2019 Lycée Français Jean-Renoir

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2019
             Revue de Presse n°9 du 7 mars 2019                                          1

Actualités de l’Enseignement Supérieur .................. 2
Actualités de l’Enseignement 1aire & 2aire ................. 9
Articles thématiques .............................................. 10

                                                                             AEFE-SORES
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                                    Actualités de l’Enseignement Supérieur
                   Actu | Classements
                   «La France se distingue dans le classement mondial 2019 des universités par
                   discipline», LE MONDE, publié le 01/03/2019.
                   https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/03/01/la-france-se-distingue-dans-le-classement-mondial-2019-des-
                   universites-par-disciplines_5429858_4401467.html

                   «L’Insead (classé 2e en commerce et gestion), Sciences Po (3e en sciences politiques et études
                   internationales) et AgroParisTech (4e en agriculture et sylviculture) sont les trois établissements français qui
                   entrent dans l’un des tops 5 mondiaux de leur discipline parmi quarante-huit disciplines évaluées par le dernier
                   classement réalisé par l’organisme britannique QS World University Rankings, publié mercredi 27 février.
                   Cinq établissements se placent dans le top 20 : le Conservatoire national supérieur de musique et de
                   danse de Paris (CNSMDP), Sorbonne Université, entité issue de la fusion de l’UPMC et Paris-Sorbonne,
                   Paris-I, HEC et Paris sciences et lettres (qui compte notamment l’ENS, les Mines ParisTech, ou les Arts
                   déco). « L’enseignement supérieur français a eu une belle année. Sur les 366 départements français
                   classés, plus d’un quart a amélioré sa position. C’est principalement parce que nous avons enregistré de
                   meilleurs retours des employeurs sur les jeunes diplômés français et parce que la recherche française est
                   plus performante », déclare au Monde Jack Moran, responsable des relations publiques de QS.
                   La France compte désormais 94 départements d’universités appartenant au top 100, une augmentation de 25
                   points par rapport aux années précédentes. Cette augmentation est due à l’inclusion dans les classements de
Revue de Presse

                   Sorbonne Université et de PSL (Paris sciences et lettres) qui comptent pour un tiers des départements
                   appartenant au top 100. PSL gagne 49 places par rapport à l’ENS seule en sciences de la terre et 36 places en
                   arts et humanités, et même 88 places en ingénierie et technologie par rapport à Mines ParisTech. […]
                   Pour réaliser ce classement, QS s’appuie sur quatre critères : la réputation académique, la réputation des
                   diplômés auprès des employeurs, les citations dans les revues de recherche, et le H-index, un indicateur
                   qui permet de mesurer la productivité et l’impact des recherches publiées.»

                   «PSL, Sciences Po et HEC cartonnent au prestigieux classement international QS», LE
                   FIGARO, publié le 27/02/2019.
                   https://etudiant.lefigaro.fr/article/psl-sciences-po-et-hec-cartonnent-au-prestigieux-classement-international-
                   qs_87ce434a-39d9-11e9-8a8f-5495c8c8d90d/

                   « Pour la première fois dans ce classement, la toute nouvelle Sorbonne Université (fusion début 2018 de
                   l’université Pierre et Marie Curie et de l’université Paris-Sorbonne) se hisse au rang de la 15ème meilleure
                   université du monde en histoire classique et ancienne. Dans la catégorie mathématiques, l’université PSL
                   (Paris Sciences et Lettres) fait également une entrée remarquée, en obtenant la 20ème place. Ces deux
                   montées en puissances ont été favorisées par les récents regroupements (fusion de Paris-Sorbonne et
                   Pierre-et-Marie-Curie en janvier 2018 pour fonder Sorbonne Université, fusion de 9 institutions
                   d’enseignement supérieur en 2010 pour PSL). Si la France compte désormais 94 départements
                   appartenant pour chacun au top 100 mondial, c’est en partie grâce à ces deux fusions d’universités.
                   Sorbonne Université et PSL, qui comptent pour un tiers des départements de ce top 100.
                   Parmi les ascensions spectaculaires, HEC Paris grimpe à la 17ème place pour la comptabilité et finance,
                   alors qu’elle était 36ème l’an dernier. L’Université Paris Panthéon Sorbonne passe de 38ème à 20ème en
                   histoire classique et ancienne, et de 23ème à 18ème en archéologie. AgroParisTech n’a pas non plus à
                   rougir, s’élevant de la 10ème à la 4ème place. Quant à Sciences Po, 4ème l’an dernier en «politiques et
                   études internationales», elle monte sur le podium en obtenant la troisième place mondiale. Elle n’est
                   devancée que par Harvard au premier rang et Oxford. L’Insead maintient le cap dans la catégorie
                   Commerce et gestion en 2ème position, talonnant toujours Harvard.
                   Autre indicateur positif, les chiffres attestent d’une meilleure perception des diplômés français par les
                   employeurs. Le score moyen pour la réputation auprès de ces derniers est en augmentation de quasi 3
                   points d’année en année. Malgré ces résultats encourageants, le système français d’enseignement
                   supérieur ne parvient pas à dépasser ceux des Pays-Bas, de la Suisse et de l’Allemagne. Un défi de taille à
                   relever pour les prochaines années.»

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                   Actu | Parcoursup
                   «L’indifférence des établissements face à l’anonymisation des candidatures sur
                   Parcoursup», EDUCPROS, publié le 26/02/2019.
                   https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/l-indifference-des-etablissements-face-a-l-anonymisation-des-
                   candidatures-sur-parcoursup.html

                   « L’anonymisation des candidatures sur Parcoursup est désormais de mise. Nom, prénom, âge et adresse
                   des candidats ne seront plus accessibles pour les établissements lors de l’examen des dossiers. Si le
                   ministère s’en félicite, les représentants des formations se montrent, quant à eux, plutôt indifférents et
                   doutent de l'intérêt d'une telle mesure. "C’est déjà un grand pas", confiait le ministère de l’Enseignement
                   supérieur suite à l’annonce de l’anonymisation des candidatures sur Parcoursup, le 18 février dernier.
                   Proposé par Frédérique Vidal, le dispositif est supposé favoriser la mixité sociale et éviter toute
                   discrimination.[…] Un processus qui n’aura finalement que très peu d’impact sur les admissions. En effet,
                   comme le rappelle le communiqué, seuls le nom, prénom, âge et adresse des candidats seront
                   anonymisés "dès lors que ces données ne sont pas nécessaires à un examen éclairé du dossier du
                   candidat". Ce qui signifie que les établissements qui proposent des formations en apprentissage, en
                   internat ou qui sélectionnent leurs étudiants via des concours ou des entretiens auront forcément accès à
                   ces informations. Ainsi, seules les universités sont véritablement concernées par le dispositif. "On regrette
                   que l’anonymat ne soit pas imposé à tous", explique Alain Joyeux. Le président de l’APHEC (Association
                   des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales) remet en cause la création d’un
                   système à deux vitesses : "Nous, on ne voit pas nos candidats, on les juge sur leur dossier, alors que
                   d’autres formations font passer des entretiens, donc il n’y a plus d’anonymat. Ce n’est pas juste". […] »

                   «Orientation post-bac : trois conseils                       pour    s’inscrire     sur    Parcoursup»,             THE
Revue de Presse

                   CONVERSATION, publié le 07/02/2019.
                   https://theconversation.com/orientation-post-bac-trois-conseils-pour-sinscrire-sur-parcoursup-111220

                   « Depuis 2018, Parcoursup est le point de passage obligé des jeunes qui veulent s’inscrire en première
                   année d’études supérieures. Cette plate-forme numérique recense toutes les formations post-bac
                   reconnues par l’État (à quelques exceptions près, comme Sciences Po ou certaines écoles d’art), et,
                   depuis le 22 janvier dernier, chaque candidat au bac peut y enregistrer dix vœux d’orientation.
                   Trop souvent, l’an passé, nous avons croisé des lycéens dépités de voir leurs demandes rejetées. Celles-ci
                   étaient pourtant hors de leur portée, vu leur bas classement dans la liste des postulants. Or, s’ils avaient
                   opté pour une filière « non sélective », ils auraient pu obtenir une place en fac pour étudier justement la
                   thématique qui les intéressait.
                   « Je ne savais pas », nous ont répondu certains. « Mes parents ne voulaient pas que je m’y inscrive, ils
                   disaient que la fac, c’est pour les nuls », nous ont répondu d’autres. Notons que les parents en question n’ont
                   souvent pas connu l’université, ou il y a si longtemps que leur vision tient désormais beaucoup du cliché.»

                   «Une carte interactive des formations pour aider les candidats à faire leurs choix sur
                   Parcoursup», MESRI, publié le 06/02/2019.
                   http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid138813/une-carte-interactive-des-formations-pour-aider-les-
                   candidats-a-faire-leurs-choix-sur-parcoursup.html

                   « Ce nouvel outil va permettre aux candidats de découvrir l’ensemble des formations proposées sur
                   Parcoursup et ainsi d’affiner leurs recherches de manière simple et intuitive, en saisissant des mots clés,
                   des filières de formations et/ou en sélectionnant une zone géographique précise. Ils pourront également
                   obtenir des informations, leur permettant d’ajuster leurs voeux, comme : le « taux d’accès » de la
                   formation en 2018 ; le pourcentage des catégories de bacheliers admis dans la formation en 2018 ; le
                   nombre de places en 2019 ; les formations similaires à la formation initialement recherchée.
                   Depuis le 20 décembre 2018, l’offre de formation accessible sur Parcoursup est enrichie (avec plus de 14
                   000 formations disponibles), simplifiée et actualisée. Cette carte interactive s'inscrit dans la continuité de
                   la démarche de lisibilité et d'accessibilité de l'offre de formation sur Parcoursup, qui s'est notamment
                   traduite par la simplification et l’harmonisation des sigles des formations afin de correspondre aux
                   recherches des candidats et aux intitulés de formations qu’ils connaissent et utilisent. Cette carte, réalisée
                   en collaboration avec le Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (Labri), avec les données de
                   l’ONISEP est disponible dès aujourd’hui (6 février 2019) sur le site Parcoursup.fr :
                   https://carte.parcoursup.fr/ »

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                   Actu | CPGE
                   «Grand lycée ou proximité? Le match des prépas», LE FIGARO, publié le 13/02/2019.
                   https://etudiant.lefigaro.fr/article/grand-lycee-ou-proximite-le-match-des-prepas_4cf64f90-2f7c-11e9-a4bc-
                   c0ff9be8eca7/

                   « Parmi les CPGE les plus cotées, on peut citer les lycées Louis-Le-Grand, Henri IV, Fénelon ou encore
                   Sainte-Geneviève. «Tous bénéficient d’abord de l’aura parisienne […] Ensuite, la réputation d’un grand
                   lycée est liée à la sévérité de sa sélection. C’est une sorte de cercle vicieux, car la sélectivité entretient la
                   réputation et l’attractivité. Et la réputation et l’attractivité entretiennent la sélectivité».
                   Ce tri drastique fait que, chaque année, un très grand nombre d’élèves de «grands lycées parisiens»
                   intègrent les plus grandes écoles. Par exemple, tout en haut du palmarès, des lycées tels que Sainte-
                   Geneviève ou Louis-Le-Grand remplissent généralement la moitié des 400 places du concours
                   Polytechnique. La proportion est encore plus significative dans les filières littéraires des lycées Henri-IV et
                   Fénelon qui s’accaparent près des trois quarts des places aux concours de l’ENS (Ecole normale
                   supérieure). «Le système est ainsi fait que tous les établissements ne sont pas à égalité en termes de
                   réussite aux concours, poursuit Joanna Katzinka. Mais il est important d’insister sur la réussite de très
                   bons lycées de province, qui parviennent aussi à intégrer des élèves dans des grandes écoles.»
                   C’est dans la filière littéraire que le match Paris-province est le plus déséquilibré. En revanche, dans les
                   filières scientifiques ou commerciales, des établissements comme le lycée Kléber à Strasbourg ou le lycée
                   Fermat à Toulouse affichent de très bons résultats. «La réputation d’un lycée ne fait pas tout […] Les
                   programmes sont nationaux et les professeurs sont tous doctorants et agrégés, quel que soit
                   l’établissement. D’ailleurs, un très bon professeur est celui qui parvient à faire entrer un élève moyen
                   dans une grande école, plutôt que celui qui fait de même avec des élèves déjà excellents.»
Revue de Presse

                    «Selon le type de prépa, l’élève ne sera pas confronté à la même compétitivité ou à la même solidarité,
                   prévient Sylvie Balleux. Psychologiquement, cela conditionne toute son adaptation. Il doit se poser la
                   question de savoir s’il se sent plus stimulé en étant même bon dernier dans une très bonne classe ou s’il a
                   besoin d’être le meilleur dans une classe de niveau moindre».
                   Si les lycées de province présentent un taux de réussite au concours moins flamboyant, ils ont l’avantage
                   de proposer un accompagnement pédagogique plus personnel, grâce notamment à des effectifs beaucoup
                   plus réduits (25 élèves en moyenne contre près de 50 en grands lycées).»

                   «Classement des meilleures prépas aux grandes écoles de commerce 2019», LE
                   FIGARO, publié le 05/02/2019.
                   https://etudiant.lefigaro.fr/article/classement-prepa-hec-ece-ecs-ect_a47f7d8c-296d-11e9-b1d8-bbed1585efaf/

                   « Dans quelle prépa a-t-on le plus de chance d’entrer à HEC, indétrônable numéro 1 du classement du
                   Figaro? Nous publions ici les résultats des meilleures classes préparatoires pour 2018: la voie réservée
                   aux bacheliers économique et social (ECE), celle pour les bacheliers scientifiques (ECS), et enfin ECT,
                   moins connue, destinée aux bacheliers technologiques (STMG). Chaque école de commerce réserve des
                   quotas pour chacune de ces voies.
                   En France (il existe des prépas à l’étranger), en 2018, le lycée Henri-IV à Paris, Sainte-Geneviève
                   (Ginette) à Versailles et Ipésup-Prépacom, dont nous avons réuni ici les deux marques, à Paris également,
                   trustent les trois premières places pour la filière scientifique (ECS). Quant à la filière ECE, c’est Danielou à
                   Rueil-Malmaison, Henri-IV à nouveau et Saint-Louis-de-Gonzague (Franklin), toujours à Paris, qui en
                   composent le podium.
                   Ce qui surprend de prime abord, c’est la prépondérance des lycées de la région parisienne. Ainsi en prépa
                   ECS et ECE, seuls une poignée d’établissements […] sauvent l’honneur de la province. Une situation
                   exacerbée par le système d’admission national mis en place depuis 2009, qui facilite la candidature de
                   lycéens venus de toute la France et de l’étranger. Car contrairement aux universités, les prépas peuvent
                   choisir librement leurs élèves sur le site Parcoursup, sans donner de priorité à ceux de leur académie.
                   Autre constat, la domination des établissements privés. Nettement plus rares dans les prépas
                   scientifiques, ils occupent largement le terrain dans les prépas commerciales. En voie ECE, seuls trois
                   établissements sur dix sont des lycées publics. Les établissements privés qui se retrouvent dans le top 5
                   s’appellent Sainte-Geneviève (Ginette) à Versailles, Danielou à Rueil-Malmaison, Saint Louis de Gonzague
                   (Franklin) à Paris, Sainte-Marie à Lyon, et Notre-Dame du Grandchamp à Versailles.»

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                                                                                                            Secrétariat : +33 1 53 69 31 06

                   Actu | CPGE (suite)
                   «80% des élèves de l’X issus de 10 lycées : le recrutement polarisé des écoles
                   d’ingénieurs», LE MONDE, publié le 10/02/2019.
                   https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/10/80-des-eleves-de-l-x-issus-de-10-lycees-le-recrutement-polarise-
                   des-ecoles-d-ingenieurs_5421655_4401467.html

                   « Qui sont les admis des toutes meilleures écoles d’ingénieurs ? En 2018, les 415 reçus à Polytechnique
                   étaient, en écrasante majorité, des hommes (78 %), bacheliers S, titulaires à 92 % d’une mention « très
                   bien » au bac, et à 95 % issus de prépa. Et pas n’importe lesquelles : essentiellement des classes «
                   étoilées » – réservées aux meilleurs, présentes dans une poignée de lycées, en particulier Sainte-
                   Geneviève (Versailles), Louis-le-Grand (Paris) ou Stanislas (Paris). Ces trois lycées à eux seuls
                   remplissent plus de la moitié de la promotion de l’école de Palaiseau (Essonne).
                   Au total, seulement 10 lycées ont constitué plus de 80% de la promotion entrée à Polytechnique en
                   septembre 2018, via les concours prépa. Alors qu’il existe plus d’une centaine de lycées proposant, en
                   France, des classes préparatoires scientifiques, comme le montre ce tableau réalisé à partir de données
                   issues des établissements et du magazine L’Etudiant. Et que les concours sont nationaux.
                   Les écoles d’ingénieurs les plus cotées recrutent dans une poignée de prépas, lesquelles accueillent une
                   majorité d’élèves de catégories sociales favorisées : le tableau est dressé.
                   Mais si Polytechnique accentue ce phénomène, cette observation est valable dans l’ensemble des écoles
                   d’ingénieurs. Aujourd’hui, ces études sont l’apanage des classes aisées, avec une majorité d’enfants de
                   cadres et professions intellectuelles supérieures (54 % en 2017 contre 13 % dans la population française).
Revue de Presse

                   Seules les formations d’ingénieurs au sein des universités sont plus mélangées.
                   Le taux d’élèves aidés par le Crous – un indicateur d’ouverture sociale – reste moins élevé qu’ailleurs :
                   seulement un quart à un tiers des étudiants sont éligibles à ces aides, contre 38 % dans l’ensemble de
                   l’enseignement supérieur. « Les écoles arrivent en bout de chaîne, leur vivier est déjà restreint par le
                   système scolaire, qui agit comme un filtre progressif », analyse la sociologue Marianne Blanchard.
                   Ce manque de diversité vaut aussi en matière de féminisation, encore faible, en dépit de diverses actions
                   menées avec l’appui d’associations. Présentes à hauteur de 40 % en S, les filles ne sont plus que 28 %
                   dans les écoles d’ingénieurs, en particulier dans les filières informatique et numérique (16 %). Elles sont
                   en revanche plus nombreuses dans les écoles d’ingénieurs dans les domaines de la chimie ou de
                   l’agriculture. Un choix d’orientation fondé sur des représentations très ancrées, « liées aussi à une
                   certaine méconnaissance des métiers », regrette Laurent Champaney, directeur des Arts et métiers
                   ParisTech et président de la commission Amont de la Conférence des grandes écoles.
                   Peu à peu, les écoles d’ingénieurs font des efforts pour accueillir une pluralité de profils, en particulier
                   depuis le milieu des années 2000. Une demande des pouvoirs publics et des industries : « Pour innover,
                   on a besoin de diversité ! Si au moment de fabriquer une voiture tous les ingénieurs pensent pareil, ce
                   n’est pas intéressant », résume Alice Carpentier, responsable du pôle diversité et réussite de l’X.
                   Si Polytechnique, CentraleSupélec, Ponts ParisTech ou encore Mines ParisTech recrutent presque
                   exclusivement après une classe préparatoire aux grandes écoles, davantage d’écoles sont accessibles
                   après le bac en prépa intégrée. La plupart recourent à des concours communs (Puissance Alpha, Avenir,
                   Geipi Polytech), d’autres, comme les INSA, optent pour une sélection sur dossier et entretien. Elle est
                   drastique : 17 800 candidats pour 1 200 places.
                   Par ailleurs, de plus en plus d’écoles « se sont ouvertes aux bacheliers technologiques ou professionnels,
                   issus de milieux moins favorisés, avec de belles réussites », se félicite Laurent Champaney. Un peu plus
                   nombreux dans les écoles privées, ces profils restent toutefois minoritaires – moins de 10 %. Par le biais
                   des « admissions parallèles », la totalité des formations est aussi accessible aux titulaires d’un bac + 2.
                   Encore timide dans les plus prestigieuses – en 2018, seulement 23 des 420 intégrés à l’X sortent de
                   l’université, souvent après un master –, cette voie procure entre 10 % et 90 % des effectifs dans nombre
                   d’établissements. […] »

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                   Actu | Études de santé
                   «Avec la réforme de l'accès aux études de santé, l'admission en études de kiné
                   repensée», EDUCPROS, publié le 22/02/2019.
                   https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/l-admission-dans-les-etudes-de-kine-repensee-dans-le-cadre-de-la-
                   reforme-sante.html

                   « La suppression de la Paces (Première année commune aux études de santé) à la rentrée 2020 ne sera
                   pas sans conséquences pour les candidats à la kiné, puisqu'elle reste le principal vivier de recrutement des
                   IFMK (instituts de formation en masso-kinésithérapie). Selon nos informations, l’admission dans ce cursus
                   sera bien repensé dans le cadre de la très attendue réforme du premier cycle des études de santé, qui
                   vise, notamment, à diversifier le profil des médecins, pharmaciens, sages-femmes et chirurgiens-
                   dentistes.
                   En outre, l’une des voies d’accès aux études paramédicales de kiné sera sans doute commune aux
                   formations médicales. Les accès après une première année de biologie ou de Staps (Sciences et
                   techniques des activités physiques et sportives) pourraient, quant à eux, rester ouverts.
                   Ces modifications concerneront les textes réglementaires régissant l’entrée dans ce cursus, et non les
                   textes de loi portant sur l’admission dans les études médicales. Ce qui explique l’absence de la kiné dans
                   le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé.
                   La kiné ne devrait pas être assimilée à une profession médicale, en dépit de la probable mise en place
                   d’une voie d’accès commune, que l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes souhaiterait unique, et malgré
                   le souhait formulé par une partie des praticiens.
Revue de Presse

                   Depuis l’annonce, par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, en septembre 2018, de la
                   suppression de la PACES, une grande partie de la kinésithérapie française était dans le flou le plus total.
                   Tant et si bien qu'en octobre 2018, l’Ordre, les syndicats des étudiants et des instituts de formation
                   avaient demandé officiellement dans un courrier adressé aux ministères de la Santé et de l’Enseignement
                   supérieur, l’intégration de la kiné dans la réforme de l’accès aux études de santé. […]»

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                   Actu | DUT, licences pro, bachelors
                   «Le DUT en trois ans en attente d'un feu vert ministériel», EDUCPROS, publié le
                   15/02/2019.
                   https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/bientot-un-dut-en-trois-ans.html

                   « C’est le souhait des directeurs d’IUT (Institut universitaire de technologie) : obtenir une année de plus.
                   Le but ? Proposer une offre de formations plus vaste, qui s’adresse aussi bien à des bacheliers issus des
                   filières technologiques que générales.
                   "Le premier objectif est de favoriser la réussite en DUT, notamment pour les bacs technologiques, en
                   accueillant une plus grande diversité d’étudiants, avec une plus grande souplesse sur les trois années",
                   précise François Germinet, président de l'université de Cergy-Pontoise et de la commission formation et
                   insertion professionnelle de la CPU (Conférence des présidents d'université), coauteur de ce rapport avec
                   Rodolphe Dalle, président de l'Adiut (Association des directeurs d'IUT). […]
                   L'allongement du DUT à trois ans fait suite à plusieurs constats, mentionnés dans le rapport remis à la
                   ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, le 31 janvier 2019 : le niveau
                   d’insertion à bac + 2 recule, et 90 % des étudiants en DUT ont un niveau master. Si, à l'origine, ces
                   formations courtes et professionnalisantes sont prévues pour une insertion professionnelle rapide, elles
                   sont en réalité un tremplin pour la poursuite d’études.
                   Ce "nouveau" DUT permettrait d’obtenir le grade de licence, et d’aligner ainsi les formations sur le
                   processus de Bologne (licence, master, doctorat). "Le DUT porte un diplôme professionnalisant à caractère
                   national au niveau licence. Il y a une volonté de répondre aux aspirations et à la mission d’insertion. À ce
                   niveau, nous arriverons à convaincre les jeunes d’embrasser ces carrières", note Laurent Gadessaud. Si la
Revue de Presse

                   mesure est déployée, les étudiants auraient ainsi six semestres pour affiner leur choix. […]
                   Enfin, à travers un DUT plus long, il y a aussi la volonté de concurrencer le Bachelor en trois ans, qui, ces
                   dernières années, attirent toujours plus d'étudiants. "Les Bachelor viennent très clairement concurrencer
                   les DUT actuellement, et une filière technologique en trois ans permettrait de mieux se défendre !" augure
                   François Germinet.»

                   «IUT, licences pro, bachelors : changements en perspective», LE MONDE, publié le
                   07/02/2019.
                   https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/07/iut-licences-pro-bachelors-des-changements-en-
                   perspective_5420597_4401467.html

                   « Surchargé et détourné de ses fonctions initiales, l’enseignement supérieur court et professionnalisant –
                   en particulier les instituts universitaires de technologie (IUT) et les licences professionnelles – est à un
                   tournant. Le diagnostic a été posé : au lieu d’être avant tout des tremplins vers l’emploi, ces filières sont
                   devenues des tremplins vers les études longues – tandis que les bacheliers généraux sont de plus en plus
                   nombreux à s’y intéresser. […]
                   Ce nouveau DUT qui délivrera un diplôme bac +3 (« grade de licence ») sera « plus adapté à
                   l’individualisation des parcours », souligne Rodolphe Dalle, l’autre rapporteur, président de l’Assemblée
                   des directeurs d’IUT (Adiut). Le réseau attend désormais les décisions du ministère avant de s’atteler à la
                   lourde tâche de refonte de tous les programmes. […]
                   Autre sujet brûlant dans ce paysage : le bachelor. Les établissements de la Conférence des grandes écoles
                   (CGE) réclament l’attribution par l’Etat du « grade de licence » (un label d’état, garant d’une certaine
                   qualité) pour leurs programmes bachelor. A la manière du « grade de master » qu’elles ont obtenu pour
                   leurs diplômes bac + 5.
                   Les bachelors, cursus postbac en trois ou quatre ans, se sont énormément développés ces dernières
                   années dans les écoles de commerce et d’ingénieurs. Leurs diplômés peinent parfois à poursuivre leurs
                   études, en cycle master à l’université ou à l’étranger, faute de reconnaissance officielle de leur diplôme
                   dans le système public. Et les familles peuvent être désorientées par une offre privée foisonnante et peu
                   contrôlée. Ce dossier est porté par la CGE depuis plusieurs années, et le ministère de l’enseignement
                   supérieur semble désormais prêt à l’étudier. […]»

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                                                                                                            Enseignement Supérieur
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                   Actu | Bac 2021 et enseignement supérieur
                   «Réforme du baccalauréat : les établissements du supérieur se mettent                                                au
                   diapason», EDUCPROS, publié le 28/02/2019.
                   https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/reforme-baccalaureat-etablissements-superieur-mettent-diapason.html

                   « Fidèles à l'esprit de la réforme, les établissements du supérieur ne souhaitent pas recréer des filières en
                   imposant un choix précis de disciplines à suivre. "Nous avons signé une charte dans laquelle nous disions
                   que les formations du supérieur, à travers les représentants de la CGE, s’engageaient à respecter les
                   principes de la réforme du baccalauréat : les choix des élèves au lycée ne doivent pas être déterminants
                   pour la suite de leur cursus", déclare Laurent Champaney, directeur général de l’École des arts et métiers,
                   vice-président la CGE (Conférence des grandes écoles) et président de la commission Amont.
                   En pratique, les établissements réfléchissent tout de même aux consignes à donner pour rester cohérents
                   avec le contenu de leur formation et les attentes des professionnels. "Comme le tronc commun est très
                   tourné vers les humanités, nous proposons aux élèves de seconde de choisir trois enseignements de
                   spécialités scientifiques : mathématiques, physique-chimie et une autre discipline, telle que SVT,
                   numérique et sciences informatiques ou sciences de l’ingénieur", précise Mickaël Prost, président de l’UPS
                   (Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques).
                   Par ailleurs, les écoles d’ingénieurs amorcent une réflexion sur l’évolution nécessaire de leurs concours
                   d’entrée. Objectif ? Trouver la meilleure formule pour intégrer des profils diversifiés, tout en sélectionnant
                   des candidats capables de suivre un cursus scientifique très poussé.
                   La traditionnelle épreuve de physique-chimie pourrait-elle subsister ? Rien n’est moins sûr. "Nous pouvons
Revue de Presse

                   imaginer une épreuve avec 10 questions de SVT, de physique et de numérique… Ou alors une épreuve de
                   mathématiques, une de logique, une d’expression-motivation et, éventuellement une d’anglais. Plusieurs
                   choix sont possibles", estime Frédéric Meunier, directeur général de l’Efrei.
                   Dans les écoles de commerce, la transition devrait être plus douce car le vivier de recrutement est plus
                   large. "Pendant nos concours, nous ne testons pas des connaissances particulières, mais la mobilisation
                   du cerveau à travers des épreuves de logique et de synthèse", pointe Thomas Lagathu, directeur du
                   concours Sésame. "L’enjeu de notre école est d'accueillir des jeunes avec un potentiel. Aujourd'hui, nous
                   ne recrutons pas sur un bac", ajoute Thierry Delecolle, de l’ISC.
                   Didier Wehrli, délégué général du concours Atout+3, voit même en la réforme du baccalauréat l’occasion
                   d’attirer des profils qui ne candidataient pas jusqu’à présent aux concours des écoles de commerce :
                   "Aujourd’hui, les élèves de L ou de STMG s’auto-censurent ; ils n’osent pas passer les concours. Grâce à
                   cette réforme, les épreuves sélectionneront les bacheliers quelle que soit leur filière."
                   La réforme du lycée nécessite également de mener une réflexion en profondeur sur le recrutement et la
                   constitution des classes préparatoires, notamment les prépas économiques. Actuellement, les élèves de S
                   qui rejoignaient une CPGE économique allaient en ECS (Économique et commerciale, option scientifique),
                   tandis que les ES intégraient une ECE (Économique et commerciale, option économique) et les STMG une
                   ECT (Économique et commerciale, option technologique). […]
                   L’absence de certaines spécialités dans plusieurs lycées ne semble pas non plus inquiéter le monde de
                   l'enseignement supérieur, et ce dans la mesure où les établissements devront s’adapter à des profils plus
                   atypiques qu’auparavant. D’autant que les spécialités qui pourraient être décisives pour rejoindre un
                   cursus spécifique (tels que les mathématiques ou la physique-chimie) devraient être présentes dans la
                   quasi-totalité des établissements. […] »

                  Revue de Presse                                       8/10                          AEFE-SORES / FB – 07/03/2019
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                                                                                                               Enseignement Supérieur
                                                                                                               Secrétariat : +33 1 53 69 31 06

                                 Actualités de l’Enseignement 1aire & 2aire
                   Actu | Bac 2021 et mathématiques
                   «Avec la réforme du lycée, le grand flou de la spécialité mathématiques», LE FIGARO,
                   publié le 08/02/2019.
                   https://etudiant.lefigaro.fr/article/avec-la-reforme-du-lycee-le-grand-flou-de-la-specialite-mathematiques_3bfae506-
                   2ac8-11e9-a5ea-1a5073519f6d/

                   « C’est l’un des gros chamboulements prévu par la réforme du lycée. En vigueur dès la rentrée prochaine
                   pour les élèves de première, celle-ci prévoit de remplacer les trois filières, S, ES, et S, par un tronc
                   commun à dominante littéraire, et de reléguer les mathématiques au rang de spécialité. Les élèves
                   pourront en choisir trois en première, puis deux en terminale. Cette mesure, censée favoriser une
                   formation «à la carte», suscite en ce moment une vague d’interrogations chez les professeurs, les élèves
                   et leurs parents.
                   Le niveau de difficulté de la future spécialité mathématiques devrait se rapprocher de l’actuelle filière S.
                   Une décision qui laisse certains enseignants circonspects. «Je crains que les élèves ne soient pas prêts,
                   explique Rémi Chautard, professeur de mathématiques en Seine-Saint-Denis. Pour ceux qui auraient
                   plutôt le «niveau ES» en maths, le programme sera plus dur et cela risque d’entraîner une autocensure, et
                   pour les plus scientifiques, le niveau va baisser. En un sens, tout le monde y perd son intérêt.» […]
                   Pour répondre aux inquiétudes grandissantes, le ministère de l’Éducation nationale fait bien valoir la
                   présence d’un «enseignement scientifique» dans le tronc commun, à raison de deux heures par semaine.
Revue de Presse

                   Mais la mesure peine à convaincre. «Cela me donne un peu l’impression d’une culture de comptoir, on
                   s’éloigne d’une véritable expertise pour faire davantage de l’histoire des sciences», confie encore Rémi
                   Chautard, pour qui cette matière s’apparenterait plutôt à de «fausses mathématiques». Alexis Torchet
                   explique que cet enseignement scientifique a pour but de «montrer que la science a une histoire, et
                   qu’elle n’est pas une opinion». Baptisé «humanités scientifiques et numériques», ce module avait suscité
                   l’indignation de professeurs de sciences, des maths à la physique-chimie en passant par les SVT. Le
                   gouvernement a donc changé son nom, et tente d’en renforcer l’aspect scientifique. Début janvier, le
                   ministère de l’Education nationale a publié une série de vidéos dans lesquels Jean-Michel Blanquer et le
                   député et mathématicien Cédric Villani expliquent la réforme. […] »

                   «Mathématiques : «Le niveau a dégringolé», assure Cédric Villani», LE PARISIEN,
                   publié le 28/02/2019.
                   http://www.leparisien.fr/societe/mathematiques-le-niveau-a-degringole-assure-cedric-villani-28-02-2019-8021766.php

                   « À qui s’adresse la toute nouvelle spécialité mathématiques au lycée ?
                   CÉDRIC VILLANI. Si vous voulez vous inscrire après le bac dans une filière avec un contenu mathématique
                   important, il conviendra bien sûr de choisir cette spécialité. Par exemple, pour devenir ingénieur, suivre
                   une formation en physique ou encore aller en fac de médecine. Ces programmes, plus relevés que les
                   précédents, sont faits pour ceux qui veulent approfondir le sujet. L’esprit de la réforme, c’est plus de
                   maths pour ceux qui en ont besoin…
                   Ne regrettez-vous pas que la discipline devienne facultative ?
                   Ceux qui ne choisiront pas la spécialité auront tout de même des mathématiques. Mais ce sera sous une
                   autre forme, dans le cadre de l’enseignement scientifique, qui, lui, fait partie du tronc commun. Il s’agira
                   davantage de culture mathématique. Dans une approche pluridisciplinaire, les élèves aborderont l’apport
                   de la discipline dans les sujets du quotidien. C’est une façon aussi de rendre les maths plus vivantes, plus
                   attractives. […]
                   Ce n’est que le début d’une série d’actions. Il y a également tout un travail à faire pour populariser la
                   discipline, en développant un écosystème fait de clubs, de concours, de laboratoires dans les lycées… La
                   formation des enseignants est un aussi un point clé. Les instituteurs viennent à 80 % de filières littéraires
                   et ne sont pas toujours à l’aise avec les mathématiques. Il faut pouvoir mieux les former, mais aussi les
                   épauler, les accompagner…»

                  Revue de Presse                                         9/10                           AEFE-SORES / FB – 07/03/2019
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                   Actu | Insertion professionnelle
                   «Les 5 secteurs qui recrutent le plus de jeunes diplômés en 2019», LE FIGARO,
                   publié le 27/02/2019.
                   https://etudiant.lefigaro.fr/article/les-5-secteurs-qui-recrutent-le-plus-de-jeunes-diplomes_fb081d34-3a7b-11e9-a26f-
                   cb390283d5c9/

                   « L’insertion des jeunes diplômés des grandes écoles a atteint son plus haut niveau depuis 2010. Selon
                   l’enquête 2018 de la Conférence des grandes écoles (CGE), 9 diplômés sur 10 sont employés moins de six
                   mois après avoir obtenu leur diplôme. Nouveau record: environ deux tiers d’entre eux ont même été
                   recrutés avant même d’être diplômés. Pour ceux qui sont passés par un contrat d’apprentissage pendant
                   leurs études, ce chiffre passe même à 89% dans le secteur de l’industrie mécanique. Dans son guide
                   2019, le Centre d’information et de documentation des jeunes (CIDJ) fait le point pour déterminer les cinq
                   secteurs qui recrutent le plus de jeunes.
                   1. L’informatique et le numérique
                   L’Apec prévoit entre 59 000 et 63 000 recrutements en 2019 dans les activités informatiques et
                   télécommunications, 1er secteur recruteur de cadres. Les jeunes diplômés et les jeunes cadres (1 à 5 ans
                   d’expérience) représentent 60 % des recrutements, soit respectivement 27 % et 33 % des opportunités
                   de recrutement. Les jeunes diplômés devraient bénéficier d’environ 17 000 embauches dans ce secteur.
Revue de Presse

                   2. L’ingénierie et la recherche & développement
                   Pour 2019, l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) prévoit entre 37 000 et 39 000 recrutements de
                   cadres en ingénierie et R&D. Si les entreprises recherchent des cadres plutôt expérimentés, 56 % des
                   opportunités de recrutement concernent les jeunes: 23 % de cadres débutants et 34 % de jeunes cadres
                   (1 à 5 ans d’expérience). Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes: les 30/34 ans
                   représentent 20 % des effectifs, classe d’âge la plus importante. Les secteurs proposant le plus
                   d’opportunités en R&D sont l’informatique et les télécommunications, le matériel de transport (dont
                   aéronautique et automobile), l’électronique et la mécanique-métallurgie.
                   3. L’industrie
                   Le palmarès de L’Usine nouvelle de janvier 2019 recense près de 174 000 emplois à pourvoir (contre 141
                   000 en 2018) dont 24 % destinés aux jeunes, soit + 41 000 recrutements. 45 % de ces recrutements
                   concernent des cadres et des ingénieurs. Les secteurs particulièrement porteurs sont les activités
                   informatiques, le conseil et les services aux entreprises industrielles.
                   4. L’industrie mécanique
                   Selon l’Apec, l’industrie mécanique prévoit entre 40 000 et 50 000 recrutements par an d’ici à 2020, dont
                   30 à 40 % de jeunes, à tous les niveaux, du CAP au diplôme d’ingénieur. Mais le secteur souffre d’un
                   manque de visibilité et de reconnaissance auprès du grand public. Ces difficultés s’expliqueraient par une
                   méconnaissance des secteurs industriels par les jeunes ingénieurs et les étudiants, facteur aggravé par les
                   situations géographiques des sites de production. De plus, dans les filières industrielles, les activités de
                   bureau d’études attirent davantage que celles de la production.
                   5. L’audit-conseil
                   Le secteur du conseil se porte bien et la tendance se confirme, malgré un turn-over important. Pour 2019,
                   les «Big Four» (Deloitte, KPMG, EY, PwC) prévoient 8.000 recrutements dont 4.550 de jeunes, soit plus de
                   la moitié.»

                  Revue de Presse                                        10/10                          AEFE-SORES / FB – 07/03/2019
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