Session de printemps 2015 - IN2P3
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SECTION 01 DU COMITE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (INTERACTIONS, PARTICULES, NOYAUX, DU LABORATOIRE AU COSMOS) Compte rendu Session de printemps 2015 22 – 26 juin 2015 Version approuvée le 19/10/2015
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Sommaire 1. Politique générale ...................................................................................................................4 1.1. Entretien avec Jacques Martino....................................................................................................4 1.2. Entretien avec Reynald Pain .........................................................................................................8 2. Vie de la section..................................................................................................................... 13 2.1. Comptes-‐rendus..........................................................................................................................13 2.2. Arrivées, départs.........................................................................................................................13 2.3. Préparation des tourniquets.......................................................................................................13 2.4. Appel à médailles........................................................................................................................13 2.5. Représentants de la section........................................................................................................14 3. Évaluation des chercheurs................................................................................................. 15 3.1. Demandes d’éméritat .................................................................................................................15 3.2. Suivi de l’activité des chercheurs ................................................................................................15 3.3. Primes d’encadrement doctoral et de recherche .......................................................................15 3.4. Reconstitutions de carrière.........................................................................................................16 3.5. Cas particuliers............................................................................................................................16 3.6. Résultats des concours d’entrée au CNRS 2015 .........................................................................17 3.6.1. Concours 01/01 : DR1, 1 candidat, 1 admissible pour 1 poste .............................................17 3.6.2. Concours 01/02 : DR2, 58 candidats, 11 admissibles pour 9 postes.....................................17 3.6.3. Concours 01/03 : CR1, 13 candidats, 9 auditions, 2 admissibles pour 1 poste .....................18 3.6.4. Concours 01/04 : CR1, 20 candidats, 14 auditions, 2 admissibles pour 1 poste ...................18 3.6.5. Concours 01/05 : CR2, 34 candidats, 27 auditions, 3 admissibles pour 1 poste ...................18 3.6.6. Concours 01/06 : CR2, 36 candidats, 21 auditions, 3 admissibles pour 2 postes .................18 3.6.7. Concours 01/07 : CR2, 13 candidats, 7 auditions, 1 admissible pour 1 poste ......................19 3.6.8. Concours 01/08 : CR2, 53 candidats, 26 auditions, 2 admissibles pour 1 poste ...................19 3.6.9. Concours 01/09 : CR2, 24 candidats, 14 auditions, 2 admissibles pour 1 poste ...................19 4. Structures de recherche ..................................................................................................... 20 4.1. Pertinence du renouvellement d’association du CNRS...............................................................20 4.1.1. Laboratoire CENBG (UMR 5797) ..........................................................................................20 4.1.2. Laboratoire IPNL (UMR 5822) ..............................................................................................21 4.1.3. Laboratoire LAPP (UMR 5814)..............................................................................................22 4.1.4. Laboratoire LPSC (UMR 5821) ..............................................................................................24 4.1.5. Laboratoire LSM (UMR 6417)...............................................................................................25 4.1.6. CC-‐IN2P3 (USR 6402) ............................................................................................................25 4.1.7. Laboratoire LMA (UMR 3264) ..............................................................................................26 4.2. Changements à la direction d’unités ..........................................................................................27 4.2.1. Laboratoire LPNHE (UMR 7585) ...........................................................................................27 4.2.2. Laboratoire LAPP (UMR 5814)..............................................................................................27 4.3. Changement de section principale .............................................................................................28 4.3.1. Laboratoire IMNC (UMR 8165).............................................................................................28 4.4. Groupements de recherche ........................................................................................................29 4.4.1. Renouvellement du GDR 3533 « Édifices Moléculaires Isolés et Environnés » .....................29 3
1. Politique générale Nous reportons ci-‐dessous les comptes-‐rendus d’entretiens avec Jacques Martino, directeur de l’IN2P3, et Reynald Pain, DAS en charge du secteur « astroparticules, cosmologie, neutrinos ». 1.1. Entretien avec Jacques Martino La section rencontre Jacques Martino (JM) dans le cadre de ses entretiens réguliers avec la direction de l’institut. JM a donné quelques informations générales avant de discuter des ressources 2016. Le compte-‐rendu porté ci-‐dessous a été relu et validé par JM en octobre 2015. Il a demandé, compte tenu d’informations récentes, que des éléments (en italique ci-‐dessous) soient rajoutés au compte-‐ rendu. Informations générales Physique des particules JM donne des nouvelles du comité FALC (Funding Agencies for Large Colliders) auquel il a participé au CERN : -‐ sur le projet ILC : le Japon veut attendre les résultats scientifiques du Run2 du LHC et ne prendra aucune décision avant la fin de celui-‐ci en 2018. Le message officiel du Japon est donc « soyez très patients ». JM va rencontrer prochainement une délégation japonaise sur ce sujet. -‐ sur le projet « long-‐baseline » HyperK : il est qualifié de non mûr par les Japonais qui précisent que JPARC, T2K et SuperKEKB sont leurs priorités. JM précise que les upgrades du LHC sont la priorité N°1 de l’IN2P3. Il a toutefois chargé François Le Diberder d’étudier la possibilité d’une participation réduite de quelques chercheurs de l’IN2P3 (au maximum une dizaine) à BELLE2. Il précise également qu’il a été décidé (par le CERN) qu’il n’y aurait pas de nouvelles expériences sur cible fixe au CERN. Physique des neutrinos Le projet DUNE (détecteur neutrino « long-‐baseline » à argon liquide aux États-‐Unis auquel le CERN collabore) retient fortement l’attention de l’IN2P3, qui souhaite s’y engager. Physique nucléaire Un accord est sur le point d’être trouvé dans les discussions avec FAIR pour récupérer 15M€ (3M€ in kind et 12M€ en liquide qui serait versé directement au GANIL). En cas de confirmation, cela sécuriserait la phase 1+ de Spiral-‐2. En contrepartie, la France contribuera aux frais de fonctionnement de FAIR. Cet accord a été signé, qui acte la contribution allemande à Spiral-‐2 : c’est une excellent nouvelle (de même que celle de l’acceptation du projet européen Ensar-‐2) car il permet d’assurer les phases 1 et 1+ de Spiral-‐2. En réponse à une question, JM précise que le rapport du séminaire interne de prospectives sur la physique nucléaire, qui a eu lieu il y a déjà plus d’un an, sera bien rendu public. 4
Astroparticules Pour CTA, la France doit (moyennant accord du CA du CNRS) prendre des parts dans une structure allemande de droit privé (GMBH), ce qui nous placerait dans un rôle de décideur pour les options futures, sans pour autant nous engager fermement sur le projet final : il s’agit d’une GMBH « préfigurative ». Le ministère des finances a demandé au CEA et au CNRS de surseoir de 3 mois un passage en CA (initialement prévu pour juillet), et ce malgré la très faible somme impliquée (environ 50k€/an). Le projet sera présenté au CA CNRS de cet automne. Par contre VIRGO sera bien examiné au CA du CNRS de juillet pour le renouvellement du consortium. JM remarque également qu’il est assez dubitatif sur l’avenir d’AUGER compte tenu de l’évaporation de cette communauté et s’interroge sur la participation de la France aux upgrades de cette expérience. Il rappelle également ses vœux, pour les expériences de double bêta et pour celles de recherche directe de matière noire, de voir chacune de ces communautés éviter de se disperser, choisir une technique et converger vers un seul projet. Calcul scientifique Un séminaire interne de prospective sur le calcul scientifique s’est tenu et a abouti à 2 recommandations : -‐ maintenir le réseau des informaticiens -‐ intensifier l’effort vis-‐à-‐vis de l’Europe pour des appels à projets Au plan stratégique/technique, sur le « big data » il est prôné un gros effort en direction des logiciels de manipulation et d’inspection des données et une organisation structurée doit être mise en place. Un autre axe est celui du développement du calcul sur GPU (Graphics Processing Unit) pour nos traitements typiques : un effort coordonné doit être entrepris à l’IN2P3, intégrant des aspects R&D et potentiellement une interaction avec des informaticiens théoriciens. Ressources JM reprécise qu’entre juin et décembre les choses peuvent changer et que tout ce qu’il va dire n’est donc pas définitif. Des directives émanant de Matignon demanderaient à tous les organismes publics (a priori hormis l’Education) une réduction de 1% de la masse salariale (ceci représente pour le CNRS une somme équivalente à 350 emplois). Au sujet des prévisions de recrutement pour 2016, si on considère un recrutement pour chaque départ à la retraite (règle qui fixe le volume), on peut espérer de l’ordre de 30 recrutements pour l’IN2P3. Les discussions de la rentrée sont en cours : il y aura 10 postes CR (malgré le départ en retraite de 4 chercheurs seulement), vraisemblablement en 01, et 21 ou 22 ITA. Une trentaine de CDD sont également envisageables, à répartir entre chercheurs, doctorants et ITA (en 2015 la répartition était de 15 CDD chercheurs, 15 doctorants et 10 ITA). JM demandera aux directeurs de laboratoire de lui remonter leurs priorités sur les types de CDD qu’ils souhaitent. Il précise qu’un certain volant de CDD ITA doit être maintenu pour résoudre les cas imprévus et urgents (congés longue maladie, décès, etc.) nécessitant le remplacement de personnes indispensables au bon fonctionnement des laboratoires ou des projets. Il précise également que sur les 3 dernières années le nombre de chercheurs de l’IN2P3 est resté constant, tandis que le nombre d’ITA a diminué de 60 5
personnes. Yorick Blumenfeld remonte les inquiétudes des laboratoires visités lors des tourniquets sur les difficultés de plus en plus importantes rencontrées pour le financement des thésards. Pour ce qui concerne les budgets la situation est fort correcte, avec des montants similaires (à 1% près, les discussions sont encore en cours) à ceux de l’année précédente : stabilité des TGIR (hors upgrades LHC qui sont l’objet d’un traitement particulier) et dotations des laboratoires (SBNA), des discussions sont en cours pour éviter ou contenir une légère réduction sur les projets des DAS. Questions de la section à JM Sur son départ de la direction de l’IN2P3 JM a effectivement annoncé son départ prochain aux directeurs d’unités et est actuellement en discussion avec Alain Fuchs pour les modalités de son remplacement. Il ressort de ces discussions l’idée que la communauté IN2P3 n’est pas si grande, et qu’il doit être possible de sortir quelques noms sans faire appel à un « search committee », les « search committees » ayant toujours entraîné des dommages collatéraux. JM n’est par ailleurs pas favorable à une direction par intérim. Il souhaite assumer ses responsabilités à la direction de l’institut jusqu’à son remplacement, afin que l’année 2016 soit préparée le mieux possible. Son remplaçant potentiel n’est pas encore connu. Alain Fuchs va incessamment annoncer son choix. Sur les postes de chercheurs mis aux concours 2016 10 postes seront vraisemblablement mis au concours dans la section 01 en 2016. Concernant leur répartition, JM envisage : -‐ Deux postes en physique des particules -‐ Deux postes en physique nucléaire et physique hadronique -‐ Un poste en physique des neutrinos fléché à Bordeaux -‐ Un second poste en physique des neutrinos sur Juno (CR1) -‐ Un poste en astroparticules et cosmologie -‐ Un poste en énergie nucléaire (scénarios) -‐ Un poste en nucléaire-‐santé -‐ Un poste en instrumentation (CR1) Il n’y aura donc probablement pas de postes blancs. Il n’y aura pas de poste en théorie pour 2016, et uniquement pour 2016, pour des raisons conjoncturelles, en raison du faible nombre de postes mis aux concours. Interrogé sur le nombre de postes neutrinos, JM confirme qu’il en envisage bien deux cette année dont un fléché à Bordeaux, pour un seul poste dans la thématique astroparticules ou cosmologie. Il rappelle qu’il met les postes où il estime qu’il y a des besoins et non en fonction de la pression au recrutement. Suit une discussion sur l’opportunité de recruter des physiciens spécialisés en instrumentation. JM n’y est pas favorable a priori. Il rappelle que de tels profils n’apparaissent que rarement dans les demandes des laboratoires et s’étonne que des physiciens faisant de l’analyse ne puissent pas également travailler sur une partie instrumentale. JM a cependant, après réflexion, décidé d’ouvrir un tel poste ! 6
La section interroge également JM sur la répartition CR1/CR2 des postes. La répartition n’est pas encore fixée, les DAS préfèrent généralement des CR2. Il y aura finalement 8 CR2 et 2 CR1. La section fait part de ses doutes sur l’opportunité d’un poste en énergie nucléaire compte tenu de la faiblesse du vivier de candidats potentiels et de l’absence d’une orientation scientifique claire. JM répond que pour lui l’orientation scientifique est très claire, la priorité étant à tout ce qui touche à la filière Thorium. Sur l’embauche des non-permanents intégrant l’IN2P3 avec une ERC Il y a une discussion sur les perspectives qu’on peut proposer à ces personnes. JM rapporte que certains directeurs d’institut considèrent qu’il faut absolument les garder, mais ne partage pas a priori cette position car ces ERC ne sont pas forcément sur des priorités de l’institut. Sur le remplacement de C. Diaconu comme délégué scientifique du HCERES C. Diaconu ne peut plus être le délégué scientifique du HCERES car Alain Fuchs ne souhaite pas prolonger les mises à disposition auprès de l’HCERES d’agents CNRS. Il en résulte donc que le prochain délégué scientifique ne pourra être issu de l’IN2P3 (sauf s’il est émérite) mais devra être une personne issue de l’enseignement supérieur ou du CEA. L’origine du problème serait l’absence de règles de fonctionnement de l’HCERES (par rapport à l’ancienne AERES). C'est finalement Michel Garçon (CEA) qui a repris ce poste. Sur l’examen HCERES et tourniquet pour le GANIL La direction de l’IN2P3 aimerait reculer les dates de l’examen du GANIL par l’HCERES et donc vraisemblablement également celles du tourniquet. Sur la diffusion des rapports de tourniquet Suite à une précédente discussion (voir rapport de la session d’automne 2014, page 6), la section s’était prononcée pour continuer la diffusion ouverte des rapports de tourniquet ou a minima pour une diffusion à l’ensemble des membres du laboratoire. JM se dit assez favorable pour une diffusion à l’ensemble des personnels du laboratoire mais souhaite que le rapport ait été préalablement discuté avec la direction du laboratoire et la direction de l’IN2P3. JM signale qu’une politique CNRS est en cours de discussion sur ce sujet. Sur les primes (PEDR, ex PES) JM nous informe que la direction du CNRS a pris la décision d’attribuer la PEDR à tous les nouveaux recrutés CR et que cela affectera donc directement le nombre de primes distribuées aux autres chercheurs de l’IN2P3. Ce nombre avait été annoncé comme devant être de 11 en 2015. Finalement il y en aura au moins 15. Sur une harmonisation du statut de responsable technique et de directeur technique JM répond que c’est aux DU de décider de l’organisation de leur équipe. Il souligne cependant que l’IN2P3 a besoin pour un certain nombre de réunions d’interlocuteurs représentant le laboratoire. À titre personnel, JM ne fait pas de différences entre responsables et directeurs techniques. Il souligne enfin qu’à son avis sur le plan technique la collaboration entre laboratoires devra être augmentée à l’avenir et que les laboratoires de l’IN2P3 doivent rationaliser leurs moyens et s’entraider. 7
Sur les postes de responsabilité dans CTA JM est interrogé sur les postes de responsabilités (au niveau international) dans CTA, puisque G. Lamanna, seul membre de l’IN2P3 titulaire d’une responsabilité de premier plan dans CTA, va devenir directeur du LAPP. JM répond que le poste de directeur d’unité n’est pas compatible avec une responsabilité de haut niveau au sein d’une expérience (i.e. à l’international). Mais ce point sera du ressort de la prochaine direction de l’Institut. 1.2. Entretien avec Reynald Pain Le président de la section invite Reynald Pain (RP), DAS en charge depuis janvier 2015 des « astroparticules, cosmologie et neutrinos », à présenter les priorités de l’IN2P3 dans ce secteur. Sa présentation est ponctuée de plusieurs échanges avec la section, que nous reportons également ci-‐ dessous. RP présente une vue générale des activités dans ce domaine. Il précise qu’il a récemment visité tous les laboratoires de l’IN2P3 concernés et que la construction de sa politique scientifique est en cours de finalisation. Il met en avant les atouts que constituent les infrastructures pilotées par l’institut (le LSM, Double Chooz, Antares/KM3NeT et le CCIN2P3) et rappelle les collaborations soutenues avec d’autres acteurs tels l’INSU et le CEA/IRFU mais aussi l’INP (essentiellement par sa composante théorie). RP estime que les trois grandes thématiques dont il a la charge (astroparticules, cosmologie, neutrinos) sont bien équilibrées en termes de ressources humaines. En se basant sur la nomenclature ISIS (tableau de bord de la gestion pluriannuelle par projets à l’IN2P3), RP distingue 10 axes thématiques (« Top projets » dans ISIS), qui correspondent chacun à une ou plusieurs expériences, et les passe en revue : L’astronomie gamma L’expérience spatiale Fermi a été prolongée de deux années par la NASA et il est espéré qu’une seconde prolongation de deux années supplémentaires sera accordée. Au sol, le réseau de télescopes à effet Cherenkov HESS, opérationnel depuis plus de dix ans, a été équipé d’un cinquième télescope de grande taille alors que les quatre premiers télescopes sont en cours d'upgrade. L’expérience, qui étudie le domaine au-‐delà de quelques dizaines de GeV, devrait être compétitive encore plusieurs années et rester opérationnelle jusqu’en 2020 environ. Le futur de l’astronomie gamma au sol est bien défini au travers du projet CTA. La R&D se poursuivra en 2016. Celle-‐ci comprend le « design » et le prototypage des caméras pour les MST (télescopes de taille moyenne) qui constituent l’axe principal de l’implication française. Elle porte également sur des contributions dans les SST (télescopes de petite taille) et LST (télescopes de grande taille). Une demande de financement par les TGIR est en préparation pour un démarrage de la construction en 2017. Question de la section : quel est l’état du dialogue entre CTA-‐France et l’institut ? Réponse de RP : il faut consolider les différentes contributions et s’organiser au niveau de l’institut. Une réorganisation de la partie IN2P3 de CTA-‐France sera effectuée dans les semaines qui viennent. 8
Question de la section : quid de la responsabilité endossée par Giovanni Lamanna sur le package DATA de CTA après sa prise de fonction à la direction du LAPP ? Réponse de RP : la question de savoir comment préserver une telle responsabilité au niveau de l’IN2P3 n’a pas encore été traitée au niveau de l’institut. Par ailleurs, le projet SVOM – initiative franco-‐chinoise à laquelle contribuent le LUPM, le CPPM, l’APC et le LAL – permettra dans le futur de poursuivre les études des sursauts gamma dans le domaine du MeV. Les ressources humaines fournies par l’IN2P3 sont en nombre limité, les financements viennent du CNES. SVOM est l’un des 13 projets de l’IN2P3 soutenus par le CNES. Question de la section : y aura-‐t-‐il des recrutements pour SVOM ? Réponse de RP : l’IN2P3 fournit des moyens techniques importants pour cette mission. La situation sur les postes chercheurs est très tendue et ces postes vont en priorité aux grands projets de l’institut (sans exclure des contributions ponctuelles dans des projets moins prioritaires). Les rayons cosmiques L’expérience AMS-‐02, qui a confirmé l’excès de positrons en 2014 avec des contributions majeures du LPSC et du LAPP, continuera à fonctionner pendant plus de 5 ans et l’analyse doit se poursuivre. Le renouvellement du consortium gérant l’observatoire Auger est en cours. La décision a été prise de continuer dans Auger mais pas forcément en engageant fortement l’institut dans l’upgrade du détecteur. Les forces de l’IN2P3 impliquées dans Auger ont diminué et le soutien de l’institut sera dimensionné en conséquence. Question de la section : y a-‐t-‐il une incitation à arrêter Auger ? Réponse : Non, Nantes a décidé d’arrêter en 2016. Or, l’évaluation des coûts de décommissioning et des coûts pour les upgrades est actuellement réalisée et effectuée sur la base du nombre de chercheurs avec PhD. Il est donc préférable en cas de départ qu'il s'effectue en début plutôt qu'en fin d'année. C’est ce qu’il a été demandé à Nantes de faire. Les participations à EUSO-‐Balloon (un nouveau vol est actuellement prévu) resteront, à ce stade, limitées. Pour LHAASO (CTA-‐Auger en Chine), TREND, GRANT (détection radio pour ces deux derniers projets) les participations relèvent plus d’initiatives personnelles pour le moment. Les neutrinos astrophysiques La prise de données d’ANTARES se poursuivra en 2015 et 2016. On démonte en 2016/2017. KM3NeT devrait alors avoir suffisamment de lignes pour égaler ANTARES. Le projet KM3Net est organisé avec deux sites : l’Italie pour les hautes énergies et la France pour la physique des neutrinos (la sensibilité à la hiérarchie de masse y serait compétitive par rapport à JUNO) avec le réseau ORCA. Question de la section : le projet ORCA est-‐il financée (40 M€) ? Réponse de RP : Une demande conjointe de la région PACA avec le CNRS (10 M€) est en cours d’instruction. NIKHEF a fait une demande de financement pour 10 M€ également. Si ces demandes aboutissent, on pourra construire la moitié d'ORCA environ dès maintenant. 9
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