CHIQUENAUDES & ROMANCE EN STUC - COLLECTION DANIEL LARRIEU

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CHIQUENAUDES & ROMANCE EN STUC - COLLECTION DANIEL LARRIEU
© BENJAMIN FAVRAT

                COLLECTION DANIEL LARRIEU

                CHIQUENAUDES &
                ROMANCE EN STUC
                ASTRAKAN RECHERCHE CHORÉGRAPHIQUE

                DIRECTION ARTISTIQUE | DANIEL LARRIEU
                COLLECTIONDANIELLARRIEU@GMAIL.COM

                ADMINISTRATRICE DE PRODUCTION | ALICE MARREY
                ALICEMARREY.COLLECTIONDL@GMAIL.COM

                ASTRAKAN EST SUBVENTIONNÉE PAR LA DRAC ÎLE-DE-FRANCE
CHIQUENAUDES & ROMANCE EN STUC - COLLECTION DANIEL LARRIEU
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COLLECTION DANIEL LARRIEU
LA COLLECTION DANIEL LARRIEU RASSEMBLE LES ACTIVITÉS PLASTIQUES, SCÉNIQUES ET DE
TRANSMISSIONS DE DANIEL LARRIEU. ELLE PORTE DE FAÇON NON LINÉAIRE, JOYEUSE ET
PROTÉIFORME UNE VISION SUR LES QUESTIONS INDISPENSABLES DU SENSIBLE ET DES
APPRENTISSAGES DANS LA CRÉATION.

Nous fêterons en 2022 les 40 ans de l’association Astrakan, dirigé par Daniel Larrieu. Les différentes
expériences, qui vont de chorégraphies pour les scènes traditionnelles à un travail volontiers
protéiforme, dans les espaces naturels investis comme lieu de répétitions (Chiquenaudes), de
représentations (Waterproof, Marche, danses de verdure) et dialogue avec d’autres disciplines :
→  Plastique (FLOW 612, Ice Dream)
→  Théâtrale (Divine)
→  Et même horticole (Jym, un jardin à Chaumont-sur-Loire, LUX, et On prend de la graine à la CoOP,
avec la conception d'un jardin pour la Maison des Métallos à Paris en juillet 2021).

Jamais figé dans le seul champ de la danse, tout en étant attaché à l’écriture du mouvement, Daniel
Larrieu poursuit, après un parcours traditionnel (chorégraphies pour de grandes institutions tel que
l'Opéra de Paris, le Frankfurt Ballet), son intérêt pour la rencontre et les collaborations, poussant le
paradoxe apparent à passer du statut d’auteur à celui d’interprète :
→  Dominique Boivin, Thomas Lebrun, pour la danse ;
→  Gloria Paris (Divine), Titouan Huitric (Corps Étrangers), Théophile Dubus (Fin, Faim pour le théâtre) ;
→  Arnaud des Pallières, (Degas et Moi, 2019) pour le cinéma.

Durant 40 ans d'existence, la compagnie a été indépendante de 1982 à 1993 (répondant le plus souvent
à des commandes - La Peau et les Os, Marchands, Bâtisseurs…), puis Daniel Larrieu occupe la direction
du Centre chorégraphique national de Tours de 1994 à 2002. De retour à l'indépendance, le
chorégraphe déconstruit le geste, l’installation, le film et le théâtre, en traversant le temps avec sa
marque singulière.
Prenant le risque d’une forme d’éloignement de la convention d’une création annuelle, Daniel Larrieu
choisit, sur le modèle de la jachère, de travailler vers une nouvelle écologie de la production par une
construction d’actions et de projets qui puisent son inspiration sur l’ensemble du travail réalisé, en
initiant de nouvelles expériences où se mêlent la transmission, la création et l’enseignement.

Daniel Larrieu fête ses 60 balais en dansant dans la scénographie de la création Littéral, ré-active
Romance en Stuc, pièce pour 11 danseurs de 1985 et brode dans PLAY 612, avec le public, un dialogue
sur le regard et le geste à l’image de la Boite-en-Valise de Duchamp.

Le chorégraphe terminera sa formation de praticien à la Méthode Feldenkrais en 2022. Il intègre ce
travail à l’analyse du corps en mouvement. Il mène, simultanément, en Haute-Savoie, un travail sur le
paysage par l’image et le film.
La Collection Daniel Larrieu rassemble et développe l’ensemble de ce parcours buissonnier depuis
1982.
                                                                             Christian Sidoine, 2020
CHIQUENAUDES & ROMANCE EN STUC - COLLECTION DANIEL LARRIEU
O A K R I D G E H O L DPI N
                                                                                                                          AGS
                                                                                                                            E | 03

               PRÉSENTATION DES                                   1982, Concours de Bagnolet, Chiquenaudes. Une
                                                                  courte pièce de 9 minutes, comme un glossaire de
               CRÉATIONS                                          gestes simples, la déclinaison d’un vocabulaire
                                                                  précis, anguleux et fluide.
                                                                  1985, Festival d’Avignon, Romance en stuc. Des
                                                                  figures de marbre, latex et silicone forment un
                                                                  choeur antique néo-punk à la gestuelle lapidaire, en
                                                                  partie inspirée de la statuaire antique. Compacte,
                                                                  comme surgie des siècles, cette danse se donne
                                                                  avec rudesse et précision. La matière, sous sa forme
                                                                  la plus brute, se frotte à l’évanescence de l’esprit.
                                                                  L’argument rappelle le livret de Giselle.Mais au-delà
                                                                  de la narration, c’est plutôt la forme que le jeune
                                                                  Daniel Larrieu interroge ici.
                                                                  2018, le chorégraphe choisit de transmettre
                                                                  Romance en Stuc et Chiquenaudes à de jeunes
                                                                  danseurs et de questionner par la même la mémoire
                                                                  des gestes. Sans faire danser des corps faits de
                                                                  pages, de discours d’archives, sans reconstruire à
                                                                  l’identique les spectacles de 1982 et 1985, les
                                                                  re/créations prennent appui sur les sédiments des
                                                                  décennies et de leurs évènements. Ce ne sont pas
                                                                  les pièces qui sont livrées, ré-activées, rejouées, mais
                                                                  plutôt la manière de les coudre, sur-mesure pour
                                                                  chacun. Le chorégraphe se décide à laisser son
                                                                  oeuvre se frotter au temps.

                                                                  « Le corps est la surface d’inscription des événements,
                                                                  le langage les marque et les idées les dissolvent. »*

                                                                  Que reste-t-il d’une danse après une vie ? Quelles
                                                                  sont ses traces encore à l’oeuvre dans les corps ?
                                                                  Comment permettre à de nouveaux individus de les
                                                                  accueillir ? Comment faire pour ne pas assister, sous
                                                                  nos yeux ébahis à leur dissolution ?
                                                                  Ce qu’il reste de la décennie 80, c’est le souvenir
                                                                  d’une fougue vivifiante et d’une créativité sans limite.
                                                                  En ces temps où les jeunes artistes vont volontiers
                                                                  creuser dans l’histoire de leur discipline, le processus
© DANIEL LARRIEU

                                                                  est ici inverse : c’est l’histoire même, toujours vivante,
                                                                  qui s’offre à eux dans toute sa vigueur, s’inscrivant
                                                                  doucement au creux de leurs corps, de leurs
                                                                  postures et de leurs sensations.

                                                                                                             François Maurisse, 2019

                        * Michel Foucault, « Nietzsche, la généalogie, l’histoire » 1971, Dits et écrits - tome 2, Gallimard, Paris, 2001, p.143.
CHIQUENAUDES & ROMANCE EN STUC - COLLECTION DANIEL LARRIEU
PHÈDRE DE RACINE
                                                                                                              PAGE | 04
                                                                                          PAR BRIGITTE JAQUES-WAJEMAN
               CHIQUENAUDES
               3 interprètes • 9 minutes
               Création initiale en avril 1982 pour le concours de Bagnolet
               Réactivation : Daniel Larrieu, Jérôme Andrieu
               Distribution : Sophie Billon, Léa Lansade, Enzo Pauchet
               Costumes : Margaret Strechout
               Dansé à l’origine par Pascale Houbin, Michèle Prélonge et Daniel Larrieu

               Je suis arrivé à Paris à la fin de l’année 1979. Je travaille avec la compagnie le Four Solaire d’Anne-Marie
               Reynaud et Odile Azagury pendant deux ans, puis je danse Grand écart de Régine Chopinot où je
               rencontre et danse avec Michèle Prélonge, Pascale Henrot, Philippe Decouflé, Véronique Ros de la
               Grange, Dominique Petit…La Ménagerie de Verre n’est pas encore ouverte. Hideyuki Yano donne des
               cours quai de l’Ourcq. Pascale Houbin danse un solo de retour de NYC dans le nouveau studio à Colonel
               Fabien ouvert par Odile Duboc est aussi « montée » à Paris. Depuis mon arrivée, je vais comme
               spectateur assister chaque année au concours de Bagnolet. Présentation de pièces chorégraphiques de
               moins de 10 minutes avec un minimum de 3 personnes sur scène. Un jury de professionnels, un
               gymnase, un public attentif à de nouvelles expériences, silence et fous-rire dans la salle. Je tente
               l’aventure. Nous répétons pendant quelques mois avec Pascale Houbin et Michèle Prélonge dans
               plusieurs lieux, dehors, dans Paris ; sur le chantier des Halles, à la Galerie Véro-Dodat, puis dans les
               Jardins du Palais-Royal. Je ne sais pas que le Ministère de la Culture est là. L’espace est clair, élégant. Il y
               a les colonnes où s’abriter en cas de pluie, un café corse ouvert derrière pour les pauses. Un beau et
               spacieux studio, pur marbre, en plein air et gratuit, libre et sans réservation. C’est Josette Baïz qui
               remporte le premier prix du concours dans une chorégraphie où elle danse entourée de garçons sur
               des sons d’orages. On reste entre Aixois. Filons avec le deuxième prix. Déjà bien content d’avoir été
               récompensé. Nous sommes en 1982.

                                                                      Extrait du livre : Daniel Larrieu Mémento, éditions Actes Sud
© BENJAMIN FAVRAT
O A K R I D G E H O L DPI N
                                                                                                     AGS
                                                                                                       E | 05

ROMANCE EN STUC
11 interprètes • 55 minutes
Création initiale en juillet 1985 au Cloître des Célestins, Festival d’Avignon
Chorégraphie : Daniel Larrieu
Réactivation : Daniel Larrieu, Jérôme Andrieu
Distribution : Sophie Billon, Élodie Cottet, Alexandra Damasse, Léa Lansade, Marion Peuta, Jérôme Andrieu,
Yohann Baran, Pierre Chauvin, Enzo Pauchet, Raoul Riva - boursier Adami, Julien-Henri Vu Van Dung
Transmission des rôles : Dominique Brunet, Sara Lindon, Laurence Rondoni, Didier Chauvin, Bertrand Lombard
Création lumière : Françoise Michel
Bande son : Jean-Jacques Palix, Ève Couturier
Régie son : Estelle Lembert
Costumes : Didier Despin, Catherine Garnier à partir du travail de Mark Betty
Accessoires, perruques : Daniel Cendron
Scénographie : Franck Jamin, à partir du travail de Timney Fowler
Directeur technique : Christophe Poux

« Dans le cadre de Mémoires Vives, projet de collecte et de sauvegarde de documents vidéo de la
compagnie (répétitions et spectacles), j’ai revu la captation de Romance en Stuc, filmée au Cloître des
Célestins pour le Festival d’Avignon en 1985. J’ai été surpris par le caractère théâtral de cette
chorégraphie et du lien étroit entre la matière textuelle et dansée. »

Inspiration de l’époque : des extraits du roman de Théophile Gaultier, Spirite - qui a servi de base au
ballet romantique Giselle - et des extraits de textes d’Empédocle, philosophe présocratique grec, sur la
nature, l’origine des éléments et des sens - le flair, le toucher... La pièce est construite en séquences
narratives et dansées.

Dans Romance en Stuc, la dissimulation est l’esthétique dominante : les corps sont peints, couverts de
latex et de soie, les visages sont masqués, les silhouettes perruquées. Autant d’artifices qui, dans une
chromatique chair et rose - comme dans On était si tranquille en 1999 ou Littéral en 2017 - forment un
arc poétique et singulier.

Les interprètes, tel un chœur antique, portent l’histoire d’un couple que le destin sépare. Le destin est
personnifié, sa gestuelle est directement inspirée des arts martiaux, il vient désunir les liens invisibles de
l’amour.

                                       « L’ENJEU ESTHÉTIQUE EST DE RESTER FIDÈLE
                                                À UN ENGAGEMENT INITIAL,
                                      LE RENDANT PERCEPTIBLE AU PUBLIC AVEC DE
                                            NOUVEAUX CODES D’AUJOURD’HUI,
                                      SANS TRAHIR LA PROVOCATION QUE POUVAIT
                                          RESSENTIR LE PUBLIC DES ANNÉES 80. »
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                J’ai choisi de réactiver cette pièce avec de jeunes interprètes, en conservant l’écriture chorégraphique,
                l’intégralité des voix enregistrées et la lumière d’origine. Les costumes et la scénographie sont inspirés
                par une vision archéologique, mémoire des deux platanes, traces au sol, reprise des espaces occupés
                par les toiles d’origine par des pans de velours, dégagés de
                tout signes, inspiré par la topographique du Cloître des Célestins à Avignon, lieu de la création. C’est la
                partie la plus immatérielle qui est ici transmise : la danse.

                Remonter cette pièce des années 80 montrera la naïve imperfection d’une pièce de jeunesse, et pose
                en filigrane mon intérêt futur pour la narration, pour le théâtre, pour la recherche d’une tension
                narrative et d’un dialogue entre le geste et la parole. Cette réactivation montrera l’élan d’une époque qui
                a posé la création au centre des préoccupations.

                SCÉNOGRAPHIE · Franck Jamin

                                                                                                                              © Gianni Giardinelli
                Nous nous inspirons de la topographie réelle du Cloître des Célestins, en recréant au sol les marques de
                l’espace occupé par les arches et en reprenant des structures verticales par des surfaces absorbantes
                et discrètes pour se concentrer sur l’écriture chorégraphique.Un espace de jeu qui convoque la
                mémoire des toiles peintes, qui laisse par des pans de velours sobres, accueillir le regard de cette
                version de Romance en Stuc, souffle d’une atmosphère dégagée de tout attachement nostalgique.

                COSTUMES · Daniel Cendron - Perruques et Didier Despin - Costumes
                Nous reprenons les perruques en mousse de polyuréthane, le traitement de la peinture de corps, les
                robes de soie coupées en biais, les éléments de lingeries et de dentelles, les faux tee-shirts attachés sur
                le bassin, les transparences dans les collants, les superpositions de matière. Cette Romance est saturée
                par les costumes, la lumière, les peintures corporelles. À l’origine tous les danseurs du chœur étaient
                peints, une transformation des danseurs se fera pendant la pièce, jouant avec de nouveaux langages
                esthétique.
© BENJAMIN FAVRAT
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PARTENAIRES
PRODUCTION
Astrakan - Collection Daniel Larrieu.

Avec la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Avec le soutien exceptionnel de la DGCA

COPRODUCTIONS
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
CN D Centre national de la danse
Cda Enghien-les-Bains
L'échangeur CDCN Hauts-de-France
Ménagerie de verre
Charleroi danse

Action financée par la Région Île-de-France
Avec le soutien de l'Adami - L'Adami gère et fait progresser les droits des artistes interprètes en France
et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de
diffusion

RÉSIDENCES DE CRÉATION
Théâtre de l'Arsenal - Val-de-Reuil
L’échangeur CDCN Hauts-de-France

Remerciements : Marie-Thérèse Allier, François Maurisse et Dimitri Kourtakis

Astrakan est subventionné par la DRAC Île-de-France

TEASERS
Teaser 1 →  https://vimeo.com/user9395657
Teaser 2 →  https://vimeo.com/user9395657
Teaser confiné →   https://vimeo.com/user9395657

                                                       SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE LA COMPAGNIE

                                                       SITE • WWW.COLLECTIONDANIELLARRIEU.COM
                                                       FACEBOOK • @COLLECTIONDANIELLARRIEU
                                                       INSTAGRAM • @COLLECTIONDANIELLARRIEU
                                                       VIMÉO • COLLECTION DANIEL LARRIEU
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CALENDRIER DE CRÉATION
    8 au 12 octobre 2018 : workshop et sélection des interprètes de Romance en Stuc - Ménagerie de
    Verre.

    15 au 19 octobre 2018 : résidence de reprise de Chiquenaudes - Ménagerie de Verre.

    Décembre 2018 à juin 2019 : résidences de remontage de Romance en Stuc - Centre des Arts -
    Enghien-les-Bains, Ménagerie de Verre - Paris, L'échangeur CDCN - Château Thierry, Théâtre de
    l’Arsenal - Val-de-Reuil, CN D - Pantin.

    23 avril 2019 – 19h : présentation publique - Théâtre de l’Arsenal, Val-de-Reuil.

CALENDRIER DE DIFFUSION
    9 juin 2019 : Création à l’Opéra de Tours dans le cadre du Festival Tours d’Horizon, organisé par le
    CCN de Tours

    17 et 18 juin 2019 : 2 représentations au CN D Centre national de la danse dans le cadre de
    Camping 2019 et des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis.

    5 octobre 2019 au Festival “C’est comme ca !”, nouveau Palais des Congrès - Château-Thierry CDCN
    Hauts-de-France.

    14, 15, 16 novembre 2019 au Théâtre de la Cité Internationale, Paris – Avec la Fondation
    d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings.

    22 novembre 2019 au Cda Enghien-les-Bains.

    3 décembre 2019 au Quai d’Angers.

    10 janvier 2020 à la Scène nationale d’Orléans.

    27 mars 2021 Festival Legs à Charleroi danse (Belgique)       → Report de 2020.
    Date à reporter à cause de la crise sanitaire → Théâtre de l’Arsenal à Val-de-Reuil.
    Date à reporter à cause de la crise sanitaire → TAP Théâtre Auditorium de Poitiers.

(Nota bene : le calendrier de diffusion est bouleversé à cause de la crise sanitaire de 2020).
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© BENJAMIN FAVRAT

                                                                                                                             © Gianni Giardinelli
                                                        DANIEL LARRIEU

                Daniel Larrieu est une des personnalités marquantes de la danse contemporaine française. Danseur,
                chorégraphe, directeur du centre chorégraphique national de Tours (1994 à 2002), metteur en scène,
                chanteur, acteur, Daniel Larrieu développe depuis plus de 30 ans un travail de création riche et
                multiple au sein de la compagnie Astrakan.
                Chiquenaudes révèle l’originalité de son langage chorégraphique et remporte le deuxième prix au
                Concours de Bagnolet en 1982. Passant des Jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d’Angers
                où il crée Waterproof, il traverse l’aventure de la danse des années 80, curieux des lieux, des
                rencontres et des expériences atypiques. Tout au long de ces années et jusqu'aujourd'hui, des
                œuvres remarquées et d'envergure verront le jour : Romance en Stuc, Bâtisseurs, Gravures, Coda,
                Jungle sur la planète Vénus, Attentat Poétique, Delta, On était si tranquille, N'oublie pas ce que tu
                devines, Never mind, Littéral...

                À partir de 2004, il entame un cycle de rendez-vous publics hors-champ de la représentation
                théâtrale classique : Marche, danses de verdure, Lux , Bord de Mer. Il danse sur des plaques de
                glaces à la dérive avec le cinéaste Christian Merlhiot et produit une installation et un film : Ice Dream.

                En 2016, il crée une installation numérique à danser pour les enfants : Flow 612.
                Il multipliera les expériences artistiques, du récital de chansons inadmissibles avec Jérôme Marin et
                Marianne Baillot à l'incarnation des figures singulières et interlopes de Notre-Dame-des-Fleurs de
                Jean Genet au théâtre de l’Athénée dans la mise en scène de Gloria Paris, Divine. Tout dernièrement
                en septembre 2019 il devient Maitre de danse dans le film d’Arnaud Des Pallières Degas et moi pour la
                3ème scène en hommage à Degas.
                Daniel Larrieu a été administrateur délégué à la danse à la SACD pendant deux mandats de trois ans.
                Il est également vice -président de l’ENSATT depuis 2016.
                Officier des arts et des lettres, Daniel Larrieu a également été élevé, le 30 décembre 2017, au grade
                de chevalier de la Légion d’honneur.
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