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RAPPORT ANNUEL JUIN 2020 AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS OPCVM de droit français Société de gestion Amundi Asset Management Sous délégataire de gestion comptable en titre CACEIS Fund Administration France Dépositaire CACEIS BANK Commissaire aux comptes PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Sommaire Pages Caractéristiques de l’OPC 3 Compte rendu d'activité 4 Vie de l’OPC sur l’exercice sous revue 18 Informations spécifiques 19 Informations réglementaires 20 Certification du Commissaire aux comptes 24 Comptes annuels 29 Bilan Actif 30 Bilan Passif 31 Hors-Bilan 32 Comptes de Résultat 33 Annexes aux comptes annuels 34 Règles et méthodes comptables 35 Evolution de l'actif net 39 Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices 51 Inventaire 53 Annexe(s) 59 Caractéristiques de l’OPC (suite) 60 -------------------------------------------------------------------------------------------------- Rapport annuel au 30/06/2020 2
Caractéristiques principales du fonds Ce document fournit des informations essentielles aux investisseurs de ce fonds. Il ne s’agit pas d’un document promotionnel. Les informations qu’il contient vous sont fournies conformément à une obligation légale, afin de vous aider à comprendre en quoi consiste un investissement dans ce fonds et quels risques y sont associés. Il vous est conseillé de le lire pour décider en connaissance de cause d’investir ou non. AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Classe Z - Codes ISIN : (C) FR0013252855, (D) FR0013257474 OPCVM de droit français géré par Amundi Asset Management, société de Amundi Objectifs et politique d'investissement Classification AMF ("Autorité des Marchés Financiers") : Actions internationales En souscrivant à AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS - Z, vous investissez dans des actions de sociétés de l'Union Européenne, de Norvège et de la Suisse engagées dans une dynamique de restructuration. L'objectif de gestion du fonds est de réaliser une performance supérieure à son indice de référence, le MSCI Europe, représentatif des principales capitalisations européennes, après prise en compte des frais courants. Pour y parvenir, l'équipe de gestion identifie les sociétés qui font ou feront l'objet d’opérations de restructurations telles que notamment : programme de réduction des coûts, cessions d'actifs, désendettement, fusions- acquisitions, changement de management, retrait de la cote. Des instruments financiers à terme ou des acquisitions et cessions temporaires de titres peuvent être utilisés à titre de couverture et/ou d’exposition. AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS - Z est éligible au PEA. L’OPC est géré activement et vise à obtenir une performance supérieure à celle de son indice de référence. Sa gestion est discrétionnaire : il est principalement exposé aux émetteurs de l’indice de référence et peut être exposé à des émetteurs non inclus dans cet indice. La stratégie de gestion intègre un suivi de l’écart du niveau de risque du portefeuille par rapport à celui de l’indice. Un écart modéré par rapport au niveau de risque de cet indice est anticipé. Le résultat net et les plus-values nettes réalisées du fonds sont systématiquement réinvestis pour la part C créée le 27 avril 2017. Le résultat net du fonds est intégralement redistribué chaque année et les plus-values nettes réalisées du fonds sont réinvesties ou redistribuées chaque année sur décision de la société de gestion pour la part D créée le 22 mai 2017. Vous pouvez demander le remboursement de vos parts chaque jour, les opérations de rachat sont exécutées de façon quotidienne. Recommandation : ce fonds pourrait ne pas convenir aux investisseurs qui prévoient de retirer leur apport avant 5 ans. Profil de risque et de rendement à risque plus faible, à risque plus élevé, Les risques importants pour l'OPCVM non pris en compte dans l'indicateur sont : Risque de crédit : il représente le risque de dégradation soudaine de la rendement potentiellement plus faible rendement potentiellement plus élevé qualité de signature d’un émetteur ou celui de sa défaillance. Risque de liquidité : dans le cas particulier où les volumes d’échange sur 1 2 3 4 5 6 7 les marchés financiers sont très faibles, toute opération d’achat ou vente sur ces derniers peut entraîner d’importantes variations du marché. Le niveau de risque de ce FCP reflète principalement le risque du marché des actions Risque de contrepartie : il représente le risque de défaillance d’un européennes sur lequel il est investi. intervenant de marché l’empêchant d’honorer ses engagements vis-à-vis Les données historiques utilisées pour le calcul de l’indicateur de risque numérique de votre portefeuille. pourraient ne pas constituer une indication fiable du profil de risque futur de l’OPCVM. L’utilisation de produits complexes tels que les produits dérivés peut La catégorie de risque associée à ce fonds n’est pas garantie et pourra évoluer dans entraîner une amplification des mouvements de titres dans votre le temps. portefeuille. La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ». La survenance de l’un de ces risques peut entraîner une baisse de la valeur Le capital initialement investi ne bénéficie d'aucune garantie. liquidative du portefeuille. AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS - Z
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Compte rendu d'activité Juillet 2019 Apres un mois de juin en fort rebond, les marchés actions terminent le mois de juillet en légère hausse, consolidant leur avance depuis le début de l'année. Le MSCI Europe progresse de 0.3% sur la période. Le ralentissement économique se poursuit, comme anticipé, avec une décélération un peu plus marquée en Europe, en ligne en Chine, et une meilleure résilience des indicateurs macro-économiques américains. Les banques centrales ont également rassuré quant à leur capacité à intervenir en cas de ralentissement marqué de la croissance. Le 25 juillet, la BCE a confirmé sa politique monétaire accommodante en préparant le marché à une baisse des taux en septembre et à la reprise de sa politique d'assouplissement quantitatif. Malgré de bonnes statistiques économiques aux Etats Unis, la Fed a baissé ses taux de 25 points de base, faisant écho aux attentes du marché. Dans ce contexte de croissance économique en ralentissement et de révisions de bénéfices toujours négatives, les politiques de normalisation monétaire semblent définitivement enterrées. En conséquence les valeurs de croissance ont poursuivi leur surperformance par rapport aux valeurs value, tandis que les taux européens et les spreads de crédit ont à nouveau baissé. Enfin, les publications de résultats des entreprises n'ont pas été le catalyseur négatif tant redouté, beaucoup de mauvaises nouvelles étant déjà souvent anticipées notamment pour les sociétés cycliques. D'un point de vue sectoriel, la performance de l'indice MSCI Europe provient principalement des secteurs de la consommation, en particulier la consommation non cyclique, mais également la santé, les services aux collectivités et enfin la technologie. C'est donc un mix équilibré entre secteurs défensifs et cycliques qui a soutenu les marchés sur cette première partie de période estivale. Au cours de mois, nous avons peu modifié nos choix de valeurs, nous avons cependant soldé notre position sur le titre Osram suite à la hausse du titre porté par les intérêts de Bain Capital et Carlyle puis AMS. Sur la période, le fonds a surperformé son indice de référence. Il a bénéficié de sa position sur les titres London Stock Exchange, Buberry, Philips et Puma. A contrario, il a souffert de sa position sur les titres Imerys, Ipsen et Salvatore Ferragamo. Août 2019 Apres un mois juillet en légère hausse, les marchés d'actions ont corrigé au mois d'août, le MSCI Europe affichant une baisse de 1.44% sur la période. La thématique « guerre commerciale », et son corolaire, la crainte d'un ralentissement global, a laissé une empreinte profonde sur le marché. Le tweet de Donald Trump du 1er aout annonçant l'application à compter du 1er septembre d'un relèvement de 10% des droits de douane sur une enveloppe de 300Md$ d'exportations chinoises, a donné le ton. Le lendemain, le Japon rayait la Corée de la liste de ses « partenaires de confiance » en raison de la pression mise par le gouvernement coréen sur les « réparations de guerre ».La situation s'est retournée le 13 août, lorsque Donald Trump a reporté au mois de décembre la hausse des droits prévue en septembre pour les produits de rentrée scolaire. Puis lors du G7 le Président américain s'est montré plus optimiste sur la poursuite des négociations, le ministre chinois du commerce repoussant l'idée de répondre à l'escalade au profit de la recherche d'un compromis. Simultanément les banques centrales ont maintenu leur biais accommodant. A Jackson Hole, Jay Powell a confirmé vouloir poursuivre à brève échéance sa politique de gestion « préventive » des risques après la première baisse de taux fin juillet, et ce, en dépit d'une consommation des ménages bien orientée et un chômage sur des points bas historiques. En Europe, face à la dégradation des perspectives d'activité et la faiblesse des pressions inflationnistes, Mario Draghi et Christine Lagarde ont fait passer le même message « accommodant » en promettant de surprendre le marché. Dans ce contexte, les taux sont allés chercher de nouveaux plus bas à marche forcée. Enfin, parallèlement certains gouvernements ont évoqué des politiques budgétaires de soutien. D'un point de vue sectoriel, la baisse des marchés a principalement été alimentée par la baisse des valeurs financières, de la technologie, de l'énergie et de la consommation cyclique. Les secteurs défensifs comme les services aux collectivités, la consommation stable, la santé et l'immobilier ont, quant à eux, joué leur rôle de protecteur et surperforment significativement l'indice de référence. Au cours de mois, nous avons créé une nouvelle position sur les titres Sanofi, Air France, Moncler et renforcé nos positions sur les titres DSM, Solvay et Symrise. En revanche, nous avons soldé notre position sur les titres Equinor et Natixis, et allégé notre position sur la valeur Commerzbank. Le portefeuille a principalement bénéficié de sa position sur les titres LSE, Puma, Smith&Nephew, Beiersdorf et Pernod Ricard. A contrario, il a souffert de ses positions sur les valeurs Qiagen, Salvatore Ferragamo et Commerzbank. Rapport annuel au 30/06/2020 4
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Septembre 2019 Apres avoir corrigé au mois d'août et malgré les incertitudes qui animent les marchés, les actions européennes se sont bien redressées en septembre, le MSCI Europe affichant une hausse de 3.76% sur la période. La perspective d'une prolongation des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine fait craindre un ralentissement de la croissance mondiale. Les manifestations à Hong Kong, le Brexit ou encore les tensions politiques aux Etats-Unis, après le lancement d'une enquête parlementaire pour la destitution de D.Trump, ont dominé l'actualité financière internationale. En Europe, le Brexit est au centre des attentions après que la Cour Suprême ait jugé illégale la suspension du Parlement. Sur le plan économique, les PMI décevants, notamment en Allemagne, ont montré une contraction plus marquée que prévu de l'activité manufacturière dans la zone euro. Compte tenu de la faiblesse des données économiques et de l'inflation très inférieure à l'objectif de 2%, la BCE a réduit son taux de rémunération des dépôts à -0,5 % avec un système à deux paliers pour les liquidités excédentaires, conjointement à un plan d'achats d'actifs de 20 milliards d'euros par mois à partir de novembre. Au niveau sectoriel, c'est un mix de valeurs cycliques et de valeurs défensives qui surperforme le marché, avec en tête les valeurs financières, l'énergie et l'immobilier, suivi du secteur des matériaux et des services aux collectivités. En revanche, la consommation non cyclique, la consommation cyclique, la santé et dans une moindre mesure les valeurs industrielles et technologiques sous performent. Il s'agit donc, sur le mois, d'un retour des valeurs dites value versus les valeurs de croissance. Au cours du mois, nous avons arbitré notre position en Royal Dutch au profit du titre Equinor. Nous avons également renforcé notre position en Sanofi et crée une position sur la valeur ABN AMRO. A contrario, nous avons réduit notre position en Arcelor et soldé notre position sur le titre NN Group. Dans ce contexte, le fonds a bénéficié de son exposition aux valeurs Peugeot, Zealand Pharma, STMicroelectronics et Andritz. En revanche, il a souffert de sa position sur les valeurs Remy Cointreau, Qiagen, Beiersdorf et Pernod Ricard. Si nous restons convaincus que la rotation vers les valeurs dites « value » ne peut pas être pérenne à ce stade du cycle, où les investisseurs continuent de rechercher des valeurs de croissance dans un environnement de croissance durablement modéré ; nous pensons néanmoins que ce style peut connaitre de courtes phases de rebond dans les prochains mois, liées notamment aux évolutions sur les sujets de guerre commerciale et de mise en place d'éventuelles politiques de relance budgétaire en Europe. Dans ce cadre, nous maintenons notre biais sur les valeurs de restructuration financière tout en renforçant notre position sur des valeurs de restructuration économique qui offrent plus de valeur et peuvent également bénéficier d'un effet spécifique intéressant. Octobre 2019 Le MSCI Europe continue sa progression au mois d'octobre avec une performance de +0.86%, après une progression de +3.76% en septembre. En Europe, les incertitudes autour du Brexit persistent : le Parlement britannique a voté en faveur de l'accord de Boris Johnson concernant la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne tout en rejetant le calendrier accéléré de l'analyse de ce même accord. Les députés ont également voté pour l'organisation d'élections législatives anticipées le 12 décembre. De son côté, la BCE a confirmé l'ensemble des mesures adoptées en septembre dont la relance du "Quantitative easing" à compter du 1 novembre et à raison de 20Mds€ par mois, sans horizon de temps. La publication des PMI (notamment pour l'Allemagne 48.6 en octobre), du PIB chinois à 6% vs 6.2% au troisième trimestre 2018, les avertissements sur les résultats des entreprises et l'entrée en vigueur des tarifs douaniers américains supplémentaires sur 7.5Mds€ de produits européens ont pesé négativement sur les marchés européens. Inversement, les gestes d'apaisement entre les Etats-Unis et la Chine et les déclarations encourageantes de Donald Trump sur la signature d'un potentiel à signer au mois de Novembre ont compensé ces effets. La saison des publications de résultats trimestriels bat son plein avec des réactions mitigées : en moyenne plutôt positives pour le secteur auto (+7.12% sur le mois) qui affiche la meilleure performance sur le mois et négatives pour le secteur alimentation (-5.01% sur le mois) qui affiche la pire performance de l'indice. Au total, les valeurs financières, les valeurs industrielles et la consommation cyclique surperforment l'indice de référence. En revanche, la consommation non cyclique et les services de communication sous performent le marché européen. Au cours du mois, nous avons arbitré notre position en Equinor au profit de la valeur Repsol. Nous avons également renforcé notre position sur le titre Fiat et la valeur Caixabank. A contrario, nous avons soldé notre position sur la valeur Lagardère. Dans ce contexte, le fonds a bénéficié de son exposition aux valeurs Peugeot et Fiat dont e cours de bourse a positivement réagi à l'annonce de leur fusion. Les valeurs STMicroelectronics, Zealand Pharma et Cap Gemini contribuent également positivement à la performance du fonds. En revanche, le fonds a pâti de son exposition aux valeurs Qiagen, Smith & Rapport annuel au 30/06/2020 5
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Nephew, Philips et Cap Gemini. Si nous restons convaincus que la rotation vers les valeurs dites « value » ne peut pas être pérenne à ce stade du cycle, où les investisseurs continuent de rechercher des valeurs de croissance dans un environnement de croissance durablement modéré ; nous pensons néanmoins que ce style peut connaitre de courtes phases de rebond d'ici la fin de l'année, soutenu principalement par le retour en grâce des valeurs bancaires, la perspectives de résolution de la guerre commerciale sino-américaine et la mise en place d'éventuelles politiques de relance budgétaire en Europe. Dans ce cadre, nous maintenons notre biais sur les valeurs de restructuration financière tout en renforçant notre position sur des valeurs de restructuration économique qui offrent plus de valeur et peuvent également bénéficier d'un effet spécifique intéressant. Novembre 2019 Les indices actions globaux sont restés sur leur trajectoire haussière en novembre pour finir sur les plus hauts historiques atteints début 2018. Le MSCI Europe s'est adjugé 2,7%, portant à 23,5% sa performance depuis le début de l'année alors que simultanément, les indices de volatilité ont continué de se replier pour se rapprocher de leurs plus bas annuel. Les commentaires positifs entourant l'avancée des négociations de la phase 1 de l'accord commercial entre Washington et Pékin ont été le principal moteur de la hausse. Des signaux moins négatifs en provenance de l'industrie chinoise, de même que la bonne tenue de l'emploi américain et le maintien de la croissance allemande en territoire positif au troisième trimestre ont également favorisé la bonne tenue des marchés. Parallèlement, les taux ont continué de reprendre de la hauteur, même si cette hausse a marqué le pas en milieu de mois. Dans ce contexte plus favorable aux valeurs cycliques, les secteurs de la technologie, les valeurs industrielles et les matériaux mais également le secteur de la santé, ont surperformé le marché, tandis que les secteurs plus défensifs des services aux collectivités, de l'alimentation et des télécoms, ainsi que les valeurs énergétiques sont restés en retrait. Finalement les résultats du troisième trimestre ont été moins mauvais que prévu, notamment sur les valeurs de santé européennes qui ont bénéficié d'un effet change favorable. Au cours du mois, nous avons principalement crée une position sur la valeur Unicredit et renforcé nos positions sur les valeurs de chimie Croda, Evonik et Akzo Nobel. A contrario, nous avons fortement allégé notre position sur le titre Vivendi et pris des profits sur les valeurs Fiat et Qiagen, dont les cours de bourse ont bénéficié de nouvelles sur la consolidation de leurs secteurs repsectifs. Dans ce contexte, le fonds a bénéficié de sa position sur les titres Qiagen, ST Microelectronics, Société Générale et Atos. En revanche, il a souffert e sa position sur les valeurs Andritz, Fiat, Peugeot et ABN. La performance des marchés actions en 2019 a non seulement été soutenue par les banques centrales, mais aussi par l'espoir d'un accord commercial sino américain. Aujourd'hui, la dynamique des fusions et acquisitions semble retrouver de l'intérêt dans un environnement de croissance durablement modérée. Par ailleurs, l'accélération de l'adoption des nouvelles technologies force les grands groupes à rechercher l'innovation de rupture, par acquisition, auprès de sociétés plus innovantes afin d'adhérer au nouveau paysage concurrentiel. Décembre 2019 En décembre, les marchés d'actions européens ont maintenu la trajectoire haussière entamée depuis le mois de septembre dernier. Le MSCI Europe a clôturé le mois en hausse de 2.06% et l'année 2019 en hausse de 26.05%. Les marchés ont été principalement soutenus par la baisse des tensions politiques suite à l'accord de phase 1 entre les USA et la Chine, l'annulation de la hausse des droits de douane du 15 décembre et enfin, la victoire nette du premier ministre britannique qui permet ainsi le vote de l'accord de retrait de l'Union Européenne. Dans ce contexte, le rebond du marché s'est appuyé sur des secteurs qualifiés de « value » comme les services aux collectivités, les valeurs financières, les matériaux mais également l'immobilier et la consommation cyclique. En revanche, le secteur de la consommation durable et les secteurs plus cycliques comme les valeurs industrielles et la technologie ont sous performé. A noter, le retour de l'énergie qui bénéficie de la remontée du cours du baril de pétrole et affiche une performance en ligne avec le marché. Au cours du mois, nous avons principalement pris des profits sur les titres Zealand Pharma, London Stock Exchange, Safran et STMicroelectronics. A contrario, nous avons allégé nos positions sur les valeurs Vivendi, Repsol et Beiersdorf. Sur la période, le fonds a principalement bénéficié de sa position sur les valeurs London Stock Exchange, STMicroelectronics, DBV technologies et Poxel. En revanche, il a fortement souffert de sa position sur le titre Qiagen (profit warning), Ipsen (suspension partielle des études cliniques sur le palovarotène par la FDA et départ du CEO) mais également Remy Cointreau, Peugeot et Air France. La performance des marchés actions en 2019 a non seulement été soutenue par les banques centrales, mais aussi par l'espoir d'un accord commercial sino américain. Le marché intègre une Rapport annuel au 30/06/2020 6
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS bonne partie des nouvelles géopolitiques qui lui sont favorables, nous restons de ce fait prudents sur la pérennité de la rotation value. Aujourd'hui, la dynamique des fusions et acquisitions semble retrouver de l'intérêt en Europe dans un environnement de croissance durablement modérée. Nous maintenons notre exposition sur les valeurs pouvant en bénéficier au cours de l'année 2020. Janvier 2020 Sur la première quinzaine du mois de janvier, les marchés sont restés dans la dynamique positive de la fin 2019, dans un contexte porté par des environnements monétaires toujours aussi accommodants, le déblocage des négociations commerciales sino américaines et la sortie de l'impasse du Brexit entre Europe et le Royaume-Uni. Cependant, le 17 janvier, les premiers cas d'infection à un nouveau coronavirus ont été rendus publics à Wuhan, un des principaux centres industriels chinois. Lors des deux semaines suivantes, l'épidémie s'est rapidement répandue, devenant ainsi la crise sanitaire la plus importante depuis l'épisode du SRAS de 2003 avec plus de 10.000 personnes infectées. Le marché, jusqu'alors sur des plus hauts historiques, y a trouvé une raison légitime de correction technique, avec les craintes d'un ralentissement chinois significatif sur premier semestre 2020 et le risque de paralysie de la chaine d'approvisionnement pour l'industrie mondiale. L'impact a été tout aussi significatif sur les prix du pétrole et ceci malgré les tensions géopolitique dans le golfe persique apparues après l'assassinat du général iranien Soleimani. Dans ce contexte, l'exposition au risque Chine et à la baisse des taux ont façonné les performances sectorielles. Le secteur de l'automobile a été principalement pénalisé (-9.8%) suivi par les secteurs de l'énergie (-7.44%) de la banque (-5.89%) et des médias (-5.45%). A l'inverse les secteurs des services aux collectivités (+8.6%) des services aux entreprises (+3.34%) et de la pharmacie (+2.26%) ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Durant la période sous revue le fonds a sous-performé la MSCI Europe. Toutefois il a bénéficié de ses positions sur Alstom, en passe de réaliser le rachat de la division transport de Bombardier du rebond du secteur pharmaceutique dont UCB qui continue ses efforts de restructurations. A l'inverse, l'exposition au « corona virus » de certains secteurs a pris le dessus sur les thèmes de restructuration et de M&A. Ainsi l'automobile (Fiat/Peugeot) et le transport aérien (Air France), ont-ils plus particulièrement soufferts. Pour autant, nous restons prudents à moyen terme : Le risque de perturbation de la chaine d'approvisionnement industrielle et ses conséquences sur l'ensemble de secteurs ne nous semblent pas totalement prise en compte, d'autant que la déconnexion entre performance macro et performance des marchés nous semble à son paroxysme et que les performances restent extrêmement polarisées en terme de style et de secteur. Le risque politique des élections américaines ne nous semble pas suffisamment intégré par le marché avec un impact fort sur le secteur de la santé, de l'énergie de la banque et de la technologie, tandis que le calendrier d'un accord Europe/UK ne nous semble peu réaliste.Dans ce contexte agité, les orientations de résultats données par les directions d'entreprise seront cruciales, mais peu audibles, pour l'établissement des scénarii de l'année. Apres celle du 4eme trimestre 20019, une nouvelle tentative de rotation value/cyclique sera probable en cas de circonscription de l'épidémie. Février 2020 Le mois de février se termine sur une baisse mensuelle historique de 8.47% du MSCI Europe, pénalisé par la propagation de l'épidémie de Covid-19. La première quinzaine du mois avait pourtant bien démarré avec des statistiques macroéconomiques militant pour un début de rebond dans la sphère manufacturière. L'annonce de tests de candidats vaccins avait également nourri le repli de l'aversion au risque des investisseurs. L'avertissement sur les perspectives de résultats d'Apple mettant en avant des problèmes de rupture d'approvisionnement a sonné le démarrage d'une correction plus violente, avec une accélération baissière lors de la dernière semaine de février suite à la divulgation de nouveaux foyers d'infection en Corée, en Italie puis en France, faisant planer le spectre de la contagion dans les pays développés. Tous les indices ont clôturé sur de lourdes pertes avec des replis spectaculaires pour les secteurs les plus exposés à la Chine, que ce soit sur des problématiques de chaines logistiques ou de consommation finale. La dernière semaine a été témoin de ventes paniques sur les titres ayant le mieux résistés sur la phase de baisse précédente. Simultanément les craintes de pandémie ont également eu pour effet de faire baisser fortement les taux, emportant avec eux le secteur bancaire, ainsi que le l'énergie. Le secteur des matériaux et les valeurs industrielles sous performent également. Les services aux collectivités suivis de loin par les valeurs technologiques et la santé ont à peine mieux résisté. Dans ce contexte les publications des résultats des entreprises sont restées inaudibles d'autant qu'il était bien trop tôt pour mesurer les impacts de l'épidémie sur les perspectives de résultats 2020. Pour autant le marché est resté actif sur le front des consolidations avec les opérations d'Alstom sur Bombardier, de Worldline sur Ingenico et Intesa sur UbiBanca. Au cours du Rapport annuel au 30/06/2020 7
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS mois, nous avons renforcé nos positions sur les valeurs Schneider, Alstom et crée une position sur le titre Cellnex. A contrario, nous avons allégé nos positions sur les titres BNPParibas, ASML, ENI, Repsol et Société Générale. Sur la période, le portefeuille a bénéficié de sa position sur les valeurs Qiagen, Ingenico, STMicroelectronics et Fiat. En revanche, il a souffert de sa position sur les titres Meggitt, Burberry, Leonardo et ABN AMRO. Si le mois dernier l'impact du Coronavirus ne laissait planer que des incertitudes sur l'économie mondiale, ces dernières semblent maintenant se concrétiser et ce virus pourrait avoir un impact significatif sur la croissance économique et les résultats des sociétés au moins sur le premier semestre de l'année si ce n'est sur l'année entière. Les banques centrales continueront donc d'être à la manouvre cette année encore. Par ailleurs, la dynamique des fusions et acquisitions et des restructurations économiques semble retrouver de l'intérêt en Europe dans un environnement de croissance vraisemblablement touché par l'épidémie du Covid19. Nous restons donc confiants sur les valeurs pouvant bénéficier de cette dynamique au cours de l'année et la baisse du marché nous fournira très certainement des points d'entrée intéressants. Mars 2020 Le mois de mars se termine sur une nouvelle baisse mensuelle historique de 14,25% sur le MSCI Europe. La forte propagation du coronavirus et la guerre des prix du pétrole entre l'Arabie Saoudite et la Russie ont très fortement pesé sur les marchés. L'accélération du virus en Europe puis aux Etats Unis a déclenché l'effondrement de toutes les places boursières qui ont ainsi clôturé le mois en très forte baisse. Les marchés anticipent une forte contraction de l'activité économique et donc des résultats des entreprises. Le FMI prédit désormais une récession mondiale en 2020 à un niveau au moins aussi préoccupant que celui la crise financière de 2008/2009. Le confinement total de près de la moitié de la population mondiale provoque des conséquences majeures sur l'activité des entreprises. Les banques centrales ont pris des mesures rapides et agressives pour faire face à cette crise. La BCE a laissé son taux inchangé mais a ajouté une tranche supplémentaire de prêt à long terme permettant le refinancement du secteur bancaire et a lancé un programme d'urgence de 750 milliards d'euros. La Fed a abaissé de 100bps ses taux, les ramenant ainsi à zéro après une première baisse de 50bps fin février et a pris des mesures visant à maintenir les lignes de crédit aux entreprises. Bon nombre de ces mesures ressemblent à celles prises en 2008. Sur le plan budgétaire, les gouvernements ont annoncé des plans de soutien de l'économie de plusieurs centaines de milliards de dollars et ont adopté des politiques appropriées visant à soutenir les revenus des ménages et l'accès au crédit pour les entreprises. En contrepartie de ces aides, des injonctions ont été faites pour appeler soit à l'annulation soit à la modération du paiement des dividendes, entrainant de nouvelles baisses de marché. Du côté du pétrole, les membres de l'OPEP+ n'ont pas réussi à convenir de réduction supplémentaire de production malgré les perspectives de baisse de la demande en pétrole. Faute d'accord entre les pays membres de l'OPEP+, la chute des marchés a été amplifiée, chaque pays membre pouvant maintenant produire « à volonté ». Dans ce contexte de crise, les secteurs défensifs, le secteur de la santé en tête, mais également la consommation non cyclique ont fortement surperformé le MSCI Europe. A l'autre bout du spectre, les valeurs financières, les valeurs industrielles et la consommation cyclique ont sous performé le marché. Au cours du mois, nous avons renforcé nos positions sur les valeurs Beiersdorf, Reckitt Benckiser, UCB et Schneider. Nous avons créé une position sur le titre Moncler et allégé nos positions sur les valeurs Unicredit, Vivendi, Air France et Solvay. Sur la période, le portefeuille a bénéficié de sa position sur les titres Qiagen et Moderna dans le secteur de la santé, valeurs actives dans la production de solutions à l'épidémie du Covid19. Il a également bénéficié de nos positions sur les valeurs Lindt, Remy Cointreau, DSM et London Stock Exchange. A contrario, il a souffert de ses positions sur Fiat, Meggitt, Weir group et Peugeot. La pandémie liée au Covid19 aura un impact significatif sur la croissance économique et les résultats des sociétés au moins sur le premier semestre de l'année si ce n'est sur l'année entière. Les banques centrales sont, encore une fois, à la manouvre et pour des montants colossaux. Plus que jamais, dans un environnement de crise, la thématique des restructurations sera une réponse aux différents problèmes rencontrés par les sociétés cotées. Un environnement de croissance économique durablement sous pression et un contexte durable de taux bas constituent de véritables soutiens aux valeurs de restructurations économiques mais également aux valeurs de restructurations financières. Avril 2020 Le rebond entamé par les marchés actions sur le mois de mars s'est poursuivi en avril, mais à un rythme plus mesuré, à la faveur des mesures monétaires et budgétaires adoptées par les banques centrales et les différents gouvernements. Le MSCI Europe a progressé de 6,3% sur la période. Au 30 avril 2020, les indices actions ont rattrapé la moitié de la baisse entamée depuis le 20 février. Le MSCI Europe n'affiche plus Rapport annuel au 30/06/2020 8
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS qu'une perte de -17.85% depuis le début de l'année après avoir perdu jusqu' à -35% au pic de la crise. Simultanément les indices de volatilités se sont sensiblement repliés. Les statistiques macroéconomiques témoignent de la violence du ralentissement, notamment sur le front de l'emploi et de l'activité, contraignant ainsi le FMI à prévoir une contraction du PIB de plus de 6% pour les économies développées. Toutefois, les investisseurs ont préféré jouer le contrôle de l'épidémie et anticiper une sortie ordonnée du confinement des 2 côtés de l'Atlantique, soutenue par les plans de sauvetage des banquiers centraux. Dans cette seconde phase de hausse, au-delà du duo de tête habituel, santé et technologie, les secteurs « value » ont dominé le marché avec le rebond des secteurs de l'automobile, des matériaux et des valeurs industrielles. A l'inverse les secteurs de l'énergie, les valeurs financières et les services aux collectivités sont restés en retrait. Le mois d'avril a également été marqué par les publications des résultats du premier trimestre. Ces annonces ont été jugées avec mansuétude par les investisseurs qui semblent vouloir « oublier » les résultats 2020 pour se focaliser sur les perspectives de croissance bénéficiaire de 2021. Au cours du mois, nous avons créé une position sur les titres Ericsson et Arkema. Nous avons renforcé nos positions sur les valeurs Ipsen et Nexi. En revanche, nous avons vendu notre titres Unicrédit, pris des profits sur les valeurs London Stock Exchange, Adidas et allégé notre position en Safran. Sur la période, le portefeuille a bénéficié de sa position sur les titres Moderna, STMicroelectronics, Ipsen et Fiat. A contrario, il a souffert de ses positions sur les valeurs Lindt, Alstom, Barry Callebaut et Qiagen. La pandémie liée au Covid19 aura un impact significatif sur la croissance économique et les résultats des sociétés pour l'année 2020. Les banques centrales sont, encore une fois, à la manouvre et pour des montants colossaux. Plus que jamais, dans un environnement de crise, la thématique des restructurations sera une réponse aux différents problèmes rencontrés par les sociétés cotées. Un environnement de croissance économique durablement sous pression et un contexte durable de taux bas constituent de véritables soutiens aux valeurs de restructurations économiques mais également aux valeurs de restructurations financières. Mai 2020 Le MSCI Europe a progressé de 3.05% en mai, après une performance de 6.3% en d'avril, ce qui porte la progression de l'indice européen à 9.35% sur les 2 derniers mois. Au-delà des actions, l'ensemble des actifs risqués a rebondi, au premier rang desquels le Brent qui a enregistré une perf de près de 40%, ou les rendements « high yield » qui se sont resserrés de 70 points de base. Aux USA comme en Europe, les indicateurs macroéconomiques sont restés mal orientés notamment sur le front de la consommation et de l'emploi. Pour autant, d'autres facteurs ont alimenté la poursuite de la hausse. D'une part, la création du fonds de relance de 750Mds décidé par l'union européenne à destination des régions et des secteurs les plus touchés par les effets de la pandémie et, d'autre part, le retour à la normale de la production manufacturière en Chine qui a soutenu les cours des matières premières et le retour des investisseurs sur les valeurs cycliques. Enfin les avancées sur les recherches de vaccins ou de traitements contre le Covid ont été saluées avec enthousiasme par les investisseurs. Dans ce contexte, les secteurs cycliques comme les valeurs industrielles, la technologie, les matériaux et la consommation cyclique ont fortement rebondi. A l'inverse, l'énergie a fortement sous performé, les valeurs financières et la consommation non cyclique également, mais dans une moindre mesure. Au cours du mois, nous avons principalement pris des profits sur les valeurs Moerna, Novartis, Lindt et Imperial Brands. Sur la période, le portefeuille a bénéficié de sa position sur les titres Moderna Therapeutics, Eurofins, Puma et London Stock Exchange. A contrario, il a souffert de ses positions sur les valeurs STMicroelectronics, Leonardo, Peugeot et Merck. Les marchés restent portés par le soutien inconditionnel des banques centrales et les multiples plans de relance. Les cours actuels anticipent déjà une reprise économique rapide et vive qui ne souffrira aucune déception à court terme. Néanmoins, si l'environnement venait à s'améliorer durablement, les marchés soutiendront les pans plus cycliques de la cote jusque-là délaissés. C'est la raison pour laquelle nous renforçons progressivement les secteurs plus cycliques dans notre portefeuille. Nous continuons de penser que, plus que jamais, dans cet environnement de crise, la thématique des restructurations sera une réponse aux différents problèmes rencontrés par les sociétés cotées. Un environnement de croissance économique durablement sous pression et un contexte durable de taux bas constituent de véritables soutiens aux valeurs de restructurations économiques mais également aux valeurs de restructurations financières. Juin 2020 Les marchés actions ont poursuivi le rebond entamé depuis fin mars, le MSCI Europe a progressé de 3.1% sur le mois de juin, soutenu par de bonnes nouvelles sur la rapidité de la reprise économique malgré la crise Rapport annuel au 30/06/2020 9
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS sanitaire qui continue son développement, et par l'espoir de la découverte proche d'un vaccin contre le Covid-19. Simultanément aux Etats-Unis, le NASDAQ a atteint son plus haut historique le 23 juin à 10221.9 points, ce qui portait la hausse depuis le début de l'année à près de +14%. Sur le plan économique, le FMI a revu en baisse ses prévisions de croissance et prévoit désormais une contraction du PIB mondial de 4.9% en 2020 et une reprise en 2021 de 5.4%. De son côté, la BCE a augmenté l'enveloppe du PEPP à 1 350Mds€ (en hausse de 600Mds€) qui doit être dépensée d'ici mi-2021 et avec des réinvestissements possibles au moins jusqu'à 2022. La FED a laissé ses taux inchangés et a chiffré la contraction du PIB américain à 6.5% pour 2020. Paradoxalement, l'or revient sur ses plus hauts niveaux depuis 2012 pour clôturer le mois à 1800.5$ l'once. Dans ce contexte de marchés redevenus « risk on », les valeurs financières arrivent en tête, suivies de près par le secteur de la technologie et plus étonnement par le secteur des services aux collectivités. Les autres secteurs cycliques comme les matériaux et les valeurs industrielles surperforment également. En revanche, les valeurs de la santé, de l'énergie et la consommation, aussi bien cyclique que non cyclique, sous performent ce marché haussier. Au cours du mois, nous avons progressivement réalloué une partie de nos investissements sur des secteurs défensifs (consommation, services aux collectivités) vers des secteurs plus cycliques sur lesquels nous estimons retrouver un peu de valeur (valeurs bancaires, assurance, automobile, industrie et matériaux). Nous avons ainsi principalement allégé nos positions sur les valeurs Enel, Unilever, Lindt, Danone, Qiagen, AstraZeneca et Sanofi au profit des titres Axa, Société Générale, KBC Group, Allianz, ING Groep, Commerzbank, Airbus, FiatChrysler, Peugeot, Meggitt, Accor et Leonardo. Sur la période, le portefeuille a bénéficié de sa position sur les valeurs Cap Gemini, STMicroelectronics, Atos et Peugeot. A contrario, il a souffert de sa position sur les valeurs Eurofins, Qiagen, Smith&Nephew et Zealand Pharma. Les marchés restent portés par le soutien inconditionnel des banques centrales et les multiples plans de relance. Les cours actuels anticipent déjà une reprise économique rapide et vive qui ne souffrira aucune déception à court terme. Néanmoins, si l'environnement venait à s'améliorer durablement, les marchés soutiendront les pans plus cycliques de la cote jusque-là délaissés. C'est la raison pour laquelle, depuis le mois dernier, nous renforçons progressivement les secteurs plus cycliques dans notre portefeuille. Nous continuons de penser que, plus que jamais, dans cet environnement de crise, la thématique des restructurations sera une réponse aux différents problèmes rencontrés par les sociétés cotées. Un environnement de croissance économique durablement sous pression et un contexte durable de taux bas constituent de véritables soutiens aux valeurs de restructurations économiques mais également aux valeurs de restructurations financières. Sur la période sous revue, la performance de chacune des parts du portefeuille AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS et de son benchmark s’établissent à : - Part O-C en devise EUR: -2,75% / -5,48% avec une Tracking Error de 4,27%, - Part I-C en devise EUR: -3,93% / -5,48% avec une Tracking Error de 4,06%, - Part Z-C en devise EUR: -3,50% / -5,48% avec une Tracking Error de 3,99%, - Part P-C en devise EUR: -4,30% / -5,48% avec une Tracking Error de 4,08%, - Part Z-D en devise EUR: -3,25% / -5,48% avec une Tracking Error de 4,18%. - Part PM-C en devise EUR: -9,66% / -6,14%. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. INFORMATION SUR LES INCIDENCES LIEES A LA CRISE COVID-19 La crise sanitaire du Covid-19 n’a pas eu de conséquences significatives sur l’OPC au cours de l’exercice. Rapport annuel au 30/06/2020 10
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice Mouvements ("Devise de comptabilité") Titres Acquisitions Cessions CPR CASH P SICAV 40 378 770,94 36 964 367,46 AMUNDI 3 M I 24 644 615,60 30 791 357,11 CPR MONE CARRY P 10 625 108,47 10 621 937,52 ASTRAZENECA PLC 6 119 165,87 4 287 821,05 UNILEVER PLC 5 782 804,22 4 040 293,81 SANOFI 5 795 866,69 3 368 485,83 BP PLC 4 324 362,81 4 137 545,80 EQUINOR ASA 2 916 268,37 4 431 343,56 LONDON STOCK EXCHANGE 0,00 6 719 520,53 REPSOL 2 527 487,45 3 535 330,74 Rapport annuel au 30/06/2020 11
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Techniques de gestion efficace du portefeuille et instruments financiers dérivés a) Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace du portefeuille et des instruments financiers dérivés • Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace : 8 719 782,93 o Prêts de titres : 8 719 782,93 o Emprunt de titres : o Prises en pensions : o Mises en pensions : • Exposition sous-jacentes atteintes au travers des instruments financiers dérivés : 19 359 085,98 o Change à terme : o Future : 19 359 085,98 o Options : o Swap : b) Identité de la/des contrepartie(s) aux techniques de gestion efficace du portefeuille et instruments financiers dérivés Techniques de gestion efficace Instruments financiers dérivés (*) BNP PARIBAS SECURITIES HSBC BANK PLC JP MORGAN SECURITIES PLC NATIXIS MORGAN STANLEY & CO INTL LONDRES SOCIETE GENERALE PAR GOLDMAN SACHS INTERNATIONAL LTD BOFA SECURITIES EUROPE SA (*) Sauf les dérivés listés. Rapport annuel au 30/06/2020 12
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS c) Garanties financières reçues par l’OPCVM afin de réduire le risque de contrepartie Types d’instruments Montant en devise du portefeuille Techniques de gestion efficace . Dépôts à terme . Actions 4 056 624,42 . Obligations . OPCVM 5 016 695,75 . Espèces (**) Total 9 073 320,17 Instruments financiers dérivés . Dépôts à terme . Actions . Obligations . OPCVM . Espèces Total (**) Le compte Espèces intègre également les liquidités résultant des opérations de mise en pension. d) Revenus et frais opérationnels liés aux techniques de gestion efficace Revenus et frais opérationnels Montant en devise du portefeuille . Revenus (***) 194 569,02 . Autres revenus Total des revenus 194 569,02 . Frais opérationnels directs**** 90 195,45 . Frais opérationnels indirects . Autres frais Total des frais 90 195,45 (***) Revenus perçus sur prêts et prises en pension. (****) dont 86 032,9 euros rétrocédés à Amundi Intermédiation et/ou le Gestionnaire financier Rapport annuel au 30/06/2020 13
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation des instruments financiers - Règlement SFTR - en devise de comptabilité de l’OPC (EUR) Prêts Emprunts de Mise en Prise en TRS de titres titres pension pension a) Titres et matières premières prêtés Montant 8 719 782,93 % de l’actif net* 7,27% *% hors trésorerie et équivalent de trésorerie b) Actifs engagés pour chaque type d’opérations de financement sur titres et TRS exprimés en valeur absolue Montant 8 719 782,93 % de l’actif net 7,06% c) 10 principaux émetteurs de garanties reçues (hors cash) pour tous les types d'opérations de financement AENA SA 3 753 412,70 ESPAGNE ELECTRICITE DE FRANCE EDF 303 211,72 FRANCE d) 10 principales contreparties en valeur absolue des actifs et des passifs sans compensation HSBC BANK PLC 3 172 750,00 ROYAUME UNI BNP PARIBAS SECURITIES 2 744 139,25 FRANCE SOCIETE GENERALE 989 429,18 FRANCE BOFA SECURITIES EUROPE SA 836 318,00 FRANCE NATIXIS 635 427,50 FRANCE MORGAN STANLEY & CO INTL LONDRES 138 908,00 ROYAUME UNI JP MORGAN SECURITIES LONDRES 130 911,00 ROYAUME UNI GOLDMAN SACHS INTERNATIONAL LTD 71 900,00 ROYAUME UNI Rapport annuel au 30/06/2020 14
OPCVM AMUNDI ACTIONS RESTRUCTURATIONS Prêts Emprunts de Mise en Prise en TRS de titres titres pension pension e) Type et qualité des garanties (collatéral) Type - Actions 4 056 624,42 - Obligations - OPC - TCN - Cash 5 016 695,75 Rating Monnaie de la garantie - EURO 9 073 320,17 f) Règlement et compensation des contrats Triparties X Contrepartie centrale Bilatéraux X X g) Échéance de la garantie ventilée en fonction des tranches Moins d'1 jour 1 jour à 1 semaine 1 semaine à 1 mois 1 à 3 mois 3 mois à 1 an Plus d'1 an Ouvertes 4 056 624,42 h) Échéance des opérations de financement sur titres et TRS ventilée en fonction des tranches Moins d'1 jour 1 jour à 1 semaine 1 semaine à 1 mois 1 à 3 mois 3 mois à 1 an Plus d'1 an Ouvertes 8 719 782,93 Rapport annuel au 30/06/2020 15
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