COMITE DEPARTEMENTAL NORD DE GESTION DES RISQUES ET DES DESASTRES - PLAN DE CONTINGENCE DEPARTEMENTAL - Humanitarian Response
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1 COMITE DEPARTEMENTAL NORD DE GESTION DES RISQUES ET DES DESASTRES PLAN DE CONTINGENCE DEPARTEMENTAL 2013
2 DRAFT DU PLAN DE CONTINGENCE 2013 Table des Matières 1. RESUME EXECUTIF 2. DESCRIPTION DU CONTEXTE 2.1. Contexte politique 2.2. Contexte physique et environnemental 2.3. Contexte économique et social 2.4. Contexte sanitaire 2.5. Energie et infrastructures 3. RISQUE RETENUS POUR LE PLA N DE CONTINGENCE 3.1 Risques identifies 3.2 Analyse du risque par commune 3.3 Capacité locale d’adaptation et de réponse 4. CADRE GENERALE DE LA REPONSE EN HAITI 4.1 Le Système National de Gestion des Risques et des Désastres 4.2Mission 4.3. Organisation 4.4 . Analyse de la capacité de réponse 4.4.1. Couverture actuelle 4.5. Les outils de référence
3 4.6 Partenariat avec la Communauté Internationale 5. PORTEE ET LIMITES DU PLAN DE CONTINGENCE 2013 6. DEFINITION DU SCENARIO RETENU DANS LE PLAN DE CONTINGENCE 6.1 Guide operationnel d’urgence 6.2 Evaluation Rapide des dégats 6.3 Operations 6.4. Analyse et risques retenus 6.5. Classification des zones a risques 6.6. Définition du scenario et hypothèses de planification 7. ACTIVATION DU PLAN DE CONTINGENCE 8. ENJEUX ACTUELS, OBJECTIFS ET CADRE DE COORDINATION 8.1Enjeux 8.2 Objectifs 8.3 Cadre de coordination structurelle et opérationnelle 8.4 Le système de commandement 8.5 La chaine de communication 8.6 Points focaux pour le plan de contingence 8.7 Suppositions critiques 9. CADRE OPERATIONNEL 9.1 Procédures de réaction immédiate – 12 premières heures 9.2 Matrice de réaction rapide 9.3 Evaluation rapide des besoins 9.4 Opérations 9.6 Reprise immédiate 9.6 Mobilisation de ressources
4 10‐ ANNEXES 10.1 Organigramme du SNGRD 10.2 Plan de reponse temporaire du CDGRD 10.3 Plan de reponse des secteurs 10.4 Liste de contacts du CDGRD 10.5 Liste des Membres de la cellule d’evaluation rapide 10.6 Liste de Telephone des Maires du departement du Nord 10.7 Liste de Telephones des Casec du Departement 10.8 Points Focaux des institutions par communes 10.9 Liste de contact des scouts, Responsable de districts 10.10 Arbre de communication du CDGRD 1 RÉSUMÉ EXÉCUTIF Le département du Nord est, comme pour presque tous les autres départements du pays , dans un haut niveau d’exposition aux aléas hydrométéorologiques, mais depuis les évènement du 12 janvier 2010, l’éveil de la conscience sur le risque sismique et tsunami a rappelé à tout un chacun que le département du Nord est aussi très exposé à cette menace et le constat a montré que ce niveau de vulnérabilité a été amplifié par les récentes constructions au niveau de la ville du Cap‐Haitien, chef lieu du département du Nord. Ainsi la révision annuelle du plan de contingence cyclonique à l’approche de la saison 2012 est fortement marquée par l’empreinte de cette prise de conscience ce qui a conduit l’ensemble des participants à orienter les travaux vers des scénarios qui tiennent compte de cette nouvelle donne. – Probabilité d’une saison moins active que la moyenne de la période 1981‐ 2010 – Prévision approximative : 16 cyclones dont 10 tempêtes, 4 ouragans, 2 ouragans majeurs En conformité au Système National de Gestion des Risques et des Désastres (SNGRD) et au prescrit du Plan National de GRD(PNGRD) la gestion des risques au niveau du département du Nord est faite par un comité Départemental où se rencontrent les responsables des institutions publiques, les représentants des Agences internationales, des ONGs internationales, des ONGs locales et de la société civile ; fort de cet état de fait
5 la structure départementale s’est trouvé renforcée et peut, avec moins d’appréhension, affronter la saison cyclonique 2013 Avec l’accompagnement du niveau central et fort des leçons des saisons passées, la révision du plan de contingence a été entreprise avec la participation de l’ensemble des secteurs. Les secteurs Santé, Agriculture, Infrastructure, Sécurité Alimentaire, Logistique ont élaboré leur plan d’intervention qui intègre le plan départemental de contingence. La Coopération internationale, la Minustah ont fourni de leur coté des éléments de leur niveau de préparation pour la saison cyclonique 2013 qui seront intégré dans les annexes du plan L’objectif poursuivi dans la révision du plan de contingence cette année est : • L’amélioration de la coordination des actions de préparation comme de celles des réponses • Le renforcement des capacités logistique assuré avec le cluster logistique • L’amélioration des capacités d’intervention avec la mise en commun des disponibilités technique et des ressources humaines disponibles sous la coordination des Sapeurs Pompier • Promouvoir la prise en compte des principes et standards internationaux de la protection des droits humains, y compris la protection de l’enfance et les violences basées sur le genre, dans la préparation et la réponse à l’urgence ; • Assurer que les principes et standards de protection et prévention, Protection de l’Enfance (PE) et Violences Basées sur le Genre (VBG) soient transversales et prises en compte par tous les secteurs d’intervention. Deux risques ont été considérés par les scenarios envisagés, le risque sismique/tsunami et le risque cyclonique. Les travaux réalisés ont jetés les bases de la révision du Plan de contingence de 2013 à charge pour les membres du Comité départemental de finaliser les travaux. Le scenario Cyclone est monté en tenant compte des menaces secondaires liées au passage d’un cyclone telles inondation et glissement de terrain et en considérant certaines conditions aggravantes liées aux conditions de vulnérabilité. Le scénario cyclone/inondation met en difficulté l’ensemble des communes du département avec un nombre important des personnes sinistrées pour des niveaux très variés. Le scénario
6 séisme est vu sous l’angle d’un séisme majeur de magnitude supérieure à 7.00, accompagné d’un tsunami de quatre(4) mètres de hauteur qui endommagerait la ville du Cap‐Haitien à 80% avec des pertes énormes au niveau de la population. Les actions de préparation et de réponse doit être planifier en fonction des différentes ressources disponibles et tenir compte des expériences acquise au cours de la gestion des récents évènements enregistrés au niveau du pays, les alertes cycloniques de l’année 2008, le séisme du 12 janvier 2010, le cyclone tomas, l’épidémie de cholera fin 2010 et les inondations dans la circonscription du Cap‐Haitien novembre 2012. Le plan de cette année met l’accent une fois de plus sur le renforcement de la préparation, sensibilisation des masses aux menaces existantes, diminution de la vulnérabilité des populations les plus à risque et pour le renforcement des capacités de réponses au niveau du département : amélioration des temps d’alerte, gestion des victimes, secours et premiers soins, gestion des abris provisoires. . Les adverses considérables liées au passage des cyclones majeurs créent de mauvaises conditions météorologiques sur l’ensemble du pays. Le département du Nord a souvent enregistré de nombreuses crues au niveau des principales rivières, avec des dommages importants au niveau des réseaux routiers. A ces risques s’ajoutent le cholera dont la contamination augmente avec les pluies. D’où la nécessite, d’avoir un plan bien élaboré avec la participation de tous les acteurs pour une prise en charge adéquate des victimes. 2. Analyse du contexte et évaluation des risques 2.1. Contexte socio politique L’Année 2011 est en plein désarroi politique après les élections, la transition des deux gouvernements, la recrudescence de l’épidémie de cholera, une situation qu’on pourrait décrire comme particulière, où les cartes semblent être embrouillées par cette nouvelle donnée. Les planifications comme les prévisions sont à refaire au niveau national pour tous les domaines quels qu’ils soient. Au niveau du département du Nord, la situation politique est aussi chaotique que celle qui prévaut dans le reste du pays, et comme les actions politiques sont liées sur quelque soit le niveau géographique sur lequel elles sont posées, le département du Nord bouge au rythme de la situation politique. Les forces politiques représentées au niveau du département ne sont pas prêtes pour un regroupement autour d’une cause commune qui est la protection des concitoyens ; et de plus la gestion du pouvoir ou plutôt le mode de tenure du pouvoir laisse à désirer,
7 le secteur « qui détient l’autorité » n’a pas une conscience claire du rôle au niveau des échelons des collectivités 2.2. Contexte physique, environnemental et Climatique Le département du nord est large de 2115 Km2, il compte 19 communes et 82 sections communales pour une population estimée en 2009 à 970495 habitants il est le deuxième département le plus peuplé après le département de l’Artibonite et 45,6% de cette population se retrouve dans les villes. Cette densité de la démographie varie grandement entre les différentes villes du département, le Cap‐Haitien a la plus forte densité avec 3956 habitants /km2 et La ville de Dondon la plus faible densité avec 222 habitants /km2 Le relief du département est surtout constitué de morne et seule la partie Nord du département présente des plaines. Dix sept (17) des dix neuf communes sont à l’intérieure du département. Le département du Nord est marqué par des saisons pluvieuses bien distinctes, saisons de Mars‐Avril‐Mai et celle de Novembre –Décembre ; bien que cette année les séquences de pluies n’ont pas suivi leur calendrier habituel. Les saisons sèches sont l’été et l’hiver. Fréquemment le département du Nord est frappé par le passage de cyclone qui croise le Sud et l’Ouest du pays qui provoque des crues des rivières et des inondations des habitats. La température moyenne annuelle vue pour le département varie entre 24 à 28 degrés. Le département du nord dans sa partie Nord’ Est regroupe le peu des surfaces de plaines (950 km2) qui représentent un faible pourcentage de la superficie du Département, les principales activités culturales se retrouvent donc au niveau des reliefs ce qui a comme conséquence l’érosion des mornes du fait des pratiques culturales non adaptées aux fortes pentes. L’ensemble de ces conditions font que le département du nord est très vulnérable aux mauvaises conditions climatiques, au cyclone et aux forts vents. 2.3. Contexte économique et social La production économique au niveau du département du Nord peut être vu à deux niveaux ; le secteur du commerce, la commercialisation des produits liés à l’exportation, les usines de production de Clairin, les usines à glace qui occupent un nombre réduit de main d’œuvre ; le secteur informel du marché de l’échange fait de petits commerçants à faibles capitaux dont la principale raison d’être est la survie immédiat des leurs. Ce secteur informel représente une part importante, si ce n’est la principale, des opérations économiques du département du Nord, au niveau des villes comme Cap‐Haitien et Limbé, il est la voie de circulation monétaire où les petites bourses arrivent à faire face à leurs obligations ; le passage des cyclones perturbent considérablement leurs activités et augmentent la précarité de leur condition économique
8 Au niveau des bords de mer où la pêche est pratiquée à un niveau encore sous développé, les points d’amarrage n’ont aucun équipement moderne, les bateaux n’ont aucun système de communication, ni de capacité de conservation des produits marins tout cela rend les pêcheurs plus vulnérables encore au passage des cyclones ou à la suite des fortes pluies ; Au niveau de la production agricole, les pertes enregistrées sont souvent aussi mal estimées car l’accès à certaines zones sont toujours très difficile en période post cyclonique mais en plus la méconnaissance du nombre de parcelles cultivées reste une lacune difficile à combler dans l’état actuel des exploitations paysannes. La situation économique des populations du Nord déjà très précaire se trouve encore plus exacerbé par le passage des cyclones ou par l’impact d’autres évènements adverses qui sont susceptibles de frapper le département du Nord • Le secteur du transport au niveau du département du Nord est essentiellement l’affaire du secteur privé mais reste encore très peu organisé ; le transport aérien assuré par des compagnies nationales a une capacité très faible en terme de circulation (quantité de voyage par jour) et en terme de capacité du service offert par rapport au nombre de passagers transportés par voyage. Bien que la situation climatique influe beaucoup sur le trafic aérien il n’est pas vraiment pris en compte dans l’élaboration du plan de contingence, nous retenons sa faible capacité d’accueil par rapport au gros transporteur, l’existence d’un corps de (x)pompiers avec comme ressource un camion citerne Le transport terrestre est le principal réseau qui relie les communes, les départements entre eux. La diversité des engins utilisés dans le transport des passagers est très grande et rend difficile une classification ou un regroupement. Les routiers sont regroupés autour des associations syndicales de chauffeur qui se sont fédérées au niveau national. Une première approche de ces associations par le CDGRD n’a pas eu de suite significative, mais il reste entendu que des protocoles d’entente doivent être mis sur pied avec les responsables de ces associations et le CDGRD pour en cas de besoin compter le service des routiers comme des ressources disponibles au niveau du département • Au niveau du réseau maritime, les liaisons avec les villes côtières du pays se fassent surtout avec Port de paix, la tortue et Saint‐Louis du nord et permettent l’écoulement de certaines denrées. Des liaisons avec d’autres pays de la caraïbe, tels que les îles turques (Turks and caïcos Island) et Bahamas sont fondamentalement commerciales et permettent aussi l’écoulement de certaines denrées. Mais en dehors des relations officielles ou légales, des liaisons clandestines utilisant des embarcations de fortune se sont établies entre les pays
9 les plus proches de la caraïbes et des voyages clandestins vers Miami sont notoires. Cependant il convient de noter qu’’il y a de liaisons maritimes entre différents points de débarquement sur la cote nord mises en place par les pêcheurs pour le besoin de ravitaillement et ou de sécurité pendant les saisons de pêche. • Sur le plan de la communication le développement récent des services offerts par les compagnies en place ont permis, dans une large mesure de communiquer, avec tous les communes du département. Bien qu’encore dans certaines localités le contact se fait surtout dans une seule direction, les gens dans les sections éloignées peuvent vous atteindre au niveau des villes mais des villes vous ne pouvez à coup sur rentrer en communication avec eux, les réseaux ont encore des coins d’ombre qui ne sont pas couvert par le signal. Ce sont là des données qui sont à prendre en compte dans l’élaboration du plan de contingence pour mieux disséminer les alertes et pour mieux suivre l’évolution des situations en période de crise ou de désastre. • Sécurité Alimentaire Selon la CNSA, le nombre de ménages à avoir une consommation alimentaire pauvre et à la limite de l’acceptable a augmenté depuis le séisme du 12 janvier 2010 ; les groupes que la CNSA a identifiée sont les personnes déplacées, les handicapés et les personnes qui dépendent de l’assistance humanitaire, les femmes chefs de ménages. La CNSA continue pour dire que pour l'heure en milieu urbain comme en milieu rural, les ménages hébergés ou déplacés estiment que leurs besoins les plus urgents sont, en ordre décroissant, l'alimentation, le logement et l'emploi. Avec le nombre de personnes déplacées estimés pour le département du Nord nous avons à prendre en compte ces informations et à l’approche de cette saison cyclonique le plan de réponse doit pouvoir faire des provisions pour réduire l’impact que pourrait avoir une catastrophe sur la situation de ces groupes de personnes 3. Risques retenus pour le plan de contingence L’analyse du risque au niveau global a donné, comme liste prioritairement pour la plus part des communes, les cyclones, l’inondation et les glissements de terrains. Ces deux états ont été vus comme des menaces à part entières qui ne sont pas forcement liées au passage des cyclones.
10 Donc les risques vus tiennent compte de la saison cyclonique et des saisons pluvieuses qui sont en dehors de la saison cyclonique. Le plan de contingence pour cette année met à profit les analyses des risques révisés au cours de la préparation de la saison cyclonique 2012. La révision des données sur les risques tient aussi compte des travaux réalisés par les secteurs au niveau des communes 3.1 Risques identifiés Le département du nord comme l’ensemble du pays fait face à une large gamme d’aléas hydrométéorologiques (fortes pluies, cyclones). De par sa topographie plutôt montagneuse, il est également sujet à une géodynamique particulièrement accentuée qui est à l’origine d’inondations, de glissements de terrain et d’éboulements fréquents. Et maintenant depuis le 12 janvier 2010 les aléas sismiques doivent être fortement envisagées et novembre 2010 des épidémies (cholera). Aléas hydrométéorologiques Même en l’absence de cyclones, des inondations surviennent ; inondations qui détruisent les récoltes sur pied ainsi que les biens et infrastructures, mais qui, exposent les ménages à différentes maladies diarrbéiques liées à la consommation et à l’utilisation d’eau insalubre ainsi qu’au manque d’hygiène. Les systèmes cycloniques se développent soit au niveau du Cap Verde, ou au niveau des petites Antilles ou directement en plein milieu des caraïbes
11 3.2 Analyse du risque par communes Commune Type de risque Niveau Cap‐Haïtien inondation/Eboulement très fort Quartier Morin Inondation Moyen à fort Limbé Inondation Fort Bas Limbé Inondation Fort Port Margot Inondation Moyen à Fort Bahon inondation moyen à Fort Grande Rivière du inondation –glissement Fort Nord terrain PIGNON Inondation Moyen Limonade inondation Fort Plaine du nord Inondation Fort Acul du nord inondation Moyen Pilate Glissement de terrain Moyen à fort /inondation
12 Plaisance Glissement de terrain Fort /inondation Borgne Inondation/ Glissement de Très fort terrain St Raphaël inondation Moyen à fort Dondon Glissement de terrain Fort Ranquitte Glissement de terrain Moyen Milot Inondation Moyen la Victoire Inondation Moyen Aléas sismiques et risques de tsunami Du fait de la proximité de la faille septentrionale et du fait aussi qu’Haïti est localisé sur la frontière des plaques Caraïbes et de celle de l’Amérique du Nord, la menace sismique est très élevée. L’ignorance de cette menace dans la gestion du territoire et du Bâtis a aggravé le niveau de vulnérabilité de la ville du Cap‐Haitien et a augmenté considérablement le niveau du risque. Le risque de tsunami reste collé au risque sismique du fait que la faille Septentrionale est surtout localisée au large des cotes nord du pays, dans l’optique d’un point de rupture au niveau de la mer le risque de tsunami est très fort et va aggraver l’impact du séisme au niveau du département. 3.3 Capacité locale d’adaptation et de réponse La capacité de résilience de la population se mesure à son aptitude à atténuer l’impact d’un aléa. Cette capacité varie énormément en fonction du niveau de préparation de la population locale, de la fragilité de l’environnement, de la diversité des activités génératrices de revenus et de l’état des infrastructures routières et sociales. Les capacités d’adaptation sont évaluées sur une échelle allant de « très faible » à « très importante » et permettent d’identifier les populations qui n’ont pratiquement pas les moyens de faire face aux chocs externes et celles qui au contraire peuvent adapter facilement leur modes de consommation pour compenser les pertes Le Département du nord a une très faible capacité de résilience, il existe certes douze (12) communes sur dix (19) qui ont une structure de gestion des risques et des désastres mais le niveau de maitrise de la GRD est loin d’être atteinte ; l’équation qui pourrait fortifier ces structures à savoir : la prise en charge du renforcement continu des
13 structures une fois crées par la structure centrale de l’état, la participation effective des responsables de collectivités dans la gestion de ces structures est loin d’être équilibrée. Encore faut il signaler que, depuis le montage du système actuel de GRD, les actions de réponses, de relèvement immédiat jusqu’à présent conduites par les autorités centrales ont plutôt contribuée à affaiblir le système qu’à le renforcer comme cela aurait du l’être 3.4 Les urgences les plus récentes 1. cyclone Dean novembre 2007 2. cyclone Olga décembre 2008 3. cyclones Hanna, Ike et Gustave 2008 4. post seisme 2010(les deplacés) 5. Cyclones Tomas 6. Le Cholera 7. Front froid du 8 au 12 Avril 2012 8. Isaac 22 Juillet 2012 9. Sandy 24 Octobre 2012 10. Front Froid du 8 au 9 Novembre 2012 4. CADRE GENERALE DE LA REPONSE EN HAITI 4.1. LE SYSTEME NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES DESASTRES 4.2. MISSION 4.2.1. AGIR SUR LES CAUSES ET LES FACTEURS QUI GENERENT L’ETAT DE RISQUE AFIN DE REDUIRE LES POSSIBILITES DE DESASTRES, 4.2.2. RENFORCER LA CAPACITE DE REPONSE AUX BESOINS EN CAS DE DESASTRES A TOUS LES NIVEAUX : CENTRAL, DEPARTEMENTAL, COMMUNAL ET LOCAL. 4.3. ORGANISATION Constitution: • Comité National de Gestion des Risques et Désastres • Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et Désastres • Centre d’Opérations d’Urgence (COU) • Comités Institutionnels (thématiques et sectoriels) • Comités Départementaux, Communaux et Locaux • Comité Consultatif de la Société Civile • Groupe d’Appui de Coopération Internationale (GACI)
14 4.4. ANALYSE DE LA CAPACITE DE REPONSE AU NIVEAU DEPARTEMENTAL 4.4.1. COUVERTURE ACTUELLE ET ETAT DE LA SITUATION 4.5. LES OUTILS DE REFERENCE 4.5.1.1. Plan de contingence 4.5.1.2. Les plans de contingences sectoriels 4.5.1.3. Plans de contingence des Agences internationales 4.5.1.4. Système national d’alerte Hydrométéorologique 4.5.1.5. Liste des contacts 4.5.1.6. Inventaire actualisé des ressources 4.5.1.7. Liste des brigades d’intervention 4.5.1.8. Liste des abris provisoires 4.6. PARTENARIAT AVEC LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE AU DELA DU PLAN DE CONTINGENCE LES RELATIONS AVEC LES PARTENAIRES INTERNATIONAUX ONT PERMIS DE RENFORCER LE SNGRD 5. PORTEE ET LIMITES DU PLAN DE CONTINGENCE 2013 Ce plan de contingence vu par rapport au plan de 2012 est beaucoup mieux élaboré et tient compte de certains facteurs nouveaux et les risques pris en compte sont plus diversifiés. Cependant bien plus que l’année 2012, le contexte dans lequel se développe ce plan n’a rien de prometteur en ce qui a trait à la mise en place des structures de réponse. Déjà on arrive difficilement à collecter des informations pour la révision du plan, très peu de disponibilité au niveau des ressources, un intérêt de la part des acteurs très réduit. D’autre part à notre niveau départemental il est clair que pour l’ensemble des acteurs les capacités d’intervention, tant dans la planification que dans l’élaboration des actions de réponses, sont faibles. 6. DEFINITION DU SCENARIO RETENU DANS LE PLAN DE CONTINGENCE
15 6.1. Analyse des risques retenus /Classification des zones a risques A partir de plusieurs ateliers réalisés sur la problématique de la Gestion des Risques, comme aussi dans le courant des activités de renforcement de Comités Communaux et des Comités locaux de protection civile, les rencontres de suivi de ces Comités, on a pu collecter des informations sur le niveau des risques dans le département. Les risques les plus indexés, avant le 12 janvier 2010, sont ceux liés aux menaces hydrométéorologiques ; les plus citées sont : l’inondation et les glissements de terrains ; les glissements de terrains sont associés le plus souvent aux éboulements. La Foudre se retrouve citée au niveau des zones en relief et particulièrement dans la Commune de Dondon. Les séismes viennent sur le tapis comme une possibilité théoriquement admise. L’inondation est quasiment présent dans toutes les communes comme la menace la plus probable ; les glissements de terrain et les éboulements sont associés aux conditions climatiques défavorables, les situations de fortes pluies et ils sont classés en deuxième position pour le département du Nord Avec les évènements du 12 janvier 2010, les risques sismiques sont maintenant pris en compte et toutes les communes du département du nord sont, à un niveau ou un autre, concernées par le risque sismique. Par ailleurs de par leur localisation à la faille septentrional, les communes du Borgne, du Cap‐Haitien, de Bas Limbé, de Port Margot, de Limonade proche de la cote, sont plus vulnérables que celles situées à l’intérieure du département. 6.2. Définition des scenarii et hypothèses de planification Au cours de l’atelier de révision du plan de contingence le scénario cyclone/inondation, qui a été à la base du plan depuis son élaboration n’a pas eu l’attention des participants qui ont voulu porter beaucoup plus d’attention au risque sismique. Le scénario d’un tremblement de terre majeur qui aurait affecté l’ensemble des communes du département du Nord est venu amplifier le plan de contingence. Scénario 1 : Cyclone/inondation • Des pluies diluviennes se sont abattues sur le pays pendant un total de 15 jours.
16 • Des rivières sont en crues au niveau des 10 départements du pays. Des rafales de vents se sont abattues notamment sur les départements du Grand Sud endommageant plusieurs milliers de toitures de maisons. • Les zones côtières sont fortement frappées par des houles cycloniques et des marées de tempête provoquant le recul du trait côte et causant la destruction de maisons, de routes et de ponts • Les Ilets habités (comme Aboué à Ile à Vache et Tara dans le Nord, Cayemites dans la Grande Anse) sont submergés • Le département de l’Artibonite est complètement isolé pendant plus de deux semaines • Les départements du Nord, du Sud‐est sont isolés en plusieurs endroits. • La mer fut agitée et la navigation interdite sur l’ensemble du territoire pendant une période assez longue. • Vols nationaux et internationaux interdits pendant 1 à 2 semaines Scénario 2 : Tremblement de Terre • Impact d’un séisme de magnitude 8.0 • 500000 milles personnes de la ville de Cap‐Haïtien et ses environs • 80% de la population de la ville du Cap‐Haitien sont victimes • Le Département du Nord a enregistré des dégâts dans presque toutes les communes à des niveaux différents • Les routes sont impraticables avec des dégâts au niveau des ouvrages importants • Le tsunami a profondément ravagé les villes côtières et l’impact est partout considérable • Des répliques de forte intensité rendent plus difficile la situation des rescapés • Des cadavres jonglent les rue de la Ville du Cap‐Haitien Ce deuxième scénario doit faire l’objet d’un plan de contingence spécial qui sera présenté à un autre moment.
17 SCENARIO #1 Dégâts probables Stratégie de réponse préparation Destruction du Département du Nord à 35‐40% • Au moment de l’alerte: Recommandations : Evacuation des personnes • Commune du Cap‐Haitien affecté au niveau dans les abris provisoires • Réactivation des comités Communaux et locaux de des trois sections communales • Déploiement des équipes protection civile o Centre ville faiblement endommagé de recherche et de fouille • Extension du réseau de comités de protection civile au o Les 3 sections affectées : Glissement de des équipes de sauvetage niveau des communes et des sections communales qui en terre au niveau des reliefs de la Bande • Distribution de biscuit sont encore dépourvues dans le département du Nord du Nord enrichi par le PAM et les • Actualiser l’évaluation des sites retenus pour les Abris o Inondation au niveau des sections du partenaires • Equipement des abris pour les communes les plus à risques Haut du cap‐ et de Petite Anse • Distribution de kit de • Réévaluer le réseau Téléphonique de communication au toilette niveau des collectivités • Distribution de kit de • Activer une Chaine de communication au niveau du • Commune du Borgne inondé à 50% cuisine département (simulation nécessaire) • Commune de Limbé inondée au niveau de • Mobilisation d’équipes • Réaliser une session de rappel avec les équipes d’évaluation plusieurs sections communales et sur le de la TPTC pour dégager rapides avant le mois d’Aout 2013 tracé de la ravine Malò les tronçons de route : • Recherche et sauvetage • Commune du Bas Limbé affectée à 30‐ Dondon – Grande rivière ; • Soins aux blesses : cliniques mobiles 50% Bahon Grande Rivière • Distribution de kit de nourriture au niveau des abris • Commune de Port margot affectée à 20‐ • Nombre important de sans • Distribution de kit d’hygiène et de kit de vêtements 35% abris au niveau des • Distribution plats chauds aux personnes qui sont dans les • Commune de Limonade affectée 20‐35% communes abris • Commune de l’Acul du Nord affectée à 20‐ • 30% de la population du • Prépositionnement de sac mortuaire 45% département affecte • Renforcement des cliniques et Hôpitaux situés dans les • Commune de plaine du Nord inondée • 20 personnes sont portées zones à hauts risques • Plaisance ‐ Pilate ‐ Bahon –Grande rivière disparues • logement du Nord ‐ ST Raphael – Dondon • Un nombre important de • Eau
18 • Route Nationale impraticable personnes dans des abris • Nourriture • Les rues des quartiers environnants la ville provisoires • Route d’évacuation du cap Haïtien sont inondées • Inondation des maisons • Révision des sites choisis comme abris provisoires au • La commune du Cap‐Haitien isole par dans plusieurs communes niveau des communes rapport à l’ensemble du département du département • Formation des membres des comités locaux pour la gestion • Axe limbe borgne défoncé • Des institutions publiques d’abris • Axe cap St Raphael bloqué par des au niveau de certaines • Inventaires des stocks pré‐positionnés pour la gestion des éboulements au niveau de Grangille communes sont inondées urgences • 2200 écoles pour l’ensemble du • Secours doivent arriver • pré‐positionnement de matériel dans des containers dans la département par air et par bateau80% cour de l’Hôpital et dans d’autres sites, tentes • Au niveau des périmètres irrigués des écoles détruites et • Actualisation des listes de personnes préposées pour ensablement des canaux d’irrigation non fonctionnel dans la l’équipe d’évaluation rapide • Les routes agricoles sont défoncées ville du cap • RECHERCHE ET SAUVETAGE • Les parcelles cultivées sont inondées Le • Dans certaines • Point de ralliement des sauveteurs existants central électrique est endommagé communes les centres de • Sensibilisation sur les conduites à tenir • Plusieurs poteaux de relais des santés sont inondées /ou • Formation compagnies privées de communication partiellement détruites • Rencontre des maires avec le Ministère de l’Intérieur et des sont tombés • Organisation des activités collectivités territoriales o Le réseau électrique et la centrale sont de Cash/food for work • Site alternatif de certains bâtiments publics endommagés pour réaliser le curage • Identification des zones disponibles pour implanter des des canaux d’irrigation infrastructures d’urgence pour les soins sanitaires endommagés • Plan d’évacuation diffusé au niveau des écoles • Stratégie de • Simulation au niveau des écoles et des services de santé délocalisation du central • Identification des risques potentiels des systèmes électrique du Cap‐Haitien d’irrigation en cas de fortes pluies • Délocalisation de la plante électrique • Système de communication d’urgence avec la CRH • Utilisation du système de communication des Nations Unis ALEAS ET HYPOTHESES RETENUS POUR LA PLANIFICATION
19 Capacités Nationales Cadre institutionnel et Direction de la protection Direction de la protection Existence des structures législatif (Direction de la civile de Gestion des civile de Gestion des sanitaires et des dispositifs Protection Civile) Risques et des Désastres Risques et des Désastres d'intervention, Personnel qualifié Capacité d’évaluation des Capacité d’évaluation des Capacité d’évaluation des dommages et Analyse des dommages et Analyse des dommages et Analyse des Besoins Besoins Besoins Capacité de coordination et Capacité de coordination Capacité de coordination et d’assistance humanitaire et d’assistance d’assistance humanitaire avec les Agences et Mission humanitaire par OCHA, et par OCHA, et les autres UN, le Système Cluster, le les autres Agences et Agences et Mission UN, le Système national de Gestion Mission UN, le Système Système Cluster, le des Risques et des Cluster, le Système Système national de Désastres. national de Gestion des Gestion des Risques et des Risques et des Désastres. Désastres. Ressources humaines. Ressources humaines Ressources humaines Assistance humanitaire des UN et ONG Assistance humanitaire Assistance humanitaire des des UN et ONG UN et ONG
20 Locales Capacité de gestion Capacité de gestion Capacité de gestion Existence des structures d’assistance par les services d’assistance par les d’assistance par les sanitaires et des dispositifs déconcentrés et services déconcentrés et services déconcentrés et d'intervention à l'échelle décentralisés, la Délégation, décentralisés, la décentralisés, la déconcentrée, le Cluster le CDGRD, la société civile et Délégation, le CDGRD, la Délégation, le CDGRD, la Sante gere par MSPP et les ONG société civile et les ONG société civile et les ONG OMS, le Cluster Wash Autres organisations susceptibles Système UN, ONG, Bailleurs, S.NU, ONG, Bailleurs, SNU, Croix rouge Système des UN, ONG, de répondre Secteur privé, Croix Rouge Secteur privé, Croix Haitienne, bailleurs, et organisations caritatives, Haïtienne, MINUSTAH Rouge Haïtienne, autres ONG, MINUSTAH MINUSTAH MINUSTAH Type d’Aléas Forte Pluie/Inondation Cyclone/Tempête Eboulement/Glissement Cholera Terrain Probabilité d’occurrence Certaine Certaine certaine certaine Impact Très important Très important Important Important Localisation et étendue Le Département Le Département six Communes du Le Département géographique Département Nombre et pourcentage Morts 15 20 10 de population affectée Blessés 20 30 20
21 Disparu 10 10 10 s Affectée 5,000 5,000 100 Impacts sur les moyens Agricult Catastrophique Catastrophique Impact sur l’économie : Faible rendement agricole de subsistance et ure rareté des aliments de (diminution des bras secteurs spécifiques Destruction des zones Destruction des zones première nécessité, flambé valides) cultivables et des plantations cultivables et des des prix, restriction des plantations mouvements des Dégâts importants sur les bétails Dégâts importants sur les personnes et du commerce bétails Infrastru Destruction très importante Destruction très importante Destruction des édifices Contamination de l'habitat cture des ouvrages de des ouvrages de publics et privés, des et des centres médicaux de franchissement (routes ; franchissement (routes ; maisons de commerce, des référence pistes ; etc.), des habitations, pistes ; etc.), des ouvrages des écoles etc... habitations, des écoles etc... Durée probable de la phase 15 jours 1 mois 10 jours X mois d’urgence Expériences antérieures des Assistance humanitaire Assistance humanitaire fournie par Assistance humanitaire Prise en charge gratuite autorités aux niveaux national et fournie par le le gouvernement aux sinistrés des fournie par le de cas local gouvernement aux inondations survenues en 2000, gouvernement aux sinistrés des inondations 2004, 2007, 2008, 2010 et 2012 victimes des inondations Coordination entre les survenues en 2000, éboulements dans les
22 2004, 2007, 2008, 2010 Intervention rapide des autorités Sections Communales acteurs et 2012. en faveur des populations sinistrées d’inondation a Forte implication de la Création des centres de Intervention rapide des Limonade, Cap Haitien, Bas Direction de la Protection traitement cholérique autorités en faveur des Limbé, ect en 2000, 2004, 2008, civile dans la gestion des populations sinistrées situations d’urgence Sensibilisation 2010 et 2012 à travers un d’inondation a Limonade, programme d’assistance en vivres Cap Haitien, Bas Limbé, et non vivres alimentaires,..) ect en 2000, 2004, 2008, 2010 à travers un programme d’assistance en vivres et non vivres alimentaires,..
23 Contraintes Générales Inaccessibilité des lieux, Inaccessibilité des lieux, Inaccessibilité des lieux, Insuffisance de véhicules majeures pour la sanitation des probables à la Manque de communication et Manque de communication Manque de communication domiciles des malades réponse aux de coordination, et de coordination, et de coordination, urgences Insuffisance d’équipement insuffisance des ressources insuffisance des ressources insuffisance des ressources dans les comités pour la financières, financières, financières, riposte (matériels de insuffisances des insuffisances des insuffisances des sanitation, de protection, équipements, équipements, équipements, de sensibilisation) Manque de soutien des Manque de soutien des Manque de soutien des Retards dans l’acquisition décideurs, décideurs, décideurs, des fonds Insécurité, Insécurité, Insécurité, Enclavement de certains foyers Manque de personnel qualifié, Manque de personnel Manque de personnel qualifié, qualifié, Absence de latrines dans les familles
24 Spécifiques aux Difficultés d’accès pour le relief Difficultés d’accès pour le difficulté dans la prise en Difficultés de trouver zones affectées très accidentés, relief très accidentés, charge des victimes d’espace pour ensevelir les cadavres Eloignement des zones, Eloignement des zones, Difficultés d’accès pour le relief très accidentés, Manque de logistiques et de Manque de logistiques et communication, de communication, Eloignement des zones, Faiblesse de sensibilisation sur Faiblesse de Manque de logistiques et de la gestion des déchets, sensibilisation sur la communication, gestion des déchets, violations des Droits Humains Faiblesse de sensibilisation violations des Droits sur la gestion des déchets, difficulté dans la prise en charge Humains des victimes difficulté dans la prise en charge des victimes Besoins prioritaires Eau potable, abris, céréales, Eau potable, abris, Vivres Eau potable, abris, Vivres, Médicaments, Vivres, savon, biscuits, ect….) ; non (riz, sucre….) ; non vivres non vivres, médicaments, vivres (matelas, couvertures, (matelas, couvertures, sanitaires, fournitures Eau potable, moustiquaire imprégnée…), moustiquaire scolaires, jouets, protection assainissement médicaments, fournitures imprégnée…), des populations scolaires, jouets, protection des médicaments, sanitaires, populations vulnerables, ect… fourniture scolaires, jouets. Indicateurs d’alerte précoce -Informations de la Météo -Informations de la Météo -déboisement -Insalubrité croissante -Bulletin d`alerte météo spécial -Bulletin d`alerte météo -Forte Pluie dans le Ville/Bourg dans -Prévision saisonnière spécial -Tremblement de Terre les Sections Communales
25 -Information de la direction de la -Prévision saisonnière -construction anarchique Protection Civile -Information de la dans les pentes direction de la Protection Civile facteurs déclencheurs ou - Forte précipitation de plus de 3 - Forte précipitation de - Forte précipitation de plus ¾ Non respect des règles aggravants jours plus de 5 jours de 5 jours élémentaires d’hygiène - L’urbanisation anarchique - L’urbanisation - L’urbanisation anarchique et d’assainissement, - Obstruction des canaux anarchique - Séisme ¾ Absence et d’évacuation par les ordures - Obstruction des canaux insuffisance d’ouvrage ménagères d’évacuation par les d’assainissement L’ensablement des lits des ordures ménagères ¾ Mauvaise pratique rivières - L’ensablement des lits d’hygiène des rivières ¾ Méconnaissance des - Forts Vents modes de transmission de la maladie
26 2. ACTIVATION DU PLAN DE CONTINGENCE Le plan de contingence sera activé en fonction du niveau d’alerte émise par le SPGRD et en fonction aussi des recommandations du PNGRD. Un niveau d’alerte orange et à la phase de pré‐alerte 2 du plan d’alerte nationale le plan de contingence départemental activé requerra l’activation du COUD. 7.1 Le Plan de contingence est automatiquement activé et entre en application en cas d’alerte des services officiels du gouvernement, des services techniques Départementaux ou en cas de désastre inattendu. Son activation correspond à celle du Centre d’opérations d’urgence National (COUN) suivant l’organigramme établi et la planification entendue. Le Délégué ou le Directeur de la Sante Publique du Nord ou le Directeur de la Planification du Nord, Coordonateurs exécutifs adjoints désignés suivant l’organigramme est censé donner le signal de l’activation. Mais avec ou sans signal, en cas de danger imminent ou de désastre inattendu, les membres du COUD se rapportent sans délais au local désigné pour commencer les opérations. L’action du Plan s’arrête à la fin de la situation d’urgence où il est désactivé formellement par la personne en charge de la gestion de l’urgence. A sa désactivation, les plans de relèvement et de réhabilitation sectoriels entrent en œuvre sous la coordination du Comité Départemental de gestion des risques et des désastres. Le Plan Départemental de contingence comprend trois phases : (1) l’alerte ; (2) la phase d’urgence qui comprend (a) l’évacuation des personnes et (b) la prise en charge des personnes dans les abris provisoires ou qui sont dans le besoin (c) la reprise des services de base ; (3) la reprise immédiate des activités. Les phases de la contingence Durée Responsabilités Alerte Variable CNM, DPC, CDGRD, Mairies, PNH, CRH Phase d’urgence 1er -15e jour Evacuation des victimes ou potentiels 2-3 jours CDGRD :, PNH, MTPTC, MAST ; victimes Mairies, CRH, UN, MINUSTAH, SCOUT Prise en charge des personnes 15 jours CDGRD, Mairie, COUD, ONG, UN sinistrées (offre de services de base Remise en fonctionnement des 15 jours Mairie, MTPTC, MARNDR, MSPP, UN, services de base ONG
27 Phase de reprise des activités 5e – 60e jour Retour des personnes dans leur 5e -20e jour Mairie, PNH, MTPTC, MAST, CRH, NU, famille ONG Investissements minimaux sectoriels 10e-60e jour Ministères sectoriels, NU et ONG facilitant la reprise Mise en place des activités 45e jour-fin phase Ministères sectoriels et ONG préparatoires au relèvement précoce de contingence Phase de Reprise immédiate des activités Phase d’urgence 1 5 10 15 30 45 60 Jours 2. Au cas où l’ampleur du désastre dépasse les capacités du COU Départemental, ce dernier se rapporte à l’organigramme de la réponse du Système national de gestion des risques et des désastres (SNGRD) et suit les instructions du niveau hiérarchique en charge 8. OBJECTIFS ET CADRE DE COORDINATION 8.1 Enjeux Les enjeux de ce plan de contingence sont la réduction des pertes en vie humaine liée aux impacts des désastres, l’amélioration de l’organisation des réponses en situation d’urgence 8.2 Objectifs : Ce plan se donne comme objectif d’optimiser les activités Dans le cadre de la préparation : Identification des activités de sensibilisation du public
28 Identification des équipes d’évaluation Identification des familles à risque Identification des groupes vulnérables (femmes et spécialement femmes enceintes, personnes âgées, enfants, personnes handicapées) Inventaire des besoins Pré positionnement des moyens de réponse Dans le cadre de la réponse : Organisations des opérations de sauvetage et de fouille Gestion des actions de réponses humanitaires avec priorisation des groupes des personnes à besoins spécifiques, les personnes handicapees, dans le cadre de l’évacuation, accès aux services de base et aux distributions. Organisation des évaluations rapides Promouvoir la transparence, la consultation, le dialogue et la participation des populations à évacuer ; Assurer un relèvement immédiat de la population touchée Assurer l’accompagnement des personnes handicapées partout au moment des urgences( dans les centres villes ainsi ke dans les sections les plus eloignees) 8.3 Le système de commandement Le commandement au niveau des structures de GRD est assuré par la plus haute autorité qui gère le niveau géographique où la structure à intervenir. Aussi le Comité départemental est Coordonné par le Délégué Département ou par l’un des Coordonateur suppléants prévu par le plan d’intervention temporaire Au niveau des communes, cette Coordination est faite par le Maire comme aussi elle est assurée par le CASEC au niveau des sections communales 8.4 Système de commandement du CDGRD Nord
29 Le COUD est l’unique instance de commandement au moment de la mise en œuvre du Plan de contingence. Il est composé des représentants des institutions faisant partie du Comité Départemental de gestion des risques et des désastres. Il est dirigé par le Délégué Départemental en personne. En son absence, l’un des Coordonateurs adjoints prend la commande. En l’absence du Délégué et le premier Coordonateur Adjoint (MSPP), le MPCE, le deuxième Coordonateur adjoint, assure la direction du COUD. Le COUD comprend une direction technique (DTCOU) et des aires d’opérations. Il siège au local choisi d’après les procédures et modalités d’intervention. Le COUD coordonne les actions de toutes les institutions impliquées dans la réponse et assure le suivi ainsi que le contrôle des opérations. Le Manuel de fonctionnement du COUD définit sa structure et les fonctions des entités qui le composent (Voir Annexes). Le COUD est composé de 4 divisions différentes subdivisées à leur tour en sections, ayant un caractère fonctionnel et non hiérarchique : 1‐ Traitement de Données : Toutes les données et informations en relation avec l’évènement arrivent à cette division. C´est ici que se fait la collecte, le traitement et la diffusion des informations, et la coordination de la planification des opérations. 2‐ Opérations : La coordination et le suivi des opérations de réponse se font à ce niveau. Elle se divise en 4 sections : a. Services d’urgence. Cette instance assure la coordination des opérations de recherche, de sauvetage, de prise en charge de la population sinistrée, de contrôle des incendies, de sécurité et d’assistance pré hospitalière. b. Infrastructure et services publics. Ce service assure la coordination des opérations pour l'infrastructure et les services publics (eau, énergie, transport et communications) affectés. c. Logistique et assistance à la population. Cette entité assure la planification, la coordination et l´administration de l’assistance humanitaire (Départemental, nationale et/ou internationale). d. Services de santé. Ces services identifient et priorisent les problèmes de santé et d’assainissement de base et conduisent les opérations de ce secteur. 3‐ Assistance humanitaire externe. Cette division gère l'assistance humanitaire externe à la commune, les requêtes d'assistance externe, l'analyse et le suivi d'offres d'aide externe et la coordination pour l'envoi et l'arrivée de cette assistance à la commune.
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