Chicoutimi Gaston Gagnon - Continuité - Érudit
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Continuité
Chicoutimi
Gaston Gagnon
Les grands jardins
Number 36, Summer 1987
URI: https://id.erudit.org/iderudit/18825ac
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Éditions Continuité
ISSN
0714-9476 (print)
1923-2543 (digital)
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Gagnon, G. (1987). Chicoutimi. Continuité, (36), 14–19.
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UNE VILLE
CHICOUTIMI
Sise à la tête du majestueux Saguenay, la ville de
Chicoutimi porte fièrement son titre de capitale de
la région. Comment Va-t-elle acquis?
Vue aérienne de Chicoutimi. Au
premier plan, à gauche: le site de la Pul-
perie sur les bords de la rivière Chicouti-
mi. Au confluent de la rivière Saguenay:
le centre-ville, (photo: Centre d'inter-
prétation de la Pulperie de Chicoutimi)
Le site pittoresque de la Pulperie. O n
distingue la façade latérale (1912) de la
partie recyclée en théâtre depuis 1980.
(photo: B. Ostigu})
ter McLeod (démolie en 1952)
avec le magasin général, les
étables et la boutique de forge
ainsi qu'une vingtaine de pe-
tites maisons en bois rond. Aux
abords de la rivière Chicoutimi,
il mentionne, outre le moulin à
scier et un quai, un magasin de
Sise au coeur de l'im- trois étages, un moulin à farine,
mense région du Saguenay et des terrains en culture et dé-
dotée d'importants avantages nombre une douzaine de pro-
naturels, Chicoutimi a tour à priétaires-résidants.
tour, depuis le dernier quart du C'est à partir de ces diffé-
XVII' siècle, constitué le centre rentes constatations et en po-
nerveux de la traite des four- sant ses repères sur les bords de
rures, de l'industrie du bois, de la rivière Saguenay que Ballan-
l'industrie des pâtes à papier et tyne dresse le plan de lotisse-
du commerce régional. ment de la future ville, dont les
Ces grands axes de déve- rues seront divisées en damier.
loppement ainsi que l'établisse- La rue Racine - aujourd'hui au
ment des structures institution- coeur des activités commer-
nelles ont fait d'elle très tôt, ciales et administratives de la
dans la seconde moitié du XIX' ville - est la première rue à ap-
siècle, la capitale du Saguenay- Poste principal du do- L'INDUSTRIE FORESTIERE paraître en 1851. En 1863, lors-
Lac-Saint-Jean, titre qu'elle maine, il comprend vers 1750 Si l'affermage du «Do- que le village est constitué, on
conserve jalousement et un peu pas loin d'une quinzaine de maine du Roy» a limité le déve- peut compter dans Chicoutimi
pompeusement encore aujour- constructions auxquelles sont loppement de Chicoutimi en plus de 74 habitations, les plus
d'hui. r a t t a c h é e s des f o n c t i o n s interdisant pendant plus de 160 importantes étant la rustique
commerciales, religieuses, rési- ans la colonisation du terri- église paroissiale, située un peu
UN POSTE DE TRAITE dentielles, agricoles et artisa- toire, il en sera bien autrement plus bas que la cathédrale ac-
C'est aux Amérindiens nales. Les installations du poste avec l'implantation de l'indus- tuelle, la salle publique, le pa-
que l'on doit la création et l'ap- de traite seront petit à petit dé- trie forestière. Incontestable- lais de justice et sa prison. L'ar-
pellation de Chicoutimi («jus- mantelées dans la seconde moi- ment, c'est grâce à elle que le chitecture domestique y est des
qu'où c'est profond»). Situé à la tié du XIX' siècle, avec l'im- village et la ville, en même plus sommaires: les maisons
tête de la rivière Saguenay, plantation de l'industrie fores- temps que toute la région, pren- sont généralement de petites di-
juste à la fin de la navigation tière et l'arrivée des familles de nent leur essor. mensions, construites en pièce
facile et au début des portages, colons. En 1842, Peter McLeod sur pièce, montées sur un étage
l'endroit sert, au temps de la Ce n'est que depuis 1968 et William Price établissent, et demi, recouvertes d'un lam-
préhistoire, de poste de relais, que l'intérêt de cette zone, d'un avec le concours des gens de La bris de planches et d'un toit à
de lieu de rassemblement et d'é- point de vue historique et ar- Malbaie, un moulin à scier sur double versant.
c h a n g e s sur la r o u t e du chéologique, est pris en consi- les bords de la rivière du Mou- Au cours des années qui
commerce autochtone. dération. Classé par les deux lin. L'année suivante, ils en suivent et ce, jusque vers 1880,
C'est en raison de la pré- paliers de gouvernement, le site aménagent un second, trois ki- Chicoutimi connaît une forte
sence des Montagnais qu'on fait actuellement l'objet d'un lomètres plus loin, à l'embou- expansion. Non seulement sa
établit, en 1676, un premier projet de mise en valeur par le chure de la rivière Chicoutimi, population dépasse-t-elle le cap
poste de traite à l'intérieur des biais de la municipalité et l'Al- à proximité du poste de traite de des 2 000 habitants, mais la di-
limites du «Domaine du Roy». liance des Autochtones du la C o m p a g n i e de la Baie versité de ses services profes-
Le site de Chicoutimi, sur la Québec. d'Hudson. sionnels et de ses institutions
rive gauche de la rivière Chi- Ces deux scieries sont à la entraîne une modification de
coutimi, au point de jonction base de la trame urbaine de Chi- son statut juridique. En 1879,
de la rivière Saguenay, est loué coutimi. Dès 1845, l'arpenteur elle devient la première ville du
jusqu'en 1842 à l'enchère publi- Duncan S. Ballantyne peut en Saguenay, ce qui confirme son
que, à des marchands pelletiers donner une première descrip- leadership régional.
ou à des compagnies de four- tion. Le long de la rivière du
rures. Moulin il signale, en plus de la
scierie, la présence d'un quai,
une chapelle, la maison de Pe-
COVriM m . rlr l»87 15
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architecture moderne (que souligne le *
mat typique sur le fronton), de fonction- r \
.
nalisme (adroite) et de «rénovation', si
caractéristique des rues commerciales du
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Québec, (photo: B. Ostiguy) V. ;- ; V>^M.
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Chicoutimi (aujourd'hui
complètement transformé). r*jB "'••i
Cette architecture monumen- J AMUSEMENTS » i
tale est introduite dans le der- i
nier quart du XIX' siècle sous ï £5
l'impulsion de la grande indus-
trie.
i SnunliS
lulling j
La trame urbaine ne peut LA PULPERIE
que suivre ce mouvement. À Venant assurer un second Compagnie de pulpe de Chi- liers d'acres de terrains qu'ils
partir de 1880, Chicoutimi souffle à l'économie de la ville coutimi est la principale source font arpenter et lotir avant de
connaît une première division après la fermeture de la grande d'emplois de la ville et de la les vendre de 200$ à 400$ aux
par quartier. La ville est mar- scierie des Price, au bassin de la région, avec ses filiales de Val- ouvriers selon leurs dimensions
quée par un clivage social que rivière Chicoutimi, et répondre Jalbert (1909) et de Port-Alfred et leur emplacement. C'est par
reflète son architecture. Alors à la demande croissante pour la (1916). dizaines que l'on compte le
que les quartiers est et centre pâte à papier, la création de la La présence de la grande nombre des nouvelles habita-
regroupent l'élite locale, c'est- pulperie' de Chicoutimi, en industrie provoque une impor- t i o n s , p o u r la p l u p a r t
à-dire le clergé, les marchands 1896, marque en quelque sorte tante augmentation de la popu- construites suivant la tradition
et les professionnels, le quartier la naissance de la ville actuelle. lation qui, à son tour, a des ef- québécoise ou le style vernacu-
ouest demeure essentiellement Première entreprise de ce fets directs sur le plan urbain. laire américain. De nouvelles
celui des ouvriers. genre fondée au Canada par des Entre 1892 et 1930, année où la artères apparaissent comme les
Les bâtiments les plus im- Québécois, elle approvisionne- pulperie ferme ses portes, la po- rues Dréan, Saint-Ange et Côte
portants de l'époque se trouvent ra les trois quarts des grands pa- pulation de Chicoutimi passe Fortin, tandis que les rues
dans le quadrilatère formé par petiers anglais. L'établissement de 2 400 à près de 12 000 habi- Bossé, Lome et Taché sont pro-
les rues Racine, Labrecque, Jac- comprend au moment de son tants. longées jusqu'à la hauteur des
ques-Cartier et du Couvent apogée, en 1920, quatre usines L'ouest de la ville est le moulins.
(Bégin). On pense ici en parti- d'inspiration néo-classique, premier quartier à voir son pay- Tous ces bouleverse-
culier au séminaire, et à la sises en bordure de la seconde sage transformé. Alors que jus- ments sont à l'origine de la créa-
cathédrale néo-gothique chute de la rivière Chicoutimi. que-là la ville s'est développée tion en 1903 de la paroisse ou-
(1874-1875), construits par Près de 1 000 ouvriers y trou- surtout autour des rues Mont- vrière du Sacré-Coeur qu'admi-
l'architecte J.-F. Peachy de vent de l'emploi à longueur calm, Bossé, Sainte-Marthe et nistrent les pères Eudistes. En
Québec. Il faut citer également d'année et presque autant dans Price, on constate avec l'im- 1905, à-la suite des travaux de
l'Hôtel-Dieu et toutes ses an- les chantiers chaque hiver. plantation de la pulperie un l'architecte René P. Lemay de
nexes (1884-1890), édifiés par Avec une dizaine de sociétés élargissement du front pionnier Québec, principal concepteur
les architectes William Warren subsidiaires formées pour facili- en périphérie des nouvelles des moulins de la pulperie, la
et David Ouellet, de même que ter les opérations de la compa- usines. Entre 1898 et 1905, la seule église néo-gothique de la
l'Évêché (1890), d'inspiration gnie (sociétés d'électricité, de Compagnie de pulpe et des pro- région est inaugurée afin de ré-
Second Empire et l'hôtel Néron téléphone, de chemin de fer, de moteurs immobiliers achètent pondre aux exigences de la po-
(1892), nommé plus tard hôtel transport maritime, etc.), la dans le quartier plusieurs mil- pulation du quartier. Toutefois,
c'est surtout dans le centre et
dans l'est de Chicoutimi, là où
se trouve la majorité de la popu-
lation, que les effets multiplica-
teurs engendrés par la pulperie
se font le plus ressentir.
À Chicoutimi, les maisons bour-
geoises se trouvent dans «l'est». La rue
du Séminaire, ouverte en 1918, repré-
sente l'un des plus beaux ensembles ar-
chitecturaux de la ville, (photo.- B. Os-
tiguy)
COYrlM ITÉ élé 1987 17
La cathédrale de Chicoutimi ( 1922) Il en est de même pour Par ailleurs, le secteur UN PASSE
se dresse face au Saguenay, au carrefour l'hôtellerie et la restauration. municipal contribue à sa façon À DÉCOUVRIR
des institutions publiques et religieuses,
(photo: C. Bergeron)
On pense notamment au Châ- à l'embellissement et à l'urbani- C'est ce paysage que l'on
teau Saguenay, un hôtel victo- sation du milieu. L'évaluation peut découvrir encore aujour-
rien, oeuvre de l'architecte O - foncière grimpant entre 1894 et d'hui, à peu de choses près, en
E. Eaton de Québec. L'hôtel est 1914 de 325 000$ à près de parcourant la ville, depuis les
L'ESSOR ECONOMIQUE détruit dans l'incendie de 1912, 3 000 000$, c'est l'occasion rues Dréan et Saint-Ange jus-
Tous les secteurs sont de même que 104 autres bâti- pour le conseil de Ville de réali- qu'à la rue du Séminaire.
touchés par cette prospérité ments du quartier est, dont la ser d'importants travaux de voi- Bien qu'au cours des deux
économique. Dans le secteur de cathédrale, le séminaire et le rie (réparation de ponts sur les ou trois dernières décennies
la petite industrie, une fonde- couvent du Bon-Pasteur. rivières aux Rats et Chicoutimi, plusieurs bâtiments importants
rie, des manufactures de laine, C'est également à cette confection de trottoirs, maca- aient été démolis pour faire
de portes et châssis et de époque que sont construites au damisage des rues, etc.) et de place à des constructions plus
meubles, une briqueterie, une coin des rues Racine et Labrec- doter la municipalité d'un pre- modernes - en particulier la
fabrique de cigares et de bière, que les succursales de la Banque mier hôtel de ville. maison de Peter McLeod, en
une biscuiterie et une confiserie Nationale (aujourd'hui démo- C'est durant cette même face de l'ancien hôtel de ville de
s'établissent dans le centre- lie) et de la Banque Molson. période enfin que l'on construit Rivière-du-Moulin, et la mai-
ville. Du côté commercial, un Oeuvre de l'architecte René P. les premières maisons bour- son du Docteur Edmond Sa-
phénomène identique peut être Lemay, cette dernière est parti- geoises ornées de pierre ou de vard, près de l'actuel hôtel de
observé: non seulement assiste- culièrement remarquable par brique. Sises rues Racine, Jac- ville de Chicoutimi - depuis
t-on à l'apparition des premiers son style classique italianisant. ques-Cartier et du Séminaire, 1981 la municipalité a pris
magasins à rayons (La Bonne Elle abrite maintenant une dis- elles contribuent à accentuer conscience, dans la foulée du
Ménagère, Gagnon Frères), cothèque et plus rien ne subsiste davantage le clivage avec le projet de mise en valeur du site
mais on voit aussi s'ouvrir des de son magnifique aménage- quartier ouest, où le bois consti- historique de la Pulperie, de
commerces spécialisés (la mai- ment intérieur. tue le matériau de construction l'importance de sauvegarder
son de gros Côté et Boivin, Jo- Sur le plan institution- le plus largement employé. son patrimoine. Un inventaire
bin Tailleur, Abel chaussures et nel, plusieurs changements a été effectué par le Service
la pharmacie Hamel, entre sont appréciables. On effectue d'urbanisme et plusieurs projets
autres). des réparations au palais de jus- sont présentement à l'étude afin
tice, on édifie le bureau de de doter la ville non seulement
poste, le couvent du Bon- d'un règlement municipal à cet
Conseil, l'Académie commer- effet, mais aussi d'un circuit his-
ciale, l'École normale et le mo- torique pour sensibiliser les rési-
nastère des soeurs du Saint- dants à la richesse de leur héri-
Sacrement, puis on reconstruit tage bâti.
la cathédrale, le petit séminaire ONDLR: voir L'architecture indus-
et le Bon-Pasteur après le tragi- trielle réhabilitée. Continuité n" 19,
printemps 1983, pp. 14-17.
que incendie de 1912. Le style
architectural préconisé est à la
fois fonctionnel et monumen- Gaston Gagnon
tal, le nom de Lemay revenant Historien, chargé de l'inter-
le plus souvent sur la liste des prétation au site historique de la
professionnels engagés. Pulperie de Chicoutimi.
18 COM I M I I Hélé 1987GUIDE PRATIQUE
DE CHICOUTIMI
AVOIR
1. Le site du Poste de Traite.
Construit en 1676 par Charles
Bazire, le poste a fonctionné
jusqu'en 1876. Ce lieu
historique a été classé par les
deux paliers de gouvernement.
2. Maison Price (1880), 110,
Price Ouest. Maison d'esprit
québécois lambrissée en bois
avec lucarnes et toiture en tôle.
Ancien magasin et bureau de la
compagnie Price, aujourd'hui
propriété d'une PME.
3. Maison Robin (entre 1868 et
1880), 484, rue Taché. Maison
d'esprit québécois, où logeaient
des employés de la compagnie
Price travaillant à la scierie de
la rivière Chicoutimi.
4. Église et presbytère du
Sacré-Coeur, 244, Bossé Ouest.
De styles néo-gothique et
Renaissance, ces édifices sont
l'oeuvre des architectes René P.
Lemay et Alfred Lamontagne.
5. La Pulperie, 300, rue Dubuc.
Site industriel classé, il
comprend cinq magnifiques
bâtiments d'inspiration
néo-classique conçus
principalement par l'architecte
René P. Lemay et l'ingénieur
Edouard Lavoie.
6. Maisons ouvrières, 243, 631 à 11. Bureau de T.-Z. Cloutier, 184, 15. Cathédrale (1922), 514, Racine de style classique est reconnu
646 rue Taché. Ces bâtiments Jacques-Cartier Est. D'esprit Est. Troisième cathédrale à être bien culturel par le ministère
vernaculaires d'origine classique, avec décor et édifiée à Chicoutimi. De style des Affaires culturelles.
américaine ou québécoise colonnade en façade, cet édifice néo-classique, elle est l'oeuvre 19. Ancienne Ecole normale
datent de l'époque de la a servi et sert toujours à de l'architecte Alfred (1907), 376, Price Est. Conçu
pulperie (1896-1930). C'est plusieurs bureaux d'études Lamontagne. par l'architecte Elzéar Charest,
dans cette rue qu'est située, au notariales. 16. La rue du Séminaire. Ouverte ce bâtiment sert aujourd'hui de
669, la maison de l'artiste 12. Monastère et église du vers 1918, cette rue présente un maison provinciale des soeurs
peintre Arthur Villeneuve. Saint-Sacrement (1909), 379, des plus beaux ensembles du Bon-Pasteur.
7. Maison des ingénieurs Lavoie Si boul. Saint-Sacrement. Oeuvre architecturaux de la ville, 20. Église Sainte-Anne (1901),
Delisle, 210, Racine Ouest. de l'architecte René P. Lemay. notamment les 286, 321 et 304. 2592, Roussel. La plus
D'inspiration québécoise et 13. Maison Dubuc (1898), 354, 17. Ancien petit séminaire (1914), ancienne église de Chicoutimi.
conçue comme un duplex, cette Jacques-Cartier Est. Bâtie par 534, Jacques-Cartier Est. Plusieurs bâtiments
propriété du début du siècle est l'industriel J.-E.-A. Dubuc, Construit en 1914 par vernaculaires américains et
l'une des plus remarquables de cette maison victorienne a aussi l'architecte René P. Lemay, ce québécois se trouvent dans ses
la ville par sa décoration appartenu au député Antonio bâtiment de type «école» abrite alentours. À quelques
extérieure. Talbot, ministre de la Voirie à aujourd'hui le centre kilomètres de l'église, au
8. Maison d'accueil de la Ville de l'époque de Maurice Duplessis. socio-culturel et le Musée du promontoire de la croix de
Chicoutimi (1929), 24, Racine 14. Bureau de poste (1905), en face Saguenay-Lac-Saint-Jean. Sainte-Anne, un point de vue
Ouest. Cette maison en pierre, de la cathédrale. Bâtiment de 18. Couvent des soeurs magnifique s'offre sur
oeuvre de l'architecte Gravel, style Second Empire en pierre Antoniennes(1914), 582, Chicoutimi.
est un excellent exemple de de taille. Le CNCP en est Jacques-Cartier Est. Construit
l'architecture victorienne. aujourd'hui le propriétaire. par René P. Lemay, cet édifice
9. Hôtel de ville (1932), 210,
Racine Est. Cet édifice en
pierre a été construit à même le POUR EN SAVOIR PLUS O Ù S'ARRETER A LIRE
programme des travaux de Bureau de tourisme de La Tour, 517, Racine Est. Claveau, Jean-Charles.
chômeurs par la firme Chicoutimi, 2525, boul. Talbot. (418)543-1534. Chicoutimi en ce temps-là. Édition
Lamontagne, Gravel et (418)543-4758. Auberge la Belle Époque, 320, Fleur de Lys, 1985. 205p.
Brassard. La Pulperie de Chicoutimi, 300, Racine Est. (418)543-3001. Gagnon, Gaston. Aspects
10. Maison Cloutier (1899), 174, rue Dubuc. (418)543-2729. Le Fitzgerald, 306, Labrecque. historiques de Chicoutimi
Jacques-Cartier Est. Oeuvre de Le Musée du (418)545-7680. 1676-1925, suivi d'une proposition
l'architecte René P. Lemay, Saguenay-Lac-Saint-Jean, 534, La Butte à l'Équerre, 379, de circuit patrimonial. Chicoutimi,
cette maison était à l'origine la Jacques-Cartier Est. (418)545-9400. Jacques-Cartier Est. (418)545-7656. Société d'expansion économique du
propriété du notaire T.-Z. Société historique du Saguenay, Le Germain, 122, Saguenay, 1981. 40p.
Cloutier. D'inspiration 534, Jacques-Cartier Est. Jacques-Cartier Est. (418)543-0978. Bouchard, Louis-Marie. Les
québécoise, elle figure sur la (418)549-2805. La Bougresse, 260, Riverin. villes du Saguenay. Mont-
liste des plus intéressants (418)543-3178. réal-Chicoutimi, Leméac et la
bâtiments de Chicoutimi. Fondation de l'UQAC, 1973. 212p.Vous pouvez aussi lire
