CONDUIRE UN TROUPEAU ALLAITANT EN ZONE DE MARAIS - LE MOIS DE LA BIO EN NOUVELLE AQUITAINE - Wedia
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CONDUIRE UN TROUPEAU ALLAITANT EN ZONE DE MARAIS LE MOIS DE LA BIO EN NOUVELLE AQUITAINE CLAUDE CHATAIGNER 09/11/ 2017
Des marais Terre Estran et Marais salés Marais doux haute mer Digue de protection Desséché Mouillé contre la mer Plats ou « à bosses » Ouverts ou Bocagers 409avril 2017 novembre2017
Le Marais 1/2 Zone aménagée par l’homme Zone artificielle : Gagnée sur la mer, protégée des marées et si possible des inondations. Zone humide, excès d’eau hivernal rejeté à la mer et déficit estival compensé par des réalimentations en eau douce. Faune et flore naturelles : Prairies adaptées à l’excès d’eau hivernal et à la présence de sel. Accueil d’oiseaux, zone migratoire et espèces spécifiques aux zones humides. Enjeux diverses et forts : Zones humides, biodiversité. Multi-usages, muti-acteurs. Gestion hydraulique. Gestion agricole. .07 Claude Chataigner/ Le mois de la bio en Nouvelle Aquitaine 09/ 11/ 2017
Le Marais 2/2 Des spécificités sur le plan agricole Milieu contraignant : Sols argileux et hydromorphes, sensibles au tassement. Une structure à entretenir, canaux et écluses. Cultures possibles si aménagement: Obligation de drainage et d’isolement hydraulique. Travail du sol en période sèche et un minimum d’interventions en période humide. Des prairies plus ou moins humides : Présence d’eau sur les parcelles en prairie pendant l’hiver. Problèmes de portance de la fin de l’automne jusqu’au début du printemps Production d’herbe au printemps puis paillasson en été. .08 Claude Chataigner/ Le mois de la bio en Nouvelle Aquitaine 09/ 11/ 2017
L’unité expérimentale aujourd’hui Terres hautes 16 personnes + stagiaires Bâtiments agricoles 140 animaux maraîchins 160 ha (60 cultures, 100 PN) Marais Cultures 09 novembre2017
09 novembre2017
L’évolution du système 1/2 Système de polyculture élevage s’inscrivant dans le cahier des charges bio. Des choix techniques orientés par des questions scientifiques. Cadre général : Préservation du milieu naturel, continuité de la démarche en agroécologie déjà engagée, conversion en bio. Prépondérance des prairies, utilisées par un troupeau de bovins allaitants. Autonomie du système, sans achats extérieurs. Cultures fourragères et cultures de vente. Tenir compte du milieu : Production d’herbe saisonnière et faible, obligation de faire des stocks. En marais, plus facile de conduire, en bio, des cultures fourragères que des cultures de vente. Conserver le race maraîchine avec ses atouts (bonne laitière) et ses contraintes (croissance lente). .011 Claude Chataigner/ Le mois de la bio en Nouvelle Aquitaine 09/ 11/ 2017
L’évolution du système 2/2 Complémentarité entre cultures et élevage Evolutions en place : Conserver la taille du troupeau, caler les périodes de vêlage sur la pousse de l’herbe. Assurer l’autonomie alimentaire par plus de cultures fourragères. Tester la conduite des cultures de vente. S’inscrire dans les filières bio. Questionnement en cours : Comment assurer la maîtrise des adventices dans les cultures ? Comment faire face aux besoins en azote, aussi bien pour les animaux que pour les cultures ? Comment prévenir les risques sanitaires sur le troupeau ? .012 Claude Chataigner/ Le mois de la bio en Nouvelle Aquitaine 09/ 11/ 2017
La Commercialisation des produits 1/2 Le passage en bio est l’occasion de se remettre en question. Quels produits pour quelles filières ? Quelle mise en œuvre technique ? Avant le passage en bio : 3 types de produits ; des animaux gras (vaches de réforme et génisses), des veaux sous la mère et des broutards. 4 types de commercialisation ; en boucherie (abattoir via maquignons), en vif (maquignons), en élevage (association maraîchine) et en caissette (prestataire pour la découpe). Environ 60 ventes par an, dont 30 broutards et 10 en caissette (4 adultes et 6 veaux). Obligation d’une finition au grain, animaux vendus à 3,5 ans ; broutards plutôt légers, autour de 250 Kg de poids vif. Revisiter la technique avec le passage en bio : Système plus extensif, sans achat d’aliments à l’extérieur. Race à croissance lente mais les mères sont de bonnes laitières. A priori on s’attend à conserver une bonne croissance des veaux mais à avoir à allonger la durée d’engraissement des adultes. .013 Claude Chataigner/ Le mois de la bio en Nouvelle Aquitaine 09/ 11/ 2017
La Commercialisation des produits 2/2 Recherche d’un compromis entre les filières et la mise en œuvre technique Après le passage en bio : Conserver les 3 types de produits et les 4 types de commercialisation. Limiter au maximum le nombre de broutards vendus. Tenir compte des caractéristiques et aptitudes de la race. Le tout dans un système autonome sans achats extérieurs. Evolution des pratiques : Engraisser des jeunes vaches et non plus des génisses. Toutes les génisses seront mises en reproduction. Favoriser la production de veaux au détriment de celle de broutards. Tendre vers plus de commercialisation locale, caissette, magasins, restaurants… .014 Claude Chataigner/ Le mois de la bio en Nouvelle Aquitaine 09/ 11/ 2017
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