FESTIVAL D'AUTOMNE À PARIS - 10 sept - 31 déc 2018 - Festival d'Automne à Paris
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FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 10 sept – 31 déc 2018 REVUE DE PRESSE Alexander Zeldin / LOVE Service presse : Christine Delterme – c.delterme@festival-automne.com Lucie Beraha – l.beraha@festival-automne.com Assistées de Violette Kamal – assistant.presse@festival-automne.com 01 53 45 17 13
RADIO Mardi 30 octobre 2018 : Arte / Agenda Coups de cœur / « Une pièce choc de l’écrivain et metteur en scène anglais Alexander Zeldin » Sujet : Love. à https://www.arte.tv/sites/coupsdecoeur/2018/10/30/une-piece-choc-de-lecrivain- et-metteur-en-scene-anglais-alexander-zeldin/ Mercredi 7 novembre 2018 : Youtube / Ronan au théâtre / « Love : pour survivre » Sujet : Une bonne critique par Ronan Ynard. à https://www.youtube.com/watch?v=z6ZX91OloCc
PRESSE Anousparis.fr – 22 août 2018 Les Inrockuptibles Supplément – 5 septembre 2018 Libération – 21 septembre 2018 Romfordrecorder.co.uk – 17 octobre 2018 Théâtral Magazine – Novembre / Décembre 2018 Theatral-magazine.com – 5 novembre 2018 Hottellotheatre.wordpress.com – 6 novembre 2018 Le Monde – 6 novembre 2018 Mediapart.fr – 6 novembre 2018 Publikart.net – 6 novembre 2018 Richardmagalditrichet.tumblr.com – 6 novembre 2018 Ruedutheatre.eu – 6 novembre 2018 Sceneweb.fr – 6 novembre 2018 Lesechos.fr – 7 novembre 2018 Lesinrocks.com – 7 novembre 2018 Loeildolivier.fr – 7 novembre 2018 Mediapart.fr – 7 novembre 2018 Mlascene-blog-theatre.com – 7 novembre 2018 Theatredublog.unblog.fr – 7 novembre 2018 Artichaud-magazine.fr – 8 novembre 2018
Hierautheatre.wordpress.com – 8 novembre 2018 Les5pieces.com – 8 novembre 2018 Ubu-apite.org – 8 novembre 2018 Le Figaro – 9 novembre 2018 Télérama.fr – 9 novembre 2018 Froggydelight.org – 11 novembre 2018 Sortiraparis.com – 11 novembre 2018 Alternativestheatrales.be – 13 novembre 2018 Télérama – du 17 au 23 novembre 2018
Accueil (https://www.anousparis.fr/) » A.Ecouter (https://www.anousparis.fr/a-ecouter/) » Le Festival d’Automne, un festival pluridisciplinaire Anousparis.fr – mercredi 22 août 2018 Le Festival d’Automne, un festival pluridisciplinaire Depuis 1972, le Festival d’Automne (https://www.festival-automne.com/) rayonne sur Paris et en fait un événement incontournable. De septembre à décembre, ce sont 50 manifestations pluridisciplinaires (théâtre, musique, danse, arts plastiques et cinéma) d’artistes internationaux, dans 45 lieux partenaires : Centre Pompidou, Odéon, Théâtre de Gennevilliers, La Villette… A Nous Paris vous présente l’essentiel et se hâte de parcourir la capitale aux couleurs de l’automne. Festival d’Automne – Théâtre Festival d’Automne – Théâtre Festival d’Automne – Arts Plastiques & Performance Toshiki Okada, « Five Days in March » © Misako Shimizu Toshiki Okada, « Five Days in March » © Misako Shimizu Avec une vingtaine d’artistes et une trentaine de spectacles, le Festival d’Automne fait la part belle au théâtre. AvecTomás une Fidèle, vingtaine Saraceno, le ©festival d’artistes Singapour et une Studio invite à nouveauJulien trentaine Tomás Saraceno,de Gosselin spectacles, 2015 (https://www.festival- le Festival d’Automne fait la part automne.com/edition-2018/julien-gosselin-le-pere)et belle au théâtre. Fidèle, le festival invite à nouveauJulienSylvain GosselinCreuzevault (https://www.festival- (https://www.festival-automne.com/edition-2018/sylvain-creuzevault-les-demons) automne.com/edition-2018/julien-gosselin-le-pere)et Sylvain Creuzevault avec deux Le Festival d’Automne consacre une partie de sa programmation aux arts plastiques et à la projets chacun présentés à la MC93 (https://www.anousparis.fr/lieu/mc93-maison-de-la- (https://www.festival-automne.com/edition-2018/sylvain-creuzevault-les-demons) avec deux performance dans trois lieux partenaires : les Beaux-Arts de Paris culture-de-seine-saint-denis/)et projets chacun présentés à la MC93 àl’Odéon Théâtre de l’Europe (https://www.anousparis.fr/lieu/mc93-maison-de-la- (https://www.beauxartsparis.fr/fr/), le Palais de Tokyo (https://www.anousparis.fr/lieu/palais- culture-de-seine-saint-denis/)et àl’Odéon Théâtre de l’Europe Le festival participe (https://www.anousparis.fr/lieu/lodeon-theatre-de-leurope/). de-tokyo/)et le CentQuatre (https://www.anousparis.fr/lieu/centquatre-paris/). Exposéeégalement à la (https://www.anousparis.fr/lieu/lodeon-theatre-de-leurope/). au première fois avecAlexander dernière Biennale Le festival participe également Zeldin (https://www.festival-automne.com/edition- de Lyon (http://www.biennaledelyon.com/mondes-flottants/les-
Toshiki Okada, « Five Days in March » © Misako Shimizu Toshiki Okada, « Five Days in March » © Misako Shimizu Avec une vingtaine d’artistes et une trentaine de spectacles, le Festival d’Automne fait la part belle au théâtre. Avec une Fidèle, vingtaine le festival d’artistes et uneinvite à nouveauJulien trentaine Gosselin de spectacles, (https://www.festival- le Festival d’Automne fait la part automne.com/edition-2018/julien-gosselin-le-pere)et belle au théâtre. Fidèle, le festival invite à nouveauJulienSylvain GosselinCreuzevault (https://www.festival- (https://www.festival-automne.com/edition-2018/sylvain-creuzevault-les-demons) automne.com/edition-2018/julien-gosselin-le-pere)et Sylvain Creuzevault avec deux projets chacun présentés à la MC93 (https://www.anousparis.fr/lieu/mc93-maison-de-la- (https://www.festival-automne.com/edition-2018/sylvain-creuzevault-les-demons) avec deux culture-de-seine-saint-denis/)et àl’Odéon projets chacun présentés à la MC93 Théâtre de l’Europe (https://www.anousparis.fr/lieu/mc93-maison-de-la- culture-de-seine-saint-denis/)et àl’Odéon Théâtre de l’Europe Le festival participe également (https://www.anousparis.fr/lieu/lodeon-theatre-de-leurope/). (https://www.anousparis.fr/lieu/lodeon-theatre-de-leurope/). au Le festival participe également première fois avecAlexander Zeldin (https://www.festival-automne.com/edition- au première fois avecAlexander Zeldin 2018/alexander-zeldin-love)qui (https://www.festival-automne.com/edition- pour son entrée offre son spectacle Love salué par la critique 2018/alexander-zeldin-love)qui anglaise. pour Il raconte la cohabitation son entrée forcée offre son spectacle de 8 personnages dans unLove salué centre par la critique d’hébergement anglaise. Iljours quelques raconte la cohabitation avant forcée Noël.Hideto Iwaï de 8 personnages dans un centre d’hébergement (https://www.festival-automne.com/edition- quelques jours avant Noël.Hideto Iwaï (https://www.festival-automne.com/edition- 2018/hideto-iwai-wareware-no-moromoro-nos-histoires), nouveau venu également, en profite 2018/hideto-iwai-wareware-no-moromoro-nos-histoires), pour réaliser son premier spectacle en français, Warewarenouveau venu également, no moromoro en profite (nos histoires…) , pour réaliser inspiré sondes de la vie premier spectacle participants, en français, amateurs Wareware no moromoro et professionnels, (nos rencontrés enhistoires…) France et ,à inspiré de la vie Gennevilliers. Dedes participants, nombreux amateurs artistes et professionnels, japonais sont à nouveaurencontrés au festival,en telFrance et à Okada que Toshiki Gennevilliers. De nombreux artistes japonais sont à nouveau au festival, tel que Toshiki Okada (https://www.festival-automne.com/edition-2018/toshiki-okada-pratthana-a-portrait-of- possession) auCentre Pompidou (https://www.anousparis.fr/lieu/centre-pompidou/), preuve de sa relation privilégiée avec le Japon depuis de nombreuses années. Programme Théâtre (https://www.festival-automne.com/edition-2018?filter-discipline=5&filter- month=&filter-portrait=) Festival d’Automne – Danse
Les Inrockuptibles Supplément – 5 septembre 2018 Théâtre L’AMOUR COMME DÉNOMINATEUR COMMUN Présenté pour la première fois en France, le théâtre d’ALEXANDER ZELDIN est populaire au sens premier du terme. Dans LOVE, huit naufragés de l’aide sociale au Royaume-Uni, en attente de relogement, sont forcés de cohabiter. L’IMPÉTUEUX JEUNE METTEUR EN C’est alors que pour l’amour d’une d’art dramatique East 15 à Londres SCÈNE ANGLAIS Alexander Zeldin, fille, le théâtre est entré par effraction et s’entoure d’un noyau fidèle récemment invité à être artiste résident dans la vie de Zeldin et, lui, y est resté. de comédiens. Avec eux, il monte au National Theatre à Londres, “Un jour en répétition, j’ai eu un choc, Doing the Idiots, une adaptation aime, à l’instar du titre de son dernier quelqu’un travaillait sur la lumière, très personnelle des Idiots de Lars von spectacle, l’amour. C’est même un autre jouait du piano dans un coin, Trier. Mais c’est son spectacle Beyond pour cette très bonne raison qu’il a un acteur arpentait la scène en mangeant Caring créé en 2014 et salué par la commencé à faire du théâtre. “Le début une pomme. Il s’est passé pour moi critique qui lui ouvre les portes du de ma vie artistique a été marqué par quelque chose d’absolument essentiel, par National Theatre. “Je me suis longtemps Marguerite Duras. Ma mère est accident. J’ai eu l’impression d’entrer au trompé, de manière spectaculaire, australienne. Mon père était russe juif théâtre par la porte d’à côté. Comme dit mais j’y croyais. Le théâtre est pour moi immigré. Je ne suis pas vraiment anglais. Leonard Cohen : ‘There is a crack in une nécessité civique, sociale et spirituelle, J’ai eu très tôt envie d’ailleurs, j’ai grandi everything / That’s how the light gets in’.” alors j’essaie d’être à ma place et d’être à Londres puis j’ai vécu en Australie Et la lumière fut pour le tout jeune utile. C’est ma mission, c’est ma vie, et j’ai passé mon adolescence dans homme qui venait de découvrir car le théâtre est un moyen de mieux la banlieue ennuyeuse d’Oxford. C’est là sa vocation. Son parcours est alors être conscient de ce que nous vivons.” que j’ai forgé mon imaginaire. J’étudiais ponctué de rencontres variées entre Hervé Pons les lettres françaises à Oxford, j’y trouvais la Russie, la Corée du Sud, l’Egypte, une sensation de vérité, comme un la Géorgie ou encore l’Italie. LOVE Mise en scène Alexander Zeldin, en anglais surtitré en français, concentré de vie. Ma première pièce était En 2011, il devient l’assistant du 5 au 10 novembre à l’Odéon-Théâtre une adaptation de Moderato Cantabile de Marie-Hélène Estienne et de Peter de l’Europe / Ateliers Berthier, Paris XVIIe, qui a été élu le pire spectacle de l’année, Brook, une rencontre qui marquera tél. 01 44 85 40 40, www.theatre-odeon.eu mais j’étais très amoureux d’une fille que durablement sa relation au théâtre. Festival d’Automne à Paris Tél. 01 53 45 17 17, je voulais faire jouer…” Parallèlement, il enseigne dans l’école www.festival-automne.com Sarah Lee Les Inrockuptibles Festival d’Automne à Paris XLVI
Théâtral magazine – Novembre / Décembre 2018
Theatral-magazine.com – 5 novembre 2018
Hottellotheatre.wordpress.com – 6 novembre 2018
Le Monde – 6 novembre 2018 0123 culture | 17 MARDI 6 NOVEMBRE 2018 18 | culture 0123 MARDI 6 NOVEMBRE 2018 Les mille nuances «LOVE», dans l’intimité de la souffrance sociale de Macy Gray Aux Ateliers Berthier, à Paris, Alexander Zeldin ausculte la tragédie de l’exclusion de manière concrète et sensible La chanteuse américaine présente son nouvel album, THÉÂTRE C’est le travail sur U ne claque. Et, on en le réalisme qui « Ruby », le 7 novembre, à la Salle Pleyel, à Paris prend le pari, une dé- est passionnant couverte majeure : c’est LOVE, qui ne joue ici : un réalisme malheureusement que quelques Bublé et Maroon 5, il a tout sim- qui ne décalque SOUL « Ça fait tellement plement fait savoir à son mana- soirs aux Ateliers Berthier, à Paris, pas la réalité, M dans le cadre du Festival acy Gray arrive en longtemps geur qu’il était fan de Macy Gray : d’automne, puis, à la mi-novem- chaussons à la ré- « Ils ont boosté mon ego, parce bre, à la Comédie de Valence. On mais la condense, ception d’un hôtel que je chante qu’ils voulaient tous les trois tra- n’avait jamais vu la souffrance so- l’intensifie de Bruxelles, où que maintenant vailler avec moi, raconte la chan- ciale de cette manière-là, au théâ- elle joue le soir même, avant son teuse. Les albums qu’ils produi- tre. On en sort ébranlé comme ra- concert parisien du 7 novembre, à je peux faire ce que sent sont à des années lumière de rement. prétations multiples. Et dans la fa- la Salle Pleyel. A peine descendue je veux de ma voix. ma musique, mais un musicien LOVE convie les spectateurs, de çon qu’a Alexander Zeldin d’utili- du bus de sa tournée européenne, reste un musicien. » manière très proche, dans l’inti- ser à plein le vieil art théâtral : car elle s’est mise à l’aise, avant une Avant, je n’avais Elle en a eu la preuve avec Johan mité de plusieurs êtres réunis par on est avec eux, avec ces êtres et série d’entretiens, pour défendre pas cette liberté » Carlsson en lui soumettant une hasard, à la veille de Noël, dans un les acteurs qui les représentent, son dixième album, Ruby, certai- idée pour sa chanson Tell Me, ex- foyer d’urgence de l’aide sociale au sens le plus noble du terme, MACY GRAY britannique. Il y a là un homme très proches d’eux pour les spec- nement un des plus réussis de sa trait de Ruby : « Je lui ai joué cette d’âge moyen, qui vit avec sa mère tateurs du devant, qui sont assis carrière, car il marie à merveille sa chanson de Billie Holiday que malade ; une famille composée sur des chaises à même le plateau. voix doucement éraillée à des j’aime beaucoup, Gimme a Pig- d’un jeune père de deux préados compositions jazz concoctées par elle s’en amuse encore – pour foot and a Bottle of Beer. Il adorait et de sa nouvelle compagne, mé- Héritier du social-réalisme des producteurs plutôt habitués chanter ses propres textes. Bien l’intro. Un mois plus tard, il me fai- tisse et enceinte ; une exilée sou- Et ces acteurs sont d’une force et jusque-là à la pop. Si, à 51 ans, la chanteuse a pour- lui en prend : son premier album, On How Life Is, se vend à plus de sait écouter le morceau fini. Il avait mis des arrangements de cuivres danaise et un réfugié syrien. d’une vérité sidérantes, qu’il Aucun d’eux n’a un travail, sauf, s’agisse de grands professionnels tant l’air fatigué en ce début 7 millions d’exemplaires dans le partout et avait fait venir des mu- peut-être, le réfugié syrien, qui comme Anna Calder-Marshall ou d’après-midi, ce n’est ni à cause de monde. siciens de La Nouvelle-Orléans et passe comme une ombre furtive Nick Holder, de jeunes comé- ses concerts – il n’en paraîtra rien Depuis, Macy Gray a appris à de Suisse… » et occupe sans doute un emploi diens moins connus comme Ja- dans la soirée – ni à cause de ses maîtriser les aléas de sa carrière, Dans White Man, morceau clandestin. Tous attendent, cer- net Etuk ou Luke Clarke, accom- rencontres avec les médias : « Mes et surtout sa voix : « Ça fait telle- adressé à Donald Trump, elle tains depuis des mois, leur instal- pagnant Alexander Zeldin depuis trois enfants sont en tournée avec ment longtemps que je chante, ré- évoque sa grand-mère : « Elle est lation dans le logement définitif ses débuts, ou des enfants, Yona- moi, explique-t-elle, ils me ren- sume-t-elle, que, maintenant, je née en 1919, dans le Sud. La men- qu’on leur a promis. tan Pelé Roodner, Emily Beacock dent folle. Ils ont 21, 22, 23 ans, et on peux en faire ce que je veux. Avant, talité de l’esclavage existait en- Pendant une heure et demie et Rosanna Beacock. dirait qu’ils en ont 4 ou 8. Je pen- je n’avais pas cette maîtrise, cette core. Je la cite pour dire à ce prési- d’une densité presque insoutena- C’est ainsi qu’Alexander Zeldin sais que ça allait être drôle de les liberté. Etre sur scène tous les soirs dent : “Vous ne pouvez plus nous ble, la pièce ausculte la tragédie de Les acteurs Luke Clarke et Janet Etuk dans « LOVE », lors d’une répétition au National Theatre de Londres. SARAH LEE/ NATIONAL THEATRE décolle du social-réalisme an- emmener mais, en fait, ils m’embê- m’a vraiment permis d’assouplir traiter comme ça maintenant.” » l’exclusion de manière on ne peut glais, même s’il en est bien un hé- tent tout le temps. » mon instrument. » Dans Just Like Jenny, elle redit sa plus concrète et sensible, dans cet ritier – notamment de Ken Loach, espace de promiscuité où chacun cophilie, a fait des études de litté- soit le social-réalisme à l’anglaise, été l’assistant du grand rénova- histoires, par qui et pour qui. Le qu’il respecte. En allant voir du Le 2 novembre, sur la scène de passion pour le cinéma en fai- vit sous le regard des autres, où rature française, et parle notre qui se résume souvent à un bavar- teur du théâtre franco-britanni- théâtre, c’est ce qui permet de re- côté d’une forme de tragédie con- Une voix « de dessin animé » La Madeleine à Bruxelles, entou- sant référence à la petite amie de tous se voudraient un peu plus langue à la perfection. dage de classes moyennes, extrê- que pour Une flûte enchantée, garder avec plus d’intensité notre temporaine, le fatum étant ici in- Quand sa carrière décolle, rée de jeunes musiciens (un bat- Forrest Gump dans le film de Ro- chanceux, un peu plus « inclus » Il n’est pas passé par les circuits mement ennuyeux et tout à fait adaptation aérienne du réalité intime et politique, sociale, carné non plus par les dieux anti- en 1999, grâce à son tube interna- tional, I Try, Natalie Renee teur, un bassiste, deux pianistes, un saxophoniste et un trompet- bert Zemeckis. Actrice dans de nombreux films, elle regrette que les autres. C’est le travail sur le réalisme qui est passionnant ici : classiques du théâtre britanni- que. « A Oxford, les étudiants qui inefficace. » chef-d’œuvre de Mozart. C’est pourtant bien un théâtre personnelle. » Et son théâtre est extrêmement écrit, aussi bien ques mais par un système capita- liste ultralibéral qui, en Angle- McIntyre est déjà une jeune tiste), elle passe d’un registre mu- d’être toujours assignée aux mê- un réalisme qui ne décalque pas la faisaient du théâtre étaient tous Un théâtre extrêmement écrit politique pour aujourd’hui qu’il dans les dialogues, les situations terre particulièrement, ne cesse mère de famille, fraîchement di- sical à un autre avec une facilité mes rôles : « Depuis que j’ai joué réalité mais la condense, l’intensi- des gosses de riches. Le théâtre, Les propos posent le personnage, est en train d’inventer, avec une que dans la partition corporelle et de rejeter toujours plus d’êtres vorcée, avec trois chérubins sur déconcertante, d’une reprise de dans Training Day, d’Antoine Fu- fie et la donne à éprouver de ma- c’était soit les classiques toujours ou plutôt la personne : Alexander forte base documentaire. Pour scénique. Il faut voir les multiples humains sur le bord de la route. Et les bras. Partie vivre dans l’Ohio Radiohead à des versions reggae qua [2001], mes personnages sont nière quasi charnelle. montés de manière académique, Zeldin est un homme intense, qui Beyond Caring, son précédent détails, d’une justesse parfaite, qui cette tragédie vous serre le cœur, auprès de sa mère, professeure de ses premiers titres et aux mor- toujours soit des criminelles, soit On doit cette pièce d’une force sait ce qu’il aime et ce qu’il n’aime spectacle, il s’est fait embaucher font la matière vivante de LOVE, au point que l’on se demande de mathématiques, elle a déjà re- ceaux plus jazz de Ruby. des femmes complètement déran- peu commune, qui triomphe un pas. Ce qu’il aime : Joël Pommerat, comme homme de ménage de dans ce décor, d’une tristesse à comment on a pu, comment on noncé à son rêve de devenir Pour ce disque, elle n’a pas eu gées. » Sur scène, elle joue en tout peu partout en Angleterre depuis Pippo Delbono – comme lui des nuit dans une usine de traite- pleurer, de « foyer » qui n’en a que peut la laisser se poursuivre, scripte dans le cinéma, de chan- besoin de chercher de nouveaux cas le rôle de meneuse de revue à sa création, en 2016, à un jeune « C’est la forme autodidactes en matière de théâ- ment de viande. Il travaille avec le nom, avec ses murs sales et son inexorablement. p ter les classiques de Nina Simone compositeurs. Elle a rencontré merveille. p auteur et metteur en scène bri- tre –, Koltès, Duras, Varda. Ce qu’il des syndicats, des associations mobilier cheap en plastique. tannique de 33 ans, qui vient pour qui est politique : n’aime pas : la tradition de théâtre humanitaires, des centres so- Tout se joue ici dans les rela- fabienne darge et de Frank Sinatra dans son Tommy Brown (Jennifer Lopez, stéphanie binet groupe de jazz et d’écrire pour les Travis Scott) et Tommy Parker la première fois en France, mais comment politique de son pays, qu’il trouve ciaux, mélange comédiens pro- tions entre les « personnages », LOVE, de et par Alexander Zeldin. Ruby, de Macy Gray, dont le patronyme est loin d’être on ne peut plus « didactique ». fessionnels et amateurs, joue dans la manière de montrer com- Jusqu’au 10 novembre aux autres. L’éditeur phonographi- Lumpkins (Janet Jackson, Justin inconnu de ce côté-ci de la Man- on raconte Après avoir travaillé dans l’East dans les salles des fêtes de ban- ment la pauvreté et l’exclusion Ateliers Berthier (Odéon-Théâtre que Jeff Blue va la convaincre de Bieber) en enregistrant Leave Me 1 CD (Mack Avenue/PIAS). revenir à Los Angeles et d’utiliser Lonely en duo avec Ariana Grande En concert, le 7 novembre, che : Alexander Zeldin. Il n’est pas les histoires, par End populaire londonien, à Bir- lieue aussi bien qu’au National corrompent des rapports hu- de l’Europe), 1, rue André-Suarès, le fils de Theodore, le célèbre in- mingham, en Egypte, en Russie Theatre de Londres, où il est dé- mains dans lesquels certains Paris 17e. Tél. : 01-44-85-40-40. De cette voix si particulière – une (2016). Quant à Johan Carlsson, à la Salle Pleyel, 252, rue du tellectuel britannique historien qui et pour qui » ou en Corée du Sud, il a fini par sormais artiste associé. s’acharnent encore, pourtant, à 8 euros à 36 euros. Puis du 14 ou voix « de dessin animé » comme habitué des studios avec Michael Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e. des « passions françaises », mais ALEXANDER ZELDIN tomber sur Peter Brook, quand Mais, dit-il, « c’est la forme qui est maintenir de la lumière – d’où, 16 novembre à la Comédie de son neveu. Il a baigné dans la fran- auteur et metteur en scène même, comme une évidence. Il a politique : comment on raconte les sans doute, ce titre, LOVE, à inter- Valence. Tél. : 04-75-78-41-70. L’essaim de Christos Papadopoulos Le cabinet de curiosités baroque Le chorégraphe grec est au Théâtre des Abbesses avec « Ion », création pour une dizaine de danseurs torse nu sur scène de Philippe Favier A partir d’objets chinés, l’artiste a conçu de poétiques assemblages pendant quatre mois au Théâtre appétit pour le minimalisme et DANSE Pallas, dont la jauge est de l’insistance. U dessine des microcosmes four- puzzle, il nous rappelle que « l’on n clic et des dizaines de 1 900 spectateurs, et avons fait Pour la première fois depuis EXPOSITION millant de détails. A mille lieues est enfant trop tôt » et que le jeu est Christos Papadopoulos salle comble chaque soir. Avec Di- 2015, Christos Papadopoulos ne surgissent sur l’écran. Un seul est danseur et chorégra- phe. « J’ai un nom tellement banal en Grèce que c’est presque une bla- mitris, on formait une famille avec beaucoup de liberté dans les échanges au travail. Nous avions le luxe du temps. Sa méthode de met pas la main à la poche pour produire son spectacle. Après Opus (2018) pour quatre interprè- tes lovés dans la musique de Bach L a Chine est un continent si riche que Philippe Favier la met au pluriel. Un fou du mandarin ? Non, pour ses pérégri- nations, le plasticien de 61 ans se des modes actuelles, son esthéti- que précieuse est l’héritière des cabinets de curiosités comme des divagations surréalistes. la plus sérieuse des occupations. Tout ne convainc pas ici. Mais on ne se lasse pas du charme d’ento- mologiste de ses digressions sur carte de géographie rescapée de gue, glisse ce trentenaire sou- création m’a illuminé. Je continue et Elvedon (2016), vibration lon- contente des puces et autres vide- Bestiaire fantastique l’école de la IIIe République ou sur riant. Chez nous, au lieu de dire : “Il à lui parler régulièrement et répète gue sur le roman Les Vagues, de greniers. C’est là qu’il puise la ma- Flirtant avec les limites du ro- gravure encyclopédique de Manu- était une fois un homme”, on dit : parfois dans ses studios. En revan- Virginia Woolf – qu’il met au pre- tière première de ses mises en caille, elle exige souvent de bon- france. Noircies à l’encre pour y “Il était une fois un Papadopou- che, je ne suis pas inspiré comme mier rang de ses influences litté- scène. Comme il le fait depuis nes lunettes, tant elle relève de dessiner d’autres silhouettes, ces los”. » Et donc, trois ans seule- lui par la mythologie grecque. » raires avec Marcel Proust –, il a près de quarante ans, il a donc l’enluminure. Ainsi de cet anti- dernières ont aussi pour mérite de ment après la création de sa com- décroché le soutien financier de écumé tout ce que la France phonaire du XVIIIe siècle, recueil rappeler que Favier, enfant de pagnie Leon & the Wolf, basée à Un chœur pointilliste différents lieux dont le Théâtre compte de brocantes à trois sous à des chants entonnés durant une Saint-Etienne, a tout « appris, dé- Athènes, avec trois pièces à son ta- Nature d’abord, au premier plan. Vidy-Lausanne et le Théâtre de la l’occasion de Chine.s, son exposi- messe : Favier en envahit les par- siré et rêvé grâce à ce fabuleux cata- bleau d’honneur, ce Papadopou- Christos Papadopoulos est né et a Ville, à Paris. tion au centre d’art Campredon titions d’un bestiaire fantastique logue Manufrance ». Et de con- los-là se hisse pour la seconde fois grandi dans le petit village de Né- Avec dix danseurs torse nu en de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le et d’une danse macabre pleine clure, en enlumineur du langage : à l’affiche du Théâtre de la Ville- mée, dans le Péloponnèse. Son scène, Ion lève les yeux sur les Vaucluse. Il en a rapporté boîtes à d’allégresse. Car la mort est bien « Cette piste a toutes mes étoiles et bijoux burinées et valises d’antan, sûr une figure omniprésente si toutes ne luisent pas, j’espère Les Abbesses, à Paris, avec Ion. grand-père était viticulteur et sa nuées d’oiseaux migrateurs et Tout file vite pour Papadopou- mère tenait une fabrique de leurs incessantes reconfigura- jouets abandonnés et instru- dans ces vanités contemporai- qu’aucune ne nuit. » p los ? Oui et non. Ses bagages pè- pâtes. « J’aurais pu suffoquer, mais tions célestes. « J’ai tenté de créer ments bizarres, antiques feuilles nes. Pas une salle sans crâne ou emmanuelle lequeux de notaires et gravures d’inven- squelette : qu’elles envahissent sent déjà lourd. Il appartient au je vivais dans les montagnes, au un essaim, un troupeau avec un taire du château de Versailles. de vieux échiquiers passés au « Philippe Favier, Chine.s », cercle des interprètes et amis du chorégraphe et plasticien vedette milieu des vignes, en pleine cam- pagne », se souvient-il. groupe de gens soudés par un élan commun vers l’action, mais qui ! ! A partir de ce matériel, cet artiste rare, dont il est exceptionnel de noir, des relevés cadastraux ou un catalogue d’ameublement, les jusqu’au 17 février 2019 au Campredon centre d’art, 20, rue Dimitris Papaioannou. Il a joué Théâtre, ensuite. A 18 ans, il at- ont aussi la liberté et le pouvoir de voir un ensemble d’une telle am- inquiétantes silhouettes surgis- du Docteur-Tallet, L’Isle-sur-la- dans sa mise en scène des céré- territ à Athènes pour faire des étu- dire “non” dans un système struc- pleur, produit une œuvre hors sent sans crier gare. Sorgue (Vaucluse). Tél. : 04-90-38- monies des Jeux olympiques des de sciences politiques, bifur- turé », commente-t-il. Un souffle d’âge. Tous ces objets trouvés, il Mais il y a aussi beaucoup de lé- 17-41. Du mardi au dimanche de d’Athènes en 2004. « J’interprétais que en intégrant un an plus tard commun pour un chœur les recombine, les repeint, les re- gèreté dans le projet de celui qui se 10 heures à 12 h 30 et de 14 heures le lanceur de javelot qui fait surgir l’Ecole d’art dramatique du Théâ- pointilliste. p taille ; il les émaille, les entaille qualifie parfois de « Prévert poly- à 17 h 30. 5 euros ou 6 euros. de la mer la statue d’une tête cycla- tre national de Grèce : « Je n’avais rosita boisseau d’une foule de personnages, leur morphe ». Avec ses assemblages de Campredoncentredart.com dique », rappelle-t-il en mimant le pas préparé l’audition et j’ai été geste athlétique. pris. J’ai eu de la chance. » Il y Ion, de Christos Papadopoulos. Il collabore ensuite avec Pa- découvre la danse, s’emballe et Du 5 au 7 novembre, à 20 heures. paioannou de 2005 à 2009 : intègre à 23 ans la School for Théâtre des Abbesses, 31, rue des ARTEMIS PRODUCTIONS « Nous avons été à l’affiche New Dance Development, à Abbesses, Paris 18e. De 10 € en 2006 avec son spectacle “2” Amsterdam. En trait d’union, un à 26 €. Tél. : 01-42-74-22-77. 18 | culture 0123 MARDI 6 NOVEMBRE 2018 «LOVE», dans l’intimité de la souffrance sociale Aux Ateliers Berthier, à Paris, Alexander Zeldin ausculte la tragédie de l’exclusion de manière concrète et sensible THÉÂTRE C’est le travail sur U ne claque. Et, on en le réalisme qui prend le pari, une dé- couverte majeure : est passionnant c’est LOVE, qui ne joue ici : un réalisme malheureusement que quelques soirs aux Ateliers Berthier, à Paris, qui ne décalque dans le cadre du Festival pas la réalité, d’automne, puis, à la mi-novem- bre, à la Comédie de Valence. On mais la condense, n’avait jamais vu la souffrance so- l’intensifie ciale de cette manière-là, au théâ- tre. On en sort ébranlé comme ra- rement. prétations multiples. Et dans la fa- LOVE convie les spectateurs, de çon qu’a Alexander Zeldin d’utili- manière très proche, dans l’inti- ser à plein le vieil art théâtral : car mité de plusieurs êtres réunis par on est avec eux, avec ces êtres et hasard, à la veille de Noël, dans un les acteurs qui les représentent, foyer d’urgence de l’aide sociale au sens le plus noble du terme, britannique. Il y a là un homme très proches d’eux pour les spec- d’âge moyen, qui vit avec sa mère tateurs du devant, qui sont assis malade ; une famille composée sur des chaises à même le plateau. d’un jeune père de deux préados et de sa nouvelle compagne, mé- Héritier du social-réalisme tisse et enceinte ; une exilée sou- Et ces acteurs sont d’une force et danaise et un réfugié syrien. d’une vérité sidérantes, qu’il Aucun d’eux n’a un travail, sauf, s’agisse de grands professionnels peut-être, le réfugié syrien, qui comme Anna Calder-Marshall ou passe comme une ombre furtive Nick Holder, de jeunes comé- et occupe sans doute un emploi diens moins connus comme Ja- clandestin. Tous attendent, cer- net Etuk ou Luke Clarke, accom- tains depuis des mois, leur instal- pagnant Alexander Zeldin depuis lation dans le logement définitif ses débuts, ou des enfants, Yona- qu’on leur a promis. tan Pelé Roodner, Emily Beacock Pendant une heure et demie et Rosanna Beacock. d’une densité presque insoutena- C’est ainsi qu’Alexander Zeldin ble, la pièce ausculte la tragédie de Les acteurs Luke Clarke et Janet Etuk dans « LOVE », lors d’une répétition au National Theatre de Londres. SARAH LEE/ NATIONAL THEATRE décolle du social-réalisme an- l’exclusion de manière on ne peut glais, même s’il en est bien un hé- plus concrète et sensible, dans cet ritier – notamment de Ken Loach, espace de promiscuité où chacun cophilie, a fait des études de litté- soit le social-réalisme à l’anglaise, été l’assistant du grand rénova- histoires, par qui et pour qui. Le qu’il respecte. En allant voir du vit sous le regard des autres, où rature française, et parle notre qui se résume souvent à un bavar- teur du théâtre franco-britanni- théâtre, c’est ce qui permet de re- côté d’une forme de tragédie con- tous se voudraient un peu plus langue à la perfection. dage de classes moyennes, extrê- que pour Une flûte enchantée, garder avec plus d’intensité notre temporaine, le fatum étant ici in- chanceux, un peu plus « inclus » Il n’est pas passé par les circuits mement ennuyeux et tout à fait adaptation aérienne du réalité intime et politique, sociale, carné non plus par les dieux anti- que les autres. C’est le travail sur le classiques du théâtre britanni- inefficace. » chef-d’œuvre de Mozart. personnelle. » Et son théâtre est ques mais par un système capita- réalisme qui est passionnant ici : que. « A Oxford, les étudiants qui C’est pourtant bien un théâtre extrêmement écrit, aussi bien liste ultralibéral qui, en Angle- un réalisme qui ne décalque pas la faisaient du théâtre étaient tous Un théâtre extrêmement écrit politique pour aujourd’hui qu’il dans les dialogues, les situations terre particulièrement, ne cesse réalité mais la condense, l’intensi- des gosses de riches. Le théâtre, Les propos posent le personnage, est en train d’inventer, avec une que dans la partition corporelle et de rejeter toujours plus d’êtres fie et la donne à éprouver de ma- c’était soit les classiques toujours ou plutôt la personne : Alexander forte base documentaire. Pour scénique. Il faut voir les multiples humains sur le bord de la route. Et nière quasi charnelle. montés de manière académique, Zeldin est un homme intense, qui Beyond Caring, son précédent détails, d’une justesse parfaite, qui cette tragédie vous serre le cœur, On doit cette pièce d’une force sait ce qu’il aime et ce qu’il n’aime spectacle, il s’est fait embaucher font la matière vivante de LOVE, au point que l’on se demande peu commune, qui triomphe un pas. Ce qu’il aime : Joël Pommerat, comme homme de ménage de dans ce décor, d’une tristesse à comment on a pu, comment on peu partout en Angleterre depuis Pippo Delbono – comme lui des nuit dans une usine de traite- pleurer, de « foyer » qui n’en a que peut la laisser se poursuivre, sa création, en 2016, à un jeune « C’est la forme autodidactes en matière de théâ- ment de viande. Il travaille avec le nom, avec ses murs sales et son inexorablement. p auteur et metteur en scène bri- tre –, Koltès, Duras, Varda. Ce qu’il des syndicats, des associations mobilier cheap en plastique. tannique de 33 ans, qui vient pour qui est politique : n’aime pas : la tradition de théâtre humanitaires, des centres so- Tout se joue ici dans les rela- fabienne darge la première fois en France, mais comment politique de son pays, qu’il trouve ciaux, mélange comédiens pro- tions entre les « personnages », LOVE, de et par Alexander Zeldin. dont le patronyme est loin d’être on ne peut plus « didactique ». fessionnels et amateurs, joue dans la manière de montrer com- Jusqu’au 10 novembre aux inconnu de ce côté-ci de la Man- on raconte Après avoir travaillé dans l’East dans les salles des fêtes de ban- ment la pauvreté et l’exclusion Ateliers Berthier (Odéon-Théâtre che : Alexander Zeldin. Il n’est pas les histoires, par End populaire londonien, à Bir- lieue aussi bien qu’au National corrompent des rapports hu- de l’Europe), 1, rue André-Suarès, le fils de Theodore, le célèbre in- mingham, en Egypte, en Russie Theatre de Londres, où il est dé- mains dans lesquels certains Paris 17e. Tél. : 01-44-85-40-40. De tellectuel britannique historien qui et pour qui » ou en Corée du Sud, il a fini par sormais artiste associé. s’acharnent encore, pourtant, à 8 euros à 36 euros. Puis du 14 ou des « passions françaises », mais ALEXANDER ZELDIN tomber sur Peter Brook, quand Mais, dit-il, « c’est la forme qui est maintenir de la lumière – d’où, 16 novembre à la Comédie de son neveu. Il a baigné dans la fran- auteur et metteur en scène même, comme une évidence. Il a politique : comment on raconte les sans doute, ce titre, LOVE, à inter- Valence. Tél. : 04-75-78-41-70. Le cabinet de curiosités baroque de Philippe Favier A partir d’objets chinés, l’artiste a conçu de poétiques assemblages dessine des microcosmes four- puzzle, il nous rappelle que « l’on EXPOSITION millant de détails. A mille lieues est enfant trop tôt » et que le jeu est L a Chine est un continent si riche que Philippe Favier la met au pluriel. Un fou du mandarin ? Non, pour ses pérégri- nations, le plasticien de 61 ans se des modes actuelles, son esthéti- que précieuse est l’héritière des cabinets de curiosités comme des divagations surréalistes. la plus sérieuse des occupations. Tout ne convainc pas ici. Mais on ne se lasse pas du charme d’ento- mologiste de ses digressions sur carte de géographie rescapée de contente des puces et autres vide- Bestiaire fantastique l’école de la IIIe République ou sur greniers. C’est là qu’il puise la ma- Flirtant avec les limites du ro- gravure encyclopédique de Manu- tière première de ses mises en caille, elle exige souvent de bon- france. Noircies à l’encre pour y
Mediapart.fr – 6 novembre 2018
Publikart.net – 6 novembre 2018
Richardmagalditrichet.tumblr.com – 6 novembre 2018
Ruedutheatre.eu – 6 novembre 2018
Sceneweb.fr – 6 novembre 2018
Lesechos.fr – 7 novembre 2018
Lesinrocks.com – 7 novembre 2018
Loeildolivier.fr – 7 novembre 2018
Mediapart.fr – 7 novembre 2018
Mlascene-blog-theatre.com – 7 novembre 2018
Theatredublog.unblog.fr – 7 novembre 2018
Artichaut-magazine.fr – 8 novembre 2018
Hierautheatre.wordpress.com – 8 novembre 2018
Les5pieces.com – 8 novembre 2018
Ubu-apite.org – 8 novembre 2018
Le Figaro - 9 novembre 2018
Télérama.fr - 9 novembre 2018
Froggydelight.org – 11 novembre 2018
Sortiraparis.com – 11 novembre 2018
Alternativestheatrales.be – 13 novembre 2018
Télérama – du 17 au 23 novembre 2018
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