Actualités Prép'art Paris Mars/Avril/Mai/Juin 2019
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Actualités Prép’art Paris Mars/Avril/Mai/Juin 2019 Nouvelles expositions : Les Nabis et le décor Au Musée du Luxembourg du 13 mars au 30 Juin 2019 Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson, ont défendu un art en lien direct avec la vie, permettant d’introduire le Beau dans le quotidien. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s’impose comme un principe fondamental de l’unité de la création. Ils prônent alors une expression originale, joyeuse et rythmée, en réaction contre l’esthétique du pastiche qui est en vogue à l'époque. Cette exposition est la première en France consacrée à l’art décoratif et ornemental des Nabis. Il s’agit pourtant d’un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués. Julie Béna Au Jeu de Paume jusqu’au 2 juin 2019 L’œuvre de Julie Béna est composée d’un ensemble éclectique de références associant littérature, art et culture populaire, humour et tragique, temps et espaces parallèles. Alliant sculpture, installation, cinéma et performance, son travail se déploie sur une toile de fond fictionnelle, où tout se veut possible. Ces dernières années, Béna a développé une série de cosmologies personnelles mettant en scène des personnages et des objets apparemment banals qui ont des conversations et des interactions énigmatiques les uns avec les autres. De Pantopon Rose, personnage tiré du Festin nu de William S. Burroughs, à Miss None et Mister Peanut, perruque désincarnée flottant dans les airs et mascotte de la marque américaine Planters, L'artiste donne vie à ses personnages définis par ce qu’ils ne sont pas.
Florence Lazar, tu crois que la terre est chose morte… Au Jeu de Paume jusqu’au 2 juin 2019 Au cours des années 1990, Florence Lazar (née en 1966 à Paris) travaille principalement le genre du portrait photographique avant d’intégrer, à la fin de la décennie, la vidéo à sa pratique. Le choix de ce nouveau médium s’inscrit dans son désir de répondre en tant qu’artiste à la crise qui déchire alors la Yougoslavie. Du fait des liens familiaux et sociaux qui la rattachent au territoire yougoslave, elle a suivi de près le conflit depuis son déclenchement dix ans plutôt. L’œuvre la plus ancienne de l’exposition, Les Paysans (2000), fait partie d’un cycle de vidéos et films documentaires portant sur la responsabilité individuelle et collective face au conflit yougoslave. Le documentaire occupe une place de premier plan dans la démarche de Florence Lazar depuis cette époque. Luigi Ghirri, cartes et territoires Au Jeu de Paume jusqu’au 2 juin 2019 Cette première rétrospective des photographies de Luigi Ghirri (1943-1992) hors de son Italie natale est centrée sur les années 1970. Elle retrace une décennie au cours de laquelle Ghirri a bâti un corpus d’images en couleur sans équivalent dans l’Europe de l’époque. Géomètre de formation, Luigi Ghirri commence à photographier durant le week-end au début des années 1970, arpentant les rues, places et faubourgs de Modène, échafaudant des projets et des thématiques. Il pose sur les signes du monde extérieur un regard attentionné et affectueux en observant, sans les commenter ouvertement, les modifications apportées par l’homme au paysage et à l’habitat de sa province d’origine, l’Émilie-Romagne, baromètre d’un vernaculaire local exposé à l’avènement de nouvelles formes d’habitat, de loisirs et de publicité. « Je m’intéresse à l’architecture éphémère, à l’univers de la province, aux objets considérés comme de mauvais goût, kitsch, mais qui, pour moi, ne l’ont jamais été, aux objets chargés de désirs, de rêves, de souvenirs collectifs […] fenêtres, miroirs, étoiles, palmiers, atlas, globes, livres, musées et êtres humains vus par l’image. »
Vasarely, le partage des formes Au centre Georges Pompidou jusqu’au 6 mai 2019 Découvrez la première grande rétrospective française consacrée à Victor Vasarely, le père de l’art optique. Un parcours à la fois chronologique et thématique vous emmène parmi toutes les facettes de son œuvre foisonnant, depuis sa formation dans les traces du Bauhaus jusqu’aux dernières innovations formelles : peintures, sculptures, multiples, intégrations architecturales, publicités, études... Au travers de trois cents œuvres, objets et documents, explorez le « continent Vasarely » et la manière dont il a marqué la culture populaire de l’époque, s’inscrivant pleinement dans le contexte scientifique, économique et social des années 1960-1970, et soulignant la place cardinale de l’artiste dans l’imaginaire des Trente Glorieuses. Ellsworth Kelly, fenêtres Au Centre Georges Pompidou jusqu’au 27 mai 2019 Le Centre Pompidou, en collaboration avec la Fondation Ellsworth Kelly (Spencertown — New York), rend hommage à une figure majeure de l'art abstrait des XXe et XXIe siècles : Ellsworth Kelly. L'exposition réunit ainsi les six Fenêtres réalisées par l'artiste en France entre 1949 et 1950. Un ensemble de peintures, dessins, esquisses et photographies qui leur font directement écho viennent compléter le parcours. « Après avoir construit Fenêtre avec deux toiles et un cadre de bois, je me suis rendu compte que, désormais, la peinture telle que je l’avais connue était terminée pour moi. À l’avenir, les œuvres devraient être des objets, non signés, anonymes. Partout où je regardais, tout ce que je voyais devenait quelque chose à réaliser ; tout devait être exactement ce que c’était, sans rien de superflu. C’était une liberté nouvelle : je n’avais plus besoin de composer. Le sujet était là, déjà fait, et tout était matière. » Ellsworth Kelly, 1969
Shunk-Kender. L’art sous l’objectif (1957-1983) Au centre Georges Pompidou du 27 mars au 5 août 2019 Avec cette exposition, le Centre Pompidou consacre la première rétrospective des photographes Harry Shunk (1924-2006) et János Kender (1937-2009). Au travers d’une sélection parmi plus de dix mille tirages d’époque conservés à la Bibliothèque Kandinsky, entrés dans les collections en 2008 grâce à un don de la Roy Lichtenstein Foundation, découvrez un témoignage inestimable sur l’art d’après-guerre. Travaillant sur commande pour les artistes et leurs galeristes, Shunk et Kender immortalisent les vernissages, les biennales, les performances, les artistes au travail dans leur atelier, chez eux, ou en extérieur. À Paris, proches des nouveaux réalistes, leurs images documentent les séances de tir de Niki de Saint-Phalle, le saut et les anthropométries d’Yves Klein, ou les dîners de Daniel Spoerri. Installés à New York à partir de 1967, Shunk et Kender photographient Andy Warhol et son entourage ; ils enregistrent les performances de Yayoi Kusama, de Trisha Brown, et participent aux expositions d’avant-garde de leur époque comme « Pier 18 » (MoMA, 1971). L’Orient des peintres, du rêve à la lumière Au musée Marmottan jusqu’au 21 juillet 2019 Le musée Marmottan Monet présente, du 7 mars au 21 juillet 2019, l’exposition « L’Orient des peintres, du rêve à la lumière ». Riche d’une soixantaine de chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture.
Tutto Ponti, Gio Ponti archi-designer Au Musée des Arts Décoratifs jusqu’au 5 mai 2019 Considéré comme l’un des architectes et designers les plus influents du XXe siècle, Gio Ponti (1891- 1979) est mis à l’honneur au Musée des Arts Décoratifs pour une première rétrospective en France. Créateur prolifique, autant intéressé par la production industrielle que par l’artisanat, il a bouleversé l’architecture d’après-guerre tout en ouvrant les perspectives d’un nouvel art de vivre. Présentée dans la nef du musée, l’exposition Tutto Ponti, Gio Ponti archi-designer couvre l’ensemble de sa longue carrière, de 1921 à 1978, mettant en lumière les nombreux aspects de son travail, de l’architecture au design industriel, du mobilier au luminaire, de la création de revues à son incursion dans les domaines du verre, de la céramique et de l’orfèvrerie. Thomas Houseago – Almost Human Au Musée d’Art Moderne de Paris du 15 mars au 14 juillet 2019 Figure majeure de la scène artistique internationale, Thomas Houseago est un sculpteur et peintre né à Leeds (Royaume-Uni) en 1972. Il vit et travaille à Los Angeles depuis 2003, et son œuvre est présente dans de nombreuses collections publiques et privées. Utilisant des matériaux comme le bois, le plâtre, le fer ou le bronze, il s’inscrit dans la lignée de sculpteurs qui, de Henry Moore à Georg Baselitz et Bruce Nauman, se concentrent sur une représentation de la figure humaine dans l’espace.
Rumeurs & légendes Au Musée d’Art Moderne de Paris du 15 mars au 14 juillet 2019 Parallèlement à l’exposition de Thomas Houseago, et à l’occasion de nouvelles donations majeures, le nouvel accrochage des collections du Musée d’Art moderne explore le thème de la narration envisagée comme une expression plastique plutôt que littéraire. Tel un récit révélé à travers l’histoire et le temps, Rumeurs & Légendes présente un art confronté à son actualité politique, sociale et esthétique tout en restant perméable aux aléas de l’histoire personnelle. Le parcours se décline en deux grandes parties. L’une rouvre une fenêtre sur les décennies précédentes de l’art en France et au-delà, tandis que l’autre résonne des échos du présent à une échelle internationale. Graver pour le roi – collection de la chalcographie du Louvre Au Musée du Louvre jusqu’au 20 mai 2019 Créée en 1797 sous le Directoire, la Chalcographie du Louvre conserve plus de 14 000 matrices gravées sur cuivre, qui sont utilisées pour l’impression des estampes. Elle a pour vocation de diffuser l’image des chefs-d’oeuvre du musée par l’estampe. Cette institution, qui dépend du musée du Louvre, est née de la réunion de trois collections de matrices gravées constituées depuis la seconde moitié du 18e siècle : le Cabinet du roi comprenant près de mille plaques commandées par Colbert pour illustrer la grandeur du règne de Louis XIV ; le fonds des Menus- Plaisirs qui diffusa l’image des grandes cérémonies de la Cour et des réjouissances publiques au 18e siècle ; la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture constituée des morceaux de réception demandés aux graveurs lors de leur admission, et de planches gravées que l’institution a acquises durant la seconde moitié du 18e siècle pour constituer son fonds commercial.
Delacroix et Eugène : L’homme derrière l’artiste Au musée Delacroix du 28 mars jusqu’au 6 mai 2019 Pour la première fois, dix étudiantes de l’Ecole du Louvre ont été invitées à imaginer une exposition au musée national Eugène-Delacroix. Ce projet a été l’occasion de s’interroger sur les facettes moins connues de l’artiste et d’apporter un nouveau regard sur la collection. Ainsi, quel Eugène se cache derrière Delacroix ? Au-delà du mythe incarné par Delacroix, de ses représentations les plus connues et de sa face publique, le visiteur est invité à pénétrer dans l’intimité d’Eugène et à le découvrir à travers ses passions et ses lieux de refuge. Fil conducteur de l’exposition, son Journal dévoile toute l’ambivalence et la complexité de sa personnalité, mais aussi la richesse et la diversité de son art. Vous êtes conviés à un voyage ludique au sein de son dernier appartement et atelier. Des citations de son Journal ainsi que des anecdotes vous serviront de guides pour entrer dans l’intimité de l’artiste et vous découvrirez d’autres facettes de ce “misanthrope mondain” cherchant à “s’enfermer davantage dans la solitude”. Rouge – Art et utopie au pays des soviets Au Grand Palais du 20 mars au 1er juillet 2019 L’exposition Rouge. Art et utopie au pays des Soviets présente un ensemble de plus de 400 œuvres conçues dans un contexte social et politique particulier. Son parcours chronologique commence en 1917 avec la révolution d’Octobre et se termine en 1953, année de la mort de Staline. Elle interroge la manière dont le projet de société communiste a engendré des formes d’art spécifiques. Des années 1920, marquées par un grand nombre de propositions d’avant- garde, aux années 1930 qui voient l’affirmation d’un dogme esthétique, le parcours aborde tous les domaines des arts visuels : peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design, arts graphiques avec des œuvres, pour la plupart jamais montrées en France. Les artistes tels que Rodtchenko, Malevitch, Klutsis … ont voulu accompagner par leurs œuvres l’édification du socialisme et contribuer à la transformation du mode du vie des masses. C’est cette histoire, ses tensions, ses élans comme ses revirements que relate l’exposition en posant la question d’une possible politisation des arts.
La lune – du voyage réel au voyage imaginaire Au Grand Palais du 3 avril au 22 juillet 2019 À l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette exposition dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre. De l’exploration scientifique à la création artistique, l’exposition invite à une promenade à travers les œuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments que la lune a inspirés. Observable par chacun de nous à l’œil nu, discrète et omniprésente à la fois, la Lune nous interroge depuis toujours. Les avancées de la connaissance accomplies depuis le XVIIe siècle ont permis aux hommes de l’observer et même de la conquérir. Pourtant, cela ne semble pas avoir changé fondamentalement nos rapports avec elle. L’astre conserve son aura et son pouvoir de fascination. Elle continue de nous interroger sur nous-mêmes, à la façon d’un miroir. La Lune nous invite au rêve et à la contemplation au Grand Palais, depuis l’antiquité jusqu'à nos jours, avec des œuvres essentiellement produites en Europe mais venant aussi des civilisations africaines, arabes et extrême-orientales. Vous découvrirez également des instruments scientifiques témoignant de la recherche des connaissances sur l’astre. Sensible Au Palais de Tokyo jusqu’au 12 mai 2019 Le Palais de Tokyo accueille quatre expositions et deux oeuvres in situ pour sa toute nouvelle saison, intitulée "Sensible", du 20 février au 12 mai 2019. Explorer les "mouvements incertains", ces interactions entre l'homme et son environnement dans une zone définie comme "Sensible"... Voilà ce que propose le Palais de Tokyo avec sa toute nouvelle saison éponyme du 20 février au 12 mai 2019. Un espace "sensible", instable, théorisé par le mathématicien Nicolas Poincaré (la "sensibilité aux conditions initiales") et mis en lumière par pléthores d'artistes à l'occasion de cette nouvelle série d'expositions. Theaster Gates, Julien Creuzet, Julius von Bismarck, Angelica Mesiti, Louis-Cyprien Rials, Franck Scruti, Antwan Horfee... autant de peintres, sculpteurs et autres plasticiens ayant apporté leur pierre à l'édifice et leur propre approche de cette thématique.
Dessiner, découper Au Musée Rodin jusqu’au 7 avril 2019 « J’ai une grande faiblesse pour ces petites feuilles de papiers ». C’est ainsi que Rodin manifestait son attachement à son œuvre dessiné. Dès ses débuts, Rodin réalise – de façon indépendante de ses sculptures – des dessins qu’il exécute d’après le modèle vivant. Il présente ses dessins dans toutes les expositions qui lui sont consacrées, d’abord à Bruxelles, Amsterdam, Rotterdam, La Haye en 1899, puis Paris en 1900, Prague en 1902 ou encore Düsseldorf en 1904. Le musée conserve la majeure partie de cet œuvre dessiné, environ 7500 feuilles. Un mode opératoire inédit. Rodin soumet ses dessins faits d’un premier jet à diverses métamorphoses. Il décalque ses dessins, repère le trait qui lui convient, pose la couleur en utilisant l’aquarelle, découpe ses figures, les replace, les assemble à d’autres figures et construit progressivement un dispositif inattendu. Calder - Picasso Au Musée Picasso jusqu’au 25 août 2019 Un Américain à l'accent de Pennsylvanie et un Espagnol qui n'oublie rien de sa Catalogne, c'est la rencontre, pas si évidente à première vue, que propose le musée Picasso. Certes, les deux artistes se sont rencontrés, et ont même partagé une galerie commune (la galerie Percier, dans les années 1930). Mais pas davantage. Aussi, plus stylistique est ce parcours qui relie les deux géants autour de la notion de vide, de plein et d'abstraction. D'un mobile au fil de fer grêle des années 1930 ou des « Constellations » imaginées pendant la période de la guerre, de Calder, aux portraits et assemblages (toujours figuratifs) de l'hôte Pablo, un parcours des différences – à la résonance bien ténue.
Fendre l’air, l’art du bambou japonais Au Musée du quai Branly jusqu’au 7 avril 2019 Le panier en bambou ? Au Japon, cet objet basique de l'artisanat est élevé au rang d'art. Jusqu'au chef d'oeuvre, parfois. Une âme d'artisan, des mains d'artiste. Ainsi pourrait-on résumer le talent des vanniers japonais, d'hier ou d'aujourd'hui, dont les créations peuplent la mezzanine Est du Quai Branly. C'est un monde méconnu qui s'ouvre à nous à travers ces 200 pièces, le plus vaste ensemble de vannerie nippone jamais montré en Europe. "Pour créer un panier, il faut un peu de matière et beaucoup d'air", commente joliment Stéphane Martin, l'homme-orchestre du musée et de l'exposition qu'il a opportunément intitulée "Fendre l'air". Le « talisman » de Serusier, une prophétie de la couleur Au Musée d’Orsay jusqu’au 2 juin 2019 La petite étude de plein-air réalisée par Paul Sérusier à Pont-Aven, en octobre 1888, "sous la direction de Gauguin", comme l'indique l'inscription manuscrite au revers du panneau, a été très vite élevée au rang d'icône. Lorsque l'artiste, de retour à l'Académie Julian, présente aux Nabis ("prophètes" en hébreu) ce paysage "synthétique" aux couleurs pures et aux formes simplifiées, ceux-ci en font leur "talisman". Ce dernier rejoint la collection de Maurice Denis, qui a contribué à en faire une oeuvre fondatrice en livrant le récit de sa création dans un texte publié dans la revue L'Occident en 1903 : "Comment voyez-vous cet arbre, avait dit Gauguin devant un coin du Bois d'Amour : il est vert. Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre palette ; et cette ombre, plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible". Ainsi nous fut présenté pour la première fois, sous une forme paradoxale, inoubliable, le fertile concept de la "surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées".
Vladimir Jankélévitch, figure du philosophe A la BNF François Mitterrand jusqu’au 7 avril 2019 Philosophe, professeur à la Sorbonne et musicologue, Vladimir Jankélévitch (1903-1985) est l’une des plus grandes figures de la philosophie française. Morale, métaphysique et musique sont les domaines de prédilection de sa pensée, écrite dans une langue à la fois fluide et subtile. Engagé dans les combats de son siècle, durant la Résistance notamment, et contre l’antisémitisme, il est l’auteur d’écrits et de prises de position dont le rayonnement a dépassé les cercles de spécialistes et touché le grand public. Cette exposition rétrospective rassemble manuscrits, correspondances, photographies ou documents audiovisuels qui éclairent la pensée et l’itinéraire du philosophe. Données par sa famille à la BnF, ces quelque 120 pièces sont conservées au département des Manuscrits. Le monde en sphère A la BNF François Mitterrand du 16 avril au 21 juillet 2019 Retracez 2500 ans d’une histoire des sciences et des représentations avec l'exposition "Le Monde en sphères", conçue par la BnF et présentée au Louvre Abou Dhabi au printemps 2018. Près de 200 œuvres impressionnantes, objets d’art et de savoir, issus des collections de la BnF et de prêts exceptionnels venus de bibliothèques et musées prestigieux incarnent cette vision sphérique du monde : globes terrestres et célestes, sphères armillaires, astrolabes et manuscrits... Un voyage époustouflant !
Le merveilleux-scientifique, une science-fiction à la française A la BNF François Mitterrand du 23 avril au 25 août 2019 À l’aube de la Grande Guerre, le public se passionne pour la découverte des rayons X, la photographie des auras ou les essais de communication avec la planète Mars. C’est dans cette atmosphère de rêverie scientifique que l’écrivain Maurice Renard entreprend de structurer un nouveau mouvement littéraire, inscrit dans la lignée de H. G. Wells et en rupture avec Jules Verne : le « merveilleux- scientifique ». La BnF consacre une exposition inédite à ce pan méconnu de la littérature française du début du XXe siècle. Un voyage dans le temps jubilatoire aux côtés de ces auteurs « chasseurs de chimères » et « scribes de miracles », qui révèle la richesse de l’imaginaire scientifique français, avant même l’avènement de la science-fiction américaine au début des années 1930. Computer Grrrls - histoire.s, genre.s, technologie.s A la Gaité Lyrique du 14 mars au 14 juillet 2019 Vingt-trois artistes et collectifs internationaux livrent un regard critique et incisif sur les technologies numériques. Elles revisitent l’histoire des femmes et des machines et esquissent des scénarios pour un futur plus inclusif. Et si les ordinateurs étaient des ordinatrices ? Computer Grrrls donne la parole à vingt-trois artistes et collectifs internationaux qui remettent en cause les récits dominants sur les technologies. Elles exhument le rôle méconnu des femmes dès les origines de l’informatique. Elles décodent et recodent les 0 et les 1 et tracent des lignes de fuite vers des imaginaires moins stéréotypés. Impression 3D, tutoriels Youtube, installations vidéo ou réalité virtuelle… Les œuvres réalisées par ces artistes chercheuses, hackeuses ou makeuses questionnent la place des minorités sur Internet, les biais de genre, la surveillance numérique et le colonialisme électronique.
Scènes de mode – Correspondances visuelles entre couturiers, de 1890 à aujourd’hui A la Cité de la Mode de du Design du 21 juin au 29 juillet 2019 L’enjeu d’une exposition de mode aujourd’hui est d’arriver à faire ressentir au public que, contrairement à certaines idées reçues, elle n’est pas condamnée à se répéter et que montrer son passé sert aussi à distinguer et apprécier ce qu’il y a de nouveau dans son présent. L’exposition SCÈNES DE MODE propose de révéler de manière ludique comment des vêtements et objets d’époques différentes se font écho à travers une forme ou un détail commun, et de créer des correspondances visuelles dans un parcours ponctué de duos et trios. Ainsi, une cinquantaine de pièces réunissant couturiers du patrimoine, couturiers contemporains et objets éclectiques permettent de voir une coupe de vêtement spécifique resurgir plus au moins secrètement au l du temps, de ressentir une émotion née de la résonance entre vêtement et objet, voire de leur confrontation. Dans ce jeu de comparaisons poétiques ou drôles, se découvrent des pièces exceptionnelles signées Cristobal Balenciaga, Jeanne Lanvin, Azzedine Alaïa, Raf Simons et bien d’autres. Cette première exposition est pour Quentin Blaise-Nicolas le point de départ d’une démarche globale visant à proposer de nouvelles façons de montrer, d’expliquer et de commenter la mode par le biais de textes ou d’expositions aux formes plurielles. Jean-Jacques Lequeu (1757 – 1826) – bâtisseur de fantasmes Au Petit Palais jusqu’au 31 mars 2019 Six mois avant de disparaître dans le dénuement et l’oubli, Jean Jacques Lequeu déposait à la Bibliothèque nationale l’une des oeuvres graphiques les plus singulières et les plus fascinantes de son temps. Cet ensemble de plusieurs centaines de dessins présentés ici au public dans toute son étendue pour la première fois, témoigne, au-delà des premières étapes d’un parcours d’architecte, de la dérive solitaire et obsédante d’un artiste hors du commun. Fort de l’outil précis et technique de l’épure géométrique et du lavis, qu’il truffe de notes manuscrites, Lequeu, à défaut de réaliser des projets, décrit scrupuleusement des monuments et des fabriques imaginaires peuplant des paysages d’invention. Mais ce voyage initiatique qu’il accomplit sans sortir de son atelier enrichi des figures et des récits tirés de sa bibliothèque, et qui le conduit de temples en buissons, de grottes factices en palais, de kiosques en souterrains labyrinthiques, se résout en fin de compte par une quête de lui-même. Tout voir et tout décrire, avec systématisme, de l’animal à l’organique, du fantasme et du sexe cru à l’autoportrait, est dès lors la mission qu’il s’assigne.
Youssef Chahine A la Cinémathèque Française jusqu’au 28 juillet 2019 À l'occasion du dixième anniversaire de sa disparition, hommage à Youssef Chahine, cinéaste à la croisée des cultures orientale et occidentale. L'exposition, du 14 novembre 2018 au 28 juillet 2019, est élaborée à partir du riche patrimoine en collection à la Cinémathèque française, dont les premiers versements furent initiés par le cinéaste lui- même auprès du fondateur de l'institution, Henri Langlois, et poursuivis par la famille de Youssef Chahine jusqu'à très récemment. Une promenade au cœur des mondes de Chahine, évoquant ses inspirations, ses passions, ses coups de cœur, ses coups de gueule. Le parcours d'un maître de la mise en scène, d'un homme amoureux. La rage de vivre, la rage au cœur. Hammershøi, le maître de la peinture danoise Au Musée Jacquemart-André du 14 mars au 22 juillet 2019 Découvert à Paris au Petit Palais en 1987 puis à Orsay en 1997, Hammershøi fascine par ses peintures représentant des intérieurs vides et subtils où figure parfois la silhouette d’une femme de dos, dans des gammes de gris et de blanc. Les tableaux exposés évoqueront l’ensemble de l'oeuvre d’Hammershøi et son atmosphère profonde et mystérieuse. Peu sociable et taciturne, Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il n’a eu de cesse de représenter : ses modèles sont sa mère, sa soeur, son frère, son beaufrère et quelques amis proches. Ses oeuvres représentent également Ida, son épouse, que l’on retrouve souvent de dos, dans nombre des intérieurs qui l’ont rendu célèbre. Vous découvrirez également les liens d’Hammershøi avec la France, ses deux séjours à Paris et sa participation dans la même ville aux Expositions universelles de 1889 et de 1900.
En attente d’information, Cité de l’architecture et du patrimoine Circulation(s) 2019 – Festival de la jeune photographie européenne Au 104 du 20 avril au 30 juin 2019 Comme chaque année le festival Circulation(s) offre un aperçu de la vitalité d’une nouvelle génération de photographes européens. À découvrir, une cinquantaine de séries photos et autant d’histoires réelles ou inventées, mais aussi des événements pour petits et grands. avec : Ed Alcock, Hélène Bellenger, Philippe Braquenier, François Burgun, Anna Cherednikova, Umberto Coa, Marilisa Cosello, Ulla Deventer, Emile Ducke, Mathieu Farcy, Maksim Finogeev, Camille Gharbi, Morvarid K, Jaakko Kahilaniemi, Luka Khavelashvili, Marine Lanier, Caterina Lorenzetti, Rubén Martín de Lucas, Margaret Mitchell, Anastasia Mityukova, Sina Niemeyer, Dina Oganova, Prune Phi, Birgit Püve, Chloé Rosser, Jordi Ruiz Cirera, Łukasz Rusznica, Kateryna Snizhko, Yorgos Yatromanolakis Alex Majoli - scène Au BAL jusqu’au 28 avril 2019 L’Europe, l’Asie, le Brésil, le Congo. Huit ans durant, Alex Majoli a parcouru le globe pour photographier des évènements et des non-évènements. Des manifestations politiques, des urgences humanitaires ou des moments paisibles de la vie quotidienne. Bien qu’hétéroclites, ces images semblent avoir en commun le même type de lumière ainsi qu’un certain sens de la théâtralité. Le sentiment que nous sommes tous acteurs, aux prises avec les différents rôles que l’histoire et les circonstances exigent de nous. Les photographies de Majoli sont le résultat d’une action performée. En s’invitant dans une situation, son assistant et lui installent un appareil photographique et des lumières. Cette action est une sorte de spectacle en soi, auquel assistent ceux qui seront photographiés. Majoli se met au travail sans donner aucune consigne, ni échanger aucune parole avec ces individus qui se trouvent être en train de vivre un moment devant son objectif.
Guy Tillim – Museum of the revolution A fondation Henri Cartier- Bresson jusqu’au 2 juin 2019 Lauréat du Prix HCB 2017, attribué grâce au soutien de la Fondation d’entreprise Hermès, le sud- africain Guy Tillim (né en 1962) s’est attaché, avec cette nouvelle série Museum of the Revolution, à observer les effets de la décolonisation dans les grandes capitales africaines. De longues déambulations l’ont conduit ces dernières années de Johannesbourg à Durban, Maputo, Beira, Harare, Nairobi, Kampala, Addis-Abeba, Luanda, Libreville, Accra, Abidjan, Dakar et Dar es Salaam. Les avenues, nommées et renommées, agissent en témoins silencieux des flux et reflux des changements politiques, économiques et sociaux. Elles sont devenues «le musée» des deux révolutions majeures qui ont vu le jour dans ces pays lors des dernières décennies : des régimes coloniaux aux régimes postcoloniaux, avec des emprunts aux pratiques socialistes, puis du nationalisme africain aux États capitalistes. Ren Hang, love Ren Hang A la Maison Européenne de la Photographie jusqu’au 26 mai 2019 Avec une sélection de 150 photographies issues de plusieurs collections d’Europe et de Chine, l’exposition « LOVE, REN HANG » occupe tous les espaces du deuxième étage de la MEP. Composée essentiellement de portraits – d’amis, de sa mère ou de jeunes chinois sollicités sur internet – mais également de paysages et de nus, l’œuvre de Ren Hang est immédiatement reconnaissable. Ses photographies, si elles semblent mettre en scène ses sujets, sont pourtant le fruit d’une démarche instinctive. Leur prise de vue, sur le vif, leur confère légèreté, poésie et humour. À travers une approche chromatique, l’exposition propose une plongée dans les différentes constellations oniriques de l’artiste : la présence du rouge, les couleurs acidulées, une salle consacrée à sa mère, une autre, plus sombre, dédiée à des prises de vue nocturnes. Enfin, une dernière salle rassemble ses travaux plus « osés », sur le corps, créant un lien, fort et organique, entre l’érotisme et la nature.
Super vilains A la galerie Sakura jusqu’au 2 juin 2019 Les Super Vilains s’exposent à Paris ce printemps à travers une installation gratuite à découvrir du 9 mars au 2 juin 2019 à la Galerie Sakura. Pour l’occasion, 21 artistes de renom revisitent l'univers des super-méchants du cinéma et vous proposent de (re)découvrir les incontournables Joker, Venom, Terminator, Darth Vader et bien d’autres encore. Et parmi les street artistes exposés lors de cette expo "Super Vilains", retrouvez Ardif mais aussi David Eger, Daniel Taylor, Travis Durden ou encore Wolfeyes. Isidore Isou Au Centre Pompidou jusqu’au 20 mai 2019 « C’est un Nom et non un maître que je veux être », écrivait Isidore Isou en 1947. De fait, arrivé à Paris en août 1945, à l’âge de 20 ans, Isou s’est déjà fait connaître. Il a rencontré des personnalités du monde intellectuel telles qu’André Breton, André Gide ou Tristan Tzara, avec et contre lesquelles il s’affirmera comme l’un des derniers champions des avant-gardes. Aux cotés de Gabriel Pomerand, il fonde le lettrisme, proclamé en 1946 lors d’une scandaleuse intervention au théâtre du Vieux-Colombier. Avec le soutien de Jean Cocteau et de Jean Paulhan, Isou est publié à La Nouvelle Revue française en 1947. Son essai théorique, Introduction à une nouvelle poésie et à une nouvelle musique, jette les fondements du lettrisme : Isou y décrit la phase de décomposition dans laquelle la poésie est entrée depuis Baudelaire et déclare l’avènement de la lettre, stade ultime de ce processus de purification. La lettre, et plus généralement le signe, constitueront pour lui le socle possible d’un renouvellement total des arts.
La collection Courtauld – le parti de l’impressionnisme A la Fondation Louis Vuitton jusqu’au 17 juin 2019 L'exposition présente la collection de l'industriel et mécène anglais Samuel Courtauld, l'une des plus significatives collections de peintres impressionnistes, rassemblés pour la première fois à Paris depuis 60 ans. L’exposition témoigne de l’extrême exigence et de l’engagement artistique de Samuel Courtauld. Elle réunit quelque 110 œuvres – dont une soixantaine de peintures, mais aussi des œuvres graphiques, ayant toutes appartenu à Samuel Courtauld et majoritairement conservées à la Courtauld Gallery ou dans différentes collections publiques et privées internationales. Elle présente également un ensemble de dix aquarelles de J.M.W. Turner qui ont appartenu au frère de Samuel Courtauld, Sir Stephen Courtauld. De l’art des fous à l’art psychopathologique Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Ste Anne jusqu’au 28 avril 2019 Dans une galerie souterraine de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, une centaine d’œuvres d’artistes- patients offrent l’occasion de s’interroger sur l’histoire récente de la psychiatrie, les objectifs de “l’art-thérapie” et le cœur de ce qui fait l’artiste. Sur un panneau de bois, un fruit et une tasse posés sur une chaise blanche, peints à l’huile. La paisible nature morte n’est pas sans rappeler les pommes orangées de Cézanne. Mais l’artiste ici est un inconnu. Charles Levystone a fréquenté les ateliers d’art-thérapie artistique de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, de 1962 à 1967. Cinquante ans plus tard, ses peintures sont présentées dans ces mêmes murs, à l’occasion d’une exposition du Musée d’art et d’histoire de l’hôpital. Une centaine d’œuvres datant des années 1960 et 70 interrogent, par leur singularité, la notion d’art psychopathologique. Une appellation qui renvoie à l’art pratiqué dans les hôpitaux psychiatriques et vu comme un outil d’analyse des troubles mentaux.
Doisneau et la musique A la cité de la musique - Philarmonie jusqu’au 28 avril 2019 Muni de son inséparable appareil photo, Robert Doisneau a sillonné Paris et sa banlieue dans tous les sens. Des bals populaires aux fanfares, en passant par les cabarets, il a croisé musiciens de jazz et vedettes de son époque. Les photographies de ces instants, souvent inédites, sont rassemblées pour la première fois dans cette exposition. Conçue par Clémentine Deroudille, cette joyeuse balade est mise en musique par les Moriarty et mise en scène par Stephan Zimmerli, musicien et graphiste du groupe. Comiques transatlantiques : de Linder à Chaplin (1910-1925) Fondation Jérôme Seydoux - Pathé jusqu’au 9 juillet 2019 A la Belle-Epoque, les comiques de l’écran comme Max Linder, André Deed et Rigadin font rire toute la planète. Apparaissent régulièrement dans les séries qui leur sont dédiées, ils sont parmi les premières « vedettes » dont le nom s’exporte à l’international, notamment aux Etats- Unis. La Première Guerre mondiale renverse la donne, mettant en sommeil les Français au profit des comiques de la côte Ouest américaine, comme Charlie Chaplin, Harold Lloyd et les acteurs de la troupe de Mack Sennett. Les décors et les modes ont changé, mais d’une décennie à l’autre, ce sont les mêmes chapeaux et les mêmes moustaches, le même goût pour les bagarres et les situations casse-cous ! Le talent éclatant de l’école américaine se répercute à son tour sur les comiques français. Les affiches, les photographies et les extraits de films présentés dans cette exposition mettent en lumière ces jeux d’influence.
Willy Ronis par Willy Ronis Au Pavillon Carré de Baudouin jusqu’au 11 avril 2019 Le photographe documentaire William Daniels expose des photos en forme de carnets de voyage, précieux documents ramenés d’un monde sur le fil, instable, en permanente tension et plus que jamais proche de la rupture. En botanique, on nomme « wilting point » le point de flétrissement, le seuil en deçà duquel une plante ne trouve plus, dans le sol, assez d’eau pour survivre. Le photographe documentaire William Daniels s’intéresse aux territoires qui, de la même façon, semblent sur le point de basculer. Des territoires instables, aux frontières approximatives, souvent fixées suite aux chutes des empires coloniaux et où les peuples n’ont jamais réellement été pris en compte. L’exposition permet à l’artiste de réunir près d’une décennie de travaux, parus ou non dans la presse, menant de Centrafrique à Haïti, à l’ex-URSS, au Kirghizistan ou à la frontière Bangladesh-Myanmar. Robots, ouverture d’exposition permanente A la Cité des Sciences et de l’Industrie à partir du 2 avril 2019 Machines fascinantes, les robots ont pris une large place dans notre imaginaire à travers la littérature et le cinéma. Aujourd'hui, alors qu’ils investissent nos espaces publics et privés, il importe de les démystifier et d’en maîtriser les usages. L’exposition s’emploie à définir la robotique : concevoir des machines partiellement autonomes qui interagissent physiquement avec le milieu pour accomplir des tâches variées. Elle révèle également comment fonctionne un robot, décrit les grands axes de recherche, examine les enjeux économiques et sociaux. Elle interroge enfin ses visiteurs sur leurs propres représentations et sur la façon dont ils vivent l’entrée des robots dans leur vie. Une exposition en partenariat avec le CNRS.
Conférences et Atelier-rencontres à l’Ensad et l’Ensba (entrée libre) : • http://www.ensad.fr/ • http://www.beauxartsparis.com/fr/agenda Expositions dans les galeries (entrée libre) : https://www.fondation-entreprise-ricard.com/GmeGalleries
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