Anti-âge, anti-lumière bleue, pro-océans : la nouvelle ère des crèmes solaires

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Anti-âge, anti-lumière bleue, pro-océans : la nouvelle ère des crèmes solaires
URL :http://www.lefigaro.fr/
                                PAYS :France
                                TYPE :Web Grand Public

26 juin 2021 - 05:30                                                                                     > Version en ligne

                Anti-âge, anti-lumière bleue, pro-océans : la
                nouvelle ère des crèmes solaires

                Sous le soleil, on garde plus que jamais son “safe-control” On dore lentement et
                sûrement sans griller son capital jeunesse ni polluer la planète. Les crèmes solaires
                sans risque selon l'UFC Que Choisir - Uriage
                Crème minérale SPF 50+ Bariésun, 11,50 € les 100 ml, Uriage. En vente sur
                www.uriage.f r.
                Les français et les produits solaires ? C'est un peu comme avec les masques et les
                vaccins… On sait que ça marche, mais on les porte mal ou on s'en méfie. Le dernier
                sondage mené par OpinionWay est éclairant. «Chez nous, il y a toujours un problème de
                protection solaire, constate Françoise Audebert, conseillère scientifique et réglementaire
                de la Febea (Fédération des entreprises de la beauté), qui a commandé l'étude. 79 %
                des personnes interrogées déclarent appliquer un écran lorsqu'elles s'exposent au soleil,
                mais, quand on creuse, 40 % les utilisent mal. Les plus réfractaires étant les hommes et
                les plus de 65 ans !»
                Pendant ce temps-là, les cancers cutanés flambent avec 11.000 cas de mélanomes
                supplémentaires chaque année en France (et 130.000 dans le monde). Rageant quand
                on sait que 90 % d'entre eux pourraient être évités grâce à une protection adaptée et
                une consommation raisonnée du soleil. Alors pourquoi tant de résistance ? «Comme
                souvent, notre comportement est très contradictoire, poursuit notre experte. 89 % des
                sondés reconnaissent l'efficacité des produits solaires, notamment pour éviter les coups
                de soleil et prévenir les cancers, mais, en même temps, les trois quarts pensent qu'ils
                sont mauvais pour la santé et toxiques pour l'environnement… tout en admettant que les
                marques font des efforts.»
                Sous l'astre sans désastre

                                                                                           Tous droits de reproduction réservés
Anti-âge, anti-lumière bleue, pro-océans : la nouvelle ère des crèmes solaires
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                Encore un dilemme racinien : risquer un mélanome, une hypothétique perturbation
                endocrinienne ou rester à l'ombre tout l'été ? Et si on se fiait simplement au bon sens ?
                Primo en évitant les comportements à risques comme les parties «crêpe» en plein
                cagnard et en privilégiant les gestes barrières : vêtements, chapeau, lunettes, parasol…
                Secundo, dès qu'on doit s'exposer, en se tartinant généreusement toutes les deux
                heures, des oreilles aux orteils, et après chaque baignade. «En matière de cosmétiques,
                la réglementation européenne est la plus sévère au monde», rappelle Françoise
                Audebert.
                Tous les filtres chimiques autorisés ont été réévalués récemment par le comité
                scientifique européen et tous ont réussi l'examen… Y compris les plus controversés
                comme l'octocrylène ou l'oxybenzone. Pour l'homosalate, on attend les résultats
                incessamment. Certes, observeront certaines, mais un produit solaire ne contient pas
                que des filtres. On y trouve aussi des conservateurs, parfois des silicones… Plaidoirie
                de la défense : «Toujours calculer le rapport bénéfice/risque. Non seulement, on n'utilise
                les solaires que deux ou trois mois par an, mais il faut savoir que, dans les cosmétiques,
                la dose de chaque ingrédient utilisé est cent fois plus faible que celle qui ne provoque
                pas de danger dans les tests», rappelle Françoise Audebert. Dont acte.
                Nouvelle génération
                L'écran n'est efficace que si on s'en sert. Pour nous encourager, tous nous font les yeux
                doux avec des textures de plus en plus performantes, agréables, légères, invisibles, à
                toucher sec, résistantes à l'eau, au sable et à la transpiration, faciles à appliquer, à
                transporter, avec des indices de protection simplifiés (15, 30 ou 50+), des huiles ou des
                eaux haute sécurité, des parfums enchanteurs… Difficile aujourd'hui de ne pas trouver
                son bonheur. À tous les prix. Tant mieux, mais quid des coraux, des fonds marins et des
                rivières ? En fait, personne ne sait vraiment quel est l'impact des produits solaires sur
                eux.
                À l'heure actuelle, les données scientifiques sur le sujet sont incomplètes et
                contradictoires, mais, par principe de précaution, de plus en plus de marques ont
                commencé à «nettoyer» leurs formules, à les rendre plus biodégradables, à supprimer
                certains filtres suspects ou à les diminuer, à privilégier les tubes recyclables… La
                mention ocean friendly est devenue l'argument marketing dernier cri. On ne va pas
                chipoter ! C'était sans compter sur une nouvelle diablesse venue du ciel.
                Le blues de la lumière bleue
                «Tout est parti des études sur l'œil et la dégénérescence maculaire, explique Xavier
                Ormancey, directeur Recherche et Développement de Pierre Fabre
                Dermo-Cosmétique. On s'est aperçu que 25 % des effets délétères du soleil provenaient
                de la lumière bleue à haute énergie visible (HEV). Elle est moins énergétique que les
                autres UV mais pénètre plus profondément dans la peau, jusqu'à l'hypoderme,
                endommageant au passage l'ADN et les protéines de structure.» Surtout, elle sévit tout
                le temps. Idem pour le rayonnement des écrans ? Moins, heureusement. Il faudrait
                passer trois mois sur son smartphone non-stop pour recevoir l''équivalent de la lumière
                bleue émise pendant une heure par le soleil.

                                                                                           Tous droits de reproduction réservés
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                       > Version en ligne

                Certaines marques cosmétiques ont cette lumière bleue en ligne de mire, mais, jusqu'à
                présent, aucun filtre n'était capable d'en empêcher la pénétration. On la neutralise avec
                des antioxydants. Mieux que rien, mais pas optimal. Créer un nouveau filtre safe,
                efficace contre la lumière bleue HEV et le faire enregistrer par la Commission
                européenne ? La croix et la bannière tant les exigences réglementaires sont énormes.
                Ce n'est pas un hasard si on ne compte qu'un seul nouveau filtre en vingt ans. En 2021,
                l'audace vient d' Avène, fleuron des laboratoires Pierre Fabre . Avec son TriAsorB, la
                marque inaugure une nouvelle ère de la photo protection puisque cette nouvelle
                molécule organique dispersée dans la formule de la crème solaire Intense Protect 50+
                protège aussi de la lumière bleue HEV et offre une protection à large spectre inédite à
                ce jour. «Et trente études toxicologiques ont prouvé son innocuité et sa non-toxicité sur
                trois espèces-clés de la biodiversité marine», ajoute Xavier Ormancey.
                Vade-mecum du "sun, safe and healthy"
                Cet été, on peut donc partir tranquille avec des écrans qui allient efficacité, innocuité et
                respect des écosystèmes aquatiques… Avène, Caudalie, Clarins, Esthederm, La
                Roche-Posay, Lancaster, Nuxe, Vichy, Sisley… Tous vos copains de vacances sont
                encore fidèles au poste cette année, mais on peut faire de nouvelles rencontres ou avoir
                des priorités.
                ● Bronzer sans taches. Après les rides, c'est l'autre grande obsession des labos.
                Masque de grossesse ou tache brune ? La gamme Photoderm de Bioderma a réponse à
                tout. Sun Pigment Control SPF 50+ d'Eucerin prévient et réduit l'hyperpigmentation,
                même sur la plage.
                ● Réduire son empreinte carbone. Chez La Roche-Posay, Biotherm ou Vichy, les laits
                solaires ont désormais des tubes écoconçus plus généreux, qui contiennent 45 % de
                plastique en moins.
                ● Éviter les filtres chimiques. Avec la ligne solaire Patyka certifiée bio ou HoliSun
                d'Holidermie. Non seulement, elles ne contiennent que des filtres minéraux, mais n'ont
                rien à envier aux autres pour la sensorialité.
                ● Rester jeune. C'est en terrasse à l'heure du déjeuner, en jardinant, derrière la vitre de
                votre voiture, au golf… que la peau risque de vieillir le plus. En fait, quand vous y pensez
                le moins. Dès les beaux jours, il suffit de mettre son visage, son décolleté et ses mains à
                l'abri derrière un «écran de ville» comme UV-Age Daily Capital Soleil de Vichy. Les
                peaux sensibles peuvent s'ensoleiller en toute sécurité avec la Crème Teintée claire ou
                dorée d'Uriage.
                ● Faire du sport. À vous les formats pocket et les brumes à toucher sec qui résistent à la
                transpiration comme le Spray Fondant SPF 50 Visage et Corps de Nuxe ou un soin de la
                nouvelle gamme Bergasol Noreva. Avec le Stick Solaire Transparent 50+ Shiseido, on
                plonge partout sans aucune arrière-pensée.
                ● Bronzer tout de suite. Plus on brûle les étapes, plus la peau s'abîme et moins la
                couleur tient. La meilleure solution reste d'arriver en vacances autobronzée.

                                                                                             Tous droits de reproduction réservés
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                Spray solaire Sensitive SPF 50+, 11,90 € le flacon de 200 ml, Nivea Sun. En vente en
                grandes surfaces.
                Les français et les produits solaires ? C'est un peu comme avec les masques et les
                vaccins… On sait que ça marche, mais on les porte mal ou on s'en méfie. Le dernier
                sondage mené par OpinionWay est éclairant. «Chez nous, il y a toujours un problème de
                protection solaire, constate Françoise Audebert, conseillère scientifique et réglementaire
                de la Febea (Fédération des entreprises de la beauté), qui a commandé l'étude. 79 %
                des personnes interrogées déclarent appliquer un écran lorsqu'elles s'exposent au soleil,
                mais, quand on creuse, 40 % les utilisent mal. Les plus réfractaires étant les hommes et
                les plus de 65 ans !»
                Pendant ce temps-là, les cancers cutanés flambent avec 11.000 cas de mélanomes
                supplémentaires chaque année en France (et 130.000 dans le monde). Rageant quand
                on sait que 90 % d'entre eux pourraient être évités grâce à une protection adaptée et
                une consommation raisonnée du soleil. Alors pourquoi tant de résistance ? «Comme
                souvent, notre comportement est très contradictoire, poursuit notre experte. 89 % des
                sondés reconnaissent l'efficacité des produits solaires, notamment pour éviter les coups
                de soleil et prévenir les cancers, mais, en même temps, les trois quarts pensent qu'ils
                sont mauvais pour la santé et toxiques pour l'environnement… tout en admettant que les
                marques font des efforts.»
                Sous l'astre sans désastre
                Encore un dilemme racinien : risquer un mélanome, une hypothétique perturbation
                endocrinienne ou rester à l'ombre tout l'été ? Et si on se fiait simplement au bon sens ?
                Primo en évitant les comportements à risques comme les parties «crêpe» en plein
                cagnard et en privilégiant les gestes barrières : vêtements, chapeau, lunettes, parasol…
                Secundo, dès qu'on doit s'exposer, en se tartinant généreusement toutes les deux
                heures, des oreilles aux orteils, et après chaque baignade. «En matière de cosmétiques,
                la réglementation européenne est la plus sévère au monde», rappelle Françoise
                Audebert.
                Tous les filtres chimiques autorisés ont été réévalués récemment par le comité
                scientifique européen et tous ont réussi l'examen… Y compris les plus controversés
                comme l'octocrylène ou l'oxybenzone. Pour l'homosalate, on attend les résultats
                incessamment. Certes, observeront certaines, mais un produit solaire ne contient pas
                que des filtres. On y trouve aussi des conservateurs, parfois des silicones… Plaidoirie
                de la défense : «Toujours calculer le rapport bénéfice/risque. Non seulement, on n'utilise
                les solaires que deux ou trois mois par an, mais il faut savoir que, dans les cosmétiques,
                la dose de chaque ingrédient utilisé est cent fois plus faible que celle qui ne provoque
                pas de danger dans les tests», rappelle Françoise Audebert. Dont acte.
                Nouvelle génération
                L'écran n'est efficace que si on s'en sert. Pour nous encourager, tous nous font les yeux
                doux avec des textures de plus en plus performantes, agréables, légères, invisibles, à
                toucher sec, résistantes à l'eau, au sable et à la transpiration, faciles à appliquer, à

                                                                                           Tous droits de reproduction réservés
URL :http://www.lefigaro.fr/
                                 PAYS :France
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                       > Version en ligne

                transporter, avec des indices de protection simplifiés (15, 30 ou 50+), des huiles ou des
                eaux haute sécurité, des parfums enchanteurs… Difficile aujourd'hui de ne pas trouver
                son bonheur. À tous les prix. Tant mieux, mais quid des coraux, des fonds marins et des
                rivières ? En fait, personne ne sait vraiment quel est l'impact des produits solaires sur
                eux.
                À l'heure actuelle, les données scientifiques sur le sujet sont incomplètes et
                contradictoires, mais, par principe de précaution, de plus en plus de marques ont
                commencé à «nettoyer» leurs formules, à les rendre plus biodégradables, à supprimer
                certains filtres suspects ou à les diminuer, à privilégier les tubes recyclables… La
                mention ocean friendly est devenue l'argument marketing dernier cri. On ne va pas
                chipoter ! C'était sans compter sur une nouvelle diablesse venue du ciel.
                Le blues de la lumière bleue
                «Tout est parti des études sur l'œil et la dégénérescence maculaire, explique Xavier
                Ormancey, directeur Recherche et Développement de Pierre Fabre
                Dermo-Cosmétique. On s'est aperçu que 25 % des effets délétères du soleil provenaient
                de la lumière bleue à haute énergie visible (HEV). Elle est moins énergétique que les
                autres UV mais pénètre plus profondément dans la peau, jusqu'à l'hypoderme,
                endommageant au passage l'ADN et les protéines de structure.» Surtout, elle sévit tout
                le temps. Idem pour le rayonnement des écrans ? Moins, heureusement. Il faudrait
                passer trois mois sur son smartphone non-stop pour recevoir l''équivalent de la lumière
                bleue émise pendant une heure par le soleil.
                Certaines marques cosmétiques ont cette lumière bleue en ligne de mire, mais, jusqu'à
                présent, aucun filtre n'était capable d'en empêcher la pénétration. On la neutralise avec
                des antioxydants. Mieux que rien, mais pas optimal. Créer un nouveau filtre safe,
                efficace contre la lumière bleue HEV et le faire enregistrer par la Commission
                européenne ? La croix et la bannière tant les exigences réglementaires sont énormes.
                Ce n'est pas un hasard si on ne compte qu'un seul nouveau filtre en vingt ans. En 2021,
                l'audace vient d' Avène, fleuron des laboratoires Pierre Fabre . Avec son TriAsorB, la
                marque inaugure une nouvelle ère de la photo protection puisque cette nouvelle
                molécule organique dispersée dans la formule de la crème solaire Intense Protect 50+
                protège aussi de la lumière bleue HEV et offre une protection à large spectre inédite à
                ce jour. «Et trente études toxicologiques ont prouvé son innocuité et sa non-toxicité sur
                trois espèces-clés de la biodiversité marine», ajoute Xavier Ormancey.
                Vade-mecum du "sun, safe and healthy"
                Cet été, on peut donc partir tranquille avec des écrans qui allient efficacité, innocuité et
                respect des écosystèmes aquatiques… Avène, Caudalie, Clarins, Esthederm, La
                Roche-Posay, Lancaster, Nuxe, Vichy, Sisley… Tous vos copains de vacances sont
                encore fidèles au poste cette année, mais on peut faire de nouvelles rencontres ou avoir
                des priorités.
                ● Bronzer sans taches. Après les rides, c'est l'autre grande obsession des labos.
                Masque de grossesse ou tache brune ? La gamme Photoderm de Bioderma a réponse à

                                                                                             Tous droits de reproduction réservés
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                       > Version en ligne

                tout. Sun Pigment Control SPF 50+ d'Eucerin prévient et réduit l'hyperpigmentation,
                même sur la plage.
                ● Réduire son empreinte carbone. Chez La Roche-Posay, Biotherm ou Vichy, les laits
                solaires ont désormais des tubes écoconçus plus généreux, qui contiennent 45 % de
                plastique en moins.
                ● Éviter les filtres chimiques. Avec la ligne solaire Patyka certifiée bio ou HoliSun
                d'Holidermie. Non seulement, elles ne contiennent que des filtres minéraux, mais n'ont
                rien à envier aux autres pour la sensorialité.
                ● Rester jeune. C'est en terrasse à l'heure du déjeuner, en jardinant, derrière la vitre de
                votre voiture, au golf… que la peau risque de vieillir le plus. En fait, quand vous y pensez
                le moins. Dès les beaux jours, il suffit de mettre son visage, son décolleté et ses mains à
                l'abri derrière un «écran de ville» comme UV-Age Daily Capital Soleil de Vichy. Les
                peaux sensibles peuvent s'ensoleiller en toute sécurité avec la Crème Teintée claire ou
                dorée d'Uriage.
                ● Faire du sport. À vous les formats pocket et les brumes à toucher sec qui résistent à la
                transpiration comme le Spray Fondant SPF 50 Visage et Corps de Nuxe ou un soin de la
                nouvelle gamme Bergasol Noreva. Avec le Stick Solaire Transparent 50+ Shiseido, on
                plonge partout sans aucune arrière-pensée.
                ● Bronzer tout de suite. Plus on brûle les étapes, plus la peau s'abîme et moins la
                couleur tient. La meilleure solution reste d'arriver en vacances autobronzée.
                Lait en Spray «Peau parfaite» protection SPF 50+, protège et réhydrate la peau, 12,45 €
                le flacon de 150 ml, Yves Rocher. En vente en boutiques et sur www.yves-rocher.fr
                Les français et les produits solaires ? C'est un peu comme avec les masques et les
                vaccins… On sait que ça marche, mais on les porte mal ou on s'en méfie. Le dernier
                sondage mené par OpinionWay est éclairant. «Chez nous, il y a toujours un problème de
                protection solaire, constate Françoise Audebert, conseillère scientifique et réglementaire
                de la Febea (Fédération des entreprises de la beauté), qui a commandé l'étude. 79 %
                des personnes interrogées déclarent appliquer un écran lorsqu'elles s'exposent au soleil,
                mais, quand on creuse, 40 % les utilisent mal. Les plus réfractaires étant les hommes et
                les plus de 65 ans !»
                Pendant ce temps-là, les cancers cutanés flambent avec 11.000 cas de mélanomes
                supplémentaires chaque année en France (et 130.000 dans le monde). Rageant quand
                on sait que 90 % d'entre eux pourraient être évités grâce à une protection adaptée et
                une consommation raisonnée du soleil. Alors pourquoi tant de résistance ? «Comme
                souvent, notre comportement est très contradictoire, poursuit notre experte. 89 % des
                sondés reconnaissent l'efficacité des produits solaires, notamment pour éviter les coups
                de soleil et prévenir les cancers, mais, en même temps, les trois quarts pensent qu'ils
                sont mauvais pour la santé et toxiques pour l'environnement… tout en admettant que les
                marques font des efforts.»
                Sous l'astre sans désastre

                                                                                             Tous droits de reproduction réservés
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                     > Version en ligne

                Encore un dilemme racinien : risquer un mélanome, une hypothétique perturbation
                endocrinienne ou rester à l'ombre tout l'été ? Et si on se fiait simplement au bon sens ?
                Primo en évitant les comportements à risques comme les parties «crêpe» en plein
                cagnard et en privilégiant les gestes barrières : vêtements, chapeau, lunettes, parasol…
                Secundo, dès qu'on doit s'exposer, en se tartinant généreusement toutes les deux
                heures, des oreilles aux orteils, et après chaque baignade. «En matière de cosmétiques,
                la réglementation européenne est la plus sévère au monde», rappelle Françoise
                Audebert.
                Tous les filtres chimiques autorisés ont été réévalués récemment par le comité
                scientifique européen et tous ont réussi l'examen… Y compris les plus controversés
                comme l'octocrylène ou l'oxybenzone. Pour l'homosalate, on attend les résultats
                incessamment. Certes, observeront certaines, mais un produit solaire ne contient pas
                que des filtres. On y trouve aussi des conservateurs, parfois des silicones… Plaidoirie
                de la défense : «Toujours calculer le rapport bénéfice/risque. Non seulement, on n'utilise
                les solaires que deux ou trois mois par an, mais il faut savoir que, dans les cosmétiques,
                la dose de chaque ingrédient utilisé est cent fois plus faible que celle qui ne provoque
                pas de danger dans les tests», rappelle Françoise Audebert. Dont acte.
                Nouvelle génération
                L'écran n'est efficace que si on s'en sert. Pour nous encourager, tous nous font les yeux
                doux avec des textures de plus en plus performantes, agréables, légères, invisibles, à
                toucher sec, résistantes à l'eau, au sable et à la transpiration, faciles à appliquer, à
                transporter, avec des indices de protection simplifiés (15, 30 ou 50+), des huiles ou des
                eaux haute sécurité, des parfums enchanteurs… Difficile aujourd'hui de ne pas trouver
                son bonheur. À tous les prix. Tant mieux, mais quid des coraux, des fonds marins et des
                rivières ? En fait, personne ne sait vraiment quel est l'impact des produits solaires sur
                eux.
                À l'heure actuelle, les données scientifiques sur le sujet sont incomplètes et
                contradictoires, mais, par principe de précaution, de plus en plus de marques ont
                commencé à «nettoyer» leurs formules, à les rendre plus biodégradables, à supprimer
                certains filtres suspects ou à les diminuer, à privilégier les tubes recyclables… La
                mention ocean friendly est devenue l'argument marketing dernier cri. On ne va pas
                chipoter ! C'était sans compter sur une nouvelle diablesse venue du ciel.
                Le blues de la lumière bleue
                «Tout est parti des études sur l'œil et la dégénérescence maculaire, explique Xavier
                Ormancey, directeur Recherche et Développement de Pierre Fabre
                Dermo-Cosmétique. On s'est aperçu que 25 % des effets délétères du soleil provenaient
                de la lumière bleue à haute énergie visible (HEV). Elle est moins énergétique que les
                autres UV mais pénètre plus profondément dans la peau, jusqu'à l'hypoderme,
                endommageant au passage l'ADN et les protéines de structure.» Surtout, elle sévit tout
                le temps. Idem pour le rayonnement des écrans ? Moins, heureusement. Il faudrait
                passer trois mois sur son smartphone non-stop pour recevoir l''équivalent de la lumière
                bleue émise pendant une heure par le soleil.

                                                                                           Tous droits de reproduction réservés
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                       > Version en ligne

                Certaines marques cosmétiques ont cette lumière bleue en ligne de mire, mais, jusqu'à
                présent, aucun filtre n'était capable d'en empêcher la pénétration. On la neutralise avec
                des antioxydants. Mieux que rien, mais pas optimal. Créer un nouveau filtre safe,
                efficace contre la lumière bleue HEV et le faire enregistrer par la Commission
                européenne ? La croix et la bannière tant les exigences réglementaires sont énormes.
                Ce n'est pas un hasard si on ne compte qu'un seul nouveau filtre en vingt ans. En 2021,
                l'audace vient d' Avène, fleuron des laboratoires Pierre Fabre . Avec son TriAsorB, la
                marque inaugure une nouvelle ère de la photo protection puisque cette nouvelle
                molécule organique dispersée dans la formule de la crème solaire Intense Protect 50+
                protège aussi de la lumière bleue HEV et offre une protection à large spectre inédite à
                ce jour. «Et trente études toxicologiques ont prouvé son innocuité et sa non-toxicité sur
                trois espèces-clés de la biodiversité marine», ajoute Xavier Ormancey.
                Vade-mecum du "sun, safe and healthy"
                Cet été, on peut donc partir tranquille avec des écrans qui allient efficacité, innocuité et
                respect des écosystèmes aquatiques… Avène, Caudalie, Clarins, Esthederm, La
                Roche-Posay, Lancaster, Nuxe, Vichy, Sisley… Tous vos copains de vacances sont
                encore fidèles au poste cette année, mais on peut faire de nouvelles rencontres ou avoir
                des priorités.
                ● Bronzer sans taches. Après les rides, c'est l'autre grande obsession des labos.
                Masque de grossesse ou tache brune ? La gamme Photoderm de Bioderma a réponse à
                tout. Sun Pigment Control SPF 50+ d'Eucerin prévient et réduit l'hyperpigmentation,
                même sur la plage.
                ● Réduire son empreinte carbone. Chez La Roche-Posay, Biotherm ou Vichy, les laits
                solaires ont désormais des tubes écoconçus plus généreux, qui contiennent 45 % de
                plastique en moins.
                ● Éviter les filtres chimiques. Avec la ligne solaire Patyka certifiée bio ou HoliSun
                d'Holidermie. Non seulement, elles ne contiennent que des filtres minéraux, mais n'ont
                rien à envier aux autres pour la sensorialité.
                ● Rester jeune. C'est en terrasse à l'heure du déjeuner, en jardinant, derrière la vitre de
                votre voiture, au golf… que la peau risque de vieillir le plus. En fait, quand vous y pensez
                le moins. Dès les beaux jours, il suffit de mettre son visage, son décolleté et ses mains à
                l'abri derrière un «écran de ville» comme UV-Age Daily Capital Soleil de Vichy. Les
                peaux sensibles peuvent s'ensoleiller en toute sécurité avec la Crème Teintée claire ou
                dorée d'Uriage.
                ● Faire du sport. À vous les formats pocket et les brumes à toucher sec qui résistent à la
                transpiration comme le Spray Fondant SPF 50 Visage et Corps de Nuxe ou un soin de la
                nouvelle gamme Bergasol Noreva. Avec le Stick Solaire Transparent 50+ Shiseido, on
                plonge partout sans aucune arrière-pensée.
                ● Bronzer tout de suite. Plus on brûle les étapes, plus la peau s'abîme et moins la
                couleur tient. La meilleure solution reste d'arriver en vacances autobronzée.

                                                                                             Tous droits de reproduction réservés
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                     > Version en ligne

                Brume Sun Protection Sensitive Protect SPF 50, pour les peaux sensibles, 13,25 € les
                200 ml, Eucerin. En vente en pharmacies et parapharmacies.
                Les français et les produits solaires ? C'est un peu comme avec les masques et les
                vaccins… On sait que ça marche, mais on les porte mal ou on s'en méfie. Le dernier
                sondage mené par OpinionWay est éclairant. «Chez nous, il y a toujours un problème de
                protection solaire, constate Françoise Audebert, conseillère scientifique et réglementaire
                de la Febea (Fédération des entreprises de la beauté), qui a commandé l'étude. 79 %
                des personnes interrogées déclarent appliquer un écran lorsqu'elles s'exposent au soleil,
                mais, quand on creuse, 40 % les utilisent mal. Les plus réfractaires étant les hommes et
                les plus de 65 ans !»
                Pendant ce temps-là, les cancers cutanés flambent avec 11.000 cas de mélanomes
                supplémentaires chaque année en France (et 130.000 dans le monde). Rageant quand
                on sait que 90 % d'entre eux pourraient être évités grâce à une protection adaptée et
                une consommation raisonnée du soleil. Alors pourquoi tant de résistance ? «Comme
                souvent, notre comportement est très contradictoire, poursuit notre experte. 89 % des
                sondés reconnaissent l'efficacité des produits solaires, notamment pour éviter les coups
                de soleil et prévenir les cancers, mais, en même temps, les trois quarts pensent qu'ils
                sont mauvais pour la santé et toxiques pour l'environnement… tout en admettant que les
                marques font des efforts.»
                Sous l'astre sans désastre
                Encore un dilemme racinien : risquer un mélanome, une hypothétique perturbation
                endocrinienne ou rester à l'ombre tout l'été ? Et si on se fiait simplement au bon sens ?
                Primo en évitant les comportements à risques comme les parties «crêpe» en plein
                cagnard et en privilégiant les gestes barrières : vêtements, chapeau, lunettes, parasol…
                Secundo, dès qu'on doit s'exposer, en se tartinant généreusement toutes les deux
                heures, des oreilles aux orteils, et après chaque baignade. «En matière de cosmétiques,
                la réglementation européenne est la plus sévère au monde», rappelle Françoise
                Audebert.
                Tous les filtres chimiques autorisés ont été réévalués récemment par le comité
                scientifique européen et tous ont réussi l'examen… Y compris les plus controversés
                comme l'octocrylène ou l'oxybenzone. Pour l'homosalate, on attend les résultats
                incessamment. Certes, observeront certaines, mais un produit solaire ne contient pas
                que des filtres. On y trouve aussi des conservateurs, parfois des silicones… Plaidoirie
                de la défense : «Toujours calculer le rapport bénéfice/risque. Non seulement, on n'utilise
                les solaires que deux ou trois mois par an, mais il faut savoir que, dans les cosmétiques,
                la dose de chaque ingrédient utilisé est cent fois plus faible que celle qui ne provoque
                pas de danger dans les tests», rappelle Françoise Audebert. Dont acte.
                Nouvelle génération
                L'écran n'est efficace que si on s'en sert. Pour nous encourager, tous nous font les yeux
                doux avec des textures de plus en plus performantes, agréables, légères, invisibles, à
                toucher sec, résistantes à l'eau, au sable et à la transpiration, faciles à appliquer, à

                                                                                           Tous droits de reproduction réservés
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26 juin 2021 - 05:30                                                                                       > Version en ligne

                transporter, avec des indices de protection simplifiés (15, 30 ou 50+), des huiles ou des
                eaux haute sécurité, des parfums enchanteurs… Difficile aujourd'hui de ne pas trouver
                son bonheur. À tous les prix. Tant mieux, mais quid des coraux, des fonds marins et des
                rivières ? En fait, personne ne sait vraiment quel est l'impact des produits solaires sur
                eux.
                À l'heure actuelle, les données scientifiques sur le sujet sont incomplètes et
                contradictoires, mais, par principe de précaution, de plus en plus de marques ont
                commencé à «nettoyer» leurs formules, à les rendre plus biodégradables, à supprimer
                certains filtres suspects ou à les diminuer, à privilégier les tubes recyclables… La
                mention ocean friendly est devenue l'argument marketing dernier cri. On ne va pas
                chipoter ! C'était sans compter sur une nouvelle diablesse venue du ciel.
                Le blues de la lumière bleue
                «Tout est parti des études sur l'œil et la dégénérescence maculaire, explique Xavier
                Ormancey, directeur Recherche et Développement de Pierre Fabre
                Dermo-Cosmétique. On s'est aperçu que 25 % des effets délétères du soleil provenaient
                de la lumière bleue à haute énergie visible (HEV). Elle est moins énergétique que les
                autres UV mais pénètre plus profondément dans la peau, jusqu'à l'hypoderme,
                endommageant au passage l'ADN et les protéines de structure.» Surtout, elle sévit tout
                le temps. Idem pour le rayonnement des écrans ? Moins, heureusement. Il faudrait
                passer trois mois sur son smartphone non-stop pour recevoir l''équivalent de la lumière
                bleue émise pendant une heure par le soleil.
                Certaines marques cosmétiques ont cette lumière bleue en ligne de mire, mais, jusqu'à
                présent, aucun filtre n'était capable d'en empêcher la pénétration. On la neutralise avec
                des antioxydants. Mieux que rien, mais pas optimal. Créer un nouveau filtre safe,
                efficace contre la lumière bleue HEV et le faire enregistrer par la Commission
                européenne ? La croix et la bannière tant les exigences réglementaires sont énormes.
                Ce n'est pas un hasard si on ne compte qu'un seul nouveau filtre en vingt ans. En 2021,
                l'audace vient d' Avène, fleuron des laboratoires Pierre Fabre . Avec son TriAsorB, la
                marque inaugure une nouvelle ère de la photo protection puisque cette nouvelle
                molécule organique dispersée dans la formule de la crème solaire Intense Protect 50+
                protège aussi de la lumière bleue HEV et offre une protection à large spectre inédite à
                ce jour. «Et trente études toxicologiques ont prouvé son innocuité et sa non-toxicité sur
                trois espèces-clés de la biodiversité marine», ajoute Xavier Ormancey.
                Vade-mecum du "sun, safe and healthy"
                Cet été, on peut donc partir tranquille avec des écrans qui allient efficacité, innocuité et
                respect des écosystèmes aquatiques… Avène, Caudalie, Clarins, Esthederm, La
                Roche-Posay, Lancaster, Nuxe, Vichy, Sisley… Tous vos copains de vacances sont
                encore fidèles au poste cette année, mais on peut faire de nouvelles rencontres ou avoir
                des priorités.
                ● Bronzer sans taches. Après les rides, c'est l'autre grande obsession des labos.
                Masque de grossesse ou tache brune ? La gamme Photoderm de Bioderma a réponse à

                                                                                             Tous droits de reproduction réservés
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                                TYPE :Web Grand Public

26 juin 2021 - 05:30                                                                                    > Version en ligne

                tout. Sun Pigment Control SPF 50+ d'Eucerin prévient et réduit l'hyperpigmentation,
                même sur la plage.
                ● Réduire son empreinte carbone. Chez La Roche-Posay, Biotherm ou Vichy, les laits
                solaires ont désormais des tubes écoconçus plus généreux, qui contiennent 45 % de
                plastique en moins.
                ● Év

                                                                                          Tous droits de reproduction réservés
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