7 PHOTOGRAPHES EN RÉSIDENCE DE CRÉATION DU 11 AU 20 JUIN À DEAUVILLE - inDeauville
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#9 Festival de créations photographiques 20 octobre > 25 novembre 2018 7 PHOTOGRAPHES EN RÉSIDENCE DE CRÉATION DU 11 AU 20 JUIN À DEAUVILLE Avec pour idée fondatrice de privilégier les résidences de création et commandes publiques, Planche(s) Contact s'est donné pour thématique l'exploration et la restitution de tout ce qui constitue les facteurs d'identité d'une ville. Année après année, les photographes invités portent leur regard sur Deauville et exposent leur vision singulière. Cette semaine, 2 photographes sélectionnés pour le « In » de Planche(s) Contact, Isabelle Chapuis et Yusuf Sevinçli et les 5 photographes sélectionnés pour le Tremplin Jeunes Talents (Alexandre Chamelat, Mireia Ferron, Samuel Lebon, Guillaume Noury, et Hugo Vouhé) sont en résidence à Deauville. Le travail issu de ces résidences sera exposé à Deauville du 20 octobre au 25 novembre 2018 pour la neuvième édition du Festival Planche(s) Contact.
Cocon © Isabelle Chapuis ISABELLE CHAPUIS Photographe plasticienne attachée à la matérialité des êtres et des choses, Isabelle Chapuis plonge avec délectation dans les matières organiques et végétales où toute métamorphose peut s’opérer. Dans ses compositions, elle met en scène un dialogue sensible entre la peau et la matière, apportant un soin particulier au choix des éléments et des couleurs qu’elle convoque, afin de toujours privilégier l’émotion, motrice de sa démarche créative. L’humain occupe une place centrale dans son travail. L’épiderme devient une texture vibrante, le support d’une narration. Le corps transformé devient le révélateur de notre rapport à l’intime et une part de notre identité. Isabelle Chapuis est diplômée de l’ESAG-Penninghen en arts graphiques (2005). Tandis qu’elle optait résolument pour la photographie, son regard s’est orienté vers des créations conjuguant l’art et la mode. De retour à Paris après 2 ans de voyages en Asie et au Moyen Orient, Isabelle Chapuis remporte en 2010 le Prix Picto pour la Photographie de Mode. En 2012, sa série Barbapapa, primée par la Bourse du Talent Mode, est exposée à la Bibliothèque nationale de France François Mitterrand qui l’intègre dans son fonds photographique. Elle commence alors à collaborer avec différents magazines, tels que Le Monde Magazine, Citizen K, Paulette, OOB, etc. Depuis décembre 2016, sa série Rituels est entrée dans la collection permanente du Grand Musée du Parfum à Paris. « J’aime travailler le rapport à la peau et plus généralement les matières organiques. La peau représente la limite de notre corps physique, comme le littoral représente la limite de la terre. Dans son ouvrage le Moi Peau, Didier Anzieu émet l’hypothèse d’une peau à double face : une face interne qui contient, limite; une face externe qui perçoit, protège. Résultant de l’érosion des falaises de calcaire, Deauville est caractérisée par une longue plage de sable. Lors de cette résidence je voudrais travailler le rapport entre le sable et la peau, et utiliser le matériau sable comme un support de narration. Travailler avec le sable comporte, par essence une dimension éphémère. J’aime l’idée que l’acte de création soit lié à l’instant présent. La vie est mouvement. Créer des œuvres qui n’ont pas vocation à être pérennes me fait sens : elles s’inscrivent dans l’essence de ce que nous sommes, elles reflètent notre condition. Toute une partie de ce travail portera sur notre dimension éphémère et par opposition sur notre rapport à l’éternité. » www.isabellechapuis.com Isabelle Chapuis sera accueillie en résidence de création à Deauville du 13 au 19 juin 2018.
Occulus © Yusuf SEVINÇLI, 2016 YUSUF SEVINÇLI Adepte de la street photography, Yusuf Sevinçli est un photographe qui ne s’attarde pas. Il marche, il explore, il observe, il déclenche et il part à nouveau. Il collectionne de façon presque obsessionnelle des bribes éparses de la réalité, qui finissent par trouver une analogie et devenir une série d’images. Cette photographie picaresque, presque homeless, rejette toute la stabilité et la sérénité de la maison. Elle épouse à la place la rue et les gens, les animaux (des chiens aux insectes) et les objets qui l’habitent et la rendent vivante. Assemblées, ces images révèlent une texture : celle de la réalité du photographe, l’œil de l’artiste. Yusuf Sevinçli est un photographe turc né en 1980 à Zonguldak. Diplômé de la section Communication de l’université Marmara en 2003, il intègre l’année suivante un MasterClass consacré à la photographie documentaire en Suède. Il construit alors son travail personnel à travers plusieurs séries, dont Good Dog, Vichy et Oculus qui ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles comme collectives en Turquie, en Europe et à travers le monde (Mois de la Photo de Moscou, PhotoBiennale de Thessalonique, Festival de photographie Fotografia Europa Reggio Emilia en Italie, Fotografie Noorderlicht aux Pays-Bas, FotoFreo en Australie…). Son écriture singulière lui a valu d’être présenté parmi des grands noms de la photographie contemporaine comme William Klein, Daido Moriyama, Christer Strömholm, Anders Petersen, Antoine d’Agata ou JH Engström, au sein de l’exposition majeure Eyes Wild Open présentée au Botanique de Bruxelles en 2018. Aujourd’hui, il vit et travaille à Istanbul. Yusuf Sevinçli est représenté par la Galerie les Filles du Calvaire, Paris. http://www.yusufsevincli.com/ Yusuf Sevinçli sera accueilli en résidence de création à Deauville du 11 au 20 juin 2018.
TREMPLIN JEUNES TALENTS 2018 Maroc © Alexandre ALEXANDRE CHAMELAT Alexandre Chamelat, 28 ans, a séduit le Jury Planche(s) Contact par son identité visuelle forte et assumée. Formes, textures, dégradés et contrastes sont au centre de ses compositions. Si le traitement photographique prend une place si importante dans sa démarche, c’est qu’il est en lien avec ses ressentis personnels. Ainsi, des territoires traversés, ocres marocains aux lumières presque surexposées de Bretagne, il nous transmet avant tout une atmosphère. Vides mais non dépeuplées, ses photographies questionnent la place de l’homme sur le territoire et dans l’espace. Dans ces lumières blanches immaculées, les corps ne sont plus alors que des points de couleur, des silhouettes à peine perceptibles. Né à Paris en 1990, Alexandre Chamelat entame ses études par un cursus scientifique et obtient une licence en informatique. Diplômé de l’Ecole de Photographie et de Game Design de Toulouse (ETPA), il est lauréat du grand prix ETPA 2015, et obtient la mention spéciale du jury. Ses travaux sont essentiellement le fruit d’un voyage ou d’une rencontre, souvent en étroite relation avec l’Homme, la terre et le territoire. Adepte du woofing, il part à l’automne 2015 sillonner le Maroc et partage le quotidien des fermiers entre Tagounite et Marrakech. Ce voyage initiatique est l’objet de sa série The Zaïd Garden, un voyage aux portes du Sahara et dans l’intimité des familles avec qui il a vécu. La précision technique du traitement post-photo le passionne. http://alexandrechamelat.fr/ Alexandre Chamelat sera accueilli en résidence de création à Deauville du 11 au 15 juin 2018.
Astres © Mireia FERRON MIREIA FERRON Mireia Ferron est une poète de l’image. Puisant son inspiration dans son environnement quotidien, elle révèle dans un prosaïsme presque abstrait une courbe, une lumière, une apparition. Dans ce travail qui considère moins la forme que l’émotion, les matières se révèlent. Le silence lourd, la nature omniprésente, révèlent dans son travail une finesse de l’œil, une sensibilité de l’âme. Féminine et plastique, simple et mystérieuse, son écriture singulière promet de révéler Deauville sous un autre jour : un quotidien poétique, anarchique mais sensoriel. Née en 1988 à Barcelone, Mireia Ferron est diplômée de l’Université des Beaux-Arts de Barcelone, et s’est spécialisée en photographie argentique noir et blanc. C’est en 2010, qu’elle commence à diriger sa pratique artistique vers la photographie. Elle considère alors le medium photographique comme un outil d’expérimentation, qui amorce ses différents projets. Prenant pour point de départ le quotidien, elle considère son environnement immédiat comme un champ d’étude, pierre angulaire de ses différentes inspirations : la vie quotidienne, le territoire, la lumière et l’expérience. La curiosité et la pensée sont les moteurs de ses explorations. http://www.mireiaferron.com/ Mireia Ferron sera accueillie en résidence de création à Deauville du 11 au 20 juin 2018.
Western Belge © Samuel LEBON SAMUEL LEBON Deauville, mon amie, Accroche-toi à tes planches. Je vais faire de toi la nouvelle Atlantic City. Dans ma photographie, je reviens sans cesse à une certaine idée du rêve américain. Et je décèle en toi un haut potentiel. Un îlot de rêve américain hors de ses bases. Je sais que tu es sous forte influence. Casino, cinéma, littérature, c’est gros comme le nez au milieu de la figure. Mais je te connais un peu. Je sais que tu es plus compliquée que ça. Alors laisse-moi te scruter. Te déshabiller. Je vais venir. Plusieurs fois, longtemps. Je passe beaucoup de temps chez les gens et je finis par m’installer avec les enfants. Je vais rester jusqu’à ce qu’on se connaisse personnellement et que ça me touche assez pour te raconter. Nous raconter. Tout sera mélangé. Ton histoire et la mienne, les photos et les textes. À la fin, des gens regarderont ça en mangeant du popcorn et en buvant du coca dans des gobelets en plastique. On en fera un petit carnet, deux copies, juste pour toi et moi. On sera les rois de la promenade. Diplômé de Telecom Lille et longtemps ingénieur dans des grandes entreprises, Samuel Lebon a toujours eu des activités parallèles, notamment en tant que rédacteur pour la presse musicale. La photographie a déboulé dans sa vie il y a quelques années. Ce nouveau langage pouvait révéler ce que les mots n’arrivaient pas à raconter. Depuis il tout laissé tomber pour faire de la photographie son métier, en gardant une place de choix pour les textes. Photographe indépendant depuis 2017, Samuel Lebon est membre du studio Hans Lucas depuis novembre 2017. http://www.lebon.photo/ Samuel Lebon sera accueilli en résidence de création à Deauville du 11 au 15 juin et du 18 au 20 juin 2018.
© Guillaume NOURY GUILLAUME NOURY Bien qu’il photographie depuis plus de 15 ans, l’écriture photographique de Guillaume Noury se précise depuis quelques années seulement. Prétextes à l’errance et la déambulation, ses narrations s’imprègnent de son environnement quotidien. Ses images n’ont d’autres prétentions que d’être le reflet de ses sentiments. Inspiré par Anders Petersen, photographe du vivant préférant aux photographies du visible, les images du sensible, Guillaume Noury propose une photographie compulsive. De cela, émergent des noirs et blancs denses et profonds, des séries soutenues par un grain argentique puissant. http://guillaumenoury.format.com/ Guillaume Noury sera accueilli en résidence de création à Deauville du 11 au 15 juin 2018
© Hugo VOUHE HUGO VOUHÉ Jeune photographe de 21 ans, diplômé des Écoles de Condé à Paris, Hugo Vouhé explore à la fois la street photography et la mise en scène. Si ces deux domaines semblent incompatibles, son écriture photographique les rassemble dans un travail singulier sur la narration et la lumière. Au croisement d’inspirations visuelles oscillant entre photographie et cinéma, de Joel Meyerowitz à Harry Gruyaert pour les photographes, de David Lynch à Wim Wenders ou Jacques Demy pour les cinéastes, ses Histoires nous interpellent. Combinant des émotions contraires, elles laissent entrevoir la noirceur derrière les couleurs. Ses personnages éclairés de lumières vibrantes, voire factices, nous rappellent qu’il est toujours, question de fiction. http://cargocollective.com/hugovouhe/ Hugo Vouhé sera accueilli en résidence de création à Deauville du 11 au 18 juin 2018.
LE FESTIVAL PLANCHE(S) CONTACT #9 FESTIVAL DE CRÉATIONS PHOTOGRAPHIQUES À DEAUVILLE 20 OCTOBRE > 25 NOVEMBRE 2018 Dans une démarche qui a tenté nombre de photographes, Planche(s) Contact s’est donné pour thématique l’exploration et la restitution de tout ce qui constitue l’identité d’une ville. Les expositions créées abordent différentes écritures photographiques, dans des registres qui invitent le portrait, le reportage, le nu, le paysage, les fictions et les mises en scènes photographiques, la nature morte, la mode, l’architecture, les recompositions, le détournement, l’installation … Année après année, le Festival suscite et associe les regards croisés de photographes reconnus et de photographes émergents. Depuis 2017, le concours des étudiants d'écoles européennes de photographie a évolué pour devenir le Tremplin Jeunes Talents Planche(s) Contact, ouvert à tous les jeunes photographes quel que soit leur parcours. Pour compléter cette programmation, le festival s’accompagne d’un Off, parole donnée aux photographes amateurs et semi-professionnels amoureux de Deauville ; d’un concours photographique – le Concours de la 25e heure, et d’un cycle d’actions de médiation et d’événements à destination des scolaires et du grand public. Direction artistique : Philippe Normand Assisté de Camille Binelli www.indeauville.fr ______________________________________________ CONTACTS PRESSE : AGENCE CLAUDINE COLIN COMMUNICATION Romain Delecour - 01 42 72 60 01 - romain@claudinecolin.com VILLE DE DEAUVILLE - SERVICE COMMUNICATION Delphine Barré - 06 87 52 65 81 – 02 31 14 69 42 - d.barre@deauville.fr Justine Jacquemot - 02 31 14 17 84 – j.jacquemot@deauville.fr
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