COLOMBES 2 BIS OPCVM de droit français - Amundi
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RAPPORT ANNUEL DÉCEMBRE 2023 COLOMBES 2 BIS OPCVM de droit français Société de gestion Amundi Asset Management Sous délégataire de gestion comptable en titre CACEIS Fund Administration France Dépositaire CACEIS BANK Commissaire aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit
OPCVM COLOMBES 2 Bis Sommaire Pages Compte rendu d'activité 3 Vie de l'OPC sur l'exercice sous revue 12 Informations spécifiques 13 Informations réglementaires 14 Certification du Commissaire aux comptes 20 Comptes annuels 25 Bilan Actif 26 Bilan Passif 27 Hors-Bilan 28 Compte de Résultat 29 Annexes aux comptes annuels 30 Règles et méthodes comptables 31 Evolution de l'Actif net 34 Compléments d'information 35 Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices 42 Inventaire 43 Annexe(s) 47 Caractéristiques de l'OPC 48 2 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Compte rendu d'activité Janvier 2023 La BCE n'a pas tenu de réunion de politique monétaire en janvier mais les premières semaines de l'année ont été consacrées à marteler un message très agressif, que Christine Lagarde a résumé en fin de mois : les taux directeurs devront atteindre des niveaux « suffisamment restrictifs » et « y rester aussi longtemps que nécessaire » alors que l'inflation est « beaucoup trop élevée ». L'inflation en zone euro s'est infléchie en décembre pour s'inscrire à 9,2 % en glissement annuel mais l'inflation sous-jacente a, au contraire, continué à accélérer, passant de 5,0 % à 5,2 %. L'attention des investisseurs et de la BCE se reportera sur les indices sous-jacents qui devraient justifier la poursuite de la remontée des taux directeurs à un rythme soutenu. Le rendement du Bund à 10 ans termine le mois à 2,29 % (-29pb par rapport à fin décembre). Cette sous- performance par rapport aux obligations gouvernementales américaines s'explique par des indicateurs économiques plus solides qu'attendu pour la zone euro, une inflation sous-jacente toujours très élevée et un discours agressif de plusieurs membres de premier plan de la BCE. Alors que les marchés périphériques avaient nettement surperformé au cours de la première quinzaine, portés par l'espoir d'un resserrement moins marqué de la politique monétaire et par l'appétit retrouvé pour les obligations gouvernementales, ils ont au contraire souffert en fin de mois. L'écart entre les taux italiens et allemands à 10 ans s'est élargi pour terminer à 187pb fin janvier. La détente mensuelle du rendement du BTP à 10 ans reste malgré tout conséquente : -56pb à 4,16 %.Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Février 2023 En zone euro, le Bund 10 ans est passé de 2,29 % fin janvier à 2,08 % le 2 février malgré la hausse (anticipée) de 50pb des trois taux directeurs de la BCE intervenue ce jour-là. Cette violente détente reflète vraisemblablement des ajustements brutaux de positions. Toutefois, Pierre Wunsch, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique a rapporté que la BCE avait été étonnée par cette progression des marchés dans la mesure où elle entendait faire passer un message hawkish. Dès le lendemain, les rendements obligataires sont repartis à la hausse dans le sillage des taux américains et ont atteint leurs plus haut de l'année dès la mi-février. Après avoir évolué autour du seuil symbolique de 2,50 % au gré des repositionnements de certains intervenants, le taux allemand à 10 ans a terminé le mois à 2,65 %. L'amélioration des enquêtes d'activité et l'accélération de l'inflation sous-jacente ont entraîné la révision à la hausse des anticipations de remontée des taux directeurs en ligne avec les commentaires de la BCE. Christine Lagarde a en effet précisé lors de sa conférence de presse qu'il était peu probable que la hausse s'interrompe une fois le taux de dépôt à 3,00 %. Les marchés à terme reflètent désormais un taux terminal à près de 4,00 % et pas de baisse à horizon d'un an. Le taux allemand à 2 ans est passé au-dessus de 3,00 % le 24 février et a continué à monter à l'occasion de la publication de l'estimation préliminaire de l'inflation pour février en Espagne et en France qui a montré que les tensions restaient importantes sur les indices sous-jacents, en particulier pour les services. Il termine le mois à 3,14 %, au plus haut depuis la mi-2008.Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Mars 2023 Le 16 mars, comme elle s'y était engagée, la Banque centrale européenne (BCE) a remonté ses trois taux directeurs de 50pb, portant le taux de dépôt à 3,00 %. La BCE a indiqué que les récentes tensions sur les marchés financiers ajoutaient de l'incertitude aux perspectives, mais ne modifiaient pas son scénario de base selon lequel de nouvelles remontées de taux sont nécessaires, dans la mesure où les risques d'inflation sont toujours orientés à la hausse. Lors de sa conférence de presse, Christine Lagarde a déclaré que « l'inflation sous-jacente, et en particulier les prix des services, ne vont pas encore dans la direction qui confirmerait les perspectives d'inflation que nous avons ». Un discours qui reste donc plutôt hawkish malgré les turbulences financières déclenchées quelques jours plus tôt aux Etats-Unis. Dans ce contexte agité, le rendement du T-note à 10 ans, qui avait dépassé 4,00 % début mars (contre 3,92 % fin février), est tombé sous 3,40 % le 24 mars. Il est ensuite remonté à plus de 3,55 % puis a terminé à 3,48 % (-45pb par rapport à fin février). La partie courte a nettement surperformé : -79pb sur le taux à 2 ans à 4,03 % fin mars (contre plus de 5,05 % en séance le 8 mars).Le taux allemand à 10 ans a terminé à 2,29 % (-36pb par rapport à fin février) et le taux à 2 ans s'est détendu de 46pb à 2,68 %. Les marchés périphériques ont résisté aux turbulences et n'ont pas sous-performé en mars. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. 3 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Avril 2023 Les Minutes de la réunion du FOMC (Federal Open Market Committee) de mars ont montré que la Réserve fédérale américaine (Fed) s'était inquiétée de la situation du secteur bancaire et des conséquences de ces turbulences sur la croissance, mais aussi qu'elle reste déterminée à faire reculer l'inflation vers l'objectif de 2 %. Les membres du FOMC n'hésitent pas à répéter que « la politique monétaire devait être encore davantage resserrée cette année » pour s'assurer qu'elle est « suffisamment restrictive » alors que l'inflation demeure « beaucoup trop élevée ».La Banque centrale européenne (BCE) n'a pas réuni son comité de politique monétaire en avril mais a conservé un discours plutôt agressif, prévenant notamment que, même une fois que l'inflation sous-jacente aura atteint son pic, la partie ne sera pas gagnée. Le compte rendu de la réunion de de mars, qui s'était conclue par une hausse de 50pb décidée à « une très large majorité », a révélé que certains gouverneurs auraient préféré marquer une pause face aux turbulences sur le secteur bancaire. Les obligations gouvernementales de la zone euro ont évolué dans le sillage des marchés américains. Le rendement du Bund à 10 ans a varié sans tendance entre 2,15 % et 2,50 %. Il est ponctuellement passé au- dessus de 2,50 % le 19 avril après des données publiées au Royaume-Uni sur l'inflation et les salaires qui ont fait craindre que le scénario du reflux de l'inflation sous-jacente doive être remis en cause. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Mai 2023 A l'issue de la réunion du FOMC (Federal Open Market Committee) des 2 et 3 mai, la Réserve fédérale américaine (Fed) a relevé de 25pb le taux objectif des fonds fédéraux pour le porter dans l'intervalle 5,00 % - 5,25 %. Cette décision était anticipée et les commentaires qui l'ont accompagnée ont convaincu les observateurs qu'il s'agirait de la dernière remontée de ce cycle. Egalement la Banque centrale européenne (BCE) a augmenté ses taux directeurs de 25pb à l'issue de sa réunion de politique monétaire du 4 mai, portant le taux de dépôt à 3,25 %. Le 9 mai, Isabel Schnabel a déclaré que les hausses de taux se poursuivraient jusqu'à ce que la BCE constate une baisse durable de l'inflation sous-jacente. Le rendement du T-note à 10 ans a terminé le mois à 3,64 %, soit une tension de 22pb par rapport à fin avril. La réapparition des attentes d'une hausse des taux directeurs suite aux commentaires d'officiels de la Fed et à des indicateurs traduisant la persistance d'une inflation sous-jacente élevée ont entraîné une sous-performance de la partie courte de la courbe. Le taux à 2 ans s'est inscrit fin mai à 4,40 % (+40pb en un mois).Les variations heurtées des obligations gouvernementales de la zone euro se sont soldées par une légère détente des taux. Le rendement du Bund à 10 ans (2,31 % fin avril) a évolué entre 2,20 % et un peu plus de 2,50 % pour terminer à 2,28 % le 31 mai. Au cours du mois, les taux ont connu à plusieurs reprises des tensions quotidiennes de 10pb et plus, dans le sillage des marchés américains. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Juin 2023 A l'issue de la réunion du FOMC des 13 et 14 juin, la Fed a opté, comme prévu, pour une pause dans le cycle de resserrement de sa politique monétaire et maintenu le taux objectif des fonds fédéraux dans l'intervalle 5,00 % - 5,25 %. Les nouvelles prévisions de la Fed se rapprochent désormais d'un scénario d'atterrissage en douceur mais l'inflation demeure encore assez élevée à la fin de l'année (+3,9 % pour le déflateur des dépenses privées hors alimentaire et énergie - core PCE).Comme attendu, la BCE a augmenté ses trois taux directeurs de 25pb à l'issue de sa réunion de politique monétaire du 15 juin, portant le taux de dépôt à 3,50 %. La BCE a révisé à la hausse ses attentes d'inflation sur toute la période de prévision, considérant manifestement que la bataille n'est pas encore gagnée. Le rendement du Bund à 10 ans a terminé à 2,39 %, soit une tension mensuelle de 11pb. La surperformance par rapport aux obligations gouvernementales américaines peut être expliquée par plusieurs facteurs. D'une part, comme ils l'ont régulièrement fait depuis mi-avril, les investisseurs ont augmenté la sensibilité de leur exposition à l'approche du seuil de 2,50 % considéré comme un point d'entrée tactique. D'autre part, les indicateurs économiques ont révélé une dégradation de l'activité plus marquée qu'attendu dans la zone euro validant l'hypothèse d'un pic d'inflation désormais derrière nous. Dans ce contexte, l'effet des commentaires très hawkish de la BCE après la hausse de 25pb de ses taux directeurs le 15 juin a surtout été visible sur la partie courte de la courbe. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. 4 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Juillet 2023 Alors que les investisseurs digéraient encore les commentaires très hawkish tenus par les banquiers centraux réunis à Sintra fin juin, le début du mois a été marqué par des tensions significatives sur les rendements obligataires et une hausse de la volatilité. Le rendement du T-note américain à 10 ans s'est inscrit à 4,06 % le 7 juillet, au plus haut depuis début mars. Ce mouvement a été déclenché par plusieurs éléments en lien avec l'activité et la politique monétaire aux Etats-Unis. La publication le 5 juillet du compte rendu de la réunion de politique monétaire de la Fed des 13 et 14 juin a confirmé que la pause décidée en juin visait à se donner le temps d'examiner les conséquences des hausses passées des taux directeurs, que l'inflation est à niveau inacceptable et que d'autres hausses de taux seraient souhaitables. Des indicateurs économiques supérieurs aux attentes, notamment sur l'emploi, ont entretenu la remontée des taux avant la publication, le 12 juillet, des indices de prix à la consommation qui a entraîné une nette détente des taux. En début de mois, le rendement du Bund à 10 ans a évolué dans le sillage des marchés américains, passant au-dessus du seuil de 2,50 %. Ce seuil a déclenché des repositionnements sur le marché à des niveaux de taux jugés plus attractifs. La détente ultérieure a été alimentée par celle des rendements obligataires aux Etats-Unis suite à la publication des indices de prix confirmant l'inflexion de l'inflation. Le rendement du Bund à 10 ans est alors passé sous 2,40 % le 18 juillet avant de remonter graduellement pour terminer le mois à 2,49 %. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Août 2023 Les marchés obligataires de la zone euro ont surperformé leurs homologues américains en raison de la nette dégradation des indicateurs économiques et de commentaires d'officiels de la BCE devenus un peu moins agressifs au fil des semaines. Si l'hypothèse d'une pause de la remontée des taux directeurs aux Etats-Unis en septembre est rapidement devenue dominante, l'idée que la BCE pourrait passer son tour le 14 septembre a mis plus de temps à s'imposer. Le compte rendu des discussions du Conseil des gouverneurs de juillet (publié le 31 août) a toutefois révélé que plusieurs membres avaient voté sans grande conviction pour une hausse de 25pb. Toujours en fin de mois, s'exprimant lors d'une conférence consacrée aux évolutions de l'inflation en 2023, Isabel Schnabel est apparue un peu moins hawkish qu'habituellement. Dans son discours, elle a reconnu que les perspectives de croissance se sont assombries par rapport au scénario établi par la BCE en juin sans conclure pour autant qu'on puisse affirmer que la politique monétaire est suffisamment restrictive. Les effets du durcissement de la politique monétaire de la BCE depuis juillet 2022 commencent pourtant à se faire sentir sur les entreprises comme sur les ménages. D'après l'enquête de la Commission européenne, la confiance des consommateurs a baissé en août (alors que l'indice montait depuis octobre dernier), les ménages s'inquiétant de leur situation financière à venir et des perspectives économiques. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Septembre 2023 Les rendements obligataires se sont nettement tendus au cours du mois alors même que la décrue de l'inflation devient de plus en plus visible, sur les indices totaux (en raison d'effets de base sur les prix de l'énergie), mais aussi sur les indices hors alimentaire et énergie. Le ralentissement de l'inflation sur les biens est un phénomène mondial permis par la normalisation des chaînes de production. Par ailleurs, l'inflation sous- jacente dans les services, qui retient l'attention des banques centrales, a commencé à se modérer. Un autre élément aurait dû renforcer l'appétit pour les obligations gouvernementales : la fin prochaine de la remontée des taux directeurs dans les économies développées et le début de la baisse dans les zones émergentes. Ces facteurs n'ont pas résisté à la prise de conscience par les investisseurs que les taux allaient rester plus élevés pendant plus longtemps, les banques centrales voulant s'assurer que l'inflation retournera durablement à l'objectif de 2 %. Le rendement du T-note à 10 ans est monté jusqu'à près de 4,70 % en séance le 28 septembre avant de terminer le mois à 4,57 %. Le taux à 2 ans s'est tendu de 18pb en septembre à 5,04 %. Les rendements réels des TIPS se sont nettement redressés pour se rapprocher de 2,30 % sur les échéances à 10 ans. Quelques jours avant la fin du mois, le rendement du Bund allemand à 10 ans a clôturé à 2,93 %, soit un nouveau point haut pour ce cycle à un niveau qui n'avait plus été vu depuis le printemps 2011. Il termine à 2,84 %. Le taux allemand à 2 ans s'est tendu de 23pb pour s'inscrire à 3,20 % fin septembre. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. 5 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Octobre 2023 La conjonction des tensions sur les rendements obligataires, en particulier aux Etats-Unis, et de la montée des risques géopolitiques s'est traduite par un troisième mois consécutif de baisse des actions mondiales (-3,1 % après -4,3 % et -3,0 % pour l'indice MSCI AC World en dollars). Les actions émergentes ont perdu 3,9 % en octobre (indice MSCI Emerging markets en dollars), pénalisées par un nouveau recul des marchés chinois malgré des perspectives un peu plus encourageantes. Les indicateurs économiques (enquêtes et données objectives) se sont révélés dans l'ensemble meilleurs qu'attendus même si la récente tendance favorable reste fragile. La conjoncture s'améliore grâce aux mesures de soutien et l'objectif d'une croissance du PIB de 5,0 % en 2023 paraît pouvoir être atteint mais, pour que ce rythme soit soutenable, des politiques plus volontaristes seront nécessaires. A l'issue du NPC (National People's Congress), la Chine a annoncé le relèvement du plafond du déficit (de 3,0 % à 3,8 % du PIB), ce qui apparait comme un signal fort. L'indice MSCI China a reculé de 4,3 % et l'indice MSCI AC Asia ex-Japan accuse un recul mensuel de 2,9 % seulement grâce à la relative bonne tenue du secteur des fournisseurs de semi-conducteurs dans la région. La réunion du FOMC (Federal Open Market Committee) s'est tenue les 31 octobre et 1er novembre et conclue par un statu quo largement anticipé, le taux objectif des fonds fédéraux restant inchangé dans l'intervalle 5,25 % - 5,50 %. Dans un discours prononcé le 19 octobre, Jerome Powell avait assez clairement indiqué que les taux directeurs ne seraient pas modifiés en novembre tout en précisant que la persistance de solides données économiques pourrait justifier une hausse en décembre. La consommation a été particulièrement résistante malgré la baisse de la confiance des ménages. Après avoir progressé de 2,4 % en termes réels au 1er semestre, les dépenses des ménages sont ressorties en hausse de 4,0 % au 3e trimestre (rythme annualisé), contribuant à hauteur de 2,7pp à la croissance du PIB. Avec une hausse de 4,9 % au 3e trimestre, le PIB a largement dépassé des attentes qui avaient été régulièrement revues à la hausse au fil des semaines. Malgré ce dynamisme, les investisseurs sont de plus en plus convaincus que le cycle de resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) est désormais achevé. Comme attendu, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux directeurs inchangés à l'issue de sa réunion de politique monétaire du 26 octobre. Cette pause intervient après une série de dix hausses consécutives qui ont amené le taux de dépôt à 4,00 % en septembre (contre -0,50 % en juin 2022), le taux refi à 4,50 % et le taux de la facilité de prêt marginal à 4,75 %. La décision a été prise à l'unanimité du Conseil, les gouverneurs souhaitant se donner le temps d'observer la situation. Ils considèrent que les risques sur la croissance ont augmenté et que « le processus de désinflation est conforme aux attentes », comme indiqué dans le compte-rendu des discussions de septembre. Christine Lagarde a reconnu en octobre que la transmission de la politique monétaire était « vigoureuse, freinant la demande et contribuant ainsi au ralentissement de l'inflation ». Le communiqué mentionne que « la plupart des mesures de l'inflation sous-jacente ont continué de se tasser ». Selon l'estimation préliminaire, l'inflation est ressortie à 2,9 % en octobre (après 4,3 % en septembre) et à 4,2 % hors alimentaire et énergie (au plus bas depuis juillet 2022). Christine Lagarde a indiqué que le retour à des indications prospectives (forward guidance) ne s'imposait pas à l'heure actuelle, qu'il était « prématuré de discuter de baisse des taux directeurs » et que « nous continuerons à suivre une approche dépendante des données macroéconomiques pour déterminer le niveau et la durée appropriés » de la politique monétaire restrictive. Le rendement du T-note américain à 10 ans (4,57 % fin septembre) a enregistré de nouvelles tensions qui l'ont ponctuellement envoyé le 23 octobre au-dessus du seuil symbolique de 5,00 %, pour la première fois depuis 2007. Il a terminé le mois à 4,93 % à l'issue de variations très heurtées. En octobre, le taux à 10 ans s'est tendu de 36pb, ce qui a porté sa hausse depuis le début de l'année à 106pb tandis que le taux à 30 ans (à 5,09 %) est remonté de 39pb en octobre et de 113pb en 10 mois. L'étonnante résistante de plusieurs indicateurs économiques explique ces évolutions : créations d'emploi nettement supérieure aux attentes, prix à la consommation un peu plus élevés qu'attendu, très solides ventes au détail. Au cours du mois, les inquiétudes à propos de la situation géopolitique après les attaques terroristes qui ont frappé Israël le 7 octobre ont conduit les investisseurs à se replier vers les obligations gouvernementales avant chaque week-end par crainte d'un embrasement du conflit, ce qui a accru la volatilité des marchés. Par ailleurs, la nervosité des investisseurs s'est illustrée par les réactions très violentes le 23 octobre lorsque le gérant d'un fonds spéculatif a indiqué clôturer sa position vendeuse sur le T-note. Le rendement à 10 ans a ainsi terminé à 4,85 % une séance au cours de laquelle il avait dépassé 5,00 %.Dans la zone euro, le rendement du Bund à 10 ans (2,84 % fin septembre) a connu des variations heurtées dans un intervalle large (2,70 % - 3,00 %) pour terminer le mois à 2,81 %. Les obligations gouvernementales européennes ont suivi les variations de leurs homologues américaines mais leur remontée a été limitée par la conjoncture dégradée de la zone euro. Les résultats de l'enquête auprès des directeurs d'achats (PMI - Purchasing manager index) en octobre ont montré une nouvelle dégradation de l'activité. La solidité des données économiques aux Etats-Unis et le rythme encore soutenu des hausses salariales dans la plupart des économies développées entretiennent certaines anticipations sur une possible réaccélération de l'inflation. Le risque géopolitique est par ailleurs 6 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis susceptible de provoquer de nouvelles tensions sur les prix de l'énergie. En refusant de « crier victoire » sur l'inflation, les banquiers centraux ont alimenté ces doutes mais les investisseurs semblent désormais convaincus que le cycle de remontée des taux directeurs est achevé dans les grandes économies développées (à l'exception notable du Japon). Comme l'a écrit l'OCDE dans son rapport sur les perspectives économiques, « l'économie mondiale s'est montrée plus résiliente que prévu au premier semestre mais les perspectives de croissance restent moroses ». Cette hypothèse semble toutefois avoir un peu de mal à s'imposer si bien que les valorisations actuelles paraissent favorables sur les obligations gouvernementales et, au contraire, peu attractives sur les actions. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois. Novembre 2023 En novembre, le thème dominant sur les marchés financiers a été le retour des anticipations de baisse rapide des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2024. Cette hypothèse a été renforcée par la publication d'indices de prix montrant que le ralentissement de l'inflation s'est accentué en octobre et novembre dans la plupart des pays développés, y compris sur les indices sous-jacents dans les services. Le scénario idéal d'un atterrissage en douceur est redevenu prépondérant en cette fin d'année mais l'optimisme pour 2024 est peut-être excessif. Le ton prudent adopté par l'OCDE semble plus approprié : « L'inflation s'atténue, mais la croissance ralentit ». Face au ralentissement des hausses de prix, les banquiers centraux ont graduellement assoupli leurs discours sur l'inflation. Ils reconnaissent aussi que les politiques monétaires restrictives ont commencé à peser sur l'activité et que les effets vont se prolonger. Il s'agit d'un changement important de la communication, qui a conforté les anticipations des investisseurs et soutenu les actions et les obligations. Doit-on en conclure que tout est désormais joué et que 2024 verra la poursuite de ces tendances favorables à mesure que les taux directeurs seront régulièrement abaissés ? Pour les obligations gouvernementales, un tel scénario semble en effet probable mais la rapidité de la détente des rendements au cours des dernières semaines et les positionnements extrêmes qui en ont résulté devraient entraîner des mouvements erratiques à court terme. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois, tout en maintenant le contact avec Amundi. Décembre 2023 Le rendement du T-note américain à 10 ans s'est maintenu sur la tendance nettement baissière qui s'était mise en place en novembre, les investisseurs continuant à privilégier les deux mêmes éléments : le ralentissement de l'inflation et des commentaires moins hawkish de la Fed. Dans ce contexte, le rapport sur l'emploi, pourtant supérieur aux attentes et toujours solide, a été analysé comme la confirmation du rééquilibrage du marché du travail et donc du ralentissement en douceur de l'économie américaine. Il n'a ainsi provoqué qu'une remontée fugace des taux longs lors de sa publication début décembre. Dans des volumes étroits, il a terminé l'année à 3,88 % soit une détente mensuelle de 45pb qui l'a envoyé au niveau qui prévalait fin 2022.Les govies zone euro ont vivement progressé en décembre profitant du rally généralisé dans le sillage des marchés américains, du net ralentissement de l'inflation de la zone euro et des anticipations de baisse des taux directeurs de la BCE en 2024. La détente des taux européens a été accentuée par l'accumulation d'indicateurs économiques dégradés faisant craindre une récession de la zone euro. En outre, avant la réunion de politique monétaire du 14 décembre, certains membres de la BCE ont semblé adopter un ton moins hawkish. Les conclusions du Conseil des gouverneurs, qui ne sont pas apparues particulièrement dovish, et les déclarations ultérieures de plusieurs gouverneurs confirmant qu'il était trop tôt pour envisager des baisses de taux ne sont pas parvenues à modifier les attentes des investisseurs. Dans ce contexte et compte tenu des instructions de la Coface, nous avons maintenu notre allocation inchangée sur le mois , tout en maintenant le contact avec Amundi . Sur la période sous revue du portefeuille COLOMBES 2 Bis, la performance est de 3,45%. Celle du benchmark est de 4,78% avec une Tracking Error de 1,79%. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. 7 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice Mouvements ("Devise de comptabilité") Titres Acquisitions Cessions AMUNDI EURO LIQUIDITY-RATED SRI I 13 777 835,17 10 032 362,09 IRELAND 3.9% 20-03-23 3 300 000,00 CAIS AM 0.125 10-23 2 000 000,00 BPIFRANCE FINANCEMENT 0.125% 25-11-23 2 000 000,00 ITAL BUON POL 0.65% 15-10-23 1 850 000,00 UNEDIC 2.25% 05-04-23 EMTN 800 000,00 SNCF RESEAU 3.125% 10/28 613 225,89 ITAL BUON POL 0.95% 15-03-23 500 000,00 CAJA RURAL DE NAVARRA 3.0% 26-04-27 399 388,00 8 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Techniques de gestion efficace du portefeuille et des instruments financiers dérivés en EUR a) Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace du portefeuille et des instruments financiers dérivés • Exposition obtenue au travers des techniques de gestion efficace : o Prêts de titres : o Emprunt de titres : o Prises en pensions : o Mises en pensions : • Exposition sous-jacentes atteintes au travers des instruments financiers dérivés : o Change à terme : o Future : o Options : o Swap : b) Identité de la/des contrepartie(s) aux techniques de gestion efficace du portefeuille et instruments financiers dérivés Techniques de gestion efficace Instruments financiers dérivés(*) (*) Sauf les dérivés listés. 9 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis c) Garanties financières reçues par l’OPCVM afin de réduire le risque de contrepartie Types d’instruments Montant en devise du portefeuille Techniques de gestion efficace . Dépôts à terme . Actions . Obligations . OPCVM . Espèces (*) Total Instruments financiers dérivés . Dépôts à terme . Actions . Obligations . OPCVM . Espèces Total (*) Le compte Espèces intègre également les liquidités résultant des opérations de mise en pension. d) Revenus et frais opérationnels liés aux techniques de gestion efficace Revenus et frais opérationnels Montant en devise du portefeuille . Revenus (*) . Autres revenus Total des revenus . Frais opérationnels directs . Frais opérationnels indirects . Autres frais Total des frais (*) Revenus perçus sur prêts et prises en pension. 10 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation des instruments financiers - Règlement SFTR - en devise de comptabilité de l’OPC (EUR) Au cours de l’exercice, l’OPC n’a pas fait l’objet d’opérations relevant de la règlementation SFTR. 11 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Vie de l'OPC sur l'exercice sous revue Néant. 12 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Informations spécifiques OPC à plus de 50% La documentation juridique du Fonds prévoit qu'il peut investir à plus de 50% de son actif en titres d'autres OPC et indique, au titre des frais indirects, les taux maxima des commissions de souscription et de rachat, ainsi que des frais de gestion des OPC pouvant être détenus. Conformément à la réglementation et au cours de l'exercice écoulé, ces OPC ont présenté en pratique des taux conformes à ceux mentionnés dans la note détaillée et repris dans le paragraphe « Frais de gestion ». Droit de vote L’exercice des droits de vote attachés aux valeurs inscrites à l’actif du Fonds et la décision de l’apport des titres sont définis dans le règlement du Fonds. Fonds et instruments du groupe Afin de prendre connaissance de l’information sur les instruments financiers détenus en portefeuille qui sont émis par la Société de Gestion ou par les entités de son groupe, veuillez-vous reporter aux rubriques des comptes annuels : • Autres Informations. • Instruments financiers détenus, émis et/ou gérés par le groupe. Calcul du risque global • Méthode du calcul de l’engagement Les contrats à terme fermes sont portés pour leur valeur de marché, en engagement hors bilan, au cours de compensation. Les opérations à terme conditionnelles sont traduites en équivalent sous-jacent. Les contrats d'échange de taux réalisés de gré à gré sont évalués sur la base du montant nominal, plus ou moins, la différence d'estimation correspondante. • Méthode de calcul du risque global : L’OPC utilise la méthode du calcul de l’engagement pour calculer le risque global de l’OPC sur les contrats financiers. 13 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Informations réglementaires Procédure de sélection de brokers et des contreparties Notre société de gestion et sa filiale de « "Négociation » attachent une grande importance à la sélection des prestataires transactionnels que sont les intermédiaires ("brokers") ou contreparties. Ses méthodes de sélection sont les suivantes : - Les intermédiaires ("brokers") sont sélectionnés par zone géographique, puis par métier. Les contreparties sont sélectionnées par métier. - Les intermédiaires ("brokers") et les contreparties se voient attribuer une note interne trimestrielle. Les directions de notre société intervenant dans le processus de notation sont directement concernées par les prestations fournies par ces prestataires. C'est la filiale de « Négociation » de notre société qui organise et détermine cette notation sur base des notes décernées par chaque responsable d’équipe concernée selon les critères suivants : Pour les équipes de gérants, d'analystes financiers et de stratégistes : - Relation commerciale générale, compréhension des besoins, pertinence des contacts, - Qualité des conseils de marchés et opportunités, suivi des conseils, - Qualité de la recherche et des publications, - Univers des valeurs couvertes, visites des sociétés et de leur direction. Pour les équipes de négociateurs : - Qualité des personnels, connaissance du marché et information sur les sociétés, confidentialité, - Proposition de prix, - Qualité des exécutions, - Qualité du traitement des opérations, connectivité, technicité et réactivité. Les directions « Compliance » et « Middle Office » de notre société disposent d’un droit de véto. Accréditation d’un nouveau prestataire (intermédiaire ou contrepartie) transactionnel La filiale de « Négociation » se charge d’instruire les dossiers d’habilitation et d'obtenir l'accord des directions « Risques » et « Compliance ». Lorsque le prestataire transactionnel (intermédiaire ou contrepartie) est habilité, il fait l’objet d’une notation lors du trimestre suivant. Comités de suivi des prestataires (intermédiaires et contreparties) transactionnels Ces comités de suivi ont lieu chaque trimestre, sous l’égide du responsable de la filiale de « Négociation ». Les objectifs de ces comités sont les suivants : - Valider l’activité écoulée et la nouvelle sélection à mettre en œuvre pour le trimestre suivant, - Décider de l'appartenance des prestataires à un groupe qui se verra confier un certain nombre de transactions, - Définir les perspectives de l’activité. Dans ces perspectives, les comités de suivi passent en revue les statistiques et notes attribuées à chaque prestataire et prennent les décisions qui en découlent. Rapport sur les frais d’intermédiation Il est tenu à la disposition des porteurs un rapport relatif aux frais d’intermédiation. Ce rapport est consultable à l’adresse internet suivante : www.amundi.com. 14 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Politique de Rémunérations Politique et pratiques de rémunération du personnel du gestionnaire La politique de rémunération mise en place au sein de Amundi Asset Management est conforme aux dispositions en matière de rémunération mentionnées dans la directive 2011/61/UE du Parlement Européen et du Conseil du 8 juin 2011 sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (ci-après la « Directive AIFM »), et dans la directive 2014/91/UE du 23 juillet 2014 concernant les OPCVM (ci-après la « Directive UCITS V »). Ces règles, portant sur les structures, les pratiques et la politique de rémunération du gestionnaire ont notamment pour but de contribuer à renforcer la gestion saine, efficace et maîtrisée des risques pesant tant sur la société de gestion que sur les fonds gérés. De plus, la politique de rémunération est conforme au Règlement (UE) 2019/2088 (« SFDR »), intégrant le risque de développement durable et les critères ESG dans le plan de contrôle d'Amundi, avec des responsabilités réparties entre le premier niveau de contrôles effectué par les équipes de Gestion et le deuxième niveau de contrôles effectué par les équipes Risques, qui peuvent vérifier à tout moment le respect des objectifs et des contraintes ESG d'un fonds. Cette politique s’inscrit dans le cadre de la politique de rémunération du Groupe Amundi, revue chaque année par son Comité des Rémunérations. Lors de la séance du 30 janvier 2023, celui-ci a vérifié l’application de la politique applicable au titre de l’exercice 2022 et sa conformité avec les principes des Directives AIFM et UCITS V, et a approuvé la politique applicable au titre de l’exercice 2023. La mise en œuvre de la politique de rémunération Amundi a fait l’objet, courant 2023, d’une évaluation interne, centrale et indépendante, conduite par l’Audit Interne Amundi. 1.1 Montant des rémunérations versées par le gestionnaire à son personnel Sur l’exercice 2023, le montant total des rémunérations versées par Amundi Asset Management (incluant les rémunérations fixes et variables différées et non différées) à l’ensemble de son personnel (1 923 bénéficiaires (1)) s’est élevé à 207 362 471 euros. Ce montant se décompose comme suit : • Montant total des rémunérations fixes versées par Amundi Asset Management sur l’exercice : 145 346 571 euros, soit 70% du total des rémunérations versées par le gestionnaire à l’ensemble de son personnel, l’ont été sous la forme de rémunération fixe. • Montant total des rémunérations variables différées et non différées versées par Amundi Asset Management sur l’exercice : 62 015 900 euros, soit 30% du total des rémunérations versées par le gestionnaire à l’ensemble de son personnel, l’ont été sous cette forme. L’ensemble du personnel est éligible au dispositif de rémunération variable. (1) Nombre de collaborateurs (CDI, CDD) payés au cours de l’année. Par ailleurs, du « carried interest » a été versé au cours de l’exercice 2023, et est pris en compte dans le montant total de rémunérations variables versées ci-dessus. Sur le total des rémunérations versées sur l’exercice (fixes et variables différées et non différées), 21 370 354 euros concernaient les « cadres dirigeants et cadres supérieurs » (44 bénéficiaires), 15 185 244 euros concernaient les « gérants décisionnaires » dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque des fonds gérés (56 bénéficiaires). 1.2 Incidences de la politique et des pratiques de rémunération sur le profil de risque et sur la gestion des conflits d’intérêt Le Groupe Amundi s’est doté d’une politique et a mis en œuvre des pratiques de rémunération conformes aux dernières évolutions législatives, réglementaires et doctrinales issues des autorités de régulation pour l’ensemble de ses Sociétés de Gestion. Le Groupe Amundi a également procédé à l’identification de son Personnel Identifié qui comprend l’ensemble des collaborateurs du Groupe Amundi exerçant un pouvoir de décision sur la gestion des sociétés ou des fonds gérés et susceptibles par conséquent d’avoir un impact significatif sur la performance ou le profil de risque. 15 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Les rémunérations variables attribuées au personnel du Groupe Amundi sont déterminées en combinant l’évaluation des performances du collaborateur concerné, de l’unité opérationnelle auquel il appartient et des résultats d’ensemble du Groupe. Cette évaluation des performances individuelles prend en compte aussi bien des critères quantitatifs que qualitatifs, ainsi que le respect des règles de saine gestion des risques. Les critères pris en compte pour l’évaluation des performances et l’attribution des rémunérations variables dépendent de la nature de la fonction exercée : 1. Fonctions de sélection et de gestion de portefeuille Critères quantitatifs : - RI/Sharpe sur 1, 3 et 5 ans - Performance brute/absolue/relative des stratégies d’investissement (basées sur des composites GIPS) sur 1,3, 5 ans, perspective principalement axée sur 1 an, ajustée sur le long terme (3,5 ans) - Performance en fonction du risque basée sur RI/Sharpe sur 1, 3 et 5 ans - Classements concurrentiels à travers les classements Morningstar - Collecte nette/demande de soumission, mandats réussis - Performance fees - Quand cela est pertinent, évaluation ESG des fonds selon différentes agences de notation (Morningstar, CDP…) - Respect de l’approche ESG « Beat the benchmark », de la politique d’exclusion ESG et de l’index de transition climatique. Critères qualitatifs : - Respect des règles de risque, de conformité, et de la politique ESG, et des règles légales - Qualité du management - Innovation/développement produit - Transversalité et partage des meilleures pratiques - Engagement commercial incluant la composante ESG dans les actions commerciales - ESG : - Respect de la politique ESG et participation à l’offre Net-zero, - Intégration de l’ESG dans les processus d’investissement - Capacité à promouvoir et diffuser la connaissance ESG en interne et en externe - Participer à l’élargissement de l’offre et à l’innovation en matière ESG - Aptitude à concilier la combinaison entre risque et ESG (le risque et le retour ajusté de l’ESG). 2. Fonctions commerciales Critères quantitatifs : - Collecte nette, notamment en matière d’ESG et de produits à impact - Recettes - Collecte brute - Développement et fidélisation de la clientèle ; gamme de produits - Nombre d’actions commerciales par an, notamment en matière de prospection - Nombre de clients contactés sur leur stratégie Net-zero. Critères qualitatifs : - Respect des règles de risque, de conformité, et de la politique ESG, et des règles légales - Prise en compte conjointe des intérêts d’Amundi et des intérêts du client - Sécurisation/ développement de l’activité - Satisfaction client - Qualité du management - Transversalité et partage des meilleures pratiques - Esprit d’entreprise - Aptitude à expliquer et promouvoir les politiques ESG ainsi que les solutions d’Amundi. 3. Fonctions de support et de contrôle En ce qui concerne les fonctions de contrôle, l’évaluation de la performance et les attributions de rémunération variable sont indépendantes de la performance des secteurs d’activités qu’elles contrôlent. 16 Rapport Annuel au 19/12/2023
OPCVM COLOMBES 2 Bis Les critères habituellement pris en compte sont les suivants : - Principalement des critères liés à l’atteinte d’objectifs qui leur sont propres (maîtrise des risques, qualité des contrôles, réalisation de projets, amélioration des outils et systèmes etc.) - Lorsque des critères financiers sont utilisés, ils tournent essentiellement autour de la gestion et l’optimisation des charges. Les critères de performance ci-dessus énoncés, et notamment ceux appliqués au Personnel Identifié en charge de la gestion, s’inscrivent plus largement dans le respect de la réglementation applicable aux fonds gérés ainsi que de la politique d’investissement du comité d’investissement du gestionnaire. En outre, le Groupe Amundi a mis en place, pour l’ensemble de son personnel, des mesures visant à aligner les rémunérations sur la performance et les risques à long terme, et à limiter les risques de conflits d’intérêts. A ce titre, notamment : - est mis en place un barème de différé, conforme aux exigences des Directives AIFM et UCITS V. - la partie différée de la rémunération variable des collaborateurs du Personnel Identifié est versée en instruments indexés à 100% sur la performance d’un panier de fonds représentatif. - l’acquisition définitive de la partie différée est liée à la situation financière d’Amundi, à la continuité d’emploi du collaborateur dans le groupe ainsi qu’à sa gestion saine et maîtrisée des risques sur toute la période d’acquisition. Respect par l’OPC de critères relatifs aux objectifs environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance (ESG) ▪ Amundi produit une analyse ESG qui se traduit par la notation ESG de plus de 19 000 entreprises dans le monde1, selon une échelle qui va de « A » (pour les émetteurs aux meilleurs pratiques ESG) à « G » (pour les moins bonnes pratiques ESG). Le score ESG obtenu vise à mesurer la performance ESG d’un émetteur : capacité à anticiper et gérer les risques de durabilité ainsi que l’impact négatif potentiel de ses activités sur les facteurs de durabilité. Cette analyse est complétée par une politique d’engagement active auprès des émetteurs, en particulier sur les enjeux importants en matière de développement durable propres à leurs secteurs. ▪ Dans le cadre de sa responsabilité fiduciaire, Amundi a fixé des normes minimales et des politiques d’exclusion sur des sujets critiques en matière de durabilité2. Ces Normes Minimales et cette Politique d'Exclusion sont appliquées aux portefeuilles gérés activement et aux portefeuilles ESG passifs et toujours dans le respect des lois et des réglementations applicables. Pour la gestion passive, l’application de la politique d’exclusion diffère entre les produits ESG et les produits non ESG3 : - Pour les fonds passifs ESG : Tous les ETF ESG et fonds indiciels ESG appliquent les Normes Minimales et la Politique d'Exclusion d'Amundi, - Pour les fonds passifs non ESG : Le devoir fiduciaire consiste à reproduire le plus fidèlement possible un indice. Le gestionnaire de portefeuille dispose donc d'une marge de manœuvre limitée et doit respecter les objectifs contractuels afin que l’exposition passive soit en parfaite adéquation avec l’indice de référence demandé. Les fonds indiciels/ETF d’Amundi, répliquant des indices de référence standards (non ESG) n’appliquent pas d’exclusions systématiques au-delà de celles imposées par la règlementation. Exclusions normatives liées aux conventions internationales : - mines anti-personnel et bombes à sous-munitions4, 1 Sources Amundi Décembre 2023 2 Pour plus de détails se référer à la politique investissement responsable d’Amundi disponible sur le site www.amundi.fr 3 Pour une vue exhaustive du champ d’application de la Politique d’Exclusion d’Amundi, veuillez-vous référer aux tableaux présentés en annexe page 37 de la Politique Générale Investissement Responsable d’Amundi 4 Conventions Ottawa (12/03/1997) et Oslo (12/03/2008). 17 Rapport Annuel au 19/12/2023
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