Cahiers de littérature orale

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Cahiers de littérature orale

2018 : « Le récit généalogique »
Cahiers de littérature orale, no 83 (2018) sous la direction de
Sophie Chave-Dartoen et Bruno Saura
2018: “Genealogical Narratives”, Edited by Sophie Chave-Dartoen and Bruno Saura.

                                                           Éditeur
                                                           INALCO

Édition électronique
URL : http://clo.revues.org/2285
ISSN : 2266-1816

RÉFÉRENCE ÉLECTRONIQUE
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2018 : « Le récit généalogique »   1

2018 : « Le récit généalogique »
Cahiers de littérature orale, no 83 (2018) sous la direction de
Sophie Chave-Dartoen et Bruno Saura
2018: “Genealogical Narratives”, Edited by Sophie Chave-Dartoen and Bruno
Saura.

Version française
Argumentaire

L’association étroite, en Occident, de la généalogie à l’écriture et à la science historique
parait en faire un objet en marge de la littérature orale. S’il est vrai que les moyens
modernes d’établissement de la généalogie (état civil, registres ecclésiastiques, archives
familiales, désormais analyses génétiques et documents numériques) ainsi que ses modes
de transcription (listes, « arbres ») relèvent de l’écrit, il n’en a pas toujours été ainsi ; il
demeure également bien des aires culturelles dans lesquelles la généalogie est
essentiellement affaire d’oralité. Au-delà de ses aspects sociaux et politiques
fondamentaux en contexte traditionnel, la généalogie présente une dimension langagière
et même littéraire intéressante, au point que Pierre Campion évoque (2015) le récit
généalogique en termes de « poétique ». Dans les sociétés occidentales contemporaines,
les récits généalogiques entretiennent aussi de nouveaux liens avec la parole, une parole
parfois à vertu thérapeutique, pour connaître un héritage autant que pour s’en libérer.
Les contributions attendues pour ce numéro des Cahiers de littérature orale exploreront les
différentes facettes du récit généalogique en se rattachant à l’un et/ou l’autre des trois
axes de réflexion suivants :
1. La généalogie dans le contexte des cultures orales
Dans les sociétés de l’oralité, les généalogies présentent une dimension politique avérée.
Les plus susceptibles de traverser le temps sont celles de chefs, de rois, de descendants
d’un ancêtre à l’origine de l’installation sur un territoire ou d’une lignée de grands
hommes. Certaines généalogies sont directement enchâssées dans des cosmologies
mettant en scène des forces cosmiques ou des phénomènes naturels dits être des

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ancêtres, comme dans le kumulipo, chant hawaïen de la création (Beckwith, 1981 ;
Thompson 1996, A645 : Creation of universe: genealogical type). Une telle inscription des
récits généalogiques dans un ordre « naturel » harmonieux passe évidemment sous
silence les logiques sociales qui tendent et sous-tendent ces discours, les conflits entre
aînés et cadets, les ruptures et bifurcations, les adultères, les adoptions. Le récit
généalogique est donc au plus haut point une construction sociale et historique. C’est
pourquoi, de longue date, historiens et ethnologues ont étudié la validité du recours à la
généalogie pour retracer l’histoire ancienne des peuples « sans écriture », dans une
perspective chronologique (Diabate, 1986 ; Perrot, 1989).
En dehors de ce type de problématique, pourraient être étudiés le degré de sacralité des
généalogies traditionnelles, ainsi que leur caractère plus ou moins secret (Thompson
1996, C564.6 : Tabu: teaching genealogy of chiefs to commoners) ; la personne (genre, origine,
statut) de ceux qui les conservaient (ou conservent), parmi lesquels les célèbres griots
africains (Bornand, 2005, 2012) ; les conditions de leur transmission — souvent à
l’occasion de rites liés à une naissance, une alliance familiale, une consécration, un deuil.
Il serait également fécond d’aborder les aspects langagiers et même littéraires des
généalogies. De l’Europe du Moyen Âge aux terres d’Afrique et aux rivages d’Océanie, elles
ne constituent pas nécessairement des récits séparés d’autres types de paroles (chants,
odes, légendes épiques) ; elles peuvent même entretenir des liens avec une culture du
divertissement (Duby, 1967).
2. La généalogie entre oralité et culture de l’écrit
Que son apparition soit le fruit d’une dynamique interne ou le produit d’un contact,
l’émergence d’une culture de l’écrit, puis sa généralisation ont eu des conséquences sur
des récits généalogiques jusque-là oraux. Les contradictions et la dimension idéologique
des généalogies apparaissent alors évidentes à travers l’étude comparative des
généalogies, ou de plusieurs versions d’une même généalogie. Peuvent être mis en
lumière des ajouts, des suppressions de personnages ou de lignées ; également, des
phénomènes de collusion avec des généalogies relevant d’une autre aire culturelle.
L’introduction d’une culture de l’écriture, en situation d’acculturation religieuse, produit
ainsi le gauchissement de certaines généalogies traditionnelles (en Afrique subsaharienne
musulmane, il est prestigieux de se trouver des ancêtres arabes ; ailleurs, de descendre
d’Adam, de Noé, d’Abraham), autant que le moyen de mettre en évidence leur altération.
Dans la lignée des travaux de Jack Goody (1978) relatifs à d’autres types de récits, on peut
observer que la pratique de l’écriture entraine aussi une restructuration formelle des
généalogies (Calame, 2006). Elles s’organisent en colonnes, faisant apparaître des
conjoints aux identités autrefois non transmises ; prennent l’allure d’un arbre ; se
déclinent à partir des ancêtres, en direction d’un personnage contemporain ou bien en
sens contraire, etc. Dans les cultures de l’écrit comme dans celles de l’oralité, d’autres
formes d’expression (peinture, sculpture…) complètent aussi le récit généalogique,
tentant à leur façon de rendre compte d’une continuité familiale ou dynastique tout en
distinguant des individus par des traits personnels.
3. Le récit généalogique contemporain
Une véritable « passion généalogique » (Bromberger, 1998) s’est emparée des sociétés
occidentales à la fin du 20e siècle, conduisant à la multiplication de la production d’arbres
généalogiques ; également de récits généalogiques rédigés à partir de multiples matériaux
(actes officiels écrits, photos, journaux, histoires familiales). Certes, des récits de ce type
existaient déjà, comme ceux des milieux bourgeois lyonnais des 19e et 20e siècles étudiés

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par Chantal Rodet et Yves Grafmeyer (2010). Émanant très souvent de personnes issues de
branches cadettes de milieux supérieurs (voire de l’aristocratie), ces derniers répondaient
à un souci d’éviter le déclassement, d’accepter socialement différents héritages familiaux.
En notre début de 21e siècle, les situations se diversifient. Nombre des récits
généalogiques contemporains possèdent une dimension psychologique, suivant par
exemple la démarche psychogénéalogique (Van Ersee, Maillard, 2002). L’élaboration de
ces récits peut avoir pour finalité de rompre avec certains ancêtres ayant commis une
faute grave, représentant un héritage destructeur, une situation d’« impasse
généalogique » ; de transmettre ou de ne pas transmettre un nom, un prénom, une
histoire. Ils ne sont plus produits par des puissants ou à destination de ceux-ci. Ils se
veulent des constructions orientées vers la réalisation de soi, d’un individu évoluant du
statut de produit à celui de sujet d’une histoire familiale ; tel est le sens du travail, en
France, des groupes roman familial et trajectoire sociale (Gaulejac, 1999 ; Lainé, 1998). Si la
culture de l’écriture est essentielle dans la démarche des individus qui constituent leur
propre récit généalogique, la parole, qui est au fondement de la démarche clinique ne
cesse de l’accompagner (Mercier, Rheaume, 2007).

Calendrier et procédure

Les propositions (intentions de contributions ; avec titre et résumé ne dépassant pas
1000 signes) sont à adresser à Sophie Chave-Dartoen (sophie.chave-dartoen@u-
bordeaux.fr) et Bruno Saura (bruno.saura@upf.pf) le 1er octobre 2016 au plus tard.
Les articles sélectionnés devront être remis avant le 1er septembre 2017.
Les articles doivent être écrits en français ou en anglais ; le titre, le résumé et les mots
clés sont à donner dans les deux langues.
La note aux auteurs est disponible sur le site de la revue : http://clo.revues.org/

Bibliographie indicative

BROMBERGER        Christian, 1998, Passions ordinaires, Paris : Hachette Littérature, « Pluriel »,
544 p.
BECKWITH  Martha, 1981, The Kumulipo. A Hawaiian Creation Chant, Honolulu: The University
Press of Hawai’i, 257 p.
BORNAND  Sandra, 2005, Le discours du griot généalogiste chez les Zarma du Niger, Paris :
Karthala, 464 p et CD-ROM.
BORNAND  Sandra, 2011, « La construction d’une mémoire partagée : Autour des discours
des griots généalogistes songhay-zarma du Niger », Cahiers de Littérature Orale, n o 69,
p. 107-139.
CALAME  Claude, 2006, « Logiques catalogales et formes généalogiques : Mythes grecs entre
tradition orale et pratique de l’écriture », Kernos, no 19.
http://kernos.revues.org/424[consulté le 2 juillet 2015]
CAMPION  Pierre, 2015, Le récit de généalogie, une poétique ?
http://pierre.campion2.free.fr/cgenealogie.htm [consulté le 30 juin 2015]
DIABATE Henriette, 1986, Les Sanvinn. Sources orales et histoire : essai de méthodologie, Dakar -
Abidjan : Nouvelles éditions Africaines, 189 p.

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DUBY  Georges, 1967, « Remarques sur la littérature généalogique en France aux XIe et XIIe
siècles », Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol 111, n o
2, p. 335-345.
GAULEJAC     Vincent de, 1999, L’histoire en héritage, Paris : Desclée de Brouwer, 304 p.
GOODY Jack, 1978, La raison graphique. Domestication de la pensée sauvage, Paris, Les éditions
de minuit, 272 p.
GOODY Jack, 1994, Entre l’oralité et l’écriture, Paris : PUF, « Ethnologies », 323 p.

LAINE Alex, 1998, Faire de sa vie une histoire, Paris : Desclée de Brouwer, 276 p.

LAPIERRE Nicole, 1995, Changer de nom, Paris : Stock, 396 p.

LUFFIN  Xavier, 2005, « Nos ancêtres les Arabes », Civilisations. Revue internationale
d’anthropologie et de Sciences humaines, no 53, p. 177-209.
MERCIER  Lucie, RHEAUME Jacques, 2007, Récits de vie et sociologie clinique, Québec : Université
Laval - IQRC, « Culture et société », 348 p.
ONG  Walter, 1986, “Writing is a technology that restructures thought”, in Gerd BAUMANN
(ed.), The written word Literacy in transition: Wolfson College Lecture 1985, Oxford: Clarendon
Press, p. 23-50.
PERROT    Claude‑Hélène, 1989, Sources orales de l’histoire de l’Afrique, Paris : Éditions du CNRS,
228 p.
RODET Chantal, GRAFMEYER Yves, 2010, Généalogies. Le récit bourgeois XIXe et XXe siècles, Lyon :
Presses universitaires de Lyon, 503 p.
SAURA Bruno, 2008, « Quand la voix devient la lettre : les manuscrits autochtones de
Polynésie française », Journal de la Société des Océanistes, no 126-127, p. 293-309.
THOMPSON    Stith (ed.), 1996, Motif-index of Folk-Literature: a Classification of Narrative Elements
in Folktales, Ballads, Myths, Tables, mediaeval Romances, Exempla, Fabliaux, Jest-books and local
Legends, Bloomington – Indianapolis: Indiana University press, 6 vol.
VAN ERSEEL  Patrice, MAILLARD Catherine, 2002, J’ai mal à mes ancêtres: la psychogénéalogie
aujourd’hui, Paris : Albin Michel, 208 p.

English Version
Argument

The close association, in Western countries, of genealogy with literacy and historical
science seems to relegate this kind of productions to the margins of oral literature. Even
though the modern means used to build a genealogy (civil registration, church records,
family archives, increasingly, genetics and digital files) and to transcribe it (through
listings and “trees”) belong in writing, it has not always been so. There also remain many
cultural areas in which genealogy is still essentially a matter of orality.
Beyond its fundamental social and political aspects in the traditional context, genealogy
presents an interesting linguistic, if not literary, dimension. This is why Peter Campion
has evoked (2015) the genealogical narrative in terms of 'poetics'. In contemporary
Western societies, genealogical narratives also develop new ties with orality. They can be
used as therapeutic instruments through which a family secret or heritage can be
discovered, accepted or rejected.

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The expected contributions to this issue of Cahiers de littérature orale will explore the
different facets of genealogical narratives connected with one or another of the following
three lines of thought:
1. Genealogy in the context of oral cultures
In oral societies, genealogies have an intrinsic political dimension. The genealogies most
likely to be transmitted are those of chiefs, kings, descendants of an ancestor (himself at
the origin of a population settlement in an area, or at the origin of an important lineage).
Some genealogies are directly embedded in cosmologies, featuring cosmic forces or
natural phenomena seen as ancestors, as in the Kumulipo, Hawaiian chant of creation
(Beckwith, 1981; Thompson 1996, A645: Creation of universe: genealogical type ). Such
incorporations of genealogical accounts into a harmonious ''natural order'' obviously
ignore the social logic that structures and underlies these speeches: conflicts between
first-born and cadets, breaks and bifurcations, adulteries, adoptions. Thus, the family
story is in the highest degree a social and historical construction. That is why historians
and ethnologists have for many years questioned the use of genealogy to trace the
ancient history of oral societies from a chronological perspective (Diabate, 1986; Perrot,
1989).
In addition to these topics, one could study the extent of sacredness of traditional
genealogies and their more or less secret nature (Thompson 1996, C564.6: Tabu. Teaching
genealogy of chiefs to commoners), as well as the person (gender, origin, status) among those
who keep and transmit them, amongst whom the famous African griots (Bornand, 2005,
2012); the conditions of their transmission — often in the course of rituals related to
birth, to a family alliance, to a consecration, to bereavement.
It would also be fruitful to address language issues and even literary approaches to
genealogies. From medieval Europe to African lands to shores of Oceania, they do not
necessarily constitute separate accounts from other types of speech (songs, odes, epic
legends); they may even have links with a culture of entertainment (Duby, 1967).
2. The genealogy between oral and written culture
Whether the result of internal dynamics or the product of a contact, the emergence of
literacy and its generalization have had consequences for hitherto oral genealogical
narratives. The contradictions and the ideological dimension of genealogies appear more
obvious then through the comparative study of written genealogies, or several versions of
the same genealogy. Additions or erasures of characters or lineages as well as phenomena
of collusion with genealogies from another cultural area can be highlighted. The
introduction of a culture of writing, in a situation of religious acculturation, often
produces content changes in traditional genealogies (in Muslim sub-Saharan Africa, it can
be prestigious to have Arab ancestors; elsewhere, to descend from Adam, Noah,
Abraham). By the same token, literacy provides the means to set off the alteration of the
now written genealogies. In line with the work of Jack Goody (1978) relating to other
types of narratives, one can observe that the practice of writing also entails a formal
restructuration of genealogies (Calame, 2006). They can now be organized into columns,
showing spouses whose identity was not transmitted before; they can take on the
appearance of a tree; they can proceed from some ancestor — in the direction of a
contemporary character — or move the other way round, etc.

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In cultures of literacy as in those of orality, other forms of expression (painting, sculpture
...) also complement the genealogical narratives, trying in their own way to account for a
family or dynastic continuity while marking out individuals with personal features.
3. The contemporary genealogical narrative
A real “passion” for genealogy (Bromberger, 1998) has overtaken Western societies in the
late 20th century, leading to an increase in productions of family trees and genealogical
narratives based on multiple materials (written official records, photos, newspapers,
family histories). It is true that stories of this type already existed, like those of Lyons’
bourgeoisie in the 19th and 20 th centuries, studied by Chantal Rodet and Yves Grafmeyer
(2010). As descendants quite often of cadet branches of the high society (or aristocracy),
they readily accepted different family heritages to avoid downgrading.
In the early 21st century, situations are highly variable. A number of contemporary
genealogical narratives have a psychological dimension, in keeping with the
psychogenealogical approach (Van Ersee, Maillard, 2002). The aim of the genealogical
work here may be to break with some ancestors who committed a serious misconduct,
who represent a destructive legacy, a situation of “family dead-end”; to transmit or not a
name, a first name, a story. These genealogical narratives are no longer produced by
powerful people or destined to them. They are rather oriented towards self-realization.
Through them, the individual goes from “produced by” status to that of “subject” or even
“actor of” a family history. This is the work carried out in France by the workshops called
Roman familial et trajectoire sociale (Gaulejac 1999; Lainé 1998). While the culture of literacy
is essential for individuals building, through writing, their own family story, speech -
which is the basis for the clinical approach — continues to go along with it (Mercier,
Rheaume, 2007).

Calendar and procedure

Proposals (contributions intentions with title and abstract not exceeding 1000 characters)
should be sent to Sophie Chave-Dartoen (sophie.chave-dartoen@u-bordeaux.fr) and
Bruno Saura (bruno.saura@upf.pf) before 1 October 2016.
Selected papers will be submitted before 1 September 2017.
Articles must be written in English or French; the title, abstract and keywords are given
in both languages.
Note to authors is available on the website of the journal: http://clo.revues.org/

Indicative bibliography

BROMBERGER        Christian, 1998, Passions ordinaires, Paris : Hachette Littérature, « Pluriel »,
544 p.
BECKWITH  Martha, 1981, The Kumulipo. A Hawaiian Creation Chant, Honolulu: The University
Press of Hawai’i, 257 p.
BORNAND  Sandra, 2005, Le discours du griot généalogiste chez les Zarma du Niger, Paris :
Karthala, 464 p et CD-ROM.
BORNAND  Sandra, 2011, « La construction d’une mémoire partagée : Autour des discours
des griots généalogistes songhay-zarma du Niger », Cahiers de Littérature Orale, n o 69,
p. 107-139.

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CALAME  Claude, 2006, « Logiques catalogales et formes généalogiques : Mythes grecs entre
tradition orale et pratique de l’écriture », Kernos, no 19.
http://kernos.revues.org/424[consulté le 2 juillet 2015]
CAMPION Pierre, 2015, Le récit de généalogie, une poétique ?
http://pierre.campion2.free.fr/cgenealogie.htm [consulté le 30 juin 2015]
DIABATE Henriette, 1986, Les Sanvinn. Sources orales et histoire : essai de méthodologie, Dakar -
Abidjan : Nouvelles éditions Africaines, 189 p.
DUBY  Georges, 1967, « Remarques sur la littérature généalogique en France aux XIe et XIIe
siècles », Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol 111, n o
2, p. 335-345.
GAULEJAC     Vincent de, 1999, L’histoire en héritage, Paris : Desclée de Brouwer, 304 p.
GOODY Jack, 1978, La raison graphique. Domestication de la pensée sauvage, Paris, Les éditions
de minuit, 272 p.
GOODY Jack, 1994, Entre l’oralité et l’écriture, Paris : PUF, « Ethnologies », 323 p.

LAINE Alex, 1998, Faire de sa vie une histoire, Paris : Desclée de Brouwer, 276 p.

LAPIERRE Nicole, 1995, Changer de nom, Paris : Stock, 396 p.

LUFFIN  Xavier, 2005, « Nos ancêtres les Arabes », Civilisations. Revue internationale
d’anthropologie et de Sciences humaines, no 53, p. 177-209.
MERCIER  Lucie, RHEAUME Jacques, 2007, Récits de vie et sociologie clinique, Québec : Université
Laval - IQRC, « Culture et société », 348 p.
ONG  Walter, 1986, “Writing is a technology that restructures thought”, in Gerd BAUMANN
(ed.), The written word Literacy in transition: Wolfson College Lecture 1985, Oxford: Clarendon
Press, p. 23-50.
PERROT    Claude‑Hélène, 1989, Sources orales de l’histoire de l’Afrique, Paris : Éditions du CNRS,
228 p.
RODET Chantal, GRAFMEYER Yves, 2010, Généalogies. Le récit bourgeois XIXe et XXe siècles, Lyon :
Presses universitaires de Lyon, 503 p.
SAURA Bruno, 2008, « Quand la voix devient la lettre : les manuscrits autochtones de
Polynésie française », Journal de la Société des Océanistes, no 126-127, p. 293-309.
THOMPSON    Stith (ed.), 1996, Motif-index of Folk-Literature: a Classification of Narrative Elements
in Folktales, Ballads, Myths, Tables, mediaeval Romances, Exempla, Fabliaux, Jest-books and local
Legends, Bloomington – Indianapolis: Indiana University press, 6 vol.
VAN ERSEEL  Patrice, MAILLARD Catherine, 2002, J’ai mal à mes ancêtres: la psychogénéalogie
aujourd’hui, Paris : Albin Michel, 208 p.

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