Allocution de la rectrice de l'UQTR

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Allocution de la rectrice de l'UQTR
Publié le 01 octobre 2012 à 09h41 | Mis à jour le 01 octobre 2012 à 09h41

Allocution de la rectrice de l'UQTR
                                                                                 Le Nouvelliste
                                                                                 Allocution prononcée par Nadia Ghazzali,
                                                                                 rectrice de l'UQTR, le 27 septembre dernier,
                                                                                 dans le cadre de la rentrée d'automne.

                                                                                 Comme c'est l'usage, la communauté
                                                                                 universitaire se réunit chaque automne, à
                                                                                 l'occasion de la rentrée. Après les vacances
                                                                                 d'été, c'est l'occasion de fraterniser un
                                                                                 moment avec les collègues et de se souhaiter
                                                                                 une bonne année académique. C'est aussi le
                                                                                 temps où le chef de l'établissement vous fait
                                                                                 part des derniers développements survenus à
                                                                                 l'UQTR et, de façon plus prospective, vous
                                                                                 informe de ceux qui sont au programme.

                                                                                Si j'en juge d'après le nombre de personnes
                                                                                présentes aujourd'hui, la traditionnelle
                                                                                adresse de la rentrée était particulièrement
                                                                                attendue. C'est bien normal, surtout après
  Nadia Ghazzali, rectrice de l'UQTR                                            l'entrée en poste d'une nouvelle rectrice dont
  Photo: Sylvain Mayer                                                          on voudra connaître les impressions et
                                                                                surtout les projets et les grandes orientations.
                                                                                J'en ai bien quelques-uns en effet, formés à
votre contact puis élaborés lors des échanges nourris que j'ai eus avec l'équipe de direction.

Il y a maintenant quelques mois que je suis parmi vous. Vous m'avez réservé un bel accueil et je vous en remercie très
sincèrement. Venir à l'UQTR a été un choix de carrière - en fait un choix de vie - particulièrement inspiré.

C'est exigeant, certes, mais j'ai plaisir à vous côtoyer, à faire grandir cette université avec vous. J'ai pu constater que
l'approche ici est directe et spontanée. C'est propice aux échanges, à la compréhension mutuelle et au travail d'équipe. Ça a
rendu d'autant plus agréable mon premier devoir en tant que chef d'établissement, qui a été de vous rencontrer afin de vous
connaître davantage et de mieux apprécier la situation de l'UQTR.

Pour être tout à fait exacte, le devoir le plus pressant à mon arrivée a été d'amortir les contrecoups du conflit survenu entre
le gouvernement et les associations étudiantes. C'était chaud comme entrée en matière. Et pourtant, force est d'admettre
que notre communauté a passé le test. Les membres du personnel mobilisés par l'urgence de la situation se sont dévoués et
ont agi de façon efficace.

L'équipe de direction a su tenir la balance entre le respect de nos principes et la recherche de solutions adaptées. Je tiens à
souligner également le sens de la mesure de nos associations étudiantes, soucieuses de faire entendre leurs revendications,
mais aussi de se conformer au souhait de la majorité. Au final, le trimestre d'hiver s'est terminé normalement et sans heurt.
On peut l'affirmer, nous avons accompli tous ensemble du bon travail dans ce dossier. Chapeau, tout le monde.

Je reviens sur la tournée des derniers mois. Lors de cet exercice, j'ai eu la chance de rencontrer les directeurs de
départements ainsi que les membres de leurs unités. J'ai bien sûr tenu à rencontrer les responsables des principales unités
de recherche. Il m'a semblé important aussi de prendre contact avec tous les présidents et présidentes des syndicats et
associations.

En outre, et à leur demande, j'ai rencontré les comités exécutifs des syndicats des professeurs, des professionnels et des
employés de soutien ainsi que les exécutifs des associations des étudiants et des employés non syndiqués. De plus, j'ai fait
connaissance avec les équipes à l'oeuvre dans tous les vice-rectorats, les décanats et les services, ce qui m'a permis
d'enrichir ma compréhension des modes de fonctionnement de l'UQTR.

Au total, depuis mon entrée en fonction, j'ai effectué une centaine de rencontres qui ont rassemblé plus de 1000 membres
de la communauté universitaire incluant le personnel enseignant, le personnel non enseignant et les étudiants.
Riche de cette vaste et importante tournée ponctuée de fructueux échanges et un souci constant d'être à l'écoute de la
communauté, j'ai sollicité la contribution pleine et entière de l'équipe de direction pour renforcer le développement de notre
institution. Ainsi, nous avons tenu à deux reprises un lac-à-l'épaule au courant de l'été afin de vous proposer une vision
d'avenir articulée autour des priorités et des grandes orientations pour mon premier mandat, soit pour l'horizon 2017.

Cette vision s'inscrit dans la continuité du plan stratégique 2010-2013. D'ailleurs, le 30 août dernier, j'ai convié tous les
cadres, les directeurs de départements et les directeurs de programmes à échanger avec l'équipe de direction sur ces
priorités et ces grandes orientations.

J'ai déjà eu l'occasion de vous communiquer mes premières impressions. Ce qui m'a frappée dès l'abord, c'est
l'enthousiasme des gens, leur créativité et leur goût d'entreprendre. Ils ont des idées et sont prêts à s'investir pour qu'elles
prennent forme. Chose certaine, leur fort désir d'accomplissement augure bien pour l'avenir. La pensée m'est venue que le
slogan de l'UQTR, « Savoir. Surprendre. », nous va bien, car on fait ici de belles découvertes.

Il y a chez nous de l'idée, de l'audace et de la créativité. Notre université sort du lot parce qu'elle ose faire des choses
différentes. De grandes choses, même, dont nous pouvons tirer une fierté légitime. Si je devais d'ailleurs formuler un seul
souhait en début de mandat, ce serait de diriger une communauté soudée et mobilisée, consciente de ses forces, fière de
ses avantages et heureuse de manifester son appartenance. Car nous avons des raisons de pavoiser.

La formation

En matière de formation, notre programmation continue de s'étoffer. Nous innovons à plusieurs égards, si bien que notre
identité est de mieux en mieux campée. Les derniers ajouts donnent le ton. Au premier cycle, nous avons accueilli
récemment le profil criminalistique du baccalauréat en chimie, le baccalauréat en arts visuels (nouveaux médias) et une
concentration mécatronique au baccalauréat en génie mécanique.

Au deuxième cycle, mentionnons l'implantation récente de maîtrises en orthophonie, en éducation (concentration
orthopédagogie), en ingénierie (concentration génie mécanique), en enseignement (sept profils) et en sciences infirmières
(concentration santé mentale et soins psychiatriques, et le programme IPSPL).

Il importe de souligner l'ajout de plusieurs DESS ainsi que la refonte de certains programmes, dont ceux des pâtes et papier,
devenus sciences et génie des matériaux lignocellulosiques. Aussi, des programmes de troisième cycle ont été créés en
psychoéducation, en ingénierie (avec l'UQAC) et en lettres, avec la nouvelle concentration en communication sociale.

La tendance démographique commande en outre un effort d'adaptation à des demandes moins «traditionnelles ». C'est dans
cet esprit que, à l'instigation des regroupements d'aînés de notre région, a été mise sur pied l'Université du troisième âge
(UTA). Cette formule d'apprentissage connaît un vif succès encore cet automne, avec plus de 830 inscriptions aux 27
activités proposées. Signe de sa popularité croissante, l'UTA a maintenant des points de service un peu partout sur notre
territoire.

On le voit aisément, notre programmation s'enrichit et gagne en cohérence. En originalité, aussi, dans la mesure où
beaucoup de nos programmes n'ont pas leur équivalent ailleurs. Remarquez que ce n'est pas tout d'être original, il faut
surtout être bon. Sous le rapport de la qualité, certains résultats méritent notre attention. La hausse constante des
inscriptions à l'UQTR envoie à cet égard un signal très positif.

Cet automne, nous accueillons plus de 13 100 étudiants, dont près de 3000 nouveaux inscrits, ce qui correspond à une
hausse de 7 % de notre effectif global. Fait à signaler, la fréquentation au deuxième cycle a grimpé de 16 %. À l'heure
actuelle, un étudiant sur six est inscrit aux cycles supérieurs. Ça indique clairement que nous avons eu la main heureuse
dans le choix de nos programmes. Ça nous dit aussi que, de plus en plus, le talent d'ici et d'ailleurs trouvent chez nous de
quoi satisfaire ses aspirations.

À ce propos, permettez-moi de souligner l'excellence de nos étudiantes qui ont récolté des bourses nationales de très grand
prestige. Une doctorante en psychoéducation est la première boursière Vanier de l'UQTR. Une étudiante à la maîtrise en
biophysique et biologie cellulaire est devenue notre première récipiendaire de la Bourse de recherche Julie- Payette.

Un de nos chercheurs postdoctoraux a récolté une bourse Banting, là encore une des distinctions les plus courues au pays.
Compter dans nos rangs de jeunes personnes aussi talentueuses est un honneur. C'est aussi un indice de la qualité du
travail académique et scientifique qui s'accomplit chez nous. Bravo!

La recherche

Ces développements aux cycles supérieurs sont indissociables d'une activité de recherche intense. Certaines de nos
équipes de chercheurs ont d'ailleurs vu leur travail reconnu de belle façon. Depuis deux ans, nous avons accueilli une Chaire
de recherche du Canada en neurosciences du développement cognitif, alors que cinq autres ont fait l'objet d'un
renouvellement. Des chaires financées par des partenaires, dont la Fondation, ont été créées ou reconduites. Enfin, deux
nouveaux centres de recherche accrédités ont vu le jour dans les domaines de l'écologie aquatique et du développement de
l'enfant et la famille.

La relève semble très prometteuse. Beaucoup de jeunes professeurs ont récemment joint l'UQTR et cet afflux de sang
dynamise notre effort de recherche. La mise en oeuvre du programme de chaires institutionnelles pousse également à la
roue en favorisant l'émergence de nouveaux leaderships et de nouveaux foyers intellectuels. Notre programme de soutien
aux étudiants de cycles supérieurs, grâce auquel sont distribués des bourses l'excellence à l'admission et des montants
d'aide à la diffusion, constitue pour sa part un tremplin pour les chercheurs de demain.

L'environnement d'études

La satisfaction très élevée qu'affichent les étudiants à notre endroit tient sûrement aussi à l'environnement d'études offert à
l'UQTR. On peut faire valoir de belles choses de ce côté, par exemple en matière d'aide à la réussite, de soutien à
l'enseignement, d'innovation en pédagogie et d'outillage technologique. Les services sont constamment mis à jour afin de
mieux répondre aux besoins des étudiants.

L'aide financière est plus généreuse, grâce entre autres au travail de la Fondation et à l'engagement de nos partenaires. On
s'assure également que les étudiants puissent parfaire leur formation au moyen de stages, d'internats ou de diverses formes
d'engagement dans la collectivité.

Tous ces efforts ont leur importance, car ils contribuent à accroître la scolarisation universitaire. Ils sont même essentiels
quand on considère le taux de diplomation dans nos régions de référence, qui s'établit respectivement à 9,4 % en Mauricie
et à 6,4 % au Centre- du-Québec, chiffres inférieurs à la moyenne de 10,6 % observée pour le Québec, selon les chiffres de
2008.

De plus, 64 % de nos étudiants à l'entrée sont des étudiants de première génération, c'est-à-dire les premiers de leur famille
à fréquenter l'université. Chaque geste susceptible de les aider à persévérer et à réussir doit être encouragé.

C'est pourquoi toute une communauté se serre les coudes et fait le nécessaire pour que les étudiants trouvent à l'UQTR les
conditions propices à leur réussite. C'est une communauté mobilisée qui renforce son esprit d'appartenance à l'UQTR et à
ses deux régions, la Mauricie et le Centre-du-Québec, dont le développement passe assurément par l'économie du savoir.

Les résultats sont à la hauteur de nos efforts. De vastes enquêtent indiquent que nos étudiants sont satisfaits de leur
formation, qu'ils se plaisent sur le campus et qu'ils apprécient hautement le volet pratique de leurs études. Plus important
encore, ils nous accorderaient volontiers leur confiance si c'était à refaire. Il y a là des motifs sérieux de rétention, d'attraction
et donc de se réjouir.

Les activités de coopération

Sous l'angle des coopérations, nous nous investissons dans de multiples activités qui font concorder nos missions
d'enseignement et de recherche avec le soutien au développement des collectivités. C'est vrai dans notre région
universitaire englobant la Mauricie et le Centre-du-Québec, ça l'est aussi au niveau national et international. Quelques
exemples suffisent pour s'en convaincre.

Shawinigan a eu le privilège d'accueillir les Jeux du Québec cet été, et l'UQTR s'est associée de près à cet événement. Nos
étudiants, nos professeurs, nos employés ont été nombreux à y mettre du leur, de façon bénévole. Ils ont eu notamment
l'idée lumineuse d'animer un carrefour « Promotion Santé globale ». Pluridisciplinaire, cette forme de coopération a donné
lieu à des projets d'intervention communautaire, à de la recherche-action et à des activités de stages riches en
enseignements et éminemment profitables à l'organisation - et au succès - des Jeux.

Puisqu'on parle d'implication, je tiens impérativement à saluer l'esprit d'initiative et la générosité de certains de nos étudiants
du doctorat en médecine podiatrique. Dans un élan du coeur, ces derniers ont décidé de parfaire leur apprentissage en
ouvrant une clinique à l'Accueil Bonneau, où ils prodiguent des soins gratuits aux sans-abri. Voilà une forme d'innovation en
tous points admirable. Des membres de l'Ordre des podiatres se sont greffés depuis à ce projet, qui a débouché sur
l'implantation permanente d'une clinique podiatrique communautaire. Ce beau geste de solidarité a valu à ces mêmes
étudiants un prix national amplement mérité lors du Concours québécois en entrepreneuriat.

L'UQTR a également tissé de nouvelles collaborations à l'international. Entre autres, une convention de collaboration a été
signée avec les autorités du Gabon. Notre institution fournit son expertise afin d'aider à développer l'organisation, à étendre
l'offre et à accroître la qualité des soins de santé sur le territoire gabonais. Cette collaboration constitue une marque de
reconnaissance internationale pour notre pôle d'enseignement et de recherche en santé, qui de plus en plus fait figure de
référence.

Ces dernières années, l'UQTR a exporté son expertise en matière de programmes d'études de cycles supérieurs. Que l'on
songe aux protocoles signés avec le Maroc (MBA) et la France (MBA à Rennes et maîtrise en sciences et génie des
matériaux lignocellulosiques à Limoges).

Il est approprié de rappeler aussi la participation de l'UQTR au Consortium interuniversitaire pour la refondation du système
éducatif haïtien, qui regroupe dix-huit universités d'Haïti et du Canada. Les partenaires ont le mandat d'aider l'État haïtien à
repenser son système éducatif, en particulier sur le plan de l'enseignement supérieur.

En travaillant ensemble à la recherche et à la mise en oeuvre de modèles d'intervention ancrés dans la réalité socioculturelle
haïtienne, nous aurons ainsi la chance de favoriser le jumelage des expertises et le renforcement de la coopération
scientifique interuniversitaire.

Les ressources humaines

Nous avons la chance d'exercer un des plus beaux métiers du monde, celui de faire progresser la connaissance et de
s'assurer qu'elle passe d'une tête à une autre. C'est notre raison d'être et, à sa façon, chacun d'entre vous y contribue. Tous
s'y emploieront d'autant plus volontiers s'ils évoluent dans une université qui traite bien son personnel, reconnaît les efforts,
invite au respect des personnes et procure une réelle qualité de vie au travail.

On observe des améliorations notables en ce sens. Nous avons adopté de nouvelles politiques dans le but de promouvoir
des rapports cordiaux, de contrer le harcèlement psychologique et d'assurer la santé et la sécurité au travail. Une autre
politique portant sur la formation du personnel sera effective cet automne. Elle prévoit de mieux accompagner les employés
pour qu'ils se sentent rapidement à l'aise dans leurs nouvelles fonctions.

Pour attirer et garder les meilleurs candidats, nous avons procédé à la révision complète des processus d'embauche,
d'accueil et d'intégration. Le perfectionnement est encouragé, de façon à ce que tous ceux et celles qui le désirent puissent
améliorer leurs perspectives de carrière. Nous avons en outre pris nos responsabilités et encouragé le développement
durable de l'Université, si bien que notre certification « Campus durable » a été renouvelée. Nous favorisons également les
saines habitudes de vie.

Au final, je pense que la communauté universitaire s'en trouve aujourd'hui plus soudée, plus fière de l'UQTR et de ses
succès. Ça se sent. Le climat est plus harmonieux, il prête davantage au dialogue, comme en témoigne la baisse
substantielle du nombre de griefs. Nous avons d'ailleurs signé récemment de nouvelles conventions collectives et sommes
sur le point de régler le dossier de l'équité salariale, à la satisfaction de toutes les parties. Un autre accord vient d'être conclu
afin de mieux baliser les contrats des étudiants qui oeuvrent en recherche.

Il reste maintenant à négocier la nouvelle convention collective avec les professeurs. J'ai confiance que nous parviendrons à
nous entendre, pour peu que nous ayons la volonté de part et d'autre d'engager un échange franc, respectueux et
constructif. D'ailleurs, les premiers contacts avec le Syndicat des professeurs et professeures traduisent tout à fait cette
volonté en instaurant un climat de confiance mutuelle.

La situation financière et les infrastructures

Du côté des finances, l'année se termine avec un déficit d'opération de 1,236 M$. C'est gérable, il n'y a pas lieu de s'alarmer.
Par contre, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science, et de la Technologie a exigé que nous
produisions un plan de retour à l'équilibre, comme toujours en pareille circonstance. Un tel redressement devrait nous
permettre de rétablir les comptes d'ici deux ans, sous réserve que le réinvestissement promis dans les universités se
matérialise.

Pour l'année en cours, nous avons dû par conséquent soustraire des montants qui auraient normalement été affectés à des
projets de développement et à l'avancement du plan stratégique institutionnel. Cette situation nous oblige en outre à
suspendre certains projets. Le réaménagement de la cour intérieure, par exemple, a été reporté.

En revanche, d'autres projets sont en voie de réalisation, notamment la construction d'un ascenseur au pavillon Pierre-
Boucher et la réfection des quartiers de la protection publique. Plusieurs travaux seront mis en branle très bientôt.
L'animalerie sera rénovée pour satisfaire aux normes des organismes subventionnaires et d'accréditation. On construira une
station de remplissage pour les véhicules à l'hydrogène.

Des agrandissements sont prévus pour les cliniques de massothérapie et de kinésiologie. Enfin, les derniers détails ont été
réglés concernant le pavillon à la vie étudiante, dont la construction va s'amorcer dès le mois d'octobre. Dans la foulée, la
galerie d'art rsera déménagée au pavillon Benjamin-Sulte à compter de mars 2013.

Sur une période de douze mois, ce sont environ 6,5 M$ qui seront engagés en travaux d'infrastructures. Ce sont des
investissements considérables, surtout au terme d'un exercice déficitaire. Mais je suis persuadée que nous saurons concilier
l'obligation d'équilibrer le budget et la nécessité de permettre l'expansion des activités du campus, et ainsi poursuivre le
développement de notre institution.

Quant à notre campagne de financement, la bonne nouvelle est que notre objectif initial de 20 M$ a été dépassé, et par une
bonne marge. Au printemps 2012, la Fondation de l'UQTR a annoncé avoir récolté quelque 22,3 M$. Et ce n'est pas fini.
Nous sommes donc en bonne posture pour soutenir la réussite académique, stimuler l'activité de recherche et poursuivre
notre croissance. À l'évidence, notre milieu croit en son université et s'assure que l'éducation et la science demeurent au
coeur de son développement.

UQTR 2017

Ce qui m'amène à vous parler de l'avenir. Dans les prochaines années, nous nous engagerons dans des projets intéressants
qui vont grandement profiter à l'UQTR. Ces développements s'inscrivent dans la continuité de notre plan stratégique 2010-
2013. Ils reflètent aussi certaines priorités qui me tiennent à coeur, parce qu'ils s'accordent avec mon expérience de
professeure et chercheuse, et aussi avec ma vision de ce que devrait être le futur de notre université.

Au premier cycle, il faudra continuer à anticiper les tendances et à proposer des formations qui nous distinguent et renforcent
nos grands secteurs disciplinaires. Nous travaillerons notamment sur un doctorat de premier cycle en pharmacie, une
formation d'agents de développement, un DEC-BAC en loisir, culture et tourisme, offert en collaboration avec le Collège
Laflèche, ainsi qu'un baccalauréat en travail social à Drummondville. Bien entendu, ce n'est pas une liste exhaustive et nous
demeurons ouverts et attentifs à toute suggestion de mise en place de programmes visant à nous développer et à
développer nos régions.

D'ailleurs, cela s'accorde avec une des grandes orientations de notre plan stratégique qui consiste à appuyer le
développement de la région universitaire. Renforcer et accroître notre offre de formation à Drummondville sera à cet égard
une de nos priorités. Nous y oeuvrons en offrant de la formation continue depuis la création de l'UQTR, en 1969. Nous allons
donc continuer d'y travailler avec ardeur, de concert avec nos partenaires du Centre-du-Québec.

En attendant l'implantation éventuelle d'un campus, l'infrastructure académique se met en place. Pour la première fois cet
automne, les étudiants ont pu s'inscrire à deux baccalauréats qui seront offerts en entier sur leur territoire : le baccalauréat
d'éducation au préscolaire et d'enseignement au primaire, et le baccalauréat en sciences infirmières, volet universitaire DEC-
BAC.

Sur la rive nord, nous entretenons des liens étroits avec les acteurs de la santé du Centre- de-la-Mauricie et la Ville de
Shawinigan afin de mettre sur pied un centre d'apprentissage, de recherche et d'évaluation en simulation médicale (CARE
SIM). Nous parlons ici d'un projet à la fois novateur et porteur. Notre pôle de la santé tirerait en effet un immense avantage
de la création d'un hôpital virtuel où professeurs, étudiants et professionnels viendraient parfaire leurs compétences et
expérimenter de nouveaux traitements dans un environnement qui imite la réalité des milieux de pratique.

En Haute-Mauricie, et plus particulièrement à La Tuque, nous venons d'implanter un certificat en soins infirmiers cliniques.
Un premier cours s'offre cet automne par visioconférence, avec des étudiantes de nos centres universitaires de Joliette et de
Vaudreuil-Dorion. De même, quelques programmes courts de premier cycle sont spécifiquement offerts à la communauté
atikamekw. D'autres projets sont présentement à l'étude afin d'offrir des formations à distance pour répondre aux besoins de
la population de La Tuque.

Ainsi, notre développement comme institution passe également par notre implication dans notre milieu et notre rôle de
vecteur socioéconomique, que ce soit à Trois-Rivières, Drummondville, Shawinigan, La Tuque ou ailleurs en Mauricie, au
Centre-du-Québec ou dans Lanaudière. C'est donc un enjeu majeur auquel l'UQTR doit consacrer les ressources
nécessaires.

Programmation distinctive, région universitaire, ce sont des concepts et des objectifs définis avant mon arrivée et auxquels
j'adhère entièrement. Comptez sur moi pour appuyer les développements qui iront en ce sens, consolider nos acquis et tout
mettre en oeuvre afin de réussir la mise en place de nos nouveaux programmes.

Par ailleurs, je vous ai déjà fait part de ce que devraient être les orientations prioritaires de l'UQTR dans les années à venir.
Je vais les répéter pour que tout le monde les ait bien en tête : au terme de mon premier mandat, en 2017, je veux que
l'UQTR ait fait des progrès significatifs sous l'angle des cycles supérieurs, de la recherche et de l'internationalisation.
Le premier cycle va bien et il faut s'en réjouir. L'assise est bonne puisque près de 85 % de nos étudiants fréquentent nos
programmes de premier cycle. Maintenant, il faut tenter de propulser notre monde aux cycles suivants. À condition qu'ils
existent, bien sûr, car il y a parfois des trous dans notre carte de programmes.

Pour y remédier, nous allons oeuvrer afin que tous les secteurs actifs en recherche soient dotés d'un programme de
troisième cycle. Actuellement, nous travaillons à l'élaboration de trois doctorats dans les domaines des sciences
biomédicales (sciences cliniques), du loisir, culture et tourisme, ainsi que des sciences mathématiques et informatiques.
Comme je l'ai mentionné pour le premier cycle, toute initiative pour développer un programme de cycles supérieurs devra
être analysée et soutenue.

L'essentiel est de parvenir à une plus forte intégration des cycles d'études. On y arrivera notamment en concevant des
programmes de cycles supérieurs qui offrent des débouchés intéressants à nos bacheliers. À l'inverse, on veillera à ce que
les nouveaux programmes de baccalauréat s'aboutent avec nos maîtrises et favorisent la création de passerelles. En
parallèle, on aura soin d'ajuster nos stratégies de recrutement et de bonifier le soutien financier, en y incluant diverses
mesures incitatives.

L'objectif est de créer un appel d'air qui tire les étudiants vers le haut. C'est du reste notre devoir d'encourager les personnes
les plus talentueuses et les plus motivées à aller au bout de leurs possibilités. Par conséquent, le recrutement est un enjeu
majeur pour appuyer notre développement. Nous devons nous y engager de manière résolue, en définissant une stratégie
efficace et ambitieuse, en déployant des efforts bien ciblés et en s'assurant de répondre adéquatement aux besoins et aux
attentes de notre communauté.

Tous ont compris que le renforcement de nos cycles supérieurs va de pair avec un effort de recherche soutenu. Je ne peux
m'avancer et faire état d'objectifs spécifiques à l'heure actuelle. Cette responsabilité incombera au futur vice-recteur ou à la
future vice-rectrice, qui voudra sûrement prendre avis auprès de la nouvelle sous-commission de la recherche.

Permettez quand même quelques observations. On trouve à l'UQTR des chercheurs de très fort calibre, des foyers
scientifiques extrêmement dynamiques et de jeunes chercheurs qui promettent beaucoup. Pourtant, on échappe difficilement
à l'impression que l'activité de recherche en général pourrait avoir plus d'élan, être mieux regroupée et financée, et surtout
bénéficier d'une plus forte reconnaissance des pairs. C'est un sujet qui interpelle, j'en suis consciente. Mais nous aurions tort
de l'éviter.

On dit que certains domaines se prêtent moins bien au travail scientifique, qu'ils n'ont pas une forte tradition de recherche.
Entre nous, est-ce une fatalité? Il s'agit de s'y mettre. Il importe que les départements ayant une culture de recherche bien
enracinée puissent travailler de concert avec nos départements plus jeunes qui souhaitent contribuer activement au
développement de la recherche.

L'environnement de l'UQTR étant propice à l'interdisciplinarité, nous voyons déjà des liens tangibles de collaboration se
tisser dans plusieurs domaines, dont celui de la santé. Ces liens sont favorisés par les multiples croisements qu'opèrent nos
professeurs dans leurs travaux relevant à la fois de la recherche appliquée et de la recherche fondamentale. De plus, nous
servirons de mobilisateur et de catalyseur pour créer de nouvelles synergies entre les départements afin de favoriser
l'interdisciplinarité et l'implication de professeurs de secteurs émergents dans des projets de recherche structurants.

Ayons toujours en tête que l'université est un lieu d'enseignement, de formation et de recherche. Être universitaire, c'est
adhérer à ces missions essentielles et y contribuer. Ça vaut pour tout le monde. Globalement, nous n'obtenons pas les
résultats auxquels pourrait prétendre une institution comme la nôtre.

Vu le talent qu'il y a ici, j'ai la conviction, partagée par plusieurs, que l'UQTR n'exploite pas tout son potentiel, qu'elle est
capable de contribuer davantage à l'avancement du savoir. Au cours de ma tournée des derniers mois, vous m'avez
convaincue que nous pouvons faire mieux à ce chapitre. Il faudra veiller à ce qu'à terme s'établisse une véritable culture de
recherche dans tous les départements, sans exception.

Et ça commence par le recrutement de professeurs sensibilisés à l'importance du développement de nouvelles
connaissances et de la formation du personnel hautement qualifié. Bien faire son travail, c'est être prêt à s'investir dans la vie
scientifique et à jouer pleinement le rôle d'universitaire très impliqué dans la société et dans son milieu. Il y a là un équilibre
auquel chaque professeur doit aspirer dans le cadre de ses fonctions, à savoir l'enseignement, la recherche, le service à la
collectivité et la direction pédagogique. C'est un privilège d'oeuvrer dans le milieu universitaire, un milieu de développement
du savoir.

L'international sera aussi une dimension à privilégier. Le déploiement et l'intensité des activités d'internationalisation sont au
reste devenus des critères de l'excellence universitaire. Les institutions les plus innovantes sont aussi les mieux
interconnectées, celles dont les réseaux d'échange sont les plus denses. Qui plus est, les problèmes complexes de notre
époque peuvent difficilement être résolus en demeurant confinés à un seul territoire ou une seule discipline. Ils exigent au
contraire la mise en rapport de scientifiques issus de nombreux pays et de nombreux champs du savoir.

Concrètement, l'internationalisation constitue une planche de salut pour les universités comme la nôtre. Des études montrent
que les tendances démographiques jouent contre nous. D'ici quelques années, on comptera environ 20 000 étudiants
québécois en moins dans nos universités. Même si notre effectif est en hausse, cette réalité va finir par nous rattraper.

L'international devient donc une condition essentielle de notre développement. Il faut s'y engager résolument. Pour
intéresser le talent de partout, mais aussi pour augmenter notre volume de recherche, recruter des chercheurs et
professeurs de renom, internationaliser nos programmes et notre campus, stimuler le transfert d'expertise, favoriser la
mobilité étudiante et, par voie de conséquence, accroître notre rayonnement.

À l'heure actuelle, la dispersion des services qui se consacrent à l'international nous sert mal. Il est vrai que nous avons
affaire ici à une thématique très vaste, comme on vient de le voir. Sauf que la plupart des dimensions de l'international sont
traitées isolément, notamment parce qu'elles sont confiées à des équipes disséminées.

C'est loin d'être optimal, dans la mesure où ça ne permet guère d'avoir un portrait d'ensemble, de définir des stratégies
concertées ni de mettre en commun nos ressources. Des gains d'efficacité et de cohérence pourraient sûrement être
réalisés si on parvenait à réunir les équipes concernées et à mieux intégrer leur apport respectif. À l'international comme
ailleurs.

En un mot, je souhaite que nous parvenions à plus de transversalité. Déployer nos activités selon une optique transversale
serait bénéfique en termes notamment de cohésion, d'accessibilité et d'interaction. Adopter des modes d'opération en vertu
desquels l'information circulerait mieux et les services coopéreraient aisément permettrait par exemple une plus grande
souplesse dans le développement de la formation continue et du hors campus.

Cela contribuerait aussi à développer la formation à distance, ce qui faciliterait l'accès aux études universitaires,
augmenterait notre visibilité et, du même coup, élargirait considérablement notre bassin de recrutement. Nos activités de
stages et nos 11 mesures de soutien à la réussite s'en trouveraient également mieux coordonnées, tout comme nos
partenariats avec les divers milieux.

À cet égard, les services aux étudiants devraient être mieux coordonnés afin de répondre adéquatement aux besoins de nos
étudiants, qu'ils soient d'ici ou internationaux. Il y aurait sans doute intérêt à les regrouper pour améliorer l'aide financière,
l'offre de bourses, les soins de santé, les services spécifiques à la clientèle dite émergente et le soutien à la réussite.

Quant à nos nombreuses activités de stage, il est impératif de mieux les coordonner afin de soutenir nos programmes et de
présenter une image plus uniforme et fonctionnelle aux divers milieux de stages avec lesquels nous devons entretenir de
fructueux partenariats. Il en va de l'image de notre institution et de la réussite de nos étudiants.

Une reconfiguration nécessaire

Les nombreux échanges et discussions que j'ai eus avec tous les membres de la communauté universitaire depuis mon
entrée en fonction, le 1er février dernier, et une documentation retraçant les réalisations marquantes de l'UQTR, nous ont
permis de poser un diagnostic en exhibant les forces de notre institution, les points à améliorer et les axes de
développement à l'horizon de 2017.

Notre réflexion, lancée depuis plusieurs mois et alimentée par vous toutes et tous, nous amène aux priorités et aux grandes
orientations que nous avons exposées aujourd'hui. Pour les concrétiser et améliorer nos résultats, particulièrement en
matière de recherche, de développement des cycles supérieurs et d'internationalisation, nous devons nous munir d'une
structure organisationnelle qui fait en sorte d'éviter les dédoublements, de mieux coordonner nos actions, de favoriser la
cohésion, de remédier au travail en silo et d'encourager les développements synergiques.

Pour ces raisons, j'ai la conviction que le statu quo n'est plus possible. Je propose donc une reconfiguration de notre
structure, qui consiste à redistribuer des tâches et responsabilités des vice-rectorats, ce qui aurait pour effet le
réagencement de certains services. Quatre principes directeurs ont guidé l'élaboration de cette reconfiguration.

1. Clarté, cohérence et nécessité intrinsèque des mandats et tâches confiés à chaque vice-rectorat

Définir les bonnes tâches de chaque vice-rectorat en fonction de l'essence de ses responsabilités

2. Équilibre dans le partage des responsabilités des vice-recteurs

Prévoir une meilleure répartition du travail chez les vice-recteurs
3. Adéquation entre les mandats des vice-rectorats et les objectifs des services

Veiller à ce que les rattachements administratifs servent bien les finalités des grands secteurs projetés

4. Respect des compétences des quatre vice-rectorats

Faire en sorte d'éviter les dédoublements, de mieux coordonner nos opérations et d'encourager les développements
synergiques

En ayant ces balises à l'esprit, voici les grandes lignes de cette reconfiguration qui se veut simple, proche des gens et
surtout facilitante pour toutes et tous. Elle touche principalement trois vice-rectorats, celui à l'administration et aux finances
demeurant à l'état pour l'essentiel. Les grandes lignes de ce projet se déclinent en trois volets.

Le premier a trait aux études. Les trois cycles universitaires seront intégrés sous l'égide d'un même vice-rectorat, celui aux
études et à la formation. Il aura le mandat de développer la programmation académique, de créer une synergie au décanat
des études, d'élaborer une politique qui favorise le renforcement des programmes des cycles supérieurs et de nourrir ainsi la
formation au premier cycle, en veillant à faciliter la création de passerelles entre les différents cycles.

Il chapeautera les services qui sont en lien direct avec les études, soit le bureau du registraire, le bureau des stages, la
formation continue, la formation hors campus et la formation à distance, ainsi que les services aux étudiants, incluant les
aspects socioéconomiques et ceux qui touchent la santé, le soutien pédagogique et la réussite étudiante.

Le deuxième volet concerne la recherche, le développement et l'international. Tous relèveront désormais d'un même vice-
rectorat, celui de la recherche et du développement. Le but est de tout mettre en oeuvre pour augmenter nos activités de
recherche, favoriser une culture de recherche sous toutes ses formes au sein de nos départements et faire reconnaître la
qualité et la pertinence de la recherche réalisée à l'UQTR.

L'accent sera mis sur le soutien aux chercheurs, notamment par le renforcement des structures de recherche, par le
recrutement et le financement de jeunes chercheurs et d'étudiants gradués, et par leur mise en valeur au moyen d'une
représentation efficace auprès des organismes subventionnaires et des bailleurs de fonds.

Le renforcement de la recherche nécessite également de créer une synergie avec nos activités de recrutement et notre
implication dans le milieu. Étant donné la baisse démographique anticipée et notre rôle d'acteur socioéconomique,
l'élaboration d'une stratégie efficace et ambitieuse de recrutement, de même que la mise en oeuvre de partenariats
répondant adéquatement aux besoins et aux attentes de notre communauté, sont des enjeux majeurs pour appuyer notre
développement en tant qu'institution universitaire.

Finalement, le troisième volet confie la gestion des affaires professorales et du personnel enseignant au vice-rectorat aux
ressources humaines. Cela vient officialiser les rapports déjà existants avec le Décanat de la gestion académique des
affaires professorales. Ainsi, toute la gestion du personnel, qu'il soit enseignant ou non enseignant, relèvera du même vice-
rectorat, qui travaillera en étroite collaboration avec les trois autres vice-rectorats.

Nous nous sommes assurés que tous les changements projetés se fassent dans le respect des personnes. La première
chose à faire a été de rencontrer les gens concernés. La vice-rectrice et les vice-recteurs ont donc présenté les grandes
lignes du projet aux cadres, confiant à ces derniers le soin de rencontrer leurs équipes et de les informer des modifications
susceptibles de se produire bientôt. Nous avons voulu de la sorte que les membres de la communauté soient au fait de ce
qui s'en vient.

L'organigramme détaillé est joint dans un fichier séparé sur Personet. Tous les membres de la communauté universitaire
sont invités à nous faire part de leurs commentaires quant à la nouvelle reconfiguration à l'adresse Nadia.Ghazzali@uqtr.ca,
et ce, d'ici le 4 octobre prochain à 17 heures.

L'organigramme sera discuté lors de la prochaine réunion de la commission des études, prévue le 9 octobre, en vue d'une
recommandation au conseil d'administration qui en prendra acte le 29 octobre prochain. Je tiens ici à remercier sincèrement
nos deux instances décisionnelles, dont les membres se dévouent entièrement et veillent avec éthique et transparence au
bon fonctionnement de notre institution, dans le respect de notre mission fondamentale.

Conclusion

En terminant, j'aimerais vous avouer que l'UQTR m'a séduite. Je suis toujours impressionnée par la progression fulgurante
qu'elle a connue depuis sa création en 1969. En fait, au cours des quarante dernières années, l'UQTR a gagné ses lettres de
noblesse. Sa carte de programmes et son activité de recherche sont bien diversifiées et adaptées aux besoins de notre
région et de notre société.
Le personnel, les chargés de cours et les professeurs sont dévoués, passionnés et surtout hautement compétents. Les 65
000 diplômés de notre institution, assurément une de nos plus belles réussites, sont les mieux placés pour en témoigner. Et
ils le font très volontiers.

Fondamentalement, notre rôle à tous est de faire avancer, chacun à notre manière, une institution qui met en rapport des
gens désireux d'apprendre et d'autres qui ont à coeur de partager et de faire progresser le savoir. C'est ce que nous avons
fait depuis nos débuts.

Tout le monde y a mis du sien. C'est votre savoir-faire qui a permis à l'UQTR d'avancer. Au fil des ans, chacun et chacune,
dans son département ou son service, a su proposer des améliorations, engager de nouvelles façons de faire, mettre de
l'avant des projets originaux, des solutions novatrices qui ont porté plus loin notre développement. C'est la raison pour
laquelle l'UQTR a toujours été un acteur important du progrès.

C'est en ayant cela à l'esprit que je vous demande d'accueillir cette reconfiguration et de mettre en oeuvre les grandes
orientations proposées aujourd'hui, lesquelles vont nous aider à réaliser nos projets de développement. Nous n'avons pas
reculé devant le changement lorsqu'il était devenu nécessaire.

Au contraire, nous avons dicté les tendances, parce que nous sommes un lieu d'innovation continue. Je crois donc
fermement que le développement futur de notre institution se fera avec la même ouverture d'esprit, le même enthousiasme
et la même énergie que vous avez affichés depuis la création de notre université. Je suis donc confiante. Notre histoire parle
pour nous et le futur nous appartient!

Nadia Ghazzali

Rectrice de l'UQTR

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