VOILE : Le MULTI50 PRIMONIAL - en tête de la Transat Jacques Vabre

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VOILE : Le MULTI50 PRIMONIAL - en tête de la Transat Jacques Vabre
VOILE : Le MULTI50 PRIMONIAL
en tête de la Transat Jacques
Vabre
Tout vient à point pour qui sait attendre.

– Primonial prend la tête de la Transat Jacques Vabre
Normandie Le Havre
– Des conditions encore chaotiques au large des Canaries
– Bientôt trois jours de glisse avant le Pot-au-Noir

C’est un bien joli coup qu’a réalisé l’équipage de Primonial,
bien conseillé par son routeur Julien Villon. En se recalant
légèrement dans l’ouest, le trimaran de Sébastien Rogues et
Matthieu Souben a pris la tête de la flotte des Multi50,
reléguant ses deux concurrents à une vingtaine de milles. Pour
VOILE : Le MULTI50 PRIMONIAL - en tête de la Transat Jacques Vabre
autant, les deux compères gardent la tête froide.

Julien Villon l’annonçait : l’entrée dans les alizés pourrait
se révéler déterminante. En optant pour une trajectoire
médiane, on limitait la prise de risque et l’on pouvait jouer
sur de petits placements stratégiques vis-à-vis des
adversaires. C’est ce qu’on fait à merveille Sébastien et
Matthieu en liaison constante avec Julien. Pour la première
fois depuis le début de la Transat Jacques Vabre Normandie Le
Havre, Thibault Vauchel-Camus et Frédéric Duthil, ont perdu
leur leadership.

Un bon moment pour prendre la tête

À bord de Primonial, on ne boude pas son plaisir : « Ça paie
de tous nos efforts depuis le début de la course. On s’est
toujours évertué à rester au contact, d’attendre une
opportunité. Elle est venue cette nuit… » Pour décrocher cette
pole position, Sébastien et Matthieu n’ont pas ménagé leurs
efforts : « Toute la journée d’hier, on a livré une bataille
d’empannages avec Gilles Lamiré et Antoine Carpentier. On a
navigué à vue une bonne partie de l’après-midi, mais on n’a
jamais rien lâché. »

Alors qu’il aborde l’archipel des Canaries, l’équipage de
Primonial se trouve en position idéale. La navigation dans les
alizés se décompose essentiellement en recadrages tactiques en
fonction des variations du vent. D’ici l’entrée dans le Pot-
au-Noir dans trois jours, il n’y aura pas de grands choix
stratégiques à effectuer. Pas question pour autant de relâcher
la vigilance : « Ici, la mer est encore très chaotique, mal
rangée, témoigne Sébastien. Et contrairement à ce que l’on
croit, la conduite du bateau dans les alizés n’est pas qu’une
autoroute paisible. Les variations de vent en force comme en
direction sont fréquentes et sur ces multicoques, on a vite
fait de partir à la faute. Avec Matthieu, nous allons nous
relayer à la barre, veiller à bien nous reposer, bien nous
alimenter. Ce sont les conditions nécessaires pour rester
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lucide. »

Conserver la tête froide, savoir doser ses efforts, miser sur
la bonne entente des trois acteurs de la performance skipper,
co-skipper et routeur : la recette a bien fonctionné
jusqu’ici. Il va falloir maintenant garder le cap.

RUNNING : 2ème édition du
ROSE TRIP MAROC, à l’assaut
du désert marocain !
Lunaire, magique, époustouflant, exceptionnel, autant de
qualificatifs entendus ce matin à l’occasion du départ du Rose
Trip Maroc.
Cap sur un évenement 100% féminin et solidaire en plein essor,
une aventure humaine et sportive hors du commun qui se
terminera le 5 novembre
prochain.

Des températures incroyablement douces ce vendredi matin sur
le bivouac installé au pied des dunes de l’Erg Chebbi. Les
marraines française et canadienne du trek étaient réunies pour
donner le coup d’envoi à cette aventure inoubliable. Charlotte
Namura, journaliste et présentatrice TV et Valérie Roberts,
comédienne outre atlantique, étaient aux côtés de 549
participantes prêtent à relever le défi dans ce paysage
toujours autant saisissant à la fois de beauté et de mystère.
Parmi elles, des Françaises, des Canadiennes, des Belges, des
Marocaines, des Suisses et une Ivoirienne bien décidées à
fouler ce terrain parfois capricieux, au gré des conditions,
en quête de dépassement ou de recentrement sur soi. Un trek,
trois catégories sportives de niveaux différents : OPEN, OPEN+
et EXPERTE, elles n’attendaient plus que ça.

Hier dans l’après-midi les Roses Trekkeuses 2019 ont rejoint
leur bivouac pour les vérifications techniques,
administratives et médicales. Elles ont ensuite pu obtenir
leur sésame pour le départ et les cartes des parcours qui vont
avec. Car oui, cette année le concept sportif a évolué pour
offrir aux participantes plus de liberté, plus de jeu et plus
d’autonomie. L’année dernière les trekkeuses naviguaient au
roadbook et à la boussole. Cette
année, place à la carte, au rapporteur topographique, à la
boussole et au bloc note. Toutes se sont prêtées au jeu hier
soir et ont tracé leur parcours idéal avec le moins de
kilomètres possible.

Le Rose Trip Maroc n’est pas une course de vitesse mais un
trek d’orientation ! En bout de course, les gagnantes seront
celles qui auront fait
le moins de kilomètres possibles tout en respectant les
différents points de contrôle et les balises. Charlotte Namura
concoure cette année sous le dossard numéro 116 Marraine de la
première édition, cette année, Charlotte a décidé d’aller
encore plus loin dans l’aventure en participant à
l’intégralité du trek avec sa propre équipe composée de Rachel
Legrain-Trapani, ex Miss France 2007, chroniqueuse sur la
chaîne C8 et Hélène Serignac, présentatrice météo sur La
chaîne météo. Elle ont pris le départ ce matin dans la
catégorie OPEN, catégorie destinée à toutes les femmes
désirant se challenger tout en participant à un événement au
demeurant accessible. Charlotte en maîtresse de cérémonie a
veillé à ce
que son trio de choc soit fin prêt pour le départ : check de
la boussole, du bloc note, de la carte et du rapporteur
topographique s’il y avait à réaliser de nouvelles mesures.
Elles ont pris leur premier cap et se sont éloignées vers
l’horizon à la quête des différentes balises de leur parcours
du jour.

Consciencieuse et appliquée, la marraine tient son rôle à cœur
avec l’envie de bien faire pour toutes les participantes avec
qui elle aime partager un mot dès qu’elle le peut. Le tester
une fois et y prendre goût, Charlotte Namura et Juliette
Delacroix reviennent pour la 2 ème année consécutive.
Natoo, Audrey Pirault et Juliette Delacroix testent le trek
L’année dernière Juliette Delacroix, comédienne et
présentatrice TV était venue découvrir le Rose Trip Maroc aux
côtés de la chanteuse Tal et de son amie Noémie Caillault,
alors en rémission d’un cancer du sein. Cette année, la
comédienne a de nouveau embarqué avec elle deux amies pour
former un trio hors compétition : Natoo, vidéaste, humoriste
et actrice et Audrey Pirault, comédienne. Une équipe qui ne
manque pas d’humour et qui saura rebooster les participantes
sur le terrain par leurs petites blagues !

Tout ce qu’il faut savoir

Le trek Rose Trip Maroc a été créé par Désertours, une
entreprise familiale de 23 personnes dirigée par Jean-Jacques
Rey et sa fille Géraldine. Désertours c’est également le Rose
Trip Sénégal, le Trophée Roses des Sables, le Trophée Roses
des Andes et le 4L Trophy

Les chiffres clés du trek : Dates : du 31 octobre au 5
novembre 2019

183 équipes de 3 personnes

3 catégories sportives : Open, Open + et Experte

2 associations partenaires : Enfants du Désert et Le Cancer du
sein, Parlons-en !

Retrouvez toutes les infos sur : www.trekrosetrip.com
VOILE : Collision avec un
OFNI pour TIME FOR OCEANS
 Stéphane Le Diraison et François Guiffant gardent le moral !

Stéphane Le Diraison et François Guiffant ont vécu des heures
difficiles dernièrement. Leur option à l’Ouest ne s’est pas
révélée aussi payante que prévue, loin s’en faut. Puis le duo
de Time For Oceans a heurté la nuit dernière un OFNI (objet
flottant non identifié) qui a endommagé une dérive et un hydro
générateur. Ce soir (pointage de 18h), Stéphane et François
pointent en 22e position de la Transat Jacques Vabre en IMOCA,
mais la route menant à Salvador de Bahia est encore longue.
Par ailleurs, de nombreux concurrents (et pas des moindres !)
restent à proximité.

Deux grandes options étaient possibles pour les concurrents de
la Transat Jacques Vabre : une route Ouest et une route Sud.

« Il y a 2-3 jours les sacrosaints fichiers « grib » faisaient
la part belle au passage dans l’Ouest. L’option à la côte
apparaissait plus risquée : une approche statistique donnait
même 95% des routes gagnantes dans l’Ouest et 5% en plongeant
au Sud », explique Stéphane Le Diraison.

« La météorologie n’est décidément pas une science exacte »

« Neuf équipages (parmi les plus titrés de la course au large)
ont écouté leur instinct, s’appuyant sans doute sur la volonté
de privilégier le court terme, ils ont mis le cap plein Sud.
Leur option a été gagnante », poursuit le skipper de Time For
Oceans. « Le résultat est terrible pour tous les autres. Ceux
qui ont eu l’outrecuidance de croire l’adage des marins
anglais « west is the best » sont punis. Les sudistes qu’on
imaginait englués dans une zone sans vent au large de
Gibraltar sont passés allègrement, sans s’arrêter et même en
accélérant ! Bravo à eux. De notre côté nous sommes au près
(contre le vent) dans une mer agitée. C’est la double peine.
La météorologie n’est décidément pas une science exacte. »

Collision avec un OFNI : « On n’a rien vu, juste entendu un
gros choc… »

La nuit dernière, Time For Oceans est entré en collision avec
un OFNI. « Il y avait un brouillard très épais, aucune
visibilité, une atmosphère un peu glauque. On n’a rien vu,
juste entendu un gros choc puis constaté une perte de vitesse
de l’ordre de 20 % », raconte Stéphane. La dérive tribord a
été endommagée (ouverte sur le bord de fuite sur 1 mètre
environ) et n’est plus utilisable dans l’état. L’hydro
générateur tribord a également été touché. « Nous tenterons
une réparation quand les conditions seront plus clémentes,
probablement d’ici deux jours. En attendant, nous ne pouvons
plus virer de bord », précise Stéphane.

« Tout ceci n’entache en rien notre moral ! »

Face à ces mésaventures, Stéphane Le Diraison et François
Guiffant accusent le coup au classement. Ils pointent ce soir
en 22e position mais absolument rien n’est fait. Dans un
message envoyé du bord, Stéphane termine d’ailleurs sur une
note positive : « Tout ceci n’entache en rien notre moral, Il
y a une belle bagarre avec une quinzaine de bateaux et de
nombreux milles à parcourir avant d’atteindre les côtes du
Brésil. »
RUNNING : Année après année,
la course connaît toujours
une grande réussite !
Saint-Tropez Classic 2019.

Année après année, la course connaît toujours une grande
réussite ! Comme depuis plus de trente ans, l’UST Courir à
Saint-Tropez, le club de running de la cité du Bailli, a
organisé la Saint-Tropez Classic, très célèbre course à pieds
qui se dispute dans les rues du village.

Le 20 octobre dernier, Claude Eprinchard, président du club et
du comité d’organisation de la course, et son équipe de 21
personnes se sont, à nouveau, mobilisés à l’occasion de la
36ème édition. L’épreuve proposait 2 tracés de 8 ou 16 km,
avec cette importante particularité de laisser aux coureurs le
choix de la distance pendant la course.

1 250 COUREURS SUR LA LIGNE DE DEPART

1 250 coureurs et 80 enfants étaient donc sur la ligne de
départ, malgré un temps quelque peu maussade.

Pour autant, la course a obtenu une formidable réussite avec
de très beaux duels sur la distance du 16 km, pour laquelle
l’inaccessible Julien Navaro (Cap Garonne Foulée Hyères) a
pris le dessus sur Hakim Zilali (ASML Fréjus), le multiple
vainqueur de la course.

Enfin, Sébastien Augier, pensionnaire de l’OSH Hyérois, a
décroché la 3ème place de la distance reine.

A l’issue de l’épreuve, les connaisseurs ont noté la présence
importante du club de Saint-Tropez, placé en haut du
classement du 16km. En effet, 3 adhérents du club se sont
classés dans le top 10 : Damien Rinaudo 4ème Thibaud Gueyffier
7ème et Alexandre Torres 10ème.

En revanche chez les féminines, c’était un petit
bouleversement dans les pronostics puisque c’est Claire Amann
(Nice Côte d’Azur Athlétisme et originaire de Saint-Tropez)
qui a remporté l’épreuve. Cassandre Payen de Zurich empochait
la 2ème place, suivie de la championne de Trail Karyna Jacques
(UST Courir à Saint-Tropez)

Sur la distance du 8 km, c’est Maroin Mahtat du SCO Sainte-
Marguerite de Marseille qui a survolé l’épreuve, à plus de
19km/h. Il était suivi sur le podium de Kévin le Guern (AJS La
Garde) et de Mathieu Sibillat (AMSL Fréjus).

Enfin, du côté des féminines, c’est la championne locale Adama
Laclaverie (UST Courir à Saint-Tropez) qui a remporté la
course, devançant Patricia Bousset-Fritz et Chrystel
Walspuger, toutes les deux pensionnaires de l’AJS La
Garde.

EPREUVE CARITATIVE

Mais ce qui fait l’originalité de cette épreuve, c’est que la
Saint-Tropez Classic est aussi une épreuve caritative. En
effet, chaque année 1€ par inscription est reversé, par le
Comité d’organisation, à une association à la recherche de
fonds. Ainsi, en 2017, un chèque de 1 620 € a été remis à
l’association « Roue Libre » de l’hôpital René Sabran à
Hyères. En 2018, c’est l’UDSP du Var qui a bénéficié d’une
somme de 1 851€. Cette année, un chèque de 1 415€ a été donné
à l’Amicale des Donneurs de Sang de Saint-Tropez Gassin
Ramatuelle. Et en 2020, c’est l’association du golfe de Saint-
Tropez « Juste avec le Cœur » qui profitera de la générosité
des organisateurs et des coureurs. Une très belle intiative !

Rendez-vous est pris le 18 octobre 2020 pour la 37ème
édition ! A noter que les inscriptions seront ouvertes dès le
mois de janvier.
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