Remerciements REPHA numéro 6

La page est créée Jean-Luc Roche
 
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Remerciements REPHA numéro 6

C    haque numéro est une nouvelle aventure dans laquelle nous
     accompagne, avec une fidélité exemplaire, notre précieux comité de
soutiens académiques. Notre reconnaissance leur est sans cesse renouvelée,
nos remerciements également :
                         Daniel Andler (Université Paris-Sorbonne),
             Mélika Ouelbani (Université Paris-Sorbonne, Université
                                                            de Tunis),
                         Pascal Ludwig (Université Paris-Sorbonne),
                                Pascal Engel (Université de Genève),
              Max Kistler (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne) et
                            Jean Gayon (Université Paris 1-Panthéon
                                                   Sorbonne/IHPST).
         La rigueur est assurée par le regard affuté de notre comité de
lecture qui, au fil des numéros, participe activement à concrétiser nos
ambitions de qualité. Pour votre participation, votre dynamisme et votre
exigence, merci :
         Bruno Ambroise, Anouk Barberousse, Adrien Barton, Laure
Blanc-Benon, Jiri Benovsky, Denis Bonnay, Yves Bouchard, Felipe
Carvalho, Roberto Casati, Christine Clavien, Fabrice Correia, Isabelle
Drouet, Santiago Echeverri, Michael Esfeld, Luc Faucher, Florent
Franchette, Charles Girard, Jean-Baptiste Joinet, Laurence
Kaufmann, Xavier Kieft, Sandra Lapointe, Daniel Laurier, Baptiste Le
Bihan, Gauvain Leconte, Stéphane Lemaire, Stéphane Leyens, Flavio
Marelli, Alberto Masala, Anne Meylan, Jean-Maurice Monnoyer,
Daniele Moyal-Sharrock, Ruwen Ogien, Nicolas Pain, Fabrice Pataut,
Jérôme Ravat, Sébastien Richard, Jean-Michel Roy, Xavier Sabatier,
Christian Sachse, Yann Schmitt, Joulia Smortchkova, Daniela
Tagliafico, Fabrice Teroni, Hugo Viciana, Pierre Wagner, Francis
Wolff, et tant d’autres encore.
         Nous souhaitons également féliciter nos courageux auteurs, ainsi
que nos habiles traducteurs. Sans leur finesse, leur audace, leur volonté, et
leurs efforts, la REPHA ne serait pas ce qu’elle est.
         Nous adressons des remerciements spécifiques à Fredéric Nef pour
son aimable collaboration, à Marie Guillot pour son efficacité dans le
tumulte, à Nicolas Pain et à Fabrice Pataut, pour leur sens du jeu et de la
confrontation intellectuelle, à Emile Thalabard pour ses photographies et
son bon goût, ainsi qu’à Oxford University Press pour nous avoir permis de
traduire l’article d’Elisabeth Anscombe.
         La REPHA est aussi une histoire d’amitiés, de rencontres, de cafés
pluvieux, de débats animés, de mails inspirés. Chaque discussion, chaque
remarque, chaque encouragement constituent pour nous, un élan dont
nous ne saurions nous priver. A vous tous, amis, lecteurs, supporters,
détracteurs, collègues, un grand merci.
         Ce numéro est dédié tout particulièrement à la jeune, et déjà
merveilleuse, Anastasia L. ainsi qu’à ses heureux parents. On ne peut
donner que deux choses à ses enfants, des racines et des ailes. Nous
sommes convaincus qu’Alla et Arturs sauront parfaitement s’y exercer.
Nous te souhaitons une vie aussi douce et lumineuse que possible, une vie
où même la REPHA peut se lire comme un conte de fée. Avec toute notre
affection et notre émotion, bienvenue dans ce monde qui, je l’espère, saura
être surprenant…
                                              Marie Robert, Equipe REPHA.
ÉDITORIAL

P     roduire un nouveau numéro, ce n’est pas seulement l’occasion de
      poursuivre un projet, ni même d’assurer la pérennité d’une ligne
éditoriale, c’est aussi l’opportunité de nous lancer des défis, de
perfectionner notre approche, d’exiger un peu plus de rigueur et d’offrir
des contenus toujours plus utiles et inédits. C’est de cette façon que nous
pensons la REPHA et que nous imaginons la recherche, l’une et l’autre prise
dans un perpétuel mouvement. Ce tirage permet donc de décliner nos
rubriques habituelles à travers un article professionnel, un article étudiant,
une recension, ainsi qu’une traduction dont nous sommes particulièrement
fiers, tant son importance vient embellir la philosophie analytique
francophone. Mais cet opus contient également une réponse, en écho à un
article présent dans notre troisième publication. Cet échange témoigne de
la vivacité de notre discipline et de la nécessité du dialogue, nous en
sommes très heureux et nous espérons qu’il est le premier d’une longue
série.
         Le premier article est celui de Frédéric Nef (EHESS, Jean-Nicod). Il
propose une revue ciblée de la question des structures ontologiques. Cette
problématique connaît un nouveau souffle avec la parution de l’ouvrage de
Ted Sider (2011), Writing the Book of the World. L’idée est de dresser un état
des lieux de ce champ, à la confluence de la métaphysique spéculative dure
et de la philosophie des sciences. Il fixe aussi un programme de recherche,
et répond à deux objections contre le réalisme scientifique structural -
cette dernière forme de réalisme s’intéressant aux structures dans
lesquelles s’insèrent les entités traditionnellement discutées dans la
métaphysique, plutôt qu’aux entités elles-mêmes : l’accent est mis sur les
relations. L’approche qu’il présente est un jalon dans l’entreprise de
recherche continue de Frédéric Nef, qu’il poursuivra cette année lors de
son séminaire « Les structures du monde: temps, causalité, loi » à l’EHESS.
        Le second est donc cette réponse de Fabrice Pataut à Nicolas Pain.
Dans ce premier article, Nicolas Pain limitait la portée de l’argument de

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Éditorial

l’indispensabilité : ce dernier ne permettait de défendre qu’un réalisme
restreint à propos des entités mathématiques (c’est-à-dire, une forme de
réalisme n’admettant que les entités strictement nécessaires pour une
théorie scientifique donnée) et ne revenait pas à doter les entités
mathématiques d’un pouvoir explicatif dans les théories scientifiques.
Fabrice Pataut critique la stratégie proposée par Nicolas Pain, en montrant
d’une part, que les deux conclusions de ce dernier peuvent être
entretenues indépendamment de l’argument de l’indispensabilité, et que le
réalisme restreint se heurte à un problème ontologique, celui du choix
entre les entités admissibles ou non dans une théorie scientifique. Cette
dernière stratégie distingue entre la question de l’efficacité causale des
entités mathématiques, et la question de leur existence.
         Brice Bantegnie, quant à lui, explore une question très débattue,
depuis les contributions de Campbell au début des années 2000 : l’attention
consciente est-elle une condition nécessaire de la référence démonstrative
? L’attention est redevenue au cours de ces dernières années un point
chaud de la philosophie de l’esprit, et connaît un regain d’intérêt dans les
débats sur la naturalisation de la conscience phénoménale. Brice Bantegnie
développe une dimension épistémique, qui se fonde sur les apports majeurs
de Treisman et Pylyshyn à propos de la constitution d’objets perceptifs.
         Notre rubrique traduction traite cette fois-ci l’essai d’Elizabeth
Anscombe ‘The First Person’. Ce texte, d’une grande technicité, est un
modèle du genre, et un morceau de bravoure de la philosophie analytique
post-wittgensteinienne. Comme nous vous l’indiquions, il s’agit de la
première traduction française de cette contribution séminale à l’étude
philosophique de la première personne. Présenté par Marie Guillot, il s’agit
d’un véritable outil de travail. Nous souhaitons vivement qu’il soit rejoint
par d’autres textes majeurs.
         Enfin, fidèle à nos habitudes, nous terminons ce numéro d’hiver
par une recension de notre cher Florian Cova, sous la plume de Raphaël
Verchère.
         Des échanges, de l’élan, de l’inédit… Nous espérons que REPHA 6
se laissera savourer et vous donnera surtout l’envie de nous envoyer

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Éditorial

d’autres articles, d’autres réponses, d’autres traductions, pour relever,
ensemble, de nouveaux défis !
                                                          Bonne lecture,
                                                         L’Equipe Repha.

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