plaine. Il est toutefois nécessaire de contrôler ce tourisme afin de préserver l’environnement. Voilà pourquoi je souhaite associer le tourisme de montagne au projet Via Alpina 2019. Pour cela, je planifie une récolte financière sponsorisée (principe de financement “au kilomètre“ ou “à l’étape“) afin de pouvoir verser une certaine somme à l’association Aide Suisse aux Montagnards, association que je soutiens à titre privé. 7
Transposition didactique Un projet d’établissement Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais pensé à associer des élèves à des projets de marche en montagne. Je gardais cette activité pour moi, comme un loisir extra-scolaire, et ceci pour deux raisons principales : tout d’abord, je suis enseignant de musique et n’ai aucune formation dans les didactiques recoupant les thèmes de ce projet. Puis, un projet d’une telle ampleur ne peut pas se concevoir avec des élèves sur le terrain. En revanche, il me semble réaliste d’associer des élèves à une partie si ce n’est à l’entier du projet. Voilà pourquoi je propose une collaboration interdisciplinaire et transversale pouvant prendre place par exemple dans un projet d’établissement. Bien que je ne puisse pas inviter des élèves dans un tel périple, je souhaite néanmoins les associer afin qu’eux aussi puissent en profiter pleinement. Dès lors se pose la question de leur implication. Car je ne peux raisonnablement pas concevoir qu’ils marcheraient à mes côtés le long de la frontière italo-slovène. Par conséquent, je souhaite les associer à distance. Réaliser un tel projet, même sans la participation de tiers, requiert un soutien logistique indiscutable. Lors de mes précédentes itinérances, j’ai développé le réflexe de tenir à jour une communication, sous la forme d’un compte-rendu ou d’un suivi. Par exemple, une alerte par SMS prévenait de mon avancée en 2015. L’année d’après, une application mettait à jour mon avancée sur Facebook. Toutes ces démarches avaient pour objectif principalement de rassurer mes proches de toute mésaventure, mais aussi de pouvoir être suivi à la trace, afin que certaines personnes me rejoignent sur le parcours pour marcher un ou plusieurs jours avec moi. Mon objectif serait de pouvoir transmettre aux élèves et à leurs enseignants un certain nombre de données qu’ils pourraient ainsi analyser et traiter sur place. Géographie Le parcours de la Via Alpina traversant toutes les Alpes, il est intéressant ici de parler d’une transposition didactique avec la leçon de géographie. J’entrevois cela principalement à deux niveaux différents : un premier niveau technique avec l’utilisation en salle informatique d’une application comme GoogleEarth ayant pour objectif de 8
permettre aux élèves de tracer le parcours sur cette plateforme en fonction des données GPS envoyées par mes soins. Le deuxième se réalise par une découverte pour les élèves du patrimoine alpin, de sa géographie, de sa population et de son tourisme. Média et communication Je souhaite associer un groupe d’élèves ou une classe à l’élaboration d’une plateforme de communication afin de tenir à jour l’avancée de l’expédition. Il s’agit pour eux, via un blog, un site internet, une page Facebook ou tout autre vecteur d’information, de faire un suivi en direct. Au moyen de textes et/ou de photos, les élèves se chargent de développer la communication du projet. Ils peuvent également être mis en lien avec tout autre élément lié aux médias et à la communication. Sport Il est certes difficile d’envisager l’encadrement d’un groupe d’élèves ou d’une classe sur des chemins de randonnées. Toutefois, des élèves préalablement entrainés, formés et conscients des risques, peuvent être encadrés dans de bonnes conditions. Les bénéfices retirés sont évidemment immenses pour les élèves. Je souhaite dans cette démarche m’associer à des enseignants d’éducation physique motivés et désireux de concevoir un projet sous la forme d’un camp de randonnée avec quelques élèves. Ce projet pourrait par exemple se concevoir sous la forme de cinq jours de randonnée pendant un voyage d’étude, pour des élèves de 11e Harmos, ou alors sous la forme de courses d’école d’un ou deux jours pour des élèves de tout âge. RadioBus La plateforme Scolcast, par l’intermédiaire de leurs superviseurs, associerait un groupe d’élèves ou une classe, pour la rédaction, l’enregistrement et la diffusion de compte- rendu sous la forme de bulletins d’information, voire d’interviews en direct et/ou en différés. Cela pourrait aussi aller jusqu’à la rédaction de sujets ou l’interview de personnes qui sont en relation avec les thématiques abordées. Par exemple, l’interview de personnes originaires des endroits visités, ou l’interview de spécialistes de la montagne. 9
Réalisation du projet Demandes de soutien Le budget d’un tel projet se conçoit sans grandes difficultés et se relève relativement conséquent. Ne disposant pas forcément à titre privé de cette somme, mon souhait est de concevoir plusieurs stratégies en termes de sponsoring et de recherches de fonds. La première consiste en un projet de crowdfunding. Le crowdfunding aussi appelé financement participatif, est une technique de financement entre particuliers en plein développement. Dans ce projet précis, il se présente comme un système de don. La deuxième consiste en une demande de sponsoring auprès de certains acteurs concernés par une démarche comme celle-ci. Il s’agit là d’entreprises et d’associations liées à la montagne ainsi qu’au développement du tourisme de montagne. Préparation physique et mentale Il est souvent difficile de planifier une préparation adéquate pour une randonnée au long court. Tout le monde n’a pas le même corps, la même vie, les mêmes expériences, les mêmes envies. J’essaie avant tout de concevoir et d’anticiper les éléments dont j’ai besoin afin d’en dégager un plan d’entrainement qui se résume par les quelques principes suivants : l’analyse de ma situation, la définition de mon objectif (par exemple, marcher plus vite sur des randonnées de quelques heures ou travailler le cardio pour être moins essoufflé en montée raide), la variabilité de l’entrainement, la masse d’entrainement nécessaire et sa progressivité, les phases de récupération pour une bonne régénération du corps et, pour finir, la motivation. Ce n’est pas vraiment un principe de préparation physique mais plutôt de préparation mentale. La préparation physique de beaucoup de randonneurs s’arrête souvent (ou ne commence jamais) à cause d’un manque de motivation. Définir un objectif clair et atteignable m’aide à rester motivé. Le plus dur est souvent de faire le premier pas. En me concentrant sur le premier pas, puis en faisant des petits pas, la chance est plus grande d’éviter les blocages liés à des objectifs qui peuvent impressionner. Une bonne préparation physique pourrait théoriquement se faire sans plaisir. Cependant, en pratique ce n’est pas viable à moyen ou long terme, sans inclure cette notion de plaisir. 10
Pour toutes ces raisons, l’année 2018 sera consacrée à des randonnées d’entrainement de plus petit format, ainsi qu’à une préparation adéquate durant l’hiver précédent avec de la randonnée à ski. Matériel Items Poids [g] Notes 1 sac de couchage 724 1 housse de rangement 22 1 drap de soie 115 1 paire de chaussette 94 1 pantalon trek 245 1 collant thermique 180 1 sous-pull thermique 180 1 micropolaire 216 2e couche à l’effort 1 veste de pluie 262 1 bonnet 16 1 sac à dos (45 + 10) 840 Allégement max. 2 sac étanches 70 1 linge 50 1 camelback 218 Contenance 2l 1 sifflet 9 Matériel numérique 300 Natel, GPS, Caméra Porte-monnaie 30 Cartes et argent 1 lampe frontale 79 1 trousse hygiène + san. 200 Poids total 5000 Cartographie et GPS Le GPS répond à un besoin simple : la nécessité de pouvoir s’orienter correctement, à tout moment et en toute circonstance. Lorsqu’on se retrouve dans l’incapacité de s’orienter, et pour peu que les conditions météorologiques empirent, la randonnée peut 11
se transformer en véritable cauchemar. Certes, deux raisons préalables me poussent à me passer de GPS : le recoupement des témoignages de randonneurs sur la Via Alpina attestant de la bonne indication du chemin sur le terrain dans un premier temps puis, ma constante planification des randonnées que je prépare en terme de cartographie (préparation de cartes et projection mentale). Toutefois, pour cette randonnée, je souhaite fonctionner avec un GPS afin d’optimiser mon orientation mais surtout dans un but de partage. Je souhaite pouvoir “géolocaliser“ mon parcours dans le but de transmettre un certain nombre d’informations telles que des coordonnées pour une localisation plus précise. Dès lors, l’année 2018 sera consacrée au test et au choix de différents modèles de GPS avec des critères de sélection tels que l’autonomie, la qualité de réception, la boussole, l’altimètre, la robustesse, le poids et la maniabilité. Calendrier Date de début : Samedi 13 avril 2019 (début des vacances scolaires de Pâques) Date de fin : Dimanche 27 octobre 2019 (fin des vacances scolaires d’octobre) Le nombre de jours effectifs de cette période est égal à 199 jours. La Via Alpina recense 161 étapes. Ces étapes étant toutes de longueurs et de durées inégales, plusieurs scénarios sont envisagés : un scénario très optimiste la prévoyant en 119 jours, un autre plus réaliste en 127 jours (plusieurs étapes de deux ou trois heures sont regroupées) et un troisième correspondant au découpage officiel, à savoir 161 jours. En cas d’absolue nécessité, l’aventure pourrait se prolonger sur 199 jours. La marche en montagne comporte son lot d’incertitudes liées aux conditions météorologiques ainsi qu’aux phases de récupération physique propre à chaque individu. Voilà pourquoi je ne souhaite pas planifier des jours de repos, qui seront essentiels aux moments opportuns, mais je tiens compte d’une moyenne d’un jour de repos tous les 7 jours (que cela soit pour des raisons météorologiques ou physiques). Un randonneur espère toujours un peu sur la chance quant aux conditions météorologiques et espère évidemment ne pas se blesser. Pour le reste, il doit être capable de s’adapter et de s’écouter. 12
Conclusion Le présent dossier a été élaboré afin de présenter un projet qui se révèle ambitieux, mais réaliste. Depuis toutes ces années où la montagne m’appelle, je le conçois moins comme un projet que comme la mise en avant ou la matérialisation d’un rêve, quand bien même un rêve est difficile à transcrire sur le papier. Par cette présentation je souhaite associer d’autres personnes que moi à le concevoir et à l’encourager. Sans le soutien de nombreuses personnes, un tel projet s’avère difficile à concevoir. Bien qu’il s’agisse d’un projet de ressourcement à la base, je souhaite qu’il puisse être accessible à quiconque souhaiterait s’impliquer et ce à quelque niveau que ce soit. 13
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