ANGERS VILLE CAMPUS Synthèse - Volet 1 : L'inscription territoriale et urbaine de l'enseignement supérieur angevin
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DOCUMENT PROVISOIRE Date ANGERS VILLE CAMPUS Synthèse - Volet 1 : L’inscription territoriale et urbaine de l’enseignement supérieur angevin
SOMMAIRE Introduction 5 L’enseignement supérieur angevin : six siècles et demi d’existence 6 Evolution sur 10 ans des effectifs : une dynamique très positive 6 Les spécificités de l’enseignement supérieur angevin 6 L’enseignement supérieur : un vecteur de rayonnement 7 Quelques éléments sur le lien entre l’enseignement supérieur et l’économie locale 9 Un enseignement supérieur qualifiant 11 Une ville « campus » : la diversité des sites 12 Une présence estudiantine distincte selon les quartiers 14 Une accessibilité en voiture et transports en commun complémentaire 15 Les étudiants dans la ville 19 Quelques exemples de la « pratique » de la ville par les étudiants 22 Analyse urbaine des principaux pôles d’enseignement supérieur 23 Un patrimoine immobilier en constante extension 23 Campus Belle-Beille 24 Campus Saint Serge 25 Campus Santé 26 Campus de l’Université Catholique de l’Ouest - UCO 27 Site des Ponts-de-Cé 28 ANNEXES 29 Annexe 1 : Définitions 30 Annexe 2 : Sigles des établissements d’enseignement supérieur angevins 31 Annexe 3 : Les effectifs étudiants 2011/2012 par unité urbaine 32 Annexe 4 : Cartographie 10 quartiers CCQ – Angers – Iris 2008 33 © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 3
INTRODUCTION Angers Loire Métropole et la ville d’Angers ont confié à l’agence d’urbanisme de la région angevine dans le cadre de son programme partenarial de travail 2013 un volet d’études sur le thème de l’inscription territoriale de l’enseignement supérieur angevin, intitulé ANGERS VILLE CAMPUS1. Cette contribution vise à la fois à donner une entière visibilité à cette inscription territoriale et à alimenter les réflexions ultérieures des collectivités sur de nouvelles formes de politiques publiques d’accompagnement du développement universitaire. L’unité urbaine d’Angers (10 communes, 215 887 habitants – RP 2010) compte 34 600 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2011 – 2012, soit 16% de la population. Ceci la classe au 16e rang des unités urbaines françaises en termes de nombre d’étudiants et au 5e rang2 en termes de poids étudiant (nombre d’étudiants par rapport à la population), derrière Poitiers, Rennes, Montpellier et Amiens. Les 34 600 étudiants angevins représentent 30% des effectifs régionaux (contre 45% pour Nantes et 11% pour le Mans). En 10 ans, les effectifs ont cru de plus de 18% à Angers, soit près de 4 points de plus qu’à l’échelle régionale et 10 de plus qu’à l’échelle nationale. 1 Un campus (du mot latin désignant un champ) désigne l'espace rassemblant les bâtiments et l'infrastructure d'une université ou d'une école située hors d'une ville. Ce terme inclut ainsi les bâtiments abritant entre autres salles de classes et de recherche, bibliothèques, restaurants, résidences universitaires, et parfois complexes sportifs. Néanmoins, les campus sont indissociables de la ville qui les abrite, du fait de l’existence de services urbains, de commerces, de lieux de loisirs, mais surtout d’un vrai cadre de vie pour les étudiants. D’où la question, comment une ville peut faire campus ? 2 Il est de coutume à Angers de communiquer sur le 8e rang national en terme de poids étudiant (source : étude nationale INSEE 2010 – Population des étudiants de 18 à 24 ans en 2006 au lieu de résidence à l’échelle de l’aire urbaine). Mais dans cette étude, le choix a été fait de retenir les effectifs étudiants fournis à l’échelle de l’unité urbaine par le MESR (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) via l’Atlas régional de l’enseignement supérieur, ramenés à la population 2010 de l’unité urbaine. Les effectifs du MESR sont plus exhaustifs et plus récents que ceux de l’INSEE puisque les étudiants ayant une activité ne sont pas comptabilisés par l’INSEE dans la catégorie étudiant. Les effectifs présentés sont ceux de la rentrée 2011-2012 (édition 2013 de l’Atlas). © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 5
L’enseignement supérieur angevin : six siècles et demi d’existence La présence de l’université est ancienne à Angers puisque l’Ecole d’Angers trouve son origine au XIe siècle. En 1337, elle prend le nom d’université (studium). C’est la 5e de France dans l’ordre de création après Paris, Orléans, Toulouse et Montpellier. Elle connaîtra des phases de suppression avant de « renaître » récemment dans sa forme contemporaine d’université publique pluridisciplinaire en 1971. Parallèlement, une offre d’enseignement supérieure complémentaire à l’offre universitaire s’est développée avec des grandes écoles dont certaines très anciennes (créées dès le 19e siècle) pour répondre à des besoins d’encadrement et de matière grise pour l’industrie et l’agriculture : ENSAM, ESA, ESEO, Agrocampus… Angers a donc disposé d’un développement de l’offre d’enseignement en corrélation avec les orientations économiques du territoire (agriculture, mécanique, électronique…). A Angers, le poids du secteur privé est supérieur à la moyenne nationale avec la présence d’une université privée: l’Université catholique de l’Ouest créée en 1875. Evolution sur 10 ans des effectifs : une dynamique très positive Les 34 600 étudiants angevins représentent 30% des effectifs régionaux (contre 45% pour Nantes et 11% pour le Mans). En 10 ans, les effectifs ont cru de plus de 18% à Angers, soit près de 4 points de plus qu’à l’échelle régionale et 10 de plus qu’à l’échelle nationale. Les spécificités de l’enseignement supérieur angevin L’université d’Angers accueille 52% des étudiants à Angers. A cela s’ajoute une forte surreprésentation des étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement universitaire privé (près de 18%) lié à la présence à Angers de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO). La répartition des effectifs par filière montre également qu’Angers accueille proportionnellement un nombre relativement important d’étudiants dans les formations d’ingénieurs et dans les écoles de commerce, gestion et comptabilité. En revanche, la part des étudiants inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), dans les sections de techniciens supérieurs (STS) et assimilés reste faible. Il en est de même pour les écoles supérieures art et culture ainsi que les écoles paramédicales et sociales. 6 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Répartition par type d’établissements (en %) des effectifs totaux inscrits dans l'enseignement supérieur en 2011-2012 écoles écoles écoles autres autres écoles para- STS et Universités commerce juridiques sup art écoles de Autres CPGE universités formations médicales et assimilés privées gestion, et adminis- et spécialités étbs d'ingénieurs sociales compta tratives culture diverses Angers 2,5 7,2 51,9 7,3 17,8 5,7 0,0 1,3 3,2 3,1 0,0 PDL 3,5 13,7 54,0 6,4 6,2 4,8 0,3 3,0 4,8 3,3 0,0 France 3,4 10,5 59,7 3,8 1,2 5,4 0,4 2,9 5,8 2,3 4,6 * grands établissements MESR, institut national poly-technique, universités de technologie, écoles normales supérieures © aura – Source : MESR-DGESIP/DGRI 2011-2012 L’enseignement supérieur : un vecteur de rayonnement Pour Angers, l’enseignement supérieur constitue un vecteur de rayonnement et une ouverture supra- régionale. L’implantation des universités et grandes écoles angevines hors de l’agglomération montre que si ces implantations sont prépondérantes dans le grand ouest, elles sont aussi présentes ailleurs en France (Paris, Bourgogne…), à l’étranger et en outre-mer. Globalement, l’ouverture à l’international de l’enseignement angevin s’est accrue ces dernières années au travers: - Des implantations de grandes écoles à l’étranger (Cf. carte ci-dessous…) - De l’internationalisation des diplômes (co-diplômes ou doubles diplômes) Quelques exemples de co-diplomations : - Master « Management et développement du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et des loisirs » (université d’Angers) avec l’Université de Fachhochsschule Harz Wernigerode - Master spécialité « Psychologie sociale et du travail : Parcours Ingénierie des ressources humaines » et Master spécialité « Ingénierie des ressources humaines » de l’UCO avec L'Université du Québec à Rimouski (UQAR) - BBA (Bachelor of Business Administration) en Affaires internationales entre l'IDCE (UCO) et St Edward's University aux USA. - Des filières « Erasmus Mundus » Les Masters Erasmus Mundus pilotés ou associant au moins un établissement angevin : - European Master Food Identity (Food ID) - groupe ESA (Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers) - International Master of Science in Rural Development (IMRD) – Agrocampus Ouest - Master International "Vintage", Vine, Wine and Terroir Management - Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers - European Master in Agricultural, Food and Environmental Policy Analysis (AFEPA) - Agrocampus Ouest Les doctorats Erasmus Mundus pilotés ou associant au moins un établissement angevin : - Ouverture de Nanofar, un nouveau doctorat européen en nanomédecine à Angers et à Nantes, retenu dans le cadre d’un appel à projet européen Erasmus Mundus Joint Doctorates. - De la création d’équipements et de structures dédiées (Cité internationale, Institut Confucius…) - De l’accroissement des échanges d’étudiants avec l’étranger © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 7
Quelques éléments sur le lien entre l’enseignement supérieur et l’économie locale L’activité salariée des étudiants augmente A la rentrée 2012-2013, les étudiants de l’Université d’Angers3 sont près de 3 600 à exercer une activité salariée soit 18,3% des effectifs. En 10 ans, le nombre d’étudiants exerçant une activité salariée a augmenté de 37%. Cela est lié à l’augmentation totale des effectifs. En effet, la part d’étudiants exerçant une activité salariée parmi les étudiants n’a augmenté que de 2 points. Ils travaillent en particulier dans des secteurs traditionnellement fournisseurs de « jobs étudiants ». Ainsi, ils sont 36% à travailler dans l’enseignement. Les étudiants sont en effet nombreux à dispenser des cours du soir, d’autres effectuent des tutorats à l’université, ou encore sont surveillants d’internat ou d’externat dans les collèges et lycées du territoire. Evolution de l'activité salariée des étudiants de l'Université d'Angers 2002/ 2003 2012/ 2013 Evolution Total étudiants 16 132 19 523 3 391 Ayant une activité professionnelle 2 623 3 582 959 % Etudiants ayant une activité 16,3% 18,3% 2 professionnelle (évolution en points) © aura – Source : UA - Apogée Cependant, l’emploi chez les étudiants reste peu mesurable que ce soit par le recensement ou les données remises par les établissements. En effet, cela reste une photographie de la situation des personnes au moment de l’inscription ou au 1er janvier quand il s’agit des données du recensement (fichier individu). Or le travail saisonnier ou très ponctuel, qui concerne de nombreux étudiants, n’y est pas mesuré puisque que peu présents à cette période de l’année. En 2008, dans les Pays de la Loire comme au niveau national, un quart des étudiants cumulent ainsi études et emploi. Les régions où les étudiants sont le plus souvent en emploi sont l'Île- de-France (30 %) et Rhône- Alpes (27 %). Le financement des études n'est pas la seule finalité d'un emploi pour les étudiants. Il peut s'agir d'une activité prévue formellement par les études : stages, apprentissage, étudiants rémunérés au cours de leurs études comme les internes en médecine, les chercheurs ou les élèves-fonctionnaires. Elle peut également constituer un moyen d'insertion dans la vie professionnelle. 3 Hormis pour l’Université d’Angers, l’enquête par questionnaire ne nous permet pas d’être exhaustifs, du fait d’un faible taux de réponse. Peu d’établissements nous ont fourni cette information. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 9
L’enseignement supérieur, une économie locale importante Des études sur l’impact économique de l’enseignement supérieur (Brest et Rennes) montrent qu’en moyenne, la présence d’une université sur un territoire génère un emploi pour 4 étudiants. Ce ratio appliqué au territoire angevin conduit à soit près de 9 000 emplois directs et induits4. Cette estimation est à prendre avec prudence. L’impact et les retombées économiques de la présence estudiantine associée à l’ensemble des équipes administratives, pédagogiques et scientifiques restent à analyser dans le détail. L’Université d’Angers emploie 1 620 personnes (administratifs et enseignants) en équivalent temps plein (ETP) ce qui la place parmi les premiers employeurs de l’agglomération. Les effectifs ont progressé de 26% en 10 ans. Il faudrait y ajouter tous les emplois enseignants ou non enseignants des autres structures, des services associés (CROUS), ainsi que les emplois générés par la vie étudiante dans les secteurs traditionnels (transport, restauration, immobilier, etc.) Effectifs du personnel (équivalent temps plein) de l'Université d'Angers 2002/ 2003 2012/ 2013 Evolution Administratif 413,4 620,2 206,8 dont contractuel 44,0 233,3 189,3 dont titulaire 369,4 386,9 17,5 Enseignant 874,2 999,6 125,4 dont contractuel 224,0 309,5 85,5 dont titulaire 650,2 690,1 39,9 Total 1 287,6 1 619,8 332,2 © aura – Source : UA - Extraction bilan social Harpège 4 Les emplois induits sont ceux générés grâce aux dépenses de consommation des salariés de l’enseignement supérieur et des étudiants, des emplois indirects générés,. L’impact de l’indirect correspond aux emplois dans les entreprises locales, engendrés par les commandes effectuées par les établissements d’enseignement supérieur. 10 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Un enseignement supérieur qualifiant Trente mois après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants sortis de Master 2 de l’Université d’Angers ont majoritairement trouvé un emploi dans leur région d’études, en région Ile-de-France et dans les régions limitrophes. La mobilité internationale des étudiants est significative puisque 8% d’entre eux se sont implantés à l’étranger. Elle est en partie liée à un retour des étudiants étrangers dans leur pays. Ainsi, les diplômés de Master 2 sont 31% à avoir trouvé un emploi dans la région Pays-de-la-Loire. Cette proportion est relativement faible par rapport aux universités d’autres villes comparables (Clermont-Ferrand, Grenoble…). Ils sont 17% à être restés dans le Maine-et-Loire. Comparativement, ils étaient 48% à trouver un emploi en Loire-Atlantique après avoir obtenu leur diplôme de Master 2 à l’université de Nantes. Cependant, l’aire de recrutement de l’université d’Angers est a priori moins locale que celle de Caen et Poitiers par exemple (76% contre 82 et 83%). Ce constat d’une mobilité relativement importante (69% des étudiants diplômés de Master 2 trouvent un emploi dans une autre région) est le signe qu’Angers a une vocation résolument « éducatrice », et qu’elle forme des étudiants au-delà des besoins de son propre bassin d’emplois. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 11
Une ville « campus » : la diversité des sites L’offre d’enseignement supérieur dans l’agglomération angevine se concentre sur Angers et quelques communes de 1ère couronne (les Ponts-de-Cé, St-Barthélémy, Ste-Gemmes, St-Sylvain). La carte ci-dessous représente la cinquantaine de lieux d’enseignement supérieurs existants (tous les établissements qui dispensent une offre de formation post-bac). 12 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Ces implantations variées sur le territoire sont liées à la date de création des écoles, aux opportunités foncières, aux politiques universitaires urbaines, au nécessaire rapprochement d’activités… : - Les établissements situés dans l’hyper centre et dans les quartiers péricentraux sont essentiellement des établissements implantés de longue date sauf pour l’université d’Angers à Saint-Serge qui correspond à une volonté de relocalisation d’une partie de l’université en centre-ville afin de redynamiser ce dernier, dans le cadre d’une opération urbaine menée dans les années 2000. Ces établissements occupent souvent des locaux anciens (sauf pour St-Serge) qui s’adaptent plus ou moins bien à leur usage. Le tissu dense et le réseau viaire étroit favorise plutôt une utilisation des transports en commun ou des modes doux. Le tissu urbain mixte environnant offre aux usagers une proximité des commerces et services de centre-ville. - Des établissements implantés sur des sites dédiés aux activités dans une logique de rapprochement. C’est le cas du campus santé situé près du CHU ou des lycées horticoles situés dans la plaine horticole dont les formations professionnelles ont une approche métier avec un fort caractère applicatif. - Le campus de Belle-Beille se localise également au sein d’un tissu d’activités avec la proximité de la technopole. Mais le lien direct entre l’offre de formation et les entreprises présentes est moins fort. Dans ce cas, c’est l’enseignement supérieur qui a préexisté au développement de la technopole, cette dernière ayant plutôt profité de la présence des activités de formation / recherche pour renforcer son image technopolitaine. En effet, la création du campus de Belle-Beille s’est inscrite dans la tendance nationale à l’œuvre à l’époque de localiser les campus en périphérie. A Angers, il a été créé en extension du quartier d’habitation de Belle-Beille. - Des établissements localisés aux franges de nouveaux quartiers comme l’ESEO, l’IFEPSA ou le lycée de la Baronnerie. Certains préexistent au futur quartier (IFEPSA et lycée de la Baronnerie) et l’enjeu résidera donc dans l’intégration urbaine de ces équipements. L’ESEO, quant à elle, a été localisée dans le futur quartier des Capucins dans une démarche volontaire. Le projet de développement d’un nouveau campus de l’électronique autour l’ESEO visant le rapprochement des activités de formation/ recherche/ entreprise se fera en cohérence avec le développement global du nouveau quartier. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 13
Une présence estudiantine distincte selon les quartiers L’implantation des étudiants dans la ville au regard, d’une part, de leur lieu d’étude et, d’autre part, de leur lieu de résidence, est contrastée. Répartition des étudiants selon les principaux sites d’études Belle-Beille, qui reste de loin le site universitaire le plus important, regroupe 37% d’étudiants en termes de lieu d’étude et seulement 12% en termes de lieu de résidence, de même pour Les Hauts-de- Saint-Aubin (14% / 5%) et Saint-Serge (14% / 8%). Par contre, le centre-ville attire de nombreux étudiants en termes de lieu de résidence (près de 40% des étudiants). Répartition des étudiants par quartier de résidence 14 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Une accessibilité en voiture et transports en commun complémentaire Une bonne desserte en transports en commun La très grande majorité des sites d’enseignement supérieur est desservie par le réseau de transports collectifs urbains structurants (ligne de tramway et lignes métropoles) qui permet une liaison fréquente au centre-ville. Parmi les principaux sites d’enseignement supérieur, seul le pôle des Ponts-de-Cé n’est pas desservi directement par le réseau de transport en commun structurant (distant de 500 à 700 mètres d’un arrêt d’une ligne structurante). Les principaux pôles d’enseignement supérieur sont également desservis en soirée (20h30-21h / 00h30-1h) soit par le tramway (Campus santé, campus St- Serge, centre-ville, ESEO) soit par le réseau de bus de soirée (Belle-Beille aux franges, UCO, les Ponts-de-Cé aux franges). Le projet de la seconde ligne de tramway en desservant Belle-Beille devrait améliorer la liaison entre le campus et le centre-ville. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 15
Des sites globalement bien desservis par la route Les établissements d’enseignement supérieur sont généralement situés à l’intérieur de la ceinture des boulevards mis à part le campus de Belle-Beille et le pôle d’enseignement supérieur des Ponts-de-Cé (IRCOM et IFEPSA). Globalement, leur accessibilité routière et leur lisibilité est facilitée par leur localisation proche des axes structurants du territoire : - Ceinture périphérique (campus de Belle-Beille, pôle des Ponts-de-Cé…) - Pénétrante (Campus de l’UCO, Centre Pierre Cointreau, lycée la Baronnerie…) - Ceinture des boulevards (ESEO, Institut des Métiers du Notariat, IUFM…) 16 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
- Ceinture du pentagone (Campus St-Serge, Campus santé, CNDC, ESBA…) Seuls quelques établissements isolés sont éloignés de ces axes structurants et donc moins accessibles et / ou moins lisibles. Ce constat concerne particulièrement les établissements des communes périphériques (Lycée du Fresnes à Ste-Gemmes-sur-Loire, Lycée de Pouillé aux Ponts-de-Cé, ESAIP à St-Barthélémy d’Anjou …). Des modes de déplacements dominés par les modes alternatifs Des étudiants plus mobiles En moyenne, sur le territoire du Pays Loire Angers, un étudiant réalise 4 déplacements quotidiens, contre 3,8 pour le reste de la population. 5 © aura – Source : EDGT 2012, ALM Un fort usage des modes alternatifs Les étudiants n’ont recours à la voiture que dans un peu plus de 1 déplacement sur 3 alors que celle-ci est utilisée dans près de 2 cas sur 3 chez le reste de la population de la région angevine. La marche est le mode de déplacement privilégié des étudiants (part modale de 40%). © aura - Source : EDGT 2012, ALM L’usage des transports collectifs et du vélo est également bien plus fréquent, en proportion, chez cette catégorie de la population. Un quart des déplacements réalisés en soirée et la nuit Plus de 25% des déplacements des étudiants sont réalisés entre 19h et 7h du matin (contre 14% pour la population non étudiante) : une population noctambule. © aura - Source : EDGT 2012, ALM 5 L’enquête ménage de 2012 portait sur les résidents du Pôle métropolitain Loire Angers. 206 étudiants ont été interrogés sur leurs pratiques de déplacement. L’échantillon ne prend pas en compte les étudiants résidant dans les cités ou résidences universitaires. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 17
Une concentration de déplacements courts Les étudiants réalisent plus de déplacements courts que les autres (52% des déplacements font moins de 2 km). Plus de 35% de leurs déplacements ne dépassent pas les 1 km, distance pertinente pour la pratique de la marche à pied. © aura - Source : EDGT 2012, ALM Un recours aux modes alternatifs conséquents pour se rendre sur les sites d’enseignement supérieur, très différent cependant selon les pôles L’utilisation de la voiture par les étudiants pour se rendre sur les pôles d’enseignement est globalement assez faible (33% des cas). La part modale de la marche dépasse même légèrement celle de l’automobile. Le poids d’usage des transports collectifs et du vélo est également significatif. L’usage des transports alternatifs est assez important quel que soit le pôle universitaire de destination, même s’il existe de fortes disparités selon les sites universitaires, © aura - Source : EDGT 2012, ALM Le poids des modes doux apparait extrêmement élevé chez les étudiants se rendant sur le pôle UCO/ESEO/ESA (notons que l’ESA a mis en place en 2004 un PDE qui s’applique aux salariés et aux étudiants). A l’inverse, les étudiants se rendant sur le Campus de Belle-Beille ou sur des établissements isolés utilisent plus que les autres leur véhicule particulier. La localisation (centre contre périphérie) et le nombre de places de stationnement disponibles sont des éléments explicatifs de ce phénomène. Les résultats du service de prêt de vélos « vélocité » entre 2008 et 2011 © aura - source : Angers Loire Métropole / Ville d’Angers, 2013 Le service « vélocité », offre la possibilité de disposer d’un vélo gratuitement pour un an maximum (personnes résidant ou étudiant6/travaillant à Angers). Ce service, lancé en 2004, continue de monter en charge. Le pool vélos croit annuellement, afin de répondre à une demande d’abonnement toujours plus conséquente. Ce service connaît en effet des listes d’attente, le nombre de contrats étant encore aujourd’hui dépendant du nombre de vélos disponibles. Fort de son succès, une 2e agence, après celle du centre-ville, a été ouverte dans le quartier de Belle-Beille, à proximité de l’université. 6 A minima 50% des abonnés sont des étudiants. 18 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Les étudiants dans la ville Le Centre-Ville /La Fayette, quartier privilégié des étudiants Nombre d’étudiants résidant à Angers en 2009 et part parmi la population totale (%) 39% des étudiants angevins résident Part des étudiants Part /pop. totale dans le quartier du Centre-ville et de en 2009 (%) 2009 (%) La Fayette, représentant 24% de la Centre-Ville /La Fayette 39,1% 24,2% population du quartier. Ils se St-Serge /Ney-Chalouère 7,6% 13,1% concentrent particulièrement dans les Belle-Beille 11,5% 21,0% secteurs Boisnet et Ralliement (environ 2 500 étudiants soit 35% de la Doutre /St-Jacques 11,5% 16,9% population de ces secteurs). A côté de Hauts de St-Aubin 4,9% 11,4% l’Université de St-Serge, les secteurs Monplaisir 1,6% 3,0% François Mitterrand et Besnardières Deux-Croix /Banchais rassemblent près de 950 étudiants. 2,7% 5,5% /Grand-Pigeon Justices /Madeleine NB : Les secteurs nommés sont localisés dans la 12,5% 12,0% carte des IRIS Angers en annexe /St-Léonard Roseraie 6,4% 5,8% Lac de Maine 2,0% 5,5% Angers 100,0% 13,5% © aura – Source : INSEE-RP 2009, fichiers détails individus à Angers. Le second quartier privilégié par les étudiants est celui de Justices /Madeleine /Léonard (12,5% des étudiants). La partie Nord-Ouest de ce quartier est très proche de l’Université catholique de l’ouest : on compte 1 300 étudiants dans les secteurs Volney et Haut-Pressoir. Les quartiers de Belle-Beille et de la Doutre /St-Jacques logent 11% chacun d’étudiants angevins. Pour le premier à côté de l’Université de Belle-Beille, les étudiants résident à Beaussier (environ 900 étudiants dont 800 en foyers) et à Montesquieu (550 étudiants), représentant un quart des habitants de ces secteurs. Pour le second, les étudiants se localisent essentiellement dans la partie sud de la Doutre (Bordillon et Saint-Jean) : environ 1 300 étudiants représentent 30% de la population des deux secteurs. Dans les autres quartiers, la part est plus faible et n’excède pas 10% des étudiants résidants à Angers. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 19
Le parc de logements du cœur de ville est essentiellement composé de petits logements (T1/T2) locatifs privés : 11 000 soit 58% des résidences principales du Centre-ville /La Fayette. Les étudiants de ce quartier se logent en majorité dans le parc locatif privé (5 400 soit 70%7) car il présente une situation privilégiée pour leurs besoins de proximité des services, commerces et loisirs, tout en étant proche des écoles et des facultés. Parmi ces étudiants locataires du parc privé, 72% vivent dans un T1/T2. Le nombre d’étudiants en colocation est très élevé dans le Centre-ville /La Fayette (1 760 étudiants, soit 23% du total d’étudiants du quartier). Les deux-tiers des logements en colocation à Angers sont des T3/T4. Le nombre d’étudiants résidant en foyer est plus important dans le Centre-ville /La Fayette (736 étudiants dont 392 dans le secteur de Blancheraie) et à Belle-Beille (800 étudiants dont 716 dans le secteur de Beaussier). La part d’étudiants vivant au domicile de leurs parents est plus importante dans les quartiers périphériques de la ville, comme Monplaisir (65%), Deux-Croix/Banchais/Grand-Pigeon (48%), Roseraie (49%) et Lac de Maine (68%). 7 Etudiants se déclarant dans le parc locatif privé (meublé ou non, colocataire ou non, hors domicile de leurs parents) en 2009. 20 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
L’offre de logements spécifiques aux étudiants concentrée à Angers L’offre spécifique8 pour les étudiants s’élève à 4 992 logements. 96% de l’offre est située à Angers, proche des sites d’enseignement supérieur. 8 Sont retenus, les résidences et cités universitaires, les logements locatifs sociaux réservés aux étudiants et les foyers et résidences privés. Les Foyers jeunes travailleurs accueillent également des étudiants mais leur part est très faible et ce n’est pas la vocation première de ces structures. © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 21
Enquête vie étudiante 2008-2009 – Université d’Angers Cette enquête sur les conditions de vie des étudiants de l’Université d’Angers montre que le logement étudiant à Angers renvoie une image plutôt satisfaisante : 87% des répondants s’en déclarent satisfaits et près de 90% le trouvent adaptés à leur travail universitaire. Les logements sont majoritairement localisés en ville et autour du campus principal. D’après cette étude, les étudiants apprécient le quartier centre-ville tandis que celui de Belle-Beille est légèrement dévalué (conflits de voisinage cités par 10% des étudiants contre 5% pour le centre-ville). Notons qu’à Belle-Beille, le pôle territorial a mis en place depuis 2013 des rencontres Campus Quartier qui ont pour objectif de créer de l’interconnaissance entre les acteurs des deux entités. Les quartiers sont également très appréciés pour la proximité des services. Globalement, 80% des étudiants interrogés trouvent les principaux commerces alimentaires (boulangerie, supérette) à moins de 5 min à pied de chez eux. Pour les bars et cafés, le centre-ville l’emporte avec près de 84% se trouvant à moins de 5 minutes contre 77% à Belle-Beille. Quelques exemples de la « pratique » de la ville par les étudiants D’après un chercheur ayant participé à l’enquête sur les conditions de vie des étudiants de l’Université d’Angers, il semble que les ressources de la ville soient peu mobilisés par les étudiants et qu’en définitif, ces derniers utilisent peu la ville, voire en ont une connaissance très faible (d’un point de vue géographique). Ils sont en effet très nombreux à rentrer le week-end dans le logement familial. De fait, les pratiques culturelles ou associatives se font davantage dans la commune d’origine. De toute évidence, la connaissance de la ville se limite au quartier dans lequel ils vivent et au campus dans lequel ils étudient. Cela évolue néanmoins avec l’âge et l’avancée dans les études. Autre fait marquant, Angers bénéficie d’une image positive (notamment auprès des parents) pour y faire des études (souvent perçue comme une ville calme et tranquille). Quant aux pratiques festives (notamment le soir) sur l’espace public angevin, la ville centre est le lieu où la densité de l’offre festive et de la population jeune est la plus forte. Les jeunes s’approprient l’espace public et en font une sorte de « dériveur » : le programme de la soirée s’improvise en situation, au gré des rencontres, des opportunités et des envies. La pratique festive semble suivre un cours imprévisible et donner lieu à des compositions spatiales multiples. Ainsi, la place de Ralliement (lieu de rendez-vous) est occupée toute l’année par des groupes mobiles. Les rues Lepneveu et Saint Laud sont des lieux de passage (en direction des bars). Le boulevard Carnot est un lieu où les groupes se forment à la sortie des bars (à partir de 21h). La rue Bressigny est davantage un lieu de passage des groupes qui souhaitent se restaurer et devient moins fréquentée à partir du printemps et l’été (migration des étudiants vers les espaces verts, départs en vacances). La migration des jeunes en direction des espaces verts est étroitement liée à la météo. Ainsi, le jardin du Mail est un lieu fréquenté pour manger (notamment de nombreux repas de classe) ou pour discuter au calme dans la ville. Ce jardin est principalement occupé à partir du retour des beaux jours. Il est cependant peu investi après 23h (présence d’un service de sécurité toute la nuit). Les quais Ligny et des Carmes sont principalement occupés à partir du retour des beaux jours par de plus grands groupes pour des apéros et pique-niques9. La tendance à la privatisation des pratiques festives des jeunes s’observe également : repli sur l’entre soi du groupe d’appartenance, désaffection des lieux institués publics et semi-publics tels les bars et les discothèques (soirées étudiantes en appartement). Une analyse plus complète de la pratique de la ville par les étudiants sera proposée dans le second volet de l’étude Angers Ville Campus. 9 Informations remises par le Service Education et Promotion à la Santé de la Ville d’Angers en charge de la coordination des Noxambules, action de proximité pour la prévention des conduites à risque (une action menée depuis 2009 en partenariat avec LMDE et Avenir Santé). 22 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Analyse urbaine des principaux pôles d’enseignement supérieur Un patrimoine immobilier en constante extension Les principaux établissements d’enseignement supérieur (université d’Angers, université catholique de l’ouest et les grandes écoles) occupent près de 290 000m² de locaux. Cette surface a doublé en 20 ans. L’immobilier et le foncier dédié à l’enseignement supérieur © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 23
Campus Belle-Beille Projets - 2e ligne de tramway - Campus du végétal - Départ de l’ISTIA vers le futur campus de l’électronique (plateau des Capucins) - Extension du bâtiment la Passerelle (accueil du SUMPS…) Synthèse ATOUTS FAIBLESSES - Concentration : des activités d’enseignement et de - Pôle éloigné du centre-ville : desserte à améliorer recherche, des services dédiés un rayonnement - Campus un peu hors de la vie urbaine (peu de liens « supra-campus » avec le quartier de Belle-Beille) - Cadre urbain agréable, identité paysagère affirmée - Omniprésence de la voiture / saturation du - Certains bâtiments relativement récents et de bonne stationnement qualité - Certains bâtiments plutôt dégradés (fac de lettres) OPPORTUNITES RISQUES - L’arrivée de la deuxième ligne de tram - Délocalisation de plusieurs établissements - Une concentration accrue des activités de recherche d’enseignement supérieur (campus de l’électronique liées au végétal dans des bâtiments emblématiques aux Capucins) (campus du végétal) meilleure lisibilité - Nombreuses réserves foncières permettant d’envisager une intensification du site - Délocalisations vers le campus de l’électronique aux Capucins 24 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Campus Saint Serge Projets - Extension en cours de l’ITBS, à l’étroit dans ses locaux. - Le secteur des rives de la Maine notamment à St-Serge comporte des potentiels de renouvellement qui pourraient impacter le campus St-Serge, notamment par une diversification et une intensification de l’offre urbaine. Synthèse ATOUTS FAIBLESSES - Proximité avec le centre-ville et la Maine lisibilité - Présidence peu lisible - Desserte TC et accessibilité globale - Niveau de services (logements, restauration…) OPPORTUNITES RISQUES - Secteur des rives de la Maine enjeu d’inter connexion avec les autres fonctions urbaines et d’intégration urbaine © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 25
Campus Santé (URF + écoles médicales) Projets - Le projet Capucins Mayenne Plusieurs impactera le campus santé à terme - Il est envisagé de regrouper les formations de santé autour de l’UFR de médecine afin de créer un véritable pôle de formation - Un nouveau restaurant universitaire devrait être construit au niveau de l’UFR de médecine. Synthèse ATOUTS FAIBLESSES - Proximité du centre-ville - Eparpillement des établissements manque de - Concentration des établissements de formation, de lisibilité et frein aux synergies accentué par le manque recherche et des équipements de santé de porosité des espaces - Desserte TC - Manque de lieux de convivialité, de commerces est services OPPORTUNITES RISQUES - Des projets urbains alentours qui pourront redynamiser le secteur et apporter plus de diversité - Potentiel foncier permettant d’envisager une intensification du site 26 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Campus de l’Université Catholique de l’Ouest - UCO Projets - L’UCO va céder une parcelle de terrain au CROUS pour la construction d'un restaurant universitaire - Elle projette également une rénovation et une mise aux normes de ses bâtiments ainsi qu’une rénovation des espaces verts du Campus. - La ligne 2 du tramway passera à un peu plus de 500m de l’UCO et lui ouvrira une desserte performante vers d’autres directions, et notamment une liaison directe au campus de Belle-Beille. Synthèse ATOUTS FAIBLESSES - Proximité du centre-ville - Vétusté de certains locaux - Desserte TC - Manque de connexions avec l’ESA OPPORTUNITES RISQUES - Projet de restaurant universitaire qui améliorera - Peu de marge de manœuvre foncière grandement l’offre de services pour l’UCO mais aussi pour l’ESA (rapprochement) © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 27
Site des Ponts-de-Cé Projets - Extension en cours de l’IRCOM - Projet urbain les Hauts-de-Loire (4 500 à 5 000 logements sur 90 ha autour de l’IFEPSA et de l’autre côté de la bretelle autoroutière, aujourd’hui occupés par des activités horticoles). Ce projet devrait être desservi par un transport urbain à haut niveau de service. Synthèse ATOUTS FAIBLESSES - Implantation de l’IFEPSA au cœur d’un pôle sportif - Isolement et accessibilité, notamment en modes concentrant de multiples équipements et activités liées alternatifs au sport - Manque de lisibilité - Cadre qualitatif de l’Ircom - Manque d’offre en commerces, services, restauration OPPORTUNITES MENACES - Projet des Hauts de Loire qui devrait dynamiser le - Accessibilité routière secteur en apportant une offre de services et en améliorant la desserte TC 28 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
ANNEXES Annexe 1 : Définitions Annexe 2 : Sigles des établissements d’enseignement supérieur angevins Annexe 3 : Les effectifs étudiants 2011/2012 par unité urbaine Annexe 4 : Carte - Angers – 10 quartiers CCQ – IRIS 2008 © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 29
Annexe 1 : Définitions Unité urbaine Ensemble de communes abritant au moins 2 000 habitants dont aucune habitation n’est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. Zonage établi à partir du recensement de la population par l’INSEE en 2010. L’unité urbaine d’Angers regroupe : Angers, Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Juigné-sur- Loire, Les Ponts-de-Cé, Mûrs-Erigné, Saint-Barthélemy d’Anjou, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Trélazé Grands établissements MESR Ensemble de 15 Grands établissements sous tutelle du MESR : Agrosup Dijon, l’École centrale des arts et manufactures, l’École des hautes études en sciences sociales, l’École nationale des chartes, l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, l’École pratique des hautes études, l’Institut d’études politiques de Paris, l’Institut national des langues et civilisations orientales, l’Institut de physique du globe, l’Institut polytechnique de Bordeaux, l’Institut polytechnique de Grenoble (depuis 2007-2008), le Muséum national d’histoire naturelle, l’Observatoire de Paris, Paris Dauphine (à partir de 2004-2005), l’Université de Lorraine (en 2011-12) Universités Ensemble des universités publiques (75 en 2011-12) y compris le Centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) d’Albi et les PRES Paris Est et de Grenoble. Inscriptions principales en universités y compris la formation continue diplômante, par alternance, diplômes universitaires, DUT, DAEU, enseignement à distance et formations d’ingénieurs. Université de technologie Les UT de Belfort-Montbéliard, Compiègne et Troyes, y compris la formation continue diplômante et les formations d’ingénieurs. Institut National polytechnique L'INP de Toulouse, de Lorraine (Jusqu’à 2010-11) et de Grenoble (jusqu’à 2006-07), y compris la formation continue diplômante et les formations d’ingénieurs. Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) CPGE dans les établissements publics ou privés du MEN ou des autres ministères. Sections de techniciens supérieurs (STS) et assimilés Formations post-baccalauréat assimilées aux STS (STS, DMA, DCESF, classes de mise à niveau au BTS), dans les établissements publics et privés du MEN ou des autres ministères. Autres formations d’ingénieurs Formations d’ingénieurs de 17 écoles d’ingénieurs rattachées à une université (L. 719-10), des écoles publiques sous tutelle du MESR (Ecoles centrales hors Paris, INSA et autres) ou sous tutelle des autres ministères, ou dans les formations d’ingénieurs des écoles d’ingénieurs privées. Écoles Normales Supérieures (ENS) Toutes formations de ces écoles (ENS Paris, Lyon, Cachan et Rennes) Écoles supérieures art et culture Toutes formations d’enseignement supérieur de ces écoles, y compris les écoles supérieures d’architecture, de journalisme et de communication. Instituts Universitaires de Technologie (IUT) Les formations de DUT, post-DUT ou DNTS. 30 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Annexe 2 : Sigles des établissements d’enseignement supérieur angevins ARIFTS SAFRANTS : Association Régionale des Instituts de Formation en Travail Social CNDC : Centre National de Danse Contemporaine ENSAM : Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers ESA : Ecole Supérieure d'Agriculture ESAG : Ecole Supérieure et d'Application du Génie ESAIP: Ecole Supérieure Angevine d'Informatique et de Productique ESBA : Ecole Supérieure des Beaux-Arts ESEO : Ecole Supérieure d’Electronique de l'Ouest ESOO : Ecole Supérieure d’Optique de l'Ouest ESPL : Ecole supérieure des Pays de la Loire ESSCA : l’École Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers ETSCO: Ecole Technique Supérieure de Chimie de l'Ouest ICOGES PDL: Institut de COmmerce et GEStion des Pays de la Loire IFAG : Institut de Formation Affaires et Gestion IFSI : Institut de Formation aux Soins Infirmiers IFSO : Institut de formation Santé de l'Ouest IMN: Institut des Métiers du Notariat IRCOM: Institut des Relations Publiques et de la Communication ISEEM: Institut Supérieur Européen de l'Enluminure et du Manuscrit Université d’Angers ESPE : Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education ISTIA : Institut des Sciences et Techniques de l’Ingénieur d’Angers IUT : Institut Universitaire de Technologie UFR : Unité de Formation et de Recherche UFR ITBS : UFR Ingénierie du Tourisme, du Bâtiment et des Services UFR LLSH : UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines UFR SPIS : UFR de Sciences Pharmaceutiques et Ingénierie de la Santé Université Catholique de l’Ouest UCO : Université Catholique de l’Ouest CIDEF : Centre international d’études françaises IALH : Institut d’arts, lettres et histoire IBEA : Institut de biologie et d’écologie appliquée IFEPSA : Institut de Formation en Education Physique et en Sport d'Angers IFUCOME : Institut de formation de l’UCO aux métiers de l’enseignement IMA : Institut de mathématiques appliquées IPLV : Institut de perfectionnement en langues vivantes IPSA : Institut de psychologie et sociologie appliquées ISCEA : Institut des sciences de la communication et de l’éducation d’Angers Conservatoire National des Arts et Métiers CNAM : Conservatoire National des Arts et Métiers IFORIS : Institut de Formation et de Recherche en Intervention Sociale ISERPA : Institut Supérieur d'Enseignement et de Recherche en Production Automatisée © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 31
Annexe 3 : Les effectifs étudiants 2011/2012 par unité urbaine Classement des 30 premières unités urbaines françaises accueillant le plus d'étudiants à la rentrée 2011-2012 Unité urbaine Total effectif enseignement supérieur 1 Paris * 616 424 2 Lyon * 138 220 3 Lille 102 702 4 Toulouse 100 412 5 Marseille - Aix-en-Provence 88 137 6 Bordeaux 82 062 7 Montpellier 67 825 8 Rennes 61 580 9 Strasbourg 55 053 10 Grenoble 54 294 11 Nantes 51 476 12 Nancy 44 641 13 Nice 40 184 14 Clermont-Ferrand 38 434 15 Rouen 38 396 16 Angers 34 602 17 Dijon 32 634 18 Tours 29 299 19 Caen 27 972 20 Amiens 26 940 21 Reims 26 175 22 Poitiers 25 493 23 Saint-Étienne 22 923 24 Brest 21 173 25 Besançon 20 567 26 Metz 20 104 27 Limoges 16 821 28 Orléans 15 467 29 Toulon * 13 554 30 Valenciennes 13 210 * Effectif de l'année 2010-2011 © aura – Source : :MESR‐DGESIP/DGRI 32 ::: Angers Ville Campus – Volet 1 - Synthèse – Février 2014::: © aura
Annexe 4 : Cartographie 10 quartiers CCQ – Angers – Iris 2008 © aura ::: Angers Ville Campus- Volet 1– Synthèse – Février 2014 ::: 33
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agence d’urbanisme de la région angevine Emmanuelle QUINIOU – Directrice générale Contact études : Cécile GAZENGEL – Chargée d’études urbanisme, territoires métropolitains Stéphanie HERVIEU – Chargée d’études politique de la ville, rénovation urbaine, solidarités Février 2014
- agence d’urbanisme de la région angevine L’étude complète Angers Ville Campus Volet 1 est 29, rue Thiers – 49100 Angers téléchargeable sur le site de l’aura à l’adresse Tél. +33 (0)2 41 18 23 80 – Fax +33 (0)2 41 18 23 90 suivante : aura@aurangevine.org http://www.aurangevine.org/index.php?id=424 www.aurangevine.org
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