Astroparticules Physique et Astrophysique des Rayons Cosmiques - Luigi Tibaldo
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Astroparticule Physique et Astrophysique des Rayons Cosmiques Luigi Tibald luigi.tibaldo@irap.omp.eu http://userpages.irap.omp.eu/~ltibaldo IRAP - Observatoire Midi-Pyrénées/Université Toulouse III Paul Sabatie Module EEOS-10 Année 2022/2023 o 5 r s
Textes • Alessandro De Angelis, Mário Pimenta “Introduction to Particle and Astroparticle Physics” Springer 201 https://link.springer.com/book/10.1007%2F978-3-319-78181-5 • Malcom S. Longair “High Energy Astrophysics” Cambridge University Press 1992 L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 2 of 48 9
Plan du cours 1.Introductio 1) Historique 4. Les rayons cosmique 2) Rappels préliminaires 1) dans le système solair 3) Propriétés des rayons cosmiques 2) dans l’atmosphère terrestre 4) Les enjeu 5.Méthodes d’observations (et quelques 2.Sources des rayons cosmique résultats saillants des dernières années 1) Critères de con nement et 1) Mesures directe énergétiques 2) Mesures indirectes de gerbes 2) Chocs et mécanisme de Ferm atmosphériques 3.Propagation et interaction 3) Mesures indirectes de traceurs (gammas, neutrinos) 1) Diffusio 2) Interaction L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 3 of 48 n x n s fi s s e s s i )
1.1 Historique de la découverte des rayons cosmiques 1900-1910 : rayonnement ionisant provenant de la désintégration d’éléments radioactifs? 1912 : expérience en ballon de Hess → la rayonnement ionisant est d’origine extraterrestr 1925 : Millikan introduit le terme “rayons cosmiques 1930-31 : Compton et Rossi démontrent grâce à l’effet Bruno Rossi Est-Ouest que les rayons cosmiques sont principalement des particules à charge positiv 1932 : Anderson découvre dans les rayons cosmiques la Victor Hess première nouvelle (anti)particule, le positro 1938 : Auger découvre les gerbes atmosphériques. (> 1015 eV) Pierre Auger … découverte dans les rayons cosmiques des plusieurs nouvelles particules, muons, pions, hypérons 1953 : à la conférence sur les rayons cosmiques à Bagnères-de-Bigorre une grosse partie de la communauté décide de passer à des expériences avec les accélérateurs → la physique des particules devient une discipline indépendante L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 5 of 48 e e n … ”
1.1 Historique de l’astrophysique des rayons cosmiques première carte radio de la Voie Lactée par Reber 1933 : découverte de l’émission radio de la Galaxie par Jansk 1944 : première cartographie du ciel radio par Rebe 1950 : Kiepenheuer propose que l’émission radio de la Galaxie est due au rayonnement de synchrotron d’electrons relativiste 1952 : Hayakawa prédit que les protons relativistes dans la Victor Hess Galaxie produisent de l’émission gamma de haute énergie par production et désintégration de pions neutre première carte gamma de la Voie Lactée par OSO-3 1964 : Ginzburg et Syrovatskii proposent un modèle pour les rayons cosmiques au dessous de 1015 eV avec accélérations dans les vestiges de supernova et diffusion dans un halo magnétisé autour de la Galaxie 1969 : le satellite OSO-3 de la NASA détecte émission gamma de haute énergie du disque de la Galaxie L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 6 of 48 y s s r
1.2 Rappel : mécanique relativiste de nitions transformations de Lorentz impulsion énergie énergie à repos énergie cinétique égalités utiles L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 7 of 48 fi
1.2 Rappel : concept de section ef cace l faisceau cibl ux constant densité constant Φ = dnfaisceau / dt ρ = dncible / dV nombre d’interactions par unité de temps et de dninteract / dt dl = Φ ρ σ longueur traversée dans la cible constant σ est la section d’interactio section • pour collision mécanique classique = surface physique d’interaction R de contac mécanique • pour interaction non mécanique on dé nit une section σ = 2πR2 ef cace d’interaction qui exprime la probabilité de l’interaction L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 8 of 48 fl fi e t e e n fi e fi
1.3 Propriétés des rayons cosmiques composition des rayons cosmiques à la Figure: Sven Lafebre rigidité (impulsion/charge) de 10 GV/c 1% protons alpha 1% noyaux Z > 2 electrons 5% antiparticules 93 % approximation de loi de puissance pour le spectre des protons > 1 GeV p s-1 cm-2 sr-1 GeV-1 Exo 1: véri er que la densité d’énergie est ~ 1 eV cm-3 L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 9 of 48 fi
1.3 Spectre Inputdes rayons data setscosmiques • Cover energies from 10 GeV to 1011 GeV: Use direct and air-shower measurements • Only most recent measurements with mass composiKon results • Solar modulaKon corrected based on force-field approximaKon Dembinski ICRC 2017 p He O Fe Directmesures directe observa-on: mesuresobserva-on: Air-shower de gerbes flux of→ composition individual elements total atmosphériques flux and flux split into mass groups (not shown) Hans Dembinski | MPIK 4 énergie atteinte au LH (référentiel CM) L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 10 of 48 s C
1.3 Spectre Inputdes rayons data setscosmiques • Cover energies from 10 GeV to 1011 GeV: Use direct and air-shower measurements • Only most recent measurements with mass composiKon results • Solar modulaKon corrected based on force-field approximaKon Dembinski ICRC 2017 p He O cheville Fe genou Direct observa-on: Air-shower observa-on: rupture flux de pent of individual elements total flux and à 230 GeV flux split into mass deuxième groups (not shown) genou Hans Dembinski | MPIK coupure 4 GZK? L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 11 of 48 e
1.3 Composition élémentaire Abondance ACE team/Caltech • proches du système solair • deux groupes, Li, Be, B, et Sc, Ti,V, Cr, Mn, sont plus abondant → produits de spallation de noyaux abondants (C, N, O et Fe) sur les atomes du milieu interstellaire (surtout H et He → source importante ou principale de ces éléments dans l’Univers B C H L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 12 of 48 s s e )
1.3 Exo2 : l’anomalie LiBeB Sachant que le rapport LiBeB/CNO = 0.25, calculer le grammage (densité de colonne) d’hydrogène avec lequel les rayons cosmiques ont interagi avant d’arriver dans le système solaire. Utiliser les sections ef caces suivantes. CNO + H → σp = 239 mbar LiBeB + H → σs = 161 mbar 1 mbarn = 10-24 cm2 CNO + H → LiBeB + X σsp = 84 mbarn ~4.5 g/cm2 Résultat : le grammage est de 2.7 ×1024 H/cm2, ou 4.5 g/cm2 Seulement le produit distance fois densité de matière est contraint par le rapport LiBeB/CNO Pour la densité de matière moyenne dans le disque de la Galaxie de nH = 1 H/cm3 → la distance parcourue est L = 860 kpc >> taille de la Galaxie (temps de vie ~ 3 millions d’années) L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 13 of 48 . X X n n . fi
1.3 (An)isotropie Directions d’arrivée presque isotropes B → effet des champs magnétiques irréguliers dans la Galaxi rayon de Larmor • anisotropie ordre 10-3 mesurée à basses énergies : sources proche de la terre ou taille de la Galaxi • ultra-hautes énergies : possibilité de tracer les Strong, Moskalenko, and Ptuskin 3 sources proches directement Strong+ 2007 Rayon de Larmor dans le champ magnétique galactique (3 μG) taille de la Galaxie taille de l’heliosphere L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC12: The anisotropy of cosmic rays in the reacceleration Figure 14 of 48(red curves) an e e
1.4 Les enjeux • Origin • processus d’accélération : évidence pou • chocs dans le milieu interstellaire (restes supernova • jets dans systèmes avec accrétion sur trou noi • champs magnétiques hyper-intenses (étoiles à neutrons • pour le ultra-hautes énergies (> 1019 eV) encore un mystère • Propagation et interaction • le ux des rayons cosmiques a une densité d’énergie ~ 1 eV/cm3, comparable au gaz interstellaire, au rayonnement des étoiles et des poussières, aux champs magnétiques → composante importante pour la dynamique des galaxie • les rayons cosmiques nous donnent des informations sur le gaz, les champs magnétiques et les champs de radiation qu’ils ont traversé • Nouveaux phénomènes • interactions à énergies supérieures à celles atteintes aux accélérateurs • origine de l’asymétrie matière/antimatièr • recherche de signature de nouvelles particules (matière sombre) : χ + χ → q + q L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 15 of 48 fl e ) ) s s s r e r
2 - Sources 16
2.1 Galactiques ou extragalactiques ? Grandes ruptures de pente : changement de sources principales des cosmique • < genou : origine Galactiqu • con rmé par les luminosités gamma des galaxies proche • > cheville : origine extragalactique • transition galactique - extragalactique Matthiae 2010 entre genou et chevill galactique transition (??) extragalactique rayon de Larmo rayon de Larmo
2.1 Critère de Hillas Jacobsen 2015, d’après Hillas 1984 Critère simple pour trouver la source qui pourrait accélérer les rayons cosmiques : la particule doit rester con née dans la source par le champ magnétique B • ne prends pas en compte les pertes d’énergi • agnostique sur le mécanisme d’accélération et son ef cacité Les restes des supernova (supernova remnants, SNRs) sont des candidats pour l’accélération jusqu’au genou, mais ils n’atteignent pas la cheville L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 18 of 48 e fi fi
2.1 Les restes de supernova : sources galactiques? Argument énergétique par ordres de grandeurs ρ = 0.5 eV/cm3 • puissance des rayons cosmiques V = h π R2 PRC ~ ρ × V / T = 2 × 1034 pour le disque de la Galaxi h = 300 pc, R = 30 kp T = 3 × 106 ans • puissance libérée par les restes de f = 3/siecl supernova M = 10 M⦿ PRSN ~ f ×1/2 × M V2 = 2 ×1035 W V = 5000 km/s Les restes de supernova peuvent accélérer les rayons cosmiques galactiques s’ils arrivent à convertir 10% de leur énergie en noyaux accélérés. Les observations (radio, X, gamma) nous montrent qu’il y a des particules accélérées dans les restes de supernova → souvent il est dif cile de comprendre si c’est des électrons ou des noyaux. L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 19 of 48 e : : fi c W e
2.2 Μécanisme de Fermi Gain en énergie d’une particule chargée qui “est ré échie” par un “mur magnétisé” : double changement de référentiel (transformation de Lorentz) Ein { E’in = γ(Ein - pin,xV p’in, x = γ(pin,x - EinV/c2) choc non relativist (γ ~ 1,V/c2 ~ 0) V { E’out = E’in p’out,x = -p’in,x B~0 B>0 { Eout = γ(E’out + p’out,xV pout, x = γ(p’out,x + EoutV/c2) Eout pour particules ultrarelativistes (v ~ c) avec distribution isotrope de vitesses, le gain moyen en énergie est L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 20 of 48 fl ) e )
2.2 Accélération diffusive par onde de choc (1) • Les explosions de supernova produisent un choc magnétisé très supersonique (V >> vitesse du son) qui se propage dans le milieu interstellair • Champs magnétiques irréguliers présents sur les deux cotés : particules piégées par dé exions multiples et vitesses rendues isotropes (diffusion milie milie milie milie choc choc choqué interstellaire choqué interstellaire V V/4 ρ0 4ρ0 referentiel choc referentiel interstellaire • Une fraction de particules échappe dans le milieu interstellaire ux de particules qui reviennen vers le choc ux de particules emportées dans la direction opposée au choc fraction de particules qui échappent le choc L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 21 of 48 fl fl u u u u fl t e )
2.2 Accélération diffusive par onde de choc (2) • après k passages à travers le cho • nombre de passage pour acquérir une énergie Ek • fraction de particules avec une énergie ≥ E • les particules ont un spectre de loi de puissance avec indice 2 L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 22 of 48 c
3 - Propagation et interactions 23
3.1 Propagation dans champ magnétique Charged particle in a turbulent field Charged particle in a turbulent field Jokipii, ApJ 1966 Jokipii, ApJ 1966 Figures: C. Evoli https://doi.org/10.5281/zenodo.3250782 B régulier B très irrégulier I R ⌘ p/Z = 0.1 PV I R ⌘ p/Z = 0.1 PV I B0 = Bx = 1µG I B0 = Bx = 1µG ! rL ⇠ 0.1pc ! rL ⇠ 0.1pc I B/B0 = 0 I B/B0 = 1 I Dk & D? Charged particle in a turbulent field Jokipii, ApJ 1966 C. Evoli (GSSI) Phenomenology and Theory of GCP 20/06/2019 24 / 52 C. Evoli (GSSI) Phenomenology and Theory of GCP 20/06/2019 26 / 52 • La Galaxie est remplie par des B irrégulier champs magnétiques irrégulier I R ⌘ p/Z = 0.1 PV I B0 = Bx = 1µG • Aux énergies où la taille de la ! rL ⇠ 0.1pc I B/B0 = 0.1 Galaxie est >> libre parcours moyen I ⇠ O(100) pc on peut traiter la propagation dans I Dk D? les champs magnétique comme un phénomène de diffusion C. Evoli (GSSI) Phenomenology and Theory of GCP 20/06/2019 25 / 52 L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 24 of 48 s
turbulence, The nor is there an accepted interstellar mechanism for containing the thermal press turbulence n localized3.1 plasma Diffusion concentrations. dans le simulations MHD milieu interstellaire with the needed fidelity and n are just arriving (e. g. Figure 2b) and will provide crucial clues for solving this Figure: C. Evoli https://doi.org/10.5281/zenodo.3250782 “The (second) Great Power-Law in the Sky” spectre de puissance 3D de la densité d’electrons les particules sont diffusées par les uctuations interstellaires en (Jokipii) fonction du nombre d’onde de B résonantes à l’échelle du rayons de Larmor I Turbulence is stirred by Supernova RM fluctuations typical scale L ⇠ 10 100 pc coef cient de diffusio Hα (WHAM) I Fluctuations of velocity (approximation quasi-linéaire) and magn Pulsar DM fluctuations HI cloud velocities are Alfvénic Pulsar dynamic spectra df/dt + refractive scintillations I They have a Kolmogorov ↵ ⇠ 5/ Voyager measurements F est la densité d’énergie des uctuations de B, quispectrum a un spectre (density is a passive de loi de puissance → trac Le coefhascientthe de diffusion same aspectrum: un spectre de loinde e ⇠ B Pulsar scintillation: Strong ISS (meter λ) puissance en fonction de la rigidité (impulsion/ P3N = 10–2.79(mq)–11/3 Weak ISS (cm λ) charge) des particules Decorrelation BW + angular broadening 2 (k) ✓ Valeurs typiques pour ⌘ h Bi le milieu interstellaire 2 ⌘B Voyager W (k)dk 2 = B0 3 k0 1000 AU 1 kpc REarth 1 AU 1 pc La Ivaleur de δ est where assezLincertaine kaussi 1 and : the est δ=1/2level 0 =possible. of turbulence is Z 1 L. Tibaldo - OMP/IRAP ⌘B = dk W (k) ⇠ 0.1 ÷ 0 Electron-density (a) fluctuations in the ISMPARC (b) k0 25 of 48 fi fi n fl fl
3.1 Modèle de diffusion avec halo • Les rapports secondaires/primaires indiquent que la densité de colonne traversée → distance parcourue >> taille de la Galaxie (cohérent avec diffusion Figure: P. Blasi • Les secondaires radioactives nous donnent un horlog • 10Be, durée de vie moyenne 2.16 ×106 an H' • produit avec abondance similaire à l’isotope Rd' stable 9Be, après 3 ×106 ans rapport 0.25, valeur disc 2h' mesurée ~0.1 • temps de residence plus longue, pour preserver la densité de colonne il faut que le cosmiques se Halo Particle esc propagent dans un milieu à faible densité hors le disc = halo All sources are assumed to be in the disc and are assumed to be SN which explode in the Galaxy at a rate R per unit time • Modèle à hal • rayons cosmiques injectés dans le disque de la Galaxi • diffusion dans l’halo avec épaisseur H ~ 4-10 kpc >> hauteur du disque h ~ 150 p • échappement au bord de l’halo L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 26 of 48 e o 2 s c ) e
3.1 Modèle de diffusion : signatures spectrales Secondaire Equation de diffusion Source = primaires après propagation Solution stationnaire Phenomenology of cosmic-ray transport Primaires Figure: C. Evoli https://doi.org/10.5281/zenodo.3250782 AMS-02 secondary / primary Pour spectre à la source de loi de puissance 10 1 (pente -p) et un coef cient de diffusion qui varie comme une loi de puissance (pente δ • la pente du spectre propagé est -p-δ, plus molle que pour le spectre d’injectio 10 gr/cm2 (R / 10 GV) 1/3 • p.e., pour p=2.3 et δ=1/3, le spectre Li/C [x 1.4] propagé a une pente de ~2.6 Be/C [x 2.6] B/C 10 2 101 102 103 R [GV] L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 27 of 48 s fi n )
3.2 Interactions et pertes d’énergie • interactions avec atomes (excitation, • interactions avec photons ionisation, scattering Coulomb • noyaux: photoproduction de particules (pions, pairs, … • interactions avec noyau • noyaux: spallation, interactions • leptons: photoproduction de pairs, Compton invers hadroniques avec production de particules secondaires (pions, Delta, … • interactions avec champs magnétiques: synchrotron, radiation de courbur • leptons: Bremsstrahlun processus d’interaction radiatifs • pertes adiabatiques ( uidodynamique, cosmologique) production de radiation électromagnétique detectable B γ γ e γ γ π0 e P (K0,η,..) γ e B N γ γ P π0 e γ N L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 28 of 48 ) e fl g x : ) e : )
3.2 Exo 3 : production de particules secondaires et mécanisme GZK Calculer l’énergie seuil (énergie minimale) qu’un proton (masse 1 GeV/c2) doit avoir pou a. produire un pion neutre (masse 135 MeV/c2) en interagissant avec un proton à repo b. produire un Δ+ (masse 1.23 GeV/c2) en interagissant avec un photon du fond diffus cosmologique (temperature 2.7 K) qui se propage dans la direction opposée à celle du proton Solutions: a) 1.28 GeV, b) 1.3 ×1020 eV. La section ef cace de la production du Δ+ devient très élevé en proximité de ce seuil (resonance → Limite de Greisen–Zatsepin–Kuzmin (GZK): si les rayons cosmiques de ultra-haute énergie sont des protons de provenance extragalactique on attend une coupure du spectre à ~1020 eV Une coupure à ces énergies a été observée, mais on ne connait pas la composition pour identi er la coupure avec le mécanisme GZK. L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 29 of 48 r s ) fi fi .
3.2 Production de pions γ • produits dans les collisions inélastiques nucleon-nucleon π0 P (K0,η,..) γ • le pion neutre π0 décroît en émettant 2 photons gamma avec une durée de vie de 8.4 ×10-17 s N • les pions chargés décroissent en muons + neutrinos avec une durée de vie de 2.6 ×10-8 s, ensuite les muons décroissent en electrons/positrons + neutrinos avec une durée de vie de 2 ×10-6 • ce processus est une source importante d’electrons et positrons dans le rayonnement cosmique, voir potentiellement la source principale des positrons • les neutrinos, si détectés, con rment la presence des noyaux relativiste, les gammas produits par les pions neutres sont dif ciles à distinguer de l’émission leptonique (Bremsstrahlung, Compton) L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 30 of 48 fi s fi
3.2 Section ef cace de production gamma dans les collisions nucleon-nucleon Spectrum o 33 RD I NTERNATIONAL C OSMIC R A Dermer 2013 2 10 • processus principal : p + p → p + p + π0 • énergie seuil Ep = 1.28 GeV, ou énergie cinétique Tp = 0.28 Ge 1 ζ σ (mb) ζ σ (mb) 10 • autres processu π0 π0 • autres mesons neutres, p.e., σ(π0) Δ(1238) 0 10 N*(1410) • production resonante de hadrons, p.e. Δ N*(1518) N*(1688) N*(2190) • à hautes énergie la section ef cace a une dependance faible de l’énergie -1 10 1 10 100 1000 T (GeV) p Figure 1: Cross section data for inclusive π 0 and resonance prod (red points) are from [18, 7], and cross-section data for single π L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC are taken from [12] and references therein.31Component of 48 and tota curves for models of [6] and [11], respectively. (right) Inclusive s V fi K fi +
3.2 Spectre des rayons gamma produits de la décroissance des pions • dans le référentiel du pion l’énergie du gamma est la moitié de la masse du pio • l’emission des gamma dans le référentiel du pion est isotrope (uniforme en dcosθ’ • l’énergie du gamma dans le référentiel de l’observateur est uniforme dans un intervalle log- symétrique autour de moitié de la masse du pion • pour une population des protons avec spectre de loi de puissance avec pente p le spectre des gamma à hautes energies (section ef cace ~plate) a ~ la même pente p log dNγ/dEγ log Jp Ep-p Eγ-p log Ep mπ0/2 log Eγ L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 32 of 48 n fi )
3.2 Processus radiatifs leptoniques Processus Longueur d’onde Puissance Spectre* Energie max* B loi de puissance Synchrotron radio - X γ s =(p+1)/2 e γ superp. lois de puissance Bremsstrahlung X - gamma Emax s entre p-1 et p+1 e N loi de puissance e Compton inverse X - gamma , Emax γ s =(p+1)/2 * Spectre d’électrons loi de puissance avec coupure à Ema σT séction ef cace Thomson 6.65 10-25 cm2 Luminosité de la Voie Lactée depuis Strong 2010 radiation des étoiles et nuages interstellaire (cible Compton inverse) total hautes énergies • les processus d’interaction pour les electrons de haute énergie sont surtout radiatifs et rapides→ plus désintégration pions produits par RC ef caces que les noyaux dans la production de radiatio synchrotron RC • la modélisation demande de connaitre les cibles : champs magnétiques, matière, champs de radiation Compton inverse RC Bremsstrahlung RC L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 33 of 48 fi n fi s
4 - Les rayons cosmiques dans le système solaire et l’atmosphère 34
the heliosheath. The waviness becomes compressed in the inner heliosheath as the outward flow decreases across the TS. It should also spread in latitudinal and azimuthal directions in the nose 4.1 Héliosphere et magnetosphere terrestre of the heliosphere. A schematic presentation of how the waviness of the HCS could di↵er from the nose to the tail regions of the heliosphere is shown in Figure 3. The dynamics of the HCS in the inner heliosheath was investigated by Borovikov et al. (2011) amongst others. Jan10 • Solei 0 10 Jul09 • acceleration de particules < [part. (m2 s sr MeV)−1] Jan09 Differential intensity 100 MeV/nu 10 −1 Jul08 • vent magnétisé qui affecte les Jan08 particules de faible énergi −2 10 Jul07 ➡ RL < taille heliosphere 10 −3 Jan07 (R < 100 GV Jul06 −1 0 1 10 10 10 ➡ modulation suivant le Kinetic Energy [GeV] cycle solaire de 11 an Figure 25: Proton spectra, averaged over one Carrington rotation, as observed by the P space instrument from July 2006 to the beginning of 2010 (see the colour coding on the le spectrum at the end of December 2009 was the highest recorded. See Adriani et al. (20 ➡ premières mesures Figure 3: Adu also Potgieter et al. (2013). schematic presentation of how the waviness of the HCS could di↵er ideally from the spectre nonnose modulé to the par la tail regions of the heliosphere. The waviness depicted here corresponds to moderate sonde Voyager solaràactivity. 140 AU For=an elaborate illustration of the dynamics of the HCS obtained with MHD models, see, e.g., Borovikov et al. (2011). Image reproduced by permission from Kóta3 (2012), copyright by 0.7 mpc du solei Springer. PAMELA Des07/Nov06 ratio PAMELA Des08/Nov06 ratio Ratio of differential intensities 2.5 PAMELA Des09/Nov06 ratio • Le champ magnétique Draketerrestre et al. (2010) suggested the compacted HCS could lead to magnetic reconnection, oth- Computed 07/06 ratio Computed 08/06 ratio relative to 2006 dé échit et trappes particules erwise, < so densely wrapped that the distance between the2wavy layers becomes it could become Computed 09/06 ratio Protons at Earth (A < 0) 100 MeV : ceintures de Van Allen less than the gyro-radius of the CRs, which may lead to di↵erent transport-e↵ects. The behaviour of the HCS in the nose and tail directions of the heliosheath, and its role in transporting CRs, (aurores boréales) 1.5 is a study in progress (e.g., Florinski, 2011). It appears that the heliosheath may even require additional transport physics to be included in the next generation of transport models. What 1 −1 0 1 L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 7 10 10 35[GeV] Kinetic energy of 4810 fl l c ) l s e
4.2 Gerbes atmosphériques • au dessous de 30 km la densité de materiel est > 10 g/cm2 hautes probabilités d’interaction • interactions multiples avec production de nouvelles particules → formation des gerbe • le nombre monte et l’énergie baisse jusqu’à un maximum, où les particules peuvent perdre complètement leur énergie ou arrêtent de produire de nouvelles particule • dans les gerbes produites par un noyau on a des particules produites à grands angles → la taille de la gerbe au sol peut atteindre plusieurs km L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 36 of 48 s s
4.2 Exo 4 : les muons atmosphériques Trouver la distance moyenne parcourue par un pion d’énergie 1 GeV avant de décroître dans le processu π+ → μ+ + νμ et determiner l’énergie maximale du muon produit dans la désintégration du pion Trouver ensuite la distance moyenne parcourue par le muon avant de décroître Valeurs : masse du pion 140 MeV/c2, vie moyenne du pion 26 ns, masse du muon 106 MeV/ c2, vie moyenne du muon 2.2 μs. Considered la masse du neutrino comme négligeable Solution: 55 m, 0.998 GeV, 6.2 km Les muons relativistes parcourent des longues distances avant de décroître. Aux hautes énergies la distance moyenne est plus grande que la profondeur de l’atmosphere. Par consequent le rayonnement cosmique au niveau de la mer est constitué principalement des muons et neutrinos. L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 37 of 48 s . . . .
4.2 Rayons cosmiques dans l’atmosphère 8 30. Cosmic rays Altitude (km) 15 10 5 3 2 1 0 10000 1000 • la composante principale du rayonnement [m–2 s–1 sr–1] _ cosmique primaire (p) disparait, et au dessous νµ + ν µ de ~ 7 km les particules secondaires sont plus 100 µ+ + µ − nombreus • le processus dominant est la production et la 10 décroissance de pions p+n Vertical flux • les composantes principales au niveau de la mer sont muons et neutrinos (probabilités 1 d’interaction faibles) e+ + e− π+ + π − 0.1 PDG 2017 0.01 0 200 400 600800 1000 Atmospheric depth [g cm–2] Figure 30.4: Vertical fluxes of cosmic rays in the atmosphere with E > 1 GeV estimated from the nucleon flux of Eq. (30.2). The points show measurements of L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC negative muons with Eµ > 1 GeV [41–45]. 38 of 48 e
5 - Méthodes d’observation (et quelques résultats saillants des dernières années) 39 s
5.1 : Mesures directes Le détecteur AMS-0 sur la station spatiale internationale • Détecteurs qui mesurent directement les propriétés des particules • Il faut sortir de l’atmosphere terrestre : ballons ou satellites • Affectés par la modulation solaire, sauf Voyage • Peuvent combiner different types de détecteurs pour mesurer • rigidité (champs magnétique • énergi • charge • … • Donc arrivent à mesurer le spectre en énergie de différents elements et isotope • Limité par la taille des détecteurs L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 40 of 48 e ) 2 ) s r
5.1 Example : le puzzle des positrons AMS02 P. Lipari https://doi.org/10.5281/zenodo.1255103 CREAM p data • Le spectre des e+ mesuré récemment ressemble beaucoup au spectre des p et anti- • Interpretation conventionnelle : les e+ et anti-p sont secondaires produits par les interactions des p dans le milieu interstellair • produits avec le même spectre que les p (comme pour les γ • temps de residence de 10 Myr : la diffusion et les pertes en énergie rendent le spectre des e+ plus mou des p et anti-p angle averaged difuse Galactic gamma ray fux (Fermi) Hypothèses alternatives • sources supplémentaires de e+ (pulsars, matière noire, … • le temps de residence est très court (pas de pertes en énergie) → grammage accumulé dans des régions très denses (mais alors aussi la difference entre e- et p est due aux sources et pas aux pertes en énergie …) L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 41 of 48 p e ) : )
5.2 Mesures de gerbes atmosphériques • Mesurent les produits des gerbes atmosphérique • particules au so • produits des interactions des particules avec l’atmosphere (p.e. uorescence • Sont plus ef caces au très hautes énergies grace aux grandes surfaces • Mesurent la direction d’arrivée des particules et leur énergie, mais les indications sur la composition sont très limitées • Aux ultra-hautes énergies (rayon Larmor > taille Galaxie) peuvent montrer les anisotropies liés au sources Schema de l’Observatoire Pierre Auger en Argentine L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 42 of 48 fi l s fl )
5.2 Example : anisotropie des directions d’arrivée8 mesurée par Auger Auger collaboration, The Astrophysical Journal Letters 2018 Forte anisotropie, possible correlation avec galaxies à ambée d’étoiles proches L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 43 of 48 fl
5.3 Mesures indirectes : rayons gammas Le telescope spatial Fermi • Techniques de detections très ef caces et avancée • telescopes spatiaux : utilisent l’effet photoélectrique, la diffusion Compton, ou la creation des pairs electron+positron selon l’énergi • telescopes au sol : mesurent les produits des gerbes dans l’atmosphère, soit les particules directement, soit la lumière Cherenkov • Souvent compliqué de séparer l’emission des noyaux and des electrons Le ciel gamma > 1 GeV vu par Fermi L’observatoire Cherenkov Telescope Array (en construction) L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 44 of 48 e fi s
5.3 Example : protons dans le disc galactique Version April 22, 2021 submitted to Universe 24 of 61 measurements generally exceed expectations based on the local CR spectrum and there 1064 is now firm evidence of emission from CRs up to the knee, there are tensions between • Densités et spectre des1065 protons 1066 dans le disque galactique déduits de l’émission γ observations with different instruments [247] and better constraints on the unresolved source contribution become key to use TeV data to investigate CR properties such as the • densités augmentée1067 1068 d’un facteur 2-3 a 3-5 kpc du centre de la Voie Lactée, suivant les spectral hardening in the inner Galaxy [248]. At the same time, upcoming measurements densités des sources 1069 (restes with CTA and de LHAASO supernova [249,250], and, possibly, SWGO will provide much improved sensitivity, and enable an even higher complementarity with neutrino measurements. • spectre plus dur dans la partie interne du disc : diffusion non linéaire, spectre de 1070 turbulence variable dans le disc, …of???the gradient problem and inner-Galaxy hardening 4.1.2. Implications 1071 Tibaldo et al. 2021 Universe Figure 3. Top panel: gamma-ray emissivity/CR proton density as a function of Galactocentric radius derived for the entire L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC Milky Way using ring analyses [230–232], for the outer Galaxy 45 of [206,207], and for a sample of giant molecular clouds [234]. 48 )
5.3 Mesures indirectes : neutrinos • Très dif ciles à detecte • probabilités d’interaction faibles (très grand détecteurs • separation des neutrinos atmosphérique • Montrent avec certitudes la presence de noyaux relativistes L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 46 of 48 fi ) s r
5.3 Example : neutrinos extraterrestres Diffuse Neutrino Flux detected! • Récemment Icecube a détecté des neutrinos d’origine extraterrestre : fond diffus ou sources individuelles • En 2017 un neutrino détecté dans la direction d’un trou noir supermassif au centre d’une galaxie lointaine au même Similar -9 energies in gamma rays, eV keV MeV GeV TeV PeV moment d’une augmentation soudaine neutrinos & cosmic rays injected Leptonic into Gao+ Photons 2019 our Hadronic Universe! de la luminosité gamma Muon Neutrinos Page 13 log10 (E 2dN/dE / erg cm-2s-1) GeV-γ -10 Optical TeV-γ -11 X-ray Absorbed hard during soft propagation -12 -13 10 15 20 25 30 log10(Frequency/Hertz) L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC 47 of 48 ?
5.4 Example : le problème de l’antimatière • Le modèle standard de la physique de particules prédit un comportement (presque) symétrique entre matière et antimatière MAIS l’Univers entier ne contient que des traces d’antimatièr • AMS-02 détecte (peut être) environ un noyau d’anti- He par a • plusieurs ordres de grandeur en dessus de ce qui est produit par les collisions dans le milieu interstellair • pourrait indiquer la presence d’un domain proche d’antimatièr • 14 antiétoiles candidates trouvées parmi les sources Dupourqué et al. 2021 PRD 75° détectées par Fermi → limites supérieures sur la 60° Energy flux, 100 MeV - 100 GeV [erg cm°2 s°1 ] 10°10 densité maximale autour du système solaire 45° 30° 15° 150° 120° 90° 60° 30° 0° -30° -60° -90° -120° -150° 10°11 0° -15° -30° -45° 10°12 -60° L. Tibaldo - OMP/IRAP PARC -75° 48 of 48 n e e e
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